CH414383A - Machine automatique pour découper des produits en tranches - Google Patents

Machine automatique pour découper des produits en tranches

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CH414383A
CH414383A CH564364A CH564364A CH414383A CH 414383 A CH414383 A CH 414383A CH 564364 A CH564364 A CH 564364A CH 564364 A CH564364 A CH 564364A CH 414383 A CH414383 A CH 414383A
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CH
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cylinder
advance
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cut
stopping
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CH564364A
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English (en)
Inventor
Fox Harrington George
Original Assignee
Hygrade Food Products Corp
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B26HAND CUTTING TOOLS; CUTTING; SEVERING
    • B26DCUTTING; DETAILS COMMON TO MACHINES FOR PERFORATING, PUNCHING, CUTTING-OUT, STAMPING-OUT OR SEVERING
    • B26D7/00Details of apparatus for cutting, cutting-out, stamping-out, punching, perforating, or severing by means other than cutting
    • B26D7/27Means for performing other operations combined with cutting
    • B26D7/30Means for performing other operations combined with cutting for weighing cut product

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  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Forests & Forestry (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • Perforating, Stamping-Out Or Severing By Means Other Than Cutting (AREA)

Description


  Machine automatique pour découper des produits en tranches    La présente invention concerne une machine  automatique pour le découpage en tranches de pro  duits comme la viande pour fournir un nombre  donné de tranches qui pèsent un certain poids prédé  terminé.  



  Dans un grand nombre d'industries, en particu  lier dans     l'industrie    de traitement des     produits    ali  mentaires, il est coutumier d'empaqueter des matiè  res d'une façon qui facilite la vente ultérieure sur une  base de poids unitaire. A titre d'exemple de ce qui  précède, on peut citer l'industrie d'empaquetage de  la viande dans laquelle par exemple le jambon  découpé en tranches est généralement empaqueté et  vendu par unités de 500 g.  



  Un progrès considérable a été réalisé dans la  construction des machines à découper en tranches  qui sont destinées à     fournir    la matière découpée en       tranches,    sous une forme quai     simplifie    l'empaquetage.  D'une manière typique, ce type de machine est une  machine à découper le jambon en tranches dans  laquelle un vérin hydraulique fait avancer un bloc  de jambon sur le trajet d'une lame-couteau rotative,  en s'arrêtant par intermittence de façon que les tran  ches de jambon soient décalées ou imbriquées par  groupes s'approchant étroitement du poids unitaire  voulu, par exemple une livre ou 500 g.  



  D'une façon générale, le jambon est découpé en  tranches par la machine décrite ci-dessus pour four  nir un nombre donné de tranches, la vitesse du  vérin déterminant l'épaisseur de la tranche nécessaire  pour fournir le poids initial voulu.     Etant    donné qu'en  général, les blocs de jambon n'ont pas un poids uni  forme, une variation du poids d'un nombre donné  de tranches d'une épaisseur donnée découpées à par  tir d'un bloc en comparaison de celles découpées à    partir d'un autre bloc a tendance à se produire.

         Jusqu'à    présent, on l'a généralement surmonté en  pesant manuellement chaque groupe de tranches  pour     déterminer    s'il y a une trop grande quantité  ou une trop faible quantité de jambon dans chaque  groupe de tranches décalées.     Evidemment,    ceci cons  titue un     processus    prenant beaucoup de temps et       coûteux.     



  Un autre problème     particulier    du découpage en  tranches du jambon et éventuellement d'autres opé  rations analogues réside dans le fait que les quelques       premières    tranches du jambon provenant     d'un    bloc  quelconque ont     tendance    à ne pas être uniformes et  d'un aspect désagréable. En général, ces     premières     tranches ne sont pas empaquetées et vendues comme  jambon de première     qualité.     



  Jusqu'à présent, on avait l'habitude en pratique  de laisser de côté le premier groupe de tranches pro  venant d'un bloc qui comprend non seulement les       quelques    premières tranches mais le reste des tran  ches constituant le nombre donné de tranches pour  lequel la machine est réglée.  



  La machine automatique selon la présente inven  tion pour découper des produits en tranches présente  un couteau rotatif fixé à un arbre entraîné à une  vitesse constante par une source d'énergie, un vérin  d'avance actionné     hydrauliquement    pour faire avan  cer la matière à découper en tranches sur le trajet  du couteau, un moyen de réglage de la vitesse  d'avance pour régler la vitesse d'avance du vérin, un  moyen de     commande    d'arrêt et de mise en marche  pour commander l'arrêt et la mise en marche du  vérin, un mécanisme automatique de compensation  du poids pour déterminer la hauteur de la matière  en cours de découpage et pour fournir un signal de      sortie     proportionnel    à ladite hauteur,

   et un moyen  de     transmission    connectant la sortie du mécanisme  de compensation du poids au moyen de réglage de  la vitesse d'avance, de façon à régler la vitesse  d'avance du vérin suivant la hauteur de la matière à  découper, et cette machine est caractérisée en ce  qu'elle comprend un mécanisme de réglage automa  tique de l'avance comprenant un moyen compteur  fournissant des signaux de     sortie    représentant des  intervalles d'avance et d'arrêt alternés, une sonde  fixée à la machine pour détecter l'arrivée du bord  menant de la matière à découper dans une position  choisie en avant du couteau et pour fournir un signal  de sortie représentant cette arrivée,

   un moyen de  commande principal sensible au signal de sortie de  la sonde pour arrêter le vérin et rendre ledit moyen  de commande de la mise en marche et de l'arrêt  sensible aux signaux de sortie du moyen compteur  de façon qu'un mouvement d'avance supplémentaire  du vérin s'effectue sous la commande directe du  moyen compteur et un mécanisme de synchronisa  tion reliant le mécanisme compteur à l'arbre du cou  teau de façon que la rotation dudit arbre entraîne le  mécanisme compteur, le mécanisme de synchronisa  tion permettant la rotation du mécanisme compteur  par rapport audit arbre de façon que le mouvement  de mise en marche et d'arrêt du vérin d'avance soit  synchronisé avec l'orientation du couteau rotatif.  



  Cette machine comprend de préférence un moyen  de commande     principal    sensible au moyen de sortie  de la sonde pour arrêter le vérin et rendre le moyen  de commande de la mise en marche et de l'arrêt sen  sible aux signaux de sortie du moyen compteur de  façon qu'un mouvement d'avance supplémentaire du  vérin se poursuive sous la commande directe du  moyen compteur.  



  On peut en outre prévoir dans cette machine une  soupape hydraulique rotative destinée à régler la  vitesse d'avance du vérin et un moyen de command  de mise en marche et d'arrêt pour commander  l'arrêt et la mise en marche du vérin, un mécanisme  de compensation automatique du poids ayant une  série de     doigts    montés à pivot et transversalement  espacés sur le trajet de la     matière    à découper en  tranches, les doigts étant destinés à glisser sur la sur  face supérieure de la matière à découper, une série  de cylindres hydrauliques reliés respectivement aux  doigts et sensibles à leur position de pivotement,

   et  un collecteur sensible aux signaux de sortie des cylin  dres hydrauliques et     fournissant    un signal de sortie  qui est égal à la somme algébrique des sorties des  cylindres, et un moyen de transmission comprenant  un     cylindre    hydraulique principal relié au collecteur  et sensible à son signal de sortie, et un réducteur à  vis sans     fin    présentant un corps, une roue à denture  droite tourillonnant dans ce dernier, et une vis sans  fin qui engrène avec les dents de la roue dentée,  la roue à denture droite étant reliée à la soupape  rotative, et le corps étant sensible à la sortie du  cylindre hydraulique principal et étant destiné à être    mis en rotation par le mouvement de va-et-vient de  la tige de piston du cylindre hydraulique principal,

    de façon que la vitesse d'avance du bras soit réglée  en fonction de la hauteur de la matière à découper  en tranches.  



  On comprendra mieux la présente invention en  se référant aux dessins annexés sur lesquels  la     fig.    1 est une élévation de face en partie en  coupe transversale d'une forme d'exécution de la  machine à découper en tranches selon l'invention ;  la     fig.    2 est une vue en plan à plus grande  échelle suivant la ligne 2-2 de la     fig.    1 des doigts  de maintien et des éléments associés ;  la     fig.    3 est une élévation de côté, en partie en  coupe, de l'un des doigts de maintien suivant la  ligne 3-3 de la     fig.    2 ;

    la     fig.    4 est une élévation de côté à plus grande  échelle de la sonde associée à l'un des doigts suivant  la ligne 4-4 de la     fig.    2 ;  la     fig.    5 est une élévation de face des doigts  et éléments associés de la     fig.    2 ;  la     fig.    6 est une élévation de côté de la partie  de la structure représentée sur la     fig.    4 montrant  l'effet du mouvement vertical de la sonde ;  la     fig.    7 est une vue en perspective des divers  éléments du mécanisme de compensation automati  que du poids ;

    la     fig.    8 est une vue schématique de la relation  des éléments de l'accouplement mécanique suivant la       ligne    8-8 de la     fig.    7 ;  la     fig.    9 est une élévation de face suivant la ligne  9-9 de la     fig.    1 d'un mécanisme de synchronisation ;  la     fig.    10 est une élévation de côté, suivant la  ligne 10-10 en partie en coupe, du mécanisme repré  senté sur la     fig.    9, et  la     fig.    11 est un schéma du montage électrique.

    En se référant plus     particulièrement    à la     fig.    1,  on a représenté une machine à découper en tranches  10, d'une façon typique, construite avec un socle 11  sur lequel sont montées les diverses pièces consti  tuantes d'une machine automatique à découper en  tranches. Des éléments de support d'extrémité 12 et  13 sont reliés au socle 11 et supportent un arbre  rotatif 14 dans des paliers 15 et 16. Un arbre 14 est  actionné par un moteur 17. A l'extrémité opposée de  l'arbre 14 est reliée une lame ou couteau 18 qui pré  sente un bord tranchant radial (non représenté).  



  Sur les dessins, la machine 10 est représentée  comme étant destinée à être utilisée pour découper  des blocs de jambon en tranches, mais il est évident  qu'on peut     utiliser    une machine quelconque de ce  type général conjointement aux mécanismes de com  mande de la présente invention. Comme on le voit  sur la     fig.    1, un bloc de jambon 19 repose sur une  plaque 20, cette dernière reposant sur le socle 11.  Le bloc 19 est avancé vers la lame ou couteau 18  par la     manaeuvre    d'un vérin 21. Ce dernier est animé  d'un -mouvement de va-et-vient par un système  hydraulique (non représenté). Les détails du mouve  ment du vérin 21 n'entrent pas dans le cadre de la      présente demande, et sont bien     connus    des spécialis  tes.

   Il     suffit    de noter à ce sujet que le système  hydraulique destiné à déplacer le vérin 21 est classi  que et est réglé par une soupape de réglage d'écoule  ment sensible à un réglage rotatif. En outre, le mou  vement d'ensemble   marche-arrêt   du vérin 21 est  commandé par un mécanisme électrique classique  également non représenté.  



  La partie détectrice du mécanisme automatique  de compensation du poids est représentée en détail  sur les     fig.    2, 3 et 5. Cette partie du mécanisme  comprend des     doigts    de     maintien    22, 23, 24, 25,  26 et 27. Bien qu'on utilise six doigts de maintien  dans la forme de réalisation représentée sur les des  sins, il est évident que le nombre de ces doigts est  une question de choix. Comme représenté en par  ticulier sur la     fig.    3, les doigts de maintien peu  vent pivoter autour d'un arbre 28. Comme repré  senté sur la     fig.    3, le doigt de maintien 26 présente  une patte 29 montée sur un moyeu, patte qui tourne  autour de l'arbre 28 par suite du mouvement corres  pondant du doigt 26.

   Chacun des     doigts    de maintien  est équipé de la même façon.  



  Comme représenté en :détail sur les     fig.    2 et 3,  des cylindres hydrauliques 30, 31, 32, 33, 34 et 35  sont associés aux doigts de maintien 22 à 27 respec  tivement. Les cylindres 30 et 35 présentent des tiges  36 à 41 de piston respectivement.  



  Comme représenté sur la     fig.    3, un mouvement  ascendant du doigt 26 se traduit par une rotation de  la patte 29, qui vient à son tour au contact du piston  40 et le contraint à déplacer une     certaine    quantité de  fluide hydraulique dans le cylindre 34.  



  Chacun des cylindres 30 à 35 est     relié    à un col  lecteur 42. Par conséquent, la somme de la totalité  des déplacements des cylindres 30 à 35 est repré  sentée par la quantité totale du fluide     hydraulique     refoulé dans le collecteur 42. 11 est avantageux d'uti  liser une série de doigts de façon qu'une variation  quelconque de la hauteur du bloc de jambon puisse  être prise en considération pour déterminer l'épais  seur appropriée des tranches nécessaires pour four  nir le poids unitaire prédéterminé à un nombre  donné de tranches.  



  La     fig.    7 montre le collecteur 42 et sa liaison  avec le reste du mécanisme automatique de compen  sation du poids sera décrite en particulier en se réfé  rant à cette figure. En supposant, aux fins de la  description, qu'il se produit un déplacement positif  d'ensemble du     fluide    hydraulique dans le collecteur  42, ce déplacement s'effectue par une conduite 43.  Cette dernière est     reliée    à un réservoir de fluide  hydraulique 44 qui sera décrit en détail ci-après. Une  conduite 45, qui, pendant le fonctionnement du  mécanisme automatique est     relié    directement à la  conduite 43, transporte le fluide déplacé dans le  cylindre hydraulique principal 46.  



  Le cylindre hydraulique principal 46 présente  une tige 47 de soupape qui est animée d'un mouve-    ment de va-et-vient suivant l'admission du fluide dans  le     cylindre.    Des ressorts de tension 48 sont montés  entre la tige 47 de piston et une extrémité 49 du       cylindre        principal    46 pour contraindre la     tige    47 à  se déplacer dans le     cylindre    hydraulique 46 en  réponse à un déplacement négatif du     fluide    à     partir     du collecteur 42.

   En d'autres     termes,    si le mouve  ment moyen des doigts 22 à 27 s'effectue de haut en  bas, le collecteur 42 manque de fluide en raison du  fluide entrant dans les divers cylindres 30 à 35.  Afin de rendre cette phase de l'action de commande  plus positive, on prévoit les ressorts 48. 11 est évident  que le mouvement en sens inverse de la tige 47     de-          piston    provoqué par le déplacement     positif    du fluide  42, est positif de façon inhérente quant à son effet,  et ainsi     l'utilisation    des ressorts 48 n'affecte pas ce  mouvement.  



  La     tige    47 de piston est     reliée    à une     timonerie    50  qui comprend un étrier 51 auquel est relié un     eeillet     52 par un goujon 53.     L'aeillet    52 peut tourner libre  ment par rapport à     l'étrier    51 en raison de la     liaison     par le goujon.  



  La tige 54 relie     l'oaillet    52 de la     timonerie    50 à  un mécanisme actionné mécaniquement convenant  pour transformer le mouvement de va-et-vient de la  tige 47 de piston en un signal de commande appli  qué au système     hydraulique    de la machine à décou  per en tranches de façon que la vitesse du vérin 21  puisse être réglée en fonction de l'épaisseur du jam  bon ou autre matière à découper en tranches.  



  Comme indiqué plus haut, la commande de  vitesse du système hydraulique est réalisée habituelle  ment en     utilisant    une soupape qui, lorsqu'elle est  mise en rotation dans un sens, augmente la vitesse,  et qui, lorsqu'elle est     mise    en rotation dans le sens  opposé, diminue la vitesse. Par conséquent, il est  nécessaire de transformer le mouvement alternatif de  la tige 47 de piston en un mouvement rotatif. Dans  ce but, on utilise une liaison mécanique comme un  réducteur à vis sans     fin.     



  La     fig.    7 représente un réducteur 55. Ce dernier  comprend essentiellement un     corps    56, une vis sans  fin 57 et une roue à denture droite 58, ces deux  derniers éléments étant représentés sur la     fig.    8. Un  prolongement 59 est     relié    au corps 57 comme repré  senté sur la     fig.    7. La tige 54 est     reliée    à pivot  à la partie inférieure du prolongement 59 par une  timonerie 60.  



       Ainsi    qu'on le sait, un réducteur à vis sans     fin     se bloque automatiquement. En d'autres termes, en  se référant à la     fig.    8, la rotation de la vis sans fin  57 produit une rotation     proportionnée    de la roue à  denture droite 58 tandis qu'il est impossible de faire  tourner la vis sans fin 57 en entraînant la roue à  denture droite 58. Ainsi, dès que la relation entre la  roue à denture droite 58 et la vis sans     fin    57 est  établie par un mouvement manuel du bouton 61 fixé  à la vis sans fin 57, cette relation ne peut pas être  modifiée excepté par une rotation supplémentaire du  bouton 61.

        Ainsi qu'il est coutumier, la roue à denture  droite 58 tourillonne dans le     corps    56, son palier       étant    représenté sur la     fig.    7 et désigné par le numéro  de référence 62. D'une façon analogue, la vis sans  fin 57 tourillonne aussi dans le corps 56 du  réducteur.  



  Comme représenté schématiquement sur la fi-. 7,  la roue à denture droite 58 est     reliée    directement à  la soupape de commande de la machine à découper  en tranches, cette dernière n'étant pas représen  tée plus     particulièrement    sur les dessins. Ainsi,  une rotation quelconque de la roue à denture droite  58 provoque une rotation égale de la soupape de  commande.  



  On va supposer que la tige 54 est déplacée de  gauche à droite par suite d'un déplacement positif du       fluide    hydraulique à     partir    du collecteur 42. En rai  son de la présence des liaisons ou timoneries décrites  ci-dessus, le prolongement 59 est contraint de tourner  dans le sens     sinistrorsum    et cette     rotation    est     trans-          mise    à son tour au corps 56 du réducteur. Ainsi, le  corps 56 du réducteur est contraint de tourner par le  mouvement horizontal de la tige 54.

   Comme indiqué  plus haut, il ne peut pas se produire de mouvement  relatif entre la roue à denture droite 58 et la vis sans       fin    57à moins de faire tourner le bouton 61. Par  conséquent, la rotation du corps 56 provoque une  rotation égale de l'ensemble qui y est contenu, à savoir  la roue à     denture    droite 58 et la vis sans fin 57. En  d'autres termes, la roue à denture droite 58 est con  trainte de tourner sur une distance exactement égale  à la     rotation    du corps 56. Comme indiqué plus haut,  cette rotation est alors transmise à la soupape de com  mande de la machine à découper en tranches, et la  vitesse du vérin 21 est réglée en conséquence.  



  On     utilise    principalement un réducteur 55 à vis  sans     fin    en vue d'un réglage     fin.    Son     fonctionnement     est expliqué dans la description suivante. Au cours  du découpage d'une certaine     matière,    telle qu'un bloc  de jambon, les hauteurs maximum et     minimum    des  blocs de jambon sont assez bien connues à l'avance.

    A     partir    de ces chiffres, on peut facilement déter  miner la hauteur moyenne.     Etant    donné qu'il est tou  jours préférable de faire     fonctionner    un système de  commande de façon à disposer d'une liberté égale  aux deux extrémités, on fait tourner le bouton 61  en contraignant ainsi la roue dentée 58 à tourner, et  ceci change à son tour le réglage de la soupape de  commande de la machine à découper en tranches  sans affecter la     position    du réducteur 56 et des élé  ments associés comme la     tige    de liaison 54, la tige 47  de piston, etc.

   Comme représenté     schématiquement     sur la     fig.    7, on prévoit un cadran 63 et une     aiguille          indicatrice    64. Cette     dernière    est reliée à la roue à  denture droite 58 pour représenter son mouvement,  et le cadran 63 est fixe. Ainsi, le bouton 61 est mis  en     rotation,    et cette     rotation    change la     position    de  l'aiguille 64 au point de calibrage voulu pour la       matière    particulière à découper en tranches.  



  Le fonctionnement du système 44 comprenant un    réservoir de fluide hydraulique est le suivant. Un  réservoir transparent 65 sert de réserve de     fluide     ainsi que de chambre de purge. Comme     représenté:     sur la     fig.    7, le réservoir 65 est relié à un raccord  en T 66 qui est relié à son tour à une soupape 67  et à une extrémité 68 d'un cylindre hydraulique 69       manoeuvrable    à la main. La soupape 67 est reliée à  une soupape 70 qui est reliée à son tour à l'autre  extrémité 71 du cylindre hydraulique 69.  



  L'air entraîné dans le circuit peut être traité dans  le réservoir de la façon suivante. Les soupapes 67 et  70 sont     ouvertes    et les tiges 36 à 41 de piston sont  animées manuellement d'un mouvement de     va-et-          vient    de façon alternée avec la tige 72 de piston du  cylindre hydraulique 69.  



  La méthode d'introduction du fluide hydraulique  dans le système est la suivante. Les soupapes 67  et 70 sont toutes les deux     ouvertes.    La tige 72 de  piston du cylindre 69 est extraite au maximum, puis  réintroduite pour assurer l'expulsion de l'air entraîné.  La tige 72 de piston est de nouveau extraite, et la  soupape 67 est fermée. En ramenant la tige 72 de  piston dans le cylindre 69, on pompe ainsi le fluide  dans le système. Une quantité suffisante du fluide  est introduite dans l'installation jusqu'à ce que la tige  47 de piston du cylindre 46 soit contrainte à com  mencer à se déplacer. Il est souhaitable d'ajouter une       quantité    de fluide légèrement supérieure pour garan  tir une action hydraulique positive et rapide.

   On  ferme alors la soupape 70, en isolant ainsi le circuit  hydraulique.  



  Le mécanisme automatique de commande de  l'avance repose sur l'utilisation d'une sonde pour  indiquer la position de la matière en cours de décou  page en tranches par rapport à la lame ou couteau       rotatif.    La     fig.    4 représente une forme de réalisation  d'un mécanisme à sonde convenant pour être utilisé  avec la présente invention. Comme indiqué sur la       fig.    2, le mécanisme 73 à sonde est associé au doigt  de     maintien    25. Ceci n'est qu'une question de com  modité, et le mécanisme à sonde 73 peut en fait  être associé à l'un quelconque des doigts de maintien  du mécanisme de commande     décrit    ci-dessus.

   Comme  représenté sur la fi-. 4, le doigt de maintien 25 tourne  autour de l'arbre 28. Une âme 74 est fixée au doigt  de maintien 25 et à l'âme 74 est fixé un     interrupteur-          limiteur    75. Ainsi, la rotation du doigt de maintien  25 autour de l'arbre 28 provoque une rotation cor  respondante de l'interrupteur-limiteur 75.  



  Le mécanisme 73 est constitué par un élément à  trois doigts 76 qui présente des doigts 77, 78 et 79  fixés à un moyeu 80 qui peut tourner autour de  l'arbre 28. Comme représenté sur la fi-. 4, un ensem  ble à lobe 81 comprend un cliquet 82 qui est régla  ble dans un sens ou dans l'autre par rapport au doigt  77 par un moyen décrit plus loin. Le mouvement du  cliquet 82 est guidé par des vis 83 et 84     qui    coulis  sent dans des fentes 85 et 86     respectivement.     L'emplacement     particulier    du cliquet 82 par rapport      au doigt 77 est     déterminé    par la rotation d'un bou  ton de mise en position 87.  



  Le bouton de mise en position 87 est relié à un  arbre     fileté    88 qui est     relié    à son tour à un étrier 89.  Ce dernier pivote sur le     cliquet    82 grâce à un gou  jon 89. L'arbre 88 vient en prise par filetage avec le  doigt 78. Par conséquent, une rotation du bouton de       mise    en position 87 provoque le déplacement de  l'arbre 88 par rapport au doigt 78. Ce mouvement  est transmis au cliquet 82 et il se déplace à son tour  le long du doigt 77. On prévoit un écrou de blocage  91 pour bloquer la position de l'arbre 88 par rapport  au doigt 78 et pour bloquer ainsi la position du     cli-          quet    82 par     rapport    au doigt 77.  



  Le prolongement de l'extrémité     inférieure    du     cli-          quet    82 est appelé lobe du mécanisme 73 de la sonde,  et est désigné par le numéro de référence 92.  



  Comme indiqué sur la     fig.    4, un ressort de ten  sion 93 est monté entre le doigt 79 et l'âme 74. Ceci  provoque l'application d'une pression constante con  tre un segment de     manoeuvre    94 de     l'interrupteur-          limiteur    75. La     fig.    4 représente également une butée  réglable 95 qui empêche le doigt 25 de tourner  davantage dans le sens     sinistrorsum.     



  Un goujon 96 est     relié    au doigt 77 du mécanisme  73. Ce goujon est     normalement    disposé dans la par  tie terminale     incurvée    du doigt de maintien 25.       Etant    donné que l'élément 76 à trois doigts peut  tourner librement autour de l'arbre 28 indépendam  ment du doigt de maintien 25, le seul obstacle empê  chant la rotation dans le sens     sinistrorsum    sous       l'influence    de la pesanteur est constitué par l'inter  rupteur-limiteur 75 qui se trouve sur le trajet du  doigt 78. Afin que l'interrupteur-limiteur sensible 75  n'ait pas à supporter le mécanisme 73, on prévoit le  goujon 96.  



  En se référant à la     fig.    4, on va supposer qu'un  bloc de jambon ou autre matière à découper en  tranches est déplacé de droite à gauche en     direction     de la lame ou couteau rotatif. Le bloc vient d'abord  au contact d'une     certaine    partie du doigt 25 qui se  trouve entre les extrémités. A mesure que le bloc du  jambon continue son mouvement d'avance, le doigt  25 est soulevé et est     mis    en rotation dans le sens       dextrorsum    autour de l'arbre 28. Le mécanisme 73  de la sonde est entraîné par le doigt 25 en raison de  l'enclenchement du goujon 96 avec la partie d'extré  mité incurvée du doigt de maintien 25. Finalement,  le bord menant du bloc de jambon vient au contact  du lobe 92.

   Ainsi, ce dernier est soumis à une force  de levage qui ne dépend pas de celle résultant du  mouvement ascendant du doigt de maintien 25. Il  en résulte que l'élément 76 à trois doigts     tourne     autour de l'arbre 28 par     rapport    au doigt de main  tien 25 et à l'encontre de la force du ressort de  tension 93. Lorsqu'il se produit un mouvement relatif  donné entre l'élément 76 et le doigt de maintien 25,       l'interrupteur-limiteur    75 est actionné par l'écarte  ment du doigt 79 du segment de     manaeuvre    94.  Comme décrit ci-dessous, cet     actionnement    de l'inter-    rupteur-limiteur 75 est utilisé électriquement pour  commander le mouvement du bloc de jambon à  partir de ce moment.  



  La     fig.    6 montre le mécanisme 73 de la sonde,  et le doigt de maintien 25 à un moment     ultérieur    à       l'actionnement    de     l'interrupteur-limiteur    75.  



  Il est évident que le mécanisme 73 n'est sensible  qu'à la position horizontale du bord menant de la  matière à découper en     tranches.        L'actionnement    de  l'interrupteur-limiteur 75 se produit lorsque le bord  menant atteint cette position horizontale     donnée    et  ne dépend pas de la hauteur de la matière en cours  de découpage. C'est le mouvement relatif entre le  mécanisme 73 et le doigt de maintien 25 qui actionne       l'interrupteur-limiteur    75 et     comme    on l'a     décrit,    ceci  ne peut se produire que lorsque le lobe 92 est sou  levé à     l'écart    du bord. menant de la matière en cours  de découpage.

   Le point précis auquel ceci se produit  est réglé par un réglage     approprié    du bouton de  mise en position 87.  



  Un mécanisme de comptage automatique doit  être     utilisé    nécessairement dans cette machine. On  peut     utiliser    un mécanisme compteur classique quel  conque qui fournit un signal de commande conve  nant pour être     utilisé    dans un circuit     électrique.    Un  mécanisme compteur s'est avéré très approprié pour  être     utilisé        dans    la présente forme de     réalisation,    et  précisément un mécanisme       Cyclo-Monitor      fabri  qué par la     Counter    and     Control    Corporation, Mil  waukee, Wisconsin.  



  Ce type     particulier    de mécanisme compteur  implique     l'utilisation    d'une roue dentée rotative qui  se déplace     axialement    le long d'un arbre     fileté,    et  fournit un     signal    de commande en     actionnant    un  interrupteur à la fin de chaque cycle ou intervalle  de temps.     Il        suffit    de dire à ce sujet que le compteur        Cyclo-Monitor      indique la fin d'un intervalle de  temps et le début d'un autre par l'ouverture ou la       fermeture    des contacts de l'interrupteur.

   Il est possible  de régler le compteur       Cyclo-Monitor      pour four  nir un intervalle de temps correspondant sensible  ment à l'intervalle d'avance et à l'intervalle d'arrêt       comme        décrit    plus haut. Bien que la forme de réa  lisation représentée sur les dessins soit représentée  avec un ensemble       Cyclo-Monitor     , il est évident  qu'on peut avoir recours à d'autres mécanismes  compteurs pour autant qu'ils fournissent un signal  utilisable électriquement.  



  Comme représenté sur les     fig.    9 et 10, un méca  nisme compteur 97 est monté sur un support       d'extrémité    13. L'arbre 98 qui commande le méca  nisme compteur 97 est synchronisé avec l'arbre 94  auquel le couteau 18 est fixé au moyen d'un méca  nisme de synchronisation 99 qui sera décrit en détail  ci-après. On remarquera à ce sujet que le mécanisme  de synchronisation 99 fournit une liaison directe  entre les arbres 14 et 98 au moyen d'une courroie de  synchronisation 100 ou autre     transmission    positive.  



  La     fig.    11 montre un schéma d'un montage élec  trique qui coordonne le fonctionnement du méca-           nisme    73 avec le comptage du mécanisme compteur  97. La     fig.    11 représente un     interrupteur    101 qui  fait partie du mécanisme compteur 97 ; une bobine  102 de la soupape à électro-aimant   d'avance    qui provoque le mouvement du vérin d'avance 21 ;  une bobine 103 de la soupape à électro-aimant    d'arrêt   qui interrompt le mouvement du vérin  d'avance 21 ;     l'interrupteur-limiteur    75 ; un relais  104 et des interrupteurs associés 105, 106, 107 ; et  un relais 108 et des interrupteurs associés 109 et 110.  



  Pour     simplifier    l'explication du montage de la       fig.    11, on va supposer que le vérin d'avance 21 a  été actionné par une     manoeuvre    manuelle vers  la bobine 102 de la soupape à électro-aimant    d'avance   et que le bloc de jambon ou matière  à découper s'approche des doigts de maintien.  L'interrupteur-limiteur 75 est normalement fermé, et  l'armature 111 est en contact avec le contact 112 de  l'interrupteur.  



  Lorsque le lobe 92 du mécanisme 73 est déplacé  par rapport au doigt de maintien 25 de façon à mou  voir le doigt 79 à     l'écart    de l'interrupteur-limiteur  75, ce dernier est ouvert, et ainsi l'armature 111  est écartée du contact 112. Avant cet     actionnement     de l'interrupteur-limiteur 75, le courant électrique  provenant de la source 115 est appliqué aux deux  côtés de la bobine 102 de la soupape à électro-aimant    d'avance   de la façon suivante: de la borne 116  par l'intermédiaire du conducteur 117 à l'armature  111, au     contact    112 et par l'intermédiaire du conduc  teur 118 ; et à     partir    de la borne 119 par l'intermé  diaire du conducteur 120.

   Ainsi, il est possible d'exci  ter la bobine 102 de la soupape à électro-aimant    d'avance   étant donné qu'il existe un circuit élec  trique fermé passant par cet     interrupteur    et la source  de courant 115.  



  Lorsque le mécanisme 73 est actionné par le  bord menant de la matière en cours de découpage  en tranches, l'armature 111 est écartée du contact  112 et mise en contact avec le contact 121. Ceci  supprime le courant électrique aux bornes de la  bobine 102. L'armature 122 de l'interrupteur 107  est normalement en contact avec le contact 123.

    Ainsi, la source de courant 115 est reliée aux bornes  de la bobine 103 de la soupape à électro-aimant    d'arrêt<B> </B> par l'intermédiaire du circuit suivant  de la borne 116, en passant par le conducteur 117  à l'armature 111, au contact 121, par l'intermé  diaire du conducteur 124, du conducteur 125, du  conducteur 126 au contact 123, à l'armature 122, et  par l'intermédiaire du conducteur 127 à un côté de la  bobine 103 ; de la     borne    119 en passant par le con  ducteur 120, le conducteur 128 à l'autre côté de la  bobine 103. Ainsi, le courant est supprimé à la  bobine 102 et est appliqué aux bornes de la bobine  103 en     interrompant    ainsi le mouvement du vérin 21.  



  Bien que le vérin 21 ait cessé de se déplacer,  la lame ou couteau 18 et l'arbre 14 continuent à       tourner.    La rotation de l'arbre 14 est transmise à  l'arbre 98 du mécanisme compteur 97 et à la fin de    l'intervalle d'arrêt suivant du mécanisme compteur  97, l'interrupteur 101 reprend la commande du fonc  tionnement. La programmation des intervalles d'arrêt  et d'avance du mécanisme compteur 97 se réper  cute par un mouvement de l'interrupteur 101, l'inter  valle d'avance du mécanisme compteur 97 étant  représenté par le contact entre l'armature 113 et le  contact 114 de l'interrupteur, et l'intervalle d'arrêt  étant représenté par le contact entre l'armature 113  et le contact 129 de l'interrupteur.  



  La connexion électrique entre l'armature 113 et  le contact 129 de l'interrupteur provoquée par le  mécanisme compteur se déplaçant dans un intervalle  d'arrêt ferme un circuit qui excite la bobine 130 du  relais 108. Ceci est réalisé de la façon suivante. La  borne 119 de la source de courant 115 est     connectée     directement à un côté de la bobine 130 par des  conducteurs 120, 131, 132 et 133. La borne 116  est connectée à l'autre côté de la bobine 130 par le  conducteur 117, l'armature 111, le contact 121, le  conducteur 124, le conducteur 125, le conducteur  134, l'armature 113, le courant 129 d'interrupteur,  le conducteur 135, le conducteur 136, le contact 137  d'interrupteur, l'armature 138, le conducteur 139 et  le conducteur 140.

   L'armature 138 est normalement  en prise avec le contact 137 lorsque la bobine 141  n'est pas excitée.  



  L'excitation de la bobine 130 contraint l'arma  ture 142 à venir en prise avec le contact 143, et  l'armature 144 à venir en prise avec le contact 145.  Ainsi, les interrupteurs normalement ouverts 109 et  110 sont fermés par l'excitation de la bobine 130.  La fermeture de l'interrupteur 110 connecte ainsi la  bobine 130 à la borne 116 par le circuit suivant  la borne 116, le conducteur 117, l'armature 111, le  contact 121, le conducteur 124, le conducteur 146,  le conducteur 147, l'armature 142, le contact 143, le  conducteur 148 et le conducteur 140. Ceci     détourne     l'interrupteur 101 du mécanisme compteur.  



  Lorsque l'interrupteur 109 est fermé, la bobine  141 est excitée. Ainsi, un côté de la bobine 141 est  connecté à la borne 119 par l'intermédiaire du con  ducteur 120, du conducteur 131, du conducteur 132,  et du conducteur 149. L'autre côté de la bobine 141  est connecté à la borne 116 par l'intermédiaire du  conducteur 117, de l'armature 111, du contact 121,  du conducteur 124, du conducteur 146, du conduc  teur 150, de l'armature 144, du contact 145, et du  conducteur 151.  



  L'interrupteur 105 du relais 104 est normalement       ouvert,    l'interrupteur 106 est normalement fermé, et  l'armature 122 de l'interrupteur 107 est normalement  en prise avec le courant 123. L'excitation de la  bobine 141 inverse les contacts de ces interrupteurs.  Ainsi, l'armature 152 vient en prise avec le contact  153, l'armature 138 s'écarte du contact 137, et  l'armature 122 s'écarte du contact 123 et vient en  prise avec le contact 154.  



  On se souviendra que le courant est appliqué  aux bornes de la bobine 103 de la soupape à électro-      aimant   d'arrêt   par l'intermédiaire du circuit  établi par le contact de l'armature 122 avec le con  tact 123 d'interrupteur.     Etant    donné que l'interrup  teur 107 n'est plus dans cette position, le courant  n'est pas appliqué à la bobine 103 par l'intermé  diaire de ce circuit.

   Toutefois, étant donné que l'évé  nement qui a provoqué le fonctionnement susmen  tionné des relais 104 et 108 est le mouvement de  l'interrupteur 101 du mécanisme compteur au cours  duquel un contact est établi entre l'armature 113 et  le contact 129 d'interrupteur, le courant est appliqué  aux bornes de la bobine 103 par l'intermédiaire du  circuit suivant<B>:</B> de la borne 116, en passant par  le conducteur 117, l'armature 111, le contact 121,  le conducteur 124, le conducteur 125, le conduc  teur 134, l'armature 113, le contact 129, le con  ducteur 135, le contact 154, l'armature 122 et le  conducteur 127.  



  La fermeture de l'interrupteur 105 ferme ainsi un  circuit entre l'interrupteur 101 du mécanisme comp  teur 97 et la bobine 102 de la soupape à électro  aimant   d'avance   de la façon suivante: du contact  114 en passant par le conducteur 155, le contact  153, l'armature 152, le conducteur 156 et le conduc  teur 157.  



  Ainsi,     l'actionnement    de l'interrupteur-limiteur  75 par le bord menant de la matière en cours de  découpage arrête le vérin d'avance 121 pendant une  période de temps égale à la durée qui reste de  l'intervalle d'avance du mécanisme compteur 97.  Lorsque le mécanisme compteur 97 entre dans  l'intervalle d'arrêt, l'interrupteur 101 est actionné et  excite à son tour les relais 104 et 108. Immédiate  ment après cette excitation, des circuits sont fermés  et ouverts de la façon décrite, de manière à mettre  la bobine 102 et la bobine 103 directement sous la  commande de     l'interrupteur    101 du mécanisme  compteur 97.  



  Dès que le mécanisme compteur 97 arrive à  l'extrémité de l'intervalle d'arrêt et commence à entrer  dans l'intervalle d'avance, l'armature 113 s'écarte du  contact 129 et vient en prise avec le contact 114.  Ceci provoque le     transfert    du courant de la bobine  103 à la bobine 102 et ainsi le vérin 21 est avancé.  Les cycles alternés d'avance et d'arrêt se suivent alors  jusqu'à ce que le vérin 21 achève sa course d'avance.  A ce moment, le vérin 21 est ramené en arrière, une  autre matière à découper en tranches est     mise    dans  la machine à découper, et on répète le processus     ci-          dessus.     



  Comme décrit ci-dessus, le mécanisme compteur  97 commande le début et l'arrêt du mouvement du       vérin    21. Afin que la première tranche du groupe  de tranches obtenues pendant un intervalle d'avance  donné quelconque ait une épaisseur égale à celle des  autres tranches du groupe, il est nécessaire que le  début du mouvement d'avance du vérin 21 soit exac  tement synchronisé avec le bord tranchant de la  lame ou couteau 18. L'épaisseur d'une tranche quel  conque est déterminée par le degré de mouvement    d'avance du vérin 21 qui se produit au cours d'un  tour du bord tranchant du couteau 18.

   Après la  première tranche, les tranches restantes d'un groupe  quelconque présentent chacune une épaisseur propor  tionnelle à la vitesse de     déplacement    du vérin 21  par rapport à la vitesse de rotation du couteau 18.  Ceci n'est pas vrai en ce qui     concerne    la première  tranche d'un groupe. Le mécanisme de synchronisa  tion 99 représenté sur les     fig.    9 et 10 est prévu pour  garantir l'uniformité de toutes les tranches d'un  groupe donné, y compris la première.  



  En supposant que l'on n'utilise pas de méca  nisme de synchronisation, après la dernière tranche  du groupe précédent, le vérin 21 serait avancé d'une  distance égale à une fraction quelconque d'une épais  seur complète d'une tranche. A ce moment, le vérin  21 serait arrêté sous la commande du mécanisme  compteur 97. Toutefois, comme indiqué plus haut,  le couteau 18 continuerait à tourner. Après l'inter  valle d'arrêt du     mécanisme    compteur 97, le vérin 21  continuerait encore à avancer. Par     conséquent,    il est  possible que le vérin soit déplacé vers l'avant sur  une distance supplémentaire égale à une épaisseur  complète d'une tranche avant que le bord tranchant  du couteau 18 tourne dans sa position de coupe, et  découpe une tranche.

   Par conséquent, cette première  tranche aurait une épaisseur supérieure à     celle    des  autres tranches du groupe. Il est également possible  que la première tranche soit plus     mince    que les  autres tranches du groupe. Le mécanisme de syn  chronisation 99 empêche ce manque d'uniformité de  la façon suivante.  



  Pour garantir que la première tranche d'un  groupe ait une épaisseur uniforme, il est nécessaire  de synchroniser le mouvement d'avance du     vérin    21  avec le bord tranchant du couteau 18. C'est-à-dire  que la     mise    en marche et     l'arrêt    du     vérin    21 sont  synchronisés avec la position périphérique du bord  tranchant du couteau 18 de façon que la distance  sur laquelle le vérin 21 se déplace entre l'intervalle  de temps venant après le découpage de la dernière  tranche du groupe précédent et avant le découpage  de la première tranche du groupe suivant     équivale     à l'épaisseur voulue d'une tranche.

   Dans ce but, le  mécanisme compteur 97 est synchronisé avec le bord  tranchant du couteau 18 au moyen du mécanisme  de synchronisation 99.  



  Le mécanisme de synchronisation 99     fournit    un  moyen     commode    et simple pour faire     tourner    l'arbre  98 du mécanisme compteur 97 par rapport à l'arbre  14. En d'autres termes, le mécanisme de synchroni  sation 99 permet de régler le mouvement du vérin  21 directement en     rapport    avec la position du bord  tranchant du couteau 18. En se référant maintenant  aux     fig.    9 et 10, le mécanisme de synchronisation 99  comprend une console 158 qui peut pivoter autour  d'un point de pivotement 159. Une fente 160 et un  écrou de blocage 161 sont prévus pour bloquer la  console 158 en position après- avoir     effectué    le       réglage    nécessaire.

        La console 158 est munie de poulies tournant  librement 162 et 163. Une poulie 164 est calée sur  l'arbre- 14, et une poulie 165 est reliée à l'arbre 98.  Une courroie de synchronisation 100 est prévue de  façon que la rotation de l'arbre 14 provoque le dépla  cement de la courroie de synchronisation 100 et ceci  provoque à son tour la rotation des poulies 162.  163 et 165.  



  Comme représenté sur les dessins, la console 158  est sensiblement au centre de sa gamme de réglage.  Il s'ensuit que si l'on     traçait    une ligne imaginaire  entre les centres des poulies 164 et 165,     il    y aurait  une longueur égale de la courroie de synchronisa  tion 100 de chaque côté de cette ligne imaginaire.  On va supposer maintenant que l'écrou de blocage  161 est desserré, et que l'on déplace la console dans  la position représentée en pointillés sur la     fig.    9.

   Ce  mouvement     modifie    les longueurs relatives de la cour  roie de synchronisation 100 des deux côtés de la       ligne        imaginaire    susmentionnée.     Etant    donné que  l'arbre 14 présente une inertie importante, il ne  tourne pas lorsque la console 158 est déplacée. Le  déplacement de la console<B>158</B> dans la position indi  quée en     pointillés    sur le. dessin se traduit par le       transfert    d'une     partie    de la courroie de synchroni  sation 100 du côté de gauche de la ligne imaginaire  sur le côté de droite.

   Ce transfert de la courroie est  effectué par une rotation dans le sens     dextrorsum     de la poulie 165. Ainsi, étant donné que la poulie  164 reste immobile et que la poulie 165 est con  trainte de tourner dans le sens     dextrorsum,    on voit  que le mouvement de la console 158 provoque une  rotation de la poulie 165 par rapport à la poulie 164,  ou d'une façon plus directe, permet la synchroni  sation du mécanisme compteur 97 par rapport au  bord tranchant du couteau 18.  



  Un mouvement de la console 158 dans le sens  opposé provoquerait un déplacement de la courroie  de synchronisation 100 de droite à gauche de la  ligne     imaginaire,    et ceci provoquerait la rotation de  la poulie 165 dans le sens     sinistrorsum.    Avec les  dimensions approximatives représentées sur les des  sins, le     mécanisme    de     synchronisation    99 peut chan  ger la relation entre l'arbre 98 et l'arbre 14 de  deux tiers de tour environ.  



  Bien que dans la description ci-dessus on ait  décrit le fonctionnement du mécanisme de synchro  nisation 99 en se référant à l'immobilité de l'arbre 14,  il va de soi que l'on peut utiliser le mécanisme de  synchronisation 99 pour régler les relations des  arbres respectifs pendant leur fonctionnement:     Etant     donné que l'arbre 98 est l'arbre commandé et pré  sente une inertie relativement faible,     il    est déplacé  sous     l'influence    du mouvement de la console 158       comme    décrit ci-dessus.  



  On a décrit ci-dessus un mécanisme automatique  de compensation -du poids qui permet de régler  l'épaisseur des tranches suivant la hauteur moyenne  de la matière en cours de découpage ; un mécanisme  automatique de commande de l'avance qui permet    de découper un nombre donné de tranches à partir  du début de la matière à découper en tranches, nom  bre donné qui est inférieur au nombre de tranches  voulues dans les groupes ultérieurs de tranches ; et  enfin, un mécanisme de synchronisation convenant  pour synchroniser la relation de deux arbres.

   Bien  que chacun de ces mécanismes soit sensiblement  indépendant du fonctionnement des deux autres,     lea     trois mécanismes ont un effet combiné qui se traduit  par un découpage en tranches qui est supérieur et  présente de nombreux avantages par     rapport    à celui  qui était possible jusqu'à présent.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Machine automatique pour découper des produits en tranches, présentant un couteau rotatif fixé à un arbre entraîné à une vitesse constante par une source d'énergie, un vérin d'avance actionné hydraulique- ment pour faire avancer la matière à découper en tranches sur le trajet du couteau, un moyen de réglage de la vitesse d'avance pour régler la vitesse d'avance du vérin, un moyen de commande d'arrêt et de mise en marche pour commander l'arrêt et la mise en marche du vérin, un mécanisme automatique de com pensation du poids pour déterminer la hauteur de la matière en cours de découpage et pour fournir un signal de sortie proportionnel à ladite hauteur,
    et un moyen de transmission connectant la sortie du mécanisme de compensation du poids au moyen de réglage de la vitesse d'avance, de façon à régler la vitesse d'avance du vérin suivant la hauteur de la matière à découper, machine caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de réglage automa tique de l'avance comprenant un moyen compteur fournissant des signaux de sortie représentant des intervalles d'avance et d'arrêt alternés, une sonde fixée à la machine pour détecter l'arrivée du bord menant de la matière à découper dans une position choisie en avant du couteau et pour fournir un signal de sortie représentant cette arrivée,
    un moyen de commande principal sensible au signal de sortie de la sonde pour arrêter le vérin et rendre ledit moyen de commande de la mise en marche et de l'arrêt sensible aux signaux de sortie du moyen compteur de façon qu'un mouvement d'avance supplémentaire du vérin s'effectue sous la commande directe du moyen compteur et un mécanisme de synchronisa tion reliant le mécanisme compteur à l'arbre du cou teau de façon que la rotation dudit arbre entraîne le mécanisme compteur, le mécanisme de synchroni sation permettant la rotation du mécanisme comp teur par rapport audit arbre de façon que le mou vement de mise en marche et d'arrêt du vérin d'avance soit synchronisé avec l'orientation du cou teau rotatif.
    SOUS-REVENDICATIONS 1. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de commande prin- cipal sensible au moyen de sortie de la sonde pour arrêter le vérin et rendre le moyen de commande de la mise en marche et de l'arrêt sensible aux si gnaux de sortie du moyen compteur de façon qu'un mouvement d'avance supplémentaire du vérin se poursuive sous la commande directe du moyen compteur. 2.
    Machine suivant la revendication, caractérisée en ce qu'il est prévu une soupape hydraulique rota tive destinée à régler la vitesse d'avance du vérin et un moyen de commande de mise en marche et d'arrêt pour commander l'arrêt et la mise en marche du vérin, un mécanisme de compensation automati que du poids ayant une série de doigts montés à pivot et transversalement espacés sur le trajet de la matière à découper en tranches, les doigts étant des tinés à glisser sur la surface supérieure de la matière à découper, une série de cylindres hydrauliques reliés respectivement aux doigts et sensibles à leur position de pivotement,
    et un collecteur sensible aux signaux de sortie des cylindres hydrauliques et fournissant un signal de sortie qui est égal à la somme algébrique des sorties des cylindres, et un moyen de transmis sion comprenant un cylindre hydraulique principal relié au collecteur et sensible à son signal de sortie, et un réducteur à vis sans fin présentant un corps, une roue à denture droite tourillonnant dans ce der nier, et une vis sans fin qui engrène avec les dents de la roue dentée, la roue à denture droite étant reliée à la soupape rotative, et le corps étant sensible à la sortie du cylindre hydraulique principal et étant destiné à être mis en rotation par le mouvement de va-et-vient de la tige de piston du cylindre hydrauli que principal,
    de façon que la vitesse d'avance du bras soit réglée en fonction de la hauteur de la ma tière à découper en tranches. 3. Machine suivant la revendication, caractérisée en ce qu'on prévoit un interrupteur sensible à la sonde, un moyen de commande principal comprenant un circuit électrique connecté à l'interrupteur pour arrêter le vérin, et pour rendre le moyen de com mande de la mise en marche et de l'arrêt sensible aux signaux de sortie du moyen compteur de façon qu'un mouvement d'avance supplémentaire du vérin se poursuive sous la commande directe du moyen compteur. 4.
    Machine suivant la revendication, caractérisée en ce que les doigts sont reliés au moyen de com mande de la vitesse d'avance de façon que la vitesse d'avance du piston soit réglée en fonction de la hau teur de la matière à découper en tranches, et on prévoit une sonde fixée de façon coulissante à l'un des doigts, et destinée à venir au contact du bord menant de la matière à découper dans une position choisie en avant du couteau, et un interrupteur sen sible au fonctionnement de la sonde.
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