Emballage comprenant une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé, et procédé de fabrication de cet emballage Le brevet principal No 363296 se rapporte à un emballage comprenant une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé, emballage caractérisé en ce que les feuilles sont disposées en contact intime les unes avec les autres de manière que la pile présente une hauteur à l'état non contraint sensiblement infé rieure à la hauteur normale d'une pile dont les feuilles sont placées librement les unes sur les autres.
La présente invention a pour objet un tel emballage qui est en outre caractérisé en ce que la pile pré sente un poids spécifique compris entre 0,168 et 0,296 g/cms à l'état complètement sec des feuilles. Dans le procédé selon la revendication II de ce brevet principal on comprime une pile de feuilles pliées de papier de soie crêpé dans une direction sensiblement perpendiculaire aux feuilles, et on relâ che la pression de manière que la pile soit sensible ment à l'état non contraint, la pression appliquée à la pile étant telle que la hauteur de la pile à l'état non contraint après que la pression a été relâchée est sensiblement inférieure à la hauteur initiale de la pile avant la compression,
les feuilles présentant une teneur en humidité maintenue dans des limites d6ter- minées pendant le déroulement du procédé. La pré sente invention a pour objet un tel procédé qui est en outre caractérisé en ce qu'on amène les piles à une teneur en humidité inférieure à 10 %, et on les comprime dans une direction perpendiculaire au papier à une pression comprise entre 16,8 et 9 8 kg/cm2.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de l'emballage objet de l'in vention et illustre, également à titre d'exemple, des mises en pauvre du procédé pour sa fabrication. La fig. 1 est une vue latérale schématique d'une extrémité d'une machine à fabriquer le papier.
La fig. 2 est une vue schématique d'une instal lation de rembobinage et de calandrage du papier. La fig. 3 est une vue en perspective de cette forme d'exécution.
Les fig. 4, 5 et 6 sont des diagrammes relatifs à diverses mises en #uvre du procédé.
Le papier est crêpé à sec sur un tambour de séchage d'une machine à fabriquer le papier (fig. 1), et ce dernier est ensuite calandré et allongé pour faire travailler les fibres et la surface du papier afin d'obtenir un papier de soie doux, uniforme et mou, particulièrement approprié aux soins du visage. Le crêpage est accompli au moyen d'une lame 22 (fig. 1) en contact avec un tambour de séchage 10, ce crê page pouvant être de l'ordre de 120 %, ce qui signi fie que la bande de papier W diminue de longueur sous l'action de la lame 22à moins de la moitié de sa longueur initiale quand elle est sur le tambour 10.
Pour un tel degré de crêpage, la bande W présente , un rapport de crêpage de 2,2, ce rapport étant égal à la longueur sur le tambour de séchage divisée par la longueur finale. Par exemple, une longueur de 30,5 cm de la bande sur le tambour est ramenée longitudinalement à 14 cm.
Le rembobineur représenté à la fig. 2 allonge la bande quand elle passe à travers lui, l'allongement total étant de préférence tel qu'il diminue le rapport de crêpage de 2,2 à environ 1,2. Pour une longueur de bande de 30,5 cm sur le tambour, raccourcie à 14 cm par le crêpage, le rembobineur l'allonge à 25,4 cm, de sorte que le rapport est maintenant égal à 1,2 (30,5 :25,4). Ce rapport peut être avanta geusement compris entre 1,05 et 1,30. Les feuilles de papier de soie 56 comprimées sont emballées dans une boîte de carton 135 (fig. 3) à faces rectangulaires.
Si l'humidité des feuilles de papier de soie, quand elles sont comprimées, est trop grande, les feuilles peuvent s'étendre à nouveau après la mise en carton de 3,2 cm par exemple pour une pile de 350 couches de papier de soie, et cette réexpansion pendant l'emmagasinage est considérée comme anormalement basse.
On admet que les feuilles de papier de soie en cours de réexpansion pendant l'emmagasinage des cartons pour une période de temps relativement brève, par exemple deux semaines ou un mois, ne doivent pas présenter une hauteur non contrainte supérieure à la hauteur du carton et doivent présenter de préférence une hau teur légèrement inférieure à celle du carton, de manière que les feuilles puissent être dispensées faci lement et ne forment pas de ventre contre les faces supérieure et inférieure du carton.
Les fig. 4, 5 et 6 illustrent diverses mises en oeuvre du procédé de fabrication dans lesquelles les piles de feuilles ont été amenées à l'équilibre respec tivement à des humidités relatives de 50 %, 20 % et 75 % correspondant à des teneurs en humidité des feuilles d'environ 6 %, 4 % et 10 %, respecti vement.
Les teneurs en humidité des feuilles de papier de soie sont mesurées en poids, une teneur en humidité de 4 % par exemple indiquant que les 4 % du poids total du papier sont représentés par de l'eau qui peut être éliminée du papier en chauffant ce der nier à une température légèrement supérieure à la température d'ébullition de l'eau.
La fig. 4 montre que si on exerce la compres sion pendant une seconde seulement, on doit utiliser un carton d'une hauteur légèrement supérieure à 50,8 mm ou que la distance entre les pièces compri mant les feuilles doit être réduite au-dessous des 14,3 mm.
La fig. 5 montre que la hauteur des piles pour tous les temps de compression indiqués sur cette figure, particulièrement le septième jour après la compression, est supérieure à 50,8 mm, de sorte que ces piles dans un carton de 50,8 mm se trouvent bloquées et font bomber le carton.
La fig. 6 est relative à une pression appliquée d'environ 33,6 kg/cm2 et la ligne de cette figure indi quant la hauteur de réexpansion une heure après la compression est la même que celle indiquant cette hauteur 24 heures et 7 jours après la com pression.
Les fig. 4, 5 et 6 montrent que pour obtenir la hauteur de pile réduite ultime recherchée afin que les piles se logent aisément dans les cartons, que les feuilles puissent être dispensées facilement et que la qualité des feuilles soit meilleure, ces feuilles étant notamment plus molles et plus douces, la pression qui est appliquée aux piles de feuilles doit être dimi nuée quand les teneurs en humidité des piles aug mentent.
En particulier, dans les exemples précédents illustrés par les fig. 4 à 6, pour une teneur en humi dité du papier de 4, 6 et 10 %, des pressions de 98, 52,5 et 17,5 kg/cm2, respectivement, assurent ces qualités satisfaisantes, bien que des pressions infé rieures donnent également de bons résultats.
Pour obtenir une réduction notable des hauteurs des piles, on a trouvé, en se rapportant aux exemples donnés dans les fig. 4 à 6, que les pressions pour une teneur en humidité de 6 % peuvent être comprises entre 49 et 65,1 kg/cm2, et pour une teneur en humidité de 10 % entre 16,8 et 26,6 kg/cm2. On voit également qu'on peut obtenir des résultats satis faisants pour d'autres teneurs en humidité des feuilles de papier si des pressions comparables sont appli quées à ces dernières, ces pressions étant calculées par interpolation entre les valeurs données plus haut ou par extrapolation à partir de ces valeurs.
Des pressions satisfaisantes, pour une humidité de 5 %, sont comprises entre 49 et 98 kg/cm2, et pour une humidité de 6 et de 10 %, le domaine des pressions favorables présente des limites inférieures comprises entre 16,8 et 49 kg/ce et des limites supérieures comprises entre 26,6 et<B>65,1</B> kg/cm2, ces valeurs numériques étant mentionnées ci-dessus en rapport avec des teneurs en humidité de 4, 6 et 10 %.
Comme on l'a mentionné plus haut, on obtient de bons résultats du point de vue de la qualité et de la réduction de hauteur en comprimant des feuilles de papier de soie à 98 kg/ce pour une teneur en humidité de 4 %a, à 52,5 kg/cm-' pour une humidité de 6 %, et à<B>17,5</B> kg/cm2 pour une humidité de 10 %. Pour 200 feuilles de papier de soie à deux couches (400 couches d'un papier ayant un poids de base d'environ 12,8 g/m2), ces pressions correspon dent à une compression de 14,3, 15,9 et 18,3 mm respectivement.
Avec une hauteur initiale de 63,5 à 114 mm, une réduction de 14,3 mm représente entre 12,5 et 22,5 % de la hauteur initiale ; une réduc tion de 15,9 mm représente entre 13,9 à 25 % de cette hauteur initiale, et une réduction de 114 mm entre 16 à 28,8 %. Par conséquent, il apparaît qu'une réduction d'environ 12 à 29 % de la hau teur initiale assure une diminution avantageuse de la hauteur totale de la pile et une augmentation de la qualité du papier.
La fig. 4 montre les hauteurs avantageuses pour des piles de 200 feuilles de papier de soie à deux couches faites à partir d'un papier d'un poids de base d'environ 12,8 g/m2, quand elles sont emballées dans leur carton. On observe qu'après 7 jours d'emma gasinage, en supposant un temps de compression de plus d'une seconde, les hauteurs des piles varient de 44,5 à 49,2 mm.
Les poids spécifiques des piles de papier dans les cartons correspondant respectivement à ces hauteurs sont de 0,274 et 0,248 g/cm@. Ces poids spécifiques concernent les papiers absolument secs et le poids de toute humidité dans les feuilles doit être ajouté aux chiffres donnés pour chaque teneur en humidité particulière. Pour une teneur en humidité de 6 % par exemple, les poids spécifiques relatifs seraient de 0,290 et 0,262 g/cm3, correspon dant à des hauteurs de pile de 44,5 et 49,2 mm.
Pour des hauteurs de piles non comprimées de 63,5 et 114 mm, les piles présentent un poids spécifique de 0,107 et 0,192 g/cm3, et l'on voit ainsi que les poids spécifiques initiaux sont notablement aug mentés par la compression.
Bien qu'il soit préférable que la hauteur de pile non contrainte soit inférieure à la hauteur du car ton, la hauteur de pile non contrainte peut être supé rieure aux valeurs données plus haut et égale ou inférieure à la hauteur du carton tout en conservant les avantages de l'emballage décrit. Avec un carton d'une hauteur de 50,8 mm, les piles de feuilles mentionnées ci-dessus ont un poids spécifique de 0,240 g/cm3 à l'état absolument sec et, pour une teneur en humidité de 6 % par exemple, de 0,255 g/cm3.
Dans certaines conditions, des poids spécifiques plus élevés sont également satisfaisants, par exemple pour des papiers utilisés dans des pays secs. Dans ces conditions, on peut utiliser aussi des hauteurs de piles non contraintes de 41,3 et de 42,8 mm, et les poids spécifiques des feuilles dans ces piles sont respectivement de 0,296 et de 0,285 g/cm3. Pour des hauteurs de piles non contraintes de 41,3, 42,8, 44,5, 49,2 et 50,8 mm, le nombre d'épaisseurs de papier dans ces piles (qui est égal à deux fois le nombre de feuilles individuelles et à quatre fois le nombre de feuilles à deux couches dans la pile) est respectivement de 194, 187, 179, 163 et 158 par centimètre.
Un nombre satisfaisant d'épaisseurs par centimètre dans des piles non contraintes peut être compris approximativement entre 158 et 197 pour les papiers crêpés du type mentionné.
La compression des feuilles avec une pression moindre que celles indiquées ci-dessus produit des piles ayant un poids spécifique à l'état sec de 0,168 à 0,240 g/cm3. Ces poids spécifiques correspondent à 110-158 épaisseurs de papier de soie par centi mètre. Il est évident qu'il y a deux fois autant d'épaisseurs dans une pile de feuilles données que de couches ou de feuilles, par le fait que chaque feuille de deux couches a été repliée. Ces nombres d'épaisseurs par centimètre et ces poids spécifiques sont applicables aux piles de feuilles qui se sont librement détendues dans leur carton pendant un temps d'emmagasinage indéfini, par exemple deux semaines ou plus.
Chaque pile de feuilles dans le carton présente une hauteur libre qui est égale ou inférieure à la hauteur interne du carton, de manière que les feuilles puissent être librement dispensées et ne produisent pas de bombement du carton. Ces épaisseurs par centimètre et ces poids spécifiques permettent l'emploi de cartons plus minces que ceux précédemment nécessaires pour le même nombre de feuilles et, en plus, ces feuilles sont d'une meilleure qualité que les feuilles connues par suite du travail du papier particulièrement pendant la compression, de sorte que les feuilles se logent librement dans des cartons plus minces.
La table suivante donne les épaisseurs par centimètre et les poids spécifiques trouvés dans des piles de feuilles comprimées selon le procédé décrit
EMI0003.0014
Hauteur <SEP> Hauteur <SEP> Epaisseurs <SEP> Poids
<tb> Feuilles
<tb> Couches <SEP> Epaisseurs <SEP> carton <SEP> pile <SEP> spécifiques
<tb> (2 <SEP> couches) <SEP> mm <SEP> mm <SEP> par <SEP> cm
<tb> g/cm3
<tb> 100 <SEP> 200 <SEP> 400 <SEP> 38,1 <SEP> 25,4-36,5 <SEP> 158-110 <SEP> 0,240-0,168
<tb> 200 <SEP> 400 <SEP> 800 <SEP> 57,0 <SEP> 50,8-57,2 <SEP> 158-140 <SEP> 0,240-0,214
<tb> 300 <SEP> 600 <SEP> 1200 <SEP> 88,8 <SEP> 76,2-88,8 <SEP> 158-135 <SEP> 0,240-0,206 Dans la table ci-dessus,
le nombre de couches est le nombre de feuilles présentes dans la pile logée dans la hauteur particulière du carton indiquée dans la quatrième colonne. Chaque feuille individuelle comprend deux couches, de sorte que le nombre de feuilles est la moitié du nombre de couches. La hau teur de pile est la hauteur de la pile dans son carton après la réexpansion qui se produit pendant un temps d'emmagasinage indéfini, par exemple deux semaines ou plus.
La colonne intitulée Epaisseurs donne le nombre total d'épaisseurs de chaque pile, qui est égal à deux fois le nombre de feuilles ou de couches par suite du fait que chaque feuille est pliée sur elle-même dans la pile. La colonne Epais- seurs par centimètre donne le nombre d'épaisseurs de papier par centimètre de hauteur de colonne après la réexpansion. On peut noter que le nombre d7épais- seurs de papier par centimètre de hauteur de colonne varie de 158 à 110.
Le poids spécifique des piles après réexpansion est donné dans la table en g/cm3. On peut remarquer d'après la table que ces poids varient entre 0,168 et 0,240 g/cm3. Les piles de feuilles, selon la. table, quand elles sont non con traintes et n'exercent pas de pression contre les car tons, présentent des hauteurs comprises entre 25,4 et 36,5 mm, 50,8 et 57,2 mm et 76,2 et 88,8 mm, respectivement. Les poids spécifiques sont indiqués pour un papier à l'état complètement sec et si des mesures sont faites pour diverses teneurs en humi dité, les poids spécifiques mesurés sont évidemment plus élevés.
Par exemple, au lieu de poids spécifiques compris entre 0,168 et 0,240 g/cm3, on trouve des poids allant de 0,177 à 0,255 g/cms pour une teneur en humidité de 6 %. Les teneurs en humidité sont exprimées par rapport au poids total de la pile. Une teneur d'humidité de 6 %, par exemple, signifie que l'humidité représente les 6 % du poids de la pile avant le retrait de l'humidité de cette dernière.
Bien que les valeurs données dans la table soient impor tantes quelle que soit la variation du poids de base et du rapport de crêpage, elles doivent être considé rées comme particulièrement importantes pour un rapport de crêpage final d'environ 1,2 et un poids de bas à sec d'environ 13 g/m2.
L'emballage décrit permet d'emballer le même nombre de feuilles qu'auparavant dans un carton dont la hauteur est la moitié ou un peu plus de la moitié de celle du carton utilisé jusqu'ici pour des feuilles non comprimées. La réexpansion libre des feuilles dans leur carton, permise par la différence de hau teur entre les piles et les cartons pendant la période d'emmagasinage des piles après l'emballage et la compression, donne des feuilles plus douces.
Le crê page à sec tend à augmenter les filaments dans le papier, apparemment par éclatement des fibres libé rées du corps de la bande de papier, et la compres sion présente le désavantage de ramener les fibres éclatées dans le corps du papier, de sorte que ce dernier devient moins filamenteux. En ce qui con cerne la réduction de hauteur des piles, au lieu d'uti liser un carton de 10 cm de hauteur pour 200 feuilles de deux couches, il suffit d'un carton de 5,08 ou de 5,72 cm. L'expansion des piles qui se produit en règle générale et qui entraîne le blocage des piles dans les cartons, et qui est très variable avec des feuilles non comprimées, est évitée.
On peut laisser seulement un faible espace entre les feuilles et la face supérieure du carton, par exemple 6 mm ou moins, quand les feuilles ont été comprimées.
Comme expliqué plus haut, l'emballage décrit peut comprendre des feuilles de papier de soie qui sont pliées de diverses manières, par exemple entre mêlées ou pliées en C. Chacune de ces feuilles com prend deux parties marginales repliées qui ne se ren contrent pas exactement au centre de la feuille, l'espace entre les bords de ces parties étant, par exemple, de 18 mm. Dans le cas de feuilles en C comprimées, on utilise de préférence les poids spé cifiques et les épaisseurs par centimètre de hauteur de pile mentionnés ci-dessus.
Cependant, ces poids spécifiques et ces épaisseurs s'appliquent seulement aux zones longitudinales des feuilles dans lesquelles se trouvent lesdites parties marginales, car il est évi dent qu'il existe seulement moitié moins d'épaisseurs de papier dans les piles entre ces parties marginales que dans ces zones.
Wrapping comprising a stack of folded sheets of creped tissue paper, and method of making such wrapping The main patent No 363296 relates to a wrapping comprising a stack of folded sheets of creped tissue paper, a packaging characterized in that the sheets are arranged in intimate contact with each other such that the stack has a height in the unstressed state substantially less than the normal height of a stack whose sheets are placed freely on top of each other.
The present invention relates to such a package which is further characterized in that the stack has a specific weight of between 0.168 and 0.296 g / cms in the completely dry state of the sheets. In the process according to claim II of this main patent, a stack of folded sheets of creped tissue paper is compressed in a direction substantially perpendicular to the sheets, and the pressure is released so that the stack is substantially in the unstated state. strained, the pressure applied to the stack being such that the height of the stack in the unconstrained state after the pressure has been released is substantially less than the initial height of the stack before compression,
the sheets exhibiting a moisture content maintained within specified limits during the course of the process. The present invention relates to such a method which is further characterized in that the stacks are brought to a moisture content of less than 10%, and they are compressed in a direction perpendicular to the paper at a pressure between 16, 8 and 9 8 kg / cm2.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the packaging which is the subject of the invention and illustrates, also by way of example, leanings of the process for its manufacture. Fig. 1 is a schematic side view of one end of a papermaking machine.
Fig. 2 is a schematic view of an installation for rewinding and calendering paper. Fig. 3 is a perspective view of this embodiment.
Figs. 4, 5 and 6 are diagrams relating to various implementations of the method.
The paper is dry creped on a drying drum of a papermaking machine (Fig. 1), and the latter is then calendered and stretched to work the fibers and the surface of the paper to obtain a paper of soft, uniform and soft silk, particularly suitable for facials. The creping is accomplished by means of a blade 22 (fig. 1) in contact with a drying drum 10, this creping being of the order of 120%, which means that the web of paper W decreases by length under the action of the blade 22 to less than half of its initial length when it is on the drum 10.
For such a degree of creping, the web W has a creping ratio of 2.2, this ratio being equal to the length on the drying drum divided by the final length. For example, a length of 30.5 cm of the tape on the drum is reduced longitudinally to 14 cm.
The rewinder shown in fig. 2 elongates the web as it passes through it, the total elongation preferably being such as to decrease the creping ratio from 2.2 to about 1.2. For a strip length of 30.5 cm on the drum, shortened to 14 cm by creping, the rewinder lengthens it to 25.4 cm, so that the ratio is now equal to 1.2 (30.5: 25.4). This ratio can advantageously be between 1.05 and 1.30. The compressed tissue paper sheets 56 are packed in a cardboard box 135 (Fig. 3) with rectangular faces.
If the humidity of the tissue paper sheets, when compressed, is too great, the sheets may stretch again after setting 3.2 cm into cardboard for example for a stack of 350 layers of tissue paper , and this re-expansion during storage is considered to be abnormally low.
It is recognized that the tissue paper sheets being re-expanded during storage of the cartons for a relatively short period of time, for example two weeks or a month, should not have an unconstrained height greater than the height of the carton and should preferably have a height slightly less than that of the carton, so that the sheets can be dispensed easily and do not form a belly against the upper and lower faces of the carton.
Figs. 4, 5 and 6 illustrate various implementations of the manufacturing process in which the stacks of sheets have been brought to equilibrium respectively at relative humidities of 50%, 20% and 75% corresponding to moisture contents of the sheets of about 6%, 4% and 10%, respectively.
The moisture contents of tissue paper sheets are measured by weight, a moisture content of e.g. 4% indicating that the 4% of the total paper weight is represented by water which can be removed from the paper by heating this paper. at a temperature slightly above the boiling point of water.
Fig. 4 shows that if the compression is exerted for only one second, a cardboard with a height slightly greater than 50.8 mm must be used or that the distance between the parts comprising the sheets must be reduced below 14, 3 mm.
Fig. 5 shows that the height of the stacks for all the compression times shown in this figure, especially on the seventh day after compression, is greater than 50.8 mm, so that these stacks in a 50.8 mm carton get stuck and bulge out the box.
Fig. 6 relates to an applied pressure of approximately 33.6 kg / cm2 and the line in this figure indicating the height of re-expansion one hour after compression is the same as that indicating this height 24 hours and 7 days after compression .
Figs. 4, 5 and 6 show that to obtain the ultimate reduced stack height desired so that the stacks fit easily in the boxes, that the sheets can be dispensed easily and that the quality of the sheets is better, these sheets being in particular softer and softer, the pressure which is applied to the stacks of sheets must be reduced as the moisture contents of the stacks increase.
In particular, in the previous examples illustrated by FIGS. 4 to 6, for a paper moisture content of 4, 6 and 10%, pressures of 98, 52.5 and 17.5 kg / cm2, respectively, provide these satisfactory qualities, although lower pressures give also good results.
To obtain a notable reduction in the heights of the piles, it has been found, by referring to the examples given in FIGS. 4 to 6, that the pressures for a moisture content of 6% may be between 49 and 65.1 kg / cm2, and for a moisture content of 10% between 16.8 and 26.6 kg / cm2. It can also be seen that satisfactory results can be obtained for other moisture contents of sheets of paper if comparable pressures are applied to them, these pressures being calculated by interpolation between the values given above or by extrapolation to from these values.
Satisfactory pressures, for a humidity of 5%, are between 49 and 98 kg / cm2, and for a humidity of 6 and 10%, the favorable pressure range has lower limits of between 16.8 and 49 kg / ce and upper limits of between 26.6 and <B> 65.1 </B> kg / cm2, these numerical values being mentioned above in relation to moisture contents of 4, 6 and 10%.
As mentioned above, good results from the standpoint of quality and height reduction are obtained by compressing tissue paper sheets at 98 kg / cc for a moisture content of 4% a. at 52.5 kg / cm- 'for a humidity of 6%, and at <B> 17.5 </B> kg / cm2 for a humidity of 10%. For 200 sheets of two-ply tissue paper (400 plies of a paper having a basis weight of about 12.8 g / m2), these pressures correspond to a compression of 14.3, 15.9 and 18 , 3 mm respectively.
With an initial height of 63.5 to 114 mm, a reduction of 14.3 mm represents between 12.5 and 22.5% of the initial height; a reduction of 15.9 mm represents between 13.9 to 25% of this initial height, and a reduction of 114 mm between 16 to 28.8%. Therefore, it appears that a reduction of about 12 to 29% in the initial height provides an advantageous decrease in the total height of the stack and an increase in the quality of the paper.
Fig. 4 shows the preferred heights for stacks of 200 sheets of two-ply tissue paper made from paper with a basis weight of about 12.8 g / m2, when packed in their carton. It is observed that after 7 days of storage, assuming a compression time of more than one second, the heights of the piles vary from 44.5 to 49.2 mm.
The specific weights of the stacks of paper in the cartons corresponding to these heights respectively are 0.274 and 0.248 g / cm 2. These specific weights are for absolutely dry papers and the weight of any moisture in the sheets should be added to the numbers given for each particular moisture content. For a moisture content of 6%, for example, the relative specific weights would be 0.290 and 0.262 g / cm3, corresponding to pile heights of 44.5 and 49.2 mm.
For uncompressed pile heights of 63.5 and 114 mm, the piles have a specific gravity of 0.107 and 0.192 g / cm3, and it is thus seen that the initial specific weights are notably increased by compression.
While it is preferable that the unconstrained stack height is less than the deck height, the unconstrained stack height may be greater than the values given above and equal to or less than the carton height while maintaining the values. advantages of the described packaging. With a cardboard with a height of 50.8 mm, the above-mentioned stacks of sheets have a specific weight of 0.240 g / cm3 in absolutely dry state and, for a moisture content of 6% for example, of 0.255 g / cm3.
Under certain conditions, higher specific weights are also satisfactory, for example for papers used in dry countries. Under these conditions, unconstrained stack heights of 41.3 and 42.8 mm can also be used, and the specific weights of the sheets in these stacks are 0.296 and 0.285 g / cm3, respectively. For unconstrained stack heights of 41.3, 42.8, 44.5, 49.2, and 50.8 mm, the number of paper thicknesses in those stacks (which is twice the number of sheets individual and four times the number of two-ply sheets in the stack) is 194, 187, 179, 163 and 158 per centimeter, respectively.
A satisfactory number of thicknesses per centimeter in unstressed stacks can be approximately between 158 and 197 for crepe papers of the type mentioned.
Compression of the sheets with less pressure than those indicated above produces stacks having a specific gravity in the dry state of 0.168 to 0.240 g / cm3. These specific weights correspond to 110-158 thicknesses of tissue paper per centimeter. It is obvious that there are twice as many thicknesses in a stack of given sheets as there are layers or sheets, by the fact that each sheet of two layers has been folded back. These numbers of thicknesses per centimeter and these specific weights are applicable to stacks of sheets which have freely relaxed in their carton for an indefinite storage time, for example two weeks or more.
Each stack of sheets in the carton has a clear height which is equal to or less than the internal height of the carton, so that the sheets can be freely dispensed and do not cause the carton to bulge. These thicknesses per centimeter and these specific weights allow the use of thinner boards than those previously required for the same number of sheets and, in addition, these sheets are of a better quality than the known sheets due to the particularly paper working. during compression, so that the sheets fit freely in thinner cartons.
The following table gives the thicknesses per centimeter and the specific weights found in stacks of sheets compressed according to the process described.
EMI0003.0014
Height <SEP> Height <SEP> Thicknesses <SEP> Weight
<tb> Sheets
<tb> Layers <SEP> Specific thicknesses <SEP> cardboard <SEP> stack <SEP>
<tb> (2 <SEP> layers) <SEP> mm <SEP> mm <SEP> by <SEP> cm
<tb> g / cm3
<tb> 100 <SEP> 200 <SEP> 400 <SEP> 38.1 <SEP> 25.4-36.5 <SEP> 158-110 <SEP> 0.240-0.168
<tb> 200 <SEP> 400 <SEP> 800 <SEP> 57.0 <SEP> 50.8-57.2 <SEP> 158-140 <SEP> 0.240-0.214
<tb> 300 <SEP> 600 <SEP> 1200 <SEP> 88.8 <SEP> 76.2-88.8 <SEP> 158-135 <SEP> 0.240-0.206 In the table above,
the number of layers is the number of sheets present in the stack housed in the particular height of the carton indicated in the fourth column. Each individual sheet has two layers, so the number of sheets is half the number of layers. The stack height is the height of the stack in its carton after re-expansion which occurs during an indefinite storage time, for example two weeks or more.
The column called Thicknesses gives the total number of thicknesses in each stack, which is twice the number of sheets or layers because each sheet is folded onto itself in the stack. The Thicknesses per centimeter column gives the number of paper thicknesses per centimeter of column height after re-expansion. It can be noted that the number of paper thicknesses per centimeter of column height varies from 158 to 110.
The specific weight of the piles after re-expansion is given in the table in g / cm3. It can be seen from the table that these weights vary between 0.168 and 0.240 g / cm3. The piles of leaves, according to the. table, when they are not constrained and do not exert pressure against the boxes, have heights between 25.4 and 36.5 mm, 50.8 and 57.2 mm and 76.2 and 88.8 mm, respectively. Test weights are given for paper in a completely dry state and if measurements are made for various moisture contents the measured test weights are obviously higher.
For example, instead of specific weights between 0.168 and 0.240 g / cm3, we find weights ranging from 0.177 to 0.255 g / cms for a moisture content of 6%. The moisture contents are expressed relative to the total weight of the stack. A moisture content of 6%, for example, means that the moisture is 6% by weight of the stack before moisture is removed from the stack.
Although the values given in the table are important regardless of the variation in basis weight and creping ratio, they should be considered particularly important for a final creping ratio of about 1.2 and a weight of. low dry of about 13 g / m2.
The described packaging makes it possible to pack the same number of sheets as before in a carton the height of which is half or a little more than half that of the carton used heretofore for uncompressed sheets. The free re-expansion of the sheets in their boxes, made possible by the difference in height between the stacks and the boxes during the period of storage of the stacks after packaging and compression, results in softer sheets.
Dry creping tends to increase the filaments in the paper, apparently by shattering the fibers released from the body of the web of paper, and the compression has the disadvantage of bringing the shattered fibers back into the body of the paper, so that the latter becomes less filamentous. For stack height reduction, instead of using a 10cm high cardboard for 200 two-ply sheets, a 5.08cm or 5.72cm cardboard is sufficient. The expansion of the stacks which usually occurs and which causes the stacks to jam in the cartons, and which is highly variable with uncompressed sheets, is avoided.
Only a small space can be left between the sheets and the top face of the carton, for example 6mm or less, when the sheets have been compressed.
As explained above, the described packaging may comprise sheets of tissue paper which are folded in various ways, for example between frayed or folded in C. Each of these sheets comprises two folded marginal parts which do not meet exactly. in the center of the sheet, the space between the edges of these parts being, for example, 18 mm. In the case of compressed C-sheets, the specific weights and thicknesses per centimeter of stack height mentioned above are preferably used.
However, these specific weights and thicknesses apply only to the longitudinal areas of the sheets in which said marginal portions are located, as it is evident that there are only half the thicknesses of paper in the stacks between these marginal portions than. in these areas.