CH288420A - A process for preparing an alkali metal cyanate. - Google Patents

A process for preparing an alkali metal cyanate.

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CH288420A
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Company American Cyanamid
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American Cyanamid Co
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C01INORGANIC CHEMISTRY
    • C01CAMMONIA; CYANOGEN; COMPOUNDS THEREOF
    • C01C3/00Cyanogen; Compounds thereof
    • C01C3/20Thiocyanic acid; Salts thereof

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Inorganic Chemistry (AREA)
  • Organic Low-Molecular-Weight Compounds And Preparation Thereof (AREA)

Description

  

  Procédé de préparation d'un     cyanate    de métal alcalin.    Il est connu de préparer les     cyanates    de  métaux alcalins par fusion d'un composé  organique azoté et d'un carbonate de métal  alcalin, le     cyanate    ainsi obtenu ayant une  teneur de cyanure métallique ne dépassant  pas 0,1 % et ne contenant que des traces clé  silice ou autres impuretés.

   Ainsi, il est. connu  d'employer comme composé     organique    azoté  la     dieyanodiamide,    l'urée, le     biuret,    la     mé-          lamine,        l'amméline,        l'ammélide,    le     mélam,    le       inéléme,    le     mellon,    le carbonate de     guanidine,     la     biguanidine,    etc. En outre, il est. connu  d'utiliser les composés organiques azotés pré  parés in situ     à,    partir d'ammoniac et de di  oxyde de carbone.  



  Le procédé de préparation d'un     ctanate     (le métal alcalin, suivant la présente inven  tion, par fusion d'un composé organique  azoté et. d'un carbonate de métal alcalin, est ca  ractérisé par le fait     qu'on        effectue    la réac  tion susmentionnée dans un récipient en alu  minium.  



  Les     cy        anates    de métaux alcalins préparés  selon cette invention peuvent être manipulés  sans qu'il se forme des quantités dangereuses  d'acide cyanhydrique.  



  Les     eyanates    de métaux alcalins consti  tuent de très utiles destructeurs de mauvaises  herbes, le     ey        anate    de potassium étant parti  culièrement efficace. Toutefois, son emploi  dans ce but a souffert jusqu'ici de l'inconvé  nient que le     cyanate    de potassium du     coin-          inerce    contenait des quantités appréciables    de cyanure qui s'hydrolysait, au bout d'un  certain temps, sous l'influence de     l'humidité     atmosphérique, ou rapidement, en solution  aqueuse. Dans les deux cas, il se dégageait  des quantités dangereuses d'acide cyanhydri  que.

   Dans la fabrication     industrielle    anté  rieure du     cy        anate    de potassium, il se formait .  toujours du     eyanure    de potassium en     quanti-          tés        variant        de    1     'a    2     %,        parce        que        la        réaction     s'effectuait dans un récipient en fer.

   On  estime que le fer catalyse la réduction de       cyanates    en cyanures, de sorte que l'on cons  tatait toujours une contamination apprécia  ble -par les cyanures. On pense que cette cata  lyse se produit indirectement de la. façon<B>sui-</B>  vante: le fer, le nickel et tous les     métaux    du  groupe 8 du tableau     périodique    catalysent la  décomposition du gaz ammoniac en azote et  en hydrogène. On     pense    que     l'h5-drogène     ainsi formé réagit     ensuite    avec le     cyanate     pour former     Lin    cyanure et de l'eau.

   Par con  séquent, les techniciens spécialisés dans cette  branche ont tenté d'utiliser des récipients  fabriqués dans des métaux autres que ceux  du groupe 8 du tableau périodique. Attendu  que, pour réaliser de bons rendements, la  réaction doit. se produire entre 340 et 550  C,  il est évident que des métaux tels que l'étain,  le cadmium, le zinc, le bismuth, etc., ne con  viennent pas en raison de leur bas point de  fusion. On a constaté que l'argent ne conve  nait pas également, car ce métal se     recristal-          lisait.    rapidement. et laissait filtrer la charge      à. travers les parois du récipient. Le platine  également- ne convenait pas, car non seule  ment il catalysait la formation de cyanure,  mais il se dissolvait rapidement dans la  charge.

   On a également essayé un récipient  en cuivre, mais on a constaté qu'il se formait  une pellicule d'oxyde de cuivre qui se dissol  vait continuellement dans la charge. De  même, un récipient en graphite n'a pas donné  satisfaction, car la charge finissait par filtrer  à travers les interstices séparant les particu  les de graphite, pour s'y solidifier et fendre  le récipient. L'or a été éliminé en raison de  son prix excessif pour une exploitation indus  trielle. On a essayé différentes sortes de réci  pients en céramique, y compris des cérami  ques denses telles que le zircone, mais même  ces matières se dissolvaient dans la charge  avec plus ou moins de rapidité, ce qui exi  geait des remplacements rapides et coûteux,  même lorsque la matière dissoute était accep  table du point. de vue commercial.  



  On sait     que    le magnésium s'oxyde en pré  sence de     cyanate    de     potassüun    avec une vio  lence presque explosive, de sorte qu'on ne  pouvait l'utiliser comme récipient.  



  C'est alors qu'on a fait la découverte sur  prenante que l'aluminium, malgré la facilité  avec laquelle la présence d'alcali en fusion  peut. le corroder, était, néanmoins     -utilisable     et.     constituait    même le seul récipient pouvant.  être utilisé à l'échelle industrielle.  



  <I>Exemple 2:</I>  Un récipient en     aluminium    d'une capacité  de fusion de<B>182</B> kg, muni d'une cloison ver  ticale, fut employé, les réactifs ayant été  introduits dans une partie dudit récipient et  la réaction ayant été effectuée également sen-         siblement    dans cette partie, tandis que le pro  duit. obtenu pouvait s'écouler dans la partie  adjacente de ladite partie du récipient d'où  on pouvait l'extraire. On a chauffé le réci  pient avec des éléments de résistance électri  que sons forme de bandes extérieures, mais  il     est.    bien entendu qu'on peut utiliser tout  autre système approprié de chauffage.

   Au  fond du récipient, on a fait fondre une cou  che de 91 kg de     cyanate    de potassium et on  a élevé la. température à     440-450     C. Un mé  lange de 1360 kg de carbonate de potassium  de qualité commerciale (d'une pureté d'envi  ron 99      /o)    et de 59 kg de     dicy        anodiamide     de qualité commerciale.

   (d'une pureté     d'envi-          ron        99        %)    a     été        ensuite        introduit.        dans        la        par-          tie    réactionnelle du récipient pour la laisser  fondre.

   Le bain de fusion obtenu était suffi  sant pour remplir les deux parties du réci  pient et dès que le bain a cessé de bouillon  ner, ce qui indiquait- sensiblement. la fin de  la réaction, on a. ajouté une quantité supplé  mentaire de mélange à, la partie réactionnelle  du récipient, de faon à expulser la matière  du côté évacuation, cette matière étant re  cueillie sous forme de blocs de coulée qu'on  a laissé refroidir. Ensuite, on a ajouté du  mélange nouveau à une cadence telle que le  bain de fusion déchargé bouillonnait très peu.  Cela équivalait à ajouter du mélange à la  cadence d'environ 81,2 kg horaire. Pour effec  tuer convenablement l'addition de mélange, il  est avantageux d'utiliser une trémie qui ali  mente un transporteur à vibrations.  



       Exemple   <I>?:</I>  On peut comparer l'exemple ci-dessus avec  un deuxième exemple dans lequel- on a uti  lisé un récipient     phis    petit, avec les chiffres  ci-après  
EMI0002.0027     
  
    Exemple <SEP> 1 <SEP> Exemple
<tb>  Capacité <SEP> du <SEP> récipient <SEP> en <SEP> kg <SEP> 182 <SEP> '?2,2
<tb>  Température <SEP> du <SEP> récipient <SEP>   <SEP> C <SEP> 440-450 <SEP> 375
<tb>  Alimentation <SEP> en <SEP> kg <SEP> de <SEP> K2CO3
<tb>  par <SEP> kg <SEP> de <SEP> dicyanodiamide <SEP> 1,045 <SEP> 0,995
<tb>  Cadence <SEP> d'alimentation <SEP> en <SEP> kg/h. <SEP> 81,2 <SEP> 9,1
<tb>  Cadence <SEP> de <SEP> récupération <SEP> du <SEP> produit <SEP> en <SEP> kg/h.

   <SEP> 66,3 <SEP> 7,26       
EMI0003.0001     
  
    Exemple <SEP> 1 <SEP> Exemple
<tb>  Durée <SEP> de <SEP> séjour <SEP> en <SEP> heures <SEP> 2,74 <SEP> 3,06
<tb>  Kg <SEP> de <SEP> produit <SEP> par <SEP> kg <SEP> d'alimentation <SEP> 0,817 <SEP> 0,800
<tb>  % <SEP> de <SEP> KCNO <SEP> dans <SEP> le <SEP> produit <SEP> 94-96 <SEP> 97,64
<tb>  % <SEP> de <SEP> KCN <SEP> dans <SEP> le <SEP> produit <SEP> 0,01-0,5 <SEP>  < 0,003       L'effet produit     par    la basse température  de réaction sur la teneur en cyanure ressort  clairement de l'exemple 2. Dans ce cas, la ca  dence d'alimentation était suffisamment ra  pide pour que la température de réaction  n'atteigne que     315     C, ce qui a produit une  formation extrêmement réduite de cyanure.

    L'effet de la. durée de séjour, relativement  longue, était: neutralisé par la basse tempé  rature, de sorte que le résultat d'ensemble  était. la formation d'une très petite quantité  de cyanure.  



  D'une facon générale, pour que la formation  de cyanure soit maintenue à un taux réduit,  il est désirable d'employer une durée de sé  jour aussi courte que possible ainsi qu'une  température aussi basse que possible dans les  limites connues. Dans une expérience à  l'échelle du laboratoire, on a constaté qu'une       durée    de séjour de 30 minutes seulement était  possible. D'ordinaire, cette durée sera beau  coup plus longue. La température peut va  rier du point de fusion de la charge, soit en  viron 340  C, à environ 550  C, le récipient  en aluminium s'affaiblissant dangereusement  à cette température.  



       L'effieacité    du procédé est principalement  limitée par la difficulté d'appliquer une  grande quantité de chaleur au récipient en  aluminium sans le faire fondre et aussi par  la capacité du récipient en aluminium de  transmettre à la charge la chaleur qu'il reçoit.  Dans des conditions pratiques d'opération, on  fournit autant de chaleur que possible au ré  eipient sans l'affaiblir, et ensuite on aug  mente la cadence d'alimentation jusqu'à une  valeur suffisante pour maintenir la tempéra  ture du récipient à. un point. prédéterminé.

    Dans l'exemple 1 ci-dessus, cette tempéra  ture prédéterminée était de 440 à 450  C et  on a constaté que la cadence d'alimentation       nécessaire        pour    maintenir la température à    cette valeur relativement réduite était de  81,3     kg/h.     



  Par conséquent, il est préférable d'em  ployer une température     comprise    dans la  gamme inférieure de 340 à 350  C et une ca  dence d'alimentation aussi élevée que possible  en évitant que la température descende     au-          dessous    de 340  C (ou même de préférence  pas au-dessous de 375  C pour s'assurer une  marge de sécurité). Cependant, il faut. éviter  que la cadence d'alimentation soit tellement  forte que la réaction puisse être incomplète.  I1 faudrait laisser séjourner la charge pen  dant une demi-heure au moins dans le réci  pient.  



  On utilise de préférence la     dicyanodiamide     pour la mise en     oeuvre    du procédé suivant  l'invention. On peut toutefois utiliser d'au  tres substances organiques azotées ou les pré  parer in situ à partir d'ammoniac et de di  oxyde de carbone.

   Parmi     les    autres substan  ces, on peut citer l'urée, le     biuret,    la     mé-          lamine,        l'anunéline,        l'ammélide,    le     mélam,    le       mélème,    le     mellon,    le carbonate de     guanidine,     la     biguanidine,    etc.  



       Exemple   <I>3:</I>  On a utilisé le dispositif et le procédé dé  crits dans l'exemple précédent. On a fait  réagir 178,7 kg d'urée et 164,2 kg de carbo  nate dé potassium pendant     aine    heure à     450     C  pour obtenir 181,4 kg de     cyanate    de potas  sium présentant un degré de pureté de 92 %  et une faible teneur en cyanure.

   Le rende  ment de l'azote, calculé sur la base de l'urée,       était        de        36,5        %,        ce        qui        correspond        environ    à  la moitié du rendement obtenu à partir de       dicyanodiamide.     



  Il est également préférable d'utiliser une  charge composée de 1,3 à 1,4 molécule-gramme  de carbonate de potassium pour 1     molécule-          gramme    de     dicyanodiamide    pour obtenir les      meilleurs rendements en     eyanate,    les autres  facteurs restant les mêmes.  



  On peut éventuellement remplacer par  tiellement le carbonate de potassium par du  carbonate de sodium dans la charge. Toute  fois, il est préférable qu'en utilisant du car  bonate de sodium dans la charge, le rapport.  moléculaire carbonate de potassium: carbo  nate de     sodium    soit d'environ 1:3 ou au-des  sus, étant donné qu'un rapport inférieur  exige des températures de récipient dange  reusement élevées. Les     cyanates    mixtes de so  dium et de potassium ainsi préparés ont.     ime     très faible teneur en     eyanure    et constituent  des agents destructeurs de mauvaises herbes  d'une grande efficacité.  



  Bien que les exemples décrits concernent  une opération continue, on peut. aussi opérer    par quantités séparées en vidant simplement  les récipients à fond après que le dégagement  des gaz réactionnels a cessé polir recommencer  l'opération. Il est. évident que le procédé con  tinu est le mode préféré de réalisation de  l'invention.



  A process for preparing an alkali metal cyanate. It is known to prepare alkali metal cyanates by melting a nitrogenous organic compound and an alkali metal carbonate, the cyanate thus obtained having a metal cyanide content not exceeding 0.1% and containing only traces. key silica or other impurities.

   So it is. known to employ as nitrogenous organic compound dieyanodiamide, urea, biuret, melamine, ammelin, ammelide, melam, ineleme, mellon, guanidine carbonate, biguanidine, etc. In addition, there is. known to use nitrogenous organic compounds prepared in situ from ammonia and carbon dioxide.



  The process for preparing a acetate (the alkali metal, according to the present invention, by melting a nitrogenous organic compound and an alkali metal carbonate, is characterized by the fact that the reaction is carried out. above in an aluminum container.



  The alkali metal cyanates prepared according to this invention can be handled without forming dangerous amounts of hydrocyanic acid.



  Alkali metal eyanates are very useful weed killers, potassium eyanate being particularly effective. However, its use for this purpose has heretofore suffered from the disadvantage that the potassium cyanate of coin- inerce contained appreciable quantities of cyanide which hydrolyzed after a certain time under the influence of atmospheric humidity, or rapidly, in aqueous solution. In both cases, dangerous amounts of hydrocyanic acid were released.

   In the earlier industrial manufacture of potassium cyanate, it was formed. always potassium eyanide in amounts varying from 1 to 2%, because the reaction was carried out in an iron vessel.

   Iron is believed to catalyze the reduction of cyanates to cyanides, so that appreciable cyanide contamination was always found. It is believed that this cata lysis occurs indirectly from the. <B> following </B> way: iron, nickel and all the metals of group 8 of the periodic table catalyze the decomposition of ammonia gas into nitrogen and hydrogen. It is believed that the h5-drogen thus formed then reacts with the cyanate to form cyanide and water.

   Consequently, technicians specializing in this branch have attempted to use vessels made of metals other than those of group 8 of the periodic table. Whereas, in order to achieve good yields, the reaction must. occur between 340 and 550 C, it is obvious that metals such as tin, cadmium, zinc, bismuth, etc., are not suitable due to their low melting point. It has been found that silver is also not suitable, because this metal recrystallizes. quickly. and let the load filter out. through the walls of the container. Platinum also was not suitable, as it not only catalyzed the formation of cyanide, but it dissolved quickly in the charge.

   A copper vessel was also tried, but it was found that a film of copper oxide formed which continuously dissolved in the charge. Likewise, a graphite container did not work, because the filler ended up filtering through the interstices separating the graphite particles, to solidify therein and split the container. Gold was phased out because of its excessive price for industrial exploitation. Different kinds of ceramic containers have been tried, including dense ceramics such as zirconia, but even these materials dissolve in the load more or less quickly, requiring quick and expensive replacements, even when the dissolved matter was acceptable to the point. from a business perspective.



  It is known that magnesium oxidizes in the presence of potassium cyanate with almost explosive violence, so that it could not be used as a container.



  It was then that the discovery was made that aluminum was too intrusive, despite the ease with which the presence of molten alkali can. corrode it, was, nevertheless -usable and. was even the only container that could. be used on an industrial scale.



  <I> Example 2: </I> An aluminum vessel with a melting capacity of <B> 182 </B> kg, fitted with a vertical partition, was used, the reagents having been introduced into a part said receptacle and the reaction having been carried out also substantially in this part, while the product. obtained could flow into the adjacent part of said part of the container from which it could be extracted. The container has been heated with elements of electric resistance which form external bands, but it is. of course that any other suitable heating system can be used.

   At the bottom of the vessel, a 91 kg layer of potassium cyanate was melted and raised. temperature at 440-450 C. A mixture of 1360 kg of commercial grade potassium carbonate (approximately 99 / o purity) and 59 kg of commercial grade dicy anodiamide.

   (approximately 99% purity) was then introduced. in the reaction part of the vessel to allow it to melt.

   The molten bath obtained was sufficient to fill the two parts of the vessel and as soon as the bath ceased to boil, which indicated substantially. the end of the reaction, we have. an additional amount of mixture was added to the reaction portion of the vessel so as to expel material from the discharge side, this material being collected as pour blocks which were allowed to cool. Then fresh mixture was added at such a rate that the discharged molten bath bubbled very little. This was equivalent to adding the mixture at the rate of about 81.2 kg per hour. In order to properly effect the addition of mixture, it is advantageous to use a hopper which feeds a vibration conveyor.



       Example <I>?: </I> We can compare the above example with a second example in which we used a phis small container, with the following figures
EMI0002.0027
  
    Example <SEP> 1 <SEP> Example
<tb> Capacity <SEP> of <SEP> container <SEP> in <SEP> kg <SEP> 182 <SEP> '? 2,2
<tb> Temperature <SEP> of the <SEP> container <SEP> <SEP> C <SEP> 440-450 <SEP> 375
<tb> Power supply <SEP> in <SEP> kg <SEP> of <SEP> K2CO3
<tb> per <SEP> kg <SEP> of <SEP> dicyanodiamide <SEP> 1.045 <SEP> 0.995
<tb> Feed rate <SEP> <SEP> in <SEP> kg / h. <SEP> 81.2 <SEP> 9.1
<tb> <SEP> rate of <SEP> recovery <SEP> of the <SEP> product <SEP> in <SEP> kg / h.

   <SEP> 66.3 <SEP> 7.26
EMI0003.0001
  
    Example <SEP> 1 <SEP> Example
<tb> Duration <SEP> of <SEP> stay <SEP> in <SEP> hours <SEP> 2.74 <SEP> 3.06
<tb> Kg <SEP> of <SEP> produced <SEP> by <SEP> kg <SEP> of feed <SEP> 0.817 <SEP> 0.800
<tb>% <SEP> of <SEP> KCNO <SEP> in <SEP> the <SEP> product <SEP> 94-96 <SEP> 97.64
<tb>% <SEP> of <SEP> KCN <SEP> in <SEP> the <SEP> produces <SEP> 0.01-0.5 <SEP> <0.003 The effect produced by the low reaction temperature on the cyanide content is evident from Example 2. In this case, the feed rate was sufficiently steep that the reaction temperature reached only 315 ° C, which produced extremely reduced formation of cyanide.

    The effect of. residence time, relatively long, was: neutralized by the low temperature, so that the overall result was. the formation of a very small amount of cyanide.



  In general, in order that cyanide formation is maintained at a reduced rate, it is desirable to employ as short a residence time as possible as well as a temperature as low as possible within known limits. In a laboratory scale experiment, it was found that a residence time of only 30 minutes was possible. Usually, this period will be much longer. The temperature can vary from the melting point of the charge, at about 340 C, to about 550 C, with the aluminum container weakening dangerously at this temperature.



       The efficiency of the process is mainly limited by the difficulty of applying a large amount of heat to the aluminum container without melting it and also by the ability of the aluminum container to transmit the heat which it receives to the load. Under practical operating conditions, as much heat as possible is supplied to the container without weakening it, and then the feed rate is increased to a value sufficient to maintain the temperature of the container at. a point. predetermined.

    In Example 1 above, this predetermined temperature was 440-450 C and it was found that the feed rate required to maintain the temperature at this relatively low value was 81.3 kg / h.



  Therefore, it is preferable to employ a temperature in the lower range of 340 to 350 C and as high a power supply rate as possible while preventing the temperature from falling below 340 C (or even preferably not below 375 C to ensure a safety margin). However, it must. avoid that the feed rate is so high that the reaction can be incomplete. The load should be left for at least half an hour in the container.



  Preferably dicyanodiamide is used for carrying out the process according to the invention. However, other nitrogenous organic substances can be used or they can be prepared in situ from ammonia and carbon dioxide.

   Among the other substances, there may be mentioned urea, biuret, melamine, anunelin, ammelide, melam, meleme, mellon, guanidine carbonate, biguanidine, etc.



       Example <I> 3: </I> The device and the method described in the previous example were used. 178.7 kg of urea and 164.2 kg of potassium carbonate were reacted for an hour at 450 ° C. to obtain 181.4 kg of potassium cyanate having a degree of purity of 92% and a low content. in cyanide.

   The nitrogen yield, calculated on the basis of urea, was 36.5%, which is about half the yield obtained from dicyanodiamide.



  It is also preferable to use a feed composed of 1.3 to 1.4 gram mole of potassium carbonate per 1 gram mole of dicyanodiamide to obtain the best yields of eyanate, the other factors remaining the same.



  The potassium carbonate can optionally be replaced by sodium carbonate in the feed. However, it is preferable that by using sodium carbonate in the load, the ratio. Molecular Potassium Carbonate: Sodium Carbonate is about 1: 3 or above, since a lower ratio requires dangerously high vessel temperatures. The mixed sodium and potassium cyanates thus prepared have. very low eyanide content and are highly effective weed killing agents.



  Although the examples described relate to continuous operation, it is possible. also operate in separate quantities by simply emptying the vessels thoroughly after the evolution of reaction gases has ceased polishing and recommencing the operation. It is. obvious that the continuous process is the preferred embodiment of the invention.

 

Claims (1)

REVENDICATION Procédé de préparation d'un eyanate de métal alcalin par fusion d'un composé orga nique azoté et d'un carbonate de métal alca lin, caractérisé en ce que la réaction est effec tuée dans un récipient en aluminium. SOUS-REVENDICATION Procédé suivant la revendication, caracté risé en ce que la réaction est effectuée à une température de 340 à. 550 C. CLAIM Process for preparing an alkali metal eyanate by melting a nitrogenous organic compound and an alkali metal carbonate, characterized in that the reaction is carried out in an aluminum container. SUB-CLAIM A method according to claim, characterized in that the reaction is carried out at a temperature of 340 to. 550 C.
CH288420D 1949-04-27 1950-04-27 A process for preparing an alkali metal cyanate. CH288420A (en)

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US288420XA 1949-04-27 1949-04-27
US250150XA 1950-01-25 1950-01-25

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