CH618788A5

CH618788A5 - Method making it possible to measure the flow capacity of a material in fluid flow and apparatus implementing the method

Info

Publication number: CH618788A5
Application number: CH904277A
Authority: CH
Inventors: Christian Clement
Original assignee: Maggi Ag
Priority date: 1976-08-09
Filing date: 1977-07-21
Publication date: 1980-08-15
Also published as: YU188677A; OA05727A; NL167028B; AT376800B; ATA554077A; ES461437A1; PT66897B; FR2361640A1; DE2732130A1; NL7708319A; DE2732130C3; YU39812B; NL167028C; DE2732130B2; IT1116361B; FR2361640B1; GB1588356A; PT66897A; HU179222B

Description

La présente invention concerne un procédé permettant de mesurer la capacité d'écoulement de toute matière à écoulement fluide telle qu'un produit pulvérulent ou un liquide sans qu'il soit nécessaire, comme cela est le cas à l'heure actuelle, soit de faire l'essai réel de l'utilisation du produit ou du liquide, soit de procéder à des mesures chronométriques n'ayant aucune précision.

Le procédé suivant l'invention est caractérisé par le fait qu'il consiste à faire s'écouler par gravité la matière sous forme d'une veine principale, à diviser, au moyen d'un séparateur, tout d'abord la veine principale afin d'obtenir au moins une veine primaire de moindre épaisseur, puis à subdiviser au moins une fois encore la veine primaire en veines d'écoulement secondaires de moindre épaisseur, à recueillir sous forme de tas les veines d'écoulement secondaires dans des bacs collecteurs, puis enfin à déterminer, par la comparaison visuelle, volumétrique et/ou pondérale entre les tas recueillis dans les différents bacs collecteurs, la capacité d'écoulement de la matière à écoulement fluide.

Ce procédé permet de déterminer avec une très grande certitude et une grande précision si un produit pulvérulent, un liquide ou toute autre matière à écoulement fluide, dont on teste un échantillon, présentera dans la pratique les caractéristiques voulues pour l'application industrielle à laquelle on le destine.

C'est ainsi, par exemple, que le procédé peut être utilement et efficacement appliqué pour résoudre des problèmes très différents, tels que:

- la mise au point d'un nouveau produit pulvérulent destiné à être façonné sur une machine connue;

- l'influence sur l'écoulement d'un paramètre de fabrication;

- la mesure de la constance dans l'écoulement d'un produit en cours de fabrication;

- le contrôle, a priori, d'une masse d'un produit pulvérulent destiné à l'exportation;

- la mesure de la viscosité d'une huile alimentaire ou industrielle, dans des conditions d'utilisation déterminées;

- une opération de tri ou de calibrage des particules d'un produit pulvérulent.

L'invention concerne également l'appareil mettant en œuvre le procédé défini ci-dessus.

Cet appareil est caractérisé par le fait qu'il comprend, du haut vers le bas, une trémie munie d'une buse de sortie, un séparateur comportant au moins deux étages, destiné, d'une part, à diviser la veine principale sortie de la buse, afin d'obtenir 55 au moins une veine primaire de moindre épaisseur et, d'autre part, à subdiviser au moins encore une fois la veine primaire en veines d'écoulement secondaires de moindre épaisseur, et un collecteur constitué de bacs destinés à récupérer sous forme de tas les veines secondaires.

Les caractéristiques, avantages et particularités de la présente invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-après en référence ^ux dessins schématiques annexés représentant, à titre purement explicatif et nullement limitatif, un appareil selon l'invention appliqué à la mesure de la capacité d'écoulement d'une matière à écoulement fluide.

D'une façon plus particulière, sur ces dessins:

la figure 1 est une vue en perspective d'une forme de réalisation possible d'un appareil permettant de mesurer la

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capacité d'écoulement d'un produit pulvérulent, mettant en œuvre la présente invention ;

la figure 2 est un schéma explicatif montrant le fonctionnement de l'appareil, dans le cas d'application à un produit pulvérulent ayant un bon écoulement ; s la figure 3 est un schéma de détail montrant comment se répartit l'écoulement du produit pulvérulent à tester ainsi que la forme des tas obtenus dans les trois collecteurs, dans le cas d'application à un produit pulvérulent ayant un bon écoulement; ni la figure 4 est un schéma explicatif analogue à celui de la figure 2 montrant le fonctionnement de l'appareil, cette fois dans le cas d'application à un produit pulvérulent ayant un écoulement moyen ;

la figure 5 est un schéma de détail analogue à celui de la 15 figure 3, dans le cas d'application à un produit pulvérulent ayant un écoulement moyen ;

la figure 6 est un schéma explicatif analogue à ceux des figures 2 et 4 montrant le fonctionnement de l'appareil dans le cas d'application à un produit pulvérulent ayant un écoulement 2(1 difficile; et la figure 7 est un schéma de détail analogue à ceux des figures 3 et 5, dans le cas d'application à un produit pulvérulent ayant un écoulement difficile.

Il est à noter que l'appareil représenté sur les dessins a été 25 conçu plus spécialement pour le traitement d'un produit pulvérulent mais qu'il s'appliquerait sans modification majeure, quant à sa structure, au traitement d'un fluide et, de manière générale, à toute matière à écoulement fluide.

L'appareil permettant la mesure de la capacité d'écoulement30 d'un produit pulvérulent représenté à titre d'exemple sur la figure 1 est constitué de trois éléments essentiels, à savoir:

- un élément formant trémie doseuse désigné par la référence générale 1 et destiné à recevoir le produit pulvérulent à tester; 35

- un élément séparateur désigné par la référence générale 2 et destiné à diviser la veine de produit pulvérulent s'écoulant de la trémie par gravité;

- un élément collecteur désigné par la référence générale 3

et destiné à récupérer le produit pulvérulent lorsqu'il a été divisé40 par le séparateur.

Les ensembles trémie 1 et séparateur 2 sont montés sur un bâti désigné par la référence générale 4, ledit bâti étant agencé pour que l'élément collecteur 3 puisse être disposé en dessous de l'élément séparateur 2. 45

D'une façon plus particulière et suivant la forme de réalisation représentée à titre d'exemple sur la figure 1, l'élément trémie 1 est agencé de façon que l'écartement de la buse par laquelle s'écoule par gravité le produit pulvérulent à tester soit réglable. 50

A cet effet, la trémie 1 est constituée de deux parties ou secteurs complémentaires 1A et 1B susceptibles de coulisser le long de la tranche supérieure de deux plaques latérales de soutien 5a et 5B. Les deux parties 1A et 1B de la trémie sont 55 pourvues de dispositifs de blocage tels que 6A et 6B qui permettent à l'opérateur de verrouiller lesdites parties 1A et 1B en des positions symétriques par rapport au plan de symétrie X O Y de l'appareil de façon que la buse d'écoulement 7 de la trémie à section de forme générale rectangulaire ait l'écartement voulu et 60 soit disposée symétriquement par rapport audit plan XOY.

Il est à noter que les plaques latérales de soutien 5A et 5B sur lesquelles coulissent les secteurs 1A et 1B de la trémie constituent les parois latérales de la trémie, entre les secteurs 1A et 1B et sont par conséquent avantageusement constituées en un maté- 65 riau transparent qui permet à l'opérateur de constater visuellement l'écoulement du produit pulvérulent â l'intérieur de la trémie.

Ces plaques latérales transparentes 5A et 5B se prolongent vers le bas de façon à servir aussi de support à la fixation de l'élément séparateur 2, tout en permettant à l'opérateur de constater aussi visuellement que la division de la veine du produit s'écoulant sur le séparateur s'effectue normalement, comme cela sera décrit en détail plus loin.

L'ensemble constitué par les deux plaques latérales 5A, 5B, la trémie 1 et le séparateur 2, est solidaire d'un piètement 8 à entretoises 9 qui constituent le bâti proprement dit 4 de l'appareil dont il a été question précédemment.

Le fond de la trémie 1, en amont de la buse 7 dans le sens de l'écoulement, est obturé au moyen d'une plaque ou tirette 10 ayant un épaulement passant au travers d'une fente appropriée 11 pratiquée dans la paroi latérale 5A de façon que l'opérateur puisse l'extraire rapidement et permettre ainsi au produit pulvérulent emmagasiné dans la trémie 1 de s'écouler par gravité au travers de la buse 7 sur le séparateur 2.

L'élément séparateur 2 est constitué de trois dièdres identiques 2A, 2b et 2c disposés en quinconce de façon telle que, d'une part, l'arête du dièdre supérieur 2A soit disposée, en dessous de la buse 7 de la trémie 1, dans le plan de symétrie XOY de l'appareil et que, d'autre part, les deux dièdres inférieurs 2B et 2C soient disposés de préférence à la même hauteur, symétriquement par rapport au plan XOY, de façon que les arêtes de ces dièdres soient disposées respectivement dans le prolongement des deux plans d'écoulement du dièdre supérieur 2A.

De toutes façons, les dièdres sont fixés de façon amovible sur les plaques latérales pour que l'on puisse éventuellement modifier leurs positions relatives en fonction de certaines caractéristiques particulières des produits pulvérulents à tester.

Sur l'appareil représenté à titre d'exemple, l'ensemble séparateur 2 comporte des dièdres disposés sur deux étages. Il est toutefois à noter que, s'il est nécessaire d'avoir ces deux étages pour obtenir la séparation de la veine s'écoulant de la trémie doseuse 1, comme cela sera décrit en détail plus loin, l'élément séparateur 2 peut comporter un plus grand nombre d'étages de dièdres, ces derniers étant disposés en quinconce les uns par rapport aux autres.

La fixation des dièdres dans les plaques latérales 5A et 5B est obtenue en les emmanchant, par exemple, dans des ouvertures appropriées, telles que 12A, 12B et 12c, pratiquées dans lesdites plaques latérales 5A et 5B.

Bien évidemment, les ouvertures 12A, 12B et 12c peuvent être aménagées de façon que les dièdres 2A, 2B et 2C puissent occuper des positions relatives différentes sélectionnées en fonction des produits pulvérulents à tester.

Suivant une variante de réalisation non représentée, c'est l'ensemble des dièdres 2A, 2B et 2C et des épaulements des plaques latérales 5A et 5B sur lesquels ils sont fixés qui peut être amovible par rapport auxdites plaques latérales. Il suffit alors d'adapter sur les plaques proprement dites l'ensemble séparateur adéquat que l'on sélectionne parmi un certain nombre d'ensembles séparateurs amovibles comportant des réglages de dièdres différents.

Suivant une autre variante de réalisation non représentée, les dièdres de l'étage inférieur du séparateur, en l'occurrence 2B et 2C, peuvent être remplacées par des plaques disposées verticalement de façon que les tranches supérieures de ces plaques se substituent aux arêtes des dièdres.

Comme on peut le voir sur la figure 1, le collecteur 3 est logé en dessous du séparateur 2. Ce collecteur est constitué de trois bacs collecteurs identiques 3A, 3B et 3C disposés de façon telle que le collecteur central 3A se trouve en dessous du dièdre supérieur 2A et que son plan de symétrie longitudinal soit confondu avec le plan de symétrie XOY de l'appareil.

Les deux bacs collecteurs latéraux 3B et 3C sont disposés symétriquement, de part et d'autre du bac central 3A et parallè- •

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lement à ce dernier, la largeur des collecteurs étant déterminée de façon que les plans extérieurs d'écoulement des dièdres latéraux inférieurs 2B et 2C dirigent les veines d'écoulement du produit pulvérulent qu'ils divisent, respectivement sur les collecteurs 3a et 3b, pour ce qui concerne le dièdre 2B, et sur les 5 collecteurs 3A et 3C, pour ce qui concerne le dièdre 2C.

II est bien évident que le nombre de bacs collecteurs est fonction du nombre d'étages de dièdres de l'élément séparateur 2 mais que le principe de fonctionnement reste le même.

On va donc maintenant expliquer le fonctionnement de 10 l'appareil tel que représenté sur la figure 1, dans trois cas d'application différents, à savoir:

1°) dans le cas d'un produit pulvérulent ayant un bon écoulement, en se référant aux figures 2 et 3 ;

2°) dans le cas d'un produit pulvérulent ayant un écoulement moyen, en se référant aux figures 4 et 5 ;

3°) dans le cas d'un produit pulvérulent ayant un écoule-, ment difficile, en se référant aux figures 6 et 7.

Il est à noter que pour ne pas surcharger inutilement la description on n'a représenté sur les schémas explicatifs de fonctionnement des figures 2,4 et 6 que les seuls éléments essentiels de l'appareil, lesquels sont désignés par les mêmes références que celles utilisées sur la figure 1.

Bien évidemment, pour que la comparaison des résultats 25 obtenus dans les trois cas d'application envisagés soit valable, l'appareil doit conserver les mêmes réglages dans ces trois cas d'application différents.

On remplit la trémie doseuse 1 du produit pulvérulent à tester 13 en ayant soin de mettre évidemment la tirette 10 en 30 position de fermeture représentée en trait mixte. Le produit 13 atteint alors le niveau supérieur schématisé par la ligne en trait . mixte HH^

On place les bacs collecteurs 3A, 3B et 3C dans leur position de réception de la manière qui a été exposée précédemment, en 35 dessous des dièdres séparateurs 2A, 2B et 2C. L'appareil est alors prêt à fonctionner.

Pour ce faire, l'opérateur tire sur la tirette 10 pour l'amener dans la position d'ouverture représentée en trait plein.

Le produit pulvérulent 13 commence alors à s'écouler par 40 gravité, au travers de la buse 7, sous la forme d'une veine verticale principale à section transversale rectangulaire qui, en rencontrant l'arête du dièdre supérieur 2A, se trouve divisée en deux veines primaires 13A et 13B de moindre épaisseur qui s'écoulent respectivement le long des deux plans dudit dièdre 45 2a. En raison de la symétrie de l'ensemble dynamique ainsi créé, il apparaît que les deux veines 13A et 13B sont symétriquement identiques.

La veine 13A va, à son tour, rencontrer l'arête du dièdre inférieur 2b et se diviser en deux veines secondaires 13Al et 13Aj 50 de moindre épaisseur s'écoulant respectivement le long des deux plans dudit dièdre 2B pour tomber: la première 13Al, dans le bac collecteur 3B où elle s'amoncelle sous la forme d'un tas 14B ; et la deuxième 13Aj, dans le bac collecteur central 3A où elle s'amoncelle sous la forme d'un tas 14A. 55

De même, la veine 13B va, à son tour, rencontrer l'arête du dièdre inférieur 2C et se diviser en deux veines secondaires 13Bl et 13Bj de moindre épaisseur s'écoulant respectivement le long des deux plans dudit dièdre 2C pour tomber: la première 13Bl,

dans le bac collecteur 3C où elle s'amoncelle sous la forme d'un 60' tas 14c ; et la deuxième 13B2, dans le bac collecteur central 3A où elle s'amoncelle sous la forme d'un tas 14A.

Si l'on se reporte maintenant à la figure 3, ou peut constater qu'avec un produit pulvérulent 13 ayant un bon écoulement, on obtient dans les trois collecteurs 3A, 3B et 3C trois tas 14A, 14B et 6s 14c ayant sensiblement la même hauteur. Le tas 14A dans le collecteur central 3A est de forme symétrique à angle de talus très faible par rapport à une crête centrale très arrondie. Au contraire, les tas latéraux 14B et 14c ont une crête également arrondie mais très nettement reportée vers l'extérieur des bacs collecteurs 3B et 3C par rapport au plan de symétrie central XOY de l'appareil.

Cette répartition symétriquement large provient du fait que le produit pulvérulent testé ayant justement un bon écoulement, les particules s'écoulant au contact des plans des dièdres latéraux 2B et 2C ne subissent pas de ralentissement important par rapport aux autres particules constituant les veines. Ces dernières ont par suite un écoulement dont la ligne générale est très nettement parabolique et sans cassure. Par ailleurs, les écoulements sur les deux dièdres 2B et 2C restent symétriques.

Si l'on recommence la même expérience que décrite ci-dessus, avec le même appareil et avec les mêmes réglages, mais en utilisant successivement un produit pulvérulent 13 ayant un écoulement moyen (cas des figures 4 et 5) puis un produit pulvérulent 13 ayant un écoulement difficile (cas des figures 6 et 7), on constate que:

1°) le fonctionnement de l'appareil reste identique dans ses grandes lignes, à savoir: séparation de la veine initiale en deux veines symétriques primaires de moindre épaisser 13A et 13B puis séparation de chacune de ces deux dernières veines en des veines secondaires de moindre épaisseur 13Al, 13Aj, d'une part, et 13Bl, 13B2, d'autre part, également de moindre épaisseur;

2°) la forme des tas 14A, 14B et 14c récupérés dans les collecteurs 3A, 3B et 3C, elle, est notablement différente suivant la capacité d'écoulement du produit pulvérulent qui est testé.

C'est ainsi que si l'on se reporte à la figure 5 concernant la mesure de la capacité d'écoulement d'un produit pulvérulent 13 ayant un écoulement moyen, on constate que, cette fois-ci et par rapport au cas précédent: le tas central 14A est plus haut que les tas latéraux 14B et 14c; l'angle de talus est beaucoup plus important et la crête beaucoup plus prononcée ; et qu'enfin les crêtes des tas latéraux 14B et 14c se sont rapprochées considérablement du plan de symétrie XOY de l'appareil.

Si l'on se reporte enfin à la figure 7 concernant la mesure de la capacité d'écoulement d'un produit pulvérulent 13 ayant un écoulement difficile, on constate que, cette fois-ci, le tas central 14a a une hauteur presque double de celle des tas latéraux 14B et 14c et que les crêtes de ces derniers se sont encore rapprochées du plan de symétrie XOY de l'appareil.

A l'inverse de la répartition symétriquement large d'un produit pulvérulent ayant un bon écoulement, on obtient dans le cas d'un produit ayant un écoulement moyen ou un écoulement difficile, au contraire, une répartition symétriquement rétrécie par rapport au tas central, le rétrécissement de l'ensemble par rapport au plan de symétrie de l'appareil ainsi que la hauteur du tas central étant d'autant plus importants que l'écoulement est plus difficile.

Ceci provient du fait que les particules s'écoulant au contact des plans des dièdres latéraux 2B et 2C subissent un ralentissement important par rapport aux autres particules constituant les veines. Ces dernières ont par suite un écoulement dont la ligne générale se rapproche de plus en plus de la droite et avec une cassure d'autant plus prononcée que la capacité d'écoulement est plus difficile. La ponction effectuée par les veines centrales 13Aî et 13Bj par rapport aux veines externes 13Al et 13Bl augmente donc au fur et à mesure que la capacité d'écoulement est moins bonne.

En conclusion, on voit que le poids de la masse de produit pulvérulent 13, recueillie dans le collecteur central 3A, est inversement proportionnel à la capacité d'écoulement du produit pulvérulent testé ou que, en d'autres termes, la mesure des masses recueillies dans le collecteur central caractérise l'écoulement.

Bien évidemment les bacs collecteurs peuvent avantageusement comporter des graduations permettant de mesurer les

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volumes des tas qui se sont amoncelés dans les bacs collecteurs et que l'on a pu apprécier visuellement.

Comme on l'a vu précédemment, le nombre des bacs collecteurs est fonction du nombre d'étages de dièdres de l'élément séparateur 2, sans pour autant changer le procédé de mesure de s capacité d'écoulement du produit testé, conforme à l'invention.

Il est à noter simplement qu'il est nécessaire de diviser la veine principale successivement en deux veines primaires et chacune de celles-ci, au moins une fois encore, en deux veines secondaires. io

En d'autres termes, il faut obtenir au moins quatre veines secondaires, c'est-à-dire que l'élément séparateur doit comporter au moins deux étages.

Comme on l'a exposé précédemment, plusieurs paramètres influent sur la mesure d'écoulement. Ces paramètres sont: is

- positions relatives des dièdres du séparateur;

- écartement des deux secteurs de la trémie déterminant la section de l'orifice de sortie ;

- quantité de masse du produit pulvérulent devant s'écouler étant donné que la cohésion de la masse, et par conséquent son 2» écoulement, est fonction de la quantité.

Pour obtenir la meilleure corrélation possible entre les mesures de capacité d'écoulement des produits pulvérulents et les applications industrielles que l'on veut en faire, il y a évidemment intérêt à déterminer expérimentalement les valeurs 25 optimales de ces paramètres et, par conséquent, d'avoir un appareil réglable permettant de réaliser facilement des séries d'expériences comparables.

Les applications industrielles de l'invention sont multiples puisque cette dernière peut être appliquée toutes les fois où la capacité d'écoulement de toute matière à écoulement fluide telle qu'un produit pulvérulent ou un liquide présente un caractère important.

C'est ainsi que, parmi les applications possibles de l'invention, on peut citer à titre d'exemples non limitatifs:

- la mise au point d'un nouveau produit à base de produit pulvérulent, destiné à être façonné sur une machine connue;

- l'influence sur l'écoulement d'un paramètre de fabrication tel que, par exemple: température d'introduction d'une graisse liquide, température de la masse, temps de mélange,

etc.;

- en fabrication, la mesure de la constance dans l'écoulement d'un produit;

- le contrôle d'une masse d'un produit pulvérulent, destinée à l'exportation, pour s'assurer que son façonnage sur place ne donnera pas lieu à des difficultés et éviter éventuellement d'expédier des masses douteuses;

- une opération de tri ou de calibrage des particules d'un produit pulvérulent, par le simple réglage de l'écartement entre les plans d'écoulement des dièdres de l'élément séparateur.

3 feuilles dessins

Claims

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REVENDICATIONS

1. Procédé permettant de mesurer la capacité d'écoulement d'une matière à écoulement fluide, notamment d'un produit pulvérulent ou un liquide, emmagasiné dans une trémie doseuse, caractérisé par le fait qu'il consiste à faire s'écouler par gravité la matière sous forme d'une veine principale à diviser, au moyen d'un séparateur, tout d'abord la veine principale afin d'obtenir au moins une veine primaire de moindre épaisseur, puis à subdiviser au moins une fois encore, la veine primaire en veines d'écoulement secondaires de moindre épaisseur, à recueillir sous forme de tas les veines d'écoulement secondaires dans des bacs collecteurs, puis enfin à déterminer, par la comparaison visuelle, volumétrique et/ou pondérale entre les tas recueillis dans les différents bacs collecteurs, la capacité d'écoulement de la matière à écoulement fluide.
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on divise tout d'abord la veine principale en deux veines latérales primaires de moindre épaisseur puis subdivise, à leur tour tet au moins une fois encore, chacune de ces veines latérales primaires en deux veines latérales secondaires de moindre épaisseur et que l'on recueille ces quatre veines secondaires sous forme de tas dans trois bacs collecteurs.
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'on recueille sous forme de tas dans trois bacs collecteurs de façon telle que le bac central recueille les deux veines centrales et les bacs extérieurs recueillent, chacun, l'une des deux veines externes.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que la veine principale ainsi que les veines latérales, tant primaires que secondaires, ont une section transversale de forme générale rectangulaire.
5. Appareil pour la mise en œuvre du procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend, du haut vers le bas, une trémie munie d'une buse de sortie, un séparateur comportant au moins deux étages, destiné, d'une part, à diviser la veine principale sortie de la buse, afin d'obtenir au moins une veine primaire de moindre épaisseur et, d'autre part, à subdiviser au moins encore une fois la veine primaire en veines d'écoulement secondaires de moindre épaisseur, et un collecteur constitué de bacs destinés à récupérer sous forme de tas les veines secondaires.
6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le séparateur est constitué d'au moins trois dièdres parallèles disposés en quinconce sur au moins deux étages, et que le collecteur est constitué d'au moins trois bacs collecteurs.
7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 5 et

6, caractérisé par le fait que la trémie doseuse est constituée de deux éléments complémentaires à écartement réglable déterminant un orifice de sortie de forme rectangulaire dont la largeur peut être déterminée à volonté.
8. Appareil selon l'une quelconque des revendications 6 et

7, caractérisé par le fait que les dièdres constitutifs du séparateur sont disposés de façon telle que l'arête du dièdre supérieur se trouve diposée sensiblement dans le plan de symétrie vertical de la buse de sortie de la trémie doseuse tandis que les arêtes supérieures des dièdres des étages inférieurs sont disposées, pour chaque étage, sensiblement à la même hauteur et respectivement dans le prolongement des plans d'écoulement des dièdres correspondants de l'étage immédiatement supérieur.
9. Appareil selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le séparateur de l'étage inférieur est constitué de plaques disposées verticalement.
10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 6 à

8, caractérisé par le fait que les dièdres constitutifs du séparateur sont montés sur le bâti de l'appareil de façon réglable pour que l'on puisse modifier à volonté leurs positions relatives les uns pas rapport aux autres.
11. Appareil selon l'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé par le fait que le bâti de l'appareil comporte deux plaques latérales en un matériau transparent, permettant à l'opérateur de constater visuellement l'écoulement de la matière s testée depuis la trémie doseuse jusqu'aux bacs collecteurs.