Procédé <B>de fabrication d'objets en métal fritté et objet obtenu par</B> ce<B>procédé.</B> La présente invention concerne un peu- cédé de fabrication d'objets en métal fritté et un objet obtenu par ce procédé et présen tant au moins un évidement.
Le procédé de fabrication d'un objet en métal fritté présentant au moins un évide ment selon l'invention est. caractérisé en ce que l'on comprime dans un moule ayant la forme de l'objet à fabriquer une poudre mé- tallique contenant. un noyau constitué au moins en partie par une matière à point- de fusion plus bas que ladite poudre métallique et en ce que l'on chauffe la masse comprimée à une température au moins égale à. la tem pérature de fusion de ladite matière du noyau, de fac,on que cette matière pénètre par infiltration dans les pores de ladite masse, en laissant subsister au moins un évidement.
L'invention se rapporte également à un objet en métal fritté obtenu par le procédé selon l'invention, caractérisé en ce qu'il pré sente un évidement dont les parois contien nent un métal dissemblable de celui qui cons titue le reste de la masse dudit. objet.
Le dessin annexé illustre des exemples de réalisation du procédé suivant l'invention et représente, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution de l'objet obtenu par le dit procédé.
Fig. 1 est une vue en perspective laté rale, en partie en coupe verticale centrale, d'une première forme d'exécution de l'objet selon l'invention. Fig. 2 à. 6 incluse sont des vues schéma tiques représentant des stade,, successifs du procédé de fabrication des objets représentés à la fig. 1.
Fig. 7 est une vue en perspective laté rale du noyau en matière absorbable par infiltration, dont. on se sert pour établir l'ob jet de la fig. 1 par le procédé illustré par les fig. 2 à 6 incluse.
Fig. 8 est une coupe verticale centrale d'un autre objet obtenu par la mise en pra tique du présent procédé.
Fig. 9 est une coupe horizontale par la ligne 13-9 de fig. 8.
Fig. 10 est une vue en élévation latérale d'une variante.
Fig. 11 est une vue de dessous de l'objet représenté à la. fig. 10.
Fig. 12 est une vue de côté d'un autre objet fabriqué par le présent procédé.
Fig. 13 est une vue de côté de l'objet de la fig. 12, prise à angle droit par rapport à cette figure.
Fig. 14 est. une coupe verticale centrale d'un autre objet. obtenu par le présent. pro cédé.
Fig. 15 est une vue en élévation latérale avec coupe verticale partielle d'un coussinet à réservoir d'huile établi par le présent pro cédé, ce coussinet étant représenté à un stade intermédiaire de sa fabrication (avant le frittage) avec le noyau encore en place.
Fig.16 est une vue analogue à la fig.15, niais représentant l'objet après le frittage. Fig. 17 à 19 incluse sont des vues schéma tiques illustrant des stades successifs du procédé de fabrication d'im coussinet en mé tal fritté présentant intérieurement un ré servoir d'huile de forme Hélicoïdale.
Fig. 20 est une fuie en élévation latérale, avec coupe verticale partielle, représentant -Lui coussinet à réservoir d'huile hélicoïdal obtenu par le procédé illustré par les 6g.17 à 19, après frittage, le noyau du réservoir ayant disparu en raison de l'infiltration de la matière dont il était fait à l'intérieur du coussinet, laissant ainsi dans la paroi du coussinet une cavité hélicoïdale formant. un réservoir à lubrifiant.
Fig. 21 est une coupe verticale centrale d'un coussinet à réservoir d'huile représenté avant le frittage, ce coussinet. étant destiné à être pourvu d'un réservoir à lubrifiant du type cellulaire.
Fig. 22 est. une coupe semblable à la fig. 21, mais représentant le coussinet à réservoir cellulaire après frittage.
Fig. 23 est. une coupe longitudinale cen trale d'un objet. pourvu d'une cloison per méable obtenue par une modification du pré sent procédé.
Fig. 24 est une coupe longitudinale een- trale d'un autre objet perméable obtenu par le même procédé.
Dans les exemples représentés par les fig. 1 à. 19, on réalise 1--Lu objet. en métal fritté présentant un évidement en employant le même procédé général qui consiste à coin- prinier dans un. moule ayant la forme de l'objet à fabriquer une poudre métallique contenant un noyau d'une matière à point de fusion plus bas que la poudre métallique et d'effectuer un frittage en chauffant la masse comprimée à une température au moins égale à la température de fusion de ladite matière du noy air.
Pendant. le frittage, le noyau disparaît en raison du fait qu'il s'infiltre dans les pores du métal pulvérulent par l'effet de l'attraction capillaire desdits pores, ce qui laisse une cavité dont. la forme correspond à la forme initiale du noyau. Celui-ci peut être fait d'un alliage de cuivre et de zinc, matière qui s'est avérée comme apte à. s'in filtrer dans un objet en fer en poudre, à une température de frittage voisine de 1100 C. On a constaté qu'il est possible, par ce procédé, d'obtenir facilement des cavités ou alésages des formes les plus compliquées, et que l'objet en métal fritté ainsi obtenu possède une plus grande dureté et. une plus grande résistance à la traction que des ob jets semblables n'avant pas subi un tel traitement.
En particulier, dans le cas d'objets en fer pulvérulent, on a obtenu de bons résul- tats avec un alliage à 85 % de cuivre et 15 /o de zinc, cet alliage s'infiltrant bien et don nant un objet de dureté et de résistance à la traction accrues. La matière du noyau peut être utilisée soit. sous forme d'un alliage, soit sous forme d'un mélange fritté de cuivre en poudre et de zinc en poudre.
On supposera, par exemple, qu'il s'agit d'établir l'objet. en métal fritté représenté à la fig. 1, où il a été désigné par 10. Cet ob jet est un corps en métal cylindrique 11, pré sentant intérieurement une cavité annulaire 1 \? dont. la paroi extérieure 1.3 est filetée. Un tel article ne peut pas être obtenu par les procédés ordinaires de coulée et. de moulage, niais il est facile à fabriquer par le présent procédé.
Pour obtenir la cavité annulaire 12, on établit un noyau 14, de forme tubulaire et présentant. un alésage central 15 qui corres pond au diamètre 16 de la portion à noyau de l'objet 10. La surface extérieure 17 du noyau 14 est. pourvue de filets qui correspon dent, aux filets 13 qu'on désire obtenir sur la paroi extérieure 1.8 de la cavité 12. Bien entendu, les filets 13 peuvent. être supprimés si l'on désire établir une cavité à paroi lisse.
Pour fabriquer l'objet, on fait usage d'une presse à mouler ordinaire, générale ment désignée par 20 dans les figures selié- matiques ? à 6 incluse. On voit que cette presse est composée d'un bloc à matrice 21 présentant une cavité de moulage 22, de forme cylindrique, dans laquelle deux poin- çons, l'un supérieur 23, l'autre inférieur 2-1, sont destinés à se mouvoir dans des sens opposés. Pour fabriquer des objets de faible longueur, on peut. faire usage d'un seul. poin çon, mais il est. préférable, pour la fabrica tion d'objets assez longs, de prévoir deux poinçons se mouvant dans des sens opposés.
Les poinçons 23 et 21 sont déplacés l'un vers l'autre dans un rapport de temps déterminé conformément à. un cycle désiré. Leurs mouvements de va-et-vient peuvent leur être communiqués soit mécaniquement, soit à. l'aide d'un fluide sous pression, dans toute presse convenable, la poudre étant introduite dans le moule soit à la main, soit à l'aide d'un dispositif chargeur.
Pour réaliser le procédé en vue (le la. pro duction de l'objet 10 représenté à la fig. 1, on commence par communiquer aux poin çons 23 et 2-1 des mouvements qui les éloignent l'un de l'autre et les amènent. aux positions représentées à la fig. 2.
On place alors dans la portion de la cavité 22 qui se trouve au-dessus du poinçon inférieur 21 une charge de. poudre métallique, par exemple de poudre de fer 1, avec sa surface supé rieure au niveau correspondant à la hauteur par rapport à sa surface de dessous, qui est celle estimée comme devant être occupée par l'extrémité inférieure de la cavité 12, en tenant compte de la diminution des dimen sions qui résulte de la compression. La ré duction ordinaire du volume, c'est-à-dire le rapport (le l'espace occupé par le métal en poudre à l'espace occupé par le produit so lide obtenu comme résultat de sa compres sion, varie de 2,5:1.à 3:1, de sorte qu'il faut tenir compte de ce facteur pour effectuer le remplissage préliminaire de la. cavité 22.
Lorsque le remplissage partiel a été effectué jusqu'au niveau désiré., on place le noyau en matière absorbable 1.4 sur la sur face supérieure de la poudre de fer I (fig. 3) et dans la position latérale désirée. On rem plit alors de poudre de fer I l'espace entou rant le noyau 14 jusqu'au niveau désiré (fig. -1), en tenant de nouveau compte de la. réduction de volume qui résultera de la com- pression à l'intérieur de la cavité 22.
Au lieu de remplir partiellement. la cavité 22, on pourrait saisir et maintenir en position le noyau 14 au niveau et au lieu désirés à l'in térieur de la cavité 22, à l'aide d'un montage convenable supporté par (ou à partir de) la surface supérieure 25 du bloc 21 pendant que s'effectue le remplissage, ce montage étant destiné à être enlevé une fois que le niveau de la poudre s'est élevé suffisamment pour assurer le maintien en position du noyau 1-1 sans risque de déplacement dudit noyau.
On actionne alois le mécanisme de la presse 20 de faon à faire avancer les deux poinçons 23 et. 21 l'un vers l'autre (fig. 5 ) et à comprimer entre eux. la poudre de fer I à un degré suffisant pour conférer à l'objet fini le degré de porosité ou de densité dé siré et pour refouler la poudre de fer à. l'in térieur des divers évidements du noyau 1..1, par exemple par l'application d'une poussée de l'ordre de 25 à 30 tonnes dans le cas de petits objets. Le poinçon supérieur 23 est.
alors relevé et on fait avancer le poinçon inférieur 2-1 (fig. 6) jusqu'à ce que l'objet 10 ait été élevé jusqu'au niveau de la sur face supérieure 25 du bloc 21, en éjectant ainsi l'objet 10 qui contient intérieurement le noyau 14.
On place alors cet objet 10 dans un four dans lequel on le soumet à. un commence ment de fusion par l'application d'une tem pérature de frittage convenable dont la va leur et la durée varient selon les objets particuliers à fabriquer. Dans le cas d'un petit. objet., tel que celui représenté à la fig.1, un frittage de 30 minutes à<B>11<I>000</I></B> C, avec un noyau en alliage de cuivre et de zinc, a donné de bons résultats. Si la durée et/ou la tem pérature de frittage sont trop élevées, il risque de se développer dans le métal une structure granuleuse indésirable. On refroi dit alors l'objet fritté, sous des conditions atmosphériques réglées, jusqu'à la tempéra ture ambiante et on le retire alors sous forme d'une pièce terminée.
Si l'on sectionne ou scie l'objet en deux moitiés, on constate qu'une cavité a été for- mée intérieurement dont. la forme correspond à_ peu près exactement à celle du noyau 14. Ce noyau ne laisse lui-même aucune trace, à condition que le volume qu'il possédait n'ait pas été trop grand pour pouvoir être absorbé par la masse frittée; sa disparition est due à son infiltration dans les pores du fer. On constate que cette infiltration du noyau 14 dans les pores du fer augmente la dureté et la résistance à la. traction de l'objet en fer, de sorte qu'on obtient. un objet plus robuste et plus durable qu'en l'absence d'une telle absorption de la matière du noyau par infiltration.
De plus, on constate que les filets constitués à la surface extérieure 7.8 de la cavité de l'objet terminé 10 sont la repro duction presque exacte des filets de la paroi extérieure 17 du noyau.
Il ressort de la description qui précède qu'il ne faut pas que le volume du noyau 14 excède la valeur correspondant. au pourcen tage de porosité de l'objet en fer pulvézai- lent ou autre matière. S'il en était. autre ment, le noyau laisserait un résidu. Si on le désire, on peut faire usage d'un noyau creux pour compenser un volume excessif occupé par le noyau lui-même, en permettant ainsi l'absorption d'un grand noyau sans qu'il reste aucun résidu. Bien entendu, il faut qu'un tel noyau creux ait une résistance mé canique suffisante pour résister à la force de compression.
Pendant l'opération de com pression, réalisée à l'intérieur de la presse ?0, il va de soi que le noyau 14 a été dé placé d'une distance proportionnelle corres pondant au degré de compression commu niqué à l'article.
Les autres objets 30 à 33 inclus des fig. 8 à 14 n'illustrent que quelques-uns des objets en nombre illimité et de formes très diverses qui peuvent être fabriqués par le présent procédé. L'objet 30, par exemple, possède une large cavité 34, un alésage de diamètre réduit 35, des nervures ou parties en relief 36 et des rainures ou parties en creux 37. La forme du noyau en malièr e ab- sorbable correspond à celle de cette cavité. L'objet 31 possède une rainure de came héli- coïdale 4? à la. périphérie d'un cylindre 40, pourvu d'une bride 41 et présentant un alé sage 43.
La rainure de came 42 a été obte nue à. l'aide d'un noyau courbe en métal pul vérulent absorbable, de forme correspon dante, lequel noyau avait. disparu après frit tage en raison de sa pénétration dans les pores du métal dont, est fait le corps 40, lais sant ainsi la. rainure de came 4? parfaite ment formée et a.y ant le profil et l'emplace ment désirés.
L'objet 3? est un exemple d'un corps 44 qui est pourvu d'une bride ou collerette 45 à l'une de ses extrémités et. qui présente des creusures 46 et 47 dans ses extrémités oppo sées, une rainure annulaire 4S dans sa por tion médiane et. un conduit 49, de section transversale carrée, qui traverse ladite por tion médiane de part en part. La rainure 48 et. le conduit 49 sont faciles à établir à l'aide de noyaux en matière absorbable, de la ma nière précédemment décrite.
Les ereusures 46 et 47 sont clé préférence obtenues par compression, bien qu'il soit aussi possible de les constituer à l'aide d'un noyau absor- bable.
L'objet. 33 14) possède une large ea- vité 50 constituée à l'intérieur d'un bloc cy lindrique<B>51.</B> fait de fer en poudre ou d'un autre métal se prêtant à une infiltration, des conduits latéraux 5'? s'étendant latéralement et des conduits obliques 53 rayonnant. vers le haut et débouchant dans une. creusure circu laire 54 constituée dans la partie supérieure de l'objet. Un alésage 5:5 partant de la ea- vité 50 débouche sur la surface extrême infé rieure de l'objet.
On obtient de cette manière, à l'extrémité supérieure de l'objet, une por tion en forme de croisillon 56 qui est. sépa rée du reste du corps 57. par les conduits 53.
Le présent procédé permet de constituer dans un objet de toute forme désirée, et qui est nioulable, des évidements ou cavités très compliqués. Par ce procédé, on peut par exemple établir des cylindres présentant des passages ou conduits intérieurs, des robinets, soupapes et autres obturateurs poun@us de lumières de distribution, des buses et tuyères d'injection et.
de pulvérisation à orifices ou des roues ou autres pièces rotatives pourvues de dentures intérieures, des dents d'encliclue- tage, des rainures d'assemblage, des rainures de came intérieures, des filets, des bossages, des croisillons ou autres formes, ainsi qu'il est évident, par l'application d'un noyau ou élément rapporté intérieurement en matière absorbable ayant une forme et des dimen sions convenablement déterminées. Si le fer en poudre est la matière dont est, fait l'ob jet, on peut incorporer du carbone au fer pour augmenter sa résistance à, la traction et lui permettre de subir un traitement ther mique, tel que la cémentation, assurant une amélioration de ce métal.
On peut par exem ple le carburer à l'aide d'un gaz carburant, et il est préférable qu'il soit immergé aussi tôt après son traitement, afin d'éviter la dis parition du carbone. Des trous à noyau laté raux peuvent facilement être constitués dans des directions radiales, axiales ou obliques et en toutes dimensions en section.
L'objet des fig. 15 et 16 est un coussinet, généralement désigné par 60, ayant la forme d'une douille ou cylindre creux qui présente un alésage ou portée cylindrique 61 et une surface extérieure 62. Le coussinet 60 est. pourvu dans sa paroi 64 d'une chambre. à huile 63 de toute forme appropriée, par exemple de la forme annulaire représentée. lia chambre 63 est. de préférence établie de manière qu'elle enveloppe en tout ou en partie la portée 61, afin d'assurer la pré sence d'une provision d'huile aussi près que possible de ladite portée, tout en offrant une épaisseur de paroi suffisante pour supporter convenablement l'élément de machine tour nant dans le coussinet.
La fabrication da coussinet 60 de la fig. 16 est réalisée d'une manière analogue au mode opératoire précé demment décrit au sujet des fig. 1 à 7, en ce sens qu'on prépare un noyau 75 fait d'une matière absorbable (fig. 15) et dont la forme correspond à celle de la chambre à huile ou réservoir 63 que doit comporter le coussinet final. Le noyau 75 représenté à la fi-. 15 possède une forme annulaire et. est pourvu d'extrémités opposées courbes 76 et de deux surfaces, l'une intérieure 77, l'autre exté rieure 78.
Le coussinet partiellement fini, mais non fritté, qui contient le noyau 75, a. été généralement désigné par 80 à la fig. 1.5.
Pour remplir d'huile le réservoir 63 du coussinet 60, on peut placer ce coussinet dans de l'huile contenue dans un récipient à, vide, dans lequel on fait alors le vide. L'air que contient le réservoir 63 du coussinet et celui que contiennent les pores du coussinet sont évacués à, travers les pores par la pompe à vide, conjointement avec L'air que contient le récipient à vide. Lorsqu'on admet de nouveau de l'air à l'intérieur du récipient à vide, l'air ainsi admis refoule l'huile par les pores du coussinet dans le réservoir ou chambre 63, outre qu'il remplit toutes les parties du coussinet.
Une autre fanon de remplir le cous sinet d'huile consiste à le chauffer pendant un temps suffisamment. long, par exemple 20 ou 30 minutes, dans de l'huile maintenue en ébullition jusqu'à ce que toutes les bulles d'air aient été expulsées par les pores du coussinet. On transfère alors rapidement le coussinet. à un bain d'huile froide, qui pé nètre immédiatement dans les pores et la cavité du coussinet en raison du vide créé. L'huile froide peut. être à la température ambiante, o21 bien elle peut avoir été refroidie au-dessous de la température ambiante.
L'objet représenté à la fig. 20 est un coussinet, généralement désigné par<B>110,</B> , qui a la forme d'un cylindre creux présentant une portée ou alésage 111, une surface exté rieure 1.1.2 et un 'réservoir ou chambre à. huile 11.3, de forme hélicoïdale, constitué à l'intérieur de la paroi 7.1.4 du coussinet., au tour de l'alésage 111. Les spires 11.5 de la chambre à. huile 113 sont séparées l'une de l'autre par des portions formant entretoises 116 qui sont prévues par intervalles et re lient entre elles les portions intérieure 118 et extérieure 119. Ces portions<B>116</B> renforcent le coussinet et lui permettent de supporter des charges plus élevées.
Pour établir le coussinet 1.10 de la. fig. 20, on prépare un noyau 120 à. l'aide d'une ma tière qui peut être absorbée par (ou s'infil trer dans) la matière en poudre dont est tait. le coussinet, comme décrit plus haut au sujet des fig. 1 à 7 incluse. Le noyau 120 reçoit de préférence la forme d'une hélice (fig. <B>17)</B> et ressemble ainsi à un ressort à boudin.
On moule le coussinet. dans toute presse de mou lage ordinaire convenable, généralement dé signée par 121., qui comprend des poinçon tubulaires supérieur 122 et inférieur 1.23 des tinés à être animés de mouvements de va- et-vient dans la cavité cylindrique 124 d'une matrice 125 montée sur la table de la presse (non représentée). Les poinçons creux 122 et 123 présentent. respectivement des alésages 126 et 127 à l'intérieur desquels peut. coulis ser indépendamment un poinçon central 128, destiné à former l'alésage central 1.11 du coussinet 110.
L'opération de moulage est réalisée d'une manière analogie à. celle décrite plus haut au sujet des fig. 1 à 6. On place la base du noyau hélicoïdal 120 sur la surface de des sus d'une couche 129 de matière en poudre en faisant, en sorte que les spires 131 dudit noyau entourent le poinçon 128. On élève alors ce poinçon central 128 jusqu'au sommet.
(le la. cavité 124 de la matrice, on remplit le reste de cette cavité de la charge complète 130 (fig. 18) de matière en poudre entourant le poinçon central 128 et. les spires 131. chi noyau 120. On fait alors mouvoir l'iin v erg l'autre, à l'intérieur de la cavité 124 (fig. 19) de la matrice, les poinçons supérieur 122 et inférieur 123 pour comprimer entre eux la charge 130 et. l'amener à un état plus ou moins tassé.
Ceci provoque en même temps le rapprochement mutuel des convolutions 131 du noyau hélicoïdal 1.20, comme s'il s'agissait d'un ressort à boudin, on relève alors le poin çon supérieur 122 à. l'écart de l'objet com primé 134, en même temps qu'on éjecte cet article hors de la cavité de moulage 1.24 en faisant mouvoir le poinçon inférieur 123 vers le haut jusqu'à ce que sa surface supérieure 132 ait. atteint le niveau de la surface supé- rieure de la matrice 125, et d'une manière analogue à celle qui a été décrite au sujet. de la fig. 6.
On enlève alors de la presse de mou lage 121 le coussinet partiellement fini, mai.; non encore fritté, 1.34, lequel coussinet ren ferme intérieurement le noyau hélicoïdal coin- primé 120 fermement noyé clans ledit. coussi net, et on place le tout dans -Lui four à fritter dans lequel le frittage est effectué de la même manière que celui déjà décrit au sujet des fig. 1 à 6 incluse.
Pendant cette opération, la matière dont. est composé le noyau 1.20 se liquéfie et pénètre par infiltration dans les pores de la. paroi semi-finie 135 du -coussinet, de telle sorte qu'il subsiste une chambre on conduit. creux 113 dans l'espace précédem ment occupé par le noyau 1.20. On obtient ainsi le coussinet. 110 (fi-. 20). Ce coussinet 110 peut alors être rempli d'huile de la ma nière décrite au sujet du coussinet. à réservoir d'huile 60 des fig. 1 5 et. 16.
Au lieu de faire usage d'un noyau héli coïdal préfaçonné 1.20, on pourrait. enrouler librement un boudin ou fil fait de la matière absorbable autour (lit poinçon central 1.28. On obtiendrait. aussi - quoique à un degré moindre - l'effet du noyau hélicoïdal par l'application d'anneaux, faits de la matière :@ noyau absorbable, qui seraient noyés clans la cavité de moulage 121, à certains intervalles. à mesure qu'on remplit la -cavité du moule de la matière pulvérisée.
Toutefois, le noyau hélicoïdal 120 constitue un réservoir continu dont toutes les portions communiquent di rectement entre elles et qui entoure la portée 111 du coussinet sans interruption sur toute sa longueur. Dans le cas de coussinets de pré cision ou de coussinets destinés à. supporter de fortes charges, on peut carburer le métal.
dont est fait le coussinet, s'il s'agit de fer pulvérisé, de la manière précédemment dé crite, afin de le durcir, et on peut aussi rec tifier le coussinet sur l'une ou chacune de ses .,urfaees (intérieure 11.1 ou extérieure 112).
La variante de coussinet à réservoir d'huile qui a, été désignée dans son ensemble par 210 à. la fig. 22 est. généralement. sem blable à la constriction du coussinet à réser- voir d'huile 60 de fig 1.6, en ce sens qu'elle comprend un corps 211 fait d'une matière à coussinet en poudre, un alésage ou portée 212 et titi réservoir à lubrifiant 213 constitu dans le corps 21.4 du coussinet,
c'est-à-dire entre les parois extérieure 215 et intérieure =16 dudit. coussinet. Le réservoir 213 est eon s- titué sous forme d'une chambre remplie d'une matière cellulaire qui petit avantageusement être la même que celle de la paroi 214, mais dont. les pores sont de préférence plus gros.
La chambre<B>213</B> présente des surfaces respec tivement extérieure 217 et intérieure 218, espacées l'une de l'autre; et le corps 21.4 dit coussinet est. pourvu d'une surface extérieure 219 susceptible de recevoir toute forme appro priée, la forme partiellement sphérique extrémités annulaires 220, qui est. celle repré sentée sur le dessin, se prêtant à l'établisse- inent d'un coussinet à orientation automatique.
Pour établir le coussinet. 210 conformé- nient au présent procédé, on établit d'abord un noyau, généralement désigné par 221, en faisant usage du mélange d'une matière ab- sorbable dont. les particules 222 sont plus grosses que les particules clé métal en poudre 223 dont est. fait le corps 214 du coussinet avec une matière non absorbable dont les par ticules 224 sont. également pltLS grosses que les particules 223.
On effectue le mélange in time des particules 222 et 224, par exemple par secouage, dans un récipient convenable et on donne alors au mélange la forme désirée, par moulage, c'est-à-dire la. forme d'un noyau correspondant. au réservoir ou chambre à lubrifiant 27 J dit coussinet fini 210.
On place alors le noyau composite 221 dans la ca vité de moulage d'une presse à mouler conv e- nable, au niveau désiré out il.
doit être situé, comme décrit au sujet (les fig. ,3 et 17, après avoir tenu compte de la compression de la charge \?23 dont est faite la paroi 224 du coussinet. On l'ait alois mouvoir les poinçon,, clé la presse de moulage l'un vers l'autre et à l'intérieur de la cavité de moulage, de la manière déjà décrite, pour former le coussi- net. semi-fini composite 227,
qui est constitué par le noyau 221 noyé dans un corps 228 coin- posé de particules métalliques phis fines et non frittées. Ce corps est alors fritté, comme précédemment, ce qui a pour effet que les particules absorbables relativement grosses 22 fondent et s'infiltrent dans les pores des particules 223 dont est composé le corps 214, ce qui laisse une structure cellulaire 229 com posée de grosses particules non absorbable; 224 qui sont, séparées L'une de l'autre par les petits espaces laissés vides par les particule métalliques absorbables 222.
La capacité inté rieure de la chambre 213-est ainsi subdivisée en un grand nombre de très petites capacités, ce qui empêche efficacement la. formation d'un grand espace d'air et., par suite, la formation subséquente d'une grande bulle ou poche d'air. On remplit le réservoir 213 d'un lubri fiant, tel qu'une huile de graissage, de la même manière que celle déjà. décrite au sujet clé la. fig. 16.
L'objet, perméable généralement désigné par 240 à la fig. 23 est établi par un procédé similaire et est représenté sous, forme d'un filtre pour liquides ou gaz. Cet objet per méable 240 comprend un corps tubulaire 241. qui est fait d'une matière en poudre et pré sente intérieurement une cavité annulaire 242 dans laquelle on place un corps filtrant ou cloison perméable 243, au cours de la fabri cation de l'objet.
Pour raccorder au corps 241 clés tuyaux d'admission 244 et d'échappement: 245, on peut le munir de lumières ou conduits d'admission et d'échappement 246 et 247, res pectivement, ces lumières étant, de préférence coniques et taraudées pour recevoir les extré mités filetées correspondantes 248 et 249 des tuyaux 244 et 245.
Pour fabriquer l'objet perméable 240, or. prépare un noyau destiné à. constituer le corps filtrant perméable 243 de la même manière due celle déjà indiquée au sujet clé la prépa ration du noyau 221. Des particules d'une matière absorbable, telle que l'alliage de cuivre et clé zinc précédemment. mentionné, d'une grosseur propre à donner à la cloison 243 la porosité désirée, sont mélangées intime ment avec des particules d'une matière non absorbable, telle que le fer pulvérulent, ces particules étant, dans ce cas encore, de pré férence plus grosses que celles du corps 241.
On comprime alors le noyau de la même ma nière que celle déjà décrite, on le place dans la cavité de moulage, on l'entoure par le mé tal pulvérulent, tel que le fer en poudre, et on le comprime en procédant de la même manière que celle déjà décrite. On place alors l'objet dans un four à fritter dans lequel le frittage est effectué de la manière précédem ment décrite.
Pendant cette opération, les particules absorbables de la cloison 243 dispa raissent en s'infiltrant dans les pores du corps 241, ce qui laisse @à l'intérieur de ladite cloi son une structure cellulaire grossière dont les vides correspondent aux grosses particules.
L'objet. 240 peut être utilisé à la façon d'un filtre de la manière habituelle ou à la façon d'un dash-pot ou orifice d'étranglement propre à assurer une fuite réglée d'un gaz ou liquide, de tels organes étant -utilisés dans de nombreux dispositifs mécaniques, tels que les amortisseurs de chocs.
L'objet. perméable 250 représenté à la fig. 24 est généralement semblable à l'objet perméable 240 -de la fig. 23 et est obtenu d'une manière semblable. Toutefois, à la fig. 24, le corps 251 est assez long et est pourvu intérieurement d'une longue chambre '?52 renfermant la structure cellulaire 253.
On forme cette structure, comme précédemment, en préparant un noyau à partir d'Lin mélange de particules relativement grosses d'une ma tière absorbable et d'une matière non absor bable, telle que l'alliage de cuivre-zinc précé demment mentionné, qui est comprimée avec le noyau à l'intérieur dit fer ou antre métal en poudre, puis frittée, également de la ma nière précédemment décrite. All cours du frit tage, les particules du métal absorbable dispa raissent en raison de leur infiltration dans les pores du corps 251, et il reste un corps fil trant ou perméable 253, dont la.
porosité est déterminée par la grosseur des particules de la matière absorbable dont. est en partie com posé le noyau. L'invention n'est pas limitée à l'établisse ment d'une cavité dans un corps en fer pul vérulent et peut, au contraire, être appliquée, dans l'une quelconque des formes de réalisa tion précédemment décrites de ladite inven tion, en onze d'établir une cavité dans un corps en bronze par un mode opératoire semblable ù celui décrit.
Par exemple, on supposera que, pour établir l'objet 1.0, il. ait, été fait. usage, pour le corps 11, d'un bronze pulvérisé dont la composition est, par exemple: euiv re 9011/o, étain 1.0 %. Pour établir la cavité 13, on forme un noyau 14- à l'aide de plomb métallique au quel une petite quantité d'antimoine peut facultativement être ajoutée pour élever le point de fusion du plomb et aecroître sa résis tance à la compression.
On donne au noyau une forme qui correspond aux dimensions et à la. forme de la cavité désirée. On place le noyau 14 dans la cavité de moulage de la même manière que celle décrite précédem ment, c'est-à-dire de façon qu'il repose sur le bronze pulvérisé 1 (fig. 3), et on dispose alors autour de lui une quantité supplémentaire de bronze pulvérisé jusqu'à ce que la cavité de moulage 22 ait été remplie dans la mesure dé sirée (fig. 4).
On abaisse alors le poinçon de compression 23 dans la cavité de moulage 22 (fig. 5), ce qui a pour effet de comprimer la poudre de bronze I autour du noyau de plomb 14 (fig. 5). Lorsque la compression désirée a été obtenue, on rappelle le poinçon compres seur 23 vers le haut et. on fait avancer le poin- é,on inférieur 24 vers le haut, de manière à éjecter la pièce semi-finie 10 hors de la ca- v ité de moulage 22.
L'ouvrier transfère alors le corps de bronze pulvérisé comprimé 1.1, qui contient le noyau de plomb 14,à un four à. fritter et chauffe ce corps jusqu'à une température de frittage comprise entre<B>782</B> et 81.5 C pendant. une période de 15 minutes environ. La tempé rature exacte varie selon les dimensions de l'objet et la. composition particulière du bronze, car le procédé décrit. donne des résul tats également satisfaisants avec des bronzes (le diverses compositions, bien que, en géné ral, les meilleurs résultats soient obtenus avec ceux qui contiennent des proportions d'étain relativement élevées.
Pendant. que le corps 11 se trouve dans le four de frittage, sa température est portée à nue valeur assez élevée pour fondre le plomb dont. est fait. le noyau 11. Ce plomb fondu s'infiltre dans les pores du corps en bronze pulvérisé 71 et disparaît. en laissant un vide 12 dans l'espace précédemment occupé par le noyau 7.1. On enlève alors l'objet du four à fritter et. on le refroidit..
Le corps en bronze imprégné de plomb ainsi obtenu donne un coussinet de qualité supérieure en raison de la présence supplé mentaire du plomb dans les pores du bronze entourant l'alésage du coussinet. Ordinaire ment, dans un corps<B>11</B> relativement grand qui présente une cavité 12 de dimension rela tivement faible, le plomb ne pénètre pas dans le corps entier, sa densité étant plus grande au voisinage de la portée du coussinet. Toute fois, le plomb n'obstrue ordinairement pas les pores du bronze.