CH379448A - Procédé de préparation de boissons fermentées - Google Patents

Procédé de préparation de boissons fermentées

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CH379448A
CH379448A CH4918257A CH4918257A CH379448A CH 379448 A CH379448 A CH 379448A CH 4918257 A CH4918257 A CH 4918257A CH 4918257 A CH4918257 A CH 4918257A CH 379448 A CH379448 A CH 379448A
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beer
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CH4918257A
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William Coutts Morton
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Dominion Breweries
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    • C12C11/00Fermentation processes for beer
    • C12C11/07Continuous fermentation
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Description


  Procédé de préparation de boissons fermentées    La présente invention a pour objet un procédé  de préparation de boissons fermentées par fermen  tation continue,     notamment    de bière. Elle a notam  ment pour but de     fournir    un procédé permettant de  réduire     considérablement    la durée de la fermenta  tion et d'accélérer     l'affinage    par     rapport    aux pro  cédés connus,     ainsi    que de mieux contrôler le goût,  tout en     diminuant    dans une grande mesure le     prix     de revient.  



  Selon les procédés     connus,    la fermentation de  la bière     s'effectue    sur une période de 6 à 14 jours  pendant laquelle le poids spécifique du moût dimi  nue graduellement de son poids spécifique     initial     jusqu'au poids spécifique     définitif        requis,    période  qui est suivie d'une période     d'affinage    de 2 à 15       semaines.    Dans ces procédés, on utilise des tempé  ratures de fermentation relativement basses. La fer  mentation commence à une température plus basse  que la température     finale    et la température s'élève  graduellement du fait de la chaleur engendrée par  la levure qui fermente.

   L'élévation graduelle de la  température est contrôlée par des serpentins de       réglage.    La température finale est     maintenue    à  un niveau plus bas que celui qui est théorique  ment possible. Ce ralentissement de la fermenta  tion ralentit l'abaissement du poids     spécifique    et       augmente    le     temps        nécessaire        pour        passer    du     poids     spécifique     initial    au poids     spécifique    final.

   La     levure     est     séparée    de la bière soit par sédimentation     dans     le cas de la bière     allemande    dite       Lager     , soit par  écumage quand il s'agit de bières anglaises dites        Ale     . Les deux procédés     nécessitent    du     temps    et  du     travail.     



  Le présent procédé, plus particulièrement conçu  pour réduire le facteur temps, c'est-à-dire pour per  mettre de terminer la fermentation et     l'affinage    en  18 heures, procure également d'autres avantages         désirables    qui ne pouvaient être obtenus aupara  vant, tel qu'un contrôle du goût désiré ;     une    fer  mentation rapide en un ou plusieurs     étages    ; un       affinage    accéléré à température élevée sans risque  d'autolyse de la levure en suspension; un contrôle  intégral de la concentration en levure     utilisée    pour  la fermentation ; un contrôle complet du poids spé  cifique;

   une économie     considérable    de     main-d7oeu-          vre    en comparaison avec les procédés connus ; une  économie considérable des capitaux nécessaires pour       l'installation    ; une économie considérable de la  réfrigération     nécessaire    par rapport aux     procédés     antérieurs connus ; l'obtention d'une bière     terminée     en une fraction du temps requis par les procédés       connus    ; un mélange constant pendant l'affinage; la  suppression des     magasins    de stockage de levure ;

    (obtention d'une atmosphère exempte d'oxygène  pendant toute la durée de la fermentation ; le con  trôle intégral de la multiplication de la     levure    et  des     pertes    pendant la fabrication ; la     possibilité    de       réaliser    la fermentation et (affinage à toute tem  pérature supérieure à 3,30 et jusqu'à la température       tuant    la levure     utilisée    ; la fermentation à un pH       optimum    et constant; l'augmentation de la quan  tité de mousse restant dans la bière     terminée.     



  Dans ses grandes     lignes,    le procédé est basé sur  le principe     d'alimentation    continue en levain, à  haute teneur en levure,     l'utilisation    et le maintien,  de préférence, de températures de fermentation  élevées et un mélange continu d'une nature     parti-          culière    ;

   et il comporte une     alimentation        continue     ou pratiquement continue de moût non fermenté  dans la ou les cuves de fermentation et     d'affinage     et un     soutirage    similaire du     liquide    fermenté et       affiné.        Par    températures élevées, on entend par  exemple des températures au-dessus de 8,90 et  allant jusqu'à la température tuant la levure. Des      résultats satisfaisants peuvent toutefois être obte  nus en     utilisant    des     températures    de fermentation  et des concentrations en levure usuelles.  



  En prévoyant     l'utilisation    de températures plus  élevées et des     concentrations    en levure plus     gran-          des    qu'il n'est usuel pour la fabrication de la bière,  et en     recourant    au mélange, on rend possible une  fermentation rapide et continue en un ou plusieurs  étages et un     affinage    accéléré.

   Un affinage accé  léré à des températures élevées est obtenu sans  danger d'autolyse de la levure en     suspension,    car  le moût     constamment    ajouté     maintient        toute    la  levure en suspension dans la bière     s'affinant    qui  est en fermentation active, ce     qui    maintient l'acti  vité     enzymatique    dans le processus     d'affinage    et  empêche la levure de consommer ses propres réser  ves en     aliments        nutritifs.    Dans les procédés classi  ques de fermentation, la levure atteint un état de  déficience,

   et il en résulte un goût     indésirable    de  la bière. La     concentration    en levure     utilisée    peut       atteindre    100 grammes de levure ou plus (avec une  teneur en humidité de 80 %), par     litre    de bière en       fermentation.    La quantité     ordinairement        utilisée          dans    les procédés     discontinus    classiques est de  12     grammes    environ par     litre    au     maximum    de la  fermentation.  



       Le    procédé prévoit un mélange ou agitation       intense,    amenant une     fermentation    grandement  accélérée et une     forte    multiplication de la levure       sans        former,    ou pratiquement sans former de mousse.

    Cette agitation     intense    permet non seulement d'obte  nir une     homogénéisation    sensible du moût ajouté  et du     liquide    en fermentation, mais assure un con  trôle complet de la quantité de     levure    se dévelop  pant     dans    la bière ce qui permet de contrôler à  son tour la teneur en aminoacides dans la bière       terminée,    son pH, son goût et sa     résistance    au  développement des bactéries.

   De plus, la plus grande       partie    du     COz    est     éliminée    au fur et à mesure de  sa     formation,    si bien que la bière a un goût beau  coup plus agréable et n'est pas saturée de ces subs  tances     volatiles    qui     existent    dans les bières récem  ment fermentées.  



       Dans    les procédés classiques, de grandes masses  d'écume et de levure s'accumulent     dans    la partie  supérieure des récipients de fermentation, et, comme  la levure est alors privée de matières nutritives,  elle     s'autolyse    rapidement et forme des     produits     ayant mauvais goût, tout en     favorisant    le dévelop  pement de bactéries nuisibles.

   Les systèmes de fer  mentation     utilisés    pour la fabrication de la levure  de boulanger et d'alcool pur     utilisent    de l'huile ou  d'autres     agents        anti-mousse    pour empêcher la for  mation de masses de mousse, mais évidemment ceci  n'est guère possible dans la fabrication de la bière,  car les agents     anti-mousse    affectent le goût quand  on     fabrique    de la bière, et l'aptitude à mousser de  la bière obtenue se     trouverait    également     compro-          mise.    De plus, selon le procédé de     l'invention,

      et  du fait du     perfectionnement    qu'apporte l'agitation         utilisée,    la matière permettant le     moussage    ultérieur  de la bière n'est pas     utilisée    pour la     formation     d'écume, au cours de la fermentation, et la bière       terminée    a une meilleure aptitude à mousser après  sa mise en bouteilles.  



  Les     fortes        concentrations    en levure et     l'intense     agitation     utilisée    dans ce procédé continu permet  tent de     faire        fermenter    des moûts contenant très  peu des matières azotées solubles qui sont néces  saires pour le développement de la levure     dans    les  procédés classiques discontinus. Ceci     permet        d7uti-          liser    pour la préparation du moût du nouveau pro  cédé des matières amenant une économie impor  tante sur leur prix d'achat.

   Par concentration éle  vée en levure, on entend une concentration     au-          dessus    de la teneur normale en levure dans les  procédés de fermentation connus.  



  Du fait que l'agitation     particulière    empêche la  levure de remonter à la surface du     liquide,    on peut  tolérer     un    développement rapide de la levure au  point que la bière en cours d'affinage ne contient  rapidement plus que la quantité<U>minim</U>um de ma  tière nécessaire au développement de la levure, si  bien que, lorsque du moût est ajouté, les     conditions     sont telles que des     organismes    nocifs ne peuvent  se développer en produisant un goût désagréable.  Le liquide, du fait de la     dilution    du moût incor  poré, subit une chute     immédiate    de pH, et la fer  mentation complète s'effectue à cette valeur<U>minim</U>a.

    Dans les procédés de fermentation antérieurs uti  lisés actuellement, cette chute du pH est graduelle  et se     répartit    sur plusieurs jours, temps pendant  lequel l'infection a tout loisir de se développer en  altérant le goût de la bière. Dans le procédé de  l'invention, l'infection est rendue impossible en  créant,     dans    le récipient ou le premier récipient de  fermentation, des conditions physiques telles que  des     organismes        indésirables    éprouvent des     difficul-          tés    à se développer, par l'addition rapide du moût,

    dans le récipient de fermentation et     d'affinage    à  un moment déterminé de la fermentation produi  sant un changement     dans    les conditions physiques  empêchant les organismes indésirables de s'accli  mater.  



       Afin        d'obtenir    de la bière se conservant bien,  la levure doit être     incitée    à se reproduire et à  extraire du moût les matières nutritives nécessai  res à cette reproduction. Il en résulte un meilleur  goût de la bière et une diminution des     éléments     nutritifs pour les bactéries nuisibles qui, normale  ment, dénaturent le goût de la bière     terminée.    Le  développement de la levure est contrôlé par le degré  d'agitation, la température de fermentation et la  quantité de levure en suspension.  



  On a trouvé que la bière fabriquée     par    ce pro  cédé contient des produits donnant un goût agréa  ble que l'on ne trouve pas dans les bières normales,  et     il    a été prouvé que ces produits étaient le résultat  de l'activité des enzymes actives de la levure, main  tenue en suspension dans la bière pendant son      séjour dans la cuve     d'affinage    à son poids spéci  fique final.  



  Le procédé objet de l'invention est caractérisé  en ce que l'on maintient dans un récipient une con  centration en levure constante, en ce que l'on ajoute,  pendant la fermentation du moût, de     manière    con  tinue ou intermittente, en ce que l'on homogénéise  le mélange par agitation du liquide que l'on     fait     circuler rapidement sans produire sensiblement de  mousse ce qui maintient la levure en suspension  et la masse de liquide à une température     uniforme,     ou en ce que l'on évacue le gaz carbonique par le  haut du récipient, en ce que l'on soutire le liquide  fermenté à un débit égal à celui de     l'alimentation     en moût, en ce qu'on sépare la levure du     liquide,     en ce qu'on clarifie,

   en ce qu'on carbonate et en  ce qu'on stocke le liquide obtenu.  



  Le moût est une     infusion    dans de l'eau     potable     de malt d'orge et de houblon, pouvant également  contenir d'autres     grains    de céréales et des matières  amidonnées et sucrées et même, dans     certains    cas,  de la levure, à l'état pratiquement non fermenté.

    Cette définition est valable sauf dans le cas où on  effectuerait,     comme    il est suggéré, à un     certain     stade du procédé, l'addition de deux moûts     différents,     dont l'un est destiné à     fournir    la matière nécessaire  à la nutrition de la levure et à fournir l'élément de  base et l'alcool de la bière, tandis que le     second    con  tient la matière     fournissant    le goût et l'arôme de la  matière sucrée et le houblon.

   Le procédé est égale  ment     utilisable    pour la fermentation et     l'affinage     de l'extrait liquide de toute matière fermentescible  provenant de fruits, de     légumes,    de     céréales    et de  canne à sucre.  



  De préférence, lorsqu'il     s'agit    de bière, le liquide  en cours de fermentation est maintenu à tempéra  ture élevée,     c'est-à-dire        au-dessus    de la température  normale de fermentation,     ce    qui fournit une plus       grande    rapidité de la réaction; par température éle  vée, on entend des températures     au-dessus    de 100  et qui, théoriquement, peuvent atteindre la tempéra  ture tuant la levure, mais qui pratiquement ne dépas  sent probablement pas 270.

   Dans le cas d'ale, on       utilise    généralement des températures     voisines    de 210,  c'est-à-dire la température     normale    de fermentation  de l'ale. Lorsqu'on désire obtenir des bières type       Lager    à saveur douce, la température     utilisée    peut  descendre à 3,30. A ces températures, avec de     fortes     concentrations en levure et une forte turbulence, on  obtient quand même une     fermentation    rapide.  



  Il est également suggéré de refroidir la bière sou  tirée à l'aide du moût ajouté, tout en     utilisant    simul  tanément la bière fermentée tiède pour réchauffer  le moût froid ajouté. En     utilisant    un échangeur de  chaleur approprié, ces ajustements de températures  s'exécutent automatiquement, sans risque de congé  lation de la bière, d'une part, et surchauffe du moût,  d'autre part.  



  Afin d'obtenir de la bière ayant un goût     agréable,     on peut     préparer    le moût dans la brasserie en por-         tions    séparées, la première     portion    contenant toutes  les matières nutritives nécessaires au développement  de la levure et pour former la substance de la bière  et l'alcool,     tandis    que la deuxième portion     contient     les matières donnant le goût et l'arôme à la bière.  



  Lorsque la bière ou l'ale sont fabriquées par fer  mentation d'un seul moût contenant tous les élé  ments     nécessaires,    l'arôme agréable du houblon qui  est volatil et les matières ayant un goût sucré sont       éliminées    ou sensiblement réduites au début de la  fermentation et sont     généralemnet    perdues, car il est       indispensable        d'obtenir        une    fermentation complète  du moût contenant les matières nécessaires au déve  loppement de la levure     afin        d'éliminer    le goût     initial     du malt et du     houblon,

      appelé     couramment    goût de       moûture.    On a trouvé que ces arômes agréables peu  vent être     conservés    en préparant le moût en brasse  rie en deux     portions        distinctes,    à savoir:

   a) un moût  de     malt    et de houblon et b) un moût composé de  sucre, d'eau et de houblon de la     meilleure        qualité;    la       première    portion étant introduite et fermentée dès le  début et la deuxième     portion,    contenant la saveur et  l'arôme du houblon, étant     ajoutée    vers la     fin    du pro  cessus de fermentation, ce qui permet de     mieux    con  trôler le goût de la bière obtenue.  



  Comme il n'existe pas de procédé pratique     connu     pour une fabrication continue du moût, et     comme          tout    le moût est fabriqué par     cuvées,    on doit en stoc  ker une     réserve    pour obtenir une     alimentation        con-          tinue.    Le moût doit être refroidi autant que cela est  possible pour le préserver contre les     organismes     nocifs, qui pourraient y pénétrer pendant la période  de stockage qui, quelquefois, peut durer quatre jours,  si la brasserie arrête sa fabrication en     fin    de     semaine.     



  Le procédé présente des avantages     considérables,     si l'on     congèle    une     partie    du moût pour lui     donner     la     consistance    de glace     serai    fondue et en la mélan  geant au reste du moût, ce qui permet     d'utiliser    un       appareil    centrifuge pour     clarifier    le moût, tout en  obtenant une     meilleure    séparation des précipités.

    Jusqu'à présent on ne pouvait     utiliser    des appareils       centrifuges,    parce     qu'ils    produisent un échauffement  du moût à     clarifier.    En congelant une     partie    du  moût et en la laissant fondre partiellement pendant  la période de stockage, on obtient une précipitation  plus efficace des     fines    matières     floconneuses    du  moût, dont la présence est préjudiciable à la fermen  tation et à la stabilité de la bière.

   Ce précipité des       fines        particules    en suspension dans le moût provoque  à son tour une autre précipitation de matières conte  nues     dans    le moût n'ayant pas subi de congélation.  



       Eventuellement,    on peut préparer dans la brasse  rie un moût     six    fois plus concentré que     celui    néces  saire à la     fabrication    de la bière, et le traiter comme  il sera décrit ci-après, en le     diluant    à     différents    sta  des de la     fermentation    avec jusqu'à six parties d'eau  pour une partie de moût concentré traité     dans    un  ensemble de deux ou plus de deux récipients.  



  Le dessin annexé illustre, à titre d'exemple, plu  sieurs mises en     #uvre    du procédé objet de l'inven-           tion    et représente, également à titre d'exemple, une  forme d'exécution de la cuve     utilisable    pour la     mise     en     aeuvre    du procédé, objet de l'invention.  



  Les     fig.    1 à 6 sont des vues schématiques des     ins-          tallations        illustrant        six    mises en     oeuvre    du     procédé.     La     fig.    7 est un schéma d'un     appareil        utilisé    dans  ces     mises    en     aeuvre.     



  La     fig.    8 est une coupe de ladite forme d'exécu  tion.  



       L'installation    représentée sur la     fig.    1, est desti  née à la préparation de la bière par un     procédé    de  fermentation et     d'affinage        continus.    Elle comprend  un tube     d'admission    1 qui relie la sortie d'un récipient  de stockage de moût (non représenté) à travers un       robinet    de réglage     1A    à l'admission d'une cuve de  fermentation et     d'affinage    2. Dans     cette    cuve 2 est  monté un appareil     agitateur    3.  



  La sortie de la cuve de fermentation et     d'affi-          nage    2 est     reliée    par un tube 4 et un robinet de  réglage 4A à l'admission de la bière d'un séparateur  continu de levure 5.  



  Un tube 7 relie la sortie du     séparateur        continu     de levure 5 à l'entrée d'une pompe à levure 8. La sor  tie de la pompe à     levure    8 est reliée par un tube 9 à  un     raccord    en T 10. L'une des branches du T 10 est       reliée    par un tube 12, à travers un robinet de  réglage 13 et un tube 14 à un récipient de stockage  de levure     qui    ne sera pas     décrit    ici. L'autre     branche     du T 10 est reliée par un tube 11, à travers un robi  net de réglage 11 A, à l'admission de la levure de la  cuve de fermentation et     d'affinage    2.  



  Le raccord de sortie de la bière du séparateur  continu de levure 5 est     connecté    par un tube 6 à un  raccord en T 15. L'une des branches du T15 est con  nectée par un     tube    17, à travers un     robinet    de  réglage 18 et un tube 19 à un     appareil    non repré  senté. La dernière branche du T 15 est reliée par un       tube    16 à l'entrée d'une cuve 20 de traitement par le  gaz carbonique. Cette cuve 20 est reliée par     un     tube 25, une soupape de réglage 26 et     un    tube 27 à  une     source        COz    pur.  



  La     partie    supérieure de la cuve 20 est     reliée    à  l'atmosphère par un tube 23, une soupape de réglage  à flotteur 22 et     un    tube 21. _  La cuve 20 de traitement de la bière par le gaz  carbonique est     reliée    par un tube 24 à l'entrée d'un       échanteur    de chaleur 28 dont la sortie     communique     par un tube 29 avec un raccord en T 30. L'une des  branches du T 30 est reliée par un tube 32, un     robinet     de     commande    33 et un     tube    34 à un     appareil    non  représenté.

   L'autre branche du T 30 est reliée par un  tube 31 à un récipient de stockage de bière 35. La  sortie de ce     dernier        récipient    35 est     reliée    par un tube  36 à une     installation        finale    de     carbonation    et de  filtrage qui ne sera pas     décrite.     



  Dans     l'installation    représentée sur la     fig.    2, le  tube 1 relie la     sortie    du récipient de stockage du  moût à travers le robinet de réglage 1A à l'entrée  de la cuve de fermentation et d'affinage 2,     contenant       l'agitateur 3,     comme    il a déjà été dit dans l'installa  tion représentée à la     fig.    1.  



  La sortie de la cuve de fermentation et d'affi  nage 2 est     reliée    par un tube 37 à l'entrée d'une  deuxième cuve de     fermentation    et     d'affinage    2A,  équipée d'un agitateur 3A.  



  La sortie de cette deuxième cuve de     fermentation     et     d'affinage    2A est reliée par le tube 4 et le robinet  de réglage 4A à     l'admission    de la bière dans le sépa  rateur continu de levure 5 ; et, en quittant ce sépara  teur, la bière se rend     par    le tube 6 vers les autres  appareils qui ont déjà été décrits à propos de la     fig.    1.  



  La sortie de levure du séparateur continu de  levure 5 est     reliée    par le tube 7 à l'entrée de la  pompe à levure 8. La sortie de la pompe 8 est reliée       par    le tube 9 à un T 10 dont une branche est reliée  par le tube 12, le     robinet    de réglage 13 et un     tube    14  au     réservoir    de levure. L'autre branche du T 10 est       reliée    par un tube 38 à un second     raccord    T 39. L'une  des branches du T 39 est reliée par un tube 40 et un  robinet de réglage 41 à l'entrée de levure de la cuve  de fermentation et d'affinage 2.

   L'autre branche du  T 30 est     reliée    par un     tube    40A et un     robinet    de  réglage 41A à     l'entrée    de     levure    de la seconde     cuve     de fermentation et     d'affinage    2A.

   Le     liquide        s'écoule     de manière     continue    dans les cuves de fermentation  et     d'affinage    placées en série et qui     permettent    de  contrôler séparément le degré     d'agitation,    la quantité  de levure en suspension et la température     dans     chaque cuve.  



  L'installation représentée sur la     fig.    3 est une  autre variante de celle de la     fig.    1. L'appareillage est  exactement le même que celui qui vient d'être décrit  en référence à la     fig.    2, sauf qu'un tube 42     relie    la  sortie de moût d'un deuxième récipient de stockage  de moût, à travers un robinet de réglage 42A, à  l'entrée de moût de la deuxième cuve de fermenta  tion et     d'affinage    2A. Cette installation permet de  retenir une partie de la matière à goût sucré à la fin  de la fermentation.  



       L'installation    de la     fig.    4 est une troisième       variante    de celle de la     fig.    1.     Dans    cette variante, le  tube 1 relie la sortie du récipient de stockage de  moût, à travers le robinet de réglage     1A    à un rac  cord en T 43. L'une des branches du T 43 est reliée  par un tube 44 à     l'entrée    d'un récipient     auxiliaire     de moût 45.

   La sortie de ce dernier récipient 45 com  munique par     un    tube 46, un robinet de réglage 47 et  un tube 48 avec l'entrée du moût de la cuve de fer  mentation et     d'affinage        continus    2,     munie    d'un appa  reil agitateur 3.  



  La     sortie    de la bière chargée de levure de la cuve  de     fermentation    2 est reliée par un tube 50 à l'admis  sion d'une pompe à bière et levure 60. La sortie de       cette    pompe à bière et levure 60 est reliée par un  tube 61 à la dernière branche T 43.  



  La sortie de bière de la cuve de fermentation et       d'affinage    continus 2 est reliée par un tube 49 à un  robinet à trois voies 50. Ce robinet est relié par un  tube 51 à l'entrée d'un récipient de décantation de la      levure 52 et par un tube 51A à l'entrée d'un     deuxième     récipient de décantation de la levure 52A.  



  Ces récipients de décantation 52 et 52A sont reliés  par     des    tubes 53 et 53A respectivement à un robinet  à trois voies 54 de     sortie    de la bière. Ce robinet à  trois voies 54     est    relié     par    un     tube    55 au     raccord     en T 15, au-delà duquel     l'installation    est identique à  celle qui a été décrite à propos de la     fig.    1.  



  Les sorties de levure des récipients de     décanta-          tion    52 et 52A sont reliées     par    des tubes 56 et 56A  respectivement à un robinet à trois voies 57. Ce robi  net 57 est relié par un tube 58 à     l'entrée    de la pompe  à levure 8, et le     refoulement    de la pompe 8 est  connecté par le tube 9 au raccord en T 10. Une bran  che du T 10 est reliée par le tube 12, le     robinet    de  réglage 13 et le tube 14 au réservoir de levure.

    L'autre branche du T 10     communique    par le tube 11  et le robinet de réglage 11A avec l'entrée de la levure  de la cuve de fermentation et     d'affinage        continus    2.  Cette installation     permet    d'ajouter le moût et de sou  tirer la bière en     discontinu.     



  L'installation représentée sur la     fig.    5 est une  quatrième variante de celle de la     fig.    1. Dans cette       variante,    le tube 1 relie la     sortie    du     récipient    de  stockage de moût (non représenté), à travers le robi  net de réglage     1A,    à un raccord en T 43. L'une des  branches du T 43 est reliée par un tube 44 à l'entrée  d'un récipient     auxiliaire    de moût 45.

   La sortie du  récipient     auxiliaire    45 est reliée par un tube 46, un  robinet de réglage 47 et un tube 48 à l'une     des     entrées de moût de la cuve de fermentation et d'affi  nage continus 2, équipée de l'agitateur 3.  



  Le tube 42 relie la sortie d'un deuxième réci  pient de stockage de moût (non représenté), à tra  vers un robinet de réglage 42A à un raccord  en T 69. L'une des branches du T 69 est reliée par  un tube 70 à l'entrée d'un deuxième récipient auxi  liaire de moût 45A. La sortie de ce récipient 45A  communique par un tube 46A, un     robinet    de  réglage 47A et un tube 48A avec la deuxième  entrée de moût de la cuve de fermentation et d'af  finage     continus    2.  



  La sortie de bière chargée de levure de la  cuve 2 est reliée     par    un tube 59 à la pompe à bière  chargée de levure 60 qui refoule par un tube 61  vers un raccord en T 62. L'une des branches  du T 62 est     reliée    par un     tube    63, un robinet de  réglage 64 et un     tube    65 à la     deuxième    branche  du T 43. La dernière branche du T 62 est reliée  par un tube 66, un robinet de réglage 67 et un  tube 68, à la dernière     branche    d'un     raccord     en T 69.  



  La sortie de bière de la cuve de fermentation  et d'affinage     continus    2 est reliée par un tube 49  à un robinet à trois voies 50, qui est     connecté    par  des tubes 51 et 51A respectivement aux entrées de       récipients    de décantation de la levure 52 et     52A    qui  sont reliés ainsi qu'il a été décrit à propos de la       fig.    4, aux raccords en T 10 et 15.    L'une des branches du T 10 est reliée par le       tube    12, le     robinet    de réglage 13 et le tube 14 au       récipient    de stockage du surplus de levure.

   La der  nière branche du T 10 est reliée par le tube 11 et  le robinet de réglage 11A, à l'entrée de     levure    de  la cuve de fermentation et     d'affinage        continus    2.  



  Dans cette     installation    la fermentation du malt  et des     matières        sucrées        est        réalisée        séparément    et  il est possible de     combiner    ces matières à volonté  pour obtenir le poids spécifique final désiré de la  bière.  



  L'installation de la     fig.    6 est une cinquième       variante    de celle de la     fig.    1. Dans cet     agencement,     le tube 1 relié, à travers des     raccords    en T 85  et 86, des tubes 71 et 72 et des     robinets    de ré  glage     1A,    71A et 72A, les entrées de trois     cuves     de fermentation et d'affinage     continus    2, 2A et 2B  respectivement.  



  Cette installation     utilise    plusieurs cuves de fer  mentation et d'affinage ; sur la     fig.    6, on a prévu  quatre cuves, mais on     pourrait    en     utiliser    un plus  grand ou un plus petit nombre.  



  Sur la     fig.    6, la sortie de la cuve de fermen  tation et     d'affinage    continus 2 est reliée par un  tube 37 à l'admission de bière de la cuve de fer  mentation et     d'affinage    2A, dont la sortie est reliée  à son tour par un tube 37A à     l'admission    de bière  de la cuve de fermentation et     d'affinage        continus    2B.  La     sortie    de cette cuve 2B est reliée par un  tube 37B à l'entrée de bière d'une cuve de fermen  tation et     d'affinage        continus    2C.  



  Un tube 42     relie    la sortie d'un deuxième réci  pient de stockage de moût (non représenté), à tra  vers des     raccords    en T 42X et 42Y, des tubes 79A,  79B et 79,C et des     robinets    de réglage 42A, 42B  et 42C, aux secondes entrées     des        cuves    de fermen  tation et d'affinage     continus    2A, 2B et 2C.  



  La sortie de bière de la cuve de fermentation  et d'affinage continus 2C est reliée     par    le tube 4,  à travers le     robinet    de     réglage    4A, au séparateur  de levure 5. Un évent situé à la partie supérieure  du séparateur de levure 5 est relié par un tube 80A  à la partie supérieure de la cuve de fermentation  et d'affinage 2C. La sortie de bière du     séparateur     de levure 5 est reliée par un tube 80 à un     raccord     en T 81. L'une des branches du T 81 est     reliée    par  un tube 82 à l'entrée d'un séparateur     continu    de  levure 83.

   La sortie de ce     dernier        séparateur    83 est       reliée        par    le tube 12, le robinet de réglage 13 et le  tube 14 à un récipient de stockage de levure non  représenté.  



  La sortie de bière clarifiée du séparateur con  tinu de levure 83 est reliée par un tube 84 au rac  cord en T 15. Les deux autres     branches    du T 15  sont reliées par les tubes 16 et 17 respectivement  à la suite de     l'installation    décrite en regard de la       fig.    1.  



  La     sortie    de levure du séparateur de levure 5  est     reliée    par le tube 7 à l'admission de la pompe  à levure 8. Le tube 9     relie    le refoulement de cette      pompe 8 à un raccord en T 73. L'une     des        branches     du T 73     est    reliée par des tubes 75, 75A et 75B,  des     raccords    en T 76, 76A et 76B, des .tubes 77, 77A,  77B et 77C et des robinets de réglage 78, 78A, 78B  et 78C aux entrées de levure des cuves de fermen  tation et     d'affinage    continus 2, 2A, 2B et 2C.  



  La dernière branche du T 73 est reliée par     un     tube 74 à la dernière branche du raccord en T 81.  Cette installation comporte quatre cuves de fer  mentation montées en série, les     différents    extraits  des matières pouvant être fermentés pour obtenir  le goût     désiré.     



  La     fig.    7 est un schéma d'un appareil de pré  paration de moût     utilisable    dans une     installation     de fabrication de la bière par fermentation continue.  



       Dans    l'appareil représenté sur la     fig.    7, la sortie  à la     partie        inférieure    d'un     filtre    à houblon 87 est       reliée    par un tube 88 à l'entrée d'une pompe à  moût 89, tandis que le refoulement de la pompe 89  est relié par un tube 90 à l'entrée de moût d'un  échangeur de chaleur 91.  



  La sortie du moût de l'échangeur de     chaleur    91  est     reliée    par un tube 92 à un robinet de dosage 93.  La sortie de     ce    robinet 93 est     reliée    par un tube 94  à un raccord en T 95 dont l'une     des        branches    est  reliée par un tube 99 à l'entrée     d'un.        réservoir    de  stockage de moût 100. Le robinet de dosage 93 est,  en outre, relié par un tube 96 à l'entrée de moût  d'un congélateur à     glace        serai    fondue 97.

   La sortie  de ce     congélateur    97 est reliée par un tube 98 à la       dernière    branche du     raccord    en T 95.  



  La sortie du réservoir de stockage de moût 100  est     reliée    par un tube 101 à l'entrée d'un     clarifi-          cateur    continu de moût 102. La sortie de ce     clari-          ficateur    102 est reliée par un tube 103 à un rac  cord en T 104. Du     raccord    en T 104, un tube 105  mène à l'entrée de moût d'un échangeur de cha  leur 106 et la sortie du moût de cet échangeur 106  est reliée par le tube 1 à l'une des     installations     déjà     décrites    et représentes     sur    les     fig.    1 à 6 incluses.  



  Un fluide     réfrigérant    est amené à l'échangeur  de chaleur 106 par un tube 107 et le     quitte        par    un  tube 108 ; la source de fluide réfrigérant n'est pas  représentée sur la     figure.     



  Un tube 109 relie la     dernière    branche du T 104,  à travers un robinet de réglage 110 et un tube 111  à un     appareil    non représenté.  



  La     fig.    8 représente les éléments principaux  formant la cuve de fermentation et d'affinage con  tinus équipés d'un     appareil    agitateur.  



  Un dessus bombé 112 de cette cuve est muni       d'un        joint        étanche    au gaz 113 laissant passer     un     ambre d'entraînement de l'agitateur, et d'un trou  d'homme 114. Ce dessus bombé 112 est relié     par    des  moyens     quelconques    assurant l'étanchéité aux     gaz     avec     les    parois     verticales    115,     lesquelles    sont reliées  à un fond conique 116.  



  La cuve     comporte    un raccord d'admission 117,  un autre raccord d'admission 118 et un     raccord    de         sortie    119, mais elle pourrait porter     un    nombre plus  ou moins grand de raccords selon les     besoins.     



  Un mécanisme d'entraînement 120 de n'importe  quel type courant, donne à son arbre de sortie 121  la vitesse de rotation voulue. Le     mécanisme    120 est  représenté à l'extérieur de la cuve de fermentation  et     d'affinage    continus, mais     il    pourrait également  être placé sous le dessus bombé 112 de la cuve, ou  encore au-dessous de la cuve elle-même ; dans ce  dernier cas, l'arbre 121 de l'agitateur traverserait  le fond conique 116 de la cuve à travers un     presse-          étoupe    non décrit.  



  Le     mécanisme    120 transmet son mouvement par  l'arbre de     commande    121 traversant le joint étan  che 113 à une hélice 122. Cette hélice 122 tourne à  l'intérieur d'un écran     cylindrique    123. Le jeu entre  le cylindre 123 et le fond     conique    116 de la cuve de  fermentation et d'affinage est réglable entre des       limites        déterminée    .  



  Le fonctionnement de l'installation représentée à  la     fig.    1 est le suivant: le moût refroidi à la tempé  rature de fermentation désirée est amené par le  tube 1 à la cuve de     fermentation    et d'affinage 2. La  température y     est    maintenue à la valeur voulue qui  peut être comprise entre 3,30 et 26,70, par des  moyens de refroidissement non représentés. L'agi  tateur 3     maintient    le contenu du récipient dans un  état sensiblement homogène.

   Le poids spécifique  désiré pour la bière terminée est obtenu en réglant  le débit du moût, de façon que la matière fermen  tescible remplace la matière déjà fermentée du  liquide de la cuve, ce qui permet de     maintenir    le  poids spécifique désiré. Le liquide est soutiré par  le tube 4 avec un débit prédéterminé qui est le  même que celui de     l'alimentation    en moût. Ce débit  dépend des conditions     existantes    et sera plus élevé  lorsque la température est plus élevée, la concen  tration en levure plus forte et l'agitation plus  intense.

   Avec une faible concentration en levure,  une température basse et une faible     agitation,    le  débit sera d'environ un     soixantième    de la capacité  de la     cuve    par heure, lorsqu'on     désire    une atténua  tion de trente degrés ; au     contraire,    avec une agita  tion intense, une température de 26,7  et une con  centration en     levure    de 70 grammes par litre, le  débit de moût avec une atténuation de 30 degrés       pourrait        atteindre    le dixième de la capacité totale  de la cuve par heure. Ces divers facteurs doivent  être réglés en fonction du goût que l'on veut donner  à la bière.

   La quantité de levure produite peut être  contrôlée par la vitesse d'agitation, la concentration  en levure et la température. Des températures plus  élevées et une agitation plus intense augmentent la  multiplication de la levure, tandis qu'une plus forte  concentration en levure abaisse     cette    multiplication.  Des températures de fermentation plus élevées     four-          nissent    une bière à teneur plus élevée en     alcools     supérieurs et en esters, tandis que des températures  plus basses donnent une bière plus douce.

   Un  réglage tel qu'il se forme 5     grammes    de levure par      litre de bière environ donnera     une    bière plus     corsée     et plus douce, tandis que des réglages permettant  une formation élevée de levure, par exemple de  l'ordre de 15     grammes;    par litre,     donneront    une  bière plus sèche et plus amère.

   Ces     concentrations     en levure correspondent à un moût provenant d'un  extrait de     malt    ayant     une    densité de<B>1,027.</B> Lorsque  l'extrait de malt est plus concentré, les quantités  de levure formée     indiquées    ci-dessus doivent être  augmentées pour obtenir une bière ayant le même  goût. La bière, sortant par le tube 4,     s'écoule    de  façon continue     dans    le séparateur de levure 5, où la  levure flocule rapidement et tombe au fond du réci  pient.

   La levure     séparée    passe     par    le tube 7, la  pompe 8, le tube 9, vers le raccord en T 10, où     une     partie est renvoyée par le tube 11 à la cuve de fer  mentation et d'affinage 2, de façon à     maintenir    la  concentration en levure à la valeur voulue,     tandis     que le reste passe par le tube 12, le robinet de  réglage 13 et le tube 14 dans les réservoirs à     levure     en excédent (non représentés). Le séparateur de  levure peut être agencé de façon qu'une     partie     déterminée de la levure déposée retourne par gra  vité dans la cuve 2.  



  Le débit de moût est réglé par le     robinet        1A,     tandis que la     sortie    de     liquide    est réglée par le  robinet 4A. La concentration en levure dans la  cuve 2 est réglée par le robinet 11A.  



  Le séparateur de levure 5 peut être remplacé par  un     clarificateur    centrifuge d'un type connu.  



  La bière     clarifiée    quitte le     séparateur    5 par le  tube 6 pour rejoindre le récipient de traitement au  gaz     carbonique    20, qui est en communication avec  une     source    de C02 amenant     celui-ci    par le     tube    25 à  un tube perforé intérieur,

   ou à un     appareil        diffu-          seur        similaire    tel que des bougies en céramique       donnant    un écoulement     continu    de     fines    bulles  de     C02    montant à travers le contenu du récipient 20.

    Le raccord en T 15 est relié par le tube 17 à un       appareil    d'injection de substances     clarifiantes    ou  d'une matière     adsorbante.    Le récipient 20 est     muni     d'une soupape 22 de ventilation contrôlée par flot  teur qui maintient un     niveau    de bière     constant     dans le récipient 20 et     permet    en même temps  l'échappement de     l'excès    de     C02.    Le récipient 20 a  une capacité jusqu'au niveau constant égale à envi  ron 16 fois le débit     horaire    du tube 1.  



  En     sortant    du     récipient    de     traitement    au     C02,    la  bière est envoyée     par    le tube 24 dans l'échangeur de  chaleur 28 où elle est refroidie à la     température    vou  lue, pouvant varier de 10 à     4,4o    ; en     sortant    de  l'échangeur, la bière est     dirigée    par le tube 29, le  raccord en T 30 et le tube 31 dans un     réservoir    à  bière 35. Des substances clarifiantes et/ou des  matières adsorbantes peuvent être injectées dans la  bière à travers le T 30 et le tube 32.

   Il y a plusieurs  réservoirs à bière 35 et la bière y séjourne au moins  une journée, avant d'être prête pour la clarifica  tion, la     carbonation    et la mise en     bouteilles    ou en  fûts.    Dans l'installation selon la     fig.    2, tout se passe de  la même façon, sauf qu'une cuve     supplémentaire    2A,  en tous points semblable à la cuve 2, est montée en  série entre cette dernière et le séparateur de  levure 5.

   Le moût fermente progressivement dans  ces deux cuves 2 et 2A, chacune d'elles étant main  tenue à sa propre température, avec une agitation  propre et une concentration en levure     particulière.     Il est avantageux de régler la marche de la cuve 2  de façon que toute la multiplication de la levure  requise se produise dans celle-ci,

   tandis que la  cuve 2A sera réglée de façon qu'aucune multiplica  tion de la levure ne s'y produise     pratiquement    et       qu'environ    un     cinquième    des hydrates de     carbone    y  soient     transformés    en alcool et en gaz     carbonique.          Afin    de produire toute la levure dans la     première     cuve, une plus forte     turbulence    y sera     maintenue,     alors qu'au     contraire    la turbulence sera plus     faible          dans    la deuxième cuve.

       Eventuellement,    on peut  utiliser trois ou quatre cuves, toutes reliées en série.  



  La levure, séparée par le séparateur 5, est ren  voyée à la cuve 2     par    le tube 40 contrôlé par le  robinet 41 et, de façon analogue, à la cuve 2A  par le tube 40A contrôlé par le     robinet    41A     ainsi    qu'il  a 'été décrit à propos du mode de     réalisation    préféré  de la     fig.    1.  



  L'installation de la     fig.    3 permet     une    production  continue comme celle de la     fig.    2, sauf que dans  cette installation le moût est fermenté sous forme  de deux parties distinctes. Le moût, contenant le  fort arôme du houblon et l'extrait de malt, fermente  dans la cuve 2, tandis que la partie sucrée du moût,       provenant    des matières     adjointes    et contenant du  houblon à saveur délicate, est fermentée dans le  récipient 2A.

   Le moût de malt     arrive    dans la cuve 2,       comme    il a été décrit plus haut, et l'agitation, la  température et la concentration en levure sont  réglées en fonction de la     multiplication    désirée de la  levure. La quantité d'hydrates de     carbone        requise     pour donner à la bière le goût     désiré    est fermentée  dans la première cuve et est     ensuite    transférée     dans     la deuxième cuve où on ajoute la deuxième partie  du moût, le liquide étant ensuite traité comme dans  le cas de la     fig.    1.

   Dans des     conditions    de travail  normal, la proportion de moût de malt     par    rapport  au moût sucré sera d'environ 3 pour 1, par consé  quent 75 % du débit total passeront par le tube 37  et les 25 % restants par le     tube    42, le débit     total    sor  tant de la deuxième cuve de     fermentation    et d'affi  nage     ZA    par le tube 4 dans le séparateur de  levure 5 et, de là, au     récipient    de     traitement    au     C02     et au récipient de stockage (comme sur la     fig.    2).

   Le  procédé décrit pour     l'installation    de la     fig.    3     permet     de conserver dans la bière finie une partie de  l'extrait sucré à arôme délicat,     qui    serait perdu  autrement, pendant la fermentation     discontinue    nor  male par cuvées.  



  La levure recyclée est envoyée     séparément    aux  deux cuves 2 et 2A mais, en général, on devra main-      tenir dans la cuve 2A une     concentration    en levure  élevée, de 40     grammes    par     litre        environ    ou plus.  



  Dans l'installation de la     fig.    4, le procédé     utilisé     est semblable à celui     mis    en     oeuvre        dans    l'instal  lation de la     fig.    1, sauf que le moût, au lieu de  traverser toute     l'installation    en continu est envoyé  de façon     continue        dans    un récipient     auxiliaire    ou  de garde 45, et est ajouté par     intermittence        dans     la cuve de fermentation 2 d'où le     liquide    est en  voyé, également de façon     intermittente,

      dans le  séparateur de levure 52.     Chaque    addition de moût  provenant du récipient 45 est envoyée     dans    la cuve  de     fermentation    2 en environ le vingtième du temps  nécessaire à     cette        addition    pour s'accumuler     dans     le récipient     auxiliaire    45.

   Le robinet 47 peut être       manoeuvré    de     façon    que de petites quantités à des       intervalles    de temps rapprochés, ou de grandes  quantités à des     intervalles    de temps plus éloignés  passent du récipient 45     dans    la cuve 2 ; mais tou  jours avec un débit moyen     contrôlé    par le robi  net     1A    et la pompe de circulation 60. Les     additions          discontinues    à la cuve 2 doivent correspondre à un  débit de 1 à 9 heures du tube 1     dans    le récipient 45,  suivant le goût que l'on désire donner à la bière.

    La bière en     fermentation        circule    constamment de  la cuve 2 vers le récipient 45 à     l'aide    de la pompe  60 avec un débit qui représente environ un cin  quième du débit du     tube    1.

   Une forte multiplication  de la levure se produit dans le récipient     auxi-          liaire    45 et celle-ci peut être accélérée en intro  duisant de l'air     dans    le     contenu    du récipient 45, si  l'on     constate    que cette multiplication est     insuffi-          sante.    L'agitation, le     chauffage    et le refroidisse  ment sont réglés pour     obtenir    la multiplication  désirée de la levure dans le récipient 45.

   Les     con-          ditions    dans la cuve de fermentation 2 sont main  tenues en fonction du goût recherché,     comme    il a  été décrit à propos de la     fig.    1. Vers la fin du cycle  de fermentation d'une addition, et selon le goût       désiré,    une quantité de bière égale à celle du liquide  ajouté     antérieurement    à la cuve 2, déduction faite  de celle enlevée par la pompe 60 de cette cuve 2,  est envoyée     alternativement        dans        l'un    des réci  pients de décantation de levure 52 et 52A,

   par une       man#uvre    convenable du     robinet    à     trois    voies 50.  Le robinet 50 est interconnecté au     robinet    54, de  telle manière que, lorsqu'un des récipients de décan  tation est en     remplissage,    le débit étant le même  que celui traversant le     robinet    47 contrôlant l'arri  vée dans la cuve 2, déduction     faite    de celui de la  pompe 60, le deuxième récipient de décantation soit  en vidange,

   le débit étant le même que celui tra  versant le robinet de réglage     1A.    Le     robinet    à trois  voies 50 est également     interconnecté    avec le robi  net 57, de telle façon que la levure soit prélevée  par ce robinet dans le même récipient que la bière  sortant par le robinet 54.  



  En quittant le robinet à     trois    voies 54, la bière  s'écoule par le tube 55, à travers le raccord  en T 15, dont il a été question     auparavant    et, à    partir de ce moment, elle est traitée ainsi qu'il a  été décrit au sujet de l'installation de la     fig.    1.  



  En quittant le robinet à trois voies 57, la levure  passe par le     tube    58, la pompe à levure 8, le tube 9,  le T 10 et le tube 11 dans la cuve de fermentation  et d'affinage 2, en quantité     nécessaire    pour main  tenir la concentration désirée dans la cuve 2, tan  dis que le surplus passe par l'autre branche du T 10  dans le récipient de stockage, à travers le robinet  de réglage 13.  



       L'installation    représentée sur la     fig.    5 concerne  un procédé intermittent similaire à celle de la     fig.    4,  sauf que, dans ce cas, le moût de malt et le moût  des produits d'addition sont     préparés    séparément en  brasserie, le moût à base de produits d'addition,  contenant le houblon à arôme délicat, et le moût  de malt, contenant le houblon à goût prononcé,  étant dosés     comme    il a été expliqué à propos de  l'installation de la     fig.    3.  



  Le moût à base de malt est ajouté par inter  mittence à la cuve de fermentation 2, d'une manière  analogue à celle décrite à propos de la     fig.    4. Un  deuxième récipient auxiliaire de garde 45A est  prévu et est relié à la cuve 2 de façon analogue au  récipient 45. La solution sucrée     contenant    l'extrait  de houblon à arôme délicat     arrive    de façon     con-          tinue    dans le récipient 45A mais elle est ajoutée de  façon intermittente dans la cuve 2.

   La proportion  de moût sucré par rapport au moût de malt est  habituellement de 1 à 3, mais     ce    rapport peut être  modifié selon les     besoins.    Pour une bière très douce  ayant     une    saveur délicate,     l'horaire    serait le  suivant  14 h. : Le contenu du récipient     auxiliaire    de  moût 45 est rapidement vidé     dans    la cuve de       fermentation    2, en environ le     vingtième    du  temps qui est     nécessaire    pour le remplir.  



  15 h.<B>15:</B> Le contenu du récipient     auxiliaire    45A  contenant le moût sucré est ajouté     dans    la  cuve 2, de manière analogue à celle utilisée pour  vider le récipient 45.  



  15 h.<B>50:</B> Un volume égal au total des moûts pro  venant des récipients 45 et 45A     s'écoule    par le  tube 49 dans le séparateur de     levure    52 ou 52A,  comme indiqué à propos de la     fig.    4.  



  16 h. : Le récipient     auxiliaire    de moût 45 est de  nouveau     plein    et est de nouveau vidé     dans    la  cuve 2, le cycle se répète alors.  



  La douceur de la nouvelle bière peut être dimi  nuée en ajoutant le contenu du récipient de moût  sucré 45A à la cuve 2 avec un intervalle de temps  moindre après le déversement dans la cuve 2 du  contenu du moût du récipient 45. En     faisant        cette     addition à 14 h. 45 par exemple au lieu de 15 h. 15,  la bière obtenue sera beaucoup     moins    sucrée, quoi  que son poids spécifique soit le même. Du tube 55  la bière s'écoule à travers le raccord en T 15, d'où  elle passe en continu dans le récipient de traite  ment par     CO2    ; la suite des     opérations    est la même  que dans le cas de la     fig.    1.

        Pour obtenir une bière très amère, on commen  cerait par mettre     dans    la cuve 2 le moût sucré du  récipient 45A et le moût de malt ensuite.  



  Dans l'installation représentée sur la     fig.    6, le  moût de malt et le moût sucré sont     fabriqués    en  brasserie, comme il a été indiqué à propos de la       fig.    3. Dans cette     installation,    toutefois, deux cuves  supplémentaires de fermentation et d'affinage 2B  et 2C sont montées en série et     reliées    à la sor  tie 37A de la cuve de fermentation 2A.  



  Une autre     modification    concerne le double sys  tème de     séparation    de la     levure.        Une        séparation     primaire s'effectue dans le séparateur 5, d'où la  levure décantée est extraite par la pompe 8 et  envoyée, en quantités voulues, pour maintenir la  concentration désirée en levure, dans les cuves 2,  2A, 2B et 2C.  



  Les additions de moût sucré dans les réci  pients 2A, 2B et 2C peuvent être     réglées    de façon  à fournir une plus grande     variation    du goût de la  bière finie qu'il n'est possible avec les procédés pré  cédemment     décrits.    Tout le moût     de    malt ne doit  pas être obligatoirement introduit dans la première  cuve 2.

   Des mélanges de moûts maltés ou sucrés  en proportions variables peuvent être ajoutés dans  chaque cuve et les additions dans chaque cuve sont  de préférence réglées de façon que le liquide dans  la     première    cuve 2 soit maintenu au poids spéci  fique le plus bas possible, le poids spécifique de la  bière finale étant maintenu en réglant les poids  spécifiques à la sortie des cuves 2A, 2B et 2C.  



  Pour assurer que le débit de la bière chargée  de levure     sortant    du     séparateur    5 est le même que  le débit de la bière entrant dans ce     séparateur,    le  haut de cet appareil est connecté à la partie supé  rieure de la cuve de fermentation 2C. La bière sor  tant du séparateur de levure 5 passe par le tube 80,  le raccord en T 81 et le tube 82 à l'admission du  séparateur de levure continu 83.

   Le surplus de  levure pure     sortant    par le bas du séparateur 5 est  aspiré     par    la pompe 8, et la quantité en plus de ce  surplus qui est nécessaire pour maintenir la teneur  voulue en suspension dans les différentes cuves de  fermentation et d'affinage passe par le tube 9, le  raccord en T 73, le tube 74 et le     raccord    en T 81,  où     il    est mélangé à la bière     sortant    du sépara  teur 5 ; ce     mélange    est     acheminé    par le tube 82  vers le séparateur continu 83.

   En     quittant    ce der  nier, la bière clarifiée est dirigée vers le raccord  en T 15 et, de là, le traitement se poursuit ainsi  qu'il a été     décrit    à propos du mode d'exécution pré  féré de la     fig.    1. La     levure        sortant    du séparateur  continu 83 est envoyée vers un récipient de sto  ckage, non représenté sur la     fig.    6.  



  Le schéma de la     fig.    7 représente l'appareillage  nécessaire pour     refroidir    le moût, le     conserver    et  le clarifier, de façon à disposer d'une alimentation  continue pour le système de fermentation.  



  Le moût bouillant convenant pour le procédé  utilisé dans les installations     décrites    en regard des         fig.    1, 2 et 4 arrive au filtre à houblon 87, et il  est amené par le tube 88 à la pompe 89,     qui    le  refoule par le tube 90 à travers le réfrigéra  teur 91 qui     abaisse    sa température à     1()    C environ.

    Le moût     ainsi    refroidi est acheminé par le tube 92  au     robinet    de dosage 93, où une     partie    est envoyée       dans        le        tube        96.        Environ        80        %        du        moût        refroidi        pas-          sent    par le robinet 93,     les        .tubes.    94 et 99 dans le  récipient de stockage de moût 100,

       tandis    que les       autres        20        %        sont        acheminés        par        le        tube        96,        au          réfrigérant    97, où le moût est congelé, et prend  une texture semblable à celle de -la glace     serai    fon  due, puis ce moût congelé rejoint le débit     principal     du moût refroidi, en passant par le tube 98 et le       raccord    en T 95 ;

   la     totalité    du moût étant par con  séquent envoyée dans le réservoir de stockage 100  où une     partie    du moût congelé fond.  



  Du fait du refroidissement     qui    s'est opéré     dans     le     réfrigérateur    91 et dans le réfrigérant 97, la tem  pérature du moût dans le .réservoir 100 est juste  au-dessus du     point    de     fusion,    et une partie de moût  congelé s'y conserve à l'état non fondu, car un  système de     refroidissement    de sa surface exté  rieure empêche tout     réchauffement    du moût     dans     le     réservoir    100.  



  Quoiqu'on ne l'ait pas représenté sur le     dessin,          il    va de soi qu'une installation comprend     plusieurs          réservoirs    100, de façon que la quantité de moût  froid disponible soit     suffisante    pour environ quatre  jours de fabrication; on dispose ainsi     d'une        source          d'alimentation    continue en moût refroidi pour la  fermentation, même si la     brasserie    est     arrêtée    pen  dant les fins de semaine ou les     jours        fériés    ;

   de plus,  il est utile que le moût soit stocké au     moins    pendant  un jour pour permettre aux     sédiments    de se déposer.  Le moût     quitte    le réservoir 100 par le tube 101 et  passe à travers     l'appareil    centrifuge continu 102, où  une nouvelle quantité de moût     congelé    fond, du fait  de la chaleur engendrée dans l'appareil     centrifuge.     En quittant     l'appareil    centrifuge ou     clarifica-          teur    102, le moût peut ne pas être stérile ;

   et il est  avantageux d'ajouter de la levure     au    courant de  moût dans le tube 103 par le T 104, la quantité  ajoutée étant     d'environ    3 grammes de levure     conte-          nant        80        %        d'eau        par        litre        de        moût.        Le        moût        passe     par le tube 105     dans        l'échangeur    de     chaleur    106 et il  en sort par le tube 1 

  pour pénétrer     dans    l'installa  tion de fermentation     continue.    De l'eau chaude tra  verse l'échangeur de chaleur 106 au moyen     des     tubes 107 et 108, elle     fait        fondre    le     reste    du moût  congelé et le     réchauffe    à la température de fermen  tation désirée.

   Lorsque le moût fourni à l'installa  tion de fermentation comprend deux     parties    dis  tinctes, moût de malt et moût sucré, on prévoit deux       clarificateurs    séparés, ce qui est le cas pour les  installations des     fig.    3, 5 et 6 ; l'équipement est le  même depuis chacun des     réservoirs    100 pour la par  tie comprise entre le tube 101 et le tube 1. Le moût  sucré sera traité     dans    un appareillage de filtration  et de refroidissement de façon analogue au moût      malté,     mais    il sera stocké dans un réservoir 100  séparé.  



       L'appareil        centrifuge        continu        102,    est d'un type       normal.    Lorsqu'on     utilise    du moût congelé en sus  pension dans le moût à     clarifier,    les     clarificateurs     spéciaux qui     faisaient        partie    de l'équipement de  réfrigération, ne sont pas utiles.  



  L'échangeur de chaleur 28 représenté sur la       fig.    1, et     utilisé    pour refroidir la bière sortant du  récipient 20, peut être remplacé par l'échangeur de  chaleur 106, représenté sur la     fig.    7, et au lieu d'uti  liser de l'eau chaude pour     réchauffer    le moût     froid,     la bière quittant le tube 24 de la     fig.    1 peut pénétrer       dans    le tube 107 (fi-* 7) et être refroidie presque au  point de     solidification,

      tandis que le moût sera       réchauffé.    La bière froide quittant l'échangeur 106  par le tube 108 reviendra au T 30 de la     fig.    1.  



  La cuve de la     fig.    8 permet un contrôle plus  complet et plus souple qu'il n'était possible avec les  cuves 2, 2A, 2B et 2C des     fig.    1 à 6. Lorsque le  moût et la levure sont introduits dans la cuve,       l'hélice    122 mélange très rapidement la matière, de       sorte    que le contenu du récipient est     maintenu     homogène.

   Le jeu 124 et la vitesse de l'hélice 122  sont     réglés    pour créer une dépression variable déter  minée sous     l'hélice        ce    qui,     suivant    le diamètre et le  pas de     l'hélice    122,     permet        d'éliminer        un.    pourcen  tage     prédéterminé    de gaz carbonique.  



  Le diamètre de l'écran     cylindrique    123 est en  général environ le     sixième    du diamètre de la cuve.  Le système d'agitation est tel que l'action de l'hélice  libère le     C02        dissous,    en formant dés bulles.

   La       circulation    dans le     cylindre    123 s'effectue vers le  haut, comme     il    est     indiqué        par    les flèches de la       fig.    8, et à une vitesse plus élevée que le mouve  ment naturel     d'ascension    des     bulles    de     C02    dans le       liquide    au repos. Cet     agencement    permet une     agita-          tion        intense,        sans    formation d'écume.

   Le     mécanisme     d'agitation dans ses conditions moyennes de marche  assure une circulation complète du contenu de la  cuve     toutes    les minutes. La chaleur de fermenta  tion est     contrôlée    par les moyens de     refroidissement     prévus     mais    non représentés, et les conditions     dans          lesquelles        s'effectuent    la fermentation et     l'affinage     de la bière     dans    ce type de cuve restent sensible  ment     constantes    par le réglage du débit, de la tem  pérature,

   de la     quantité    de levure en     suspension    et  de la vitesse de     l'hélice,        comme        cela    a été     décrit    à  propos de la     fig.    1.

Claims (1)

  1. REVENDICATIONS I. Procédé de préparation par fermentation con tinue de boissons fermentées, notamment de bière, caractérisé en ce que l'on maintient dans un. réci pient une concentration en levure constante, en ce que l'on ajoute, pendant la fermentation, du moût de manière continue ou intermittente,
    en ce que l'on homogénéise le mélange par une agitation du liquide que l'on fait circuler rapidement sans pro duire sensiblement de mousse ce qui maintient la levure en suspension et la masse de liquide à une température uniforme, en ce que l'on évacue le gaz carbonique par le haut du récipient, en ce que l'on soutire le liquide fermenté à un débit égal à celui de l'alimentation en moût, en ce qu'on sépare la levure du liquide, en ce qu'on clarifie,
    en ce qu'on carbonate et en ce qu'on stocke le liquide obtenu. II. Cuve de fermentation et d'affinage pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendication I, caractérisée en ce qu'elle comprend un récipient fermé dans lequel se trouve une hélice calée sur un arbre vertical rotatif, hélice qui est entourée d'un écran cylindrique fixé au récipient de façon réglable en hauteur pour permettre de limiter la quantité de liquide pénétrant par le bas du cylin dre,
    ladite hélice ayant un pas tel que le liquide soit refoulé vers l'autre extrémité du cylindre. SOUS-REVENDICATIONS 1. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'on effectue l'alimentation en moût à un débit tel que les hydrates de carbone et l'azote contenus dans la quantité de moût introduite cor respondent sensiblement aux quantités de ces matières réduites dans le même temps par la levure. 2.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on maintient le moût en cours de fermen tation dans le récipient de fermentation et d'affi nage à une température supérieure à 100C. 3. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'alimentation en moût du récipient se fait de façon continue. 4. Procédé selon la sous-revendication 3, carac térisé en ce qu'on ajoute le moût de façon continue dans le récipient et qu'on soutire le liquide fermenté également de façon continue. 5.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce que l'alimentation en moût du récipient se fait de façon intermitente et que le liquide fermenté est soutiré de ce récipient également de façon inter- mittente. 6.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on agite le liquide dans le récipient de façon à provoquer un mouvement ascendant du liquide, à une vitesse supérieure à celle qu'auraient normalement les bulles du gaz carbonique qui se forment si le liquide était calme, ce qui désature le liquide du C02 s'y formant, sans provoquer de mousse. 7.
    Procédé selon la sous-revendication 1, carac térisé en ce qu'on prépare deux moûts différents, le premier contenant toutes les matières nutritives nécessaires au développement de la levure et pour constituer le corps et l'alcool, et l'autre contenant les matières donnant le goût et l'arôme, et ce deuxième moût n'est ajouté que lorsque le premier est sensiblement fermenté. 8. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une partie de la levure séparée est recyclée au récipient de fermentation. 9.
    Procédé selon la sous-revendication 6, carac térisé en ce qu'on agite le liquide dans le récipient à proximité du fond du récipient et en provoquant une circulation ascendante. 10. Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on maintient une forte concentration en levure dans le liquide contenu dans le récipient. 11.
    Procédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'on refroidit le moût chaud jusqu'à une température voisine de 11)C en ce qu'on le clarifie et qu'on le réchauffe à une température voisine de la température de fermentation avant de l'introduire dans le récipient.
    12. Procédé selon la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'on congèle légèrement une par tie du moût et qu'on refroidit presqu'au point de fusion une autre partie du moût, qu'on remélange ces deux parties, qu'on stocke le tout, qu'on le cla rifie et qu'on le réchauffe. 13.
    Procédé selon la sous-revendication 11, caractérisé en ce qu'on réchauffe le moût presque congelé à une température voisine de la température de fermentation en le faisant passer à travers un échangeur de chaleur dans lequel il absorbe la cha leur de la bière tiède fraîchement fermentée, tandis que cette bière est refroidie par le moût presque à la température de congélation.
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