Sac à dos pour touristes, soldats, alpinistes La présente invention a pour objet un sac à dos pour touristes, soldats, alpinistes, conformé en sorte que la partie supérieure du sac prenne appui sur le haut du corps et que la charge se transmette au corps humain dans les meilleures conditions d'équilibre et d'hygiène. Grâce à sa forme prismatique, il est facile à charger tout en ayant une grande capacité et est plus agréable à porter que les sacs à dos habi tuels.
Ce sac comprend une enveloppe de forme pris matique dans la paroi dorsale de laquelle est incor porée une claie comprenant deux longerons verti caux, une traverse horizontale inférieure constituée par une lame d'acier flexible et une sangle réglable destinée à prendre appui sur les reins du porteur et maintenant la traverse inférieure cintrée, trois côtés de l'embouchure de l'enveloppe présentant chacun un clapet souple tandis que le quatrième côté pré sente un couvercle semi-rigide avec rebord.
Selon l'in vention, le sac est caractérisé en ce que les longe rons sont constitués chacun par une lame d'acier droite et flexible dont la partie supérieure, disposée à l'extérieur de l'enveloppe, est munie à son extré mité d'une boucle dans laquelle passe une sangle fixée à la bretelle, de manière que, lorsque l'on met le sac chargé sur le dos, ladite partie supérieure des longerons se courbe pour épouser la bretelle et former avec elle un organe d'appui semi-rigide ar qué qui s'adapte à l'épaule du porteur.
Le dessin ci-joint montre, schématiquement et à titre d'exemple, une forme d'exécution du sac objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en élévation latérale du sac tel qu'il apparaît avant de le placer sur le dos (on a fait abstraction du cintrage de la traverse infé rieure) ; la fig. 2 est une vue analogue du sac tel qu'il apparaft sur le dos du porteur ; la fig. 3. est une vue en élévation de la claie, le sac étant représenté ouvert et sans couvercle en traits interrompus.
La sac représenté comprend une enveloppe 10 de forme générale prismatique. Dans la paroi de l'en veloppe qui vient en contact avec le dos du porteur est incorporée une claie constituée par deux longe rons verticaux 1 constitués par des lames d'acier flexible dont l'extrémité supérieure présente une boucle 2 dans laquelle s'engage une sangle 17' fixée à la bretelle 17.
Ces deux lames 1 sont rectilignes et sont fixées par leur extrémité inférieure à une tra verse horizontale 3 également en lame d'acier, pour vue à ces extrémités de deux boucles 5 dans les quelles passe une sangle (non représentée) de lon gueur réglable, qui cintre la traverse 3 ,et sert d'appui élastique contre les reins du porteur.
L'enveloppe du sac est ainsi maintenue en grande partie écartée du dos du porteur, ce qui favorise la ventilation et, de ce fait, élimine la plupart des inconvénients créés par la transpiration.
Les lames 1 sont incorporées à la paroi dorsale de l'enveloppe 10 et solidement fixées à celle-ci par des rivets et par des bandes de tissu recouvrant les lames et cousues à l'enveloppe. Cette dernière est en toile épaisse dont plusieurs parties, notamment les parties inférieures, sont renforcées par une doublure extérieure en cuir souple.
La partie de l'enveloppe comprise entre les longerons 1 est renforcée par une plaque de cuir rigide 24 afin que le contenu du sac ne puisse pas créer des bosses venant en contact avec le dos du porteur. Les boucles 5 de la traverse in férieure 3, également incorporées à la paroi dorsale de l'enveloppe 10, sont fixées aux extrémités de cette traverse par des rivets passant à travers la toile de l'enveloppe.
La traverse 3 étant placée sur la face intérieure de la paroi dorsale de l'enveloppe 10, le sac peut aussi être porté sans la sangle de cintrage de la tra verse, par exemple lorsque l'on fait de la varappe, sans que cette traverse puisse incommoder ou blesser le porteur.
La partie supérieure des lames 1 est extérieure à l'enveloppe. Ces lames traversent la toile de l'en veloppe en un point l' situé à la hauteur du point d'attache de bretelles 17.
La sangle 17', fixée à demeure à la bretelle 17 par une de ses extrémités, est enfilée dans la boucle 2 de la lame 1 et accrochée par son autre extrémité à une boucle à ardillon 18 portée par la bretelle de manière que, lorsque le sac est chargé, et que ce dernier est posé sur le dos, la lame 1 .se recourbe et prend appui sur la bretelle 17.
L'ensemble bretelle 17 et lame 1 constitue ainsi un organe de suspen sion semi-rigide qui épouse l'épaule du porteur en appliquant la charge en grande partie sur la partie supérieure de l'épaule. Alors que dans les sacs usuels la charge sur les épaules a pour effet de tirer les épaules en arrière, avec le sac décrit la charge ne pèse plus verticalement sur les épaules et est moins fatigante.
La bouche du sac est rectangulaire ; pour sa fer meture, il est prévu deux clapets latéraux 14 (fig. 3), un, clapet postérieur 13 (fig. 3) et un couvercle 12 (fig. 1 et 2) avec un rebord 12' constitué par une bande renforcée cousue au fond du couvercle sur trois de ses côtés. Les clapets et le couvercle sont rabattables, les uns sur les autres, autour du bord de l'ouverture.
Cette disposition permet d'allonger le sac. Celui-ci étant rempli plus haut que l'embou chure, on rabat les clapets 13 et 14 contre le contenu du sac et on rabat le couvercle 12 à moitié sur eux. Le fond du couvercle est également renforcé afin que le couvercle soit semi-rigide.