Dispositif stabilisateur automatique pour engin flottant Le présent brevet a pour objet un dispositif stabilisateur automatique destiné à diminuer le tangage d'un engin flottant. Il peut être monté aussi bien sur des embarcations de gros ton nage, telles que des navires de ligne ou de guerre, que sur des bateaux légers, tels que des yachts ou des petits voiliers.
Ce dispositif est caractérisé par le fait qu'il comprend au moins deux pales coplanaires ca lées sur les deux extrémités d'un arbre traver sant transversalement, de part en part, la coque de l'engin, et un ressort de rappel tendant à maintenir ces pales contre une butée, dans une position de repos dans laquelle elles forment un angle inférieur à 30,, avec un plan horizon tal, le tout de manière que les pales offrent une résistance maximum au mouvement de tangage de l'engin lorsqu'elles s'enfoncent dans l'eau en restant appliquées contre leurs butées, et une résistance minimum à l'avancement de l'engin, lorsqu'elles remontent, en prenant automatique ment une position plus inclinée que leur posi tion de repos.
Le dessin annexé représente, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'objet de l'in vention.
La fig. 1 en est une vue en plan ; les fig. 2 à 4 sont des vues en élévation illustrant le fonc tionnement du dispositif. Dans ce dessin, 10 désigne la coque du navire sur lequel est monté le dispositif. Ce dernier comprend un arbre 11 traversant de babord à tribord, et de part en part, la proue du navire, deux pales coplanaires 12a et 12b calées, à l'extérieur de la coque 10, sur les deux extrémités de l'arbre 11, et un ressort 13 as sujetti, d'une part, à un point d'attache fixe intérieur de la coque du navire et, d'autre part, à un bras de levier 14 de l'arbre 11. Ce ressort 13 tend à rappeler les pales 12 dans une posi tion de repos contre deux butées 15 fixées à l'extérieur de la coque 10.
Sa force est juste suffisante pour équilibrer le couple engendré par le poids des pales.
Dans cette position de repos, les pales 12, qui sont situées légèrement au-dessus de la ligne de flottaison du navire, sont inclinées vers l'arrière de ce dernier en formant un angle d'environ 100 avec un plan horizontal. Cet angle pourrait, selon les circonstances, être choisi plus grand, pas supérieur toutefois à 30().
En marche normale, sur mer calme, les pa les 12 n'entrent pas en contact avec la surface de l'eau (fig. 2). Elles ne pénètrent dans cet élément qu'au moment où le navire est le siège d'un mouvement de tangage, c'est-à-dire d'un .mouvement de balancement autour d'un axe transversal au cours duquel la proue et la poupe s'enfoncent successivement et alternativement dans l'eau.
Lorsqu'au cours d'un tel mouvement de tangage la proue descend, les pales 12 s'enfon cent dans l'eau en offrant une résistance maxi mum au mouvement de balancement du navire (fig. 3), puis quand la proue se relève, elles quittent leurs butées pour occuper une position plus inclinée que leur position de repos (fig. 4), déterminée principalement par la vitesse du na vire, pour laquelle elles offrent une résistance minimum à l'avancement de ce dernier. La ré sultante de ces actions tend à amortir le mou vement de tangage du navire et à stabiliser sa marche. Dans une variante, on pourrait disposer les pales sous la ligne de flottaison du navire sans modifier le fonctionnement du dispositif.
Dans ce cas, les butées 15 seront choisies de façon qu'au repos les pales 12 soient horizontales.
On pourrait encore prévoir le montage de plusieurs dispositifs sur un bateau, ces disposi tifs étant, par exemple, étagés ou disposés con jointement à l'avant et à l'arrière du bateau, comme on pourrait envisager d'utiliser des amortisseurs pour diminuer les sollicitations mécaniques des divers organes du dispositif au moment du choc des pales dans l'eau. Il pourrait être avantageux, dans certains cas, de prévoir des moyens permettant d'esca moter les pales du dispositif à l'intérieur de la coque du navire.
Automatic stabilizer device for a floating device The present patent relates to an automatic stabilizer device intended to reduce the pitch of a floating device. It can be mounted on large-tone boats, such as ships of the line or of war, as well as on light boats, such as yachts or small sailboats.
This device is characterized by the fact that it comprises at least two coplanar blades wedged on the two ends of a shaft passing transversely, right through, the shell of the machine, and a return spring tending to maintain these blades against a stop, in a rest position in which they form an angle less than 30 ,, with a horizontal plane, the whole so that the blades offer maximum resistance to the pitching movement of the machine when they sink into the water while remaining applied against their stops, and a minimum resistance to the advance of the machine, when they go up, automatically taking a position more inclined than their rest position.
The appended drawing represents, by way of example, an embodiment of the object of the invention.
Fig. 1 is a plan view; figs. 2 to 4 are elevational views illustrating the operation of the device. In this drawing, 10 denotes the hull of the ship on which the device is mounted. The latter comprises a shaft 11 crossing from port to starboard, and right through, the bow of the ship, two coplanar blades 12a and 12b wedged, outside the hull 10, on the two ends of the shaft 11, and a spring 13 as subject, on the one hand, to a fixed attachment point inside the hull of the ship and, on the other hand, to a lever arm 14 of the shaft 11. This spring 13 tends to return the blades 12 in a resting position against two stops 15 fixed to the outside of the shell 10.
Its force is just sufficient to balance the torque generated by the weight of the blades.
In this rest position, the blades 12, which are located slightly above the waterline of the vessel, are inclined towards the rear of the latter, forming an angle of approximately 100 with a horizontal plane. This angle could, depending on the circumstances, be chosen larger, not greater than 30 ().
In normal operation, in calm seas, the pa les 12 do not come into contact with the surface of the water (fig. 2). They enter this element only when the ship is the seat of a pitching movement, that is to say of a swaying movement around a transverse axis during which the bow and the stern sink successively and alternately into the water.
When, during such a pitching movement, the bow descends, the blades 12 plunge into the water, offering maximum resistance to the swaying movement of the ship (fig. 3), then when the bow is raised. , they leave their stops to occupy a position more inclined than their rest position (fig. 4), mainly determined by the speed of the ship, for which they offer minimum resistance to the advancement of the latter. The result of these actions tends to dampen the pitching movement of the ship and to stabilize its course. In a variant, the blades could be placed under the waterline of the vessel without modifying the operation of the device.
In this case, the stops 15 will be chosen so that at rest the blades 12 are horizontal.
We could also provide for the mounting of several devices on a boat, these devices being, for example, stepped or disposed jointly at the front and at the rear of the boat, as one could consider using shock absorbers to reduce mechanical stresses of the various parts of the device when the blades strike in water. It could be advantageous, in certain cases, to provide means making it possible to escalate the blades of the device inside the hull of the ship.