Chariot auxiliaire permettant d'utiliser un chariot élévateur à fourche frontale comme chariot élévateur à fourche latérale Lorsqu'on a à stocker ou à déplacer des matériaux ou objets longs, il est souvent impossible d'utiliser à cet effet un chariot élévateur à fourche frontale, car il faut pour cela que la largeur de l'allée ou du couloir dans le quel se déplace le chariot soit au moins égale à la lon gueur des objets. Aussi, dans ce cas, on utilise générale ment un chariot à fourche latérale dont la fourche est disposée sur l'un des côtés du chariot.
Mais les chariots à fourche latérale présentent l'in convénient d'être relativement coûteux, cet inconvénient étant aggravé par le fait que l'utilisation d'un chariot à fourche latérale n'est, en général, qu'occasionnelle.
La présente invention a pour objet un chariot auxi liaire qui peut être adapté à un chariot élévateur à four che frontale en lui permettant d'être utilisé comme un chariot élévateur à fourche latérale.
Le chariot selon l'invention comprend un élément longitudinal sur lequel sont fixés des bras de fourche transversaux, des moyens pour fixer cet élément de sup port perpendiculairement au tablier du chariot, et au moins deux bras transversaux qui portent chacun au moins une roue orientable et sont montés pivotants par rapport à l'élément de support, vers le bas depuis une position dans laquelle ils sont sensiblement parallèles aux bras de support, les roues orientables étant au moins en nombre de trois et disposées de manière à constituer un support stable pour le chariot.
Dans une forme d'exécution particulière de l'inven tion, chacun des deux bras transversaux portant cha cun au moins une roue orientable est monté à l'extrémité d'un mécanisme destiné à assurer lors du soulèvement de ce chariot auxiliaire, d'une part le pivotement vers le bas avec une amplitude limitée et d'autre part, le pivo tement vers l'arrière et le haut de chacun de ces bras à l'écart de l'élément longitudinal de support, de façon à réaliser un escamotage vers l'arrière et le haut des roues orientables pour permettre la mise en appui au sol des bras de support transversaux formant fourche et, par suite, le chargement et le déchargement des objets situés en particulier au voisinage du sol.
Lorsque la charge est relativement flexible, il arrive que ses extrémités touchent le sol, ce qui peut gêner et même empêcher le déplacement de la charge. On ne peut remédier à cet inconvénient en disposant chacune des extrémités de la charge sur un chariot à roues orienta bles de type usuel. En effet, la charge pourrait alors se déplacer par rapport nu chariot poussé, de sorte que celui-ci se dirigerait dans une direction qui ne serait pas celle désirée.
Le dessin annexé représente à titre d'exemple, plu sieurs formes d'exécution du chariot objet de l'invention. La fig. 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation du chariot attelé à un chariot élé vateur.
La fig. 2 montre en perspective le chariot de la fig. 1 séparé du chariot élévateur.
La fig. 3 est une vue en élévation du chariot. La fig. 4 en est une vue en bout.
La fig. 5 est une vue semblable à la fi". 4, le chariot étant fixé au tablier d'un chariot élévateur, perpendicu lairement à celui-ci, et reposant sur le sol.
Les fia. 6 et 7 sont des vues semblables à la fig. 5, lors de l'élévation du chariot.
La fig. 8 est une vue en élévation d'un détail d'un autre mode de réalisation.
La fig. 9 montre le chariot disposé pour prendre une charge au niveau du sol.
La fi-. 10 est une vue en élévation d'un détail d'une autre variante.
La fig. 11 est une vue en élévation d'un détail d'un autre mode de réalisation, La fig. 12 est une vue en élévation d'un autre mode de réalisation.
La fig. 13 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation propre à être fixé directement au tablier d'un chariot élévateur.
La fig. 14 est une vue partielle en élévation d'un au tre mode de réalisation.
La fig. 15 est une vue partielle en élévation de ce mode de réalisation vu de l'arrière par rapport à la re présentation de la fig. 14.
La fig. 16, est une vue perspective de ce mode de réalisation monté sur le tablier d'un chariot élévateur. La fig. 17 est une vue en perspective d'un chariot d'extrémité, les éléments destinés à recevoir la charge n'étant pas en place.
La fig. 18 est une vue semblable à celle de la fig. 17, les éléments destinés à recevoir la charge étant en place. Tel qu'il est représenté aux fig. 1 à 7, le chariot auxi liaire est destiné à être adapté à un chariot élévateur 1 de type usuel qui comporte une fourche frontale 2 ; celle-ci est, de manière connue, fixée de façon réglable sur un tablier 3 qui peut être déplacé verticalement sur un bâti 4 par un mécanisme non représenté ; ce bâti est en principe vertical mais peut néanmoins être basculé légèrement en arrière par rapport au chariot 1.
Le chariot auxiliaire qui est désigné d'une façon gé nérale par la référence 5, comprend un longeron 6 sur lequel sont montés coulissants deux bras de fourche d'extrémité 7 et sur lequel sont fixés deux bras de four che intermédiaires 8. Les bras 8 sont creux et écartés l'un de l'autre d'une distance égale à celle séparant les bras de la fourche 2 de sorte que ces derniers peuvent être emmanchés dans les bras 8.
Au droit des bras 8, le longeron 6 porte deux mon tants verticaux 9 qui sont reliés l'un à l'autre par une barre 10 formant pivot pour deux bras extérieurs 11 ; ces bras sont munis chacun d'une ouverture allongée 12 et sont réunis l'un à l'autre par une traverse 13. Les di mensions des ouvertures 12 correspondent à celles des bras de la fourche 2, de sorte qu'un de ceux-ci peut être enfilé dans ces ouvertures, comme le montre la fig. 1. Une traverse 14 reliant extérieurement les deux bras 8 limite le pivotement des bras<B>11</B> dans une position dans laquelle l'axe longitudinal de chacune des ouvertures 12 est sensiblement horizontale.
Sur chacun des bras coulissants 7 sont montées pivo tantes en 15 deux biellettes 16 solidaires d'un support 17 pour deux roues orientables 18a et 18b. Chacune de celles-ci est, de la manière usuelle, montée pivotante en 19 sur une chape 20 qui est elle-même montée pivotante sur le support 17 autour d'un axe sensiblement vertical 21 déporté par rapport à l'axe 19.
Le chariot qui vient d'être décrit s'utilise de la ma nière suivante.
Au repos, les supports 17 sont appliqués sous les bras réglables 7 de sorte que le chariot repose sur ses deux roues l8a et sur ses deux roues 18b. Les deux bras 11 sont basculés vers l'arrière et reposent sur la tra verse 14, leurs ouvertures 12 ayant leur axe longitudinal sensiblement horizontal.
On amène la fourche 2 du chariot 1 à la hauteur des ouvertures 12 et on déplace ce chariot de façon à enfiler l'un des bras de cette fourche 2 dans les ouvertures 12 (fig. 1) ; le longeron 6 du chariot auxiliaire 5 est alors parallèle aux bras de la fourche 2. En faisant basculer légèrement 1e bâti 4 vers l'arrière, on coince le bras de la fourche 2 dans ces ouvertures. 11 est alors possible à l'aide du chariot 1 de déplacer le chariot auxiliaire 5 et de l'amener par exemple de vant un râtelier contenant des charges allongées à trans porter.
Quand le chariot auxiliaire 5 se trouve devant le râ telier, on ramène le bâti 4 dans sa position initiale de façon à décoincer la fourche 2, on dégage le chariot 1 du chariot auxiliaire 5 et on le fait pivoter de façon que sa fourche 2 soit perpendiculaire au longeron 6 (fig. 2). On abaisse la fourche 2 pour l'amener à hauteur des bras creux 8 et on fait avancer le chariot 1 de façon à emmancher les bras de sa fourche 2 dans les bras 8 (fig. 5). Lors de ce mouvement, le tablier 3 rencontre les bras 11 et les fait basculer vers l'avant.
On élève alors la fourche 2 qui entraîne le chariot 5 (fig. 6). Chacun des supports 17 pivote autour de l'axe <B>15</B> de sorte qu'il prend une position presque verticale et s'escamote sous le chariot 5 (fig. 7).
Dans ces conditions, en avançant le chariot 1, on peut engager les bras 7 et 8 sous le ou les objets à trans porter et saisir ces objets.
Il ne reste plus qu'à reculer le chariot 1 qui emmène les objets et à abaisser la fourche 2. Les roulettes 18b viennent au contact du sol et ramènent sous le chariot 5 les supports 17 qui viennent s'appliqur sous les bras 8 ; les bras<B>11</B> pivotent sous l'effet de leur poids et repren nent leur position initiale. On dégage la fourche- 2 des bras 8 et on remonte cette fourche 2 de façon à pouvoir engager l'un de ses bras dans les ouvertures 12 des bras Il. Enfin, à l'aide du chariot 1, on amène à l'endroit désiré le chariot 5 avec les objets reposant sur ses four ches 7 et 8.
Pour faciliter le coincement d'un des bras de la four che 2 dans les ouvertures des bras 11, chacun de ceux- ci peut comporter deux ouvertures 12a et 12b (fig. 8) écartées verticalement l'une de l'autre. En engageant le bras de la fourche 2 dans l'ouverture 12a de l'un des bras et dans l'ouverture 12b de l'autre bras, on réalise un excellent coincement et. par suite, un entraînement sûr du chariot 5.
La face extérieure de chacun des bras 11 est, de pré férence, oblique ou arrondie, comme indiqué en 11a (fig. 4), de façon à être repoussée de manière sûre par le tablier 2 et à éviter un coincement du bras.
On voit aux dessins que les bras 7 et 8 se trouvent normalement à une certaine distance au-dessus du sol Pour permettre au chariot 5 de prendre des charges qui se trouvent presque au niveau du sol, on peut, comme le montre la fig. 9, prévoir des moyens permettant de maintenir les supports basculés vers l'arrière, leurs roues 18a et 186 étant tournées vers le ciel. Ces moyens peuvent être constitués avantageusement par une chaîne 22 dont une extrémité est fixée au longeron et qui peut être engagée par un crochet 23 fixé à l'extrémité du sup port 17 et est tourné vers le bas.
Avant de prendre la charge, on élève le chariot 5, on fait basculer en arrière les supports 17, et on accro che les chaînes 22 aux crochets 23, ce qui permet d'en gager les fourches 7 et 8 sous la charge. Le conducteur peut ramener les supports 17 dans leur position normale, sans descendre du chariot. Il lui suffit tout d'abord d'abaisser la fourche 2 de façon que les roues 18b vien nent au contact du sol ; les supports 17 basculent encore davantage de sorte que les chaînes 22 ne sont plus ten dues et se dégagent des crochets 23. Puis il remonte la fourche 2, de sorte que les supports 17 prennent la posi- tion de la fia. 7, et la rabaisse jusqu'à ce que les roues l8a reposent sur le sol.
La prise d'une charge se trouvant à un faible niveau au-dessus du sol peut, dans certains cas, être difficile à réaliser. 11 peut, en effet, arriver que les fourches 7 et 8 doivent être placées à une hauteur telle que les roues 18b reposent sur le sol. Si ces roues sont mal orientées et se placent de travers, le chariot 1 ne peut reculer. Pour éviter cet inconvénient, on peut prévoir, à l'extré mité de chacun des supports 17, un galet ou une rou lette 24, d'axe parallèle au longeron 6, qui est placé de manière à venir au contact du sol sensiblement en même temps que la roue 18b et qui permet au chariot 5 de re culer (fia. 9).
On peut également prévoir des moyens pour main tenir les supports 7 basculés en arrière. Ces moyens peuvent être analogues à ceux représentés à la fia. 9, la chaîne 22 pouvant être fixée au support 17 par exem ple par une plaquette qui est fixée au support et est munie d'une fente qu'on engage entre deux maillons de la chaîne.
Quand le chariot 5 s'abaisse (voir fia. 6) la roue 18b avance vers le râtelier. Or, du fait du poids de la roue 18b, l'axe 19 de cette roue se trouve en avant de l'axe 21 de la chape 20. La chape 20 tend donc à pivo ter de 180^ pour que l'axe 19 passe en arrière de l'axe 21. Mais il y a un instant, durant ce mouvement, où la roue 18b est de travers et parallèle au longeron 6. Elle peut se coincer dans cette position, ce qui risque de dé tériorer le chariot.
Pour éviter cet inconvénient, on peut, comme le montre la fia. 10, munir la chape 20 d'un contrepoids 25 qui maintient la chape dans une position dans laquelle l'axe 19 se trouve en arrière de l'axe 21.
La chape 20 peut également être montée pivotante sur un support auxiliaire 26 qui est lui-même monté pi votant sur le support 17 autour d'un axe horizontal 27 prévu â l'extrémité du support 17 (fia. 11).
Lorsque la roue 18b atteint le sol, l'axe 21 est ver tical ou tout au moins ne fait qu'un angle faible avec la verticale, de sorte qu'aucun blocage n'est à craindre lors du pivotemnet de la chape 20 autour de cet axe.
Pour éviter qu'une charge ronde ne glisse et tombe du chariot 5, lors d'un virage, la chape 20 de la roue orientable extérieure 18b peut être plus haute que celle de la roue intérieure (8a (fia. 12).
On constate à la fia. 2 que la largeur du couloir ou de l'allée où se trouve la charge à prendre doit être au moins égale à la longueur du chariot 1, augmentée de la longueur de la fourche 2 et de la largeur du chariot 5.
Pour permettre de prendre une charge se trouvant dans un couloir ou une allée de largeur plus faible, on peut prévoir de fixer le chariot 5 directement au tablier 3 du chariot 1.
A cet effet, on fixe au tablier 3 deux crochets 28 ayant même écartement que les montants 9 et qui peu vent s'engager dans des oeillets ou anneaux 29 portés par ces montants. La traverse a une épaisseur telle qu'elle vient buter contre le tablier 3 lorsque les crochets 28 sont engagés dans les oeillets ou anneaux 29. Par ail leurs, un bras 30 terminé par un ceillet 31 est fixé au milieu du longeron 6, transversalement à ce longeron.
Pour déplacer le chariot, on engage l'un des cro chets 28 dans l'oeillet 31. La barre 30 vient s'appliquer contre le tablier 3 et maintient le chariot 5 parallèle au chariot I en l'empêchant de pivoter vers l'arrière. Pour élever le chariot 5, il suffit d'engager les crochets 28 dans les deux anneaux 29. La traverse 14 vient prendre appui sur le tablier 3 et maintient le chariot 5 dans sa position correcte.
Le chariot auxiliaire représenté aux fia. 14 à 16 est également destiné à être utilisé avec un chariot éléva teur I de type usuel qui comporte une fourche fron tale 2 ; celle-ci est, de manière connue, fixée de façon réglable sur un tablier 3 qui peut être déplacé vertica lement sur un bâti 4 par un mécanisme classique non représenté ; ce bâti 4 est en principe vertical mais peut néanmoins être basculé légèrement en arrière par rap port au chariot 1. _ Ce chariot auxiliaire qui est encore désigné dans son ensemble par la référence 5, comporte un longeron 6 sur lequel sont fixés deux bras intermédiaires 8 de four che. Ces bras 8 sont creux et écartés l'un de l'autre d'une distance égale à celle séparant les bras de la fourche 2 de sorte que ces derniers peuvent être enfilés dans les bras 8.
Au droit des bras 8. le longeron 6 porte deux mon tants verticaux 9 qui sont reliés l'un à l'autre par une barre 10 formant pivot pour deux bras extérieurs 11. Les bras 11 comportent par exemple deux ouvertures l2a et 12b écartées verticalement l'une de l'autre. En enga geant un bras de la fourche 2 du chariot élévateur 1 dans l'ouverture 12a d'un des bras 11 et dans l'ouver ture 12b de l'autre bras, on réalise un excellent coince ment et, par suite, un entraînement sûr du chariot 5. Les bras I1 sont réunis l'un à l'autre par une traverse 13. Une traverse 14, reliant extérieurement les deux bras 8, limite le pivotement des bras<B>Il</B> dans une position dans laquelle l'axe longitudinal de chacune des ouver tures 12a, 12b est sensiblement horizontal.
Sur chaque montant 9 est monté, rotatif, un axe oblique 32 au moyen de deux pattes 33 et 34 solidaire de chaque montant. La patte supérieure 34 est plus lon gue que la patte inférieure 33 et est décalée par rapport à celle-ci vers le longeron 6, de sorte que l'axe 32 est incliné d'une part vers l'extérieur dans la direction lon gitudinale du longeron 6 et d'arrière en avant vers ce longeron. De l'axe 32 est rendue solidaire une barrette 35, sur laquelle sont articulés en 36 et 37, à une extré mité, deux leviers 38 et 39 respectivement. A leur autre extrémité, les leviers 38 et 39 sont articulés en 40 et 41 sur un montant 42.
Les leviers 38 et 39 sont parallèles et l'alignement des articulations 36 et 37 est parallèle à celui des articulations 40 et 41 pour constituer un pa rallélogramme déformable. A son extrémité inférieure. chaque montant 42 est rendu solidaire d'un support transversal 43 pour deux roues orientables 18a et 18b. Chacune de ces roues est, de la manière usuelle, montée pivotante en 19 sur une chape 20 qui est elle-même mon tée pivotante sur le support 43 autour d'un axe vertica déporté par rapport à l'axe 19.
Le chariot auxiliaire qui vient d'être décrit s'utilise de la manière suivante.
Au repos, les supports 43 sont appliqués sous un longeron auxiliaire 6a qui est parallèle au longeron 6 et au contact d'une arêtz inférieure duquel vient une butée oblique 44 solidaire de la face supérieure de chaque support 43, pour bloquer chacun de ceux-ci en position Les deux bras<B>11</B> sont basculés vers l'arrière et repo sent sur la traverse 14.
On amène la fourche 2 du chariot élévateur 1 à I < hauteur d'une ouverture 12b d'un bras 11 et on déplact ce chariot 1 en inclinant vers l'arrière son bâti 4 de fa çon à enfiler obliquement un des bras de cette fourche 2 dans l'ouverture 12b d'un bras I I et dans l'ouverture 12a de l'autre bras<B>11.</B> Le longeron 6 est alors sensible ment parallèle à lit direction d'avancement du chariot élévateur 1 et en faisant encore basculer légèrement vers l'arrière le bâti 4, on réalise le coincement du bras de lit fourche 2 dans les ouvertures 12b et 12a des bras<B>11.</B>
Il est alors possible à l'aide du chariot 1 de dépla cer le chariot auxiliaire 5 et de l'amener par exemple devant un râtelier contenant des charges allongées à transporter.
Quand le chariot 5 est devant le râtelier, le bâti 4 est ramené vers la verticale pour libérer le bras de la fourche 2, puis le chariot 1 est dégagé du chariot 5. On manat:uvre ensuite le chariot 1 pour que sa fourche 2 soit perpendiculaire au longeron 6 et après abaissement de la fourche 2, celle-ci est enfilée dans le, deux bras 8. Lors de ce mouvement le tablier 3 rencontre les bras 11 et les fait basculer vers l'avant.
On élève alors la fourche 2 qui soulève le chariot 5. Lors de cette élévation, les supports 43 et les leviers 38 et 39 pivotent, d'une part vers le bas et ce mouve ment est limité par Lit mise en butée d'un prolongement 45 du levier 38 sur lit face supérieure du support 43 cor respondant. Les supports 43 et les leviers 38 et 39 pivo tent, d'autre part vers l'arrière et le haut autour de l'axe oblique 33, ce mouvement étant aidé par le bascule- ment vers l'arrière du bâti 4.
A la fin de ce mouvement les supports 43 et les leviers 38 et 39 sont bloqués en position par tout moyen approprié et les roues 18a et 18b sont escamotes au-dessus du plan défini par des bras transversaux 8 quand le bâti 4 est ramené sensible ment à la verticale.
Il est alors possible en avançant le chariot élévateur I d'engager les bras 8 sous le ou les objets à transporter et charger ceux-ci sur les bras 8 même si ces objets sont à un niveau très voisin du sol du fait de l'escamotage des roues 18a et 18b.
Il ne reste plus qu'à reculer le chariot 1 qui emmène les objets, à abaisser la fourche 2 et à débloquer les supports 43 et les leviers 38 et 39. Les supports 43 en pivotement inverse sc replacent sous le longeron 6a et lit poursuite de l'abaissement de lit fourche 2 provoque, les roues 18a et 18b étant en appui au sol, un mouve ment relatif ascendant des supports 43 par rapport au longeron 6a jusqu'à I < t mise en appui de ces supports sur ce longeron.
A ce moment la butée 44 qui est engagée sur l'arête inférieure du longeron 6a bloque, du fait de lit charge, les supports 43 sur ce longeron 6a sur lequel portent à l'arrière le montant 42 et un deuxième montant 46 parallèle au montant 42 et voisin de celui-ci.
Lit fourche 2 est alors dégagée des bras 8 par recul du chariot 1 puis est relevée pour son engagement dans les ouvertures 12b et 12a des bras<B>11,</B> comme précé demment décrit, tes bras 11 ayant basculé vers l'arrière lors du dégagement de la fourche 2. Il est alors possible, à l'aide du chariot 1, d'amener â l'endroit désiré le cha riot 5 avec sa charge d'objets puis de décharger ces ob jets par exemple en introduisant les bras de la fourche 2 dans les bras 8.
Bien entendu le chariot auxiliaire des fig. 14 à 16 est suceptible de comporter les caractéristiques décrites en se référant aux figures précédente, et notamment - des bras 11 avec chacun une seule ouverture ; - des aeillets ou anneaux solidaires du longeron 6 ou des montants 9 et destinés à être engagés sur des crochets fixés au tablier 3 du chariot élévateur 1 ; - un bras perpendiculaire au longeron 6 et terminé par un aeillet.
Les fig. <B>17</B> et 18 montrent un chariot d'extrémité comprenant un bâti formé de deux longerons 47, réunis l'un à l'autre par des traverses supérieures 48 et des tra verses inférieures 49, ces traverses s'arrêtant à l'un des longerons, mais se prolongeant en porte à faux au- delà de l'autre longeron.
Sur chacune des extrémités de chaque traverse- est fixée une plaque 50. Celle-ci sert d'une part de palier au pivot vertical de la chape 51, d'une roue orientable 52, et d'autre part de support à un montant vertical 53. Les deux montants 53, situés à une même extrémité des longerons 47 sont reliés l'un à l'autre par une tra verse 54.
Chacun des montants 53 est formé de deux profilés qui sont réunis !'tin à l'autre par une patte 55, sur leur face extérieure. et qui sont légèrement écartés l'un de l'autre de sorte qu'il existe entre eux un évidement ver tical 56 disposé perpendiculairement aux longerons 47. Les traverses 54 sont réalisées de manière analogue et présentent aussi un évidement horizontal 57 qui se trouve dans le même plan vertical que les évidements 56 adja cents.
Dans chacun des évidements 56 peut être introduit le bord extérieur, qui est vertical, d'un gousset 58 dont le bord intérieur est oblique. Le gousset porte à sa partie supérieure, sur sa face extérieure, une portion 58a en forme de crochet qui vient coiffer la patte 55 correspon dante, ce qui limite le déplacement du gousset vers le bas. Quand le gousset est en place, son bord inférieur s'encastre dans un des évidements 57. Du fait de leur bord intérieur oblique, les goussets 58 déterminent des ouvertures 59 en forme d'un V, dont lit pointe est diri gée vers le bas et située à proximité des traverses 54.
Quand on a à déplacer une charge particulièrement longue et flexible, on dispose chacune des extrémités de cette charge dans les ouvertures 59 d'un chariot dans lesquelles elle se coince. La charge est ainsi automati quement fixée aux chariots d'extrémité, de sorte que, lorsqu'on la déplace avec le chariot auxiliaire décrit ci- dessus, les chariots d'extrémité se déplacent en même temps sans que la charge puisse glisser par rapport au chariot.
On peut avoir intérêt, dans certains cas, à déplacer lit charge par l'un des chariots d'extrémité. On a prévu, à cet effet, un dispositif permettant d'ancrer le chariot d'extrémité à la fourche d'un chariot élévateur.
Les extrémités en porte à faux des traverses 41 et 49 sont réunies par des montants 60. Par ailleurs, cha cune des traverses 48 et 49 est percée à proximité des montants 60, d'un ou plusieurs trous 61 dans lesquels on peut enfiler une broche 62. Cette broche et le montant 60 adjacent déterminent un passage 63 dans lequel on peut enfiler l'un des bras 2 de la fourche 5 du chariot élévateur 1, ce qui permet à ce dernier d'entraîner le chariot d'extrémité. En changeant les broches 62 de trous, on peut adapter la largeur du passage 63 à celle des bras 2.
Pour assurer une fixation sûre du chariot d'extré mité au chariot élévateur 1, on peut prévoir une chaîne à maillons 64 dont une extrémité est ancrée au chariot d'extrémité et dont on fixe l'extrémité libre au chariot, après l'avoir enroulé sur l'un des bras 2. Cette fixation étant assurée, par exemple, en enfilant la chaîne dans une fente 65 d'un des montants 60.
Enfin, chacune des extrémités des longerons 47 porte deux trous 66. Dans les deux trous 66 prévus à l'une des extrémités du longeron sont enfilés deux crochets 67 fixés sur une même plaque 68.
Lorsqu'une charge a été transportée à l'endroit dé siré, on peut atteler l'un à l'autre les deux chariots d'extrémité en enfilant l'un des crochets 67 dans un trou 66 d'un premier chariot et l'autre crochet 67 dans un trou 66 du second chariot. Si le longeron 6 du chariot auxiliaire comporte des trous disposés comme les trous 66, on peut également atteler l'ensemble des chariots d'extrémité à ce chariot auxiliaire et ainsi ramener si multanément les trois chariots au point de départ pour déplacer une nouvelle charge.