Dispositif de crachoir dentaire rotatif
Les crachoirs dentaires actuellement connus se composent d'une cuvette fixe balayée par l'eau de rinçage alimentée par un tube qui débouche selon un angle prédéterminé à l'intérieur de la paroi externe de ladite cuvette et il arrive fréquemment avec cette disposition que l'eau s'écoule difficilement car elle a tendance à rester plaquée contre le rebord extérieur de la cuvette du fait de l'effet de la force centrifuge acquise.
En outre, certains fauteuils dentaires modernes comportent un siège qui peut s'incliner latéralement de sorte qu'un patient assis dans cette position s'éloigne du crachoir qui lui, reste horizontal.
Un autre inconvénient inhérent aux crachoirs dentaires actuellement connus réside dans le fait que les pompes à salive qui y sont incorporées possèdent une puissance d'aspiration adaptée aux travaux dentaires courants mais qui s'avère insuffisante dans les cas d'interventions chirurgicales dentaires importantes.
La présente invention vise à remédier à ces inconvénients et à offrir un dispositif de crachoir dentaire simple et efficace, permettant en outre, de par sa conception rotative, d'actionner un organe d'aspiration de la salive suffisamment puissant pour répondre à tous les besoins chirurgicaux.
Le dispositif objet de l'invention est caractérisé en ce qu'il comporte une cuvette à l'intérieur de laquelle est monté un plateau pouvant tourner et dont la partie médiane est munie de trous ou d'aubes disposées de telle façon que l'eau d'alimentation arrivant en regard desdits trous ou aubes, imprime à celui-ci un mouvement de rotation, les trous ou aubes aménagés dans le plateau permettant à l'eau d'alimentation de le traverser et de s'échapper à la partie médiane supérieure de celui-ci pour être projetée sur le rebord interne de la cuvette sous l'effet de la force centrifuge acquise par la rotation du plateau, des moyens étant agencés au centre du plateau rotatif afin que l'eau d'alimentation actionnant ledit plateau soit rabattue sur sa face supérieure.
On réalise ainsi un crachoir dentaire d'un fonctionnement très propre et qui permet en outre, de par sa conception rotative, de pouvoir être utilisé non seulement horizontalement mais encore sous une certaine inclinaison.
Le dessin annexé représente, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du dispositif selon l'invention.
La fig. 1 est une vue en coupe axiale du dispositif.
La fig. 2 est une vue en coupe axiale d'une variante de la partie inférieure de l'axe.
En référence à la fig. 1, l'appareil représenté comporte un axe vertical 2 supporté par deux roulements 3 et 4. Ces roulements sont maintenus au moyen des clips 5-6 et 7. Un plateau horizontal 8 est fixé sur la partie supérieure de l'axe 2 et peut tourner solidairement avec ce dernier. Une calotte 9 destinée à éviter les projections d'eau est fixée en bout de l'axe 2. Une bordure circulaire 10 est posée sur la partie supérieure du carter 1 de manière à éviter également les projections d'eau périphériques. Un dispositif de frein, par exemple électromagnétique, 1 1 est monté sur la partie inférieure de l'axe 2 et est alimenté électriquement par les fils 12. Un tuyau souple 13 est fixé sur le tube d'adduction 14 et relie ce tube d'adduction 14 à l'alimentation de l'eau du réseau.
Le plateau 8 comporte dans une zone médiane située sous le capuchon 9 une série de trous ou d'aubes 15 disposés de telle manière que l'eau de rinçage amenée par le tuyau souple 13 dans le canal d'adduction 14 et qui s'échappe contre la partie inférieure du plateau 8, traverse par ces trous ou ces aubes 15 ledit plateau 8 et engendre de ce fait la rotation du plateau 8 monté sur l'axe 2. Un collecteur d'échappement 16 permet à l'eau utilisée de s'écouler et d'être récoltée par le canal 18 aménagé dans le bras d'attachement 19. Le carter 1 du crachoir est fixé sur le bras d'attachement 19 au moyen d'une vis médiane 20, de telle sorte que ledit carter 1 puisse tourner par rapport au bras d'attachement 19 selon divers angles. Un joint d'étanchéité 22 aménagé dans le bras 19 évite toute fuite entre le carter 1 et le bras 19.
Un poulet 21 solidaire de la vis de blocage 20 permet de régler le degré de serrage que l'on désire obtenir entre le carter 1 et le bras d'attachement 19. La chambre d'évacuation 17 des eaux usées communique avec le canal d'évacuation 18 aménagé dans le bras d'attachement 19.
Lorsque l'eau de rinçage arrive par le tuyau souple 13 dans le tube d'adduction 14, elle traverse les trous ou aubes 15 aménagés dans le plateau 8 et imprime à ce dernier un mouvement de rotation.
Le capuchon 9 empêche que l'eau d'échappement qui débouche sur la face supérieure du plateau 8 ne puisse sortir de la cuvette et rabat cette dernière sur ladite face. La force centrifuge engendrée par la rotation du plateau 8 projette cette eau sous la forme d'un tapis dans la zone située concentriquement en 23 contre la face interne de l'extérieur de la cuvette et elle s'écoule ensuite par la chambre 16 dans le collecteur 17 et de là dans le tuyau d'évacuation 18 du bras d'attachement 19. Le frein 11 a pour fonction d'empêcher que l'axe 2 ainsi que le plateau 8 n'acquièrent une vitesse de rotation excessive.
On pourrait par exemple commander la puissance de freinage de ce frein électromagnétique au moyen d'un rhéostat accouplé à la vanne d'adduc- tion d'eau du tube 13 de manière que la puissance de freinage soit fonction du débit ou de la pression de l'eau actionnant la rotation du plateau 8.
La fig. 2 représente une autre forme d'exécution du dispositif de freinage de l'axe 2, montrant l'extrémité inférieure dudit axe 2. Cette extrémité se termine par une vis d'Archimède 24 pouvant tourner sans jeu dans un carter 25 qui comporte en sa partie supérieure l'arrivée d'une canalisation 26 munie d'une vanne 27 ainsi que celle d'une autre canalisation 28 munie d'une vanne 29. Le tuyau 26 muni de la vanne 27 est relié à une dérivation située sur le tuyau d'alimentation d'eau, alors que le tuyau 28 muni de la vanne 29 est relié à la pompe à salive (non représentée). Lorsque la vis d'Archimède 24 tourne sous l'effet de la rotation de l'axe 2, dans le sens de la flèche F1, une aspiration se crée dans la partie supérieure de l'alésage du carter 25. Si la vanne 27 est fermée et la vanne 29 ouverte, l'aspiration se fera en totalité au travers de la pompe à salive.
Si le praticien désire diminuer la puissance d'aspiration de la pompe à salive, il lui suffira d'ouvrir partiellement la vanne d'adduction 27 et une certaine quantité d'eau sera aspirée par la vis d'Archimède 24, diminuant de ce fait la puissance d'aspiration au travers de la pompe à salive. On pourrait obtenir également un réglage de la puissance d'aspiration de la pompe à salive uniquement en ouvrant ou fermant plus ou moins la vanne 29 mais dans ces conditions, le bon fonctionnement de la vis d'Archimède 24 risquerait d'être compromis par suite d'accumulation de déchets, alors qu'en injectant par le tuyau 26 de l'eau fraîche dans le cylindre de la vis 24 on procède à un nettoyage automatique.
Ce dispositif peut remplacer le frein électromagnétique 11. On pourait également combiner ces deux dispositifs alors qu'une variante de frein consisterait à établir une dérivation sur le circuit d'alimentation de l'eau, dans le tube 14 qui viendrait aboutir en regard des trous ou aubes 15 de manière à produire un effet de rotation inverse partielle.