Simulateur de val La revendication du brevet principal définit un simu lateur de vol comprenant une maquette de piste mobile dans un décor comprenant une partie ciel et une partie sol ou mer, par rapport à une caméra de télévision, dont les signaux de sortie sont envoyés dans un récepteur dont l'image est projetée sur un écran positionné devant le pilote, ledit simulateur étant caractérisé par le fait que le mouvement relatif maquette-caméra homothétique du mouvement relatif virtuel piste-pilote est réalisé par dé placement de la caméra suivant deux axes de coordon nées rectangulaires X et Z, où Z représente l'altitude et un déplacement de la maquette de piste suivant le troi sième axe de coordonnée orthogonal Y qui a sensible ment la direction de l'axe de ladite piste.
Il est bien connu que pour des prises de vues de ma quettes réalisées à échelle réduite telles que vues fixes, films, prises de vues télévisées, etc., les dimensions de l'objectif, objectif qui ne peut pas être réduit à l'échelle de la maquette, sont très importantes par rapport aux dimensions de la maquette, de telle sorte que l'axe opti que de l'objectif est trop haut par rapport au sol de la<B>,</B> maquette pour simuler exactement l'oeil d'un observateur placé au sol.
La présente invention a pour objet un simulateur de vol selon la revendication du brevet principal et a pour but d'améliorer les prises de vues sur maquettes, amélio ration qui permet de réduire sensiblement l'échelle de réalisation de ces maquettes.
A cet effet, le simulateur de vol selon l'invention est caractérisé en ce que le sol de la maquette est constitué par un matériau élastique permettant une déformation locale par enfoncement.
Des exemples de réalisation de l'objet de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemple non limitatif, la description étant faite en relation avec les dessins ci- joints dans lesquels la fig. 1 montre une vue en coupe d'une première forme d'exécution ; la fig. 2 représente une vue en coupe d'une deuxième forme d'exécution ; la fig. 3 représente une vue en coupe d'une troisième forme d'exécution.
La fig. 1 représente un premier exemple de réalisa tion permettant de reconstituer dans un simulateur de vol pour l'entraînement des pilotes, une maquette de terrain d'atterrissage permettant de simuler les opérations de décollage et d'atterrissage d'un avion.
Sur un support rigide a est fixé un tapis de mousse plastique b constitué par du polyuréthane poreux, par exemple ou par toute autre matière présentant des quali tés de déformation locale à l'enfoncement. lequel tapis de mousse plastique est recouvert d'un film élastique adhésif c. L'ensemble représente une piste d'atterrissage à échelle réduite.
On voit également sur la fig. 1 que le carter de l'opti que d se termine par un sabot pour faciliter l'enfonce ment dans le tapis de mousse plastique, ce sabot étant construit avec un matériau qui facilite le glissement sur le film élastique qui recouvre le tapis de mousse plasti que. Le < c téflon a été utilisé dans cet exemple de réali sation. mais il est clair que toute autre matière peut être utilisée.
Le tapis de mousse plastique peut composer toute la surface de la zone représentée ou être employé locale ment aux seuls endroits où les besoins des prises de vues exigent l'enfoncement de la tête du carter de l'obiectif de prise de vues dans le tapis de mousse plastique, comme il est expliqué ci-après, cet objectif de prise de vues étant, dans l'exemple décrit, l'objectif d'une caméra de télévision dont les signaux de sortie sont envoyés dans un récepteur positionné devant l'élève pilote.
Lors de la simulation d'un atterrissage, le carter de l'objectif de la caméra terminé par le sabot s'enfonce pro- gressivement dans le tapis de mousse plastique de la maquette figurant la piste. La déformation très localisée du tapis n'est pas visible sur l'écran de projection.
L'enfoncement du carter de l'objectif A (fig. 1) per met ainsi de réduire l'altitude Z à une valeur bien infé rieure à celle de l'altitude Z' qu'il serait possible d'at teindre avec l'objectif B de la fig. 1 avec une maquette classique.
L'altitude Z permet donc de réaliser, à l'échelle de la maquette, une prise de vue qui correspond à la posi tion relative du pilote par rapport au terrain d'atterris sage.
La fig. 2 représente une possibilité de localisation de l'enfoncement latéral du tapis b en pratiquant des inci sions f, incisions faites à mi-épaisseur du tapis de mousse plastique b.
On voit également dans le tapis b de la fig. 2 des ou vertures g qui permettent à une lampe h d'éclairer le film élastique et translucide c pour former des taches lumineuses i simulant des balises ou des repères sur le terrain d'atterrissage, ces taches lumineuses étant per çues par le pilote.
La fig. 3 représente un autre exemple de réalisation, le sol de la maquette étant constitué par une bande de tissu fixée sur un cadre ajouré C. Cette pièce de tissu est légèrement tendue, ce qui permet la déformation loca lisée du sol de la maquette par l'extrémité du carter de l'objectif. Cette figure montre un moyen utilisé pour pro duire des taches lumineuses simulant les balises d'un ter rain d'atterrissage.