**ATTENTION** debut du champ DESC peut contenir fin de CLMS **.
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'accumulation en mémoire, de recherche et de traitement de données, comportant un ensemble de supports d'enregistrement de mêmes caractéristiques dimensionnelles, lesdits supports présentant chacun une matrice d'adresses, caractérisé par le fait que les supports sont transparents et qu'à chaque adresse est prévu un espace pour recevoir un signal d'une série de plus de deux signaux distincts.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que sur chaque support transparent les signaux sont imprimés.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les supports sont prévus pour recevoir de plus des signaux magnétiques.
La présente invention a pour objet un dispositif d'accumulation en mémoire, de recherche et de traitement de données, comportant un ensemble de supports d'enregistrement de mêmes caractéristiques dimensionnelles, lesdits supports présentant chacun une matrice d'adresses, caractérisé par le fait que les supports sont transparents et qu'à chaque adresse est prévu un espace pour recevoir un signal d'une série de plus de deux signaux distincts. Les dispositifs conformes à l'invention présentent, entre autres, une capacité accrue par rapport aux dispositifs de l'art antérieur, une simplicité et rapidité d'accès ne nécessitant qu'une faible instrumentation et même, à la limite, aucune instrumentation sous certaines formes de réalisation. Par ailleurs, le dispositif permet une mise en mémoire aisée de nouvelles données ainsi que son contrôle.
Dans l'art antérieur, à moins de recourir aux dictionnaires ou tables imprimées qui peuvent être d'un volume incompatible avec l'usage qu'on en veut faire, on recourt essentiellement à des mémoires binaires dans lesquelles le nombre binaire ou bit est traduit par l'absence ou la présence d'un trou, d'un noir, d'une charge, d'un courant, d'une tension, d'une alimentation, etc. De sorte que, si l'on enregistre avec ces moyens classiques un premier ensemble de données, on pourra assez aisément mettre en mémoire l'absence ou l'existence (notions binaires) d'une application ou d'une relation entre les éléments de l'ensemble pris par paires.
Mais dès que l'on veut caractériser la nature de la relation, on doit employer un vocabulaire, un codage ou une rénumération allant au-delÅa du binaire, c'est-à-dire qu'il faudra autant de bits que nécessaire. On peut augmenter ainsi indéfiniment le volume des mémoires, ce qui en complique l'accès aussi bien à l'enregistrement qu'à la lecture. Ainsi sur une carte perforée classique, on utilise rarement chacune des 960 adresses pour une donnée binaire (960 bits), mais le plus souvent on utilise les 80 colonnes de 12 bits pour coder 80 chiffres, lettres et signes arithmétiques ou syntaxiques. On travaille ainsi à une capacité inférieure à celle même de la carte.
Si l'on considère un premier ensemble de 5000 éléments distincts et que l'on veut, après l'avoir mis en mémoire, enregistrer l'existence des C2sooo= 12499000 relations pouvant exister entre lesdits éléments pris par paire, on aura besoin d'autant de bits pour coder la seule notion binaire d'absence ou d'existence de relation entre les éléments des paires.
Si l'on désire de plus enregistrer la nature des relations, il faudra multiplier encore ce chiffre ce qui atteint, en cartes perforées, des nombres considérables et en mémoires magnétiques, des capacités qui nécessitent un matériel très important. Si l'on veut par exemple coder 20 types de relations possibles et qu'on ne dispose que de mémoires binaires, il faudra dans les cas les plus favorables 5 bits par paire, soit plus de soixante millions de bits pour l'enregistrement de la seule nature des relations. L'accès fréquent de tels dispositifs à des dizaines, voire des centaines de milliers d'utilisateurs, est impossible par terminal et l'on ne peut envisager dans la plupart des cas la multiplication d'installations coûteuses et complexes.
Pour illustrer la situation, on peut remarquer que, si l'on représente le premier cas selon l'art antérieur par une table pythagoricienne, en portant en abcisses et en ordonnées les éléments de l'ensemble, chaque produit cartésien définit une adresse à laquelle une mémoire binaire peut enregistrer et restituer un bit. On peut matérialiser ainsi sur la table des courbes ou surfaces.
Dans le second cas, selon l'invention, on peut enregistrer en chaque adresse non plus 2 (0 ou 1) mais 20 signaux ce qui correspond à une cote au sens de la géométrie de Monge. On échappe ainsi aux deux dimensions auxquelles on est tenu par les mémoires binaires, introduisant selon le codage utilisé une troisième dimension ou une pluralité de dimensions.
Dans les réalisations qui vont être décrites, I'invention porte sur le matériel (ou hardware ) même si, à titre d'illustration, on se trouve dans la nécessité pratique de donner un exemple d'application logicielle (ou software ).
L'invention a donc pour objet un dispositif d'accumulation en mémoire, de recherche et de traitement de données comportant un ensemble de supports d'enregistrement de même caractéristiques dimensionnelles. Lesdits supports présentent chacun une matrice d'adresses et sont transparents; à chaque adresse est prévu un espace pour recevoir un signal d'une série de plus de deux signaux distincts.
Chaque signal concrétise une donnée relationnelle entre une donnée d'un premier ensemble et une donnée d'un second ensemble, le premier ensemble correspondant à la matrice d'adresses et le second à l'ensemble des supports.
Pour mieux faire comprendre les caractéristiques techniques et les avantages de la présente invention, on va en décrire un exemple de réalisation, étant entendu que celui-ci n'est pas limitatif quant à son mode de mise en oeuvre et aux applications qu'on peut en faire.
On se référera aux figures suivantes qui représentent schématiquement:
- les fig. 1 des cartes conformes à la présente invention,
- les fig. 2 des cartes des fig. 1 en position de superposition,
- les fig. 3 des signaux de codage utilisés aux fig. 1 et 2.
Dans ce qui suit et par simplification, on se référera à des supports à simple enregistrement graphique, ce qui permet une représentation plus aisée des figures. I1 est évident que l'homme de l'art doit transposer un enregistrement sous les formes très variées que propose la technique (magnétique, électrique, électrostatique, mécanique, optique, photographique, etc.). Par ailleurs, alors qu'il est aisé de porter une matrice de 5000 adresses sur une carte rectangulaire conforme à la présente invention, L'exemple retenu en comporte un nombre plus restreint pour limiter le nombre de planches et en faciliter ainsi compréhension et lecture.
La fig. la représente la carte type de référence sur laquelle est tracée une matrice d'adresses. Chacune de ces adresses est associée à l'un des éléments de l'ensemble de données de base. Dans ce qui suit et pour simplifier, on désignera chaque élément de base et l'adresse associée par la désignation du produit cartésien (C,2) ou (F,4) par exemple. Ainsi, à chaque élément tel que (x, y) correspond sur la matrice de référence de la fig. la une adresse associée qui est située à l'intersection de la ligne x et de la colonne y.
Réciproquement, à chaque adresse (x, y) correspond un élément associé.
Les fig. lb et suivantes représentent des cartes supports d'enregistrement sur lesquelles, pour simplifier, on n'a indiqué que les seuls signaux utiles dans la présente description, étant entendu que des signaux peuvent être enregistrés en toutes adresses de la matrice de référence.
La carte de la fig. lb correspond à l'élément (C,2). Ceci apparaît par enregistrement à l'adresse (C,2) du signal distinctif d'identification représenté par un cercle centré sur le point correspon
dant (C,2) de la matrice. Sur cette carte, que l'on désignera par l'élément (C,2), qui lui est associé, sont enregistrés des signaux dits relationnels qui correspondent aux types de relations existant entre l'élément (C,2) et tout élément (x, y) de l'ensemble des données de base. Ainsi, en (F,4) est enregistré un signal représenté par un segment de droite horizontal centré sur le point (F,4) de la matrice de référence. De même, en (J,7) est enregistré un signal représenté par un segment de droite vertical centré sur le point (J,7) de la matrice de référence. On verra plus loin, à propos de la fig. 3, la signification de ces signaux codés relationnels.
La fig. 1 c représente dans les mêmes conditions la carte (F,4) avec son cercle d'identification en (F,4) et des signaux tels que (C,2) ou (Q,3).
Si l'on veut déterminer la nature des relations pouvant exister, par exemple, entre les éléments (C,2) et (F,4) de l'ensemble des données de base, on repère les deux adresses sur la carte de référence (fig. la), puis l'on cherche dans la collection des cartes celles qui présentent le signal d'identification en (C,2) et en (F,4). On détecte ainsi les cartes représentées aux fig. Ib et 1 c. On repère alors sur la carte (C,2) le signal relationnel éventuellement enregistré en (F,4) et sur la carte (F,4) le signal enregistré en (C,2). On peut convenir par exemple que l'absence de relation est traduite par une absence de signal.
Si le type de relation entre les éléments (C,2) et (F,4) est symétrique, c'est-à-dire que la relation entre (C,2) et (F,4) est la même qu'entre (F,4) et (C,2), ce qui dépend essentiellement de l'application logicielle qui en sera faite, le signal (F,4) de la carte (C,2) et le signal (C,2) de la carte (F,4) doivent être identiques. Ceci constitue donc un remarquable moyen de contrôle de l'exactitude des enregistrements. En particulier, si l'on est amené en cours d'utilisation à ajouter à la collection des cartes de nouvelles cartes correspondant à de nouveaux éléments de l'ensemble de base, il se peut que des cartes anciennes aient à être modifiées par enregistrement de signaux relationnels aux adresses correspondant aux nouveaux éléments. Un oubli volontaire ou non apparaîtra par le moyen de contrôle ci-dessus indiqué.
On peut être amené dans certains types d'utilisation logicielle à faire correspondre deux éléments ou plus de l'ensemble des données de base à une seule carte. C'est le cas représenté à la fig. Id, où l'on repère deux cercles d'identification correspondant aux éléments associés (J,7) et (Q,3). La carte est par ailleurs munie de signaux relationnels enregistrés aux autres adresses telles que (C,2) ou (F,4) comme il est indiqué à propos des fig. Ib et Ic.
Pour distinguer éventuellement les signaux relationnels propres à l'un ou à l'autre des deux éléments de base de la carte, on peut soit y ajouter un signal additionnel par exemple en doublant pour l'un le signe unique utilisé pour l'autre, ou si l'on est dans le domaine graphique, au moyen de couleurs différentes.
Si l'on compare la carte (J,7) - (Q,3) de la fig. Id à la carte (C,2) de la fig. lb, on va trouver en (C,2) sur la carte (J,7) - (Q,3) un signe relationnel qui correspond à la relation entre l'élément (C,2) et l'un, L'autre ou les deux éléments (J,7) - (Q,3). Si l'on se reporte à la carte (C,2), on note en (J,7) un signal relationnel alors qu'en (Q,3) on n'en trouve pas; le signe (C,2) de la carte (J,7) - (Q,3) correspond donc en fait à une relation entre les éléments (J,7) et (C,2) puisqu'on trouve le même signal relationnel en (J,7) sur la carte (C,2). Le recours à une coloration ou autre moyen de distinction n'est donc pas indispensable puisque le moyen de contrôle ci-dessus décrit lève l'ambiguité.
On peut simplifier aisément comparaison et exploration dans le cas de l'enregistrement graphique ci-dessus choisi à titre d'exemple, en superposant les cartes à étudier. Si elles sont suffisamment transparentes, quitte à utiliser par exemple un fond réfléchissant ou un éclairage arrière, on verra s'inscrire, dans les signaux circulaires d'identification, les signaux relationnels.
A la fig. 2a, on a représenté la superposition des cartes (C,2) et (F,4) des fig. Ib et Ic. Les signaux relationnels apparaissent à l'intérieur des signaux circulaires d'identification. Ces signaux relationnels sont identiques ce qui montre que le type de relation entre les éléments (C,2) et (F,4) est symétrique; de plus, s'il est bien symétrique, il est correctement enregistré, sinon les signaux relationnels seraient différents ou l'un manquerait.
De même, à la fig. 2b, on a superposé les cartes (C,2) et (J,7) - (Q,3) des fig. lc et Id. Le fait qu'il existe une relation symétrique entre les éléments (C,2) et (J,7) et qu'il n'en existe pas entre les éléments (C,2) et (Q,3) apparaît nettement puisque le cercle d'identification (Q,3) est vide alors que les deux autres présentent le même signal relationnel.
Par contre, à la fig. 2c où l'on a superposé les cartes (F,4) et (J,7) - (Q,3), on constate l'existence d'une relation symétrique bien enregistrée entre les éléments (F,4) et (Q,3) mais aucune entre (F,4) et (J,7). En supposant qu'il en existe une mal enregistrée, on verrait apparaître un signal dans le cercle (F,4) qui ne correspondrait pas à celui que l'on relèverait en (J,7) ou il en apparaîtrait un dans l'un des cercles qui n'apparaîtrait pas dans l'autre.
Même si l'on superpose les trois cartes (C,2) de la fig. Ib, (F,4) de la fig. Ic et (J,7) - (Q,3) de la fig. Id, on obtient le résultat illustré par la fig. 2d.
Dans les cercles d'identification, on relève divers signaux relationnels, chacun apparaissant au moins deux fois. En principe, chacun apparaît en nombre pair de fois, mais il se peut que les relations entre un élément et deux autres soient de même type ce qui peut amener deux fois le même signal en superposition. On peut alors le remarquer par son apparition un nombre impair de fois et par son apparition par paires si l'on compare les cartes deux à deux. On n'a pas représenté la carte de référence de la fig. la dans les superpositions pour simplifier les figures, mais il est évident qu'en de nombreux cas, cela peut éviter bien des erreurs de superposer les cartes à celles de référence.
Dans le cas des cartes transparentes graphiques, Futilisation de couleurs ou de traits doublés permet de distinguer plus aisément les éléments pour lesquels les relations sont enregistrées.
Toujours dans le cas des cartes transparentes, il devient possible de les classer manuellement et de les examiner à la simple vue, ce qui évite un appareillage complexe; il suffit de caler les fiches par exemple dans un cadre commun muni éventuellement d'un éclairage arrière pour obtenir une bonne coïncidence des superpositions. On peut alors, en plus de la matrice de signaux, inscrire en clair sur la fiche les références de l'élément ou des éléments associés à la carte. La superposition de signaux ayant chacun un sens constitue une sorte d'idéogramme qui assemble les diverses significations d'une façon immédiatement lisible, contrairement au déchiffrement d'une série de signaux binaires.
Ce qui importe donc dans la présente invention et en constitue l'originalité, découle d'une part des capacités d'emmagasinage et de traitement de données et de relations nettement supérieures à celles des cartes classiques, et d'autre part de la facilité et de la rapidité de lecture par l'utilisateur. Ce n'est donc pas le contenu infiniment varié des possibilités de mise en mémoire d'informations sur les supports qui constitue l'élément essentiel de l'invention, mais la forme physique de mise en mémoire.
Dans ce qui suit, et toujours à titre d'exemple non limitatif, on se référera à la mise en mémoire des interactions médicamenteuses entre spécialités pharmaceutiques et en particulier entre principes actifs, ainsi qu'entre spécialités, principes actifs et conditions d'utilisations liées aux caractéristiques propres du patient et à ses conditions de vie.
Lorsque le médecin prescrit un certain nombre de médicaments à un patient, les associations entre les divers principes actifs peuvent entraîner des synergies, des incompatibilités, des atténuations, des effets secondaires. Des interactions peuvent apparaître également entre principes actifs et conditions de vie ou maladies du patient. Il est donc comportant que médecins prescripteurs et pharmaciens distributeurs puissent contrôler ces interactions, éliminer celles qui sont nocives, et modifier les doses ou les modes d'administration ou encore, trouver des produits plus adéquats.
Dans la plupart des pays à industrie pharmaceutique développée, on peut prévoir par exemple un ensemble d'environ cinq mille éléments de base (principes actifs, spécialités et conditions d'emploi). Cela correspond donc à C2sooo= = 12499000 relations.
Qui plus est, ces relations d'interactions sont fort diverses et si l'on désire un commentaire précis, on va constituer un dictionnaire à 12 millions de définitions, ce qui souligne l'impossibilité matérielle pour médecins et pharmaciens de les retenir. Certes, les relations entre deux familles d'éléments se reproduisent dans leurs lignes générales pour chacun de leurs éléments, mais l'ensemble des interactions possibles reste suffisamment élevé pour n'être pas retenu infailliblement.
On a proposé des fiches ou autres supports correspondant à chaque principe sur lesquels sont portées les interactions avec tous les autres éléments, mais la lecture en est longue et rapidement fastidieuse ce qui est incompatible avec l'activité d'un cabinet ou d'une officine.
Comme on l'a vu plus haut, la consultation d'une mémoire centralisée requiert l'usage d'un terminal chez chaque utilisateur et en plus du problème technique que cela pose dans de nombreux pays, I'encombrement des télécommunications sera permanent même avec les moyens les plus perfectionnés existant à l'heure actuelle.
Par ailleurs, dans un domaine comme celui des médicaments, il faut pouvoir constamment tenir la mémoire à jour et disposer d'un contrôle permettant, par recoupement, de détecter erreurs ou oublis.
Or, Fapparition d'une nouvelle substance active peut amener à une modification qui selon tous les systèmes actuels est longue mais doit être vérifiée ensuite point par point ou, si la mémoire n'est pas centralisée, à des corrections ou des manipulations délicates et difficiles à contrôler.
Or, selon un mode de mise en oeuvre de l'invention si les deux ensembles de données sont en fait la même, c'est-à-dire l'ensemble de médicaments ou de substance active à chacune desquelles correspondent à la fois une adresse de la matrice (premier ensemble) et une fiche (deuxième ensemble), les relations deviennent symétriques car lorsque l'on considère deux médicaments ou substances actives sur la fiche correspondant à l'un on trouvera des signes relationnels à l'adresse de l'autre et réciproquement.
En conséquence, si le système n'est pas correctement tenu à jour, l'erreur est immédiatement décelée.
Cela est d'une importance capitale en matière d'interactions médicamenteuses. Mais, néanmoins, cette mise à jour peut être effectuée par une personne non spécialisée.
L'ensemble des données de base est donc constitué par les principes actifs et/ou les spécialités, éventuellement les divers dosages et formes d'administration, les conditions de vie du patient (climat, travail de force, vieillard, etc.) et sa santé (femme enceinte, diabétique, etc.).
De préférence, sur la carte type de référence, on classe tous ces éléments par catégorie en regroupant par exemple les antibiotiques sur une même ligne ou sur une même colonne de la matrice d'adresses.
En ce qui concerne les spécialités, il est généralement intéressant de faire ressortir les divers principes actifs (cas de la fig. ld).
On remarquera à ce sujet que le même principe actif(x, y) peut se retrouver sur plusieurs cartes correspondant à plusieurs spécialités pharmaceutiques.
Si l'on considère par exemple des supports à matrices rectangulaires de cinquante colonnes de cent adresses, on obtient une capacité suffisante pour enregistrer dans chaque pays considéré les données de base et les données relationnelles relatives à la pharmacopée locale (spécialités, principes actifs et leurs conditions d'administration) et aux conditions de vie des patients (sexe, âge, maladies, alimentation, activité, climat, etc.) et à des résultats d'examens ou d'analyses. On remarquera que si, au premier abord, une interaction existe entre deux éléments de base A et B,
L'effet de cette interaction n'est pas nécessairement symétrique, par exemple la présence de A peut être favorable à l'action de B et celle de B défavorable à celle de A.
On conçoit dans ces conditions que le mode d'administration et en particulier le dosage puisse jouer un rôle considérable, mais on comprendra également que les signaux relationnels à l'adresse B sur le support A et l'adresse A sur le support B puissent être différents. On peut dans ce cas envisager, imprimée sur le support ou l'accompagnant, une notice d'explications si le praticien prescripteur ou le pharmacien tient à la solution choisie mais cherche à affiner son choix, par exemple grâce à des dosages judicieux.
La matrice du support pourra alors être divisée en deux parties dont l'une correspond aux produits en eux-mêmes (spécialités et principes actifs) et l'autre aux caractéristiques relatives aux conditions d'emploi: mode d'administration, dosage et conditions de vie du patient.
Cette seconde partie peut donc corriger de façon appréciable les conclusions tirées de la première partie et une association de spécialités sans inconvénients en elle-même peut être à déconseiller à une femme enceinte ou à un diabétique par exemple. Ce système permet en particulier de mettre en évidence des effets secondaires.
Dans le cas des supports imprimés, on a intérêt à porter en clair sur le support le ou les éléments de base qui lui correspondent.
A la fig. 3, on a représenté des signaux donnés à titre d'exemple: le signal a permis l'identification de l'adresse associée à un élément de base et donc à un support. Ce cercle sera de préférence centré sur un point d'intersection de la matrice de référence (fig. la).
Les autres signaux sont relationnels: le signal b correspond par exemple à une association à éviter. Il est disposé de façon à apparaître comme un diamètre du cercle a, lorsqu'ils se trouvent superposés (c). De même, les signaux, d qui correspond à une potentialisation, e à une diminution d'effet et f à une interférence d'un autre type, sont centrés sur un point d'intersection de la matrice de référence pour apparaître comme des diamètres d'un cercle a avec lequel ils viennent à se superposer. Ces divers signes serviront donc essentiellement dans la première partie du support.
On peut de même envisager d'autres codages mieux appropriés à l'autre partie du support pour noter une contre-indication, une précaution d'emploi, un effet secondaire fréquent ou rare. On pourra également noter si l'usage de tel principe actif apporte des perturbations contingentes ou au contraire constitue un facteur important dans la surveillance paraclinique.
Le recours, dans le cas des supports transparents imprimés, à des colorations diverses peut permettre non seulement de distinguer par exemple les signaux relatifs à deux ou plusieurs données de base portées sur un même support, notamment les principes actifs d'une spécialité, mais également d'augmenter le nombre de signaux et d'affiner l'étendue de leur signification. On peut également les doubler ou les prolonger comme cela a été indiqué plus haut pour en modifier le sens.
On remarquera que dans l'application particulière ici décrite, le même principe actif pouvant se retrouver dans plusieurs spécialités et donc sur plusieurs supports, le nombre des supports peut se trouver supérieur au nombre d'adresses, notamment par exemple si l'on utilise un support pour chaque présentation et chaque dosage d'une spécialité, ce qui augmente le nombre de supports mais peut en améliorer la lisibilité.
Comme on l'a déjà souligné, il est généralement commode tant pour la conception que pour la lisibilité des supports, de regrouper en une zone tous les éléments de base appartenant à une même famille, par exemple les antibiotiques, car nombre de caractéristiques relationnelles sont communes à tous les éléments d'une famille.
Ainsi, en ce qui concerne la réalisation des supports, il est un certain nombre de techniques qui permettent de simplifier leur fabrication, par exemple de nombreux médicaments interfèrent avec les antibiotiques, on peut donc considérer que toute zone réservée sur chaque support à une classe d'éléments par exemple les antibiotiques, peut, si l'on se réfère à l'exemple, être uniformément colorée ce qui est plus facilement lisible et fait ressortir très nettement et de façon particulièrement aisée une interférence avec les produits matérialisés avec toute une famille d'adresses. A l'inverse, les supports correspondant aux divers antibiotiques pourront porter de larges zones d'incompatibilité correspondant à des familles de produits incompatibles avec les antibiotiques.
En ce qui concerne la matérialisation des cotes et des adresses, il est bien évident qu'on peut toujours les chiffrer directement ou indirectement et ceci de façon digitale ou analogique surtout en ce qui concerne les cotes, pour ce qui est de l'analogie comme cela a été souligné plus haut. Cela peut présenter l'avantage de permettre la constitution de sortes de matrices à trois dimensions avec possibilité de renvoi à un corpus de données ou de caractéristiques ou plus généralement à une table ou dictionnaire de renvoi donnant toutes informations propres à chacun des éléments de comparaison étudiés.
Comme il a été démontré ci-dessus, la présente invention trouve, entre autres, son application dans le domaine médical ou pharmaceutique où la recherche d'interactions ou d'incompatibilités est fondamentale dans la rédaction par le médecin de la prescription et son exécution par le pharmacien, mais l'homme de l'art peut trouver de très nombreux autres emplois sans modifications du contenu même de l'invention dans des domaines très différents, par exemple en agriculture pour le choix des engrais en fonction des terres et des cultures ou plus généralement dans tout domaine où l'on peut être amené à faire coopérer au moins deux éléments et où des interactions sont à rechercher ou à éviter, ainsi que dans le domaine de l'alimentation humaine, animale ou végétale, et en règle générale,
dans tous les domaines où des caractéristiques relationnelles entre les éléments sont susceptibles d'être mises en évidence.
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CLAIMS
1. A device for accumulating in memory, for searching and for processing data, comprising a set of recording media with the same dimensional characteristics, said media each having an address matrix, characterized in that the media are transparent and space is provided at each address to receive a signal from a series of more than two separate signals.
2. Device according to claim 1, characterized in that on each transparent support the signals are printed.
3. Device according to claim 1, characterized in that the supports are designed to additionally receive magnetic signals.
The subject of the present invention is a device for accumulating in memory, for searching and for processing data, comprising a set of recording media with the same dimensional characteristics, said media each having an address matrix, characterized in that the supports are transparent and at each address is provided a space to receive a signal of a series of more than two distinct signals. The devices according to the invention have, among other things, an increased capacity compared to the devices of the prior art, simplicity and speed of access requiring only low instrumentation and even, ultimately, no instrumentation under certain embodiments. Furthermore, the device allows easy storage of new data as well as its control.
In the prior art, unless recourse is had to dictionaries or printed tables which may be of a volume incompatible with the use which one wishes to make of it, one essentially resorts to binary memories in which the binary number or bit is translated by the absence or presence of a hole, a black, a charge, a current, a voltage, a power supply, etc. So that, if we record with these conventional means a first set of data, we can quite easily remember the absence or existence (binary notions) of an application or a relationship between the elements of the whole taken in pairs.
But as soon as one wants to characterize the nature of the relation, one must use a vocabulary, a coding or a renumeration going beyond the binary, that is to say that it will take as many bits as necessary. We can thus increase the volume of memories indefinitely, which complicates access to both recording and playback. Thus on a classic punch card, we rarely use each of the 960 addresses for binary data (960 bits), but more often we use the 80 columns of 12 bits to code 80 numbers, letters and arithmetic or syntactic signs. We thus work at a capacity lower than that of the card.
If we consider a first set of 5000 distinct elements and we want, after having stored it, to record the existence of C2sooo = 12499000 relations which can exist between the said elements taken in pairs, we will need to as many bits to code the only binary notion of absence or existence of relation between the elements of the pairs.
If we also want to record the nature of the relationships, we will have to multiply this figure still further, which achieves considerable numbers in punched cards and magnetic memories, capacities which require very important equipment. If, for example, you want to encode 20 types of possible relationships and you only have binary memories, in the most favorable cases you will need 5 bits per pair, or more than sixty million bits for recording the only nature of relationships. Frequent access of such devices to tens, even hundreds of thousands of users, is impossible by terminal and one cannot envisage in most cases the proliferation of expensive and complex installations.
To illustrate the situation, we can notice that, if we represent the first case according to the prior art by a Pythagorean table, by carrying in abscissae and ordinates the elements of the whole, each Cartesian product defines an address to which a binary memory can record and restore a bit. One can thus materialize on the table curves or surfaces.
In the second case, according to the invention, no more than 2 (0 or 1) but 20 signals can be recorded at each address, which corresponds to a dimension in the sense of Monge geometry. One thus escapes the two dimensions to which one is held by the binary memories, introducing according to the coding used a third dimension or a plurality of dimensions.
In the embodiments which will be described, the invention relates to hardware (or hardware) even if, by way of illustration, we find ourselves in the practical necessity of giving an example of software application (or software).
The subject of the invention is therefore a device for accumulating in memory, for searching and for processing data comprising a set of recording media with the same dimensional characteristics. Said supports each have an address matrix and are transparent; space is provided at each address to receive a signal from a series of more than two separate signals.
Each signal concretizes a relational datum between a datum of a first set and a datum of a second set, the first set corresponding to the address matrix and the second to the set of supports.
To better understand the technical characteristics and advantages of the present invention, an embodiment will be described, it being understood that it is not limiting as to its mode of implementation and to the applications that can be make it.
We will refer to the following figures which schematically represent:
- figs. 1 of the cards in accordance with the present invention,
- figs. 2 of the maps of fig. 1 in superposition position,
- figs. 3 of the coding signals used in FIGS. 1 and 2.
In what follows and for simplicity, reference will be made to supports with simple graphic recording, which allows an easier representation of the figures. It is obvious that a person skilled in the art must transpose a recording into the very varied forms offered by the technique (magnetic, electrical, electrostatic, mechanical, optical, photographic, etc.). Furthermore, while it is easy to carry a matrix of 5000 addresses on a rectangular card in accordance with the present invention, the example chosen includes a smaller number to limit the number of plates and thus facilitate understanding and reading.
Fig. la represents the standard reference map on which an address matrix is drawn. Each of these addresses is associated with one of the elements in the basic data set. In what follows and for simplicity, each basic element and the associated address will be designated by the designation of the Cartesian product (C, 2) or (F, 4) for example. Thus, to each element such that (x, y) corresponds on the reference matrix of fig. an associated address which is located at the intersection of line x and column y.
Conversely, each address (x, y) corresponds to an associated element.
Figs. 1b and following represent recording media cards on which, for simplicity, only the signals useful in this description have been indicated, it being understood that signals can be recorded at any address in the reference matrix.
The map in fig. lb corresponds to the element (C, 2). This appears by registration at the address (C, 2) of the distinctive identification signal represented by a circle centered on the corresponding point.
dant (C, 2) of the matrix. On this map, which will be designated by the element (C, 2), which is associated with it, are recorded so-called relational signals which correspond to the types of relations existing between the element (C, 2) and any element ( x, y) of the basic data set. Thus, in (F, 4) is recorded a signal represented by a horizontal line segment centered on the point (F, 4) of the reference matrix. Similarly, in (J, 7) is recorded a signal represented by a vertical line segment centered on the point (J, 7) of the reference matrix. We will see later, about fig. 3, the meaning of these relational coded signals.
Fig. 1 c represents under the same conditions the card (F, 4) with its identification circle in (F, 4) and signals such as (C, 2) or (Q, 3).
If we want to determine the nature of the relationships that may exist, for example, between the elements (C, 2) and (F, 4) of the basic data set, we locate the two addresses on the reference map ( Fig. la), then we look in the collection of cards for those which present the identification signal in (C, 2) and in (F, 4). The cards shown in figs are thus detected. Ib and 1 tsp. We then identify on the map (C, 2) the relational signal possibly recorded in (F, 4) and on the map (F, 4) the signal recorded in (C, 2). We can agree for example that the absence of a relationship is translated by an absence of signal.
If the type of relation between the elements (C, 2) and (F, 4) is symmetrical, that is to say that the relation between (C, 2) and (F, 4) is the same as between (F, 4) and (C, 2), which essentially depends on the software application that will be made of it, the signal (F, 4) of the card (C, 2) and the signal (C, 2) of the card (F, 4) must be identical. This therefore constitutes a remarkable means of checking the accuracy of the records. In particular, if you are in the process of adding new cards to the collection of cards corresponding to new elements in the basic set, old cards may have to be modified by saving relational signals to addresses corresponding to new elements. A voluntary or not forgetting will appear by the means of control indicated above.
It may be necessary in certain types of software use to match two or more elements of the set of basic data to a single card. This is the case shown in fig. Id, where we identify two identification circles corresponding to the associated elements (J, 7) and (Q, 3). The card is moreover provided with relational signals recorded at the other addresses such as (C, 2) or (F, 4) as it is indicated in connection with fig. Ib and Ic.
To possibly distinguish the relational signals specific to one or the other of the two basic elements of the map, we can either add an additional signal to it, for example by doubling for one the unique sign used for the other, or if we are in the graphic field, by means of different colors.
If we compare the map (J, 7) - (Q, 3) of fig. Id to the card (C, 2) of fig. lb, we will find in (C, 2) on the map (J, 7) - (Q, 3) a relational sign which corresponds to the relationship between the element (C, 2) and one, The other or the two elements (J, 7) - (Q, 3). If we refer to the map (C, 2), we note in (J, 7) a relational signal while in (Q, 3) we do not find one; the sign (C, 2) of the map (J, 7) - (Q, 3) therefore corresponds in fact to a relation between the elements (J, 7) and (C, 2) since we find the same relational signal at (J, 7) on the map (C, 2). The use of coloring or other means of distinction is therefore not essential since the means of control described above removes the ambiguity.
One can easily simplify comparison and exploration in the case of the graphic recording above chosen by way of example, by superimposing the cards to be studied. If they are sufficiently transparent, even if it means using a reflective background or rear lighting for example, we will see that the relational signals are inscribed in the circular identification signals.
In fig. 2a, the superposition of the cards (C, 2) and (F, 4) of FIGS. Ib and Ic. Relational signals appear within circular identification signals. These relational signals are identical, which shows that the type of relationship between the elements (C, 2) and (F, 4) is symmetrical; moreover, if it is well symmetrical, it is correctly recorded, otherwise the relational signals would be different or one would be missing.
Likewise, in fig. 2b, the maps (C, 2) and (J, 7) - (Q, 3) in FIG. lc and Id. The fact that there is a symmetrical relationship between the elements (C, 2) and (J, 7) and that there is none between the elements (C, 2) and (Q, 3) clearly appears since the identification circle (Q, 3) is empty while the other two have the same relational signal.
On the other hand, in fig. 2c where we superimposed the cards (F, 4) and (J, 7) - (Q, 3), we note the existence of a well recorded symmetrical relation between the elements (F, 4) and (Q , 3) but none between (F, 4) and (J, 7). Assuming there is a poorly recorded one, we would see a signal appear in the circle (F, 4) which would not correspond to that which we would note in (J, 7) or it would appear one in one circles that would not appear in each other.
Even if we superimpose the three cards (C, 2) of fig. Ib, (F, 4) of fig. Ic and (J, 7) - (Q, 3) of fig. Id, we obtain the result illustrated by fig. 2d.
In the identification circles, there are various relational signals, each appearing at least twice. In principle, each one appears in even number of times, but it is possible that the relations between an element and two others are of the same type which can bring twice the same signal in superposition. We can then notice it by its appearance an odd number of times and by its appearance in pairs if we compare the cards two by two. The reference card in FIG has not been shown. the in overlays to simplify the figures, but it is obvious that in many cases, this can avoid many errors of superimposing the cards on those of reference.
In the case of transparent graphic cards, the use of double colors or lines makes it easier to distinguish the elements for which the relationships are recorded.
Still in the case of transparent cards, it becomes possible to classify them manually and to examine them at a single sight, which avoids complex apparatus; it suffices to wedge the sheets for example in a common frame possibly equipped with rear lighting to obtain a good coincidence of overlaps. It is then possible, in addition to the signal matrix, to write in clear on the card the references of the element or elements associated with the card. The superimposition of signals, each with a meaning, constitutes a sort of ideogram which assembles the various meanings in an immediately readable manner, unlike the deciphering of a series of binary signals.
What therefore matters in the present invention and constitutes its originality, derives on the one hand from the storage and data processing capacities and relationships clearly superior to those of conventional cards, and on the other hand from the ease and speed of reading by the user. It is therefore not the infinitely varied content of the possibilities of storing information on the media which constitutes the essential element of the invention, but the physical form of storing.
In what follows, and still by way of nonlimiting example, reference will be made to the storage of drug interactions between pharmaceutical specialties and in particular between active ingredients, as well as between specialties, active ingredients and conditions of use associated to the patient's own characteristics and living conditions.
When the doctor prescribes a certain number of drugs to a patient, the associations between the various active ingredients can lead to synergies, incompatibilities, attenuations, side effects. Interactions may also appear between active ingredients and the patient's living conditions or illnesses. It is therefore necessary for prescribing doctors and dispensing pharmacists to be able to control these interactions, eliminate those that are harmful, and modify the doses or the methods of administration, or even find more suitable products.
In most countries with a developed pharmaceutical industry, for example, a set of around five thousand basic elements can be provided (active ingredients, specialties and conditions of use). This therefore corresponds to C2sooo = = 12,499,000 relationships.
What is more, these interaction relationships are very diverse and if we want a specific comment, we will constitute a dictionary with 12 million definitions, which underlines the material impossibility for doctors and pharmacists to retain them. Certainly, the relations between two families of elements are reproduced in their general lines for each of their elements, but the set of possible interactions remains high enough not to be infallibly retained.
We have proposed files or other supports corresponding to each principle on which the interactions with all the other elements are focused, but the reading is long and quickly tedious which is incompatible with the activity of a cabinet or a pharmacy .
As we saw above, the consultation of a centralized memory requires the use of a terminal for each user and in addition to the technical problem that this poses in many countries, the congestion of telecommunications will be permanent even with the most sophisticated means available today.
In addition, in a field like that of drugs, it is necessary to be able to constantly keep the memory up to date and to have a control allowing, by cross-checking, to detect errors or omissions.
However, the appearance of a new active substance can lead to a modification which, according to all current systems, is long but must then be verified point by point or, if the memory is not centralized, to delicate and difficult corrections or manipulations to control.
However, according to one embodiment of the invention if the two sets of data are in fact the same, that is to say the set of drugs or active substance to each of which correspond both an address of the matrix (first set) and a card (second set), the relationships become symmetrical because when we consider two drugs or active substances on the card corresponding to one we will find relational signs at the address of the other and vice versa.
As a result, if the system is not properly maintained, the error is immediately detected.
This is of paramount importance when it comes to drug interactions. But, nevertheless, this update can be carried out by a non-specialized person.
All the basic data is therefore made up of the active ingredients and / or specialties, possibly the various dosages and forms of administration, the patient's living conditions (climate, forced labor, old man, etc.) and their health (pregnant woman, diabetic, etc.).
Preferably, on the standard reference card, all these elements are classified by category by grouping, for example, the antibiotics on the same line or on the same column of the address matrix.
With regard to specialties, it is generally interesting to highlight the various active ingredients (case of fig. Ld).
It will be noted in this regard that the same active principle (x, y) can be found on several cards corresponding to several pharmaceutical specialties.
If we consider for example rectangular matrix supports of fifty columns of one hundred addresses, we obtain a sufficient capacity to record in each country considered the basic data and the relational data relating to the local pharmacopoeia (specialties, active ingredients and their administration conditions) and the living conditions of the patients (sex, age, illness, diet, activity, climate, etc.) and the results of examinations or analyzes. It will be noted that if, at first sight, an interaction exists between two basic elements A and B,
The effect of this interaction is not necessarily symmetrical, for example the presence of A may be favorable to the action of B and that of B unfavorable to that of A.
It is conceivable under these conditions that the mode of administration and in particular the dosage can play a considerable role, but it will also be understood that the relational signals at address B on support A and address A on support B can be different. We can in this case consider, printed on the support or accompanying, an explanatory note if the prescribing practitioner or pharmacist is keen on the chosen solution but seeks to refine his choice, for example through judicious dosages.
The support matrix can then be divided into two parts, one of which corresponds to the products themselves (specialties and active ingredients) and the other to the characteristics relating to the conditions of use: method of administration, dosage and conditions of patient's life.
This second part can therefore appreciably correct the conclusions drawn from the first part and an association of specialties without drawbacks in itself may be to be advised against a pregnant woman or a diabetic for example. This system allows in particular to highlight side effects.
In the case of printed supports, it is advantageous to wear in clear on the support or the basic elements which correspond to it.
In fig. 3, there are shown signals given by way of example: the signal has enabled the identification of the address associated with a basic element and therefore with a support. This circle will preferably be centered on a point of intersection of the reference matrix (fig. La).
The other signals are relational: the signal b corresponds for example to an association to be avoided. It is arranged so as to appear as a diameter of the circle a, when they are superimposed (c). Similarly, the signals, d which corresponds to a potentiation, e to a reduction in effect and f to an interference of another type, are centered on a point of intersection of the reference matrix to appear as diameters d 'a circle a with which they come to overlap. These various signs will therefore be used essentially in the first part of the support.
We can also consider other codings better suited to the other part of the support to note a contraindication, a precaution for use, a frequent or rare side effect. It will also be noted whether the use of such active ingredient brings contingent disturbances or on the contrary constitutes an important factor in paraclinical surveillance.
The use, in the case of transparent printed supports, of various colorings can make it possible not only to distinguish for example the signals relating to two or more basic data carried on the same support, in particular the active principles of a specialty, but also increase the number of signals and refine the scope of their meaning. They can also be doubled or extended as indicated above to change the direction.
It will be noted that in the particular application described here, the same active principle being able to be found in several specialties and therefore on several supports, the number of supports can be greater than the number of addresses, in particular for example if one uses a support for each presentation and each dosage of a specialty, which increases the number of supports but can improve readability.
As already pointed out, it is generally convenient both for the design and for the readability of the supports, to group in a zone all the basic elements belonging to the same family, for example antibiotics, because many relational characteristics are common to all elements of a family.
Thus, as regards the production of supports, there are a number of techniques which make it possible to simplify their manufacture, for example many drugs interfere with antibiotics, we can therefore consider that any area reserved on each support for a class d elements for example antibiotics, can, if we refer to the example, be uniformly colored which is more easily readable and brings out very clearly and in a particularly easy way an interference with the products materialized with a whole family of 'addresses. Conversely, the supports corresponding to the various antibiotics may carry large areas of incompatibility corresponding to families of products incompatible with the antibiotics.
With regard to the materialization of the dimensions and addresses, it is quite obvious that one can always encrypt them directly or indirectly and this in a digital or analogical manner especially with regard to the dimensions, with regard to the analogy as this was emphasized above. This can have the advantage of allowing the constitution of kinds of three-dimensional matrices with the possibility of referring to a corpus of data or characteristics or more generally to a table or dictionary of reference giving all the information specific to each of the elements of comparison studied. .
As has been demonstrated above, the present invention finds, among others, its application in the medical or pharmaceutical field where the search for interactions or incompatibilities is fundamental in the writing by the doctor of the prescription and its execution by the pharmacist, but those skilled in the art can find many other jobs without modification of the very content of the invention in very different fields, for example in agriculture for the choice of fertilizers according to the land and crops or more generally in any field in which at least two elements can be made to cooperate and where interactions are to be sought or avoided, as well as in the field of human, animal or vegetable food, and as a general rule,
in all areas where relational characteristics between the elements are likely to be highlighted.