Dispositif pour donner avec une image plane l'illusion de la présence réelle de l'objet figuré. On a cherché depuis: longtemps à donner avec des images planes l'impression d'objets ou de groupes d'objets en relief, en vue d'ac centuer l'illusion de la présence réelle de ces objets. En dehors des procédés classiques de peinture en trompe-l'oeil, on a ainsi imaginé des procédés basés sur la perception diffé rente d'un même ensemble par les deux yeux de l'observateur,
et rentrant plus ou moins dans le cadre de l'un des deux procédés bien connus du stéréoscope ou des anaglyphes.
On constate que de tels procédés, même s'ils donnent une impression de relief par faite, ne donnent. néanmoins pas l'illusion de la présence réelle des objets et qu'au con traire la vision monoculaire d'un objet réel (par exemple lorsque l'on regarde en fer mant un #il), qui ne permet. évidemment pas la perception du relief stéréoscopique, donne néanmoins une impression généralement beau coup plus réelle que tous les procédés stéréos- copiques.
En étudiant ce problème, l'inventeur s'est rendu compte' que la différence d'im pression oculaire ressentie en regardant, d'une part, une image plane et, d'autre part, l'objet ou les objets que cette image représente, ne résidait pas essentiellement., ou tout au moins exclusivement, dans l'effet de relief.
L'inventeur a ainsi constaté que cette différence entre l'impression oculaire pro voquée par l'image et l'impression oculaire pro- voqué par la réalité résidait essentiellement dans la différence entre la brillance des dif férentes parties d'un objet ou groupe d'ob jets réels et la brillance des parties corres pondantes de l'image.
On n'arrive pas en effet. avec les procé dés graphiques et photographiques usuels à. obtenir sur une même image une zone avant la même brillance qu'une surface réfléchis sante éclairée directement et une zone aussi noire que la partie d'un objet. réel noir sur lequel se porte l'ombre d'un autre objet opaque.
Le graphique de la fig. 1 permet de com parer les brillances des diverses parties d'un objet réel et de sa représentation par les moyens connus.
Ce graphique est, à. la manière usuelle pour ce genre de mesure, établi en nits ou bougies par mètre carré, espacés suivant. une échelle logarithmique, la progression d'une telle échelle correspondant approximative ment à la progression des perceptions réti niennes.
L'échelle I indique la valeur en nits des parties caractéristiques !d'un objet réel. dont le centre est placé à -10 cm d'une ampoule électrique voilée par un écran diffusant d'une surface clé 100 em2 et ayant une bril lance de 1700 nits. Le point.<B>A</B>i correspond aux parties les plus sombres de l'objet, c'est-à-dire aux parties noires sur lesquelles est portée l'ombre d'un objet opaque. Sa brillance est de 0,03 nit.
Le point BI correspond aux parties blanches mates éclairées perpendiculairement et. situées à 40 cm de la. source. Sa brillance est -de 17 nits.
Le point Cl correspond à des parties réfléchissantes sur lesquelles la lumière se réflète. Sa brillance est de 1700 nits.
Bien entendu, les diverses couleurs du spectre conduisent à des valeurs intermé diaires entre les points caractéristiques Al, Bl, <I>Cl.</I>
L'échelle II indique la va-leur en nias des parties correspondantes d'une représenta tion graphique ou photographique usuelle, éclairée dans les mêmes conditions que l'objet.
On voit que ces valeurs s'échelonnent entre un point A2 de brillance 0,15, c'est à-dire moins sombre que le point Ai, et un point C2 dont. la brillance est sensiblement égale à celle du point Bi, de sorte que pour respecter approximativement. l'échelle rela tive des valeurs, on est amené à donner au point B2 correspondant au point BI de l'ob jet réel une brillance plus faible que celle de ce point BI (par exemple 13 nits).
On conçoit .donc facilement que, quel que soit- le soin apporté à la. reproduction des couleurs réelles d'une image et au rendu de son relief, cette image ne pourra jamais don ner l'illusion de la présence réelle de l'objet figuré, tant que l'échelle des brillances de ses différentes parties s'écartera à ce point de celle de l'objet réel.
Le dispositif suivant l'invention se pro pose .précisément de réaliser, d'un ôbjet quel conque, éclairé par un flux lumineux d'in tensité i, une image qui, tout en apparaissant à l'observateur soumise uniformément à ce même éclairage d'intensité i, présente en ses différentes parties des brillances égales le plus exactement possible à celles des parties correspondantes de l'objet.
Le principe de ce dispositif est. le sui vant: On sait que pour augmenter la brillance clé tout ou partie d'une image, on peut soit la soumettre à un éclairage intense, soit ren dre certaines parties de l'image transparentes ou translucides et éclairer l'ensemble par une source lumineuse arrière. Mais ces deux moyens ont pour effet .d'augmenter la bril lance de toutes les parties de l'image dans les mêmes conditions.
Si l'intensité de lu mière est telle qu'elle donne au point C2 la brillance du point Cl (c'est-à-dire qu'elle multiplie par 100 la brillance du point ('2 en remplaçant le point C2 par un point C3 de brillance 1700 nits) (échelle III), les points A2 et<I>B2</I> verront leur brillance multipliée également par 100, le point A2 étant remplacé par un point A? de brillance 15 nits et le point B2 étant remplacé par un point B-. de brillance 1300. L'aspect. de l'image sera donc très .différent encore de celui de l'objet.
D'ailleurs, en se référant à l'aspect du cadre on de l'entourage de l'image, l'observateur se rendra immédiatement compte de l'artifice et l'effet de présence réelle ne sera de toutes façons pas obtenu.
On peut procéder de la façon suivante: Prenant. pour modèle un objet. soumis à un éclairage donné d'intensité i, on réalise tout d'abord de cet objet une image dont l'échelle des brillances (échelle IV) est diffé rente de l'échelle II d'une image normale. Le point C'j a obligatoirement la même bril lance 17 que le point C2 puisque cette bril lance est .la plus intense que l'on puisse réa liser sous l'intensité lumineuse i.
Il est par contre possible, par des moyens techniques connus, d'augmenter le pouvoir d'absorption clés noirs par rapport à ce qui est obtenu sur les reproductions _-graphiques usuelles. Le point 1,1 occupera donc une position inter- médiaire (0,05 par exemple) entre celle clés points A.l et A2. On choisira ensuite pour le point B4 correspondant aux blancs une bril lance telle que son écart par rapport à.
=1 .1 et C,l soit sensiblement .dans un rapport plus petit que l'écart réel de BI par rapport à Al et Ci. En d'antres termes, le point Bq occupera dans l'échelle une valeur telle que:
EMI0003.0001
Alors que dans toute image normale, on ob serve le contraire:
EMI0003.0004
Le demandeur a constaté que si une image conforme à. l'échelle IV est, soumise à un éclairement d'intensité I plus grande que l'in tensité i, telle qu'elle ait pour effet de porter la brillance du point. C.l à une valeur C'5 (échelle V) égale à celle du point Cl (c'est à-dire à 1700 nits dans le cas de l'expérience considérée), le point caractéristique B.l prend une brillance sensiblement. égale à celle du point caractéristique réel Bl.
Le point. Al prend une brillance A5 su périeure à celle de -11, mais on peut le rame ner à une valeur .1'S voisine de .11 en sous trayant les parties correspondantes à l'aug mentation d'intensité lumineuse.
La correspondance de l'échelle des bril lances de l'image avec celle des brillances de l'objet ne peut néanmoins donner l'illusion de la présence réelle de cet objet, si l'obser vateur se rend compte de l'artifice employé, c'est-à-dire se rend compte, consciemment ou lion, du fait que l'image est, soumise à une intensité lumineuse I beaucoup plus grande (lue celle à laquelle était. soumis l'objet qu'elle représente, en constatant notamment le contraste entre l'image elle-même et son entourage.
L'invention concerne donc ég-alemeilt des moyens pour dissimuler la présence clé la source lumineuse spéciale et donner au con traire l'impression que l'objet figuré et. son entourage immédiat sont éclairés par une source de position et d'intensité correspon dant à celles de la source éclairant. l'objet réel.
Les fig. ? à 6 du dessin annexé montrent à titre d'exemple quelques formes d'exécu tion de l'objet de l'invention.
Les fi-. ? et 3 montrent respectivement un schéma de principe et une vue en coupe de la, première forme d'exécution du dispo sitif. Les fig. q et 5 montrent également, res pectivement, un autre schéma du principe et une vue en coupe de la seconde forme d'exé cution du dispositif.
La fi--. 6 montre une variante.
Le dispositif schématisé à la fig. 2 com porte essentiellement les éléments suivants: a,) une image 1 de l'objet réel à repré senter, réalisée \(dans des conditions qui se ront précisées plus loin) de manière qu'une.
fois soumise à un éclairage postérieur d'in- teriisité I, l'échelle des brillances de ses trois parties caractéristiques définies plus haut corresponde sensiblement à l'échelle V du graphique de la fig. 1, l'échelle des bril lances des parties intermédiaires découlant de celle-ci; b) une source lumineuse postérieure 2 di rigeant sur l'image un faisceau lumineux d'in tensité 1; c) un écran 3 prolongeant l'image 1 et.
constituant, sur la face de cette image opposée à la source 2, le cadre ou entourage de l'image; d) une source lumineuse antérieure 4 mu nie préférablement d'un écran 5, de manière à ne diriger sur l'image 1 aucun flux direct et à éclairer au contraire le contour 3 de cette image.
L'intensité (le cette source 4 est choisie telle qu'elle produise sur ce cadre 3 un éclairement sensiblement égal à celui de l'ob jet. qui a servi de modèle à l'image 1. L'ob servateur O regardant cette image aura ainsi l'impression que l'ensemble de celle-ci est. éclairé par la source 4 et lie se rendra. pas compte de la présence de la source arrière \?. Il aura par suite l'impression que les points les plus lumineux de l'image 1.
(qui ne doivent en fait leur luminosité qu'à la source arrière '?) reçoivent leur luminosité de la source -1 dont il peut apprécier l'intensité relativement faible. Il aura par suite l'im pression que l'image présente la même échelle de luminosité qu'un objet réel. II aura l'im pression de la réalité.
L'image 1 peut, être réalisée de la façon suivante dans le cas de réalisation manuelle. Le modèle étant. soumis à un éclairage analogue à celui de la source 4 seule, on place la surface à peindre dans les con ditions mêmes d'éclairage où l'image est destinée à être ensuite présentée (éclairage postérieur par la source 2 et éclairage antérieur par la source 4 munie ou non de son écran 5).
La surface à peindre est constituée soit en une matière telle qu'un fort papier genre bristol, soit en toute autre matière translucide (de préférence blanche) susceptible d'être rendue partielle ment translucide ou même transparente, par exemple par diminution locale de son épais seur. On laisse ou on rend opaques toutes les parties de la surface à peindre correspondant aux parties du sujet dont la brillance est égale ou inférieure au blanc (point B1 du graphique de la fig. 1).
On rend alors plus ou moins translucides ou même transparentes les parties de cette surface qui correspondent à des valeurs du modèle ayant une brillance plus élevée, de manière que sous l'effet de la source arrière 2 elles présentent cette même brillance plus élevée.
Sur les parties translucides ou transpa rentes de la surface, on colore les parties cor respondant à celles du modèle qui, bien que de valeur plus claire que le blanc de bril lance B1, sont elles-mêmes colorées.
Puis on traduira la valeur exacte des cou leurs et ombres du modèle, plus sombres que le blanc témoin, en prenant soin de ren forcer au maximiun les noirs pour se rappro cher de la brillance .du point l11.
On notera que si l'on examine l'image ainsi réalisée sans le dispositif d'éclairage, ses valeurs semblent fausses, notamment parce que les couleurs placéës sur des parties trans lucides paraissent trop foncées.
Les objets brillants ne portent aucune indication sensible de la place de leurs reflets.
Si l'on utilise pour réaliser cette image une photographie en couleur ou dispositif sur verre ou sur film, im tel dispositif doit subir un traitement spécial, de manière à accentuer la différence de brillance des points extrêmes <B>A.,</B> et C1 en fonçant les parties les plus som bres, de manière qu'elles restent noires même sous l'effet :de l'éclairage arrière intense et en rendant les parties :
claires plus transparentes encore, de manière à donner l'impression du reflet ou. d e lumière (brillance du point C1). Dans ce cas, seuls les points les plus sombres seront entièrement opaques.
Dans la pratique, les moyens d'éclairage et d'observation schématisés à la fig. 2 peuvent être réalisés de nombreuses manières.
La fig. 3 montre un dispositif qui com prend un bâti 6 muni de fenêtres de venti lation 7 et d'une fenêtre d'observation 8 dont. les bords 9 sont déterminés de manière à limiter le champ .de vision de ].'observateur.
L'image 1 est traitée comme il a été indi qué ci-dessus, de manière à. réserver des par ties noires et opaques. et des parties trans parentes apparaissant lumineuses sous l'effet de la source lumineuse arrière intense 2. La source antérieure 4 est remplacée par un mi roir 4' recevant une partie du flux lumineux de la source 1. Ce miroir est. incliné de ma nière à projeter 1u1 flux lumineux sensible ment parallèle à l'image et. semblant éclairer celle-ci alors qu'en fait cette image n'est éclai rée que par la source 2.
Cet effet factice d'éclairage est renforcé par le fait que le faisceau du miroir 4' éclaire la tranche des bords 9 de l'enceinte avec. une intensité i et que, d'autre part, l'entourage 3 de l'image est. lui-même traité comme celle-ci en présentant. une transparence telle que, éclairés en fait par la source 2, ils présentent la même bril lance que s'ils étaient éclairés directement par le miroir 4'.
La fig. 4 représente un second schéma de principe L'image 1 est traitée, dans les conditions qui seront précisées plus loin, de manière que, soumise à l'éclairage d'une source antérieure intense 2, ses parties correspondant. r espec- tivement aux parties réfléchissantes ou lumi- neuses C1, blanches ou noires non éclairées de l'ôbjet, aient des brillances aussi voisines que possible de ces brillances.
La source '' est, dissimulée aux regards de l'observateur et. son flux lumineux est dirigé par < les écrans sur tout ou partie (le l'iinaae, en réservant son cadre 3.
Une deuxième source antérieure 4, munie de préférence d'un écran 5, éclaire au con traire le cadre, en réservant l'image 7. L'in tensité de cette source étant, déterminée de manière à produire sur ce cadre un éclaire ment de même intensité que celui auquel le modèle était, soumis, l'observateur aura l'im pression que l'image tout. entière est soumise à ce même éclairage et que c'est sous cet éclairage qu'elle présente la- même échelle de brillance que l'objet, réel. Il aura encore l'im pression de la réalité.
L'image 1 est réalisée de la façon suivante clans le cas de réalisation manuelle: lie modèle étant soumis à -Lui éclairage ana logue à celui de la source 4 seule, la surface à peindre est soumise à l'éclairage des deux sourceb 2 et. 4 dans les mêmes conditions que pour l'observation de l'image terminée.
La surface à peindre, de préférence lisse, est. tout. d'abord revêtue d'un fond gris très foncé tel que l'éclairage de la source 2 fasse paraître ce fond aussi blanc qu'un blanc de l'objet soumis uniquement. à la source -1, c'est-à-dire lui donne une brillance B1.
On peindra ensuite sur ce fond en s'atta chant à rendre les valeurs exactes réelles du modèle. Ceci sera aisé, puisque, dès que l'on se servira d'un ton plus clair que le fond gris foncé, ce ton paraîtra obligatoirement. plus clair que .du blanc, c'est-à-dire présentera une brillance plus grande que B1. On ne se ser vira d'ailleurs du blanc pur que pour les reflets les plus brillants (le l'objet. Pour peindre les zones les plus sombre. on utilisera les peintures les plus absorbantes possibles et elles seront vernies. Le renforcement des noirs pourra d'ailleurs être obtenu par les moyens spéciaux exposés plus loin en décri vant. la fig. 5.
\4ur cette figure, les deux sources lumi neuses 2 et 4 sont, confondues en une seule. Le flux lumineux intense éclairant. l'image proprement dite 1 étant obtenu par un condenseur de lumière 2', tandis que le flux lumineux moins intense éclairant. le cadre 3 (le l'image est produit par la lumière diffusée sur les parois d'un diffuseur 4' en tourant la source. Cet artifice étant invisible pour l'observateur, celui-ci aura bien l'impres sion que l'ensemble image et. cadre est éclairé par le flux lumineux de faible inten sité.
Pour renforcer les noirs de l'image on peut, dans ce cas, interposer, en avant du condenseur, un écran transparent. 10, rendu opaque dans les parties placées sur le trajet des rayons lumineux frappant les parties de l'image qui doivent être les plus sombres. On obtiendra. ainsi sur ces parties un effet. d'om bre qui permettra d'atteindre les brillances les plus faibles de l'ordre de celles indiquées en .1'S sur le schéma, de la fig. 1.
D'une façon générale, on pourra d'ail leurs renforcer les contrastes de l'image en utilisant comme écran 10 une reproduction sur verre de cette image sur laquelle les par ties claires et sombres seront contrastées au maximum comme il a été décrit. pour la réali sation de l'image du procédé des fig. 2 et 3.
La fia. 6 montre une variante de la fig. 5 dans laquelle on n'utilise également qu'une seule source 2-4, mais dans laquelle l'effet de contraste entre l'éclairement de l'image et. l'éclairement de son cadre est obtenu par des moyens différents. L'image 1 est entourée par un cadre en saillie 11 disposé de manière que l'observateur ne puisse voir autour de l'image que les parties 3', 3" et 11.
Un écran absorbant 12 est placé sur le trajet des rayons lumineux atteignant la paroi 11, et les sur faces 3' et 3" sont rendues très foncées, de ma nière que sous l'éclairage direct de la source lumineuse, elles présentent une brillance ana logue à celle de la paroi 11 éclairée moins in tensément par suite de l'écran 12. L'observa teur aura ainsi l'impression que l'ensemble de l'image est soumis au même éclairement faible que ces parois 11 et le résultat cherché sera obtenu.
Une disposition intéressante consiste en particulier à traiter les parties de l'image des- tirées à présenter une brillance particulière ment intense avec une peinture luminescente, la source d'éclairage intense dissimulée aux yeux de l'observateur émettant aussi le rayonnement excitateur.
Device for giving with a flat image the illusion of the real presence of the object depicted. For a long time, we have sought to give the impression of objects or groups of objects in relief, with plane images, in order to accentuate the illusion of the real presence of these objects. Apart from the classic trompe-l'oeil painting processes, we have thus imagined processes based on the different perception of the same whole by the two eyes of the observer,
and falling more or less within the scope of one of the two well-known processes of the stereoscope or of anaglyphs.
It is observed that such processes, even if they give an impression of relief by fact, do not give. nevertheless not the illusion of the real presence of the objects and that on the contrary the monocular vision of a real object (for example when one looks in iron mant a #il), which does not allow. obviously not the perception of stereoscopic relief, nevertheless gives an impression generally much more real than all stereoscopic processes.
By studying this problem, the inventor realized 'that the difference in eye pressure felt when looking, on the one hand, at a plane image and, on the other hand, at the object or objects that this image represents, did not reside essentially., or at least exclusively, in the effect of relief.
The inventor has thus observed that this difference between the ocular impression produced by the image and the ocular impression caused by reality lies essentially in the difference between the brilliance of the different parts of an object or group of objects. actual objects and the brightness of the corresponding parts of the image.
We do not arrive indeed. with the usual graphic and photographic processes at. obtain on the same image a zone before the same brightness as a directly illuminated reflective surface and a zone as black as the part of an object. real black on which is the shadow of another opaque object.
The graph of fig. 1 makes it possible to compare the brilliance of the various parts of a real object and of its representation by known means.
This graphic is, at. the usual way for this kind of measurement, established in nits or candles per square meter, spaced according to. a logarithmic scale, the progression of such a scale corresponding approximately to the progression of retinal perceptions.
The I scale indicates the value in nits of characteristic parts! Of a real object. whose center is placed at -10 cm from an electric bulb veiled by a screen diffusing a key surface 100 em2 and having a brightness of 1700 nits. The point. <B> A </B> i corresponds to the darkest parts of the object, that is to say the black parts on which the shadow of an opaque object is cast. Its gloss is 0.03 nit.
Point BI corresponds to the matt white parts illuminated perpendicularly and. located 40 cm from the. source. Its brightness is -17 nits.
Point C1 corresponds to the reflecting parts on which the light is reflected. Its brightness is 1700 nits.
Of course, the various colors of the spectrum lead to intermediate values between the characteristic points Al, Bl, <I> Cl. </I>
Scale II indicates the value in nias of the corresponding parts of a usual graphic or photographic representation, illuminated under the same conditions as the object.
It can be seen that these values range between a point A2 of brightness 0.15, that is to say less dark than point Ai, and a point C2 of which. the brightness is substantially equal to that of the point Bi, so that to respect approximately. the relative scale of the values, it is necessary to give the point B2 corresponding to the point BI of the real object a lower brightness than that of this point BI (for example 13 nits).
It is easy to see that, whatever the care taken with the. reproduction of the real colors of an image and the rendering of its relief, this image can never give the illusion of the real presence of the object represented, as long as the scale of the brilliance of its different parts deviates to this point of that of the real object.
The device according to the invention is specifically intended to produce, from any object which is illuminated by a luminous flux of intensity i, an image which, while appearing to the observer subjected uniformly to this same illumination of 'intensity i, presents in its different parts equal brightness as exactly as possible to those of the corresponding parts of the object.
The principle of this device is. the following: We know that to increase the key brightness of all or part of an image, we can either subject it to intense lighting, or make certain parts of the image transparent or translucent and illuminate the whole by a source rear light. But these two means have the effect of increasing the brightness of all parts of the image under the same conditions.
If the intensity of light is such that it gives at point C2 the brightness of point Cl (i.e. it multiplies by 100 the brightness of point ('2 by replacing point C2 by a point C3 of shine 1700 nits) (scale III), the points A2 and <I> B2 </I> will have their brightness also multiplied by 100, the point A2 being replaced by a point A? Of gloss 15 nits and the point B2 being replaced by a point B-. of brightness 1300. The aspect of the image will therefore still be very different from that of the object.
Moreover, by referring to the aspect of the frame or the surroundings of the image, the observer will immediately realize the artifice and the effect of real presence will not be obtained anyway.
We can proceed as follows: Taking. for model an object. when subjected to a given illumination of intensity i, an image is first produced of this object whose scale of brightness (scale IV) is different from scale II of a normal image. Point C'j necessarily has the same lance 17 as point C2 since this lance is the most intense that can be achieved under light intensity i.
On the other hand, it is possible, by known technical means, to increase the black key absorption power compared to what is obtained on the usual _-graphics reproductions. Point 1.1 will therefore occupy an intermediate position (0.05 for example) between that of the key points A.l and A2. We will then choose for point B4 corresponding to white a bril lance such as its deviation from.
= 1 .1 and C, l is appreciably .in a ratio smaller than the real deviation of BI from Al and Ci. In other words, the point Bq will occupy in the scale a value such that:
EMI0003.0001
Whereas in any normal image, we observe the opposite:
EMI0003.0004
The applicant found that if an image conforms to. the scale IV is, subjected to an illumination of intensity I greater than the intensity i, such that it has the effect of increasing the brightness of the point. C.l at a value C'5 (scale V) equal to that of the point Cl (that is to say at 1700 nits in the case of the experiment considered), the characteristic point B.l takes on a noticeable brightness. equal to that of the real characteristic point Bl.
Point. Al takes on a brightness A5 greater than that of -11, but it can be reduced to a value of .1'S close to .11 by subtracting the parts corresponding to the increase in light intensity.
The correspondence of the scale of the brilliance of the image with that of the brilliance of the object cannot nevertheless give the illusion of the real presence of this object, if the observer is aware of the artifice employed, that is to say realizes, consciously or lion, of the fact that the image is, subjected to a luminous intensity I much greater (read that to which the object which it represents was subjected, by noting notably the contrast between the image itself and its surroundings.
The invention therefore relates to equal-alemeilt means for concealing the key presence of the special light source and on the contrary giving the impression that the object depicted and. its immediate surroundings are illuminated by a source of position and intensity corresponding to those of the illuminating source. the real object.
Figs. ? to 6 of the appended drawing show by way of example some embodiments of the object of the invention.
The fi-. ? and 3 respectively show a block diagram and a sectional view of the first embodiment of the device. Figs. q and 5 also show, respectively, another schematic diagram and a sectional view of the second embodiment of the device.
The fi--. 6 shows a variant.
The device shown schematically in FIG. 2 essentially comprises the following elements: a) an image 1 of the real object to be represented, produced \ (under conditions which will be specified later) in such a way that one.
once subjected to a posterior illumination of intensity I, the scale of the brightness of its three characteristic parts defined above corresponds approximately to the scale V of the graph of FIG. 1, the scale of the brilliance of the intermediate parts resulting therefrom; b) a posterior light source 2 directing a light beam of intensity 1 on the image; c) a screen 3 extending image 1 and.
constituting, on the face of this image opposite the source 2, the frame or surrounding of the image; d) a front light source 4 preferably fitted with a screen 5, so as not to direct any direct flux onto the image 1 and, on the contrary, to illuminate the contour 3 of this image.
The intensity (this source 4 is chosen such that it produces on this frame 3 an illumination substantially equal to that of the object. Which served as a model for image 1. The observer O looking at this image will thus have the impression that the whole of it is.lit by the source 4 and will not realize the presence of the rear source \ ?. It will consequently have the impression that the brightest points from picture 1.
(which in fact owe their luminosity only to the rear source?) receive their luminosity from the source -1, the intensity of which he can appreciate relatively weak. It will consequently have the impression that the image presents the same scale of luminosity as a real object. He will have the impression of reality.
Image 1 can be produced as follows in the case of manual production. The model being. subjected to lighting similar to that of source 4 alone, the surface to be painted is placed in the same lighting conditions in which the image is then intended to be presented (subsequent lighting by source 2 and prior lighting by the source 4 with or without its screen 5).
The surface to be painted is made either of a material such as a strong bristol-like paper, or of any other translucent material (preferably white) capable of being made partially translucent or even transparent, for example by local reduction of its thickness. sister. All the parts of the surface to be painted corresponding to the parts of the subject whose brightness is equal to or less than white are left or made opaque (point B1 of the graph of FIG. 1).
The parts of this surface which correspond to values of the model having a higher gloss are then made more or less translucent or even transparent, so that under the effect of the rear source 2 they exhibit this same higher gloss.
On the translucent or transparent parts of the surface, the parts corresponding to those of the model are colored which, although of lighter value than brilliant white B1, are themselves colored.
Then we will translate the exact value of the colors and shadows of the model, darker than the control white, taking care to reinforce the blacks as much as possible to come close to the brightness of point 11.
It will be noted that if we examine the image thus produced without the lighting device, its values seem false, in particular because the colors placed on transparent parts appear too dark.
Shiny objects bear no sensible indication of the place of their reflections.
If a color photograph or device on glass or on film is used to produce this image, such a device must undergo a special treatment, so as to accentuate the difference in brightness of the extreme points <B> A., </ B > and C1 by darkening the darkest parts, so that they remain black even under the effect of: intense rear lighting and by making the parts:
clear more transparent still, so as to give the impression of the reflection or. light (brightness of point C1). In this case, only the darkest points will be fully opaque.
In practice, the lighting and observation means shown schematically in FIG. 2 can be achieved in many ways.
Fig. 3 shows a device which includes a frame 6 provided with ventilation windows 7 and an observation window 8 of which. the edges 9 are determined so as to limit the field of vision of the observer.
Image 1 is processed as indicated above, so as to. reserve black and opaque parts. and transparent parts appearing bright under the effect of the intense rear light source 2. The front source 4 is replaced by a mirror 4 'receiving part of the light flux from the source 1. This mirror is. inclined so as to project 1u1 luminous flux sensibly parallel to the image and. seeming to illuminate this one when in fact this image is only illuminated by source 2.
This artificial lighting effect is reinforced by the fact that the beam of the mirror 4 ′ illuminates the edge of the edges 9 of the enclosure with it. an intensity i and that, on the other hand, the entourage 3 of the image is. treated himself like this by presenting. transparency such that, in fact illuminated by the source 2, they present the same brilliance as if they were illuminated directly by the mirror 4 '.
Fig. 4 shows a second schematic diagram. Image 1 is processed, under the conditions which will be specified later, so that, subjected to the illumination of an intense previous source 2, its corresponding parts. r especially the reflective or luminous parts C1, white or black not illuminated of the object, have shine as close as possible to these shine.
The source '' is, hidden from view of the observer and. its luminous flux is directed by <the screens on all or part (the iinaae, reserving its frame 3.
A second front source 4, preferably provided with a screen 5, on the contrary illuminates the frame, reserving the image 7. The intensity of this source being, determined so as to produce on this frame an illumination of same intensity as that to which the model was, subjected, the observer will have the impression that the image all. whole is subjected to this same lighting and that it is under this lighting that it presents the same scale of brightness as the real object. He will still have the impression of reality.
Image 1 is produced as follows in the case of manual production: the model being subjected to illumination similar to that of the source 4 alone, the surface to be painted is subjected to the illumination of the two sourcesb 2 and . 4 under the same conditions as for the observation of the finished image.
The surface to be painted, preferably smooth, is. all. first coated with a very dark gray background such that the lighting of source 2 makes this background appear as white as a white of the submitted object only. at source -1, that is to say gives it a B1 shine.
We will then paint on this background, working to make the exact values real of the model. This will be easy, since, as soon as we use a tone lighter than the dark gray background, this tone will necessarily appear. lighter than white, i.e. will exhibit a higher gloss than B1. We will only use pure white for the most brilliant reflections (the object. To paint the darkest areas. We will use the most absorbent paints possible and they will be varnished. The reinforcement of the blacks can be used. moreover, be obtained by the special means explained further on in describing Fig. 5.
\ 4ur this figure, the two light sources 2 and 4 are combined into one. The intense illuminating luminous flux. the actual image 1 being obtained by a light condenser 2 ', while the less intense illuminating luminous flux. frame 3 (the image is produced by the light diffused on the walls of a diffuser 4 'by turning the source. This artifice being invisible to the observer, this one will have the impression that the whole image and frame is illuminated by the low intensity light flux.
To reinforce the blacks of the image, it is possible, in this case, to interpose, in front of the condenser, a transparent screen. 10, made opaque in the parts placed in the path of the light rays striking the parts of the image which should be the darkest. We will get. thus on these parts an effect. shade which will make it possible to achieve the lowest shine of the order of those indicated in .1'S in the diagram, in fig. 1.
In general, it is also possible to enhance the contrasts of the image by using, as screen 10, a reproduction on glass of this image on which the light and dark parts will be contrasted to the maximum as has been described. for the realization of the image of the process of FIGS. 2 and 3.
The fia. 6 shows a variant of FIG. 5 in which only a single source 2-4 is also used, but in which the effect of contrast between the illumination of the image and. the illumination of its frame is obtained by different means. The image 1 is surrounded by a projecting frame 11 arranged so that the observer can only see around the image parts 3 ', 3 "and 11.
An absorbing screen 12 is placed on the path of the light rays reaching the wall 11, and the surfaces 3 'and 3 "are made very dark, so that under the direct illumination of the light source, they exhibit an ana logue to that of the wall 11 illuminated less intensely as a result of the screen 12. The observer will thus have the impression that the whole of the image is subjected to the same weak illumination as these walls 11 and the desired result will be obtained.
An advantageous arrangement consists in particular in treating the parts of the image intended to exhibit a particularly intense brilliance with a luminescent paint, the source of intense illumination concealed from the eyes of the observer also emitting the exciting radiation.