Objectif de prise de vues Les fabricants de films photographiques et ciné matographiques améliorent continuellement leurs pro duits. Ils réussissent maintenant à produire des films très sensibles, dont le grain reste très petit. Ces films sont très avantageux lorsque les conditions de lumière ne sont pas favorables à la prise de vues, mais ils o@bli- gent par contre l'utilisateur à diaphragmer très forte ment, c'est-à-dire à prévoir une très petite ouverture relative de l'objectif dans le cas de vues très lumineuses.
Si, dans le cas de la photographie, il est possible de limiter la quantité de lumière pénétrant dans la caméra, par le choix d'une vitesse d'obturation élevée, ceci n'est en général pas possible dans le cas des prises de vues cinématographiques pour lesquelles la vitesse d'exposition est constante. Dans les appareils de petit format, notamment du format 8 mm, les objectifs sont généralement petits, ainsi que les diaphragmes, et il devient très difficile de réaliser des diaphragmes à iris permettant d'atteindre une ouverture relative plus petite que 1 : 22. Pourtant, une ouverture de 1 : 22 est parfois encore trop grande, par exemple dans le cas de prise de vues par temps ensoleillé sur la neige ou sur le sable.
On connaît certaines matières dont la transparence diminue en fonction de l'intensité lumineuse à laquelle ces matières sont soumises. De telles matières ont déjà été utilisées pour la fabrication de lunettes à soleil dont le coefficient d'absorption des rayons lumineux aug mente en même temps que l'intensité de ceux-ci.
La présente invention a pour but de diminuer la quantité de lumière passant par un objectif pendant un temps donné, ceci de façon automatique en fonction de la luminosité de la scène faisant l'objet de la prise de vues.
L'invention a pour objet un objectif de prise de vues comprenant un élément en une matière dont la trans parence est variable en fonction de l'intensité des rayons lumineux traversant cette matière. Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'objectif objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe de cet objectif.
La fig. 2 est une vue de face d'un élément dudit objectif.
La fig. 1 comprend un objectif de prise de vues com prenant cinq groupes de lentilles numérotés de 1 à 5, les rayons de courbure de ces lentilles et la matière de celles-ci étant choisis de façon à obtenir une correction aussi bonne que possible des différentes aberrations optiques.
L'ouverture relative de cet objectif peut être réglée par un diaphragme à iris 6, représenté très schématique ment au dessin. A côté du diaphragme 6, l'objectif com prend un élément 7 constitué par une plaque de verre à faces parallèles et portant une pastille 8 en une matière à transparence variable en fonction de l'intensité lumi neuse à laquelle elle est soumise.
Le diamètre de la pastille 8 est donc plus petit que le diamètre du diaphragme pour les ouvertures relative ment grandes. Ainsi, tant que la luminosité de la scène à photographier ou à cinématographier est faible, le diaphragme 6 est<I>réglé</I> pour présenter une grande ouverture, et la pastille 8 n'est traversée que par une faible partie des rayons qui parviennent à l'objectif. De plus, cette pastille 8 n'est pas soumise à un rayonnement intense, de sorte qu'elle présente une transparence éle vée et qu'elle n'influence pratiquement pas la luminosité de l'objectif pour les grandes ouvertures du diaphragme.
Par contre, lorsque la scène à filmer reflète une lumière intense, cette pastille 8 devient de moins en moins transparente grâce à son pouvoir autonoircis- seur. Pour ces scènes très lumineuses, l'ouverture du diaphragme est très petite et le diamètre de l'ouverture est plus petit que celui de la pastille 8. Ainsi, le noircis- sement de cette pastille, sous l'action des rayons lumi neux qui la traversent, provoquent une atténuation sen sible de tous les rayons susceptibles d'atteindre le filin sensible.
Il en résulte que, dans le cas de scènes forte ment éclairées, une certaine quantité de la lumière pas sant par le diaphragme 6 est absorbée par la pastille 8 et n'atteint pas le film. Tout se passe donc comme si le diaphragme de l'objectif était plus fermé qu'il ne l'est en réalité. Ainsi, dans le cas d'un diaphragme fermé à 1 : 16, si l'intensité lumineuse est telle qu'une absorption du 50 % des rayons lumineux atteignant la pastille 8 est réalisée, la quantité de lumière passant dans l'objec tif n'est pas plus grande que dans le cas où celui-ci pré senterait une ouverture relative de 1 : 22.
Il est bien entendu que l'emplacement de la matière à transparence variable peut être choisi différemment et que, par exemple, une ou plusieurs des lentilles de l'objectif pourraient être formées directement en verre autonoircisseur. De même, on pourrait prévoir plusieurs éléments 7 présentant chacun une pastille 8. Les élé ments 7 pourraient aussi être réalisés entièrement en une matière à transparence variable.
Shooting lens Manufacturers of photographic and cine matographic films are continually improving their products. They now succeed in producing very sensitive films, the grain of which remains very small. These films are very advantageous when the light conditions are not favorable for taking pictures, but on the other hand they oblige the user to diaphragm very strongly, that is to say to provide a very small relative aperture of the lens for very bright views.
If, in the case of photography, it is possible to limit the amount of light entering the camera, by choosing a high shutter speed, this is generally not possible in the case of photographs. cinematographic for which the speed of exposure is constant. In small format cameras, especially the 8 mm format, the objectives are generally small, as well as the diaphragms, and it becomes very difficult to produce iris diaphragms allowing a relative aperture smaller than 1: 22 to be achieved. , an aperture of 1:22 is sometimes still too large, for example when shooting in sunny weather on snow or on sand.
Certain materials are known whose transparency decreases as a function of the light intensity to which these materials are subjected. Such materials have already been used for the manufacture of sunglasses in which the absorption coefficient of light rays increases at the same time as the intensity of the latter.
The object of the present invention is to reduce the quantity of light passing through an objective during a given time, this automatically as a function of the brightness of the scene being the object of the shots.
The subject of the invention is a shooting lens comprising an element made of a material whose transparency is variable as a function of the intensity of the light rays passing through this material. The appended drawing represents, schematically and by way of example, an embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is a sectional view of this lens.
Fig. 2 is a front view of an element of said lens.
Fig. 1 comprises a shooting lens comprising five groups of lenses numbered 1 to 5, the radii of curvature of these lenses and the material thereof being chosen so as to obtain as good a correction as possible of the various optical aberrations .
The relative aperture of this lens can be adjusted by an iris diaphragm 6, shown very schematically in the drawing. Beside the diaphragm 6, the objective com takes an element 7 consisting of a glass plate with parallel faces and carrying a pellet 8 of a material with variable transparency as a function of the light intensity to which it is subjected.
The diameter of the pellet 8 is therefore smaller than the diameter of the diaphragm for relatively large openings. Thus, as long as the brightness of the scene to be photographed or cinematographed is low, the diaphragm 6 is <I> adjusted </I> to present a large aperture, and the patch 8 is only crossed by a small part of the rays. who achieve the goal. In addition, this patch 8 is not subjected to intense radiation, so that it has high transparency and practically does not influence the brightness of the objective for the large apertures of the diaphragm.
On the other hand, when the scene to be filmed reflects an intense light, this patch 8 becomes less and less transparent thanks to its self-darkening power. For these very bright scenes, the aperture of the diaphragm is very small and the diameter of the aperture is smaller than that of pellet 8. Thus, the blackening of this pellet, under the action of the light rays which pass through it, cause a noticeable attenuation of all the rays likely to reach the sensitive wire.
As a result, in the case of strongly lit scenes, a certain amount of the light passing through the diaphragm 6 is absorbed by the patch 8 and does not reach the film. Everything therefore takes place as if the diaphragm of the objective was more closed than it is in reality. Thus, in the case of a diaphragm closed at 1:16, if the light intensity is such that an absorption of 50% of the light rays reaching the pellet 8 is achieved, the quantity of light passing through the objective n 'is not greater than in the case where this presents a relative aperture of 1:22.
Of course, the location of the variable transparency material can be chosen differently and that, for example, one or more of the objective lenses could be formed directly from self-hardening glass. Likewise, several elements 7 could be provided, each having a pellet 8. The elements 7 could also be made entirely of a material with variable transparency.