CH292859A - Procédé de fabrication de métaux. - Google Patents

Procédé de fabrication de métaux.

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CH292859A
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Anonima Ammonia Casale Societa
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Anonima Ammonia Casale Societa
Jequier Leon
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Description


  Procédé de fabrication de métaux.    La présente invention se rapporte à la  fabrication continue de métaux, notamment  de fer, par réduction de matières     comprenant     dles composés oxygénés de ces métaux.  



  Actuellement, on fabrique l'acier à partir  (le la fonte produite dans les hauts fourneaux,  appareils énormes, nécessitant de grandes  installations annexes et de ce fait coûteux  dl'installation et onéreux d'exploitation. La  tonte produite est, en outre, souvent irrégu  lière et contient des proportions importantes  dle soufre et autres impuretés amenées tant  par le minerai que par le coke. La bonne  marche du haut fourneau dépend enfin de la  dualité chu coke métallurgique qui doit être  convenablement réactif, dur et en gros mor  ceaux. La fonte obtenue est ensuite traitée  dans des fours de fabrication d'acier pour  uniformiser sa qualité, enlever l'excès de car  bone qu'elle contient et la débarrasser des  impuretés nuisibles.  



  Cette fabrication, bien que fort connue et  étudiée. est complexe et conteuse et l'on a  son gé depuis longtemps à éviter de passer par  le stade fonte dans la fabrication (le l'acier.  De nombreux procédés ont vu le jour; la  plupart ont disparu rapidement. Les procédés  encore employés sont très coûteux, mais sont  intéressants parce qu'ils permettent, à partir  de minerais convenables, d'obtenir du fer  réduit sous forme d' éponge de fer , d'une  pureté remarquable et que l'on peut trans-    former facilement en acier de très bonne  qualité.  



  On a trouvé maintenant qu'en appliquant  la technique dite de  fluidisation en phase  dense  à la réduction des composés oxygénés  des métaux, on évite la plupart des inconvé  nients des procédés antérieurs. On peut,  notamment, obtenir directement un fer     trans-          formable    en excellent acier.  



  La     fluidisation    en phase dense consiste à  mettre une poudre en suspension dans un cou  rant de gaz ascendant ayant une vitesse telle  que la poudre soit maintenue dans un état  de violente agitation, comme un lit de liquide  bouillant, mais qu'elle ne soit pas entraînée.  en proportions importantes, par le courant  gazeux. Le lit de poudre agitée a des pro  priétés voisines de celles d'un     liquide,    d'où  les termes  lit fluide  et      fluidisation .    Ce  type de     fluidisation    en phase     dense    est bien  différent de la     fluidisation    en courant, où la  poudre est. entraînée par le courant de gaz.

    La présente invention ne concerne que la     flui-          disation    en phase dense, la seule qui permette,  comme il est nécessaire dans le cas présent,  d'avoir une sorte de contre-courant gaz-poudre  et, d'autre part, d'avoir un temps de séjour  du gaz beaucoup plus faible que celui de la  poudre à traiter.  



  Telle quelle, la     fluidisation,    en permettant  un excellent contact gaz-poudre, ne remédie       q        ir        'à        certains        des        défauts        des        procédés        de     réduction connus et il est nécessaire, pour      remédier aux autres, de l'appliquer en faisant  la réduction en plusieurs stades, ce qui permet  une utilisation aussi complète que possible de  la chaleur et du pouvoir réducteur des gaz  utilisés.  



  Le procédé pour la fabrication continue  de métaux par réduction de matières compre  nant des composés oxygénés de ces métaux  selon la présente invention, est donc carac  térisé par l'emploi sous forme de poudre     des-          dits    composés, la réduction étant faite an  moyen de courants de gaz maintenant cette  poudre à l'état de fluidisation en phase dense,  dans plusieurs étages ou groupes d'étages  dans lesquels passe successivement la poudre.

    La possibilité d'utiliser au mieux les gaz  réducteurs et d'obtenir ainsi une économie  thermique, rend le présent procédé,     dans    le  cas de la fabrication du fer, supérieur au  procédé utilisant le haut fourneau, non seule  ment par la qualité du produit obtenu, mais  aussi par une réduction sensible de la con  sommation calorifique et la possibilité d'em  ployer un combustible de moins bonne qualité  que le coke métallurgique et, par conséquent.  plus économique. Ce procédé, destiné princi  palement à la fabrication du fer, pur ou allié,  peut s'appliquer également à la fabrication  d'autres métaux dont les oxydes peuvent,  comme il est bien connu, être réduits sans  fusion (cuivre, nickel, etc.) et de leurs alliages.  



  Le procédé selon l'invention est décrit     ci-          après,    en ses divers stades, dans son applica  tion à la réduction d'un minerai de fer cou  rant du type minette, mais il peut naturelle  ment être quelque peu modifié en fonction du  minerai utilisé. En particulier, si on part de  minerai de fer contenant de l'oxyde et non  de l'hydrate, les deuxième et troisième stades  ci-dessous devront être modifiés sinon sup  primés.  



  Le premier stade est la préparation, à  l'état aussi pur que possible pratiquement et  économiquement, d'un oxyde de fer ou d'un  autre composé du fer, hydrate ou carbonate,  par exemple, se décomposant en oxyde sons  l'influence de la chaleur. Il a été en effet  démontré que dans toute réduction par les gaz,    sans fusion, une partie de l'oxyde (le fer ne  peut être réduite s'il est en contact intime  avec d'autres oxydes tels que silice, clhaux,  alumine, etc., qui ont tendance à se combiner  à lui aux températures où la réduction devrait  se produire.

   Si on part d'un minerai ordinaire,  il faudra d'abord le broyer en grains conve  nant à la fluidisation, c'est-à-dire compris à  peu près entre 0,2 et 0,02 min, mais ne com  portant pas de     grains        supérieurs    à 0,5 mm ni  trop de fines (moins de 10-30%) plus petites  que 0,01 mm.

   Certains minerais devront     peut-          être    être broyés plus finement que d'autres  pour permettre une meilleure épuration, mais,  en général, l'oxyde de fer, hydraté ou non, est  réparti dans la masse de minerai sous forme  de petits     grains        noyés    dans une     gangue,    ces  petits grains étant à peu près de la dimension  qui convient à une bonne     fluidisation    avec des  vitesses de gaz normales (0,1 à 1,5     mlsee.     environ).

       Ion    broyant le minerai à cette  finesse, on pourra donc, par tout moyen con  venable, séparation magnétique, flottation on  autre, obtenir une poudre d'oxyde (ou  d'hydrate ou de     carbonate)    de fer     rie    contenant  que très peu de     gangue.    Cette     pondre    pourra  être utilisée telle quelle dans l'appareil de       fluidisation,    à. condition toutefois qu'elle soit       suffisamment    sèche pour ne pas former une  boue.

   Ce premier stade devra donc comporter  éventuellement un     séchage    préalable, par  exemple dans un four rotatif ordinaire ou  dans tout autre séchoir adapté au séchage  d'un produit. pulvérulent à l'état de boue, si  on a fait la séparation de la     gangue    au moyen  de procédés nécessitant l'emploi d'un milieu  aqueux. Ce séchage préalable n'a d'ailleurs  pas besoin d'être très     poussé,    il suffit que la  poudre qui en sort ne     s'agglomère    pas en  grosses masses au cours de     sa    manutention et  de son     stockage    ultérieurs.

   Ce     _sécha#,,@e    peut  être remplacé, le cas échéant, par une filtra  tion, la pâte filtrée étant simplement con  cassée et. introduite ainsi dans le stade suivant  où se fait. le séchage     final    et où les     morceaux     arrivant. au contact de poudre sèche et. de gaz  chauds seront vite     désagrégés    par le     brassage     énergique que procure la     fluidisation.    Au lien      de minerais, on peut     naturellement    utiliser  tonte autre source d'oxyde de fer, par exem  ple des résidus de fabrication d'alumine ou  autres; il suffit de leur appliquer une méthode  d'épuration qui leur convienne.

   Un cas tout à  tait particulier serait l'emploi de pyrite de  fer. La pyrite en poudre devrait alors être  grillée à fond, et le résidu parfaitement     désul-          furé    serait alors soigneusement épuré par  tonte méthode appropriée. On voit donc que le  présent procédé permet l'utilisation de mine  rais autrement sans valeur et qu'il évite tous  les frais d'agglomération et de frittage néces  saires si on veut traiter des minerais pulvéru  lents nu haut fourneau.  



  Le second stade comporte le séchage de la  poudre épurée. Le début du séchage peut être  fait, comme dit plus haut, dans un appareil  spécial si la poudre est par trop humide. La  fin du séchage, par contre, se fait avanta  geusement par fluidisation. Comme ce séchage  est le dernier stade à travers lequel passe le  gaz ayant servi an traitement, et qu'il doit  se taire à cles températures de 100 à l50 , on  peut, dans certains cas, avoir intérêt à le faire  précéder d'un étage, aussi en fluidisation, où  la poudre entrant serait réchauffée par la  chaleur sensible encore contenue dans le gaz.  Un calcul rapide permet de voir dans quels  cas un pareil préchauffage peut être intéres  sant, en particulier, lorsque le minerai n'est  pas trop humide.

   Ce stade de séchage par  fluidisation peut, le cas échéant, être remplacé  par le séchage prévu plus haut.  



  lLe troisième stade est celui dans lequel  la poudre doit être, le cas échéant, privée de  l'eau d'hydratation et/ou de l'acide carbonique  combiné qu'elle contient. Il se fait, comme tous  les suivants, à l'état fluidisé. La poudre y est  introduite du stade précédent par tout moyen       réduisant    le plus possible les pertes clé chaleur  sensible, ce qui est particulièrement facile  si le séchage a été fait par fluidisation dans  un étage situé au-dessus du présent stade. On  peut, en particulier, appliquer ici, comme aux  antres passages de la poudre d'un étage à  l'autre, les détails constructifs décrits dans le  brevet N  290580.

   Le gaz vient du stade sui-    vaut après un réchauffage éventuel par com  bustion de tout ou partie des composants  combustibles qu'il contient encore ou par tout  autre moyen de chauffage direct ou indirect.  Cette déshydratation     et/ou    cette décarbonata  tion, pour être complètes, doivent se faire à  des températures de l'ordre de 200 à     400      suivant les minerais et suivant l'équilibre  thermique général de l'appareil. Dans le cas  de minerais formés d'oxyde de fer non  hydraté (hématite par exemple), ce stade est  remplacé par un stade de réchauffage entre  le séchage et la réduction de l'oxyde ferrique  qui forme le stade suivant.  



  Le quatrième stade reçoit la poudre sortant  du troisième stade et comporte, toujours à  l'état     fluidisé,    la réduction de l'oxyde ferrique  en oxyde magnétique. Cette réaction, pratique  ment irréversible, se fait à une température  de 500 à 700 , et le gaz qui en sort doit con  tenir une quantité de gaz réducteurs comprise  entre les limites suivantes  Limite supérieure: Les rapports oxyde de  carbone: gaz carbonique et hydrogène: vapeur  d'eau doivent être tels que, pour la tempéra  ture     envisagée,    on soit certainement dans la  zone des diagrammes d'équilibre (réduction  par l'hydrogène,     fig.1;    par l'oxyde de carbone.

         fig.    2) donnant l'état. d'oxydation du fer en  fonction de la température et de la composi  tion des gaz en présence, où seul l'oxyde  magnétique est en équilibre avec les gaz sor  tants.  



  Limite inférieure: Peut être théoriquement  une teneur nulle en gaz réducteurs, mais il est  préférable de laisser de ceux-ci une quantité  telle que, par leur combustion à l'entrée du  stade de déshydratation, ils dégagent. une quan  tité de chaleur suffisante pour cette opération.  



  Sur les     fig.    1 et 2, la composition du gaz  sortant de ce quatrième stade est représentée  par la. zone hachurée 1 qui tient, compte pour  la réduction par l'oxyde de carbone de 1 a  nécessité d'éviter la précipitation de carbone.  Cette même précaution a été prise pour les  zones des stades suivants. Cette composition  détermine naturellement les limites de la com  position du gaz entrant. dans le quatrième      stade et provenant du stade suivant, après  avoir éventuellement subi une combustion  partielle pour qu'ils puissent céder dans le  quatrième stade la quantité clé chaleur néces  saire au maintien de la température voulue.  On pourrait, du reste, maintenir ce quatrième  stade à la température voulue par tout autre  moyen, chauffage extérieur ou chauffage indi  rect du gaz, par exemple.  



  Le cinquième stade reçoit la poudre prove  nant du quatrième stade et comporte, toujours  à l'état fluidisé, la réduction de l'oxyde magné  tique en oxyde ferreux. Cette réaction se fait  à une température de 600 à 800 . Le gaz qui  sort du présent stade,     passant    au quatrième  stade, a, par     conséquent,    une composition  déterminée. comme dit ci-dessus. Il faudra  d'ailleurs vérifier que ce gaz sortant a une  composition telle qu'il soit en équilibre seule  ment avec l'oxyde ferreux aux températures  envisagées pour ce cinquième stade (zone  hachurée 2 des fig. 1 et 2). Le gaz qui entre  dans le présent stade n'a pas besoin d'avoir  une très forte teneur en gaz réducteurs,  comme le montrent les diagranmmes d'équilibre  (les fig. 1 et 2.

   On pourra donc se servir  entre autres de gaz pauvre (gaz de gazogène),  éventuellement additionné de gaz provenant  du stade suivant. Le gaz pauvre a l'avantage  d'être facile à produire avec n'importe quel  combustible et d'être le gaz dans lequel les       composants        réducteurs    reviennent, à condi  tions égales, le moins cher. D'ailleurs, on pour  rait employer tout autre gaz réducteur que le  gax pauvre pour ee cinquième stade, ou ne  pas utiliser le gaz non recyclé du stade sui  vant, gaz qui peut être employé ailleurs le  cas échéant. Une partie du gaz entrant est  brûlée à l'entrée clé ce cinquième stade pour  que l'ensemble soit à une température telle  que ce gaz puisse céder la chaleur nécessaire  à maintenir ce stade à la température voulue.

    On peut d'ailleurs envisager tout autre moyen  direct ou indirect de chauffer ce gaz ou ce  stade à la température voulue.  



  Le sixième stade comporte, toujours à  l'état fluidisé, la réduction de l'oxyde ferreux  en fer métallique. Cette réaction se fait à une    température de 700 à 1000 . 1l est inutile  d'augmenter la température au-delà de cette  limite, car on peut risquer,     suivant    le reste de  gangue qui accompagne encore le fer, un  début de ramollissement qui provoquerait des       agglomérations    de     grains,    nuisant ainsi consi  dérablement à la fluidisation et pouvant  même, dans le cas extrême, la rendre impos  sible.

   Avec d'autres minerais, ce risque  n'existe pas, mais on n'a, malgré tout, pas  intérêt à employer cles températures trop  élevées, qui, si elles réduisent quelque peu la  durée de la réaction, nécessitent dles qualités  spéciales de réfractaires et dles modes dle cons  truction inutilement compliqués. Le gaz qui  sort de ce stade doit être, d'après les dia  grammes d'équilibre, encore riche en gaz  réducteurs (zone hachurée 3 des fig. 1 et 2).

    Si on utilise pour ce stade un     autre    gaz que  du gaz pauvre (gaz de     gazogène),    il est donc  préférable de ne pas l'employer dans les stades  précédents mais, après condensation de la  vapeur d'eau et enlèvement du gaz carbonique  formés par la réaction, de le recycler avec  une certaine proportion clé gaz frais, la partie  en excès du gaz étant seule envoyée aux stades  précédents.

   On peut     d'ailleurs    utiliser le     gaz     sortant du sixième stade de toute     autre     manière que celle     indiquée        ci-dessus    qui     est,     à première     vue    et en     général,    la plus indi  quée pour l'économie du     procédé.        En    parti  culier,

   on peut utiliser tout ou partie du     gaz     en     l'envoyant    dans un     gazogène    où l'anhydride       carbonique    et la vapeur     d'eau    qu'il     contient          seraient        réduits,        donnant        ainsi    une     nouvelle     quantité clé gaz     utilisable,    par exemple à la  réduction de ce     sixième    stade.

   On éviterait  ainsi     l'utilisation    de vapeur extérieure pour  la fabrication     du    gaz à l'eau et la décarbonata  tion, toujours onéreuse, du gaz sortant. Il est  nécessaire de récupérer la chaleur sensible du  gaz sortant     au        moyen    du     -,az    entrant, et de       briîler    une petite quantité de     eelui-ei    pour  fournir la     chaleur    nécessaire au maintien de  ce stade à la température voulue. On pourrait  naturellement     ebauffer    ce     gaz    ou ce stade par  tout autre     moyen    direct ou indirect.

   Le gaz  à utiliser pour ce stade peut être     nimporte         quel gaz contenant     une    proportion suffisante  dle gaz réducteurs, le gaz à l'eau bleu parais  sant, techniquement et économiquement, le       plus    indiqué à cause de sa haute teneur en  hydrogène et oxyde de carbone. Dans certains  cas, en particulier si l'on dispose d'une abon  dante énergie électrique, on pourrait aussi  envisager l'emploi pour cette réduction  d'hydrogène électrolytique. Le gaz pauvre  peut aussi être employé, mais sa très forte  teneur en inertes obligerait à l'utilisation  d'appareils très volumineux et il ne faudrait  pas songer à un recyclage, mais simplement  utiliser le gaz sortant pour les autres réduc  tions.

   La limite du recyclage est un compro  mis entre l'utilisation la plus poussée du gaz,  le risque de dépôt de carbone et les dimen  sions des appareils qui     augmentent,    forcément       avec    la proportion de gaz recyclé, la teneur  de celui-ci en gaz inertes, azote, argon, etc.,  augmentant avec cette proportion. Si on part  (je gaz à très faible teneur en inertes et si on  ne chauffe pas le gaz par combustion directe,       on    pourra naturellement adopter des taux de  recyclage très élevés. Un calcul facile montre  qlue cette augmentation des dimensions des       appareils    devient brutale à partir d'une cer  taine proportion de gaz recyclé, proportion  qlui varie d'ailleurs avec la composition du gaz  initial et avec le mode de chauffage prévu.

    



  De ce dernier stade, la poudre de fer  réduit, très poreux et très réactif, contenant  encore une grande partie des impuretés ini  tiales du minerai épuré, peut être introduite  directement dans un four d'aciérie où on utili  sera ainsi sa chaleur sensible. Pour une  marche continue, indispensable à l'appareil de  fluidisation il faudra naturellement soit deux  fours au moins, soit un four et un réservoir  (le stockage de la poudre chaude puisque les  fours d'aciérie ont une marche discontinue.  ()n pourrait aussi refroidir la poudre dans       mie    série d'étages de     fluidisation,    pour en       récupérer    la. chaleur sensible.

   Ce refroidisse  ment devrait être fait avec un gaz neutre,       azote    par exemple, ou avec de l'hydrogène,  pour éviter toute     réoxydation    ou tout dépôt  <B>(le</B> carbone sur le fer au cours clé cette opé-    ration, la. poudre obtenue étant très réactive  du fait de sa réduction à basse température.  



  Pour introduire cette poudre de fer dans  un bain de fusion sans avoir d'ennuis, il  faudra l'introduire au fond du bain par tout  moyen approprié, par exemple un tube en  matière réfractaire convenable plongeant dans  le bain. On peut aussi prévoir un étage sup  plémentaire où se ferait un frittage provo  quant une agglomération de la poudre sous  forme de granules faciles à introduire dans le  bain de fusion. Pour cela, on peut faire  arriver la. poudre de fer réduite dans une  zone en forme de pyramide ou de cône, la  pointe en bas, pointe par laquelle on intro  duit un courant de gaz, par exemple, selon  les indications du brevet N  290580. Le gaz  à introduire est naturellement un gaz réduc  teur dont une partie est brûlée par une intro  duction d'air chaud pour maintenir la tempé  rature nécessaire au frittage (plus de 1000 à  1300 ).

   Les particules, au fur et à mesure de  leur agglomération, descendent vers la pointe  inférieure car il leur faut, pour être mainte  nues en     suspension,    une vitesse de gaz de  plus en plus grande. Les particules agglo  mérées arrivant au fond sont extraites par  tout moyen voulu et peuvent être introduites  directement dans- un four d'aciérie qui utili  sera ainsi leur chaleur     sensible    ou être  refroidies, par exemple en descendant dans  un refroidisseur en forme de colonne, en.  contre-courant d'un gaz     réducteur    qui se  réchauffe à leur contact. On obtient ainsi des  boulettes de fer réduit relativement peu réac  tif du fait du frittage et qui peuvent donc  être manipulées sans précautions spéciales.  



  Les     =gaz    utilisés entrent froids     dans        l'ins-          ta.llation,    et sont comprimés au moyen d'appa  reils adéquats, à travers les divers échangeurs,  brûleurs et stades de la colonne de     fluidisa-          tion.    Pour éviter qu'ils ne transmettent du  soufre au minerai, il faut naturellement les  épurer au préalable.  



  La     fig.    3 est un schéma général du procédé  appliqué à un minerai du genre minette, en  utilisant du gaz à l'eau bleu épuré pour la  réduction de l'oxyde ferreux, et du gaz pauvre      épuré pour le reste de l'installation, avec  addition de la partie non recyclée du gaz  décarbonaté provenant de la réduction de  l'oxyde ferreux. La disposition représentée de  tous les étages, les uns sous les autres, permet  une circulation du minerai par simple gravité  et presque sans pertes de chaleur, mais il se  pourrait que dans certains cas on ait intérêt  à adopter une autre disposition. Tous les  appareils chauds sont naturellement calori  fugés pour éviter toute perte de chaleur inu  tile et ainsi améliorer le bilan thermique de  l'opération.  



  Dans cette fig. 3, 1 est le sixième stade  qui est prévu en deux étages successifs 2 et 3  pour réduire au maximum la proportion  d'oxyde ferreux non réduit dans le produit  final. Comme le mélange de la poudre dans un  étage fluidisé est pratiqement parfait, il fau  drait, en utilisant un seul étage, un temps  moyen de séjour de la poudre relativement  considérable pour que des particules lnon  réduites n'échappent pas à la sortie de l'appa  reil car la réduction finale est relativement  lente. Avec deux étages ou plus, on montre,  facilement que ce temps moyen de séjour de  la poudre peut être considérablement réduit.  Ceci a l'avantage de permettre l'emploi de  couches fluides plus minces et donc de dimi  nuer la perte de charge et, par conséquent,  les frais de compression du gaz.

   Dans ce  sixième stade, la poudre, provenant du stade  précédent, est introduite par 4 dans la zone  supérieure 2 d'où elle passe par un tube 5  dans la zone inférieure 3 d'où elle sort par 6.  4, 5 et 6 sont. des tubes fonctionnant comme  trop-plein, mais empêchant, parce qu'ils  restent     pleins    de poudre, le passage du gaz  à travers eux. Ces tubes peuvent être utile  ment réalisés, comme indiqué dans le brevet  précipité, de même que les autres tuyaute  ries (43, 44, 30, 25) ayant la même fonction.  On n'a pas représenté ici le traitement ulté  rieur de la poudre réduite pour en faire de  l'acier non plus que son frittage éventuel.

   Le  gaz à l'eau épuré, comprimé dans le com  presseur 7 avec le gaz recyclé sortant de la  décarbonatation 8, passe dans l'échangeur 9    où il récupère la plus grande partie de la  chaleur sensible du gaz sortant. De cet échan  geur, la quantité voulue du gaz est dirigée  vers un brûleur 10 où il brûle avec de l'air  comprimé par le compresseur 71 et réchauffé  lui aussi dans l'échangeur 9. Les gaz brûlé  sortant de 10 se mélangent au reste du gaz  et le réchauffent dans le foyer 12, d'où ils  passent par une grille de répartition 13 clans  la zone 3 puis, par une autre grille 14, dans  la zone 2. Ces grilles de répartition peuvent  avantageusement être réalisées, comme indiqué  dans le brevet N  290580, comme d'ailleurs  les autres grilles de répartition de la fig. 3  (29, 31, 37, 46, 47).

   De cet étage de réduc  tion finale, les gaz sortent par un cyclone 1 5  séparant les poussières entraînées, ou par tout  autre dispositif permettant d'obtenir un résul  tat analogue, et les     réintroduisant    dans J'étage  2 (ou éventuellement 3),     passent    dans l'échan  geur 9 puis dans un     réfrigérant    à eau<B>1-6,</B> qui  peut, être direct ou indirect, l'eau froide arri  vant. en 17, l'eau chaude sortant en 18. On  peut aussi envisager de remplacer tout 'ou  partie de ce réfrigérant par un échangeur  où le gaz transmettrait le reste de sa chaleur  sensible à l'air     employé    pour les autres com  bustions.

   Le gaz froid est ensuite     décarbonaté     en     S    par     lavage    au     moyen    d'une solution de  carbonates alcalins, de bases     organiques,    etc.,  arrivant par 19 et sortant par 20, ou par  tout autre     moyen.    1,e gaz     décarbonaté    est  envoyé en partie     pal,    21 clans le circuit de  gaz     pauvre    dont il sera question plus bas, en  partie par 22 clans le     circuit    de gaz à l'eau  où il est.     ainsi    recyclé.

   Le     cinquième    stade 23  reçoit la. poudre     du        quatrième    stade     2-1    par  l'intermédiaire du tube 25. Le gaz     pauvre     avec le gaz décarbonaté non     reci-clé    est. envoyé  au cinquième stade par le compresseur 26.  Une partie de ce gaz est brûlé avec l'air  venant du compresseur 11 dans le brûleur 27  et les gaz brûlés se     mélangent    an reste du gaz  dans le foyer 28 d'où ils passent dans  l'enceinte 23 par l'intermédiaire d'une grille  de répartition 29.

   Le quatrième stade 2-1  reçoit la poudre déshydratée sortant du troi  sième     stade    par le tube 30 et le gaz     venbnt         élu cinquième stade par la grille de réparti  tion 31. De l'air peut être introduit par le  tube 32 dans ce stade pour brûler une partie  des gaz et dégager la chaleur nécessaire au  maintien de la température de réaction. Le gaz  sort de ce stade par le tube 33 et se rend dans  un brûleur 34 suivi d'un foyer 35, où t out  ou partie des gaz combustibles qu'il contient  encore est brûlé avec de l'air venant du com  presseur 11.

   Une partie des gaz brûlés passe  au stade de déshydratation 36 par une grille  dle répartition 37, un autre partie est dériv ée  vers le stade de séchage 38 par une chaudière  39 permettant de récupérer l'excès de chaleur  sensible élu gaz sous forme de vapeur sortant  par 45. lia poudre venant du stockage 40, ou  directement de l'atelier de préparation du  minerai, pour arriver au stade de préchauf  fage 41 par le tube 42, passe de celui-ci au  stade de séchage 38 par le tube 43 puis au  stade (le déshydratation 36 par le tube 44.

   Le  gaz passe du stade de déshydratation 36 par  la grille de répartition 46 au stade de séchage  3S, puis, par la grille 47 au stade de     pré-          elrauffage    41 et enfin à la cheminée (non  figurée) par le cyclone 48 où sont séparées,  et réintroduites en 41, les poussières qu'il  pourrait entraîner. Ce cyclone peut naturelle  ment être remplacé par tout autre appareil  donnant des résultats analogues. Le stade de  préparation du minerai n'est pas représenté  sur la figure, car il est trop variable en fonc  tion dlu minerai utilisé.  



  Les essais montrent qu'avec les tempéra  tures envisagées, les durées de réaction sont.  suffisamment brèves pour permettre l'emploi  (le couches     fluidisées    d'une     épaisseur    assez  faible pour éviter des pertes de charge trop  élevées.

   Une installation bien conçue doit. per  mettre, d'après les calculs, une économie de       '?0    à.     401/o    de combustibles par rapport à la  fabrication de fonte au haut fourneau, la       fabrication    de l'acier n'étant pas comprise  dans ces chiffres, non plus que la préparation  élu minerai, les additions au lit de fusion du       :faut        fourneau,    non plus que le coût supplé  mentaire pour celui-ci découlant de l'emploi  (le     eoke    métallurgique     alois    que le procédé    selon l'invention permet l'emploi de n'importe  quel combustible pouvant être gazéifié.

   A  capacité égale, les investissements sont aussi  plus réduits pour l'installation prévue ci-des  sus que pour le haut fourneau de capacité  égale, la différence étant d'autant plus mar  quée que la capacité est plus faible.  



  Pour éviter que l'emploi de couches de  poudre trop minces ne provoque des talus, la  poudre se mettant. en tas d'un côté et le gaz  passant dans l'autre, on peut utiliser des cloi  sons verticales qui, divisant la couche     fluidisée     en une série de compartiments de faible section,  empêcheront. complètement ce phénomène de  se produire; le brevet N  290580 donne les  indications voulues pour la disposition de ces  cloisons verticales.  



       Dans    certains cas, il peut être intéressant  d'envisager de faire les opérations de     rédue-          tion,    et particulièrement la réduction finale,  sous une     pression    nettement. plus élevée que  la pression atmosphérique, la vitesse de réac  tion étant alors plus grande. On augmente       évidemment    les frais de compression des gaz,  ce qui, suivant le type de gaz utilisé et. d'appa  reil de production de gaz, peut être une  dépense assez peu sensible, mais on augmente  fortement le débit d'un appareil donné puis  que, en conservant la même vitesse linéaire  et donc à peu près les mêmes conditions de       fluidisation,    on augmente le débit de gaz à.

    peu près proportionnellement à la pression.  Cet emploi de la pression réduit donc le coût  et l'encombrement de l'appareillage dans des  proportions sensibles, si bien qu'il peut être  intéressant de l'envisager dans certains cas  malgré la complication supplémentaire des  dispositifs de chargement et de vidange.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé pour la fabrication continue de métaux par réduction de matières comprenant des composés oxygénés de ces métaux, carac térisé par l'emploi sous forme de poudre des- dits composés, la réduction étant faite au moyen de courants de gaz maintenant cette poudre à l'état de fluidisation en phase dense, dans plusieurs étages ou groupes d'étages dans lesquels passe successivement la poudre. SOUS-REVENDICATIONS: 1.
    Procédé selon la revendication I, appli qué à la fabrication du fer et caractérisé par l'emploi de gaz de réduction de composition telle que l'on obtienne à la sortie des divers étages ou groupes d'étages des produits for més en majeure partie respectivement d'oxyde ferrique, d'oxyde magnétique, d'oxyde fer reux et finalement de fer. 2. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé par l'emploi pour la réduction finale d'un gaz ayant un pouvoir de réduction élevé et qui est recyclé après récupération de sa chaleur sensible, enlèvement de la vapeur d'eau et de l'an hydride carbonique qu'il contient et addition de gaz frais. 3.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé par le recy clage du gaz sortant de la réduction finale, ce recyclage étant précédé de la transforma tion dans un gazogène en présence d'un com- bustible solide incandescent, de la vapeur d'eau et du gaz carbonique contenus dans le gaz en hydrogène et oxyde de carbone. 4.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que le fer obtenu clans le dernier étage de réduction passe dans une chambre conique où il est maintenu en suspension dans un gaz à tempé rature suffisamment élevée pour que les gains subissent un frittage, les particule s'agglomérant ainsi entre elles et tombant à la pointe du cône d'où elles sont extraites, le gaz ayant une composition telle que le fer ne soit pas réoxydé au cours de cette opéra tion. 5. Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins la réduction finale est faite sous pres sion plus élevée que la pression atmosphé rique.
    REVENDIC ATIO-N II: Installation pour la mise en rouvre du pro cédé selon la revendication 1 et. la sous-reven- dication 1, comportant une colonne (le f]uidi- sation à, plusieurs étages.
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