Installation de 'détection d'obstacles La présente invention a pour objet une instal lation de détection d'obstacles.
Dans les systèmes connus de détection par ondes électromagnétiques désignés dans la technique sous le nom de radar , on transmet avec une fréquence de répétition convenable des impulsions à très haute fréquence au moyen d'une antenne d'émission direc tive et les signaux résultant de la réflexion des ondes émises sur des obstacles fixes ou mobiles sont reçus au moyen de la même antenne ou d'une antenne de réception associée, ces signaux comportant des in formations sur la présence, la distance et la nature (fixe ou mobile) des obstacles leur ayant donné nais sance.
Lors de l'exploitation de tels systèmes, on re marque que les obstacles fixes, notamment les obs tacles fixes proches de l'antenne d'émission, produi sent sur l'écran du tube indicateur à rayon cathodique des taches importantes qui empêchent de distinguer les échos correspondant à des obstacles mobiles qui ont généralement un niveau beaucoup plus faible. Il est de pratique courante d'utiliser dans ce cas des ra dars mettant à profit l'effet Doppler et au moyen desquels il est possible de supprimer sur l'écran du tube indicateur à rayon cathodique les échos prove nant de réflexions sur des obstacles fixes. Ces systèmes sont particulièrement intéressants dans le cas de ra dars à faible portée du fait de la présence de nom breux obstacles fixes qui donnent naissance à des échos importants.
Lorsque le radar est prévu pour une grande portée, par exemple plusieurs centaines de kilomètres, l'effet des obstacles fixes devient beau coup moins important, ce qui résulte notamment du fait qu'on cherche à repérer des obstacles mobiles dans des zones ne comportant que peu ou pas d'obs- tacles fixes. Dans ces conditions, le système de détec tion d'obstacles mobiles mettant à profit l'effet Dop pler présente beaucoup moins d'intérêt du fait qu'il diminue la sensibilité du système de détection.
Dans le cas où l'on désire uniquement surveiller une zone éloignée, on est alors amené à utiliser des systèmes de détection électroniques fonctionnant, suivant une terminologie courante, en radar normal ; autre ment dit, on utilise uniquement l'information trans portée par l'écho relativement à la présence et à la distance de l'obstacle sans tenir compte de l'informa tion relative à la nature (fixe ou mobile) de l'obstacle. Dans ce cas, pour augmenter la sensibilité du sys tème, il est connu de mettre en oeuvre un arrangement intégrateur au moyen duquel les signaux obtenus à la suite d'un sondage sont additionnés aux signaux obte nus aux sondages précédents.
On obtient alors une amélioration sensible du rapport signal-bruit, de tels circuits mettant à profit, comme il a été exposé dans des ouvrages théoriques, la nature aléatoire du bruit.
Un des buts de la présente invention est de pré voir un arrangement d'utilisation des informations fournies par un système classique de détection par ondes électromagnétiques fonctionnant par impul sions, arrangement dans lequel des moyens sont pré vus pour obtenir un fonctionnement avec élimination des échos obtenus après réflexion sur des obstacles fixes pendant un intervalle de temps de durée va riable au début de la période de répétition des im pulsions d'émission et un fonctionnement en radar normal associé à des moyens d'intégration pendant la fin de la période de répétition.
Un autre but de la présente invention est de prévoir dans un tel système de détection des moyens pour éliminer de l'écran du dispositif indicateur les échos résultant de la réflexion sur des objets se dé plaçant dans une direction fixe avec une vitesse constante.
L'installation de détection d'obstacles fixes ou mobiles selon l'invention, dans laquelle les obstacles sont détectés au moyen d'impulsions réfléchies sur eux, est caractérisée en ce qu'elle comprend deux voies (13 à 15 et 18 à 20) dont l'une présente des éléments pour détecter toutes les impulsions-échos et l'autre présente des éléments fonctionnant selon le principe de la discrimination de phase, pour détecter unique ment les impulsions-échos provenant d'obstacles mo biles, un dispositif de commutation (24) couplé aux deux voies de réception et à un indicateur, et un dispositif de commande (35) pour commander de façon réglable le dispositif de commutation pour ap pliquer audit indicateur les signaux provenant des deux voies pendant des temps sélectionnés.
Comme il est bien connu, la mise en évidence des échos sur obstacles mobiles peut être obtenue en comparant la phase des impulsions reçues avec la phase de l'onde émise. La mémoire de la phase de l'onde émise peut être conservée au moyen d'un os cillateur dit oscillateur cohérent , qui est bloqué à la fin de chaque période de répétition et qui est dé clenché au début de chaque période de répétition par une impulsion d'asservissement obtenue à partir de l'impulsion émise. En outre, pour éliminer certains obtstacles mobiles se déplaçant avec une vitesse constante dans une direction fixe,
on peut utiliser un arrangement permettant de faire varier la fré quence de l'oscillation de référence d'une quantité proportionnelle à la vitesse radiale instantanée des obstacles mobiles considérés. C'est en particulier le cas lorsqu'on veut éliminer sur l'écran de l'indicateur les échos provoqués par des nuages se déplaçant dans une direction déterminée avec une vitesse cons tante Le dessin annexé représente, à titre d'exemple,
une forme d'exécution de l'objet de l'invention. La fig. 1 montre schématiquement l'équipement haute fréquence d'un système de détection par ondes électromagnétiques constituant ladite forme d'exécu tion la fig. 2 montre sous forme schématique l'équipe ment basse fréquence associé au radar représenté à la fig. 1 ; la fig. 3 montre des formes d'ondes en différents points du circuit de la fig. 2.
A la fig. 1, on voit en 1 l'émetteur et en 2 les étages haute fréquence et moyenne fréquence du récepteur d'un radar. Dans l'exemple considéré, une même antenne 3, coopérant avec un réflecteur 4, est associée à l'émetteur et au récepteur au moyen d'un dispositif de commutation 5. Dans le but d'ex plorer une portion déterminée de l'espace, l'antenne 3 et le réflecteur 4 sont montés de manière à pou- voir tourner autour d'un axe 6, comme il est bien connu dans la technique.
Le système de détection électromagnétique considéré ici est du type à im pulsions, c'est-à-dire que l'émetteur 1 projette au moyen de l'antenne 3 des ondes électromagnétiques sous forme d'impulsions, ayant par exemple une durée de 1 microseconde et une fréquence de répétition de l'ordre de 400 périodes par seconde. Pendant chaque impulsion fournie par l'émetteur 1, l'antenne 3 est connectée à l'émetteur 1 par le dispositif de commu tation 5 et pendant le reste de la période de répé tition l'antenne 3 est connectée au récepteur 2 par le même dispositif de commutation.
Le récepteur 2 comporte, d'une part, des circuits à très haute fré quence et, d'autre part, des circuits de changement des fréquences, de sorte qu'on obtient à la borne de sortie 7, fig. 1 et 2, les signaux moyenne fréquence reçus en écho après réflexion sur des obstacles fixes ou mobiles. L'émetteur 1 est commandé par des im pulsions de synchronisation qui sont fournies par l'équipement représenté à la fig. 2 et qui apparaissent à la borne 8 (fig. 1 et 2). On comprend que, par exemple, en réponse à chaque impulsion fournie à partir de la borne 8, le radar émet une impulsion, le commutateur 5 étant alors dans la position conve nable.
L'émetteur 1 fournit également, à la borne 9 (fig. 1 et 2) une fraction de l'impulsion émise, éven tuellement après changement de fréquence, qui est utilisée pour asservir la phase de l'oscillateur de référence, souvent désigné dans la technique sous le nom d'oscillateur cohérent. Cet oscilla teur est utilisé pour la mise en évidence des échos reçus après réflexion sur des obstacles mo biles. Le circuit 10, commandé à partir de l'axe de rotation de l'antenne 3, fournit à la borne 11 (fig. 1 et 2) un signal qui indique la position angu laire de la direction de pointage de l'antenne par rapport à une direction fixe. Ce signal peut, par exemple, être constitué par une sinusoïde de fréquence convenable.
On dispose donc à la sortie du radar classique représenté à la fig. 1 de signaux moyenne fréquence - borne 7 - qui contiennent les infor mations relatives aux obstacles fixes ou mobiles ayant provoqué des réflexions de l'onde émise, de signaux d'asservissement de l'oscillateur cohérent qui appa raissent après changement de fréquence à la borne 9, et enfin de signaux contenant des informations sur la position angulaire de la direction de pointage de l'an tenne par rapport à une direction prédéterminée.
On se reportera maintenant à la fig. 2 qui montre sous forme schématique la partie à basse fré quence de la forme d'exécution que l'on est en train de décrire. Les signaux moyenne fréquence obtenus à la borne 7 (fig. 1 et 2) sont amplifiés au moyen du circuit 12 (fig. 2) et sont simultanément appliqués à deux voies de réception.
L'une de ces voies fonctionne en radar normal, c'est-à-dire sans différencier les échos reçus après réflexion sur des obtsacles fixes ou mobiles, la seconde voie, repré sentée à la partie inférieure, fonctionne de manière connue pour mettre en évidence les échos reçus après réflexion sur des échos mobiles. La voie de récep tion fonctionnant en radar normal, comporte un am plificateur 13, un circuit détecteur 14 et un amplifi cateur vidéo 15. Le circuit amplificateur moyenne fréquence 13 est associé à un circuit de blocage 16 qui, lorsqu'il est commandé par des signaux conve nables, bloque le fonctionnement du circuit amplifi cateur 13 et, en conséquence, la voie de réception en radar normal.
Les signaux de sortie de l'amplificateur vidéo 15 sont appliqués à un circuit d'addition 17 qui fait partie d'un arrangement intégrateur, comme on le verra plus loin. La voie de réception permet tant la mise en évidence des échos reçus après ré flexion sur des obstacles mobiles comporte un am plificateur moyenne fréquence. 18 associé à des moyens de limitation d'amplitude, un circuit détec teur de phase 19 et un amplificateur vidéo 20. Comme il est bien connu, pour la mise en évidence des échos reçus après réflexion sur des obstacles mo biles, on met à profit la variation de phase dont est affectée l'onde reçue après réflexion sur un obstacle mobile et qui est connue sous le nom d'effet Doppler .
A cet effet, on prévoit un oscillateur, dit oscillateur cohérent , qui est bloqué à la fin de chaque période de répétition et dont le fonctionne ment est déclenché en coïncidence avec l'impulsion qui détermine le début de chaque période de répé tition. On applique à cet effet à l'oscillateur cohé rent simultanément un signal de déblocage et une impulsion obtenue, éventuellement après un change ment de fréquence, en prélevant une partie de l'im pulsion émise. De cette manière, l'oscillateur démarre avec une phase qui est liée à celle de l'impulsion d'émission par une relation fixe. L'oscillateur cohé rent continue à fonctionner pendant la presque tota lité de la période de répétition et conserve l'infor mation sur la phase de l'onde émise.
A la fig. 2, l'oscillateur cohérent est représenté en 21 ; l'impul sion d'asservissement obtenue à partir de l'impulsion d'émission, est appliquée à la borne 9 et par le circuit amplificateur 22 à l'oscillateur cohérent 21 qui re çoit par ailleurs un signal de déblocage du circuit 23.
0n supposera à ce stade de l'explication du fonc tionnement du circuit que les commutateurs C1 et C2, qui sont des commutateurs à commande ma nuelle, sont dans la position 1, c'est-à-dire la posi tion dans laquelle ils sont représentés et qu'en con séquence l'oscillation de sortie de l'oscillateur cohé rent 21 est appliquée au détecteur de phase 19, de sorte que ce circuit peut comparer l'onde reçue à l'onde émise et mettre en évidence les échos reçus après réflexion sur des obstacles mobiles. Les si gnaux de sortie du circuit amplificateur 20 et ceux du circuit d'addition 17 sont appliqués à un circuit de commutation 24 adapté pour appliquer à l'entrée d'un circuit modulateur 25 les signaux de sortie de l'un ou l'autre des circuits 17 et 20.
Les moyens de commande de cette commutation seront décrits plus loin. Comme il est bien connu, les signaux provenant d'échos sur des obstacles mobiles obtenus à la sortie du circuit de détection de phase 19 sont modulés en amplitude, la fréquence de cette modulation d'ampli tude étant fonction de la vitesse radiale de l'objectif et de la longueur d'onde d'émission, tandis que les signaux reçus après réflexion sur des obstacles fixes ont une amplitude constante d'un sondage à l'autre. Pour mettre en évidence les signaux reçus après ré flexion sur des obstacles mobiles, on soustrait les signaux obtenus d'un sondage de ceux obtenus au sondage précédent. Cette soustraction est effectuée en utilisant deux voies parallèles auxquelles les si gnaux sont appliqués simultanément.
L'une de ces voies comporte une ligne à retard qui introduit un re tard égal à la période de répétition des impulsions émises. Les signaux de sortie des deux voies sont appliqués à un circuit de soustraction qui annule les signaux reçus des obstacles fixes, mettant ainsi en évidence les signaux reçus après réflexion sur des obstacles mobiles. A la fig. 2, on a représenté en haut et à droite les deux voies parallèles, la voie supérieure étant la voie dans laquelle les signaux sont retardés, ce retard étant égal à la durée de la période de répétition des impulsions émises par l'an tenne du radar.
Les signaux de sortie du circuit de commutation 24 sont appliqués, comme il a été ex posé plus haut, au circuit modulateur 25 où ils sont utilisés pour moduler en fréquence une onde por teuse d'une fréquence convenable pour le fonction nement de la ligne à retard 26 qui, dans l'exemple considéré, est une ligne à retard à mercure. Chaque voie comporte, par ailleurs, un amplificateur (27 et 27') associé à des moyens de limitation et un circuit discriminateur (28a et 28b), la voie retardée com portant, en outre, un ligne à retard d'appoint 29. Les deux voies aboutissent à un circuit de soustrac tion 30, d'un type classique.
Les signaux de sortie du circuit de soustraction 30, qui correspondent uni quement à des échos reçus après réflexion sur des obstacles mobiles, sont appliqués à l'une des entrées du circuit de commutation 31 qui reçoit par ailleurs les signaux de sortie du circuit de commutation 24. Les circuits de commutation 24 et 31 sont similaires et sont commandés de la même manière, comme il sera exposé plus loin.
Les signaux de sortie du cir cuit 31, qui proviennent, suivant les positions de commutation, soit du circuit de commutation 24 et, en conséquence, du circuit d'addition 17 ou bien du circuit de soustraction 30, sont appliqués par l'inter médiaire d'un amplificateur 32 à la borne de sortie 33 d'où ils peuvent être utilisés par un dispositif in dicateur d'un type classique 34, par exemple un in dicateur panoramique. La description de l'utilisation des signaux obtenus à la borne de sortie 33 et du dispositif indicateur sort du cadre du présent exposé, de tels indicateurs étant, par ailleurs, bien connus dans la technique.
Les deux circuits de commutation 24 et 31 fonc tionnent en synchronisation et sont commandés par des impulsions produites par un générateur 35 qui fournit à chaque période de répétition deux impul sions, la première représentée en 35a, fig. 3, immé diatement après l'impulsion d'émission déterminant le début de la période de répétition et la seconde re présentée en 35b, fig. 3, après un intervalle de temps variable qui détermine la fraction de la période de répétition pendant laquelle on élimine sur l'écran de l'indicateur les échos obtenus après réflexion sur des obstacles fixes.
Pendant cette première fraction de la période de répétition, le commutateur 24 con necte la sortie de l'amplificateur 20 au modulateur 25 tandis que le commutateur 31 connecte la sortie du circuit de soustraction 30 à l'entrée de l'amplifi cateur 32. Après la seconde impulsion de commu tation, les commutateurs passent à leur seconde po sition dans laquelle le circuit de commutation 24 connecte la sortie du circuit d'addition 17 à l'entrée du circuit modulateur 25, tandis que le circuit de commutation 31 connecte la sortie du circuit de commutation 24 à l'entrée de l'amplificateur 32.
Au cours de cette seconde fraction de la période de ré pétition pendant laquelle le système fonctionne en intégrateur, la voie de réception 18-19-20 fonction nant en radar Doppler , est déconnectée et il en est de même du circuit de soustraction 30 et des cir cuits associés. Seuls la ligne à retard 26 et l'amplifi cateur 27 sont utilisés pour le fonctionnement en in tégrateur. A cet effet, les signaux de sortie du circuit amplificateur 27, connecté à la sortie de la ligne à retard 26, sont appliqués par l'intermédiaire d'un cir cuit discriminateur 36 au circuit d'addition 17 de manière que les échos obtenus après réflexion sur des obstacles fixes ou mobiles au cours d'une pé riode de répétition s'ajoutent aux échos obtenus aux sondages précédents.
On obtient ainsi, comme il est bien connu, une amélioration du rapport signal-bruit. Le résultat de cette commutation, qui modifie le fonctionnement du radar au cours de chaque pé riode de répétition, est que l'écran du dispositif in dicateur présente successivement deux parties dans le sens des distances croissantes à partir de l'antenne, à savoir une partie dans laquelle sont éliminés les échos obtenus après réflexion sur des obstacles fixes et qui correspond à une zone proche de l'antenne dans laquelle existent généralement des obstacles fixes importants, et une seconde partie pendant la quelle le système fonctionne en intégrateur, qui cor respond à une zone plus éloignée de l'antenne d'émis sion.
On exposera maintenant, en se reportant à la fig. 3 le fonctionnement de l'ensemble du dispositif. Les signaux de synchronisation sont obtenus à par tir d'un oscillateur 37 dont la fréquence peut être ajustée, comme il sera exposé plus loin, et qui four nit une onde sinusoïdale dont la fréquence est un multiple de la fréquence de répétition des impul sions émises. Dans un exemple particulier de réali sation, on utilise un oscillateur dont la fréquence est de 3200 hertz, la fréquence de répétition des impul- sions émises étant de 400 hertz. Le signal de sortie de cet oscillateur est représenté en 37a, fig. 3.
Un générateur d'impulsions 38 d'un type classique, four nit à partir du signal de sortie de l'oscillateur 37, des impulsions primaires ayant la même fréquence et qui sont représentées en 38a. Ce générateur d'impul sions alimente un circuit diviseur 39 qui fournit deux trains d'impulsions à la fréquence de répétition des impulsions émises par l'antenne (fig. 1), ces deux trains étant décalés de l'intervalle séparant deux im pulsions primaires successives 38a. Les deux trains d'impulsions fournis par le circuit 39 ont été re présentés respectivement en 39a et 39b à la fig. 3 et apparaissent à la fig. 2 sur les conducteurs portant les mêmes références.
Les impulsions 39b sont uti lisées pour commander dans le circuit 40 un généra teur d'impulsions qui fournit deux impulsions adja centes 40a et 40b, le flanc avant de l'impulsion 40a coïncidant avec l'impulsion 39b. Ces deux im pulsions seront utilisées, comme il sera expliqué plus loin, pour la stabilisation de la fréquence des impul sions émises. Les impulsions 39b sont ensuite retar dées de la durée de l'impulsion 40n de manière à donner les impulsions 41a qui sont utilisées pour commander, par l'intermédiaire de la borne 8, la syn chronisation des impulsions émises par l'antenne 3 et dont la position dans le temps est indiquée en 41a, fig. 3.
Les impulsions de sortie de la ligne à retard 41 sont de nouveau retardées, au moyen d'une ligne à retard d'appoint 42, d'un intervalle de temps très lé gèrement supérieur à la durée des impulsions 40b. On obtient alors les impulsions 42a qui sont utili sées pour commander par l'intermédiaire des circuits 23 et 16 respectivement le déblocage de l'oscillateur cohérent 21 de la voie de réception fonctionnant en radar Doppler et celui de l'amplificateur moyenne fréquence 13 de la voie de réception en radar nor mal. L'impulsion de synchronisation 39a est utilisée directement pour provoquer le blocage de l'oscillateur cohérent 21 à la fin de la période de répétition et on a représenté en 211 (fig. 3) l'intervalle de temps pendant lequel l'oscillateur cohérent 21 est débloqué.
L'impulsion 39a est retardée, d'un intervalle de temps voisin de 200 microsecondes dans l'exemple de réa lisation considéré, au moyen du circuit 43 et l'impul sion 43a ainsi obtenue est utilisée pour commander, par l'intermédiaire du circuit 16, le blocage de l'am plificateur moyenne fréquence 13. Les intervalles de temps pendant lesquels l'amplificateur moyenne fré quence 13 est débloqué ont été représentés en 13a, fig. 3.
Le blocage de l'oscillateur cohérent 21 qui, dans l'exemple de réalisation considéré, est effectué 312 microsecondes avant la fin de la période de répéti tion, ne nuit pas au fonctionnement du dispositif du fait que la fin de la période de répétition correspond à des échos reçus après réflexion sur des obstacles situés dans une zone comportant peu ou pas d'obs tacles fixes, le système fonctionnant pendant cet in tervalle de temps en radar normal.
Le blocage de l'amplificateur moyenne fréquence 13 pendant un intervalle de temps correspondant au moins à la durée des impulsions 40a et 40b utili sées pour la stabilisation de la fréquence de l'oscil lateur 37, comme il sera exposé plus loin, a pour effet de bloquer la chaîne de réception fonction nant en radar normal et d'éliminer les signaux de bruit provenant de cette chaîne pendant le passage dans la ligne à retard 26 d'une impulsion de réfé rence dont il sera question plus tard. Les impulsions de commutation 35a et 35b, fig. 3, sont obtenues au moyen du circuit 35 qui est commandé par les impulsions de synchronisation 41a.
Le circuit 35 peut être un circuit générateur d'impulsions d'un type quelconque qui fournit une première impulsion 35a, fig. 3, en coïncidence avec l'impulsion de commande 41a et une seconde impulsion 35b, fig. 3, après un retard qui peut être réglé manuellement ; de tels cir cuits sont bien connus dans la technique.
On expliquera maintenant le fonctionnement des circuits utilisés pour la stabilisation de la fréquence de l'oscillateur 37. L'impulsion 41a qui est l'impul sion de référence mentionnée ci-dessus, est appliquée au circuit modulateur 25 à un instant où l'amplifica teur moyenne fréquence 13 est bloqué, comme il a été expliqué plus haut. Le modulateur 25 applique donc cette impulsion à la ligne à retard 26 et, après un retard de 2500 microsecondes, elle est amplifiée par le circuit 27 et appliquée, après passage dans le discriminateur 28a, au circuit 40 qui comporte, comme il a été exposé plus haut, un générateur four nissant deux impulsions adjacentes 40a et 40b.
Par comparaison de l'impulsion obtenue après passage dans la ligne à 1 etard 26 et des impulsions 40a et 40b on obtient un signal, par exemple positif ou néga tif, suivant que cette impulsion coïncide avec l'im pulsion 40a ou celle 40b. Ce signal est utilisé de ma nière classique pour commander la fréquence de l'oscillateur 37. Le circuit utilisé pour effectuer la comparaison dans le temps entre l'impulsion de sortie de la ligne à retard 26 et les impulsions 40a et 40b peut être d'un type classique tel que celui utilisé pour effectuer la poursuite en distance dans les radars de poursuite automatique d'un obstacle mobile.
C'est une caractéristique de la forme d'exécution décrite d'utiliser successivement la même ligne à retard 26 pour le fonctionnement avec l'élimination des échos reçus après réflexion sur des obstacles fixes, pour le fonctionnement en radar normal asso cié à des moyens d'amélioration du rapport signal bruit par intégration et pour stabiliser la fréquence de répétition des impulsions émises à chaque son dage.
Lors de la mise en marche du système décrit, l'oscillateur 37 dont la fréquence est variable peut démarrer avec une fréquence sensiblement différente de celle qu'on désire obtenir après stabilisation. Dans ce cas, l'impulsion obtenue après passage dans la ligne à retard 26 est en dehors de l'intervalle de temps déterminé par les deux impulsions adjacentes 40a et 40b de sorte que le circuit de stabilisation ne peut pas fonctionner, aucun signal n'apparaissant alors à la sortie du circuit 40. A cet effet, on a prévu le circuit 37A dont le but est de faire varier auto matiquement, lors de la mise en marche du disposi tif, la fréquence de l'oscillateur 37 et ce dans une bande de fréquences suffisamment large pour qu'elle contienne nécessairement la fréquence désirée.
Le dispositif 37A est prévu de manière à appliquer aux éléments variables de l'oscillateur 37 un signal qui provoque le passage de la fréquence de l'oscillateur 37 d'une valeur f 1 sensiblement supérieure à la fréquence désirée jusqu'à une valeur f2 légèrement inférieure à ladite fréquence. De cette manière, lorsque la fréquence d'oscillation du circuit 37 passe par la fréquence désirée, telle qu'elle est déterminée par la ligne à retard 26, le circuit de stabilisation compre nant le circuit 40 fonctionne en maintenant la fré quence de sortie de l'oscillateur 37 à la valeur dé sirée.
Pour que le circuit de stabilisation compre nant la ligne à retard puisse agir efficacement, il est nécessaire que la constante de temps du circuit 37A soit sensiblement plus grande que la constante de temps du circuit de stabilisation. Si la variation de fréquence de l'oscillateur 37 est obtenue en agissant sur la valeur d'une grandeur électrique, par exemple une tension, le circuit 37A peut être prévu de ma nière à fournir lors de la mise en marche du dispo sitif une tension en dent de scie, dont les valeurs extrêmes correspondent aux fréquences f 1 et f 2 de sortie de l'oscillateur 37. On obtient automatique ment de cette manière un accrochage du circuit de stabilisation, ce qui évite des réglages manuels lors de la mise en marche.
Comme il a été exposé plus haut, les signaux de sortie de l'oscillateur cohérent 21 sont appliqués au circuit discriminateur de phase 19 par l'intermédiaire de moyens de commutation, par exemple manuels, C1 et C2, qui sont, dans ce cas, en position 1. Lors que les commutateurs C1 et C2 sont en position 2, les signaux de sortie de l'oscillateur cohérent 21 sont appliqués à un circuit 44 qui introduit une variation de fréquence de l'onde de sortie de l'oscillateur co hérent 21, les signaux de sortie du circuit 44 étant appliqués par le commutateur C2 en position 2 au discriminateur de phase 19.
La variation de fré quence introduite par le circuit 44 est commandée au moyen du circuit 45 qui reçoit, d'une part, par la borne 11, des signaux caractéristiques de la posi tion angulaire de la direction de pointage de l'antenne par rapport à une direction fixe et, d'autre part, au moyen d'un réglage manuel, une information sur l'amplitude de cette variation de fréquence. Un tel dispositif permet d'éliminer de l'écran de l'indicateur, au cours du fonctionnement avec élimi nation des échos obtenus après réflexion sur des obstacles fixes, certains obstacles tels que des nuages se déplaçant dans une direction fixe avec une vitesse constante.
Le fonctionnement du dispositif est basé sur le fait que la vitesse radiale d'un objectif se déplaçant à vitesse constante dans une direction fixe est, du point de vue d'une antenne animée d'un mouvement de rotation uniforme, une fonction sinusoïdale de la différence angulaire entre la direction fixe de dé placement de l'obstacle mobile et la direction du pointage de l'antenne. Le circuit 45 reçoit, d'une part, par la borne 11, une indication sur la position angulaire de pointage de l'antenne et, d'autre part, au moyen d'un dispositif manuel, une indication de la direction fixe dans laquelle se déplace l'obstacle mobile.
Il donne à sa sortie un signal sinusoïdal fonction de cette différence angulaire. Ce signal est appliqué au circuit 44 qui est prévu de manière connue pour faire varier la fréquence de l'onde de référence suivant ladite fonction sinusoïdale. L'am plitude de la variation de fréquence peut être réglée manuellement en fonction de la vitesse de déplace ment de l'obstacle mobile qu'on désire éliminer. Le signal obtenu à la sortie du circuit 44 est appliqué comme onde de référence au circuit 19.
Dans les circuits décrits en relation avec les fig. 1 à 3, on a indiqué les circuits de retard néces saires pour le fonctionnement du système sans tenir compte des retards qui peuvent être introduits, par exemple, par des câbles interconnectant les diffé rents éléments de l'arrangement décrit. Toutefois, les dispositifs retardateurs d'appoint qui doivent être introduits dans de tels cas apparaîtront clairement à l'homme de métier et ne modifient en rien le fonc tionnement du circuit.