<B>Compteur chronométrique d'impulsions électriques.</B> L'invention se rapporte aux compteurs chronométriques d'impulsions électriques com prenant un organe moteur qui comporte au moins un enroulement. fixe et un aimant per manent formant rotor et avançant par frac tions de tour sous l'influence d'impulsions de courant alternativement de sens contraires, excitant ledit enroulement fixe et envoyées d'un poste central par une horloge mère, l'énergie étant généralement fournie par une source à courant continu.
Dans ces compteurs, on utilise des pôles fixes ou mobiles dissymé- triques qui permettent d'obtenir que chaque progression des rotors sous l'influence d'une émission de courant. soit suivie d'une nouvelle progression d'un petit angle, ce qui amorce la course ultérieure sous l'influence de l'émis sion suivante qui inverse la polarité des pôles fixes.
Les compteurs connus du type considéré ne donnent. pas satisfaction pour les princi pales raisons suivantes: La dissymétrie des pôles doit être assez grande, car, si elle n'existait pas, l'aimant bipolaire soumis brusquement à un champ électrique de direction inverse pourrait rester immobile dans une position d'équilibre insta ble, ou pourrait tourner dans un sens quel conque. Or, lorsque la dissymétrie est très accusée, l'aimant est immobilisé après chaque course par une forte attraction magnétique et, pour vaincre cette attraction, il faut re courir à un courant comparativement élevé par rapport à la consommation des récepteurs du type à armature oscillante.
L'augmenta tion de la consommation entraîne divers incon- i énients graves (usure des contacts et des batteries de piles, chutes de tension en .ligne trop élevées, affaiblissement des aimants par les champs extérieurs, etc.).
En donnant aux pièces polaires des formes très enveloppantes et en réduisant leur dissy métrie, on parvient bien à réduire les valeurs des courants nécessaires pour actionner les petits récepteurs, mais les positions de départ des aimants moteurs sont voisines des points morts -et les organes moteurs ont par suite des couples de démarrage très faibles. La moindre augmentation des frottements peut empêcher le mouvement.. Lorsque le déplacement a lieu, le couple reçu par l'axe progresse avec la ro tation et atteint une va-leur maximum élevée lorsque l'angle de rotation atteint un quart de tour.
Par suite, l'aimant prend brusque ment une très grande vitesse angulaire et, à la fin de la .course, il se produit de fortes oscillations très gênantes. Lorsque le courant est interrompu avant l'amortissement des oscillations, l'aimant peut être lancé dans une direction quelconque, et dans ces conditions, le synchronisme .des cadrans d'une installa tion n'est plus assuré. L'expérience montre que la sécurité du fonctionnement est insuffi sante, surtout lorsque les compteurs chrono- métriques sont alimentés par des horloges mères ordinaires à balanciers, dont les con- tacts de distribution sont peu appuyés et donnent souvent des émissions hachées ou écourtées.
La présente invention évite tous ces incon vénients et permet, de phis, de réduire les dimensions des horloges réceptrices.
Le compteur chronométrique d'impulsions électriques salon la présente invention est du type défini ci-dessus et est caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif coopé rant avec l'axe dudit rotor, -de faéon à l'ame ner au-delà de la position d'équilibre qu'il prendrait sous ,la seule action dudit organe moteur, après chaque impulsion de courant, et à le placer dans une position favorable à l'action :de l'impulsion suivante de sens opposé.
A titre d'exemples, on a décrit ci-après et représenté au dessin annexé plusieurs formes d'exécution de compteiurs chronométriques se lon l'invention .et des installations correspon dantes .de ces compteurs.
La. fis. 1 représente schématiquement les organes magnétoélectriques moteurs d'un compteur chronométrique.
Les fis. 2, 3 et 4 représentent les mêmes organes dans les positions successives qu'ils occupent pendant et après une émission de commande.
Les fis. 5, 6 et 7 représentent respective ment en élévation latérale, en coupe élévation axiale et en coupe transversale, un mouve ment d'horloge réceptrice de petite dimension utilisant le compteur suivant. la fis. 1, tandis que .les fis. 8 à 10 représentent les organes moteurs de ce mouvement.
La fis. 11 est -un diagramme de forces mettant en évidence l'intérêt de la commande utilisée dans le récepteur établi suivant les fis. 1 à 10.
Les fis. 12 à 14 représentent une variante d'un mouvement d'horloge réceptrice.
La fis. 15 représente une installation de commande des récepteurs.
La fis. 16 montre une variante de l'inver seur de commande des compteurs, et la fis. 17 représente le schéma de montage correspondant. Les fi-. 18 à. 22 représentent une autre variante des compteurs chronométriques.
La fig. 23 est un schéma. de l'installation de commande des compteurs conforme à celui de la fig. 18.
Les fig. 24 à 27 représentent suie variante des organes moteurs magnétoélectriques de la fig. 1.
La fig. 1 représente schématiquement une première forme d'exécution des organes mo teurs magnétoélectriques des compteurs chro nométriques d'impulsions électriques. Les pièces sont représentées dans les positions, qu'elles occupent à l'instant où le courant. commence à passer, avant le début du dépla cement qui résultera des actions électro magnétiques. Celles-ci sont engendrées par le courant il envoyé par un inverseur de cou rant INV.
L'axe moteur 0 porte un aimant bipolaire A en forme de rondelle épaisse aimanté paral lèlement au diamètre<I>NS.</I> Cet aimant et cons titué par taie matière ferromagnétique dont le champ coercitif est supérieur à 400 oersteds. Comme matière, on peut utiliser soit l'acier au nickel-aluminium-cobalt fondu, traité et. meulé, soit les nouvelles matières formées de poudres fortement comprimées dans un moule. On peut utiliser aussi un aimant circulaire en poudres frittées ou en poudres moulées avec un liant synthétique plastique.
Il est préférable d'employer une matière tic faible densité présentant un champ coercitif H, su périeur à 600 oersteds. Pour les horloges ré ceptrices de grand diamètre -et pour les comp teurs devant.
effectuer un travail important (commande d'enregistreurs, déclenchements de sonnerie, servomoteurs synchrones, etc. ), on choisit des alliages de haute qualité à aimantation directionnelle concordant avec l'aimantation finale NS (alliages améliorés par traitements thermiques et magnétiques combinés présentant une induction rémanente 13r supérieure à 10 000 gauss).
Pour les pe tites horloges réceptrices, on utilise avanta- geüseïnent des aimants en forme de petites bagues d'un diamètre inférieur à 15 milli mètres et d'une épaisseur supérieure à 4 milli-, mètres constituées par des poudres d'oxyde de fer et d'oxyde de cobalt frittées ou forte ment comprimées dans un moule, sans frittage.
L'aimant A peut tourner librement entre des pièces polaires fixes comprenant deux pôles cylindriques relativement épais Pl et P2 en fer très doux munis chacun d'un épa nouissement polaire P't respectivement P'2 en tôle (le fer recuite de faible hystérésis, dis posés comme l'indique la fi-. 1. On voit que les pôles et les épanouissements entourent presque complètement l'aimant. A. Les bords intérieurs actifs .des pièces polaires forment (les arcs légèrement excentrés par rapport à l'axe 0.
Les pôles P1 et P2 sont réunis par un noyau magnétique Pl <I>F</I> GP2 en fer très doux de haute perméabilité entouré par un enroulement excitateur<I>B.</I> Le circuit P1 <I>F G</I> P2 est (le faible section; il peut passer sur le côté ou au-dessous des pôles<I>Pl,</I> P2.
Lorsque le courant il passe dans l'enrou lement B clans le sens des flèches, il se pro duit une force magnétomotrice qui engendre un flux magnétique dont la ligne de force moyenne est représentée en traits interrompus sur la fig. 1. Par suite, l'aimant. A tourne clans le sens de la flèche f 1 jtusqu'à la position représentée sur la fig. 2.
La ligne de réfé rence 0111 liée à, l'aimant <I>A</I> vient en OA2, l'aimant ayant tourné d'un angle al. A la fin du déplacement, il peut se produire quel ques oscillations, aussi il est nécessaire que l'émission il se prolonge jusqu'à ce que les oscillations soient amorties.
Lorsque le courant il est. interrompu, la force magnétomotrice due au courant prend fin et les pièces en fer sont uniquement aimantées par l'aimant permanent A; il se produit alors une nouvelle répartition des lignes de force, comme l'indique la fig. 3, et l'expérience montre que l'aimant. A tourne d'un petit angle u2, la ligne .de référence liée à l'aimant, passant de 0A2 à 0A s.
Pour rendre la figure plus claire, on a. re présenté un angle a2 relativement grand; en réalité, l'angle observé est seulement de deux à cinq degrés selon .l'excentration des épa nouissements polaires. Si, après la progres- sion a2, on envoyait dans l'enroulement<I>B</I> une deuxième émission de courant dirigée en sens inverse de il, les pôles fixes prendraient des polarités inverses de celles qui sont marquées sur la fig. 1 et l'aimant -Il pourrait tourner de nouveau d'un demi-tour dans le sens f 1.
Toutefois, le fonctionnement est peu sûr, car le démarrage en sens convenable provient seu lement du fait que le point mort a été fran chi grâce à la course complémentaire a2, course qui est. très faible. L'aimant .1 dans la position fig. 3 se trouvant très près .du point, mort, le couple de lancement dans la bonne direction est minime.
On améliore considérablement le fonction nement en soumettant l'axe 0 à un dispositif auxiliaire qui agit avant l'envoi de la, deuxième émission de courant précédemment considérée. Ce dispositif fait progresser le rotor d'un angle a2, comme l'indique la fig. 4. Dans ces conditions, la ligne -de référence vient de 0 < 13 à 0A4, dans le prolongement de, 0,41 position initiale. L'aimant se trouve alors dans une position de départ très favo rable pour l'utilisation de la deuxième émis sion. En effet, le mouvement désiré se trouve largement amorcé et .l'on peut obtenir un cou ple de démarrage important.
Pour utiliser .le compteur considéré dans les distributions d'heure, on peut employer au poste central une source à courant continu et un inverseur .de courant .d'un type connu éta bli, par exemple, comme l'indique la fig. 1 (distributeur rotatif D tournant à vitesse constante d'un mouvement lent agissant sur les ,lames de contact Ll et L2) . Après une rotation d'un demi-tour du distributeur D, l'aimant récepteur tourne rapidement en sens <B><I>f l,</I></B> et lorsque .le contact est interrompu, l'ai mant occupe successivement les positions symé triques par rapport à 0 des positions repré sentées sur les fig. 2, 3 et 4.
On voit que l'ai mant a accompli une demi-révolution. Le même fonctionnement se poursuit lorsque le distributeur D reprend la. position fig. 1 et continue son mouvement.
Divers dispositifs auxiliaires peuvent per mettre de faire tourner l'aimant .1 de l'angle (a2 + a3) après chaque interruption du cou rant d'une émission. Pour obtenir cette deuxième phase du fonctionnement, on pour rait utiliser notamment l'action d'un ressort ou d'tm poids préalablement soulevé pendant la course motrice sur l'angle al, mais cette so lution nécessiterait un mécanisme compliqué et bruyant introduisant des frottements, cause d'usure et de dérangements.
Pour cette raison, on emploie, de préfé rence, un dispositif magnétique ou électro magnétique.
Les fig. 5 à 10 représentent im compteur chronométrique qui convient spécialement aux horloges réceptrices de petites dimensions fonctionnant par émissions brèves espacées toutes les demi-minutes. Le mouvement ré cepteur obtenu est très plat et fonctionne si lencieusement. Il convient spécialement aux horloges installées dans les chambres à cou cher et dans les bureaux.
On retrouve sur la fig. 5 les organes ma- gnéto-électriques représentés schématiquement sur la fig. 1: aimant circulaire A, pôles fixes Pl et P2 munis d'épanouissements P'1 et P'2 très faiblement excentrés par rapport à l'axe moteur 0. Cet axe est disposé parallèlement et à faible distance du cadran de l'horloge dont les aiguilles sont montées sur les axes concentriques On et OH.
L'axe Ou de l'aiguille des minutes est entrainé par la vis sans fin V engrenant avec la roue ,dentée tangente rt de 60 dents. La vis V à un filet est montée sur l'axe 0. Elle tourne d'un demi-tour chaque demi-minute, et l'axe On tourne à la vitesse moyenne d'un tour par heure; l'axe On actionne l'axe tubulaire On de l'aiguille des heures par la minuterie habituelle 111n (fig.7).
L'enroulement excitateur est constitué par une bobine amovible <I>B</I> montée sur noyau Ny de faible diamètre disposé dans le prolonge ment de l'axe du pôle Pl, parallèlement à l'axe moteur 0, comme l'indique la fig. 6.
L'axe Ou tourne dans les platines 1 et 2 parallèles au cadran et réunies sur les côtés par deux pièces parallélépipédiques en fer 3 sur lesquelles sont vissées des plaques laté rales 4 et 5. La plaque 4, en métal non magnétique (laiton ou duralumin) est ajourée pour lais ser le libre passage de ].'aimant A. Les pôles cylindriques décolletés Pl et P_- sont rivés sur la plaque 4 après interposition des épa nouissements polaires P'1 et P'2 découpés dans de la tôle de fer pur ou de la tôle spé ciale présentant une faible hystérésis magné tique. Sur les pôles Pi et. P2 est fixé un pont 6 en métal non magnétique.
La plaque :5 est en fer doux, elle porte un plot. 7 en laiton qui constitue l'un des paliers de l'axe 0. Cet. axe pivote, de l'autre côté, dans un trou percé dans le pont 6.
Sur ]'.axe 0 est monté l'aimant moteur -1 et un deuxième aimant circulaire semblable A' visible sur les fig. 6 et 9. L'aimant A' tourne au voisinage d'une pièce 8 en fer doux représentée sur la fig. 8. Cette pièce 8 est. fixée sur 5, au moyen du plot 7, par une sertissure, comme le montre la fig. 6. On voit. que la pièce 8 comporte deux bras repliés Fl et F2 situés de part et d'autre de l'aimant A'.
Cette pièce peut être orientée à volonté; elle se comporte comme une armature attirant l'aimant A' dont les pâles N2 et<B>S</B>2 tendent à se placer devant les bras F1 et. F2. On oriente la pièce 8 de façon que l'axe 0 soit déplacé de l'angle a3 en sens<B>f l,</B> comme l'indiquent. les fig. 3 et 4. C'est donc le dispositif magné tique formé par A' et Pl, P2 qui est. chargé d'assurer le complément de déplacement a3 après l'interruption de chaque émission.
La fig. 11 est un diagramme qui met en évidence l'importance de la course supplémen taire due à l'aimant auxiliaire A'. L'aimant moteur principal A peut. être assimilé à deus masses magnétiques -f- in et -m placées à une distance D et mobiles autour de 0. Sous l'influence d'un champ extérieur H, les masses magnétiques sont soumises à deux forces parallèles et de directions contraires -I- P et -P et l'aimant est soumis à un cou ple dont le moment est: <I>Fi D</I> sin<I>. a</I> Lorsque l'angle a est. très faible, ce couple est aussi très faible et il peut être très voisin du couple des frottements.
Il suffit souvent de doubler l'angle a. pour améliorer considé rablement la. sûreté (le fonctionnement, car la. différence entre le couple moteur et le couple passif devient beaucoup phis grande. L'expé rience montre que, lorsque par l'adjonction du dispositif formé par A' et la. pièce 8 (fig. 6), on obtient. une progression complé mentaire a3 (fi-. 1) de cinq degrés seulement, la sécurité de marche devient satisfaisante. Pour obtenir la. course a3, on peut utiliser un aimant A' de faible dimension et l'attraction magnétique qui doit.
être vaincue pendant la course a,, (fig. 2) est relativement faible et ne nécessite pas une dépense exagérée de cou rant. L'aimant A' n'étant pas soumis à un champ de désaimantation peut être constitué par une matière à aimant ordinaire.
Le circuit magnétique reliant les pôles hl. et P2 à l'extérieur de l'aimant principal A est formé par les pièces suivantes. le noyau <I>N'y</I> de la bobine B, la. plaque 5, la platine en fer 1 et la pièce 3.
Les deux phases de fonctionnement du dispositif représenté en fig. 6 ont. été précé demment décrites en se référant aux fig. 1 à 1. Sous l'influence d'une première émission de courant, l'axe 0 (fi-. 9) tourne d'un an-1e au:
puis, après l'interruption du courant, l'axe tourne d'uni angle<U>(ci.,</U><I>+</I> cc3) sous l'in fluence des épanouissements polaires et de l'attraction exercée par la pièce 8, agissant sur @l'. La rotation totale (al <I>+</I> a2 <I>+</I> a3) est de 180 degrés. L'émission suivante qui a lieu une demi-minute plus tard fait encore tour ner l'axe 0 d'un demi-tour dans le même sens et ainsi de suite.
L'axe Om tourne normale ment à la vitesse moyenne d'un tour par Heure.
Pour obtenir un fonctionnement très sûr, on a reconnu qu'il était indispensable de réa liser les diverses particularités de construc tion suivantes: Il est nécessaire que l'aimant A conserve toujours une aimantation constante, la direc tion des lignes de force étant représentée sur la fi-. 10. Pour cela, il ne suffit pas d'em ployer une matière à aimant. de haute coerci- civité. Il est nécessaire .de stabiliser l'aiman tation et de la protéger contre l'influence du l1LT développé par la bobine B lorsqu'il tend à. affaiblir A.
De bons résultats ont été obte nus de la façon suivante: On aimante A à sa turation et on le sotunet ensuite à un champ de désaimantation assez important, de facon que l'aimantation soit réduite environ de moi tié. On donne au noyau Ny une très faible section (par exemple inférieure à 20 milli mètres carrés) et on constitue le noyau par une matière présentant une perméabilité élevée pour les champs faibles et se saturant pour une valeur modérée du champ.
(On peut employer, par exemple, un alliage fer nickel.) Dans ces conditions, le champ de désaimantation ne peut jamais prendre une valeur excessive.
On a obtenu de bons résultats, et notam ment un fonctionnement silencieux, avec un aimant A1 d'un ,diamètre de 12 millimètres seulement et une épaisseur de 5 millimètres. Au moyen d'une bobine d'un diamètre exté rieur inférieur à 15 millimètres, on obtient une marche sûre av ee des impulsions d'une puissance inférieure à<B>0,05</B> watt..
Si accidentellement la bobine B est reliée à une tension beaucoup plus élevée que la va leur normale, l'aimant A ne se désaimante pas. On peut aussi démonter l'axe 0 pour un nettoy a.ge .de pivots, sans que ce démontage entraîne un affaiblissement nuisible de l'ai mant. Cette qualité présente une grande im portance, car la réaimantation .des aimants spéciaux tels que A nécessite un outillage compliqué et coûteux que ne possèdent pas les ouvriers horlogers chargés de l'entretien des installations.
Grâce au faible moment d'inertie de l'axe 0, les oscillations de fin de course sont très rapidement amorties. On peut les réduire en core en bobinant l'enroulement B sur un tube mince en cuivre rouge. Ce tube contribue à atténuer les brusques variations du flux tra versant la bobine et il améliore les conditions de fonctionnement des contacts de distribu tion. Le mouvement horaire récepteur que l'on vient de décrire présente l'avantage de fonc tionner correctement malgré d'assez grandes variations de la tension électrique alternative arrivant aux extrémités de l'enroulement. Cette propriété provient de la régularisation du flux inducteur agissant sur l'aimant.
Les dispositifs analogues, tels qu'ils sont cons truits .actuellement, ne possèdent pas cette qualité: par exemple, si l'on double la tension, les impulsions motrices deviennent très élevées et l'axe 0 prend à la fin de chaque course un mouvement vibratoire très accentué qui cause un tremblement des aiguilles et un bruit désagréable; il se produit de plus des variations d'aimantation qui troublent le fonctionnement ultérieur;
les mouvements ré cepteurs sont irréparables sur place lorsqu'il faut démonter et réaimanter les aimants.
Les fig. 12 à 14 représentent une variante de construction d'un mouvement récepteur si lencieux. La course complémentaire est obte nue .au moyen d'une .armature très légère 9, en fer doux, montée sur l'axe 0 et disposée entre les branches N2, S2 d'un petit .aimant fixe 10 en forme -de<B>U.</B> Ce compteur diffère aussi de celui de la fig. 6 en ce que les pôles P1 et P2 sont obtenus par découpage aux formes représentées sur la fig. 14, qui est une coupe suivant @le plan 14', 14" de la fig. 13.
Les pôles sont excités par deux bobines 13 et R' relativement longues. Le mouvement ré cepteur des fig. 12 à 14 est très plat (épais seur inférieure à 25 millimètres), sa consom mation est très faible:
ce mouvement peut fonctionner, en effet, au moyen d'émissions inférieures à 50 milliampères sous 0,2 volt durant une seconde -et émises chaque demi- minute. Ce faible courant est suffisant pour entraîner avec une grande sûreté des aiguilles correspondant à des cadrans intérieurs ou protégés jusqu'à 30 centimètres de diamètre. Le fonctionnement est complètement silen cieux.
La fig. 15 représente une iastallation qui convient tout particulièrement à la commande d'un groupe .de compteurs chronométriques des fig. 6 ou 14, lorsqu'on dispose de cou- rant alternatif industriel dont la. fréquence moyenne est régularisée chr onométriquement par l'usine centrale.
L'inverseur de commande des horloges ré ceptrices (dont une seule est représentée en HR) est actionné par un petit mouvement. horaire à moteur synchrone 11 tel que ceux que produit à bas prix l'industrie horlogère. Ce mouvement comporte seulement un axe faisant un tour par minute, sur lequel est montée à friction une came<I>CI,</I> en matière isolante, solidaire d'une aiguille trotteuse T7'. La came<I>CI</I> soulève alternativement chaque demi-minute les lames de contacts Ll et L,# qui reposent normalement sur les plots +.
Chaque lame soulevée se sépare du plot + et vient toucher un plot -. Grâce à la faible vi tesse de la came<I>CI,</I> on dispose d'un couple très élevé qui permet d'établir des contacts fortement pressés très sûrs. Il suffit d'em ployer des garnitures de contact en argent.
Les lames Li et L2 sont reliées à deux fils de sortie 12 par l'intermédiaire de la bobine 13 d'un galvanoscope simplifié et d'une résis tance réglable à collier R. Le gale anoscope est formé par un aimant pivoté A", identique à l'aimant moteur d'un compteur, qui peut tourner librement dans la bobine creuse 13. Cet aimant est solidaire d'une aiguille ,déséquilibrée 0, qui tourne dans un sens on dans l'autre lorsqu'une émission traverse les fils 12.
Une graduation indique les valeurs limites d'élongations qui correspondent à des émissions normales envoyées dans les récep teurs.
L'énergie est fournie par un branchement sur le secteur par l'intermédiaire d'un trans formateur à fortes fuites magnétiques TF- et d'un redresseur du genre à. oxyde de cuivre.
Le courant redressé de basse tension (24 volts par exemple) ,arrive aux plots + et (-) de l'inverseur. LTncondensateur C est relié aux lames Li et<I>L2.</I> Le transformateur <I>TF</I> et le redresseur sont établis .de façon que l'inten sité moyenne du courant redressé susceptible d'être débité soit limitée par les fuites magné tiques @du transformateur. On peut obtenir ainsi qu'en cas de court-circuit entre les fils 12, l'intensité débitée ne dépasse jamais<B>0,115</B> ampère.
L'installation desservie peut compor ter, par exemple, cinquante récepteurs ho raires, tels que HR, reliés chacun à une ro sace renfermant une résistance filiforme 16 (résistance en carburandum très robuste et dépourvue de self-inductance). On peut mu nir les récepteurs d'un enroulement en gros fil d'une résistance totale de 5 ohms envi ron. Les rosaces peuvent être munies de ré sistances de l'ordre de 10 à 20 ohms.
En les reliant en série dans lui circuit principal à deux conducteurs aussi courts que possible, on peut constituer une installation électrique peu exposée aux pannes et d'une surveillance facile, car les interruptions accidentelles du circuit principal sont révélées par l'arrêt de l'aiguille 14, et les courts-circuits et les inter ruptions sur une ligne dérivée ou dans une bobine entraînent seulement .l'arrêt. de la ré ceptrice correspondante. La canalisation est d'un faible prix, car on peut employer des fils de petit diamètre et de faible isolement.
Un mauvais contact ou un défaut d'isolement ne peut entraîner ni un échauffement dan gereux, ni une détérioration d'appareils.
L'intensité en ligne, quel que soit le nom bre de récepteurs entre un et cinquante, est inférieure à 0,15 A et on peut d'ailleurs la régler au moyen :de la résistance le, par exem ple, à environ 60 milliampères. Les con tacts très appuyés de l'inverseur se conser vent pendant clés années en bon état sans né cessiter d'intervention. D'ailleurs, les contacts qui coupent le courant peuvent être disposés, bien visibles, sur le côté du mouvement 11, de façon que le nettoyage soit facile.
Les organes émetteurs décrits ci-dessus sont groupés dans un boîtier 19 et constituent un ensemble %]E beaucoup plus robuste que les horloges mères usuelles.
Pour assurer :la remise à l'heure d'un groupe d'horloges réceptrices après une panne de secteur, i1 suffit de faire tourner rapide ment l'aib mille trotteuse Tr en marquant un petit temps d'arrêt lorsque l'aiguille passe par la verticale en haut et en bas. On arrêtera la commande lorsqu'une horloge réceptrice, prise comme témoin, marquera l'heure exacte.
L'installation réalisée au moyen de l'appa- reillaâe décrit ci-dessus ne présente pas la délicatesse des distributions horaires cou rantes. On a éliminé, en effet, tous les organes sujets à détérioration et à usure (pile, accumulateurs, contacts délicats faible ment appuyés, balanciers, échappements, en cliquetages, etc.).
L'installation peut être complétée par l'adjonction d'une horloge mère de secours Hi1Z, mise en service automatiquement au moyen d'un commutateur 17 comportant une bobine .de déclenchement 18 reliée ail secteur. On peut obtenir ainsi que la distribution ho raire continue à fonctionner en cas de panne de secteur.
Les récepteurs horaires décrits ci-dessus sont plus avantageux que les horloges à mo teurs synchrones pour diverses raisons: d'abord ils sont beaucoup plus simples et moins sujets à usure à cause de leur très faible vitesse;
de plus ils sont remis à l'heure simultanément du poste central et peuvent permettre de réaliser des distributions ali mentées et synchronisées par le réseau, avec réserve de marche, l'énergie étant fournie, par exemple, par une batterie d'accumula teurs servant à d'autres usages, comme la batterie -du téléphone. Les dangers d'incendie sont éliminés par le fait. que la tension élec trique et l'intensité des émissions sont tout' jours très faibles.
L'entretien des installa tions peut être assuré aisément par des élec triciens non spécialisés.
La fig. 16 montre une variante de l'inver seur de commande. Sur un axe 20 faisant un tour par minute et appartenant à. une horloge synehrone ou à une horloge mère robuste, on monte un excentrique 21 qui déplace d'un mouvement alternatif autour de l'axe 22 .le support clé deux tubes à mer cure à trois électrodes Hg, disposées de chaque côté -de la plaque isolante 23, munie de qua tre bornes 24, 25, 26 et. 27.
Les électrodes des tubes à mercure sont reliées aux bornes, comme ].'indique la fig. 17, et quatre petits câbles extrasouples relient .les bornes mobiles à quatre bornes fixes aboutissant, d'une part, à une source de courant continu ou redressé -(-I-) et (-) et, d'autre part, aux points de départ Ll et L2 d'une ligne desservant un groupe .de récepteurs horaires HR shuntés branchés en séries parallèles. Grâce à la fai ble consommation des récepteurs décrits,
ce simple dispositif peut permettre d'actionner un nombre considérable de compteurs chro- nométriques des types des fig. 6 ou I3, au moyen d'une tension continue ou redressée de 24 volts. On .peut, en effet, grouper en parallèle une dizaine de séries de cinquante récepteurs horaires. L'intensité totale est infé rieure à 1 ampère.
Les tubes à mercure de fa brication courante permettant de couper 5 ampères sous 220 volts, on obtient une très grande sûreté de marche, la durée de service des tubes<I>Hg</I> pouvant dépasser vingt années en raison de la faible fréquence des ruptures de circuit.
L'installation de la fig. 16 convient parti culièrement aux distributions d'heure dans les hôtels. On peut placer dans chaque cham bre une horloge de petite dimension, dont le fonctionnement est absolument silencieux. Cette horloge peut être munie d'un disposi tif de réveille-matin à vibreur d'un type connu. La réduction de l'épaisseur .du mou vement facilite la création de modèles d'hor loges de belle présentation.
Les fig. 18 à 22 représentent -Lute troi sième forme d'exécution. Ce type de compteur comporte deux dispositifs moteurs agissant successivement pour faire tourner par sac cades d'un quart de tour l'axe 0 représenté séparément sur la fig. 21. La fig. 18 montre l'ensemble d'un mouvement horaire récepteur de construction très simplifiée progressant par sauts d'une demi-minute sous l'influence de courants brefs alternativement renversés envoyés successivement dans deux bobines.
L'axe moteur comporte deux aimants bi polaires Al et A2 dont les lignés de forces internes ont des directions perpendiculaires, comme .l'indique la fig. 21. Chaque aimant tourne devant deux pôles Pl, P2 ou P',,<I>P'.<U>></U></I> (fig. 19, dans laquelle les bobines ne sont. .pas représentées). Les pôles fixes ont la forme re présentée en ,perspective à la fis. 22. Les pôles Pl et P2 sont reliés à une pièce de fer 28 en forme de<B>U</B> sur laquelle est enroulée une bobine B1 (fig. 20).
Les pôles P'1 et P'2 sont reliés à une pièce 29 de forme simétri- que entourée de la bobine B2.
Les bobines Bl et B2 reçoivent alternati vement des émissions brèves de courant et le fonctionnement. est le suivant Une première émission est. envoée unicltte- ment clans la bobine Bl. Les pôles Pl et P., sont fortement excités et orientent, par exem ple, l'aimant Ai comme l'indique la fis. 19 (ligne<I>NS</I> verticale). La ligne des pôles de A2 est alors horizontale.
L'émission de .courant suivante commence une demi-minute après la première; elle tra verse uniquement la bobine B, et les pôles P'1 et P'2 sont à leur tour fortement excités. Par suite, ils agissent sur l'aimant A2 pour le faire tourner d'un quart .de tour.
L'aimant Al est facilement entraîné, car il n'est freiné que par une très faible action magnétique en raison de la faible variation de réluctance magnétique du circuit formé par la pièce 29 et les pôles P'1 et P'2. Après la deuxième émission ..considérée, la ligne des pôles NS de l'aimant A2 est donc verticale, tandis que la ligne<I>NS</I> de l'aimant Al est horizontale.
Une troisième émission en sens inverse de la première traverse de nouveau la, bobine Bl seule et fait progresser l'aimant Al d'un quart de tour. Le fonctionnement se continue ainsi et l'on voit. que l'axe 0 tourne par sac cades d'un quart de tour chaque demi-mintite. Dans une même bobine, les émissions sont renversées une fois par minute.
L'axe 0 est taillé en vis sans fin, ou bien il -est muni d'un ressort à boudin formant vis sans fin V. Cette vis engrène avec une roue tangente de trente dents, solidaire de l'axe de l'aiguille des minutes, qui tourne ainsi à. la vitesse moyenne d@un tour par heure.
Le compteur à courants brefs que l'on vient de décrire exige un dispositif de com mande spécial. et une ligne de transmission à quatre ou à trois conducteurs. La fig. 23 re présente un dispositif d'émission qui com porte deux inverseurs (le courant commandés par un pignon p. Les cames de commande Dl et<I>D2</I> des inverseurs sont constituées par une matière isolante; elles sont actionnées par les roues r1 et. r2 et tournent à la. vitesse d'un tour en deux minutes. Ces cames sont dé- calées clé 90".
Elles agissent sur les lames de contact Ll, <I>L2, L2 et L4,</I> comme l'indique la fig. 23. Chaque came Dl ou<I>D2</I> comporte un bossage et. une encoche diamétralement opposés, ce qui permet d'envoyer dans les conducteurs h, 1? <I>et</I> 13, 14 des émissions brèves. Lorsque le courant passe dans 1.3, 1.1, il est. interrompu dans h, <I>12</I> et vice versa.
Les horloges réceptrices HR munies de mouvements selon la fig. 18 comportent cha cune deux bobines Bl et. B2 reliées en série sur rosaces munies de deux shunts sh, comme l'indique la fig. 23. On voit que les shunts reliés aux bobines Bl sont montés en série sur le conducteur 12. Les shunts reliés aux bo bines B2 sont montés en série sur le conduc teur 14. Le retour des courants se fait par les conducteurs<B>Il</B> et 13 qui pourraient être rem placés par un conducteur unique.
Ce mode de branchement présente toits les avantages du montage série sans en avoir les incon vénients, car en cas de coupure d'un appareil récepteur, le courant continue à passer par le shunt correspondant. Avec ee dispositif, on peut brancher en série ou en séries paral lèles un très grand nombre :de récepteurs horaires traversés par la même intensité, quel que soit l'éloignement de l'émetteur.
Pour éviter la détérioration des contacts électriques et. les troubles radiophoniques, oui monte en parallèle sur les lames Ll et L2 et sur les lames L2 et L3 des condensateurs Cl et C2 et des résistances pures R, et R,2. On interpose au départ des lignes des indue- tances s1, <I>82,</I> s3 et s4 capables d'intercepter les courants de haute fréquence créés par les ruptures de circuits.
L'installation clé la fig. 23 convient parti culièrement bien à la distribution de l'heure air les navires. Le pignon p peut être actionné par un moteur synchronisé par un chronomètre à contact, ou par le moteur sy-n- ehrone d'une horloge à. quartz piézo-électri- que ou à diapason établie pour fonctionner correctement malgré les déplacements du sup port. On peut ainsi man#uvrer les contacts fortement appuyés.
Pour la remise à l'heure simultanée de nombreux cadrans, il suffit de débrayer le pignon 1) de 1-'horloge de commande et de le faire tourner en avant, ou en arrière. Les ré cepteurs tournent aussi en avant. ou en arrière, on peut :donc aussi bien les faire avancer que retarder, ce qui .est important pour les instal lations horaires des navires.
Divers ehangenients peuvent être apportés aux dispositifs décrits à titre d'exemple. Par exemple, on peut modifier les intervalles des impulsions en adoptant d'autres mécanismes démultiplicateurs pour actionner les aiguilles. Les compteurs .décrits pourraient notamment. être utilisés pour les horloges munies d'ai guilles trotteuses progressant une fois par seconde ou par demi-seconde.
Le dispositif de la fig. 23 peut permettre de faire tourner les aiguilles d'un mouvement continu au moyen d'émissions rapprochées.
A la place d'aiguilles, on peut entraîner d'autres dispositifs, les compteurs décrits se comportant comme des transmissions syn chrones. On peut actionner notamment des en registreurs et des servomoteurs devant tour ner à vitesse constante ou variable concordant avec la vitesse du transmetteur.
Au lieu des aimants bipolaires de forme cylindrique circulaire, on pourrait employer des aimants de formes voisines. On peut aussi munir les aimants moteurs .de pièces polaires en fer doux. Dans cet ordre d'idées, les fig. 24 à 27 montrent une variante d'exécu tion des aimants moteurs actionnés par sac cades au moyen d'in électro-aimant.
Suivant cette disposition, l'aimant moteur est formé par un cylindre A (fig. 27) en ma tière de très haute coercivité, aimanté paral lèlement à l'axe 0. Sur les faces polaires cir culaires N et S sont accolés deux pièces po laires N' et S' dont la forme et la disposition sont indiquées sur la coupe axiale de la fig. 25 et sur @la vue en perspective de la fia. 26. Les pièces S' et N' forment autour de A deux sur faces demi-cylindriques légèrement excentrées par rapport à l'axe, comme le montre la fig. 24.
L'aimant muni des pièces polaires N', S' tourne par saccades entre les pôles fixes Pl et P2. Le fonctionnement a. lieu comme dans les dispositifs précédemment dé crits; on peut monter sur l'axe 0 -Lui dispo sitif auxiliaire magnétique ou utiliser deux aimants moteurs du type représenté en fig. 26 agissant alternativement pour faire tourner iur. arbre commun par saccades d'un quart -de tour.
Le compteur représenté en fig. 24 peut être construit avec des dimensions relative ment grandes. Il permet d'entraîner des ré cepteurs capables de développer une puis sance mécanique très importante. On peut, en effet, envoyer .dans les enroulements des courants intenses, car l'expérience montre que les pièces N' et S' se comportent comme des shunts magnétiques protégeant l'aimantation permanente de A.
Pour atténuer les oscilla tions de fin de course, on emploie avanta- geüsement un .cliquet <B>Cl</B> articulé à l'extrémité d'une lame un peu flexible 30, agissant sur une .came à deux ,dents 31 solidaire du rotor.
Le cliquet s'oppose au retour en arrière du rotor, mais les chocs sont très atténués par le fait que la lame 30 peut fléchir dans le sens .de la flèche<I>f .</I> Le cliquet <I>Cl</I> .contribue à, amener .le rotor dans les positions favorisant l'action clé l'émission de courant envoyée ulté rieurement dans l'enroulement B, B' du stator.