Circuit pour Fusinage par électroérosion On connaît déjà différents circuits pour l'usinage par électroérosion, agencés de manière à faire passer des décharges électriques unidirectionnelles, par impulsions, entre une électrode-outil et une pièce à usiner, ces circuits étant alimentés par une source de courant continu.
Les circuits les plus simples sont des circuits à relaxation, dans lesquels un accumulateur d'énergie, en général un condensateur, se décharge périodique ment pour fournir une étincelle entre la pièce à usiner et l'électrode, chaque décharge s'amorçant automati quement lorsque le potentiel entre la pièce et l'élec trode dépasse une valeur déterminée. Ces circuits présentent toutefois certains inconvénients, car les mesures à prendre pour éviter une trop forte augmenta tion du courant d'usinage en cas de court-circuit sont relativement compliquées.
Pour remédier à cet inconvénient, il a été proposé d'utiliser des circuits à décharges par impulsions commandées, qui présentent l'avantage d'obtenir une grande constance du courant d'usinage et aucune élévation sensible de celui-ci en cas de court-circuit. Toutefois, la génération d'impulsions de commande nécessite la présence d'une partie électronique relati vement compliquée et coûteuse.
La présente invention se rapporte à un circuit qui allie, d'une part, la simplicité des circuits à relaxa tion et, d'autre part, l'excellent fonctionnement des circuits à impulsions commandées.
L'invention a pour objet un circuit pour l'usinage par électroérosion, agencé de manière à faire passer des décharges électriques unidirectionnelles, par impulsions, entre une électrode-outil et une pièce à usiner, ce circuit étant alimenté par une source de courant continu, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément conducteur dont la conductibilité augmente brusquement dès qu'une tension dépassant une valeur déterminée lui est appliquée et ne reprend brusquement sa valeur première que lorsque le courant qui le traverse descend en dessous d'une valeur déter minée, cet élément étant branché entre deux points du circuit entre lesquels la différence de potentiel est susceptible de dépasser ladite valeur déterminée.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution du circuit objet de l'invention.
Chacune des fig. 1 à 4 représente, respectivement, le schéma d'une de ces formes d'exécution.
En référence à la fig. 1, le circuit comprend une source d'alimentation à courant continu 1 destinée à charger un condensateur variable 2 par l'intermé diaire d'une résistance variable 3 et d'une bobine 4 de self-induction présentant un noyau magnétique. Le condensateur 2 est relié par l'une de ses bornes à une pièce à usiner 5 et, par l'autre de ses bornes, à une électrode 6 par l'intermédiaire d'une diode 7, d'un élément conducteur 8 et d'une bobine de self- induction 9.
La diode 7 et l'élément 8 sont pontés par deux résistances 10 et 11, de valeur élevée et destinées à assurer un contrôle de la tension suscep tible d'être appliquée aux bornes de la diode 7 et de l'élément 8 lorsque le sens du courant est tel que cette diode et cet élément ne sont pas conducteurs. Une bobine de self-induction 12 est encore branchée en parallèle sur la zone d'usinage comprise entre l'élec trode et la pièce à usiner 5.
L'élément conducteur 8 est constitué par un élé ment dont la conductibilité augmente brusquement dès qu'une tension dépassant une valeur déterminée lui est appliquée et ne reprend brusquement sa valeur première que lorsque le courant qui le traverse descend en dessous d'une valeur déterminée. Le type le plus connu d'un tel élément est certainement le tube à décharge gazeuse qui est fréquemment utilisé dans les dispositifs régulateurs de tension. Les tubes de ce genre sont souvent constitués par deux électrodes enfermées dans une enceinte contenant un gaz rare, le plus souvent du néon.
Plus récemment, les constructeurs ont mis au point un nouvel élément basé sur l'emploi des semi conducteurs à impuretés des types P et N, lesquels présentent un fonctionnement très analogue à celui des tubes à décharge gazeuse, mais offrent en outre l'avantage de fonctionner à des tensions beaucoup plus basses. Ces éléments présentent, en général, quatre couches successives, alternativement de type P et de type N et leurs propriétés en haute fréquence sont généralement excellentes.
Le fonctionnement du schéma selon la fig. 1 est le suivant: La tension de la source 1 est plus élevée que la tension d'allumage de l'élément 8, qui est un élément à quatre couches du genre précité. Le condensateur 2 est chargé par la source 1, l'écoulement du courant de charge étant régularisé et contrôlé par la résistance 3 et par la bobine de self-induction 4. Lorsque la tension du condensateur 2 dépasse la tension d'allumage de l'élément 8, sa borne reliée à la diode 7 étant alors plus négative que l'électrode 6, l'élément 8 devient brusquement conducteur et le condensateur 2 se décharge en produisant une étincelle entre l'électrode 6 et la pièce 5, l'électrode 6 étant négative par rapport à la pièce 5 pendant cette décharge.
Une partie du courant de décharge est dérivée par la bobine 12, mais comme celle-ci présente une self-induction suffisante et que la durée de la décharge du condensateur est très brève, on peut négliger sans autre la quantité de courant traversant cette bobine 12.
Lorsque le condensateur 2 est pratiquement déchargé, le courant de décharge devient presque nul, de sorte que la résistance de l'élément conducteur 8 prend subitement une valeur élevée, ce qui correspon drait à l'extinction d'un tube à décharge gazeuse si l'on avait prévu un tel élément au lieu de celui à quatre couches précité. En raison de la présence de la bobine de self-induction 9, qui peut d'ailleurs être simplement constituée par la self-induction propre du circuit de décharge, la décharge du condensateur 2 se fait sui vant une courbe sinusoïdale comme pendant la pre mière période d'une décharge oscillante. Toutefois, le courant de décharge ne peut pas s'inverser en raison de l'extinction de l'élément 8 qui est branché en série avec la diode 7.
Cette dernière est nécessaire, car les éléments à quatre couches actuellement connus ne peuvent bloquer qu'une tension inverse de 60%. de la tension d'allumage pour le sens normal du courant. Sans la présence de la diode 7, il pourrait se produire un passage d'un courant inverse à travers l'élément 8 après la décharge du condensateur 2, qui pourrait détruire l'élément à quatre couches et qui permettrait une nouvelle étincelle entre l'électrode 6 et la pièce 5 à usiner, tandis que le courant entre ces deux parties aurait un sens inverse de celui désiré. Le condensateur 2 se décharge ensuite à nouveau et le phénomène se reproduit.
Il y a lieu de constater que le circuit représenté à la fig. 1 fonctionne sensiblement de la même façon dans le cas des courts-circuits qui se produisent quel quefois au cours de l'usinage par électroérosion. En effet, si l'électrode 6 est en contact direct avec la pièce 5, cela n'entraîne aucune modification des conditions de charge du condensateur 2, car l'élément 8 est à ce moment à l'état non conducteur. Au moment de la décharge, la charge emmagasinée dans le conden sateur 2 passe de l'électrode 6 à la pièce 5 sans pro duire d'étincelle et sans avoir à vaincre la résistance de l'arc, puisque celui-ci ne se produit pas.
La décharge se fait également suivant une portion d'une sinusoïde, et la seule différence réside dans le fait qu'au moment où le courant de décharge devient nul, l'inversion de tension aux bornes du condensateur 2 est plus mar quée que dans le cas du fonctionnement normal.
Le circuit décrit fonctionne également lorsque l'électrode 6 est éloignée de la pièce 5, c'est-à-dire dans le cas de la marche à vide. En raison de la présence de la bobine 12, la tension aux bornes du condensateur 2 s'applique sur l'élément 8, même lorsque l'électrode 6 est trop éloignée de la pièce 5 pour qu'il puisse y avoir une décharge électrique. Dans ce cas, lorsque l'élément 8 devient conducteur, le condensateur 2 se décharge dans la bobine 12, de sorte que la période de sa décharge est plus longue en raison de la self-induction présentée par cette bobine. Cette dernière particularité est très avanta geuse, car elle évite que des augmentations de tension successives ne se produisent entre l'électrode 6 et la pièce 5 au moment où l'on éloigne ces deux parties l'une de l'autre.
De telles augmentations de tension sont inévitables dans les circuits connus à relaxation et elles peuvent produire des dommages importants, notamment la destruction du condensateur 2.
La fig. 2 représente un autre circuit dans lequel on retrouve la source d'alimentation 1, les bobines de self-induction 9 et 12, l'électrode 6 et la pièce 5, et l'élément conducteur 8 du type à quatre couches. Dans cette forme d'exécution, un condensateur 13 est branché en série entre une borne de la source 1 et l'élément 8, ce condensateur 13 étant ponté par une résistance 14 en série avec une bobine de self-induction 15.
Le fonctionnement de ce schéma présente une grande analogie avec celui du schéma précédent, mais l'étincelle entre l'électrode 6 et la pièce 5 est due, cette fois, au courant de charge du condensateur 13. En effet, lorsque ce condensateur est chargé, le poten tiel à ses bornes est sensiblement égal à celui de la source 1. Le courant s'annulle et l'élément 8 devient non conducteur. La charge du condensateur 13 s'écoule alors dans la bobine 15 et dans la résistance 14 où la puissance électrique est dissipée.
Pendant la décharge du condensateur 13 dans la résistance 14, le potentiel entre les éléments 13 et 8 se rapproche progressivement de celui de la borne indiqué par a de la source 1. La tension aux bornes de l'élément 8 augmente ainsi progressivement pour se rapprocher de celle de la source 1, et dès qu'elle atteint la valeur de la tension d'allumage de cet élé ment, celui-ci redevient conducteur, ce qui permet une nouvelle charge du condensateur 13, charge accompa gnée d'un courant produisant une étincelle entre l'électrode négative et la pièce 5 positive. Comme on le sait, chaque étincelle jaillissant entre l'élec trode et la pièce enlève un petit peu de matière à cette dernière, l'espace compris entre ces deux parties étant baigné dans un liquide qui est souvent constitué par du pétrole.
Le circuit selon la fig. 3 représente une variante de celui selon la fig. 1. Dans le circuit de décharge du condensateur variable 2, on retrouve la diode 7 et l'élément à quatre couches 8, les résistances 10 et 11 d'équilibrage des tensions, la pïèce 5 et l'élec trode 6. Toutefois, ces deux dernières sont branchées aux bornes de l'enroulement secondaire d'un trans formateur 16, dont l'enroulement primaire est relié au condensateur 2. La bobine 9 représente la self- induction de fuite du transformateur 16.
Dans cette forme d'exécution, la source 1 pour l'alimentation du circuit présente une tension infé rieure à la tension d'allumage de l'élément 8, mais toutefois légèrement supérieure à la tension d'arc entre l'électrode 6 et la pièce 5 multipliée par le rap port de transformation du transformateur 16. La charge du condensateur 2 se fait par l'intermédiaire d'une bobine de self-induction 17 et d'une diode 18, le circuit de charge ne comprenant pas de résistance en série, mais seulement une résistance 19 de caracté ristique non linéaire, dont la valeur décroît quand la tension qui lui est appliquée augmente.
L'amortissement dû à cette résistance 19 dans les conditions normales de fonctionnement est faible, de sorte que la charge du condensateur 2 se fait selon la première partie d'une courbe de charge oscillante et qu'en fin de charge, la tension aux bornes de ce conden sateur est presque égale au double de la tension de la source 1. Cette tension est suffisante pour provoquer l'allumage de l'élément conducteur 8 et provoquer la décharge du condensateur 2 dans le transformateur 16, de sorte que la tension induite dans le secondaire de celui-ci fait jaillir une étincelle entre la pièce 5 et l'électrode 6.
Dans ce schéma, la résistance non linéaire 19 n'a pas d'utilité lorsque le fonctionnement est normal, mais elle devient nécessaire pour les cas de fonctionne ment à vide et en court-circuit. En effet, dans ce cas, aucune puissance n'est dissipée entre l'électrode 6 et la pièce 5, de sorte que la tension aux bornes du condensateur 2 augmenterait de façon inconsidérée. Cette résistance 19 est prévue pour produire un amor tissement sensible du circuit de charge du condensateur 2 quand la tension dépasse la valeur normale, et elle permet ainsi de stabiliser le circuit dans les régimes de fonctionnement à vide ou de court-circuit.
Le schéma selon la fig. 4 est analogue à celui selon la fig. 1, en ce sens qu'il comprend un élément à quatre couches 8 branché en série entre la source d'ali mentation 1 et l'espace d'usinage compris entre l'élec trode 6 et la pièce 5. Cet espace d'usinage est ponté par une résistance nonlinéaire 27, dont la résistance décroît quand la tension qui lui est appliquée augmente, tandis que la bobine 9, qui est en série avec l'élément 8, peut être simplement constituée par l'impédance propre du circuit.
La mise en état de conductibilité de l'élément 8 est réalisée dans ce cas d'une façon différente, grâce à une tension fournie par un transformateur 20 dont une borne de l'enroulement secondaire est reliée à une borne de l'élément 8 par l'intermédiaire d'une diode 21 et d'une résistance 22. L'enroulement primaire de ce transformateur 20 est relié, par un élément à quatre couches 23 de plus petite puissance, à un condensa teur 24 qui est chargé à partir de la source 1, par l'in termédiaire d'un potentiomètre 25 branché aux bornes de cette source. La charge du condensateur 2 s'effectue à travers une résistance 26, mais il est bien entendu qu'on pourrait remplacer celle-ci par une bobine de self-induction.
L'élément à quatre couches 23 fonctionne de la même façon que dans le cas de la fig. 1, mais avec une tension sensiblement plus faible que celle de la source 1. Chaque fois que la tension aux bornes du condensa teur 24 atteint la tension critique de déclenchement de l'élément 23, ce condensateur se décharge dans le primaire du transformateur 20, ce qui induit au secon daire de celui-ci une tension d'amplitude largement suffisante pour provoquer la mise de l'élément 8 en état de conductibilité. Le condensateur 2 peut alors se décharger pour faire jaillir une étincelle entre l'électrode 6 et la pièce 5 lorsque l'électrode est en position d'usinage.
Lors de cette décharge, la tension aux bornes du condensateur 2 s'inverse et lorsque le courant de décharge commence à s'inverser, il provoque le retour de l'élément 8 dans son état de non-conduc- tibilité.
La polarité de la diode 21 est choisie de façon à permettre le passage du courant d'allumage délivré par le secondaire du transformateur 20, au moment de la décharge du condensateur 24. Par contre, au moment de l'inversion du courant du condensateur 24, inversion qui produit le blocage de l'élément 23, la tension induite dans le secondaire du transformateur ne peut plus être appliquée aux bornes de l'élément 8, par suite de la présence de la diode 21.
Circuit for electro-erosion milling Various circuits are already known for electro-erosion machining, arranged so as to pass unidirectional electrical discharges, by pulses, between a tool electrode and a workpiece, these circuits being supplied by a source of direct current.
The simplest circuits are relaxation circuits, in which an energy store, usually a capacitor, discharges periodically to provide a spark between the workpiece and the electrode, each discharge starting automatically when the potential between the part and the electrode exceeds a determined value. However, these circuits have certain drawbacks, since the measures to be taken to avoid an excessively large increase in the machining current in the event of a short circuit are relatively complicated.
To remedy this drawback, it has been proposed to use controlled pulse discharge circuits, which have the advantage of obtaining great constancy of the machining current and no appreciable increase in the latter in the event of a short-circuit. circuit. However, the generation of control pulses requires the presence of a relatively complicated and expensive electronic part.
The present invention relates to a circuit which combines, on the one hand, the simplicity of relaxation circuits and, on the other hand, the excellent operation of controlled pulse circuits.
The object of the invention is a circuit for machining by electroerosion, arranged so as to pass unidirectional electrical discharges, by pulses, between a tool electrode and a workpiece, this circuit being supplied by a direct current source. , characterized in that it comprises at least one conductive element, the conductivity of which increases sharply as soon as a voltage exceeding a determined value is applied to it and does not abruptly resume its first value when the current flowing through it drops below a determined value, this element being connected between two points of the circuit between which the potential difference is liable to exceed said determined value.
The appended drawing represents, by way of example, several embodiments of the circuit which is the subject of the invention.
Each of fig. 1 to 4 represent, respectively, the diagram of one of these embodiments.
With reference to FIG. 1, the circuit comprises a direct current power source 1 intended to charge a variable capacitor 2 through the intermediary of a variable resistor 3 and of a self-induction coil 4 having a magnetic core. The capacitor 2 is connected by one of its terminals to a workpiece 5 and, by the other of its terminals, to an electrode 6 via a diode 7, a conductive element 8 and d 'a self-induction coil 9.
The diode 7 and the element 8 are bridged by two resistors 10 and 11, of high value and intended to ensure control of the voltage liable to be applied to the terminals of the diode 7 and of the element 8 when the direction current is such that this diode and this element are not conductors. A self-induction coil 12 is still connected in parallel to the machining zone between the electrode and the part to be machined 5.
The conductive element 8 is constituted by an element whose conductivity increases sharply as soon as a voltage exceeding a determined value is applied to it and does not abruptly resume its first value when the current flowing through it drops below a determined value . The best known type of such an element is certainly the gas discharge tube which is frequently used in voltage regulating devices. Tubes of this type often consist of two electrodes enclosed in an enclosure containing a rare gas, most often neon.
More recently, manufacturers have developed a new element based on the use of semiconductors with impurities of types P and N, which have an operation very similar to that of gas discharge tubes, but also offer the advantage of operate at much lower voltages. These elements generally have four successive layers, alternately of P type and N type, and their high frequency properties are generally excellent.
The operation of the diagram according to fig. 1 is as follows: The voltage of source 1 is higher than the ignition voltage of element 8, which is a four-layer element of the aforementioned kind. The capacitor 2 is charged by the source 1, the flow of the charging current being regulated and controlled by the resistor 3 and by the self-induction coil 4. When the voltage of the capacitor 2 exceeds the ignition voltage of the element 8, its terminal connected to diode 7 then being more negative than electrode 6, element 8 suddenly becomes conductive and capacitor 2 is discharged, producing a spark between electrode 6 and part 5, the electrode 6 being negative with respect to part 5 during this discharge.
Part of the discharge current is derived by coil 12, but as the latter has sufficient self-induction and the duration of the discharge of the capacitor is very short, the quantity of current flowing through this coil 12 can be neglected without further ado. .
When the capacitor 2 is almost discharged, the discharge current becomes almost zero, so that the resistance of the conductive element 8 suddenly takes a high value, which would correspond to the extinction of a gas discharge tube if the such an element was provided instead of the aforementioned four-layer one. Due to the presence of the self-induction coil 9, which can moreover be simply constituted by the self-induction proper to the discharge circuit, the discharge of the capacitor 2 takes place following a sinusoidal curve as during the first period of an oscillating discharge. However, the discharge current cannot be reversed due to the extinction of element 8 which is connected in series with diode 7.
The latter is necessary because the currently known four-layer elements can only block a reverse voltage of 60%. of the ignition voltage for the normal direction of the current. Without the presence of the diode 7, there could be a reverse current flow through the element 8 after the discharge of the capacitor 2, which could destroy the four-layer element and which would allow a new spark between the electrode 6 and the workpiece 5 to be machined, while the current between these two parts would have a direction opposite to that desired. The capacitor 2 then discharges again and the phenomenon occurs again.
It should be noted that the circuit shown in FIG. 1 operates in much the same way in the case of short circuits which sometimes occur during the EDM machining. Indeed, if the electrode 6 is in direct contact with the part 5, this does not entail any modification of the charging conditions of the capacitor 2, because the element 8 is at this moment in the non-conductive state. At the moment of discharge, the charge stored in the capacitor 2 passes from the electrode 6 to the part 5 without producing a spark and without having to overcome the resistance of the arc, since the latter does not occur. .
The discharge also takes place along a portion of a sinusoid, and the only difference lies in the fact that when the discharge current becomes zero, the voltage inversion across capacitor 2 is more marked than in the normal operation.
The circuit described also operates when the electrode 6 is moved away from the part 5, that is to say in the case of idling. Due to the presence of the coil 12, the voltage across the capacitor 2 is applied to the element 8, even when the electrode 6 is too far from the part 5 for there to be an electric shock. In this case, when the element 8 becomes conductive, the capacitor 2 is discharged in the coil 12, so that the period of its discharge is longer due to the self-induction presented by this coil. This last feature is very advantageous, because it prevents successive increases in voltage from occurring between the electrode 6 and the part 5 when these two parts are moved away from each other.
Such voltage increases are inevitable in known relaxation circuits and they can produce significant damage, in particular the destruction of capacitor 2.
Fig. 2 shows another circuit in which we find the power source 1, the self-induction coils 9 and 12, the electrode 6 and the part 5, and the conductive element 8 of the four-layer type. In this embodiment, a capacitor 13 is connected in series between a terminal of the source 1 and the element 8, this capacitor 13 being bridged by a resistor 14 in series with a self-induction coil 15.
The operation of this diagram presents a great analogy with that of the preceding diagram, but the spark between the electrode 6 and the part 5 is due, this time, to the charging current of the capacitor 13. In fact, when this capacitor is charged , the potential at its terminals is substantially equal to that of the source 1. The current is zero and element 8 becomes non-conductive. The charge of the capacitor 13 then flows into the coil 15 and into the resistor 14 where the electric power is dissipated.
During the discharge of the capacitor 13 in the resistor 14, the potential between the elements 13 and 8 gradually approaches that of the terminal indicated by a of the source 1. The voltage at the terminals of the element 8 thus gradually increases to approach of that of source 1, and as soon as it reaches the value of the ignition voltage of this element, it becomes conductive again, which allows a new charge of the capacitor 13, charge accompanied by a current producing a spark between the negative electrode and the positive part. As we know, each spark spurting out between the electrode and the part removes a little bit of material from the latter, the space between these two parts being bathed in a liquid which is often constituted by petroleum.
The circuit according to fig. 3 shows a variant of that according to FIG. 1. In the discharge circuit of the variable capacitor 2, we find the diode 7 and the four-layer element 8, the resistors 10 and 11 for balancing the voltages, the part 5 and the electrode 6. However, these the last two are connected to the terminals of the secondary winding of a transformer 16, the primary winding of which is connected to the capacitor 2. The coil 9 represents the leakage self-induction of the transformer 16.
In this embodiment, the source 1 for supplying the circuit has a voltage lower than the ignition voltage of element 8, but however slightly higher than the arc voltage between electrode 6 and the part 5 multiplied by the transformation ratio of transformer 16. The capacitor 2 is charged by means of a self-induction coil 17 and a diode 18, the charging circuit not including any resistor. series, but only a resistor 19 of non-linear characteristic, the value of which decreases when the voltage applied to it increases.
The damping due to this resistor 19 under normal operating conditions is low, so that the charging of the capacitor 2 takes place according to the first part of an oscillating load curve and that at the end of charging, the voltage at the terminals of this capacitor is almost equal to twice the voltage of the source 1. This voltage is sufficient to cause the ignition of the conductive element 8 and to cause the discharge of the capacitor 2 in the transformer 16, so that the induced voltage in the secondary of this one makes a spark shoot between the part 5 and the electrode 6.
In this diagram, the nonlinear resistor 19 is of no use when the operation is normal, but it becomes necessary for the cases of no-load and short-circuit operation. Indeed, in this case, no power is dissipated between the electrode 6 and the part 5, so that the voltage across the capacitor 2 would increase inconsiderately. This resistor 19 is provided to produce a substantial damping of the charging circuit of the capacitor 2 when the voltage exceeds the normal value, and it thus makes it possible to stabilize the circuit in the no-load or short-circuit operating conditions.
The diagram according to fig. 4 is similar to that according to FIG. 1, in the sense that it comprises a four-layer element 8 connected in series between the power supply source 1 and the machining space between electrode 6 and part 5. This machining space is bridged by a nonlinear resistor 27, the resistance of which decreases when the voltage applied to it increases, while the coil 9, which is in series with the element 8, can simply be constituted by the inherent impedance of the circuit.
The conductivity state of the element 8 is carried out in this case in a different way, thanks to a voltage supplied by a transformer 20, one terminal of the secondary winding of which is connected to a terminal of the element 8 by via a diode 21 and a resistor 22. The primary winding of this transformer 20 is connected, by a four-layer element 23 of smaller power, to a capacitor 24 which is charged from the source 1, by means of a potentiometer 25 connected to the terminals of this source. The charging of the capacitor 2 takes place through a resistor 26, but it is understood that this could be replaced by a self-induction coil.
The four-layer element 23 functions in the same way as in the case of FIG. 1, but with a voltage appreciably lower than that of source 1. Whenever the voltage across capacitor 24 reaches the critical trigger voltage of element 23, this capacitor is discharged in the primary of transformer 20, which induces at the second of the latter a voltage of amplitude largely sufficient to bring about the setting of the element 8 in a state of conductivity. The capacitor 2 can then be discharged to cause a spark to emerge between the electrode 6 and the part 5 when the electrode is in the machining position.
During this discharge, the voltage across capacitor 2 is reversed and when the discharge current begins to reverse, it causes element 8 to return to its non-conductive state.
The polarity of the diode 21 is chosen so as to allow the passage of the ignition current delivered by the secondary of the transformer 20, at the time of the discharge of the capacitor 24. On the other hand, at the time of the reversal of the current of the capacitor 24 , inversion which produces the blocking of element 23, the voltage induced in the secondary of the transformer can no longer be applied to the terminals of element 8, due to the presence of diode 21.