Règle à échelles multiples et variables
Les règles d'usage courant sont conçues pour une échelle déterminée et il est nécessaire de changer de règle ou. de calculer las rapports si les plans ou documents consultés ou conçus sont à des échelles différentes.
Les règles triangulaires à six échelles présentent l'in- convénient de nécessiter une recherche de la bonne échelle à chaque mesure et chaque fois que l'on pose l'instrument.
Les échelles utilisées étant de plus en plus normalisées sur le plan international et présentant l'avantage d'etre la plupart du temps mulitples ou sous-multiples les unes des autres, on observe que la division est pratiquement la même pour un grand nombre de celles-ci, les chiffres figurant sur cette règle étant seuls fonction de cette échelle.
La présente invention a pour objet une règle à échelles multiples et variables, caractérisée en ce qu'elle comprend un corps portant au moins une graduation et , des moyens permettant de disposer en regard de ladite graduation des indications d'echllies, d'umits ou de mesures différentes pour permettre la lecture, sur cel- le-ci de valours différentes selon lesdites indications.
Une telle règle peut être utilisée dans les bureaux techniques, écol s, sur les chantiens, par les ingénieurs, architectes, dessinateurs, ainsi que sur les machines et outillages nécessitant l'usage de régies de mesures.
Sur le plan fabrication, seule J'impression des traits de la graduation d'une telle règle nécessite une grande précision, la position des chiffres des échelles pouvant être nettement moins préavise.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de la règle selon l'invention.
La fig. 1 montre une règle portative de section trian- gulaire vue en plan.
La fig. 2 est une coupe selon A-A de la fig. 1.
La fig. 3 est une vue en élévation latérale d'une règle pour machines à dessiner.
La fig. 4 étant une coupe selon B-B de la fig. 3.
La fig. 5 est une vue en plan de cette règle pour machines à dessiner.
La fig. 6 montre une troisième forme d'exécution d'une règle portative ou pour machines à dessiner, vue en plan.
La fig. 7 est une vue en élévation de la règle selon la fig. 6. .
La fig. 8 est une coupe selon C-C de la fig. 7.
La fig. 9 représente les échelles couramment utili sées dans une règle à échelles multiples, selon le système métrique.
En référence aux fig. 1 et 2, cette première forme d'exécution d'une règle comprend un corps 1 de forme prismatique à section triangulaire qui présente un logement allongé 2 s'ouvrant sur une face 3 du corps 1, selon une fente 4. Une graduation 5 est portée par le corps 1 et s'étend le long d'une arête 6 de celui-ci.
Un noyau allongé 7 est engagé dans le logement 2.
Ce noyau allongé 7 constitue un support mobile par rapport au corps 1, ce support portant des indications d'échelles 8 d'unités ou de mesures différentes. Dans cette première forme d'exécution, le noyau ou support 7 est de forme prismatique à section hexagonale et peut, de ce fait, servir de support à six achelles differextes, chaque face du noyau portant une échelle 8.
Des moyens de commande permettent de déplacer le noyau 7 pour amener l'une ou l'autre des échelles 8 en regard de la fente 4. Dans cette forme d'exécution, ces moyens'de commande comprennent des boutons moletés 9 fixés aux deux extrémités du noyau 7 et permettant l'entraînement en rotation de celui-ci. Un dispositif de crantage à ressort, non représenté, est incorporé dans le corps 1 pour assurer une position stable du noyau 7 dans chacune de ses six positions angulaires.
En variante, ce noyau 7 pourrait. bien entendu présenter une autre section polygonale, par exemple une section triangulaire ou, éveffluellement, une section octogonale et même une section cicculaire. Dans ce cas, les échelles 8 seraient indiquées selon les génératrices du noyau 7.
Le corps 1 de cette règle, est, en outre, muni d'une poignée 10 permettant de tenir la règle et de la situer 'immédiatement dams la main en position convenable pour son utilisation.
Il est à noter que les'divisions de la graduation 5 peuvent être linéaires, logarithmiques, exponentielles ou de fonctions quelconques pour autant que les chiffres imprimés sur le support 7 correspondant à des rapports entiers linéaires de ces divisions.
L'indication de l'échelle 8 visible sur le support 7 peut également être marquée par exemple directement sur une partie 11 d'un des boutons 9.
Il est possible d'envisager la réalisation de règles similaires à celle du premier exemple décrit ci-dessus, mais de forme prismatique quelconque et portant un ou plusieurs dispositifs comprenant chacun une graduation fixe 5 portée par le corps de la règle et un certain nombre d'échelles étant portées par un support mobile 7 correspondant.
E serait également possible de constituer le support mobile 7 en plusieurs tronçons susceptibles d'être décalés angulairement les uns par rapport aux autres de la même manière que les roues ou disques successifs d'un compteur, par exemple.
La seconde forme d'exécution représentée aux fig. 3 à 5 est une règle destinée plus particulièrement à une machine à dessiner. Cette règle comprend un corps 12 portant le long de ses deux arêtes 13 et 14 une graduation fixe 15. Dans ce corps 12, sont aménagés des rainures longitudinales 16 dans chacune desquelles est susceptible d'être glissée une réglette 17 faisant partie d'un groupe de réglettes, chacune de ces réglettes portant l'indication d'une échelle particulière 18.
Le corps 12 porte dans cet exemple les pièces 19 permettait la fixation de la règle à. un appareil à dessiner. Cet exemple est une solution très simple permettant aux utilisateurs de machines à dessiner de changer les échelles des règles sans être obligés de régler à nouveau la machine à chaque changement (parallélisme et équerre). L'utilisation d'une telle règle selon cette seconde forme d'exécu- tion se fait donc de la même manière que pour la pre mière règle, l'utilisateur de l'appareil à dessiner ne faisant qu'interchanger les réglettes 17 selon le travail qu'il a à exécuter.
La troisième forme d'exécution représentée aux fig. 6 à 8 est une règle utilisable soit comme règle portable, soit également sur un appareil à dessiner. Cette règle comprend un corps 20 présentant deux arêtes 21 et 22 le long desquelles sont représentées deux graduations fixes 23. Ce corps 20 comprend deux éléments allongés 24 de section de forme générale triangulaire, reliés l'un à l'autre à leurs extrémités par des pièces 25 formant joues de liaison. L'assemblage de ces éléments 24 et 25 se fait par n'importe quel moyen habituel, par exemple à l'aide de vis, rivets, colle, soudure, etc. Le corps 20 comprend également un elememt aLlonge 26 en forme de noyau cylindrique fixé aussi aux pièces 25.
Un certain jeu est laissé entre les éléments 24 et le noyau cylindri- que 26, de manière qu'il soit possible d'engager dans ce jeu une bande 27. Cette bande 27 peut être formée par une lame flexible en acier ou par un ruban de tissu on de matière plastique. Sur cette bande 27 sont représentées les différentes échelles 28. La bande 27 peut, dans ce cas, être divisée en différentes zones correspondant chacune à une unité particulière. Le positionnement de la bande 27 peut être assuré par un, dispositif de cran- tage mécanique ou simplement par le frottement de la bande sur le noyau 26. Si la bande 27 est légèrement élastique, elle peut être ajustée sur le noyau 26 avec une faible tension.
Il est donc possible de changer les échec- les 28 d'une telle règle en faisant tourner la bande 27 par rapport au corps 20 avec le pouce et l'index placés respectivement dessus et dessous la règle. Dans la forme d'exécution représentée, le noyau 26 étant cylindrique, la bande 27 pourrait également être remplacée par un tube rigide. Toutefois, en variante, le noyau 26 pourrait , avoir une section autre que cylindrique-circulaire, par exemple une section en forme d'ellipse, d'ovale ou autre.
En variante encore, le noyau 26 au lieu de faire partie rigidement du corps 20, pourrait être mobile par rapport à celui-ci, grâce à des paliers aménagés dans les pièces 25. La bande imprimée 27 serait alors fixée sur le noyau 26. L'impression des différentes échelles pourrait, dans ce cas, se faire directement sur papier colle sur le noyau 26.
La fig. 9 montre les chiffres correspondant aux dif- férentes échelles utilisées couramment dans le système métrique. En référence à la première forme d'exécution 'selon les fig. 1 et 2, la pièce centrale représentée à la fig. 9 pourrait former le corps 1 portant la graduation 5, alors que les pièces latérales pourraient représenter les dafexentes echelles 8 marquées sur le support mobile 4.
Les échelles 8 disposées à gauche sont des exemples d'échelles multiples, alors que les échelles 8 situées à droite sont des exemples, d'échelles sous-multiples.
Les avantages. d'une telle règle sont que celle-ci pré 'sente toutes les échelles courantes sur un seul instru- ment. Cette règle évite la perte de temps à rechercher l'instrument ordinaire correspondant à l'échelle désirée.
En outre, sur les appareils à dessiner, diviser, etc., il n'est plus nécessaire de procéder au réglage de l'appareil lors de changement d'écholles multiples ou sous-multi- ples, ces échelles se trouvant automatiquement en bonne place sur le corps de la règle fixé à l'appareil à dessiner.
Cette règle est applicable à tous systèmes d'unités, par exemple unités métriques, anglaises (pouces, etc.) de marine, topographiques (ainsi qu'aux unités spécifiques à certaines corporations, telles que les imprimeurs qui utilisent le Cicéro, la ligne, le point, etc.) et unités moné- taires par exemple.