Dispositif de surveillance d'un espace déterminé L'objet de la présente invention est un dispositif <B>de</B> surveillance comprenant des moyens pour déceler la présence d'un être humain dans un espace déter miné et pour actionner alors, automatiquement, un dispositif d'alarme. On conneit <B>déjà</B> des dispositifs de surveillance d'un espace déterminé. Ils sont utilisés notamment pour la protection de locaux de banques, de bureaux de postes, etc., pendant l'absence du personnel<B>de</B> ces bureaux ou<B>de</B> ces locaux. Certains<B>de</B> ces dispositifs comprennent des contacts électriques capables<B>de</B> s'ouvrir ou de se fermer lors de l'ouverture d'une porte et de déclencher alors le dispositif d'alarme.
D'autres comprennent des cellules photoélectriques qui peuvent déclencher un signal d'alarme, lorsqu!el- les sont influencées intempestivement par un rayon lumineux. Dans certains cas, lesdites cellules photo électriques sont impressionnées en permanence par un rayon lumineux constant. Lorsqu7une présence quelconque intercepte ce rayon,<B>il</B> se produit une variation du courant de la cellule, qui est utilisée pour provoquer le déclenchement du signal d'alarme. On a aussi proposé d'utiliser, au lieu d'un émetteur de rayons lumineux, un émetteur et un ou plusieurs récepteurs d'ultrasons judicieusement placés dans les locaux<B>à</B> protéger.
Enfin, on a aussi proposé des dispositifs de détection réagissant sous l'effet de coups frappés contre les parois de ces locaux ou d'ébranlements de ces parois.
Cependant, aucun des dispositifs proposés jus qu'à maintenant ne donne entièrement satisfaction. En général, ces dispositifs ne perçoivent un événe ment anormal que s'il se produit dans -un endroit bien localisé de l'espace<B>à</B> protéger. Pour protéger efficacement un grand espace, il est donc nécessaire <B>de</B> multiplier le nombre des dispositifs détecteurs, ce qui conduit<B>à</B> des installations fort coûteuses, néces sitant des travaux d'installation importants. De telles installations sont difficiles<B>à</B> rendre totalement invisi bles et, de plus, elles sont vulnérables.
En outre, certains des dispositifs qui ont<B>déjà</B> été proposés, et parmi eux les plus sensibles, présentent l'inconvénient de réagir souvent<B>à</B> un événement for tuit, différent de celui pour lequel le dispositif est prévu. Ainsi, selon les dispositifs utilisés, un rayon de lumière provenant d'un phare d'auto, un ébran lement causé par<B>le</B> passage d'un camion, les dépla cements d'un petit animal (chat ou souris) dans le local<B>à</B> protéger peuvent déclencher le dispositif d'alarme.<B>Il</B> peut arriver que les gardiens des locaux protégés soient mis en alerte<B>à</B> tort dans une pro portion qui dépasse le<B>50 %</B> des cas.
Le but de la présente invention est<B>de</B> remédier <B>à</B> ces différents inconvénients en créant un dispositif de surveillance du type mentionné, qui soit simple<B>à</B> installer, d'un coût réduit, et qui, de plus, ne réa gisse que dans le cas d'une présence humaine dans l'espace<B>à</B> surveiller.
Pour cela, le dispositif selon l'invention est carac térisé en ce que lesdits moyens comprennent un émetteur d'un champ électromagnétique d'ondes hertziennes s'étendant dans tout ledit espace, un ré cepteur accordé sur lesdites ondes et placé en un endroit donné dudit espace, et un organe de déclen chement dudit dispositif d'alarme, relié audit récep teur et agencé de manière<B>à</B> être actionné par lui lorsque la présence d'un être humain dans ledit es pace provoque une perturbation du champ<B>à</B> l'en droit où le récepteur est placé.
Une forme d7exécution du dispositif selon l'in vention est représentée,<B>à</B> titre d'exemple, au dessin annexé dont: Les fig. <B>1</B> et 2 sont des schémas simplifiés d'une première et d'une seconde parties<B>de</B> cette forme d'exécution, et la fig. <B>3</B> est une vue d'ensemble, en perspective. Le dessin représente un dispositif de surveillance d'un local fermé, tel, par exemple, qu'un hall ou un corridor<B>de</B> banque.
Ce dispositif comprend un émetteur d'ondes hert ziennes (fig. <B>1)</B> émettant sur une fréquence de 340 mégacycles. Cet émetteur est normalement ali menté par le réseau au moyen d'un transformateur <B>1</B> comprenant un enroulement secondaire principal 2 connecté<B>à</B> un pont redresseur<B>5</B> et un enroulement secondaire auxiliaire 2a de chauffage. Le pont<B>5</B> ali mente un circuit dans lequel sont placées des cellu les d'accumulateur<B>3,</B> 4 et 4a fournissant une ten sion constante, et capables de maintenir le dispositif décrit en ordre de marche même en cas de panne sur le réseau.
Dans le circuit du pont<B>5</B> sont encore placés un filtre<B>6</B> et un régulateur électronique de tension<B>7.</B> La grille du régulateur<B>7</B> est reliée,<B>à</B> tra vers une résistance<B>8,</B> au curseur d'une résistance de réglage<B>9,</B> la résistance<B>9</B> étant connectée entre le pôle positif et le<B>pôle</B> négatif du pont<B>5.</B> Entre la cathode du régulateur électronique<B>7</B> et le pôle néga tif du pont<B>5</B> est branché un émetteur<B>10</B> comprenant un tube oscillateur<B>11</B> et une ligne 12 formée de deux barres conductrices parallèles dont les dimen sions et récartement sont exactement déterminés.
Les caractéristiques<B>de</B> la ligne 12 déterminent la fréquence des oscillations du tube<B>11.</B> On sait en effet que cette fréquence des oscillations dépend directement de l'impédance caractéristique<B>de</B> la ligne 12, donnée par la formule zo <B>=</B> 276 loglo !# <B>,</B> dans R laquelle<B>E</B> est l'écartement entre les axes des barres constituant la ligne 12 et R le rayon de ces barres. La fréquence de l'émetteur<B>10</B> dépend d'au tre part de la capacité terminale de la ligne 12, et, enfin, de sa longueur utile. Connaissant ces caracté ristiques, il est facile de calculer la fréquence des ondes émises. On peut se servir pour cela d'une abaque connue.
La fréquence de l'émetteur<B>10</B> peut être ajustée<B>à</B> volonté, dans certaines limites, au moyen d'un pont (non représenté) court-circuitant les barres de la ligne 12 et placé judicieusement sur ces barres.
L'émetteur décrit comprend encore une boucle de couplage<B>13,</B> qui est placée<B>à</B> proximité de la ligne 12, recueille les ondes émises par cette der nière et les transmet par un feeder d'alimentation 14 <B>à</B> une antenne d'émission<B>15.</B> Cette dernière est du type quart d'onde. Elle comprend deux barres fixes <B>16, 17</B> fixées<B>à</B> un support 43. Les dimensions et la position des barres<B>16, 17</B> sont déterminées avec toute la précision possible. La longueur de ces bar- res est exactement égale au quart de la longueur des ondes émises.<B>Elle</B> est donc dans le cas particulier de 22 cm.
<B>A</B> chacune de ces barres<B>16, 17</B> est relié, d'une part, un élément<B>18, 19,</B> d'une antenne dipôle, et, d'autre part, l'extrémité de l'un des fils du feeder d'alimentation 14. Pour cela, les éléments<B>18</B> et<B>19</B> sont fixés chacun par leur extrémité intérieure<B>à</B> un plot 20, 21, et les deux extrémités du feeder 14 sont elles-mêmes fixées<B>à</B> des plots 22,<B>23.</B> Les plots 20 et 21 sont réunis par une cale isolante 44 et les plots 22 et<B>23</B> par une cale isolante 45. Ces plots 20<B>à 23</B> peuvent coulisser le long des barres<B>16</B> et <B>17</B> et être bloqués sur ces barres après réglage.
Cette disposition 'permet d'adapter facilement n'importe quel dipôle<B>18, 19 à</B> n'importe quel feeder 14 d'alimentation. En effet, il suffit de choisir judi cieusement, d'une part, la distance des plots 20, 21 au support 43, et, d'autre part, celle des plots 22 et <B>23 à</B> ce support, en fonction des impédances du fée- der 14 et des éléments<B>18, 19,</B> de façon que les ondes progressives provenant de la boucle de cou plage<B>13</B> et transmises dans le feeder 14 provoquent, dans le dipôle<B>18, 19</B> un régime d'ondes stationnai res convenables pour l'émission.
Le dispositif décrit comprend encore un récep teur (fig. 2) dont l'antenne est également constituée par un dipôle 24,<B>25</B> oscillant en quart d'ondes.<B>Ce</B> récepteur comprend en outre un circuit détecteur formé d'une diode<B>26,</B> de deux bobines de choc<B>27</B> et d'un condensateur de détection<B>28.</B> Comme on le voit<B>à</B> la fig. 2, le circuit détecteur est inséré entre les éléments 24 et<B>25</B> du dipôle de réception.<B>Il</B> est relié par une ligne<B>29 à</B> une source de tension con tinue positive 46, stabilisée par une diode zener <B>30,</B> et<B>à</B> un amplificateur<B>à</B> transistor<B>31</B> également pola risé par ladite source de tension.
Le collecteur du transistor<B>31</B> est relié directement<B>à</B> un relais<B>à</B> cadre mobile<B>32</B> qu'il polarise. Ce relais comprend un ca dre<B>33</B> qui est relié au pôle positif 46 et qui porte un élément<B>de</B> contact 34. Lorsque le cadre<B>33</B> pi vote autour de son axe, l'élément 34 peut entrer en contact avec l'un ou l'autre de deux éléments de contact<B>35, 36</B> qui sont tous deux reliés<B>à</B> l'élec trode d'amorçage d'un tube<B>à</B> cathode froide<B>37,</B> dans le circuit d'anode duquel est insérée la bobine d'un contacteur<B>38.</B> Le tube<B>37</B> est normalement désamorcé et le relais<B>à</B> cadre mobile<B>32</B> est réglé de telle façon que l'organe mobile<B>33</B> soit normale ment immobilisé dans une position médiane,
l'élément de contact 34 étant écarté des éléments<B>35</B> et<B>36.</B> Toutefois, aussitôt que le champ d'ondes capté par l'antenne de réception 24,<B>25</B> varie<B>à</B> la suite d'une perturbation quelconque, la polarisation de l'émet teur du transistor<B>31</B> change. Ce changement peut consister en une augmentation ou en une diminution de tension.<B>Il</B> produit une variation<B>de</B> même sens de la polarisation du relais<B>32,</B> de sorte que l'organe mobile<B>33</B> se déplace dans un sens ou dans l'autre, touche alors l'un des éléments<B>35</B> ou<B>36,</B> ce qui met l'électrode d'amorçage de contact 34 du tube<B>37</B> en liaison avec le pôle positif 46 et amorce le tube.
Ce dernier s'allume alors instantanément et<B>le</B> courant anodique qui le traverse provoque la fermeture du contacteur<B>38.</B> Ce dernier met une ligne<B>39</B> sous ten sion, en déclenchant un dispositif d'alarme constitué par une sirène 40 (fig. <B>3).</B>
Uémetteur et le récepteur décrits sont montés dans un coffret unique 41 (fig.- <B>3).</B> Les différents organes du récepteur sont alimentés par le pont<B>5,</B> la source de tension 46 étant connectée<B>à</B> la cathode du tube<B>7</B> et les cathodes des tubes<B>30</B> et<B>37</B> ainsi que l'enroulement fixe du relais<B>32</B> étant reliés au pôle négatif du pont<B>5.</B>
Comme on le voit<B>à</B> la fig. <B>3,</B> le coffret 41 est placé dans un local 42 qui peut être par exemple<B>le</B> local d'un gardien ou d'un veilleur de nuit. Les lignes <B>29</B> et 14 qui relient le coffret 41, d'une part,<B>à</B> l'antenne de réception 24,<B>25,</B> et, d'autre part,<B>à</B> l'antenne d'émission<B>15,</B> peuvent avoir une longueur quelconque. Les antennes d'émission<B>15</B> et<B>de</B> récep tion 24,<B>25</B> sont noyées,<B>à</B> mi-hauteur, dans les parois d'un hall 47. Elles se font face, de sorte que les ondes émises par la première sont reçues directement par la seconde. Cependant<B>le</B> champ électromagnétique émis par l'antenne<B>15</B> s'étend non seulement<B>à</B> tra vers le hall 47, mais encore partiellement aux locaux environnants.
Il est connu qu'une présence humaine dans un champ d'ondes électromagnétiques dont la longueur est du même ordre de grandeur que les dimensions du corps humain constitue une source de perturba tion pour ce champ. Comme les ondes émises par l'antenne<B>15</B> ont une longueur de<B>88</B> cm, elles peu vent être réfléchies ou interceptées par une présence humaine dans le champ d'émission. Selon la position de la personne perturbatrice dans le local 47 ou dans l'un des locaux environnants, la perturbation causée peut avoir pour effet une augmentation ou, au con traire, une diminution de l'intensité du champ<B>à</B> l'endroit<B>où</B> l'antenne de réception (24,25) est placée.
Or, toute variation eintensité du champ<B>à</B> cet endroit, quelle que soit son sens, provoque un déplacement de l'organe<B>33</B> et ramorçage du tube<B>37.</B>
<B>Il</B> est important de remarquer que seul un corps conducteur dont les dimensions sont de l'ordre de grandeur de la longueur des ondes émises peut per turber le champ de l'antenne<B>15.</B> Ainsi, la présence fortuite d'un corps non conducteur ne risque pas de provoquer une fausse alarme. De même, le passage d'un petit animal dans le local 47 ne déclenche pas le dispositif d'alarme 40.
Un interrupteur 48, placé également dans le local de garde 42, permet de mettre le dispositif décrit en ou hors service<B>à</B> volonté. Cet interrupteur pourrait, par mesure de précaution, être commandé par une serrure<B>à</B> secret. Enfin, un bouton-poussoir 49, monté sur le coffret 41 permet de remettre le dispositif en ordre de marche après le déclenchement d'une alarme. D'autres formes d'exécution du dispositif décrit et d'autres dispositions de ses éléments constitutifs sont également possibles.
C'est ainsi que le contac teur<B>38,</B> au lieu de ne<U>command</U> r qu'une ligne<B>39</B> mettant en marche une sirène 40, pourrait aussi, dans une autre forme d'exécution, comprendre plusieurs contacts, certains de ces contacts commandant. des sirènes, d7autres des lampes, d'autres encore un appa reil de téléphone, ou tout autre dispositif susceptible d'être commandé par un courant fort.
En outre, au lieu d'un seul récepteur, le dispositif décrit pourrait aussi, dans une autre forme eexécu- tion, en comprendre plusieurs, tous reliés àun même relais<B>32.</B> Selon la topographie des lieux<B>à</B> protéger, et selon le but que l'on désire atteindre> ces diffé rents récepteurs peuvent être placés en différents endroits judicieusement choisis, de telle façon qWau- cun être humain ne puisse pénétrer dans une partie quelconque de l'espace protégé sans que<B>le</B> dispositif d'alarme ne soit immédiatement déclenché.
Le dispositif pourrait aussi, évidemment, com prendre plusieurs antennes d'émission toutes accor dées sur la même fréquence et en phase. En outre, ces antennes d!émission, au lieu d'être du type di pôle, pourraient aussi être ftn autre -type et pré senter une direction d'émission privilégiée.
En disposant judicieusement plusieurs antennes d'émission<B>à</B> ondes dirigées et plusieurs antennes<B>de</B> réception dans un local donné, on peut créer un champ qui ne s'étende qu!à une partie bien déter minée de ce local. Dans ce cas, une présence humaine dans la partie non atteinte par le champ électroma gnétique, est sans effet sur le dispositif d'alarme, tan dis qu'une présence humaine dans la partie atteinte par le champ suffit<B>à</B> déclencher l'alarme.
Une telle forme d'exécution conviendra particu lièrement bien, par exemple, pour surveiller non pas un local donné durant l'absence du personnel, mais par exemple une personne se trouvant dans un bu reau. Des antennes d7émission <B>à</B> ondes dirigées, judi cieusement placées dans ledit bureau, peuvent créer un champ de surveillance qui s'étend devant et der rière le bureau de la personne protégée, mais laisse un espace libre au voisinage de l'emplacement de la dite personne, de sorte que cette personne peut se déplacer dans ledit espace sans mettre le dispositif d'alarme en action.
Le dispositif de surveillance décrit présente de nombreux avantages.<B>Il</B> offre de nombreuses possibi lités d'application. D'autre part, il est simple, peu coûteux, et peut être installé dans un local, ou même dans un espace ouvert donné, sans nécessiter de grands travaux & installation. <B>Il</B> présente en outre l'avantage de pouvoir être rendu complètement invi sible, tous les éléments de ce dispositif pouvant être noyés dans les parois, le plancher, le plafond ou même les meubles du local<B>à</B> surveiller.<B>Il</B> évite dans une très large mesure toutes les fausses alarmes, puisque seule une présence humaine, peut causer une perturbation susceptible de provoquer<B>le</B> déclenche- ment de l'alarme.
Enfin,<B>il</B> peut être installé dans des emplacements de dimensions très variables, la distance entre l'antenne d'émission et l'antenne de réception pouvant être choisie<B>à</B> volonté entre<B>0,5</B> et<B>10</B> m.
Device for monitoring a determined space The object of the present invention is a <B> </B> surveillance device comprising means for detecting the presence of a human being in a determined space and for then automatically actuating , an alarm device. We are <B> already </B> connected to surveillance devices for a specific area. They are used in particular for the protection of premises of banks, post offices, etc., during the absence of staff <B> from </B> these offices or <B> from </B> these premises. Some <B> of </B> these devices include electrical contacts capable of <B> </B> opening or closing when a door is opened and then triggering the alarm device.
Others include photoelectric cells which can trigger an alarm signal if they are inadvertently influenced by a light beam. In some cases, said photoelectric cells are permanently impressed by a constant ray of light. When any presence intercepts this ray, <B> there </B> occurs a variation of the current of the cell, which is used to cause the triggering of the alarm signal. It has also been proposed to use, instead of an emitter of light rays, an emitter and one or more ultrasound receivers judiciously placed in the premises <B> to </B> to protect.
Finally, detection devices have also been proposed which react under the effect of blows struck against the walls of these premises or of shaking of these walls.
However, none of the devices proposed so far is entirely satisfactory. In general, these devices perceive an abnormal event only if it occurs in a well-localized place of the space <B> to </B> to protect. To effectively protect a large space, it is therefore necessary to <B> </B> increase the number of detection devices, which leads <B> to </B> very expensive installations, requiring major installation work. . Such installations are difficult to <B> </B> make completely invisible and, moreover, they are vulnerable.
In addition, some of the devices which have <B> already </B> been proposed, and among them the most sensitive, have the disadvantage of often reacting <B> to </B> a strong event, different from that for which device is intended. Thus, depending on the devices used, a ray of light coming from a car headlight, a shake caused by <B> the </B> passage of a truck, the movements of a small animal (cat or mouse) in the room <B> to </B> can trigger the alarm device. <B> It </B> can happen that the guards of the protected rooms are put on alert <B> to </B> wrong in a pro portion exceeding <B> 50% </B> of cases.
The aim of the present invention is to <B> </B> remedy <B> </B> these various drawbacks by creating a monitoring device of the type mentioned, which is simple <B> to </B> to install, at a reduced cost, and which, moreover, only works in the case of a human presence in the space <B> to </B> to monitor.
For this, the device according to the invention is characterized in that said means comprise an emitter of an electromagnetic field of radio waves extending throughout said space, a receiver tuned to said waves and placed in a given location. of said space, and a triggering member of said alarm device, connected to said receiver and arranged so as <B> to </B> to be actuated by it when the presence of a human being in said space causes a disturbance from the field <B> to </B> the right where the receiver is located.
One embodiment of the device according to the invention is shown, <B> to </B> by way of example, in the appended drawing, of which: FIGS. <B> 1 </B> and 2 are simplified diagrams of a first and a second part <B> of </B> this embodiment, and FIG. <B> 3 </B> is an overview, in perspective. The drawing represents a device for monitoring a closed room, such as, for example, a hall or a <B> bank </B> corridor.
This device includes a radio wave transmitter (fig. <B> 1) </B> transmitting on a frequency of 340 megacycles. This transmitter is normally supplied by the network by means of a transformer <B> 1 </B> comprising a main secondary winding 2 connected <B> to </B> a rectifier bridge <B> 5 </B> and an auxiliary secondary heating winding 2a. The bridge <B> 5 </B> supplies a circuit in which are placed accumulator cells <B> 3, </B> 4 and 4a providing a constant voltage, and capable of maintaining the device described in working order even in the event of a network failure.
In the circuit of the bridge <B> 5 </B> are still placed a filter <B> 6 </B> and an electronic voltage regulator <B> 7. </B> The regulator grid <B> 7 < / B> is connected, <B> to </B> through a resistor <B> 8, </B> to the cursor of a setting resistor <B> 9, </B> resistor <B> 9 </B> being connected between the positive pole and the <B> pole </B> negative of the bridge <B> 5. </B> Between the cathode of the electronic regulator <B> 7 </B> and the negative pole tif of the bridge <B> 5 </B> is connected a transmitter <B> 10 </B> comprising an oscillator tube <B> 11 </B> and a line 12 formed of two parallel conductive bars whose dimensions and spacing are exactly determined.
The characteristics <B> of </B> line 12 determine the frequency of the oscillations of the tube <B> 11. </B> We know that this frequency of the oscillations depends directly on the characteristic impedance <B> of < / B> line 12, given by the formula zo <B> = </B> 276 loglo! # <B>, </B> in R where <B> E </B> is the distance between the axes bars constituting line 12 and R the radius of these bars. The frequency of the transmitter <B> 10 </B> depends on the other hand on the terminal capacity of the line 12, and, finally, on its useful length. Knowing these characteristics, it is easy to calculate the frequency of the emitted waves. We can use a known abacus for this.
The frequency of the transmitter <B> 10 </B> can be adjusted <B> at </B> as desired, within certain limits, by means of a bridge (not shown) bypassing the bars of line 12 and placed judiciously on these bars.
The transmitter described further comprises a coupling loop <B> 13, </B> which is placed <B> at </B> near line 12, collects the waves emitted by the latter and transmits them by a feeder power supply 14 <B> to </B> a transmitting antenna <B> 15. </B> The latter is of the quarter wave type. It comprises two fixed bars <B> 16, 17 </B> fixed <B> to </B> a support 43. The dimensions and the position of the bars <B> 16, 17 </B> are determined with all the precision possible. The length of these bars is exactly equal to a quarter of the length of the transmitted waves. <B> It </B> is therefore in the particular case of 22 cm.
<B> A </B> each of these bars <B> 16, 17 </B> is connected, on the one hand, to an element <B> 18, 19, </B> of a dipole antenna, and , on the other hand, the end of one of the feeder feeder wires 14. For this, the elements <B> 18 </B> and <B> 19 </B> are each fixed by their end inside <B> to </B> a stud 20, 21, and the two ends of the feeder 14 are themselves fixed <B> to </B> of the studs 22, <B> 23. </B> The studs 20 and 21 are joined by an insulating wedge 44 and the pads 22 and <B> 23 </B> by an insulating wedge 45. These pads 20 <B> to 23 </B> can slide along the bars <B> 16 </B> and <B> 17 </B> and be blocked on these bars after adjustment.
This arrangement makes it possible to easily adapt any dipole <B> 18, 19 to </B> any feeder 14 feed. Indeed, it suffices to choose judiciously, on the one hand, the distance of the studs 20, 21 to the support 43, and, on the other hand, that of the studs 22 and <B> 23 to </B> this support, according to the impedances of the fairy- der 14 and the elements <B> 18, 19, </B> so that the traveling waves coming from the neck loop range <B> 13 </B> and transmitted in the feeder 14 cause, in the dipole <B> 18, 19 </B>, a regime of standing waves suitable for emission.
The device described also comprises a receiver (fig. 2), the antenna of which is also constituted by a dipole 24, <B> 25 </B> oscillating in quarter-waves. <B> This </B> receiver comprises furthermore a detector circuit formed of a diode <B> 26, </B> of two shock coils <B> 27 </B> and of a detection capacitor <B> 28. </B> As one see it <B> in </B> in fig. 2, the detector circuit is inserted between the elements 24 and <B> 25 </B> of the reception dipole. <B> It </B> is connected by a line <B> 29 to </B> a source of positive continuous voltage 46, stabilized by a zener diode <B> 30, </B> and <B> to </B> an amplifier <B> to </B> transistor <B> 31 </B> also pola ized by said voltage source.
The collector of transistor <B> 31 </B> is connected directly <B> to </B> a relay <B> to </B> movable frame <B> 32 </B> that it polarizes. This relay comprises a frame <B> 33 </B> which is connected to the positive pole 46 and which carries a <B> of </B> contact element 34. When the frame <B> 33 </B> pi votes around its axis, the element 34 can come into contact with one or the other of two contact elements <B> 35, 36 </B> which are both connected <B> to </B> l firing elec trode of a <B> cold cathode </B> tube <B> 37, </B> in the anode circuit of which the coil of a contactor <B> 38 is inserted. < / B> The tube <B> 37 </B> is normally deactivated and the relay <B> to </B> movable frame <B> 32 </B> is set so that the movable component <B> 33 </B> is normally immobilized in a middle position,
the contact element 34 being separated from the elements <B> 35 </B> and <B> 36. </B> However, as soon as the wave field picked up by the receiving antenna 24, <B> 25 </B> varies <B> to </B> following any disturbance, the polarization of the emitter of transistor <B> 31 </B> changes. This change can consist of an increase or a decrease in voltage. <B> It </B> produces a variation <B> of </B> same direction of the polarization of relay <B> 32, </B> of so that the movable member <B> 33 </B> moves in one direction or the other, then touches one of the elements <B> 35 </B> or <B> 36, </B> which puts the contact ignition electrode 34 of the tube <B> 37 </B> in connection with the positive pole 46 and ignites the tube.
The latter then ignites instantly and <B> the </B> anode current flowing through it causes the contactor to close <B> 38. </B> The latter puts a line <B> 39 </B> under sion, by triggering an alarm device consisting of a siren 40 (fig. <B> 3). </B>
The transmitter and the receiver described are mounted in a single box 41 (fig.- <B> 3). </B> The various elements of the receiver are supplied by the bridge <B> 5, </B> the voltage source 46 being connected <B> to </B> the cathode of the tube <B> 7 </B> and the cathodes of the tubes <B> 30 </B> and <B> 37 </B> as well as the fixed winding of relay <B> 32 </B> being connected to the negative pole of bridge <B> 5. </B>
As can be seen <B> in </B> in fig. <B> 3, </B> the box 41 is placed in a room 42 which can for example be <B> the </B> room of a guard or a night watchman. The lines <B> 29 </B> and 14 which connect the box 41, on the one hand, <B> to </B> the receiving antenna 24, <B> 25, </B> and, d on the other hand, <B> to </B> the transmitting antenna <B> 15, </B> can have any length. The transmitting antennas <B> 15 </B> and <B> for </B> reception 24, <B> 25 </B> are embedded, <B> at </B> halfway up, in the walls of a hall 47. They face each other, so that the waves emitted by the first are received directly by the second. However <B> the </B> electromagnetic field emitted by the antenna <B> 15 </B> extends not only <B> to </B> through hall 47, but also partially to the surrounding premises.
It is known that a human presence in a field of electromagnetic waves the length of which is of the same order of magnitude as the dimensions of the human body constitutes a source of disturbance for this field. As the waves emitted by the antenna <B> 15 </B> have a length of <B> 88 </B> cm, they can be reflected or intercepted by a human presence in the emission field. Depending on the position of the disturbing person in room 47 or in one of the surrounding rooms, the disturbance caused can have the effect of an increase or, on the contrary, a decrease in the intensity of the field <B> to </ B > the place <B> where </B> the receiving antenna (24,25) is placed.
However, any variation in the intensity of the field <B> at </B> this place, whatever its direction, causes a displacement of the organ <B> 33 </B> and branching of the tube <B> 37. </ B>
<B> It </B> is important to note that only a conductive body whose dimensions are of the order of magnitude of the length of the transmitted waves can disturb the field of the antenna <B> 15. </ B > Thus, the fortuitous presence of a non-conductive body does not risk causing a false alarm. Likewise, the passage of a small animal in the room 47 does not trigger the alarm device 40.
A switch 48, also placed in the guard room 42, allows the device described to be put on or off <B> at </B> will. This switch could, as a precaution, be controlled by a secret <B> </B> lock. Finally, a push-button 49, mounted on the box 41, enables the device to be put back into working order after the triggering of an alarm. Other embodiments of the device described and other arrangements of its constituent elements are also possible.
Thus the contact <B> 38, </B> instead of <U> command </U> r only a line <B> 39 </B> starting a siren 40, could also, in another embodiment, include several contacts, some of these contacts commander. sirens, other lamps, still others a telephone device, or any other device capable of being controlled by a strong current.
In addition, instead of a single receiver, the device described could also, in another embodiment, include several, all connected to the same relay <B> 32. </B> Depending on the topography of the places <B > to </B> protect, and according to the goal that one wishes to achieve> these different receptors can be placed in different places judiciously chosen, so that no human being can enter any part of the protected space without the <B> </B> alarm device being immediately triggered.
The device could also, of course, include several transmitting antennas all tuned to the same frequency and in phase. In addition, these transmitting antennas, instead of being of the di-pole type, could also be of another type and present a preferred transmission direction.
By judiciously arranging several <B> directed wave </B> transmitting antennas and several <B> receiving </B> antennas in a given room, it is possible to create a field which extends only to one part. well determined of this room. In this case, a human presence in the part not reached by the electromagnetic field, has no effect on the alarm device, tan say that a human presence in the part reached by the field is sufficient <B> to </ B > trigger the alarm.
Such an embodiment will be particularly suitable, for example, for monitoring not a given room during the absence of staff, but for example a person in an office. Directed wave <B> </B> transmission antennas, carefully placed in the said office, can create a surveillance field which extends in front of and behind the office of the protected person, but leaves a free space in the vicinity of the person. the location of said person, so that this person can move about in said space without activating the alarm device.
The described monitoring device has many advantages. <B> It </B> offers many application possibilities. On the other hand, it is simple, inexpensive, and can be installed in a local, or even in a given open space, without requiring major works & installation. <B> It </B> also has the advantage of being able to be made completely invisible, all the elements of this device being able to be embedded in the walls, the floor, the ceiling or even the furniture of the room <B> to </B> monitor. <B> It </B> to a very large extent avoids all false alarms, since only a human presence can cause a disturbance liable to cause <B> the </B> triggering of the alarm.
Finally, <B> it </B> can be installed in places of very variable dimensions, the distance between the transmitting antenna and the receiving antenna being able to be chosen <B> at </B> will between < B> 0.5 </B> and <B> 10 </B> m.