CH287306A - Procédé de fabrication d'objets en métal fritté et objet obtenu par ce procédé. - Google Patents

Procédé de fabrication d'objets en métal fritté et objet obtenu par ce procédé.

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CH287306A
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Description


      Procédé   <B>de fabrication d'objets en métal fritté et objet obtenu par</B> ce<B>procédé.</B>    La présente invention concerne un     peu-          cédé    de fabrication d'objets en métal     fritté     et un objet obtenu par ce procédé et présen  tant au moins un évidement.  



  Le procédé de fabrication d'un objet en  métal fritté présentant au moins un évide  ment selon l'invention est.     caractérisé    en ce  que l'on comprime dans un moule ayant la  forme de l'objet à fabriquer une poudre     mé-          tallique    contenant. un noyau constitué au  moins en partie par une matière à point- de  fusion plus bas que ladite poudre métallique  et en ce que l'on chauffe la     masse    comprimée  à une     température    au moins égale à. la tem  pérature de fusion de ladite matière du  noyau, de     fac,on    que cette matière pénètre  par infiltration dans les pores de ladite  masse, en laissant subsister au moins un  évidement.  



  L'invention se rapporte également à un  objet en métal fritté obtenu par le     procédé     selon l'invention, caractérisé en ce qu'il pré  sente un évidement dont les parois contien  nent un métal dissemblable de celui qui cons  titue le     reste    de la masse dudit. objet.  



  Le dessin annexé illustre des exemples de  réalisation du procédé suivant l'invention et  représente, à titre d'exemple, plusieurs  formes d'exécution de l'objet obtenu par le  dit procédé.  



       Fig.    1 est une vue en perspective laté  rale, en partie en coupe verticale centrale,  d'une première forme d'exécution de l'objet  selon l'invention.         Fig.    2 à. 6 incluse sont des vues schéma  tiques représentant des     stade,,        successifs    du  procédé de fabrication des objets représentés  à la     fig.    1.  



       Fig.    7 est une vue en perspective laté  rale du noyau en matière absorbable par  infiltration, dont. on se sert pour établir l'ob  jet de la     fig.    1 par le procédé illustré par  les     fig.    2 à 6 incluse.  



       Fig.    8 est une coupe verticale centrale  d'un autre objet obtenu par la mise en pra  tique du présent procédé.  



       Fig.    9 est une coupe horizontale par la  ligne     13-9    de     fig.    8.  



       Fig.    10 est une     vue    en élévation latérale  d'une variante.  



       Fig.    11 est une vue de dessous de l'objet  représenté à la.     fig.    10.  



       Fig.    12 est une     vue    de côté d'un autre  objet fabriqué par le présent procédé.  



       Fig.    13 est une vue de côté de l'objet de  la     fig.    12, prise à angle droit par rapport à  cette figure.  



       Fig.    14 est.     une    coupe verticale centrale  d'un autre objet. obtenu par le présent. pro  cédé.  



       Fig.    15 est une vue en élévation latérale  avec coupe verticale partielle d'un     coussinet     à     réservoir    d'huile établi par le présent pro  cédé, ce coussinet étant représenté à un  stade intermédiaire de sa fabrication (avant  le frittage) avec le noyau encore en place.  



       Fig.16    est une vue analogue à la     fig.15,          niais    représentant l'objet après le frittage.           Fig.    17 à 19 incluse sont des vues schéma  tiques illustrant des stades successifs du  procédé de fabrication     d'im    coussinet en mé  tal     fritté    présentant intérieurement un ré  servoir d'huile de forme Hélicoïdale.  



       Fig.    20 est une     fuie    en élévation latérale,  avec coupe verticale partielle, représentant  -Lui coussinet à réservoir d'huile hélicoïdal  obtenu par le procédé illustré par les     6g.17     à 19, après frittage, le noyau du réservoir  ayant     disparu    en raison de l'infiltration de  la matière dont il était fait à l'intérieur du  coussinet, laissant ainsi dans la paroi du  coussinet une cavité hélicoïdale formant. un  réservoir à     lubrifiant.     



       Fig.    21 est une coupe verticale centrale       d'un    coussinet à réservoir d'huile représenté  avant le frittage, ce coussinet. étant destiné  à être pourvu d'un réservoir à lubrifiant du  type cellulaire.  



       Fig.    22 est. une coupe semblable à la       fig.    21, mais représentant le coussinet à  réservoir cellulaire après frittage.  



       Fig.    23 est. une coupe longitudinale cen  trale d'un objet. pourvu d'une cloison per  méable obtenue par une modification du pré  sent procédé.  



       Fig.    24 est une coupe longitudinale     een-          trale    d'un autre objet perméable obtenu par  le même procédé.  



  Dans les exemples représentés par les       fig.    1 à. 19, on réalise     1--Lu    objet. en métal       fritté    présentant un évidement en     employant     le même procédé général qui consiste à     coin-          prinier    dans un. moule ayant la forme de  l'objet à     fabriquer    une poudre métallique  contenant un noyau d'une matière à point  de fusion plus bas     que    la poudre métallique  et d'effectuer un frittage en chauffant la  masse comprimée à une température au  moins égale à la température de fusion de  ladite matière du     noy        air.     



  Pendant. le frittage, le noyau disparaît  en raison du fait qu'il s'infiltre dans les  pores du métal pulvérulent par l'effet de  l'attraction capillaire desdits pores, ce qui  laisse une     cavité    dont. la forme correspond à  la forme initiale du noyau. Celui-ci peut    être fait d'un alliage de cuivre et de zinc,  matière qui s'est avérée comme apte à. s'in  filtrer dans un objet en fer en poudre, à  une température de frittage voisine de  1100  C. On a constaté qu'il est possible, par  ce procédé, d'obtenir facilement des cavités  ou alésages des formes les plus compliquées,  et que l'objet en métal fritté ainsi obtenu  possède une plus grande dureté et. une plus  grande résistance à la traction que des ob  jets semblables n'avant pas subi un tel  traitement.  



  En particulier, dans le cas d'objets en  fer pulvérulent, on a obtenu de bons     résul-          tats        avec        un        alliage    à     85        %        de        cuivre        et        15         /o     de zinc, cet alliage     s'infiltrant    bien et don  nant un objet de dureté et de résistance à la  traction accrues. La matière du noyau peut  être utilisée soit. sous forme d'un alliage,  soit sous forme d'un mélange fritté de cuivre  en poudre et de zinc en poudre.  



  On supposera, par exemple, qu'il s'agit  d'établir l'objet. en métal fritté représenté à  la     fig.    1, où il a été     désigné    par 10. Cet ob  jet est un corps en métal cylindrique 11, pré  sentant intérieurement une cavité annulaire  1     \?    dont. la paroi extérieure 1.3 est filetée. Un  tel article ne peut pas être obtenu par les  procédés ordinaires de coulée et. de moulage,       niais    il est facile à fabriquer par le présent  procédé.  



  Pour obtenir la cavité annulaire 12, on  établit un noyau 14, de forme tubulaire et  présentant. un alésage central 15 qui corres  pond au diamètre 16 de la portion à noyau  de l'objet 10. La surface extérieure 17 du  noyau 14 est. pourvue de filets qui correspon  dent, aux filets 13     qu'on    désire obtenir sur  la paroi     extérieure    1.8 de la cavité 12. Bien  entendu, les filets 13 peuvent. être supprimés  si l'on désire établir une cavité à paroi     lisse.     



  Pour fabriquer l'objet, on fait usage  d'une presse à mouler ordinaire, générale  ment désignée par 20 dans les figures     selié-          matiques    ? à 6 incluse. On voit que cette  presse est     composée    d'un bloc à matrice 21  présentant une cavité de moulage 22, de  forme cylindrique, dans laquelle deux poin-           çons,    l'un supérieur 23, l'autre inférieur     2-1,     sont destinés à se     mouvoir    dans des sens  opposés. Pour     fabriquer    des objets de faible  longueur, on peut. faire usage d'un seul. poin  çon, mais il est. préférable, pour la fabrica  tion d'objets assez longs, de prévoir deux  poinçons se mouvant dans des sens opposés.

    Les poinçons 23 et 21 sont déplacés l'un vers  l'autre dans un rapport de temps     déterminé     conformément à. un cycle désiré. Leurs       mouvements    de va-et-vient peuvent leur être  communiqués soit mécaniquement, soit à.  l'aide d'un fluide sous pression, dans toute  presse convenable, la poudre étant introduite  dans le moule soit à la main, soit à l'aide  d'un dispositif chargeur.  



  Pour réaliser le procédé en vue (le la. pro  duction de l'objet 10 représenté à la     fig.    1,  on commence par communiquer aux poin  çons 23 et     2-1    des mouvements qui les  éloignent l'un de l'autre et les amènent. aux  positions représentées à la     fig.    2.

   On place  alors dans la portion de la cavité 22 qui se  trouve au-dessus du poinçon inférieur 21 une  charge de. poudre métallique, par exemple  de poudre de fer 1, avec sa surface supé  rieure au niveau correspondant à la hauteur  par rapport à sa surface de dessous, qui est  celle estimée comme devant être occupée par  l'extrémité inférieure de la cavité 12, en  tenant compte de la diminution des dimen  sions qui résulte de la     compression.    La ré  duction ordinaire du volume, c'est-à-dire le  rapport (le l'espace occupé par le métal en  poudre à l'espace occupé par le produit so  lide obtenu comme résultat de sa compres  sion, varie de 2,5:1.à 3:1, de sorte qu'il faut  tenir compte de ce facteur pour effectuer le  remplissage préliminaire de la. cavité 22.  



  Lorsque le remplissage partiel a été  effectué     jusqu'au    niveau désiré., on place le  noyau en matière absorbable     1.4    sur la sur  face supérieure de la poudre de fer I     (fig.    3)  et dans la position latérale désirée. On rem  plit alors de poudre de fer I l'espace entou  rant le noyau 14 jusqu'au niveau désiré       (fig.        -1),    en tenant de nouveau compte de la.  réduction de volume qui résultera de la com-    pression à l'intérieur de la cavité 22.

   Au  lieu de remplir partiellement. la cavité 22, on  pourrait saisir et maintenir en position le  noyau 14 au niveau et au lieu désirés à l'in  térieur de la cavité 22, à l'aide d'un montage  convenable supporté par (ou à partir de) la  surface supérieure 25 du bloc 21 pendant que  s'effectue le remplissage, ce montage étant  destiné à être enlevé une fois que le niveau  de la poudre s'est élevé suffisamment     pour     assurer le maintien en position du noyau     1-1          sans    risque de déplacement dudit noyau.  



  On actionne     alois    le mécanisme de la  presse 20 de faon à faire avancer les deux  poinçons 23 et. 21 l'un vers l'autre     (fig.    5 )  et à comprimer entre     eux.    la poudre de fer I  à un degré     suffisant    pour conférer à l'objet  fini le degré de porosité ou de densité dé  siré et pour refouler la poudre de fer à. l'in  térieur des divers évidements du noyau     1..1,     par exemple par l'application d'une poussée  de l'ordre de 25 à 30 tonnes dans le cas de  petits objets. Le poinçon     supérieur    23 est.

    alors relevé et on fait avancer le poinçon  inférieur     2-1        (fig.    6) jusqu'à ce que l'objet  10 ait été élevé jusqu'au niveau de la sur  face supérieure 25 du bloc 21, en éjectant  ainsi l'objet 10 qui contient intérieurement  le noyau 14.  



  On place alors cet objet 10 dans un four  dans lequel on le soumet à. un commence  ment de fusion par l'application d'une tem  pérature de frittage convenable dont la va  leur et la durée varient selon les objets  particuliers à fabriquer. Dans le cas d'un  petit. objet., tel que celui représenté à la     fig.1,     un frittage de 30 minutes à<B>11<I>000</I></B> C, avec un  noyau en alliage de cuivre et de zinc, a donné  de bons résultats. Si la durée et/ou la tem  pérature de frittage sont trop élevées, il  risque de se développer dans le métal une  structure granuleuse     indésirable.    On refroi  dit alors l'objet fritté, sous des conditions  atmosphériques réglées, jusqu'à la tempéra  ture ambiante et on le retire alors sous forme  d'une pièce terminée.  



  Si l'on sectionne ou scie l'objet en deux  moitiés, on constate qu'une cavité a été for-           mée    intérieurement dont. la forme correspond  à_ peu près exactement à celle du noyau 14.  Ce noyau ne laisse lui-même aucune trace,  à condition que le volume qu'il possédait  n'ait pas été trop grand pour pouvoir être  absorbé par la masse frittée; sa disparition  est due à son infiltration dans les pores du  fer. On constate que cette infiltration du  noyau 14 dans les pores du fer augmente la  dureté et la résistance à la. traction de l'objet  en fer, de sorte qu'on obtient. un objet plus  robuste et plus durable qu'en l'absence d'une  telle absorption de la matière du noyau par  infiltration.

   De plus, on constate que les  filets constitués à la surface extérieure 7.8 de  la cavité de l'objet terminé 10 sont la repro  duction presque exacte des filets de la paroi  extérieure 17 du noyau.  



  Il ressort de la     description    qui précède  qu'il ne faut pas que le volume du noyau 14  excède la valeur correspondant. au pourcen  tage de porosité de l'objet en fer     pulvézai-          lent    ou autre matière. S'il en était. autre  ment, le noyau laisserait un résidu. Si on le  désire, on peut faire usage d'un noyau creux  pour compenser un volume excessif occupé  par le noyau lui-même, en permettant ainsi  l'absorption d'un grand noyau sans qu'il  reste aucun résidu. Bien entendu, il faut  qu'un tel noyau creux ait une résistance mé  canique suffisante pour résister à la force  de compression.

   Pendant l'opération de com  pression, réalisée à l'intérieur de la presse       ?0,    il va de soi que le noyau 14 a été dé  placé d'une distance proportionnelle corres  pondant au degré de compression commu  niqué à l'article.  



  Les autres objets 30 à 33 inclus des       fig.    8 à 14     n'illustrent    que quelques-uns des  objets en nombre illimité et de formes très  diverses qui peuvent être fabriqués par le  présent procédé. L'objet 30, par exemple,  possède une large cavité 34, un alésage de  diamètre réduit 35, des nervures ou parties  en relief 36 et des rainures ou parties en  creux 37. La forme du noyau en     malièr    e     ab-          sorbable    correspond à celle de cette cavité.  L'objet 31 possède une rainure de came héli-         coïdale    4? à la. périphérie d'un cylindre 40,  pourvu d'une     bride    41 et présentant un alé  sage 43.

   La rainure de came 42 a été obte  nue à. l'aide d'un noyau courbe en métal pul  vérulent absorbable, de forme correspon  dante, lequel noyau avait. disparu après frit  tage en raison de sa pénétration dans les  pores du métal dont, est fait le corps 40, lais  sant ainsi la. rainure de came 4? parfaite  ment formée et     a.y        ant    le profil et l'emplace  ment désirés.  



  L'objet 3? est un exemple d'un corps 44  qui est pourvu d'une bride ou collerette 45  à l'une de ses extrémités et. qui présente des       creusures    46 et 47 dans ses extrémités oppo  sées, une rainure annulaire     4S    dans sa por  tion médiane et. un conduit 49, de section  transversale carrée, qui traverse ladite por  tion médiane de part en part. La rainure 48  et. le conduit 49 sont faciles à établir à l'aide  de noyaux en matière     absorbable,    de la ma  nière     précédemment    décrite.

   Les     ereusures     46 et 47 sont clé préférence obtenues par  compression, bien qu'il soit aussi possible de  les constituer à l'aide d'un noyau     absor-          bable.     



  L'objet. 33 14) possède une large     ea-          vité    50 constituée à l'intérieur d'un bloc cy  lindrique<B>51.</B> fait de fer en     poudre    ou d'un  autre métal se prêtant à une infiltration, des  conduits latéraux 5'? s'étendant latéralement  et des conduits obliques 53 rayonnant. vers le  haut et débouchant dans une. creusure circu  laire 54 constituée dans la partie supérieure  de l'objet. Un alésage     5:5    partant de la     ea-          vité    50 débouche sur la surface extrême infé  rieure de l'objet.

   On obtient de cette     manière,     à     l'extrémité    supérieure de l'objet, une por  tion en forme de croisillon 56 qui est. sépa  rée du reste du corps 57. par les conduits 53.  



  Le présent procédé permet de constituer  dans un objet de toute forme désirée, et qui  est     nioulable,    des évidements ou cavités très  compliqués. Par ce procédé, on peut par  exemple établir des     cylindres    présentant des  passages ou conduits intérieurs, des robinets,       soupapes    et autres     obturateurs        poun@us    de      lumières de distribution, des buses et tuyères  d'injection et.

   de pulvérisation à orifices ou  des roues ou autres pièces rotatives pourvues  de dentures intérieures, des dents     d'encliclue-          tage,    des rainures d'assemblage, des rainures  de came intérieures, des filets, des bossages,  des croisillons ou autres formes, ainsi qu'il  est évident, par     l'application    d'un noyau ou  élément rapporté intérieurement en matière  absorbable ayant une forme et des dimen  sions convenablement déterminées. Si le fer  en poudre est la matière dont est, fait l'ob  jet, on peut incorporer du carbone au fer  pour     augmenter    sa résistance à, la traction  et lui permettre de subir un traitement ther  mique, tel     que    la cémentation, assurant une  amélioration de ce métal.

   On peut par exem  ple le carburer à l'aide d'un gaz carburant,  et il est préférable qu'il soit immergé aussi  tôt après son traitement, afin d'éviter la dis  parition du carbone. Des trous à noyau laté  raux peuvent facilement être constitués dans       des    directions radiales, axiales ou obliques et  en toutes dimensions en section.  



  L'objet des     fig.    15 et 16 est un coussinet,  généralement désigné par 60, ayant la forme  d'une douille ou cylindre creux qui présente  un alésage ou portée cylindrique 61 et une  surface extérieure 62. Le coussinet 60 est.  pourvu dans sa paroi 64 d'une chambre. à  huile 63 de toute forme appropriée, par  exemple de la forme annulaire représentée.  lia chambre 63 est. de préférence établie de  manière qu'elle enveloppe en tout ou en  partie la portée 61, afin d'assurer la pré  sence d'une provision d'huile aussi près que  possible de ladite portée, tout en offrant une       épaisseur    de paroi suffisante pour     supporter     convenablement l'élément de machine tour  nant dans le coussinet.

   La fabrication da  coussinet 60 de la     fig.    16 est     réalisée    d'une  manière analogue au mode opératoire précé  demment décrit au sujet des     fig.    1 à 7, en ce  sens qu'on prépare un noyau 75 fait d'une  matière absorbable     (fig.    15) et dont la forme  correspond à celle de la chambre à huile ou       réservoir    63 que doit comporter le coussinet  final. Le noyau 75 représenté à la fi-. 15    possède une forme annulaire et. est     pourvu     d'extrémités opposées courbes 76 et de deux  surfaces, l'une intérieure 77, l'autre exté  rieure 78.

   Le coussinet partiellement fini,  mais non fritté, qui contient le noyau 75,  a. été généralement désigné par 80 à la       fig.    1.5.  



  Pour remplir d'huile le réservoir 63 du  coussinet 60, on peut placer ce     coussinet    dans  de l'huile contenue dans un récipient à, vide,  dans lequel on fait alors le vide. L'air que  contient le réservoir 63 du coussinet et celui       que    contiennent les pores du coussinet sont  évacués à, travers les pores par la pompe à  vide, conjointement avec L'air que contient le  récipient à vide. Lorsqu'on admet de nouveau  de l'air à l'intérieur du récipient à vide,  l'air ainsi admis refoule l'huile par les pores  du coussinet dans le réservoir ou     chambre    63,  outre qu'il remplit toutes les parties du  coussinet.

   Une autre     fanon    de remplir le cous  sinet d'huile consiste à le chauffer pendant  un temps suffisamment. long, par exemple 20  ou 30 minutes, dans de l'huile maintenue en  ébullition jusqu'à ce que toutes les bulles  d'air aient été expulsées par les pores du  coussinet. On transfère alors rapidement le  coussinet. à un bain d'huile froide, qui pé  nètre immédiatement dans les pores et la  cavité du coussinet en raison du vide créé.  L'huile froide peut. être à la température  ambiante,     o21    bien elle peut avoir été refroidie       au-dessous    de la température ambiante.  



  L'objet représenté à la     fig.    20 est un  coussinet, généralement désigné par<B>110,</B> , qui  a la forme d'un cylindre creux présentant  une portée ou     alésage    111, une surface exté  rieure 1.1.2 et un     'réservoir    ou chambre à.  huile 11.3, de forme hélicoïdale, constitué à  l'intérieur de la paroi 7.1.4 du coussinet., au  tour de l'alésage 111. Les spires 11.5 de la  chambre à. huile 113 sont séparées l'une de  l'autre par des portions formant entretoises  116 qui sont prévues par intervalles et re  lient entre elles les     portions    intérieure 118 et  extérieure 119. Ces portions<B>116</B> renforcent le  coussinet et lui     permettent    de supporter des  charges plus élevées.

        Pour établir le coussinet 1.10 de la.     fig.    20,  on prépare un     noyau    120 à. l'aide d'une ma  tière qui peut être absorbée par (ou s'infil  trer dans) la matière en poudre dont est tait.  le coussinet, comme décrit plus haut au sujet  des     fig.    1 à 7 incluse. Le noyau 120 reçoit de  préférence la forme d'une hélice     (fig.   <B>17)</B> et  ressemble ainsi à un ressort à boudin.

   On  moule le coussinet. dans toute presse de mou  lage ordinaire convenable, généralement dé  signée par 121., qui comprend des poinçon  tubulaires supérieur 122 et inférieur 1.23 des  tinés à être animés de mouvements de     va-          et-vient    dans la cavité cylindrique 124 d'une  matrice 125 montée sur la table de la presse  (non représentée). Les poinçons creux 122 et  123 présentent. respectivement des alésages  126 et 127 à     l'intérieur    desquels peut. coulis  ser indépendamment un poinçon central 128,  destiné à former l'alésage central 1.11 du  coussinet 110.  



  L'opération de     moulage    est réalisée d'une  manière     analogie    à. celle décrite     plus    haut  au sujet des     fig.    1 à 6. On place la base du  noyau hélicoïdal 120 sur la     surface    de des  sus d'une couche 129 de matière en poudre  en     faisant,    en sorte que les spires 131     dudit          noyau    entourent le poinçon 128. On élève  alors ce poinçon central 128 jusqu'au sommet.

    (le la. cavité 124 de la matrice, on remplit le  reste de cette cavité de la charge complète 130       (fig.    18) de matière en poudre     entourant    le  poinçon central 128 et. les spires 131. chi  noyau 120. On fait alors mouvoir     l'iin    v     erg     l'autre, à l'intérieur de la cavité 124     (fig.    19)  de la matrice, les poinçons supérieur 122 et  inférieur 123 pour comprimer entre eux la       charge    130 et. l'amener à un état plus ou       moins    tassé.

   Ceci provoque en même temps le  rapprochement mutuel des     convolutions    131  du noyau hélicoïdal 1.20, comme s'il s'agissait  d'un ressort à boudin, on relève alors le poin  çon supérieur 122 à. l'écart de l'objet com  primé 134, en même temps qu'on éjecte cet  article hors de la cavité de moulage 1.24 en  faisant mouvoir le poinçon inférieur 123 vers  le haut jusqu'à ce que sa surface supérieure  132 ait. atteint le niveau de la     surface    supé-         rieure    de la matrice 125, et d'une manière  analogue à celle qui a été décrite au sujet. de  la     fig.    6.

   On enlève alors de la presse de mou  lage 121 le coussinet partiellement fini, mai.;  non encore fritté, 1.34, lequel coussinet ren  ferme intérieurement le noyau hélicoïdal     coin-          primé    120 fermement noyé clans ledit. coussi  net, et on place le tout dans     -Lui    four à     fritter     dans lequel le frittage     est    effectué de la même  manière que celui déjà décrit au sujet des       fig.    1 à 6 incluse.

   Pendant cette opération, la  matière dont. est composé le noyau 1.20 se  liquéfie et pénètre par infiltration dans les       pores    de la. paroi semi-finie 135 du -coussinet,  de telle sorte qu'il     subsiste    une     chambre    on  conduit.     creux    113 dans l'espace précédem  ment occupé par le noyau 1.20. On obtient  ainsi le coussinet. 110 (fi-. 20). Ce     coussinet     110 peut alors être rempli d'huile de la ma  nière décrite au sujet du     coussinet.    à réservoir  d'huile 60 des     fig.    1 5 et. 16.  



  Au lieu de faire usage d'un noyau héli  coïdal     préfaçonné    1.20, on pourrait. enrouler  librement un boudin ou fil fait de la matière       absorbable    autour (lit poinçon central 1.28. On  obtiendrait.     aussi    -     quoique    à un degré  moindre - l'effet du noyau hélicoïdal par  l'application d'anneaux, faits de la matière     :@     noyau absorbable, qui seraient     noyés    clans la  cavité de moulage 121, à     certains    intervalles.  à mesure qu'on remplit la     -cavité    du moule de  la matière pulvérisée.

   Toutefois, le     noyau     hélicoïdal 120 constitue un réservoir continu  dont     toutes    les portions     communiquent    di  rectement entre elles et qui entoure la portée  111 du     coussinet    sans     interruption        sur    toute  sa     longueur.    Dans le cas de coussinets de pré  cision ou de coussinets destinés à.     supporter     de fortes charges, on peut carburer le métal.

    dont est fait le coussinet, s'il s'agit de fer       pulvérisé,    de la manière précédemment dé  crite, afin de le durcir, et on peut aussi rec  tifier le     coussinet    sur l'une ou chacune de ses       .,urfaees    (intérieure 11.1 ou extérieure 112).  



  La variante de coussinet à     réservoir     d'huile qui a, été désignée dans son ensemble  par 210 à. la     fig.    22 est. généralement. sem  blable à la     constriction    du     coussinet    à réser-      voir d'huile 60 de     fig    1.6, en ce     sens    qu'elle  comprend un corps 211 fait d'une matière à       coussinet    en poudre, un     alésage    ou portée 212  et     titi        réservoir    à lubrifiant 213     constitu     dans le corps 21.4 du     coussinet,

      c'est-à-dire  entre     les    parois extérieure 215 et intérieure       =16    dudit. coussinet. Le réservoir 213 est     eon        s-          titué        sous    forme     d'une    chambre remplie     d'une     matière cellulaire qui     petit        avantageusement     être la même que celle de la paroi 214, mais  dont.     les        pores    sont de préférence plus gros.

    La chambre<B>213</B> présente des surfaces respec  tivement extérieure 217 et intérieure 218,       espacées    l'une de l'autre; et le corps 21.4     dit     coussinet est. pourvu d'une surface extérieure  219 susceptible de recevoir toute forme appro  priée, la forme partiellement sphérique       extrémités    annulaires 220, qui est. celle repré  sentée sur le dessin, se     prêtant    à     l'établisse-          inent    d'un     coussinet    à orientation     automatique.     



  Pour établir le coussinet. 210     conformé-          nient    au présent procédé, on établit d'abord  un noyau, généralement désigné par 221, en  faisant usage du mélange d'une matière     ab-          sorbable    dont. les particules 222 sont plus  grosses que les particules clé métal en poudre  223 dont est. fait le corps 214 du coussinet  avec une matière non absorbable dont     les    par  ticules 224 sont. également     pltLS    grosses     que     les particules 223.

   On effectue le mélange in  time     des    particules 222 et 224, par exemple  par     secouage,    dans un récipient convenable et  on donne alors au mélange la forme désirée,  par moulage, c'est-à-dire la. forme d'un  noyau correspondant. au     réservoir    ou chambre  à lubrifiant 27     J    dit coussinet fini 210.

   On  place alors le noyau     composite    221 dans la ca  vité de moulage d'une     presse    à mouler     conv        e-          nable,    au niveau désiré out il.

   doit être situé,  comme décrit au sujet (les     fig.    ,3 et 17, après  avoir tenu compte de la compression de la  charge     \?23    dont     est    faite la paroi 224     du          coussinet.        On    l'ait     alois    mouvoir les     poinçon,,     clé la presse de moulage l'un vers l'autre et  à l'intérieur de la cavité de     moulage,    de la  manière déjà     décrite,    pour     former    le     coussi-          net.    semi-fini composite 227,

   qui est     constitué     par le     noyau    221 noyé dans un corps 228 coin-    posé de particules métalliques     phis    fines et  non frittées. Ce corps est alors fritté, comme  précédemment, ce qui a pour effet que les       particules    absorbables relativement     grosses     22 fondent et s'infiltrent dans les pores des  particules 223 dont est composé le corps 214,  ce qui laisse une     structure        cellulaire    229 com  posée de     grosses    particules non     absorbable;     224 qui sont, séparées L'une de l'autre par les  petits espaces laissés vides par les particule  métalliques absorbables 222.

   La capacité inté  rieure de la chambre     213-est    ainsi subdivisée  en un grand nombre de très petites capacités,  ce qui empêche efficacement la. formation d'un  grand espace d'air et., par suite, la formation       subséquente    d'une grande bulle ou poche  d'air. On remplit le réservoir 213 d'un lubri  fiant, tel qu'une huile de graissage, de la  même manière que celle déjà. décrite au sujet  clé la.     fig.    16.  



  L'objet, perméable généralement désigné  par 240 à la     fig.    23 est établi par un procédé  similaire et est représenté     sous,    forme d'un  filtre pour liquides ou gaz. Cet objet per  méable 240 comprend un     corps    tubulaire 241.  qui est fait d'une matière en poudre et pré  sente intérieurement une cavité annulaire 242  dans laquelle on place un corps filtrant ou  cloison perméable 243, au cours de la fabri  cation de l'objet.

   Pour raccorder au corps 241  clés     tuyaux        d'admission    244 et     d'échappement:     245, on peut le munir de     lumières    ou conduits       d'admission    et d'échappement 246 et 247, res  pectivement, ces lumières étant, de préférence  coniques et taraudées pour recevoir les extré  mités filetées correspondantes 248 et 249 des       tuyaux    244 et 245.  



  Pour fabriquer l'objet perméable 240,     or.     prépare un noyau destiné à.     constituer    le corps  filtrant perméable 243 de la même manière  due celle déjà indiquée au sujet clé la prépa  ration du noyau 221. Des particules d'une  matière absorbable, telle que l'alliage de  cuivre et clé zinc précédemment. mentionné,  d'une     grosseur    propre à donner à la cloison  243 la porosité désirée, sont mélangées intime  ment avec des particules d'une matière non      absorbable, telle que le fer pulvérulent, ces       particules    étant, dans ce cas encore, de pré  férence plus     grosses    que celles du corps 241.

    On     comprime    alors le noyau de la même ma  nière que celle déjà décrite, on le place dans  la cavité de moulage, on l'entoure par le mé  tal pulvérulent, tel que le fer en poudre, et  on le comprime en procédant de la même  manière que celle déjà décrite. On place alors  l'objet dans un four à fritter dans lequel le  frittage est effectué de la manière précédem  ment décrite.

   Pendant cette opération, les  particules     absorbables    de la     cloison    243 dispa  raissent en s'infiltrant     dans    les pores du corps  241, ce qui     laisse        @à    l'intérieur de ladite cloi  son une structure cellulaire     grossière    dont les  vides correspondent aux grosses particules.

    L'objet. 240 peut être     utilisé    à la façon d'un  filtre de la manière habituelle ou à la     façon     d'un     dash-pot    ou orifice d'étranglement  propre à assurer une fuite réglée d'un gaz ou  liquide, de tels organes étant     -utilisés    dans de  nombreux     dispositifs        mécaniques,    tels que les       amortisseurs    de chocs.  



  L'objet. perméable 250 représenté à la       fig.    24 est généralement semblable à l'objet  perméable 240 -de la     fig.    23 et     est    obtenu  d'une manière semblable. Toutefois, à la       fig.    24, le corps 251 est assez long et     est          pourvu    intérieurement d'une longue chambre       '?52        renfermant    la structure cellulaire 253.

   On  forme cette structure, comme précédemment,  en préparant un noyau à partir     d'Lin    mélange  de     particules    relativement grosses d'une ma  tière absorbable et d'une matière non absor  bable, telle que l'alliage de     cuivre-zinc    précé  demment mentionné, qui est comprimée avec le  noyau à l'intérieur     dit    fer ou antre métal en  poudre, puis frittée, également de la ma  nière précédemment décrite.     All    cours du frit  tage, les particules du métal absorbable dispa  raissent en     raison    de leur infiltration dans les       pores    du corps 251, et il     reste    un corps fil  trant ou perméable 253, dont la.

   porosité est  déterminée par la grosseur des particules de  la matière absorbable dont. est en partie com  posé le noyau.    L'invention n'est pas limitée à l'établisse  ment d'une cavité     dans    un corps en fer pul  vérulent et peut, au contraire, être appliquée,       dans    l'une quelconque des formes de réalisa  tion précédemment décrites de ladite inven  tion, en     onze    d'établir une cavité     dans    un corps  en bronze par un mode opératoire semblable     ù     celui décrit.

   Par exemple, on supposera que,  pour établir l'objet 1.0, il. ait, été fait. usage,       pour    le corps 11, d'un bronze pulvérisé dont  la composition est, par exemple:     euiv        re        9011/o,     étain 1.0 %. Pour établir la cavité 13, on forme  un noyau     14-    à l'aide de plomb métallique au  quel une petite quantité d'antimoine peut  facultativement être ajoutée pour élever le  point de fusion du plomb et     aecroître    sa résis  tance à la compression.

   On donne au noyau  une forme qui correspond aux dimensions et  à la. forme de la cavité     désirée.    On place le  noyau 14 dans la cavité de moulage de la  même manière que celle décrite précédem  ment, c'est-à-dire de façon qu'il repose sur le  bronze pulvérisé 1     (fig.    3), et on dispose alors  autour de lui une quantité supplémentaire de  bronze pulvérisé     jusqu'à    ce que la cavité de  moulage 22 ait été remplie dans la mesure dé  sirée     (fig.    4).

   On     abaisse    alors le poinçon de  compression 23 dans la cavité de moulage 22       (fig.    5), ce qui a pour effet de comprimer la  poudre de bronze I autour du noyau de plomb  14     (fig.    5). Lorsque la     compression    désirée a  été obtenue, on rappelle le poinçon compres  seur 23 vers le haut et. on fait avancer le     poin-          é,on    inférieur 24 vers le haut, de manière à  éjecter la pièce semi-finie 10 hors de la     ca-          v        ité    de moulage 22.  



  L'ouvrier transfère alors le corps de  bronze pulvérisé comprimé 1.1, qui contient le  noyau de plomb 14,à un four à. fritter et  chauffe ce corps jusqu'à une     température    de  frittage     comprise    entre<B>782</B> et 81.5  C pendant.  une période de 15 minutes environ. La tempé  rature exacte varie selon les dimensions de  l'objet et la. composition particulière du  bronze, car le procédé décrit. donne des résul  tats également     satisfaisants    avec des     bronzes     (le diverses compositions, bien que, en géné  ral, les meilleurs résultats     soient    obtenus avec      ceux qui contiennent des proportions d'étain  relativement élevées.  



  Pendant. que le corps 11 se trouve     dans     le four de frittage, sa température est portée  à     nue        valeur    assez élevée pour fondre le  plomb dont. est fait. le noyau 11. Ce plomb  fondu s'infiltre dans les pores du corps en  bronze pulvérisé 71 et disparaît. en     laissant          un    vide 12 dans l'espace précédemment occupé  par le noyau 7.1. On enlève alors l'objet du  four à fritter et. on le refroidit..  



  Le corps en bronze imprégné de plomb  ainsi obtenu donne un     coussinet    de qualité  supérieure en raison de la présence supplé  mentaire du plomb dans les pores du bronze  entourant l'alésage du coussinet. Ordinaire  ment, dans un corps<B>11</B> relativement grand  qui présente une cavité 12 de     dimension    rela  tivement faible, le plomb ne pénètre pas     dans     le corps entier, sa densité étant plus grande  au     voisinage    de la portée du coussinet. Toute  fois, le plomb n'obstrue     ordinairement    pas les  pores du bronze.

Claims (1)

  1. REVENDICATION I: Procédé de fabrication d'un objet en mé tal fritté présentant ait moins un évidement, caractérisé en ce que l'on comprime dans un moule ayant la forme de l'objet à. fabriquer une poudre métallique contenant un noyait constitué au moins en partie par une matière à point de fusion plus bas que ladite poudre métallique et en ce que 1.'on chauffe la masse comprimée à une température au moins égale à la température de fusion de ladite matière du noyau, de façon que cette matière pénètre par infiltration dans les pores de ladite masse,
    en laissant subsister au moins un évidement. SOUS-REVENDICATIONS: 1. Procédé selon la revendication I, carae- térisé en ce due le noyau est entièrement cons titué par une matière à. point de fusion plats bas que ladite poudre métallique, de faon que, après adsorption de ladite matière par la masse comprimée de poudre métallique, il subsiste à l'intérieur clé cette masse un évide- nient. dont. la forme correspond à, la forme ini tiale du noyau. 2.
    Procédé selon la revendication I, earac- térisé en ce que le noyau d'insertion est en métal. 3. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que le noyau d'insertion est. fait en un alliage de cuivre et de zinc. 4. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que le noyau d'insertion est fait d'un alliage de cuivre, de zinc et de plomb. 5. Procédé selon la revendication I, carat.
    térisé en ce que le métal en poudre est princi.. palem.ent composé de fer en poudre et en ce que le noyau est constitué par un alliage. 6. Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que la masse de métal en poudre est principalement composée de bronze en poudre et que le noyau est en plomb. 7.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce que la. masse de métal en poudre est principalement, composée de fer pulvérulent additionné de carbone, le métal du noyau est un alliage et le corps est traité thermique- ment après l'infiltration, en vie d'assurer le durcissement de sa surface. 8.
    Procédé selon la revendication I, carac térisé en ce qu'on mélange entre elles des particules d'une matière destinée à être ab sorbée par infiltration par la masse de poudre métallique et des particules d'une matière destinée à ne pas être absorbée, de manière à former une matière pulvérulente composite, on moule sous forme d'un noyau cette ma tière pulvérulente composite, on place ce noyau dans une poudre métallique dont. le grain est. plats fin que celui de la.
    matière du noyau, on comprime cette masse pour former un ensemble de corps semi-fini et de noyau et on fritte cet ensemble pour provoquer la pénétration de la matière destinée à être ab sorbée dans ledit corps et à. constituer ainsi dans ce corps une chambre présentant une structure cellulaire perméable, 9.
    Procédé selon la revendication I et la sous-revendication 8, caractérisé en ce que la poudre métallique recevant le noyau est ëom- primée sous forme d'un ensemble de corps semi-fini et de noyait qui présente -Lui passage aboutissant au noyau et partant du noyau de manière à constituer un corps qui est percé de part en part d'un passage en travers du quel est. disposée une cloison perméable aux fluides.
    REVENDICATION II: Objet en métal fritté obtenu par le pro cédé selon la revendication I, caractérisé en ce qu'il présente un évidement dont les parois contiennent un métal dissemblable de celui qui constitue le reste de la masse dudit objet et absorbé dans ladite masse. SOUS-REVENDICATIONS 10. Objet selon la revendication II, dans lequel l'évidement est une cavité intérieure fermée entièrement, entourée par la masse comprimée de poudre métallique. 11. Objet selon la. revendication II, dans lequel l'évidement est en communication avec.
    l'extérieur uniquement par un passage de section transversale moindre que celle de l'évidement. 12. Objet selon la revendication II, utili sable comme coussinet, caractérisé en ce qu'il comprend un corps de coussinet creux en ma tière poreuse présentant intérieurement une portée de coussinet, ce corps comportant dans mie de ses parois une chambre à lubrifiant qui communique avec ladite portée par L'in termédiaire des pores de ladite paroi. 13.
    Objet selon la revendication II et la sous-revendication 12, dans lequel la cham- bre à lubrifiant entoure aLi moins partielle ment la portée du coussinet. 14. Objet- selon la revendication II et les sous-revendications 12 et 13, caractérisé en ce que ladite chambre à lubrifiant comporte des portions mutuellement. espacées par des portions formant entretoises et constituées par la masse comprimée de poudre métal lique. 15.
    Objet selon la revendication II et les sous-revendications 1.2, 13 et 14-; dans lequel le corps du coussinet est cylindrique et la chambre à lubrifiant est approximativement hélicoïdale et disposée coaxialement à. la portée du coussinet. 16. Objet selon la revendication II et la sous-revendication l'. dans lequel la cham bre à lubrifiant est composée d'une série de chambres annulaires espacées l'une de l'autre dans la direction axiale et entourant. la portée du coussinet. 17.
    Objet selon la revendication II, carac térisé en ce qu'il comprend un corps poreux présentant une chambre intérieure et, dis posée à l'intérieur de cette chambre, une structure cellulaire poreuse dont les pores sont plus grands que ceux du corps. 18. Objet selon la revendication II, carac térisé en ce qu'il comprend un corps poreux qui présente un passage le traversant de part en part et une cloison cellulaire, poreuse et perméable, disposée en travers dudit passage.
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