CH350157A - Process for assembling two tubes end to end, at least one of which is made of austenitic steel - Google Patents

Process for assembling two tubes end to end, at least one of which is made of austenitic steel

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CH350157A
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Corbin Champman Edward
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Combustion Eng
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    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F16ENGINEERING ELEMENTS AND UNITS; GENERAL MEASURES FOR PRODUCING AND MAINTAINING EFFECTIVE FUNCTIONING OF MACHINES OR INSTALLATIONS; THERMAL INSULATION IN GENERAL
    • F16LPIPES; JOINTS OR FITTINGS FOR PIPES; SUPPORTS FOR PIPES, CABLES OR PROTECTIVE TUBING; MEANS FOR THERMAL INSULATION IN GENERAL
    • F16L13/00Non-disconnectible pipe-joints, e.g. soldered, adhesive or caulked joints
    • F16L13/02Welded joints

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Description

  

  Procédé pour assembler bout à bout deux tubes  dont l'un au moins est en acier austénitique    La présente invention a pour objet un procédé  pour assembler bout à bout deux tubes dont l'un au  moins est en acier austénitique à forte teneur en  chrome-nickel et qui présente une épaisseur de paroi  de 2,5 cm ou plus, lesdits tubes étant destinés à être  soumis à de     fortes    pressions intérieures et à une tem  pérature élevée.  



  Avec l'apparition des chaudières dites super  critiques, dans lesquelles l'on rencontre des pressions  de vapeur de plus de 350     kg/cm2    et des températures  de plus de 6000 C, l'un des     problèmes    auxquels on  se heurte est celui de la soudure en bout des tubes  en acier austénitique à paroi épaisse qu'on est     obligé     d'utiliser dans de telles chaudières. On comprend que  pour supporter ces très hautes pressions à ces tem  pératures très élevées, les tubes doivent être faits  d'un alliage d'acier à forte teneur en chrome, nickel,  et peut-être d'autres métaux tels que molybdène,  cobalt, niobium, etc ; en outre les parois de ces tubes  doivent être extrêmement épaisses.

   Or à mesure  qu'on augmente l'épaisseur de paroi de ces tubes en  acier austénitique, on     augmente    également la     diffi-          culté    de les souder de façon satisfaisante, car il  est extrêmement malaisé de réaliser, avec des parois  d'environ 25 à 30 mm et plus, des joints soudés  qui soient entièrement satisfaisants et qui ne cèdent  pas.

   La raison exacte de cet état de chose a fait  le sujet de discussions de la part de nombreux ex  perts, la conclusion générale étant qu'on ne sait  pas quels facteurs précis entrant en jeu ni quel est  l'effet exercé par chacun d'eux, mais que toutefois  l'une des causes principales de     défectuosité    de ces  joints réside dans la faible ductilité à chaud de  l'acier austénitique inoxydable,     cette    faible ductilité    ayant pour résultat l'apparition de fortes contraintes  résiduelles de soudure lorsque le procédé employé  est celui dans lequel la soudure est réalisée par des  couches superposées de métal d'apport, procédé qui  est le plus pratique pour réaliser la soudure des tubes  en question.

   Les tubes à paroi épaisse en alliage  d'acier austénitique présentent une faible ductilité à  chaud parce que le métal lui-même présente cette  propriété lorsqu'il ne comporte pas un grain très  fin et parce qu'on n'a pas encore trouvé de procédé  permettant de réaliser la finesse de grain désirée  dans les tubes à paroi épaisse. Comme les défauts  se produisent dans la zone du joint soudé affectée  par la chaleur, on admet en général qu'au cours  du processus de soudure     il    se produit dans cette zone  une sorte de modification     métallique    qui a pour ré  sultat une sérieuse augmentation de la fragilité.

   En  outre quand on soude un acier     austénitique    forte  ment allié, à un acier     ferritique,    la migration du  carbone pendant le traitement à chaud ou pendant  le service du tube provoque un     affaiblissement    dans  le cordon de fusion. Il est donc important dans un  tel cas de maintenir très faible la surface du joint et  les contraintes résiduelles de soudure qui s'y trou  vent, ce qui constitue un problème encore plus sé  rieux. Ce problème n'existe pas avec une épaisseur  de paroi de l'ordre de 12 mm, c'est-à-dire que les  soudures de tubes bout à bout dont l'un au moins  est en acier     auténitique    ne cèdent généralement pas.

    Au contraire avec une épaisseur de paroi d'environ  25 mm, on relève quelques défaillances de joints  soudés et celles-ci deviennent de plus en plus fré  quentes à mesure que l'épaisseur de paroi augmente,  sans qu'on puisse fixer de façon précise une épais-           seur    au-dessous de laquelle aucune défaillance ne se  produise et au-dessus de laquelle au contraire il s'en  produise. Les défauts de     joints    auxquels on se réfère  ci-dessus et que la présente invention vise à éviter,  ne sont pas dus à une soudure défectueuse dès l'ori  gine.

   La soudure     initiale    a semblé parfaite et il n'y  avait aucune fissure sur le     joint.    Toutefois lors du  traitement     destiné    à faire     disparaitre    les contraintes  ou même pendant le fonctionnement, il peut se pro  duire dans les zones qui ont été affectées par la  chaleur, des fissures provoquant la défaillance du  joint. Comme indiqué plus haut, lorsque l'épaisseur  de paroi augmente au-delà d'environ 25 mm, l'expé  rience montre que le pourcentage des joints défec  tueux augmente lui-même.

   Ces défaillances en service  n'affectent pas tous les     joints    de tubes épais en acier  austénitique soudés bout à bout, ni même un très       fort    pourcentage de ces tubes, mais en fait le nombre  de défauts est suffisant pour que cela     constitue    un  problème très sérieux.

   Si l'on considère par exemple  l'acier 347 de     l'American        Institute    of Steel and     Iron     (acier chrome-nickel à faible teneur en carbone, sta  bilisé au niobium) et qui a été jusqu'ici le seul uti  lisé pour les canalisations de vapeur du genre en  question, on peut poser de façon générale que dans  toute installation     réalisée    avec cet acier, comportant  des tubes d'une épaisseur de paroi d'environ 25 mm  ou plus, on a constaté en service une ou plusieurs  défaillances de joints soudés. La réalisation de sou  dure par couches successives peut être effectuée de  l'une quelconque des façons connues, par exemple  à l'arc électrique ou au chalumeau.  



  Pour éviter l'inconvénient qui précède, on se  base sur le fait que dans un tube la contrainte lon  gitudinale résultant de l'application d'une pression  intérieure élevée ne représente approximativement  que la moitié de la contrainte circulaire, de telle  sorte que l'épaisseur de paroi au point de jonction  des tubes peut être réduite à environ la moitié de  sa valeur originale, la soudure de ces tubes au point  où leur épaisseur de paroi est ainsi réduite présen  tant la résistance mécanique nécessaire pour sup  porter les efforts longitudinaux, tandis que la jonc  tion des tubes est frettée dans toute la zone à épais  seur de paroi réduite, en vue d'assurer la résistance  nécessaire pour supporter la contrainte circulaire ré  sultant des efforts radiaux,

   ce frettage additionnel  n'intervenant nullement en ce qui concerne la con  trainte longitudinale. On tire également parti du fait  qu'un enroulement de fil métallique autour de la  partie de paroi à épaisseur réduite permet de réa  liser une contrainte     uniforme    sur toute la longueur  de cette partie, ce qui est très     important    dans le  cas de températures et de pressions élevées ; en outre  le frettage du joint peut être réalisé de telle manière  que le renforcement obtenu soit substantiellement  plus important que celui théoriquement nécessaire  pour     supporter    les efforts prévus, ceci ayant pour  résultat d'abaisser dans une large mesure les con  traintes à l'intérieur de la soudure elle-même.

      Le procédé suivant l'invention est caractérisé en  ce qu'il consiste à réduire l'épaisseur de la paroi  de chacun de ces tubes au voisinage des extrémités  à assembler, à un degré ne dépassant pas plus de la  moitié de l'épaisseur de cette paroi, à disposer les  dites extrémités bout à bout, à souder l'une à l'au  tre les faces terminales de ces extrémités réduites  par la formation d'une soudure par couches succes  sives, à enrouler un fil métallique sous une tension  déterminée autour de la partie d'épaisseur réduite  de ces extrémités sur toute la longueur axiale de  celle-ci, le nombre de couches de spires de ce fil  étant supérieur à celui nécessaire pour compenser  l'affaiblissement de la résistance à la rupture pro  voqué par ladite réduction de l'épaisseur de paroi,

    ce fil présentant un coefficient de dilatation thermi  que qui est sensiblement le même que celui d'au  moins un des tubes.  



  Le dessin ci-annexé illustre, à titre d'exemple,  une mise en     aeuvre    du procédé selon l'invention.  Dans la figure unique de ce dessin, qui est une  vue de côté avec coupe longitudinale partielle, on  a représenté deux pièces tubulaires 10 et 12 dont les  extrémités sont disposées bout à bout suivant un  même axe.

   Ces deux tubes peuvent être faits en acier  austénitique à forte teneur en chrome-nickel, par  exemple en acier inoxydable ayant la composition  suivante         17    -     20        %        de        chrome     9 -     13        %        de        nickel     2     %        de        manganèse       le reste étant constitué par de l'acier à carbone ordi  naire et des traces d'autres métaux.

   L'un des tubes  peut aussi être fait en un tel acier, tandis que l'autre  est en acier     ferritique.    L'épaisseur de paroi, indiquée  en A sur le dessin, est de 25 mm ou davantage ;  de telle sorte que si l'on soudait ces tubes bout à  bout par un     procédé    usuel comportant la réalisation  de la soudure par couches superposées, le joint pour  rait, comme l'expérience l'a démontré, se fissurer en  service, grâce aux pressions intérieures élevées et  aux températures élevées, dans la zone affectée par  la chaleur au voisinage de la soudure.  



  On réduit l'épaisseur des tubes sur une petite  distance à partir de leurs     extrémités    destinées à  être assemblées, cette réduction d'épaisseur étant ob  tenue par diminution du diamètre extérieur des tubes  sans que le diamètre intérieur soit modifié, de ma  nière à conserver une section d'écoulement régulière  après soudure des tubes. Cette réduction d'épaisseur  de paroi des tubes doit être suffisante pour qu'on  soit assuré que le joint soudé ne se fissurera pas en  service dans les conditions susmentionnées ; la réduc  tion maximum, qui correspond à un peu moins de la  moitié de l'épaisseur     initiale,    est effectuée sur des  tubes à paroi de 30 mm et plus.

   Une fois l'épaisseur  ainsi réduite, on dispose les tubes bout à bout et on  les soude par un procédé comportant formation de  couches successives de métal     d'apport.         Après que lesdits tubes ont ainsi été soudés l'un  à l'autre, l'on frette le joint au moyen d'un fil métal  lique 14 ; ce fil doit présenter le même coefficient  de dilatation thermique que le métal d'au moins un  des tubes. Le frettage en fil métallique s'étend sur  toute la longueur axiale de la partie à épaisseur  réduite, c'est à-dire sur la distance indiquée en B. Le  fil est enroulé en hélice sous une tension déterminée  et l'on prévoit un nombre de couches bien supérieur  à celui nécessaire pour compenser la diminution de  résistance à la rupture provoquée par la réduction  de l'épaisseur de paroi des tubes.

   On abaisse ainsi  dans une large mesure les     efforts    dans la soudure  par rapport à ce qui serait le cas si l'on ne mettait  en     aeuvre    que le renforcement théoriquement néces  saire ; on réduit donc de façon correspondante le  risque de défaillance de cette soudure.  



  Il est essentiel que le frettage soit fait en fil  métallique parce qu'il faut que les efforts soient  réguliers sur toute la longueur de la partie à épais  seur réduite des extrémités assemblées des tubes. S'il  en était autrement, il se produirait .des contraintes  irrégulières au voisinage de la soudure à la suite des  très fortes variations de pression et de température  auxquelles celle-ci est soumise lors du fonctionne  ment de la chaudière et ces contraintes irrégulières  risqueraient de provoquer la défaillance de la sou  dure.

   Comme le fil consiste en un métal dont le  coefficient de dilatation est sensiblement le même  que celui d'au moins un des tubes et qui présente  un grain très fin, et par conséquent, une bonne ducti  lité à chaud, toutes les spires du frettage sont solli  citées de façon uniforme même si à l'origine le     fret-          tage    n'était pas régulier ; il en résulte que les     efforts     dans la     partie    à épaisseur réduite des tubes sont  également uniformes et que par conséquent les con  traintes au voisinage de la soudure sont uniformes.

      Comme les     efforts    longitudinaux agissant dans  le sens des flèches 16 ne représentent que la moitié  des     efforts    circulaires appliqués à la paroi du tube  par l'effet de la pression intérieure, l'on peut réduire  au plus à la moitié de la valeur théorique nécessaire  l'épaisseur de paroi au voisinage des extrémités des  tinées à être assemblées l'une à l'autre. Lorsqu'on  procède ainsi, la soudure est suffisamment forte pour  supporter les efforts longitudinaux et la paroi d'épais  seur réduite portant l'enroulement de fil 14 est plus  que     suffisante    pour résister aux efforts circulaires  engendrés par la pression à l'intérieur des tubes.



  Method for joining two tubes end to end, at least one of which is made of austenitic steel The present invention relates to a process for joining end to end two tubes of which at least one is made of austenitic steel with a high chromium-nickel content and which has a wall thickness of 2.5 cm or more, said tubes being intended to be subjected to high internal pressures and to high temperature.



  With the appearance of the so-called super critical boilers, in which we encounter steam pressures of over 350 kg / cm2 and temperatures of over 6000 C, one of the problems we encounter is that of welding at the end of the austenitic steel tubes with thick walls which are obliged to use in such boilers. We understand that to withstand these very high pressures at these very high temperatures, the tubes must be made of a steel alloy with a high content of chromium, nickel, and perhaps other metals such as molybdenum, cobalt, niobium, etc; furthermore, the walls of these tubes must be extremely thick.

   However, as the wall thickness of these austenitic steel tubes is increased, the difficulty of welding them satisfactorily is also increased, since it is extremely difficult to produce, with walls of about 25 to 30 mm and more, welded joints which are completely satisfactory and which do not give way.

   The exact reason for this state of affairs has been the subject of discussion by many experts, the general conclusion being that it is not known which specific factors come into play or what effect each exerts. , but that, however, one of the main causes of failure of these joints lies in the low hot ductility of austenitic stainless steel, this low ductility resulting in the appearance of high residual welding stresses when the process employed is that in which the welding is carried out by superimposed layers of filler metal, which process is the most practical for carrying out the welding of the tubes in question.

   Thick-walled austenitic steel alloy tubes exhibit low hot ductility because the metal itself exhibits this property when it does not have a very fine grain and because a method has not yet been found. allowing the desired fineness of grain to be achieved in thick-walled tubes. As the defects occur in the heat-affected area of the welded joint, it is generally assumed that during the welding process some kind of metallic modification occurs in this area which results in a serious increase in brittleness. .

   Further, when welding a high alloy austenitic steel to ferritic steel, carbon migration during heat treatment or during service of the pipe causes weakening in the fusion bead. It is therefore important in such a case to keep the surface of the joint and the residual weld stresses therein very low, which constitutes an even more serious problem. This problem does not exist with a wall thickness of the order of 12 mm, that is to say that the butt welds of which at least one is made of autenitic steel generally do not give way.

    On the contrary, with a wall thickness of around 25 mm, there are some failures of welded joints and these become more and more frequent as the wall thickness increases, without being able to fix precisely a thickness below which no failure occurs and above which, on the contrary, some does. The joint defects which are referred to above and which the present invention aims to avoid are not due to a faulty weld from the outset.

   The initial weld appeared to be perfect and there were no cracks on the joint. However, during the treatment intended to relieve the stresses or even during operation, it can occur in the areas which have been affected by the heat, cracks causing the failure of the seal. As indicated above, as the wall thickness increases beyond about 25mm, experience shows that the percentage of defective joints increases itself.

   These in-service failures do not affect all butt welded austenitic steel thick pipe joints, or even a very high percentage of such pipes, but in fact the number of faults is sufficient for this to be a very serious problem.

   If we consider, for example, steel 347 from the American Institute of Steel and Iron (chromium-nickel steel with a low carbon content, niobium stabilized) and which has so far been the only one used for pipelines of the type in question, it can be stated in general that in any installation made with this steel, comprising tubes with a wall thickness of about 25 mm or more, one or more joint failures have been observed in service welded. The realization of hard sou by successive layers can be carried out in any of the known ways, for example with an electric arc or a torch.



  To avoid the above drawback, it is assumed that in a tube the longitudinal stress resulting from the application of a high internal pressure is approximately only half of the circular stress, so that the wall thickness at the junction point of the tubes can be reduced to about half of its original value, the welding of these tubes to the point where their wall thickness is reduced thus providing the mechanical resistance necessary to withstand the longitudinal forces, while that the junction of the tubes is shrunk over the entire zone with reduced wall thickness, in order to ensure the resistance necessary to withstand the circular stress resulting from the radial forces,

   this additional hooping does not intervene in any way as regards the longitudinal stress. Advantage is also taken of the fact that a winding of metal wire around the part of the wall with reduced thickness makes it possible to achieve a uniform stress over the entire length of this part, which is very important in the case of temperatures and pressures. high; furthermore, the hooping of the joint can be carried out in such a way that the reinforcement obtained is substantially greater than that theoretically necessary to withstand the expected stresses, this having the result of reducing to a large extent the stresses inside the solder itself.

      The method according to the invention is characterized in that it consists in reducing the thickness of the wall of each of these tubes in the vicinity of the ends to be assembled, to a degree not exceeding more than half the thickness of this wall, in placing said ends end to end, in welding the end faces of these reduced ends to one another by the formation of a weld in successive layers, in winding a metal wire under a determined tension around of the portion of reduced thickness of these ends over the entire axial length thereof, the number of layers of turns of this wire being greater than that necessary to compensate for the weakening of the tensile strength caused by said reduction the wall thickness,

    this wire exhibiting a thermal expansion coefficient which is substantially the same as that of at least one of the tubes.



  The accompanying drawing illustrates, by way of example, one implementation of the method according to the invention. In the single figure of this drawing, which is a side view with partial longitudinal section, two tubular parts 10 and 12 have been shown, the ends of which are arranged end to end along the same axis.

   These two tubes can be made of austenitic steel with a high chromium-nickel content, for example stainless steel having the following composition 17 - 20% chromium 9 - 13% nickel 2% manganese the remainder being constituted by ordinary carbon steel and traces of other metals.

   One of the tubes can also be made of such a steel, while the other is of ferritic steel. The wall thickness, indicated at A in the drawing, is 25 mm or more; so that if these tubes were butt welded by a usual process comprising the realization of the welding by superimposed layers, the joint could, as experience has shown, crack in service, thanks to the pressures high interior temperatures and high temperatures, in the heat affected area in the vicinity of the weld.



  The thickness of the tubes is reduced over a small distance from their ends intended to be assembled, this reduction in thickness being obtained by reducing the outside diameter of the tubes without the inside diameter being modified, so as to maintain a regular flow section after welding of the tubes. This reduction in wall thickness of the tubes must be sufficient to ensure that the welded joint will not crack in service under the above conditions; the maximum reduction, which corresponds to a little less than half of the initial thickness, is carried out on tubes with a wall of 30 mm and more.

   Once the thickness thus reduced, the tubes are placed end to end and they are welded by a process comprising the formation of successive layers of filler metal. After said tubes have thus been welded to one another, the joint is wrapped by means of a lique metal wire 14; this wire must have the same coefficient of thermal expansion as the metal of at least one of the tubes. The metal wire hooping extends over the entire axial length of the reduced thickness part, that is to say over the distance indicated in B. The wire is wound in a helix under a determined tension and a number is provided. layers much greater than that required to compensate for the decrease in tensile strength caused by the reduction in pipe wall thickness.

   The forces in the weld are thus reduced to a large extent compared to what would be the case if only the theoretically necessary reinforcement was implemented; the risk of failure of this weld is therefore correspondingly reduced.



  It is essential that the hooping be made of metal wire because the forces must be regular over the entire length of the reduced thickness part of the assembled ends of the tubes. Otherwise, there would be irregular stresses in the vicinity of the weld as a result of the very strong variations in pressure and temperature to which the latter is subjected during operation of the boiler and these irregular stresses would risk cause failure of the hard pellet.

   As the wire consists of a metal whose coefficient of expansion is substantially the same as that of at least one of the tubes and which has a very fine grain, and consequently good hot ductility, all the turns of the hooping are demanded uniformly even if the freight was not originally regular; it follows that the forces in the reduced thickness part of the tubes are also uniform and that consequently the stresses in the vicinity of the weld are uniform.

      As the longitudinal forces acting in the direction of arrows 16 represent only half of the circular forces applied to the wall of the tube by the effect of the internal pressure, it is possible to reduce at most to half the theoretical value required l wall thickness in the vicinity of the ends of the tines to be assembled to one another. When this is done, the weld is strong enough to withstand the longitudinal forces and the wall of reduced thickness carrying the winding of wire 14 is more than sufficient to resist the circular forces generated by the pressure inside the tubes. .

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé pour assembler bout à bout deux tubes dont l'un au moins est en acier austénitique à forte teneur en chrome-nickel et qui présentent une épais seur de paroi de 2,5 cm ou plus, lesdits tubes étant destinés à être soumis à de fortes pressions intérieu res et à une température élevée, caractérisé en ce qu'il consiste à réduire l'épaisseur de la paroi de cha cun de ces tubes au voisinage des extrémités à as sembler, à un degré ne dépassant pas plus de la moitié de l'épaisseur de cette paroi, à disposer les dites extrémités bout à bout, à souder l'une à l'autre les faces terminales de ces extrémités réduites par la formation d'une soudure par couches successives, CLAIM A method for assembling two tubes end to end, at least one of which is made of austenitic steel with a high chromium-nickel content and which have a wall thickness of 2.5 cm or more, said tubes being intended to be subjected to high internal pressures and at a high temperature, characterized in that it consists in reducing the thickness of the wall of each of these tubes in the vicinity of the ends to appear, to a degree not exceeding more than half of the thickness of this wall, in placing said ends end to end, in welding the end faces of these reduced ends to each other by forming a weld in successive layers, à enrouler un fil métallique sous une tension déter minée autour- de la partie d'épaisseur réduite de ces extrémités sur toute la longueur axiale de celle-ci, le nombre de couches de spires de ce fil étant supé rieur à celui nécessaire pour compenser l'affaiblis sement de la résistance à la rupture provoqué par ladite réduction de l'épaisseur de paroi, ce fil pré sentant un coefficient de dilatation thermique qui est sensiblement le même que celui d'au moins un des tubes. in winding a metal wire under a determined tension around the portion of reduced thickness of these ends over the entire axial length thereof, the number of layers of turns of this wire being greater than that necessary to compensate for the The weakening of the tensile strength caused by said reduction in wall thickness, this wire exhibiting a coefficient of thermal expansion which is substantially the same as that of at least one of the tubes.
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