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Fusée électrique La présente invention a pour objet un perfectionnement de la fusée électrique à temps pour projectile définie dans le brevet principal.
La fusée électrique à temps pour projectile selon la présente invention comporte au moins un détonateur branché dans le circuit anodique d'au moins un tube à décharge gazeuse, muni de moyens de commande qui, considérés isolément, provoqueraient, après le départ du coup, la décharge du tube et la mise à feu du détonateur, après un temps déterminé et estimé à l'avance en fonction de la distance de l'objectif, et au moins une partie d'un dispositif correcteur sensible à la variation en fonction du temps d'une grandeur physique fonction de la distance séparant le projectile de l'objectif, et corrigeant le temps estimé à l'avance,
de manière à provoquer la mise à feu du détonateur lorsque la distance entre le projectile et l'objectif passe par une valeur optimum pour le résultat recherché, et est caractérisée en ce que lesdits moyens de commande sont agencés et réglés de façon telle que ledit temps estimé à l'avance ait, avant correction, une valeur qui, dans l'échelle des valeurs possibles pour celui-ci, se trouve sûrement d'un côté prédéterminé par rapport à la valeur du temps corrigé au bout duquel le détonateur sera mis à feu.
Le choix dudit côté conditionnera la nature du dispositif correcteur ou, en d'autres termes, cette nature différera selon que l'on choisit initialement ledit temps estimé à l'avance volontairement trop long (cas qui sera appelé tempage long dans la suite de l'exposé) ou trop court ( tempage court ).
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemple, plusieurs formes de réalisation de l'invention. Les fig. 1 et 2, de ces dessins, représentent schématiquement deux formes, de réalisation de l'invention. Les fig. 3 et 4 sont des diagrammes illustrant le fonctionnement de deux formes de réalisation et montrant l'action des dispositifs correcteurs du retard de mise à feu.
La fig. 5 est un diagramme indiquant l'allure de deux tensions intervenant dans certaines formes de réalisation de l'invention.
Les fig. 6 et 7 sont les schémas de deux variantes du dispositif correcteur indiqué en 4 sur les fig. 1 et 2 et correspondant respectivement à des fonctionnements tels que ceux illustrés aux fig. 3 et 4.
La fig. 8 représente schématiquement une autre forme de réalisation de l'invention.
La fig. 9 est un diagramme illustrant le fonctionnement de la forme de réalisation schématisée sur la fig. 8.
Les fig. 10 et 11 sont les schémas de deux variantes du dispositif correcteur indiqué en 23 sur la fig. 8, et la fig. 12, enfin, représente la caractéristique polaire de sensibilité de récepteurs de rayonnement que comprennent les dispositifs correcteurs.
On a déjà rappelé dans le brevet principal la façon d'obtenir l'explosion. d'un détonateur électrique au bout d'un retard bien déterminé : à cet effet, le détonateur 6 (fig. 1 ou 2) est branché dans le circuit anodique .(ou cathodique) - d'un tube à décharge gazeuse 5 entre la grille et la cathode duquel est appliquée une tension V, progressivement croissante,
par exemple engendrée par la charge progressive d'un condensateur 2 alimenté à travers une résistance 3 par une source 1 délivrant une tension V de tempage initialement réglable, source qui peut être constituée par un condensateur chargé avant le départ du coup ;
d'ès que la tension: V, dépasse la tension d'allumage grille-cathode Va du
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tube 5, le condensateur 2 se décharge à travers ce tube et provoque l'explosione du détonateur 6.
On décrira successivement ci-après quatre formes de réalisation de l'invention, les deux premières correspondant au cas où le dispositif correcteur fournit une tension appliquée directement à la tension Vc (cas que l'on désignera par cas A dans la suite et qui est illustré par les fig. 1 à 7) et les deux autres correspondant au cas où le dispositif correcteur agit sur une tension différente de Vc (cas B, fig. 8 à 12).
Dans le cas A, le dispositif correcteur sera agencé de façon à engendrer - pour le tempage court , une tension négative VS (fig. 3) propre à se soustraire à la tension Vc et à maintenir la tension Vg appliquée à la grille du tube 5 en dessous de la valeur d'allumage Va jusqu'à l'instant où l'objectif parvient à la distance minimum du projectile, instant où cette tension négative tend à s'annuler brusquement et donc à faire monter la valeur de Vg au-dessus de Va ; - pour le tempage long , une impulsion positive VS (fig. 4) propre à s'ajouter brusquement à la tension Vc et à faire ainsi dépasser la valeur de Va à la tension Vg appliquée à la grille du tube 5.
Le dispositif correcteur utilisé dans le cas A est désigné d'une façon générale par 4 sur la fig. 1, où on l'a interposé entre le condensateur 2 et la grille du tube 5, d'une façon bien entendu purement illustrative, car on peut également le disposer dans le circuit cathodique (fig. 2), cas dans lequel le détonateur 6 branché en parallèle sur lui, doit posséder une forte résistance ohmique.
De même, le détonateur 6 pourrait se trouver dans le circuit anodique, comme montré en trait discontinu sur la fig. 1.
Le dispositif correcteur 4 comprend, d'une part, un appareil récepteur propre à capter un rayonnement émis directement ou indirectement par l'objectif, appareil présentant une caractéristique de sensibilité polaire orientée, et, d'autre part, des moyens propres à exploiter le phénomène engendré par l'appareil récepteur et à le faire agir de la façon désirée sur la susdite tension Vc.
L'appareil récepteur est choisi de façon qu'il élabore une tension U à partir du rayonnement reçu, tension qui passe par une valeur extrême lorsque l'objectif est à une distance minimum du projectile, ainsi qu'il a été précisé dans le brevet principal: cet appareil est par exemple constitué par une cellule 18 (fig. 6 et 7) sensible au rayonnement infrarouge, visible ou ultraviolet directement émis par l'objectif ou réfléchi par celui-ci.
Et les moyens d'exploitation dé cette tension sont constitués par un appareillage électronique connu (circuit différenciateur: résistance 19-con- densateur 20) capable de fournir une tension VS proportionnelle à la dérivée par rapport au temps de la tension U (fig. 5). Cette tension VS est - dans le cas du tempage court , soustraite directement à la tension Vc (voir schéma de la fig. 3), selon par exemple le montage de la fig. 6 ; - dans le cas du tempage long , ajoutée à la tension Vc (voir schéma de la fig. 4), de préférence par l'intermédiaire d'un transformateur d'impulsions 21 (fig. 7).
La source d'alimentation 22 du récepteur peut être indépendante, mais sera de préférence constituée par le condensateur 1.
Bien entendu, selon la polarité choisie pour cette source 22, on peut utiliser l'un ou l'autre des montages schématisés sur les fig. 6 et 7, pour obtenir une correction basée sur le principe de la fig. 3 ou sur celui de la fig. 4. Mais, on le voit sur ces dernières figures, il est avantageux que la tension VS soustraite (fig. 3) soit lentement variable et que la tension VS ajoutée (fig. 4) soit rapidement variable, ce qui explique le choix indiqué plus haut.
Dans le cas B, on dispose entre la grille du tube 5 et l'ensemble résistance 3 - condensateur 2 un second ensemble résistance 16 - condensateur 13 (fig. 8) de constante de temps très inférieure à celle du premier, de sorte que la charge du condensateur 13, lorsque les armatures de celui-ci ne sont pas court-circuitées, tend à s'égaler en un temps très bref à celle du condensateur 2.
Et c'est sur la tension Vb développée aux bornes de ce condensateur 13 que l'on fait agir le dispositif correcteur 23 de la façon suivante.
Comme on l'a déjà précisé dans le brevet principal, on conçoit que si l'on court-circuite momen- tanément, à l'aide d'un interrupteur, les deux arma- tures du condensateur 13, celui-ci va se décharger, puis tendra à se recharger jusqu'à une valeur voisine de celle du condensateur 2 à cet instant, dès que le court-circuit cesse. Si l'on actionne périodiquement l'interrupteur, la courbe représentant en fonction du temps les,
variations de la tension Vb prend l'allure à dents de scie indiquée sur la fig. 9.
Le dispositif correcteur diffère encore dans le cas B selon que le tempage est trop court ou trop long.
Dans le premier cas (tempage court) la mise à feu serait, sans correction, effectuée après un retard t1 (fig. 9) trop court. Mais si un objectif se trouve sensiblement dans la direction de propagation du projectile, le dispositif correcteur 23 commence à assurer le court-circuitage périodique susdit dès que le retard prend une certaine valeur t2 inférieure à t1,
ce qui donne à la tension appliquée sur la grille du tube 5 l'allure oscillante illustrée en Vb sur la fig. 9, et cette tension n'est autorisée à rejoindre la tension V, (et ainsi à dépasser la valeur d'amorçage V,), par suppression dudit court-circuitage_durant un temps suffisant,
qu'après un retard T supérieur à t1 et correspondant à la distance minimum objectif- projectile.
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Dans le deuxième cas (tempage long), la mise à feu serait, sans correction, effectuée après un retard ta (fig. 9) trop long :
à cet effet, par exemple, les oscillations de la tension Vb aux bornes du condensateur 13 sont engendrées automatiquement dès que la charge d'un condensateur approprié (chargé à partir du condensateur 1) est suffisante et la mise à feu interviendrait, s'il n'y avait pas de correction, au terme d'un retard t3 trop long correspondant à l'instant où la pointe de l'une des dents de scie représentatives de la tension Vb dépasse la valeur Va: ceci est possible, car la courbe Vd, lieu de ces pointes, a une allure légèrement croissante avec le temps, allure qui, pour un dispositif donné, ne dépend que de la tension de tempage V initialement choisie.
Mais la présence d'un objectif au voisinage du projectile fait intervenir un dispositif correcteur après le retard T correspondant à la distance minimum entre ces deux corps, en interrompant le susdit court-circuitage périodique du condensateur 13 un temps suffisant pour le laisser se charger au-delà de Va.
Il faut bien comprendre que dans le cas visé par le paragraphe précédent - le tempage, toujours trop long, est encore réglable en agissant sur la tension V de tempage susprécisée, et que l'effet pratique de ce réglage n'est plus de modifier directement la valeur de Vc (fig. 8) et donc celle d'un retard tel que t1, mais de modifier indirectement la valeur de Vd et donc celle d'un retard tel que t3 ; - le dispositif correcteur , ainsi qu'on le désigne généralement par 23 plus haut, comprend deux parties:
l'une, capable de former les oscillations Vb qui remplacent la tension Vc pour attaquer la grille du tube 5 quelles que soient les circonstances, partie qui n'a donc pas un rôle correcteur proprement dit, et l'autre, qui est la partie correctrice proprement dite, en ce sens qu'elle corrige le tempage en interrompant lesdites oscillations.
On va décrire successivement une forme de réalisation pour chacun de ces deux cas, à savoir tempage trop court et trop long, dans le cas B Le dispositif correcteur 23 est essentiellement constitué, pour chacune dé ces deux formes de réalisation, par un deuxième tube à décharge gazeuse 14 (fig. 10 et 11) sur la grille duquel est branché un circuit capable d'élaborer une tension périodiquement variable, les variations de cette tension étant contrôlées par un appareil récepteur 24.
Dans la première forme de réalisation (fig. 10, tempage court), le récepteur 24 est par exemple une antenne radar à caractéristique polaire directive alimentant l'émetteur d'un transistor 25 dont le collecteur est connecté à un circuit oscillant résistance 26 - condensateur 27, lui-même relié à la grille 15 du tube 14.
Le fonctionnement de ce dispositif a été décrit dans le brevet principal, où l'ensemble des éléments 24, 25, 26 et 27, qui n'était pas représenté, a été appelé circuit oscillant contrôlé par un appareil récepteur ; les variations de résistance dudit circuit en fonction de l'énergie des ondes reçues sont dues aux variations de la résistance du transistor 25 en fonction de l'énergie reçue par l'appareil 24 alimentant l'émetteur de ce transistor.
Dans la deuxième forme de réalisation (fig. 11, tempage long), un circuit oscillant résistance 28 condensateur 29 à constante de temps fixe se met à osciller dès que la charge du condensateur 29 (alimenté par le condensateur 1) est suffisante : ce circuit applique alors de la façon susdite des impulsions de déblocage sur la grille 15 du tube 14, ce qui décharge en partie le condensateur 29 périodiquement. L'appareil récepteur 24 est ici constitué par une cellule sensible aux rayonnements infrarouges ou autres émis directement ou indirectement par l'objectif ; cette cellule est aussi alimentée par le condensateur 1 et est montée en diviseur de tension avec une résistance 30 montée en parallèle, par l'intermédiaire d'un condensateur 31, sur une diode 32 branchée sur la cathode du tube 14.
Quand la distance objectif-projectile passe par un minimum, la résistance de la cellule 23 passe par une valeur extrême et le circuit différenciateur (30, 31) applique sur la cathode du tube 14 une impulsion du genre de celle figurée en traits interrompus sur la fig. 5. Ce phénomène augmente la tension appliquée sur ladite cathode, ce qui bloque le tube 14 pendant une durée suffisante pour permettre au condensateur 13 de se charger au-delà de la valeur d'allumage du tube 5, et donc de provoquer la décharge de celui-ci et la mise à feu désirée.
Il est à noter que les montages illustrant les cas A et surtout B présentent l'avantage important de permettre une réponse très sensible dé la commande du dispositif correcteur:
l'expérience a montré que l'explosion du projectile peut facilement être pro- duite quelques millisecondes seulement après que la distance entre objectif 'et projectile est passée par sa valeur minimum :
en; d'autres termes, pour une vitesse relative de l'ordre de 1000 mètres par seconde entre ces deux corps, la détonation peut se produire à quelques mètres seulement du point correspondant à leur proximité maximum, distance bien inférieure aux limites de tolérance admissibles pratiquement.
Bien entendu un très grand nombre de variantes pourraient être envisagées; c'est ainsi que l'ensemble des organes 24, 25 et 27 de la fig. 10 pourrait être remplacé par un condensateur variabl6 -sensible à la proximité de l'objectif et par exemple à base de sélémure de cadmium.
Il est à noter aussi que, dans .les dispositifs décrits en se référant aux fig. -9 à 11, il suffit que les paramètres électriques variables sensibles au rayonnement reçu subissent de faibles variations relatives (par exemple au plus de l'ordre du simple au double) pour rendre opérant le dispositif correo-
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Leur, ce qui permet de les utiliser avec efficacité même pour des rayonnements reçus très faibles.
Il doit être bien entendu que seuls les éléments électriques principaux des différents montages ont été décrits ci-dessus et que ceux-ci peuvent comporter tous moyens d'amplification, de réglage, de correction, etc., supplémentaires désirables. Les divers organes et circuits utilisés seront de préférence ceux présentant l'encombrement et le poids minima.
Les tubes à décharge gazeuse 5 et 14 sont de préférence du type à cathode froide, ce qui évite la nécessité de recourir à un système de chauffage de la cathode.
Au lieu d'être tangent en 33 (fig. 12) au plan perpendiculaire à la trajectoire 7 du projectile en ce point (comme décrit dans le brevet principal), le lobe 8 caractéristique de la réception des ondes sur le projectile pourrait affecter une autre forme, telle que celle 34 dessinée en traits interrompus sur la fig. 12 et tangente à un cône engendré par une génératrice 35 autour de l'axe 7 : l'annulation du rayonnement reçu et la commande du dispositif correcteur seraient alors obtenues un peu avant que la distance objectif-projectile passe par son minimum, ce qui peut être recherché pour certaines applications ;
ou bien encore ce lobe 8 pourrait avoir la forme de la surface de révolution engendrée autour de l'axe 7 de la trajectoire par une courbe ayant l'allure d'une oreille de lapin 36 qui ne serait pas disposée symétriquement par rapport à cet axe 7 ; ou il pourrait être orienté vers l'arrière du projectile.
Dans ces hypothèses, toutes les dispositions développées précédemment demeurent valables, à condition, bien entendu, de remplacer l'expression distance minimum entre objectif et projectile par distance optimum pour le résultat recherché.
Toutes les formes de réalisation décrites peuvent également être appliquées au cas, décrit dans le brevet principal, où le dispositif correcteur est monté en partie sur le projectile et en partie extérieurement à lui, la partie montée sur le projectile étant capable d'exploiter l'annulation de la réception d'un rayonnement sur ce projectile, en utilisant l'impulsion engendrée par différenciation d'une tension élaborée en fonction dudit rayonnement reçu.
On peut noter que l'extrême simplicité de la commande de l'explosion selon cette solution (simple interruption d'une émission engendrée à la base dé lancement) peut être mise à profit pour faire exploser à la fois plusieurs projectiles tirés simultanément.
Pour toutes les solutions, la source de tension choisie pourrait être autre qu'un condensateur 1 chargé se déchargeant dans un autre 2, mass cette dernière source est préférée car elle présente l'avantage de ne nécessiter aucun dispositif spécial pour assurer la sécurité de bouche, le condensateur 2 qui alimente la grille du tube 5 ne pouvant être chargé avant d'avoir atteint une distance supérieure à celle requise pour cette sécurité.
Bien entendu, les fusées décrites ci-dessus peuvent être munies de dispositifs permettant d'assurer l'explosion par percussion directe, par exemple par application brutale, à l'aide d'un interrupteur 37 (fig. 1) sensible à la percussion, de la tension d'un condensateur (1, 2 ou autre) sur la grille du tube 5. Un tel schéma peut être complété par un ensemble résistance 38 - condensateur 39 propre à assurer la sécurité de bouche, ce qui rend inefficace toute fermeture de l'interrupteur 37 tant que le projectile n'a pas parcouru une distance minimum.
Il est à noter que, dans les. fusées. pourvues de dispositifs sensibles à la percussion, il sera avantageux de prévoir des moyens correcteurs fonctionnant selon le principe du tempage long, afin de ne pas écarter les possibilités d'impact.
La fusée décrite peut être agencée de façon telle que la distance de sécurité de bouche soit de l'ordre de 30 à 100 mètres, que la percussion soit capable de mettre le projectile à feu dès qu'il a franchi cette distance, et que la correction puisse agir .sur le tem- page à partir d'une distance de l'ordre die 200 à 300 mètres.,
l'autodestruction du projectile étant automatique au bout du temps correspondant au tempage si aucun objectif ne s'est présenté dans le voisinage du projectile.
Les fusées d'écrites présentent de nombreux avan- tages par rapport à celles existant jusqu'à ce jour en particulier elles réunissent ceux des fusées, à temps (retard de mise à feu pratiquement indéréglable, sélection, possible d'un objectif déterminé)
et ceux des fusées de proximité (efficacité maximum de l'explosion), et, en outre, ceux des fusées à percusm lion simple.
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Electric fuze The object of the present invention is an improvement of the electric projectile time fuze defined in the main patent.
The electric time fuse for projectile according to the present invention comprises at least one detonator connected in the anode circuit of at least one gas discharge tube, provided with control means which, considered in isolation, would cause, after the start of the shot, the discharge of the tube and firing of the detonator, after a determined time and estimated in advance as a function of the distance from the objective, and at least part of a corrective device sensitive to the variation as a function of time d '' a physical quantity depending on the distance separating the projectile from the objective, and correcting the time estimated in advance,
so as to cause the firing of the detonator when the distance between the projectile and the objective passes through an optimum value for the desired result, and is characterized in that said control means are arranged and adjusted such that said time estimated in advance has, before correction, a value which, in the scale of possible values for the latter, is surely on a predetermined side with respect to the value of the corrected time at the end of which the detonator will be set to fire.
The choice of said side will condition the nature of the corrective device or, in other words, this nature will differ depending on whether the said time estimated in advance is deliberately too long (a case which will be called long tempering in the following section. 'exposed) or too short (short tempering).
The accompanying drawings show, by way of example, several embodiments of the invention. Figs. 1 and 2 of these drawings schematically show two embodiments of the invention. Figs. 3 and 4 are diagrams illustrating the operation of two embodiments and showing the action of the firing delay correctors.
Fig. 5 is a diagram showing the pattern of two voltages involved in certain embodiments of the invention.
Figs. 6 and 7 are the diagrams of two variants of the correcting device indicated at 4 in FIGS. 1 and 2 and corresponding respectively to operations such as those illustrated in FIGS. 3 and 4.
Fig. 8 schematically shows another embodiment of the invention.
Fig. 9 is a diagram illustrating the operation of the embodiment shown schematically in FIG. 8.
Figs. 10 and 11 are the diagrams of two variants of the correcting device indicated at 23 in FIG. 8, and fig. 12, finally, shows the polar characteristic of sensitivity of radiation receivers included in the corrective devices.
The main patent has already mentioned how to obtain the explosion. of an electric detonator at the end of a well-determined delay: for this purpose, the detonator 6 (fig. 1 or 2) is connected in the anode circuit. (or cathode) - of a gas discharge tube 5 between the grid and the cathode of which is applied a voltage V, progressively increasing,
for example generated by the progressive charging of a capacitor 2 supplied through a resistor 3 by a source 1 delivering an initially adjustable tempering voltage V, a source which may be constituted by a capacitor charged before the start of the blow;
as soon as the voltage: V, exceeds the gate-cathode ignition voltage Va of the
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tube 5, the capacitor 2 discharges through this tube and causes the explosion of the detonator 6.
Four embodiments of the invention will be described successively below, the first two corresponding to the case where the correcting device supplies a voltage applied directly to the voltage Vc (a case which will be designated by case A in the following and which is illustrated by Figs. 1 to 7) and the two others corresponding to the case where the correcting device acts on a voltage different from Vc (case B, Figs. 8 to 12).
In case A, the corrective device will be arranged so as to generate - for short tempering, a negative voltage VS (fig. 3) suitable for subtracting from voltage Vc and maintaining voltage Vg applied to the grid of tube 5 below the ignition value Va until the instant when the objective reaches the minimum distance from the projectile, when this negative voltage tends to abruptly cancel out and therefore to raise the value of Vg above of Va; - for long tempering, a positive pulse VS (fig. 4) capable of suddenly being added to the voltage Vc and thus causing the value of Va to exceed the voltage Vg applied to the grid of the tube 5.
The correcting device used in case A is generally designated by 4 in FIG. 1, where it has been interposed between the capacitor 2 and the grid of the tube 5, in a purely illustrative manner of course, since it can also be placed in the cathode circuit (fig. 2), in which case the detonator 6 connected in parallel to it, must have a high ohmic resistance.
Likewise, the detonator 6 could be located in the anode circuit, as shown in broken lines in FIG. 1.
The correcting device 4 comprises, on the one hand, a receiving apparatus capable of capturing radiation emitted directly or indirectly by the objective, apparatus having a characteristic of oriented polar sensitivity, and, on the other hand, means capable of using the phenomenon generated by the receiving apparatus and to make it act in the desired way on the aforesaid voltage Vc.
The receiving apparatus is chosen so that it develops a voltage U from the received radiation, a voltage which passes through an extreme value when the objective is at a minimum distance from the projectile, as was specified in the patent. main: this device is for example constituted by a cell 18 (FIGS. 6 and 7) sensitive to infrared, visible or ultraviolet radiation directly emitted by the objective or reflected by the latter.
And the means of exploiting this voltage are constituted by a known electronic apparatus (differentiator circuit: resistor 19-capacitor 20) capable of supplying a voltage VS proportional to the derivative with respect to time of the voltage U (fig. 5). ). This voltage VS is - in the case of short tempering, subtracted directly from the voltage Vc (see diagram of fig. 3), according for example to the assembly of fig. 6; - in the case of long tempering, added to the voltage Vc (see diagram in fig. 4), preferably via a pulse transformer 21 (fig. 7).
The power source 22 of the receiver can be independent, but will preferably consist of the capacitor 1.
Of course, depending on the polarity chosen for this source 22, one or the other of the arrangements shown schematically in FIGS. 6 and 7, to obtain a correction based on the principle of FIG. 3 or on that of FIG. 4. But, as can be seen in these last figures, it is advantageous that the subtracted voltage VS (fig. 3) is slowly variable and that the added voltage VS (fig. 4) is rapidly variable, which explains the choice indicated above. high.
In case B, there is placed between the grid of tube 5 and the resistor 3 - capacitor 2 assembly a second resistor 16 - capacitor 13 assembly (fig. 8) with a time constant much lower than that of the first, so that the The charge of capacitor 13, when the plates thereof are not short-circuited, tends to equal that of capacitor 2 in a very short time.
And it is on the voltage Vb developed at the terminals of this capacitor 13 that the correcting device 23 is made to act as follows.
As has already been specified in the main patent, it can be seen that if the two armatures of capacitor 13 are short-circuited momentarily, using a switch, the latter will discharge. , then will tend to recharge to a value close to that of capacitor 2 at this instant, as soon as the short-circuit stops. If the switch is operated periodically, the curve representing the,
variations in voltage Vb take on the sawtooth pattern shown in FIG. 9.
The correcting device still differs in case B depending on whether the tempering is too short or too long.
In the first case (short tempering) the firing would be, without correction, carried out after a delay t1 (fig. 9) too short. But if an objective is located substantially in the direction of propagation of the projectile, the correcting device 23 begins to ensure the aforesaid periodic short-circuiting as soon as the delay takes a certain value t2 less than t1,
which gives the voltage applied to the grid of the tube 5 the oscillating shape illustrated at Vb in FIG. 9, and this voltage is not allowed to join the voltage V, (and thus to exceed the starting value V,), by removing said short-circuitage_during a sufficient time,
only after a delay T greater than t1 and corresponding to the minimum objective-projectile distance.
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In the second case (long tempering), firing would be, without correction, carried out after a delay ta (fig. 9) too long:
for this purpose, for example, the oscillations of the voltage Vb at the terminals of the capacitor 13 are generated automatically as soon as the charge of a suitable capacitor (charged from the capacitor 1) is sufficient and the firing would occur, if it there was no correction, at the end of an excessively long delay t3 corresponding to the instant when the tip of one of the saw teeth representative of the voltage Vb exceeds the value Va: this is possible, because the curve Vd, instead of these peaks, has a slightly increasing rate with time, a rate which, for a given device, depends only on the tempering voltage V initially chosen.
But the presence of an objective in the vicinity of the projectile involves a corrective device after the delay T corresponding to the minimum distance between these two bodies, by interrupting the aforesaid periodic short-circuiting of the capacitor 13 for a sufficient time to let it charge at the -beyond Va.
It should be understood that in the case referred to in the previous paragraph - the tempering, still too long, is still adjustable by acting on the tempering voltage V above, and that the practical effect of this adjustment is no longer to directly modify the value of Vc (FIG. 8) and therefore that of a delay such as t1, but indirectly modifying the value of Vd and therefore that of a delay such as t3; - the corrective device, as it is generally designated by 23 above, comprises two parts:
one, capable of forming the oscillations Vb which replace the voltage Vc to attack the grid of tube 5 whatever the circumstances, a part which therefore does not have a corrective role proper, and the other, which is the part corrective proper, in the sense that it corrects the tempering by interrupting said oscillations.
We will successively describe an embodiment for each of these two cases, namely too short and too long tempering, in case B The correcting device 23 is essentially constituted, for each of these two embodiments, by a second tube with gas discharge 14 (fig. 10 and 11) to the grid of which is connected a circuit capable of developing a periodically variable voltage, the variations of this voltage being controlled by a receiving apparatus 24.
In the first embodiment (fig. 10, short tempage), the receiver 24 is for example a radar antenna with a directional polar characteristic supplying the emitter of a transistor 25 whose collector is connected to an oscillating resistance 26 - capacitor circuit. 27, itself connected to the grid 15 of the tube 14.
The operation of this device was described in the main patent, where the set of elements 24, 25, 26 and 27, which was not shown, was called an oscillating circuit controlled by a receiving device; the variations in resistance of said circuit as a function of the energy of the waves received are due to the variations in the resistance of transistor 25 as a function of the energy received by apparatus 24 supplying the emitter of this transistor.
In the second embodiment (fig. 11, long tempering), an oscillating circuit resistor 28 capacitor 29 with fixed time constant starts to oscillate as soon as the charge of capacitor 29 (supplied by capacitor 1) is sufficient: this circuit then applies the unblocking pulses in the aforesaid manner to the grid 15 of the tube 14, which partially discharges the capacitor 29 periodically. The receiving device 24 here consists of a cell sensitive to infrared or other radiation emitted directly or indirectly by the objective; this cell is also supplied by capacitor 1 and is mounted as a voltage divider with a resistor 30 mounted in parallel, via a capacitor 31, on a diode 32 connected to the cathode of tube 14.
When the objective-projectile distance passes through a minimum, the resistance of the cell 23 passes through an extreme value and the differentiator circuit (30, 31) applies to the cathode of the tube 14 a pulse of the kind shown in broken lines on the diagram. fig. 5. This phenomenon increases the voltage applied to said cathode, which blocks the tube 14 for a sufficient time to allow the capacitor 13 to charge beyond the ignition value of the tube 5, and therefore to cause the discharge of this and the desired firing.
It should be noted that the assemblies illustrating cases A and especially B have the important advantage of allowing a very sensitive response to the control of the corrective device:
experience has shown that the explosion of the projectile can easily be produced a few milliseconds after the distance between the objective and the projectile has passed through its minimum value:
in; in other words, for a relative speed of the order of 1000 meters per second between these two bodies, the detonation can occur only a few meters from the point corresponding to their maximum proximity, a distance well below the practically acceptable tolerance limits.
Of course, a very large number of variants could be envisaged; it is thus that all of the members 24, 25 and 27 of FIG. 10 could be replaced by a variable capacitor -sensitive to the proximity of the objective and for example based on cadmium selemide.
It should also be noted that, in the devices described with reference to FIGS. -9 to 11, it suffices for the variable electrical parameters sensitive to the radiation received to undergo small relative variations (for example at most of the order of one to two) to make the corresponding device operational.
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Their, which allows them to be used effectively even for very low received radiation.
It should of course be understood that only the main electrical elements of the various assemblies have been described above and that these can include any additional amplification, adjustment, correction, etc., desirable means. The various components and circuits used will preferably be those having the minimum bulk and weight.
The gas discharge tubes 5 and 14 are preferably of the cold cathode type, which obviates the need for a cathode heating system.
Instead of being tangent at 33 (fig. 12) to the plane perpendicular to the trajectory 7 of the projectile at this point (as described in the main patent), the lobe 8 characteristic of the reception of waves on the projectile could affect another shape, such as that 34 drawn in broken lines in FIG. 12 and tangent to a cone generated by a generator 35 around axis 7: the cancellation of the radiation received and the control of the correcting device would then be obtained a little before the objective-projectile distance passes through its minimum, which can be sought after for certain applications;
or else this lobe 8 could have the shape of the surface of revolution generated around the axis 7 of the trajectory by a curve having the appearance of a rabbit ear 36 which is not arranged symmetrically with respect to this axis 7; or it could be aimed towards the rear of the projectile.
In these hypotheses, all the provisions developed above remain valid, provided, of course, that the expression minimum distance between objective and projectile is replaced by optimum distance for the desired result.
All the embodiments described can also be applied to the case, described in the main patent, where the correcting device is mounted partly on the projectile and partly externally to it, the part mounted on the projectile being able to exploit the cancellation of the reception of a radiation on this projectile, using the pulse generated by differentiating a voltage developed as a function of said received radiation.
It can be noted that the extreme simplicity of the control of the explosion according to this solution (simple interruption of an emission generated at the launching base) can be taken advantage of to detonate several projectiles fired simultaneously at the same time.
For all the solutions, the voltage source chosen could be other than a charged capacitor 1 discharging into another 2, but the latter source is preferred because it has the advantage of not requiring any special device to ensure the safety of the mouth. , the capacitor 2 which supplies the grid of the tube 5 cannot be charged before having reached a distance greater than that required for this safety.
Of course, the rockets described above can be fitted with devices making it possible to ensure the explosion by direct percussion, for example by sudden application, using a switch 37 (fig. 1) sensitive to percussion, of the voltage of a capacitor (1, 2 or other) on the grid of tube 5. Such a diagram can be completed by a resistor 38 - capacitor 39 assembly suitable for ensuring the safety of the mouth, which makes any closure of switch 37 as long as the projectile has not traveled a minimum distance.
It should be noted that in. rockets. provided with devices sensitive to percussion, it will be advantageous to provide corrective means operating on the principle of long tempering, so as not to rule out the possibilities of impact.
The rocket described can be arranged in such a way that the muzzle safety distance is of the order of 30 to 100 meters, that the percussion is capable of firing the projectile as soon as it has crossed this distance, and that the correction can act on the temperature from a distance of around 200 to 300 meters.
the self-destruction of the projectile being automatic at the end of the time corresponding to the tempering if no objective is presented in the vicinity of the projectile.
Written rockets have many advantages over those existing to date, in particular they combine rockets, in time (practically foolproof firing delay, selection, possible of a determined objective)
and those of proximity rockets (maximum efficiency of the explosion), and, in addition, those of single percussion rockets.