Dispositif de lubrification La présente invention a pour objet un dispositif de lubrification comprenant une pompe actionnée par un solénoïde.
Ce dispositif est caractérisé par des moyens sen sibles à un déplacement prédéterminé de l'armature du solénoïde pour réduire l'excitation effective dudit solénoïde.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes d'exécution du dispositif faisant l'objet de la présente invention La fig. 1 est une représentation schématique du dispositif de lubrification d'un véhicule.
La fig. 2 est une coupe axiale d'une pompe com mandée par solénoïde.
La fig. 3 est une représentation schématique de l'enroulement du solénoïde.
La fig. 4 est une coupe axiale de la boîte de vitesses.
La fig. 5 est une coupe de la boîte de vitesses par un plan différent de celui de la coupe de la fig. 4.
La fig. 6 est une coupe axiale d'une pompe à commande par solénoïde selon la deuxième forme d'exécution.
La fig. 7 est un schéma du circuit électrique de deux pompes à commande par solénoïde.
La fig. 8 est une coupe axiale d'une partie de la pompe modifiée.
Les fig. 9 et 10 sont des coupes d'un dispositif de fixation d'un tube capillaire à une sortie de lubri fiant.
La fig. 1 représente schématiquement un inter rupteur électrique de contrôle 1 commandé par la boîte de vitesses et relié par un câble électrique 2 à une pompe 3 commandée par solénoïde. Cette pompe 3 est reliée à un réservoir à lubrifiant 4 d'une part par une conduite d'alimentation 5, et d'autre part par une conduite d'évent 6.
Ainsi qu'il apparaît plus clairement sur la fig. 2, la pompe 3 est actionnée au moyen du solénoïde 7. La pompe comporte un corps principal, qui peut être d'une forme quelconque appropriée, et qui, dans la présente représentation, a la forme d'une coupe cylindrique 8 se prolongeant à sa base par une tige cylindrique 9 de plus petit diamètre. Le solénoïde 7 est logé dans la coupe cylindrique 8 et son noyau 10 repose normalement par sa partie inférieure sur un épaulement 11 ménagé à la base de la coupe cylin drique. Ce noyau est constitué par un cylindre creux ouvert à sa partie supérieure.
Un poussoir 12 repose à sa partie inférieure sur le fond de la cavité du noyau et se prolonge vers le haut, au-delà de l'extrémité supérieure du noyau, en traversant l'ouverture 13 prévue dans la plaque de fermeture 14 de la coupe. Un ressort 16 entourant la tige du poussoir 12 et comprimé entre la plaque 14 et un épaulement 12a porté par la partie inférieure du poussoir tend à éloigner le noyau de la plaque 14. Un interrupteur de court-circuit 15, dont le rôle va être décrit ci-après, est monté à l'extérieur de la plaque 14 sous un capot approprié.
La tige cylindrique 9 comporte un alésage coa xial 17 débouchant à sa partie supérieure dans l'épaulement de la coupe 8 et recevant à sa partie inférieure un cylindre 18 ajusté serré dans cet alé sage. Ce cylindre 18 est ouvert à son extrémité venant en contact avec la tige cylindrique mais fermé à son autre extrémité par un bouchon 19. Un raccord d'admission de lubrifiant 20 se prolonge par une lumière traversant la tige cylindrique 9 et le cylindre 18, et il est d'autre part relié au réservoir à lubrifiant 4.
Des lumières de sortie de lubrifiant 21 sont disposées à une certaine distance axiale du raccord d'admission et sont en communication avec une chambre annulaire 22 entourant le cylindre.
Le cylindre comporte, en amont des lumières de sortie, une soupape de retenue à bille 23. Dans la forme de réalisation représentée, la soupape de rete nue comprend une bille 24 appliquée sur son siège par un ressort 25 prenant appui sur le bouchon 19 de façon à interdire l'écoulement du lubrifiant vers le haut dans l'alésage coaxial de la tige 9 et à per mettre son écoulement vers le bas, sous l'effet de la pression, au travers des lumières de sortie 21.
La pompe comporte également un piston pouvant se déplacer dans le cylindre 18 et l'alésage coa xial 17, et servant à refouler le lubrifiant admis par le raccord 20 par les lumières 21.
Dans cette forme d'exécution, le piston comprend une tige cylindrique 26 dont l'extrémité la plus éloi gnée de la soupape de retenue à bille est appli quée contre le noyau par un ressort 27 entourant la partie de la tige logée dans l'alésage coaxial et prenant appui sous la tête du piston de la tige cylindrique, d'une part, et au fond d'un évidement fraisé 28 à la partie supérieure du cylindre, d'autre part. Les efforts exercés par les ressorts 16 et 27 sont tels que le mouvement du piston l'éloignant de la soupape de retenue à bille cesse lorsque le piston et l'armature viennent en contact.
Lorsque le piston se trouve à la limite supérieure de sa course, sa par tie inférieure se trouve au-dessus de l'orifice d'admission et lorsqu'il se trouve à la limite infé- rieure de sa course, il obture cet orifice. L'intervalle entre la soupape à bille et l'orifice d'admission et la partie inférieure du piston lorsque celui-ci est à la limite inférieure de sa course est tel que, lorsque le cylindre contient de l'air, c'est-à-dire lorsque le réservoir est vide,
le déplacement du piston de sa position limite supérieure à sa position limite infé rieure détermine une pression d'air insuffisante pour vaincre l'action du ressort agissant sur la bille de la soupape.
Les lumières de sortie 21 communiquent avec une chambre annulaire 22 formée par deux plaques en forme de disque 29, 30 entourant le cylindre et appliquées l'une sur l'autre par un joint étanche, la plaque supérieure 29 étant en contact avec la partie inférieure de la tige cylindrique et comportant une rainure annulaire qui, avec la surface supérieure de la plaque inférieure 30, délimite la chambre 22.
La plaque inférieure 30 comporte un certain nombre d'ouvertures 31 dans chacune desquelles vient s'ajuster un raccord de sortie de lubrifiant 32 muni d'un alésage axial prévu pour recevoir un tube capillaire 33. Chacun de ces tubes capillaires, qui peut être fabriqué en matière souple, fait saillie en dehors du raccord de sortie de lubrifiant.
En faisant varier la longueur et le diamètre intérieur du tube capillaire, des débits variés de lubrifiant peuvent être obtenus en fonction des besoins des organes à lubrifier. La plaque supérieure 29 comporte une ouverture 34 prévue pour recevoir la conduite de rentrée d'air 6 reliant la chambre 22 aux réservoirs à lubrifiant en un point situé au-dessus du niveau du lubrifiant. Cette disposition permet à l'air se trouvant dans la chambre 22 d'être évacué vers le réservoir à lubrifiant, au lieu de passer dans les tubes capillaires.
Le solénoïde, représenté d'une façon plus détaillée sur la fig. 3, comprend deux bobines dont l'une est logée à l'intérieur de l'autre. La bobine intérieure 35 constitue un enroulement primaire et la bobine extérieure 36 un enroulement secondaire.
Les deux enroulements sont montés en série avec l'interrupteur de contrôle 1 et avec la bat terie du véhicule, mais la bobine extérieure est nor malement court-circuitée par l'interrupteur de court- circuit 15 monté à l'extérieur de la plaque 14. Ainsi, lorsque l'interrupteur de contrôle 1 est tout d'abord fermé, seul l'enroulement primaire 35 se trouve excité et un courant relativement important est fourni par la batterie du véhicule, ce qui a pour résultat de créer un champ magnétique relativement important pour soulever le noyau.
Lorsque le noyau approche de la fin de sa course, la tige 12 faisant saillie au-dessus de la plaque 14 vient en contact avec un prolongement 37 du contact supérieur 38 de l'inter rupteur 15 et le soulève en surmontant sa résistance élastique pour séparer le contact supérieur du contact inférieur 39, de sorte que l'interrupteur de court-circuit se trouve ouvert et que les deux enrou lements se trouvent montés en série.
L'ouverture et la fermeture alternatives de l'in terrupteur de contrôle 1 sont assurées par l'organe représenté sur les fig. 4 et 5.
Cet organe comprend un arbre d'entraînement 42 sur lequel est clavetée à une de ses extrémités une roue dentée 40. L'autre extrémité de l'arbre est pré vue pour être connectée directement au câble du compteur de vitesse (non représenté). Le carter ren fermant l'organe est prévu du côté de la roue dentée pour être monté de façon étanche sur une ouverture ménagée dans la paroi de la boite de vitesses, de sorte que la roue dentée vienne engrener avec une roue appropriée de la boite de vitesses. L'arbre 42 se trouve ainsi entraîné et entraîne à son tour le câble du compteur de vitesse.
La came 41 est montée sur un arbre à came 43 relativement court, parallèle à l'arbre d'entraîne ment et accouplé à celui-ci par l'intermédiaire d'un engrenage réducteur de vitesse constitué par une vis 44 montée sur l'arbre d'entraînement et atta quant une roue à vis 45 montée sur un arbre inter médiaire 46 disposé perpendiculairement à l'arbre d'entraînement et à l'arbre à came, et à égale distance de ces deux arbres et par une seconde vis montée sur l'arbre intermédiaire et attaquant une roue à vis mon tée sur l'arbre à came.
L'interrupteur de contrôle 1 est constitué par un simple contact à ouverture et fermeture porté par une lame élastique reposant sur la came. Le profil de la came peut être choisi de telle sorte que la durée de fermeture du contact soit courte par rap- port à sa durée d'ouverture, de façon à éviter un échauffement exagéré et un gaspillage d'énergie.
On comprendra que l'ensemble décrit ci-dessus est enfermé dans le carter 47 mentionné précé demment à l'exception de la roue dentée faisant saillie à la partie gauche du carter. Cet ensemble prend donc simplement la place de la prise usuelle montée à l'extrémité du câble du compteur de vitesse, et qui comporte une roue dentée similaire à celle de l'ensemble décrit, ainsi qu'un carter simi laire à celui de l'ensemble décrit et monté de façon étanche sur une ouverture de la paroi de la boîte de vitesses.
Le fonctionnement du dispositif est le suivant On supposera que la pompe est dans la position de repos , ainsi que représenté sur la fig. 2, tous les conduits de lubrifiant étant pleins et l'interrup teur de contrôle 1 étant en position ouverte. Lorsque la came 41 ferme l'interrupteur de contrôle 1, l'en roulement primaire 35 du solénoïde est excité et le noyau 10, le poussoir 12 et la tige cylindrique 26 se déplacent vers le haut.
Lorsque le noyau approche de la limite de sa course, le poussoir vient en contact avec le prolongement 37 du contact supé rieur 38 de l'interrupteur de court-circuit et cet interrupteur étant ouvert l'enroulement secondaire du solénoïde se trouve excité.
On remarquera que l'enroulement primaire est utilisé seul lorsque l'énergie maximum est néces saire du fait de l'entrefer maximum et de l'impor tance du courant nécessaire pour mouvoir le noyau. Les deux enroulements sont mis en série lorsque le noyau est dans sa position supérieure et que l'entre- fer a alors sa valeur minimum, de sorte que le courant nécessaire est relativement faible. Cette dis position évite un échauffement exagéré du solé noïde et une consommation trop importante du cou rant de la batterie lorsque le véhicule est arrêté pendant un temps prolongé avec l'interrupteur de contrôle fermé.
Lorsque la tige cylindrique 26 se déplace vers le haut, il s'établit dans la partie du cylindre comprise entre la tige cylindrique et la soupape à bille 24 une pression réduite, et lorsque la partie inférieure du piston dégage le raccord d'admission de lubrifiant, du lubrifiant s'écoule rapidement du réservoir dans le cylindre.
Lorsque le circuit est coupé par la came, le solénoïde n'est plus excité et le noyau est repoussé vers le bas sous l'action du ressort 16 qui l'emporte sur celle du ressort 28 et, dès que la tige cylindrique a refermé l'admission de lubrifiant, elle refoule une charge de lubrifiant au-delà de la sou pape à bille dans la chambre 22 par les lumières de sortie, de sorte que le lubrifiant pénètre dans les tubes capillaires et s'écoule vers les différents points à lubrifier. Lorsque le noyau et la tige cylindrique ont atteint leur position la plus basse, la pompe se trouve à nouveau en position de repos . Dans la forme d'exécution modifiée représentée aux fig. 6 à 10,
les organes similaires portent le même chiffre de référence.
Dans cette forme d'exécution, la pompe est munie d'une borne additionnelle 48, d'un contact fixe sup plémentaire 49 et d'un contact mobile supplémen taire 50. Le but de ce dispositif est de permettre à une pompe supplémentaire (non représentée) d'être actionnée pour amener du lubrifiant dans d'autres points à lubrifier.
En se référant aux fig. 6 et 7, lorsque la came 41 ferme l'interrupteur de contrôle, l'enroulement pri maire 35 du solénoïde est excité, ce qui entraîne le déplacement vers le haut du noyau 10, du pous soir 12 et de la tige cylindrique 26. Lorsque le noyau approche de la limite supérieure de sa course, le poussoir actionne les contacts 38 et 50 de façon à ouvrir l'interrupteur de court-circuit 15 et à fermer les contacts 49 et 50. Ceci entraîne l'excitation de l'enroulement secondaire 35 et l'excitation de l'en roulement primaire 35a (fig. 7) d'une seconde pompe.
Cette seconde pompe fonctionne de façon analogue à la première pompe et ouvre un interrupteur de court-circuit 15a de façon à produire l'excitation de l'enroulement secondaire 36a de cette pompe. Lors que la came ouvre à nouveau l'interrupteur de contrùle 1 les deux solénoïdes sont désexcités et du lubrifiant se trouve refoulé par les sorties corres pondantes.
Dans une variante, chaque tube capillaire peut être disposé en aval d'un dispositif empêchant le lubrifiant sous pression de s'écouler dans les paliers pendant que le véhicule est au repos. Dans la variante représentée à la fig. 8, ce dispositif est constitué par une soupape de retenue 52 comportant un joint 53 en résine synthétique, ou en matière similaire, disposé sur un organe de support 54, la plaque supérieure 29 et un anneau forment contre- joint 29a.
La fig. 9 représente un dispositif de fixation du tube capillaire à la lumière de sortie du lubrifiant. Dans cette forme de réalisation, il est prévu une tubulure 55 munie d'une bague 56, ces deux pièces étant de préférence en métal. Une douille 57 en résine synthétique ou en matière similaire est accouplée à un tube 58 qui renferme un tube capillaire 59 ; la douille 57 est fixée à une extrémité de la bague 56 qui est munie à cet effet d'une certain nombre de cannelures annulaires 60.
La fig. 10 représente un autre dispositif de fixa- tion du tube capillaire à la lumière de sortie de lubrifiant. Une des extrémités 61 du tube capillaire est évasée et fait saillie en dehors de la douille 58. Cette douille est engagée dans un alésage axial de la tubulure qui comporte un épaulement 62, l'extrémité évasée du tube capillaire pénétrant à l'intérieur de l'évidement se trouvant au-delà de cet épaulement.
Ce dispositif assure un joint efficace entre le tube capillaire et la tubulure, étant donné que le lubri- fiant refoulé sous pression dans le tube capillaire applique l'extrémité évasée du tube capillaire contre l'épaulement 62. Dans cette forme de réalisation la douille et la tubulure peuvent être en résine synthé tique ou en une matière similaire.