CH346158A - Procédé de réparation d'une bande transporteuse - Google Patents

Description

  



  Procédé de réparation d'une bande transporteuse
 La présente invention a pour objet un procédé de réparation d'une bande transporteuse renforcée par une nappe de câbles métalliques disposés longitudinalement, dans laquelle certains câbles ont été cassés accidentellement, comprenant le remplacement des câbles cassés sur une certaine longueur de part et d'autre de la cassure, remplaçant ainsi la cassure par deux coupures écartées.



   Lorsque certains des câbles métalliques longitudinaux armant une bande transporteuse se trouvent rompus, l'expérience montre qu'il s'ensuit une baisse relative de résistance plus importante que le pourcentage de câbles cassés.



     I1    est donc, dans la plupart des cas, indispensable de faire une réparation rétablissant une résistance voisine de la résistance initiale.



   Le procédé bien connu de réparation qui consiste à intercaler entre les câbles existants de nouveaux tronçons de câbles n'est pas applicable à ce type, car l'espacement entre ces éléments est faible.



   Un autre procédé classique qui consiste à coller par vulcanisation un couvre-joint résistant sur la coupure, n'est pas satisfaisant car il crée une surépaisseur de carcasse et une raideur locale inacceptables.



   De plus, la portion de la largeur ainsi réparée présente un module élastique plus bas que celui des câbles non cassés: elle ne participe donc pas ou peu à la résistance et la réparation est inefficace.



   La présente invention concerne un procédé pour faire une telle réparation.



   Ce procédé vise à réaliser une réparation telle que la perte de résistance ne soit pas plus importante que celle qui existe au niveau des joints exécutés lors de la mise en sans fin de la bande et de manière que, dans la zone réparée, le module élastique longitudinal soit bien constant sur toute la largeur de la bande.



   Le procédé selon l'invention est caractérisé par le fait que   l'on    coupe également les câbles non abîmés, et que les coupures faites sur deux câbles voisins sont décalées d'une distance telle que l'accrochage caoutchouc sur métal est égal à la résistance de rupture d'un câble.



   Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, une mise en oeuvre du procédé objet de l'invention.



   La fig. 1 est une nappe de câbles métalliques d'apport pour les réparations, obtenue par un procédé connu de calandrage et vulcanisée sous presse entre matelas élastiques non collants.



   La fig. 2 est une coupe schématique et une vue perspective d'une bande transporteuse.



   La fig. 3 est un exemple de rupture partielle de l'armature, le revêtement     envers      étant enlevé.



   La fig. 4 représente schématiquement une mise en   oeuvre    du procédé de réparation.



   La fig. 1 représente une nappe 1 de câbles métalliques 2 noyés dans un mélange de caoutchouc ou analogue vulcanisé, à utiliser pour la réparation d'une bande transporteuse 3, armée au moyen d'une nappe identique, les câbles étant placés dans le sens longitudinal.



   La fig. 2 représente la coupe schématique et la vue perspective d'une bande transporteuse 3. Elle comprend une nappe 4 de câbles métalliques longitudinaux 5 enrobés de mélange élastique 6, une nappe 7 de câbles textiles transversaux également enro bés de mélange et une nappe 8 de câbles métalliques transversaux, analogue à la nappe 4, mais de moindre épaisseur et de moindre résistance.



   Elle comprend également un revêtement porteur 9 et un revêtement envers 10.



   La fig. 3 représente une vue de l'armature longitudinale d'une bande telle que 3 accidentée, le revêtement envers 10 étant enlevé.



   Plusieurs câbles 2 sont brisés suivant une ligne de rupture 12. Les autres câbles 13 sont intacts.



   La fig. 4 représente la même portion de la bande transporteuse, la réparation étant effectuée mais le revêtement envers n'étant pas encore remis en place.



   La réparation nécessite l'enlèvement du revêtement envers 10 sur une longueur J de chaque côté de la rupture, sur toute la largeur. Cette longueur sera déterminée ci-après:
 Les câbles endommagés tels que 11 sont ensuite décollés et coupés suivant le schéma indiqué dans la   fig    4, c'est-à-dire avec des décalages constants c entre les coupures. La longueur c est déterminée pour obtenir l'accrochage entre deux câbles voisins appartenant à chacune des deux nappes situées de part et d'autre de la coupure. L'effort de traction est transmis d'un câble à l'autre par le caoutchouc qui est entre eux, sur la longueur c et qui travaille au cisaillement. La longueur c doit être telle que la section de caoutchouc travaillant au cisaillement soit suffisante pour transmettre une charge au moins égale à la charge de rupture d'un câble.



   La longueur J est un multiple de la longueur c choisi en sorte que le décalage c soit dans le même sens pour un certain nombre de câbles adjacents.



  Quand le décalage change de sens, on prend soin de sectionner deux câbles dans le même plan transversal afin d'obtenir une répartition homogène des tensions.



   Un tronçon 1 A de la nappe de réparation 1 comprenant un nombre de câbles égal au nombre de câbles cassés dans la bande 3 est découpé complémentairement par câble, c'est-à-dire sur une longueur 2 J avec un décalage c entre les coupures.



   Le tronçon 1 A ainsi découpé est intercalé après dissolutionnage entre les câbles 13, dans l'emplacement rendu libre par les coupures faites sur les câbles 2.



   Pour donner à l'ensemble de la zone réparée un module élastique homogène sur toute la largeur, les câbles 13 qui n'ont pas été endommagés, sans être décollés du reste de la bande, sont à leur tour coupés un à un sur une longueur 2 J, comme indiqué en 14 avec des décalages c entre les coupures.



   Le dessin final formé par les coupures est donc celui d'une double jonction.



   Une telle jonction donne le minimum de perte de résistance par rapport à la résistance normale de la bande.



   La réparation est achevée avec la pose du revêtement envers après dissolutionnage, et la vulcanisation, suivant les techniques habituelles.



   Dans une nappe réparée de la manière décrite, les câbles sont protégés contre l'oxydation et peuvent, par conséquent, être stockés sans inconvénient par l'utilisateur. De plus, toutes les opérations de collage par vulcanisation nécessitées par la réparation, se feront sur des surfaces en mélange de caoutchouc et jamais sur les surfaces métalliques des câbles eux-mêmes.



   On sait qu'une bonne adhérence entre surface métallique et mélange de caoutchouc est délicate à obtenir: cette adhérence aura été obtenue en usine lors de la fabrication de la nappe ci-dessus mentionnée et l'utilisateur est ramené au problème connu de l'assemblage par vulcanisation de surfaces en mélange de caoutchouc vulcanisé.

Claims (1)

1. REVENDICATION: Procédé de réparation d'une bande transporteuse renforcée par une nappe de câbles métalliques disposés longitudinalement, dans laquelle certains câbles ont été cassés accidentellement, comprenant le remplacement des câbles cassés sur une certaine longueur de part et d'autre de la cassure, rempla çant ainsi la cassure par deux coupures écartées, caractérisé par le fait que l'on coupe également les câbles non abîmés et que les coupures faites sur deux câbles voisins sont décalées d'une distance telle que l'accrochage caoutchouc sur métal est égal à la résistance de rupture d'un câble.

   SOUS-REVENDICATION : Procédé selon la revendication, caractérisé par le fait que l'on réalise deux coupures voisines dans le même plan transversal de la bande transporteuse lorsque les décalages changent de sens.