CH279679A - Compteur chronométrique d'impulsions électriques. - Google Patents

Compteur chronométrique d'impulsions électriques.

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CH279679A
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Lavet Marius-Jean
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Lavet Marius Jean
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    • G04HOROLOGY
    • G04CELECTROMECHANICAL CLOCKS OR WATCHES
    • G04C13/00Driving mechanisms for clocks by master-clocks
    • G04C13/08Slave-clocks actuated intermittently
    • G04C13/10Slave-clocks actuated intermittently by electromechanical step advancing mechanisms
    • G04C13/11Slave-clocks actuated intermittently by electromechanical step advancing mechanisms with rotating armature

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  • Physics & Mathematics (AREA)
  • General Physics & Mathematics (AREA)
  • Reciprocating, Oscillating Or Vibrating Motors (AREA)

Description


  <B>Compteur chronométrique d'impulsions électriques.</B>    L'invention se rapporte aux compteurs  chronométriques d'impulsions électriques com  prenant un organe moteur qui comporte au  moins un enroulement. fixe et un aimant per  manent formant rotor et avançant par frac  tions de tour sous l'influence d'impulsions de  courant alternativement de sens contraires,  excitant ledit enroulement fixe et envoyées  d'un poste central par une horloge mère,  l'énergie étant généralement fournie par une  source à courant continu.

   Dans ces     compteurs,     on utilise des pôles fixes ou mobiles     dissymé-          triques    qui permettent d'obtenir que chaque  progression des rotors sous l'influence d'une       émission    de courant. soit suivie d'une nouvelle  progression d'un petit angle, ce qui amorce  la course ultérieure sous l'influence de l'émis  sion suivante qui inverse la polarité des pôles  fixes.  



  Les compteurs connus du type considéré  ne donnent. pas satisfaction pour les princi  pales raisons     suivantes:     La dissymétrie des pôles doit être     assez     grande, car, si elle n'existait pas, l'aimant  bipolaire soumis brusquement à un champ  électrique de direction     inverse    pourrait rester  immobile dans une position d'équilibre insta  ble, ou pourrait tourner dans un sens quel  conque. Or, lorsque la dissymétrie est très  accusée, l'aimant est immobilisé après chaque  course par une forte attraction magnétique  et, pour vaincre cette attraction, il faut re  courir à un courant comparativement élevé    par rapport à la     consommation    des récepteurs  du     type    à armature oscillante.

   L'augmenta  tion de la consommation entraîne divers     incon-          i        énients    graves (usure des contacts et des  batteries de piles, chutes de tension en     .ligne     trop élevées, affaiblissement des aimants par  les champs extérieurs, etc.).  



  En donnant aux pièces polaires des formes  très enveloppantes et en réduisant leur dissy  métrie, on parvient bien à réduire les valeurs  des courants nécessaires pour actionner les  petits récepteurs, mais les positions de départ  des aimants moteurs sont voisines des points  morts -et les organes moteurs ont par suite des  couples de démarrage très faibles. La moindre       augmentation    des frottements peut empêcher  le mouvement.. Lorsque le déplacement a lieu,  le couple reçu par l'axe progresse avec la ro  tation et atteint une     va-leur    maximum élevée  lorsque l'angle de rotation atteint un quart  de tour.

   Par suite, l'aimant prend brusque  ment une très grande vitesse angulaire et, à  la fin de la .course, il se produit de fortes       oscillations    très gênantes.     Lorsque    le courant  est interrompu avant l'amortissement des  oscillations, l'aimant peut être lancé dans une  direction quelconque, et dans ces conditions,  le synchronisme .des cadrans d'une installa  tion n'est plus assuré. L'expérience montre  que la sécurité du fonctionnement est insuffi  sante, surtout lorsque les compteurs     chrono-          métriques    sont alimentés par des horloges  mères ordinaires à balanciers, dont les con-      tacts de distribution sont peu appuyés et  donnent souvent des émissions hachées ou       écourtées.     



  La présente invention évite tous ces incon  vénients et permet, de     phis,    de réduire les  dimensions des horloges réceptrices.  



  Le compteur chronométrique d'impulsions  électriques salon la présente invention est du  type défini ci-dessus et est caractérisé en ce  qu'il comprend en outre un     dispositif    coopé  rant avec l'axe dudit rotor, -de     faéon    à l'ame  ner au-delà de la position d'équilibre qu'il  prendrait sous     ,la    seule action dudit organe  moteur, après chaque     impulsion    de courant,  et à le placer dans une position favorable à  l'action :de l'impulsion suivante de     sens    opposé.  



  A titre d'exemples, on a décrit ci-après et  représenté au     dessin    annexé     plusieurs    formes  d'exécution de     compteiurs    chronométriques se  lon l'invention .et des     installations    correspon  dantes .de ces compteurs.  



  La. fis. 1 représente schématiquement les  organes magnétoélectriques moteurs d'un  compteur chronométrique.  



  Les fis. 2, 3 et 4 représentent les mêmes  organes dans les positions     successives    qu'ils  occupent pendant et après une     émission    de  commande.  



  Les fis. 5, 6 et 7 représentent respective  ment en élévation latérale, en coupe élévation  axiale et en coupe transversale, un mouve  ment d'horloge réceptrice de petite dimension  utilisant le compteur suivant. la fis. 1, tandis  que .les fis. 8 à 10 représentent les organes       moteurs    de ce mouvement.  



  La fis. 11 est -un diagramme de forces  mettant en évidence l'intérêt de la commande  utilisée dans le récepteur établi suivant les  fis. 1 à 10.  



  Les fis. 12 à 14 représentent une variante       d'un    mouvement d'horloge réceptrice.  



  La fis. 15 représente une installation de  commande des récepteurs.  



  La fis. 16 montre une variante de l'inver  seur de commande des compteurs, et  la fis. 17 représente le schéma de montage  correspondant.    Les fi-. 18 à. 22 représentent une autre  variante des compteurs     chronométriques.     



  La     fig.    23 est un schéma. de l'installation  de commande des compteurs conforme à celui  de la     fig.    18.  



  Les     fig.    24 à 27 représentent     suie        variante     des organes moteurs magnétoélectriques de la       fig.    1.  



  La     fig.    1 représente schématiquement une  première forme     d'exécution    des organes mo  teurs magnétoélectriques des compteurs chro  nométriques d'impulsions électriques. Les  pièces sont représentées dans les positions,  qu'elles occupent à l'instant où le courant.  commence à passer, avant le début du dépla  cement qui résultera des actions électro  magnétiques. Celles-ci sont engendrées par le  courant     il    envoyé par un inverseur de cou  rant     INV.     



  L'axe moteur 0 porte un aimant bipolaire  A en forme de rondelle épaisse aimanté paral  lèlement au diamètre<I>NS.</I> Cet aimant et cons  titué par     taie    matière ferromagnétique dont  le champ coercitif est supérieur à 400     oersteds.     Comme matière, on peut utiliser soit l'acier  au     nickel-aluminium-cobalt    fondu, traité et.  meulé, soit les nouvelles matières formées de  poudres fortement comprimées dans un moule.  On peut utiliser aussi un aimant circulaire  en poudres frittées ou en poudres moulées  avec un liant synthétique plastique.

   Il est  préférable d'employer une matière     tic    faible  densité présentant un     champ    coercitif     H,    su  périeur à 600     oersteds.    Pour les horloges ré  ceptrices de grand diamètre -et pour les comp  teurs devant.

   effectuer un travail     important     (commande     d'enregistreurs,        déclenchements     de sonnerie, servomoteurs synchrones,     etc.    ),  on choisit des alliages de haute qualité à  aimantation     directionnelle    concordant avec  l'aimantation finale NS     (alliages    améliorés  par traitements thermiques et magnétiques  combinés présentant une induction rémanente       13r    supérieure à 10 000 gauss).

   Pour les pe  tites horloges réceptrices, on utilise     avanta-          geüseïnent    des aimants en forme de petites  bagues d'un diamètre inférieur à 15 milli  mètres et d'une épaisseur supérieure à 4     milli-,         mètres constituées par des     poudres    d'oxyde  de fer et d'oxyde de cobalt     frittées    ou forte  ment     comprimées    dans un moule, sans frittage.  



       L'aimant    A peut tourner librement entre  des pièces polaires fixes comprenant deux  pôles cylindriques relativement épais Pl et       P2    en fer très doux munis chacun d'un épa  nouissement polaire     P't    respectivement P'2 en  tôle (le fer recuite de faible     hystérésis,    dis  posés comme l'indique la fi-. 1. On voit que  les pôles et les épanouissements entourent  presque complètement l'aimant. A. Les bords  intérieurs actifs .des pièces polaires forment  (les arcs légèrement excentrés par rapport à  l'axe 0.

   Les pôles     P1    et     P2    sont réunis par un  noyau magnétique     Pl   <I>F</I>     GP2    en fer très  doux de haute perméabilité entouré par un  enroulement excitateur<I>B.</I> Le circuit     P1   <I>F G</I>     P2     est (le faible section; il peut passer sur le  côté ou au-dessous des pôles<I>Pl,</I>     P2.     



  Lorsque le courant il     passe    dans l'enrou  lement B clans le sens des flèches, il se pro  duit une force     magnétomotrice    qui engendre  un flux magnétique dont la ligne de force  moyenne est représentée en traits interrompus  sur la     fig.    1. Par suite, l'aimant. A tourne  clans le sens de la flèche f 1     jtusqu'à    la position  représentée sur la     fig.    2.

   La ligne de réfé  rence 0111 liée à,     l'aimant   <I>A</I> vient en     OA2,     l'aimant ayant tourné d'un angle     al.    A la  fin du déplacement, il peut se produire quel  ques oscillations, aussi il est nécessaire que       l'émission    il se prolonge jusqu'à ce que les  oscillations soient     amorties.     



  Lorsque     le    courant il est. interrompu, la  force magnétomotrice due au courant prend  fin et les pièces en fer sont uniquement  aimantées par l'aimant     permanent    A; il se  produit alors une nouvelle répartition des  lignes de force, comme l'indique la     fig.    3, et  l'expérience montre que l'aimant. A tourne  d'un petit angle     u2,    la ligne .de référence liée  à l'aimant, passant de     0A2    à     0A    s.  



  Pour rendre la figure plus claire, on a. re  présenté un angle     a2    relativement grand; en  réalité, l'angle observé est seulement de deux  à cinq degrés selon     .l'excentration    des épa  nouissements polaires. Si, après la progres-         sion        a2,    on envoyait dans l'enroulement<I>B</I> une  deuxième émission de courant dirigée en sens  inverse de il, les pôles fixes prendraient des  polarités inverses de celles qui sont marquées  sur la     fig.    1 et l'aimant     -Il    pourrait tourner  de nouveau d'un demi-tour dans le     sens    f 1.

    Toutefois, le fonctionnement est peu sûr, car  le démarrage en sens convenable provient seu  lement du fait que le point mort a été fran  chi grâce à la course     complémentaire        a2,     course qui     est.    très faible. L'aimant     .1    dans la  position     fig.    3 se trouvant très près .du point,  mort, le couple de lancement dans la bonne  direction est minime.  



  On améliore     considérablement    le fonction  nement en soumettant l'axe 0 à un dispositif  auxiliaire qui agit avant l'envoi de la,  deuxième émission de courant précédemment  considérée. Ce dispositif fait progresser le  rotor d'un angle     a2,    comme l'indique la     fig.    4.  Dans ces conditions, la ligne -de référence  vient de     0 < 13    à 0A4, dans le prolongement de,  0,41 position initiale. L'aimant se trouve  alors dans une position de départ très favo  rable pour l'utilisation de la deuxième émis  sion. En effet, le mouvement désiré se trouve  largement amorcé et .l'on peut obtenir un cou  ple de démarrage important.  



  Pour utiliser .le compteur considéré dans  les distributions d'heure, on peut employer au  poste central une source à courant continu et  un inverseur .de courant .d'un type connu éta  bli, par exemple, comme l'indique la     fig.    1  (distributeur rotatif D tournant à vitesse  constante d'un mouvement lent agissant sur  les     ,lames    de contact     Ll    et L2) . Après une  rotation d'un demi-tour du distributeur D,  l'aimant récepteur tourne rapidement en sens  <B><I>f l,</I></B> et lorsque .le contact est interrompu, l'ai  mant occupe successivement     les    positions symé  triques par     rapport    à 0 des positions repré  sentées sur les     fig.    2, 3 et 4.

   On voit que l'ai  mant a accompli une demi-révolution. Le  même fonctionnement se poursuit lorsque le  distributeur D reprend la. position     fig.    1 et  continue son mouvement.  



  Divers dispositifs auxiliaires peuvent per  mettre de faire tourner l'aimant     .1    de l'angle      (a2     +        a3)    après chaque interruption du cou  rant d'une émission. Pour     obtenir    cette  deuxième phase du fonctionnement, on pour  rait utiliser notamment l'action d'un ressort  ou     d'tm    poids préalablement soulevé pendant  la     course    motrice sur l'angle     al,    mais cette so  lution nécessiterait un     mécanisme    compliqué  et bruyant introduisant     des    frottements,  cause     d'usure    et de dérangements.  



  Pour cette raison, on emploie, de préfé  rence, un dispositif magnétique ou électro  magnétique.  



  Les     fig.    5 à 10 représentent     im    compteur       chronométrique    qui convient spécialement aux  horloges réceptrices de petites     dimensions     fonctionnant par émissions brèves espacées  toutes les demi-minutes. Le mouvement ré  cepteur obtenu est très plat et fonctionne si  lencieusement. Il convient spécialement aux  horloges installées dans les chambres à cou  cher et dans les bureaux.  



  On retrouve sur la     fig.    5 les organes     ma-          gnéto-électriques    représentés schématiquement       sur    la     fig.    1: aimant circulaire A, pôles fixes  Pl et P2 munis d'épanouissements     P'1    et P'2  très faiblement excentrés par rapport à l'axe  moteur 0. Cet axe est     disposé    parallèlement  et à faible distance du cadran de l'horloge  dont les aiguilles sont montées sur     les        axes     concentriques On et OH.

   L'axe Ou de l'aiguille  des minutes est     entrainé    par la vis sans fin V  engrenant avec la roue     ,dentée    tangente     rt    de  60     dents.    La     vis    V à     un    filet est montée sur  l'axe 0. Elle tourne d'un     demi-tour    chaque       demi-minute,    et l'axe On tourne à la vitesse  moyenne d'un tour par heure; l'axe On  actionne l'axe tubulaire On de     l'aiguille    des  heures par la minuterie habituelle     111n        (fig.7).     



  L'enroulement excitateur est constitué par  une bobine     amovible   <I>B</I> montée sur noyau     Ny     de faible diamètre disposé dans le prolonge  ment de l'axe du pôle Pl, parallèlement à  l'axe moteur 0, comme l'indique la     fig.    6.  



  L'axe Ou tourne dans les platines 1 et 2  parallèles au     cadran    et réunies sur les côtés  par deux pièces parallélépipédiques en fer 3  sur lesquelles sont vissées des plaques laté  rales 4 et 5.    La plaque 4, en métal non magnétique       (laiton    ou duralumin) est ajourée pour lais  ser le libre     passage    de ].'aimant A. Les pôles  cylindriques décolletés Pl et     P_-    sont rivés  sur la plaque 4 après interposition des épa  nouissements polaires     P'1    et P'2 découpés  dans de la tôle de fer pur ou de la tôle spé  ciale présentant une faible     hystérésis    magné  tique. Sur les pôles Pi et. P2 est fixé un pont  6 en métal non magnétique.

   La plaque :5 est  en fer doux, elle porte un plot. 7 en laiton qui  constitue     l'un    des paliers de l'axe 0. Cet. axe  pivote, de l'autre     côté,    dans un trou percé  dans le pont 6.  



  Sur ]'.axe 0 est monté l'aimant moteur -1  et un deuxième aimant circulaire semblable  A' visible sur les     fig.    6 et 9. L'aimant A'  tourne au voisinage d'une pièce 8 en fer     doux     représentée sur la     fig.    8. Cette pièce 8 est.  fixée sur 5, au moyen du plot 7, par une       sertissure,    comme le montre la     fig.    6. On voit.  que la pièce 8 comporte deux bras repliés     Fl     et     F2    situés de part et d'autre de l'aimant A'.

    Cette pièce peut être orientée à volonté; elle  se comporte comme une armature attirant  l'aimant A' dont les     pâles    N2 et<B>S</B>2 tendent à  se placer devant les bras     F1    et.     F2.    On oriente  la pièce 8 de façon que l'axe 0 soit déplacé  de l'angle     a3    en sens<B>f l,</B> comme l'indiquent.  les     fig.    3 et 4. C'est donc le dispositif magné  tique formé par A' et Pl, P2 qui est. chargé  d'assurer le complément de déplacement     a3     après l'interruption de chaque émission.  



  La     fig.    11 est un diagramme qui met en  évidence l'importance de la course supplémen  taire due à l'aimant auxiliaire A'. L'aimant  moteur principal A peut. être assimilé à deus  masses magnétiques     -f-        in    et     -m    placées à  une     distance    D et mobiles autour de 0. Sous  l'influence d'un champ extérieur H, les  masses magnétiques sont soumises à deux  forces parallèles et de directions contraires       -I-    P et -P et l'aimant est soumis à un cou  ple dont le moment est:    <I>Fi D</I> sin<I>. a</I>    Lorsque l'angle a est.     très    faible, ce couple  est aussi très faible et il peut être très voisin      du couple des frottements.

   Il suffit souvent  de doubler l'angle a. pour améliorer considé  rablement la. sûreté (le fonctionnement, car la.  différence entre le couple moteur et le couple       passif    devient beaucoup     phis    grande. L'expé  rience montre que, lorsque par l'adjonction  du dispositif formé par A' et la. pièce 8       (fig.    6), on obtient. une     progression    complé  mentaire     a3    (fi-. 1) de cinq degrés seulement,  la sécurité de marche devient     satisfaisante.     Pour obtenir la. course     a3,    on peut utiliser un  aimant A' de faible dimension et l'attraction  magnétique qui doit.

   être vaincue pendant la  course     a,,        (fig.    2) est relativement faible et  ne nécessite pas une dépense     exagérée    de cou  rant. L'aimant A' n'étant pas soumis à un  champ de désaimantation peut être constitué  par une     matière    à aimant ordinaire.  



  Le circuit magnétique reliant les pôles     hl.     et P2 à l'extérieur de l'aimant principal A  est formé par les pièces suivantes. le noyau  <I>N'y</I> de la bobine     B,    la. plaque 5, la platine en  fer 1 et la pièce 3.  



  Les deux phases de fonctionnement du  dispositif représenté en     fig.    6 ont. été précé  demment     décrites    en se référant aux     fig.    1 à  1.     Sous    l'influence d'une première émission  de courant, l'axe 0 (fi-. 9) tourne d'un     an-1e          au:

          puis,    après l'interruption du     courant,     l'axe tourne     d'uni    angle<U>(ci.,</U><I>+</I>     cc3)    sous l'in  fluence des     épanouissements    polaires et de       l'attraction    exercée par la pièce 8,     agissant     sur     @l'.    La rotation totale     (al   <I>+</I>     a2   <I>+</I>     a3)    est  de 180 degrés. L'émission suivante qui a lieu  une     demi-minute    plus tard fait encore tour  ner l'axe 0 d'un demi-tour dans le même sens  et ainsi de suite.

   L'axe     Om    tourne normale  ment à la vitesse moyenne d'un tour par  Heure.  



       Pour    obtenir un fonctionnement très sûr,  on a reconnu qu'il était indispensable de réa  liser les diverses particularités de construc  tion suivantes:  Il est nécessaire que l'aimant A conserve  toujours une aimantation constante, la direc  tion des lignes de force étant représentée sur  la fi-. 10. Pour cela, il ne suffit pas d'em  ployer une matière à aimant. de haute coerci-         civité.    Il est nécessaire .de stabiliser l'aiman  tation et de la protéger contre l'influence du       l1LT    développé par la bobine     B    lorsqu'il tend  à. affaiblir A.

   De bons résultats ont été obte  nus de la façon suivante: On aimante A à sa  turation et on le     sotunet        ensuite    à un champ  de désaimantation     assez    important, de     facon     que l'aimantation soit réduite environ de moi  tié. On donne au     noyau        Ny    une très faible  section (par exemple inférieure à 20 milli  mètres carrés) et on constitue le noyau par  une matière présentant une perméabilité  élevée pour les     champs    faibles et se saturant  pour une valeur modérée du champ.

   (On  peut employer, par exemple, un alliage fer  nickel.) Dans ces conditions, le champ de       désaimantation    ne peut jamais prendre une  valeur excessive.  



  On a obtenu de bons résultats, et notam  ment un fonctionnement silencieux, avec un  aimant     A1    d'un ,diamètre de 12     millimètres     seulement et une épaisseur de 5     millimètres.     Au moyen d'une bobine d'un diamètre exté  rieur inférieur à 15     millimètres,    on obtient  une marche sûre     av        ee    des impulsions d'une  puissance inférieure à<B>0,05</B> watt..  



  Si accidentellement la bobine     B    est reliée  à une     tension    beaucoup plus élevée que la va  leur normale, l'aimant A ne se désaimante  pas. On peut aussi démonter l'axe 0 pour un       nettoy        a.ge    .de pivots, sans que ce démontage  entraîne     un    affaiblissement nuisible de l'ai  mant. Cette qualité présente une grande im  portance, car la     réaimantation    .des aimants  spéciaux tels que A nécessite un outillage  compliqué et coûteux que ne possèdent pas les  ouvriers horlogers chargés de l'entretien des  installations.  



  Grâce au faible moment d'inertie de l'axe  0, les oscillations de fin de course sont très  rapidement amorties. On peut les réduire en  core en bobinant l'enroulement B sur un tube  mince en cuivre rouge. Ce tube contribue à  atténuer les brusques variations du flux tra  versant la bobine et il améliore les conditions  de fonctionnement des contacts de distribu  tion.      Le mouvement horaire récepteur que l'on  vient de décrire présente l'avantage de fonc  tionner correctement malgré     d'assez    grandes  variations de la     tension    électrique alternative  arrivant aux     extrémités    de l'enroulement.  Cette propriété provient de la régularisation  du flux inducteur agissant sur l'aimant.

   Les       dispositifs    analogues,     tels    qu'ils sont cons  truits     .actuellement,    ne possèdent     pas    cette  qualité: par exemple, si l'on double la     tension,     les impulsions     motrices    deviennent très élevées  et l'axe 0 prend à la     fin    de chaque course  un mouvement vibratoire     très    accentué qui  cause un     tremblement    des     aiguilles    et un  bruit désagréable; il se produit de plus des       variations    d'aimantation qui troublent le  fonctionnement ultérieur;

   les     mouvements    ré  cepteurs sont irréparables     sur    place lorsqu'il  faut démonter et     réaimanter    les aimants.  



  Les     fig.    12 à 14 représentent une variante  de construction d'un mouvement     récepteur    si  lencieux. La course complémentaire est obte  nue .au moyen d'une .armature très légère 9,  en fer doux, montée sur l'axe 0 et disposée  entre les branches N2, S2 d'un petit .aimant  fixe 10 en forme -de<B>U.</B> Ce compteur diffère  aussi de celui de la     fig.    6 en ce que les pôles       P1    et P2 sont obtenus par découpage aux  formes représentées sur la     fig.    14, qui est une  coupe suivant     @le    plan 14', 14" de la     fig.    13.

    Les pôles     sont    excités par deux bobines     13    et       R'    relativement longues. Le mouvement ré  cepteur des     fig.    12 à 14 est très plat (épais  seur inférieure à 25 millimètres), sa consom  mation est très faible:

   ce mouvement peut  fonctionner, en effet, au moyen d'émissions  inférieures à 50     milliampères    sous 0,2 volt  durant une seconde -et émises chaque     demi-          minute.    Ce     faible    courant est suffisant pour  entraîner avec une grande sûreté des aiguilles  correspondant à des     cadrans    intérieurs ou  protégés     jusqu'à    30 centimètres de diamètre.  Le fonctionnement est complètement silen  cieux.  



  La     fig.    15 représente une     iastallation    qui  convient tout particulièrement à la commande  d'un groupe .de compteurs chronométriques  des     fig.    6 ou 14, lorsqu'on dispose de cou-         rant    alternatif industriel dont la. fréquence  moyenne est régularisée     chr        onométriquement     par l'usine centrale.  



  L'inverseur de     commande    des horloges ré  ceptrices (dont une seule est représentée en       HR)    est actionné par un petit mouvement.  horaire à moteur synchrone 11 tel que ceux  que produit à bas prix     l'industrie    horlogère.  Ce mouvement comporte seulement un axe  faisant un tour par minute, sur lequel est  montée à friction une came<I>CI,</I> en matière       isolante,    solidaire d'une aiguille trotteuse     T7'.     La came<I>CI</I> soulève alternativement chaque       demi-minute    les lames de contacts     Ll    et     L,#     qui reposent normalement sur les plots +.

    Chaque lame soulevée se sépare du plot + et  vient toucher un plot -. Grâce à la faible vi  tesse de la came<I>CI,</I> on dispose d'un couple       très    élevé qui permet d'établir des contacts  fortement pressés très sûrs. Il suffit d'em  ployer des garnitures de contact en argent.

    Les lames     Li    et L2 sont reliées à deux     fils    de       sortie    12 par l'intermédiaire de la bobine 13  d'un     galvanoscope        simplifié    et d'une résis  tance réglable à collier     R.    Le gale     anoscope     est formé par un aimant pivoté A", identique  à l'aimant moteur d'un compteur, qui peut  tourner librement dans la bobine     creuse    13.  Cet aimant est solidaire d'une aiguille  ,déséquilibrée 0, qui tourne dans un sens on  dans l'autre lorsqu'une émission traverse les  fils 12.

   Une     graduation        indique    les valeurs  limites d'élongations qui     correspondent    à des  émissions normales envoyées dans les récep  teurs.  



  L'énergie est fournie par un     branchement          sur    le secteur par     l'intermédiaire    d'un trans  formateur à fortes fuites magnétiques     TF-    et  d'un redresseur du genre à. oxyde de cuivre.

    Le courant redressé de basse tension (24 volts  par exemple) ,arrive aux plots + et (-) de  l'inverseur.     LTncondensateur    C est relié aux  lames     Li    et<I>L2.</I> Le     transformateur   <I>TF</I> et le  redresseur sont établis .de façon que l'inten  sité moyenne du courant redressé susceptible  d'être débité soit limitée par les fuites magné  tiques     @du        transformateur.    On peut obtenir  ainsi qu'en cas de     court-circuit    entre les fils      12, l'intensité débitée ne dépasse jamais<B>0,115</B>  ampère.

   L'installation desservie peut compor  ter, par exemple, cinquante récepteurs ho  raires, tels que     HR,    reliés chacun à une ro  sace renfermant une résistance filiforme 16       (résistance    en     carburandum    très robuste et  dépourvue de     self-inductance).    On peut mu  nir les récepteurs d'un enroulement en gros  fil d'une résistance     totale    de 5 ohms envi  ron. Les rosaces peuvent être munies de ré  sistances de l'ordre de 10 à 20 ohms.

   En       les    reliant en série     dans        lui    circuit principal  à deux conducteurs aussi courts que     possible,     on peut constituer une installation électrique  peu exposée aux pannes et d'une     surveillance     facile, car les interruptions accidentelles du  circuit principal sont révélées par l'arrêt de  l'aiguille 14, et les courts-circuits et les inter  ruptions sur une ligne dérivée ou dans une  bobine entraînent seulement .l'arrêt. de la ré  ceptrice correspondante. La canalisation est  d'un faible prix, car on peut employer des       fils    de petit diamètre et de faible isolement.

    Un mauvais contact ou un défaut d'isolement  ne peut entraîner ni un échauffement dan  gereux, ni une détérioration d'appareils.  



       L'intensité    en ligne, quel que soit le nom  bre de récepteurs entre un et cinquante, est  inférieure à 0,15 A et on peut d'ailleurs la  régler au moyen :de la résistance le, par exem  ple, à environ 60     milliampères.    Les con  tacts très appuyés de l'inverseur se conser  vent pendant     clés    années en bon état sans né  cessiter d'intervention. D'ailleurs, les contacts  qui coupent le courant peuvent être disposés,  bien visibles, sur le côté du mouvement 11,  de façon que le nettoyage soit facile.  



  Les organes émetteurs     décrits        ci-dessus          sont    groupés dans un boîtier 19 et constituent  un     ensemble        %]E        beaucoup    plus robuste que  les horloges mères usuelles.  



  Pour assurer :la remise à l'heure d'un  groupe d'horloges réceptrices après une panne  de secteur, i1 suffit de faire tourner rapide  ment     l'aib        mille    trotteuse     Tr    en marquant un  petit temps d'arrêt lorsque l'aiguille passe  par la verticale en haut et en bas. On arrêtera    la commande lorsqu'une horloge réceptrice,  prise comme témoin,     marquera    l'heure exacte.  



  L'installation réalisée au moyen de     l'appa-          reillaâe    décrit ci-dessus ne présente pas la       délicatesse    des distributions horaires cou  rantes. On a éliminé, en effet, tous les  organes sujets à détérioration et à     usure     (pile, accumulateurs, contacts délicats faible  ment appuyés, balanciers, échappements, en  cliquetages,     etc.).     



  L'installation peut être complétée par  l'adjonction d'une horloge mère de secours       Hi1Z,    mise en service automatiquement au  moyen d'un commutateur 17 comportant une  bobine .de déclenchement 18 reliée     ail    secteur.  On peut obtenir     ainsi    que la distribution ho  raire continue à fonctionner en cas de panne  de secteur.  



  Les récepteurs horaires décrits     ci-dessus     sont plus avantageux que les horloges à mo  teurs     synchrones    pour diverses     raisons:     d'abord ils sont beaucoup plus simples et  moins sujets à     usure    à cause de leur très  faible     vitesse;

      de plus     ils    sont remis à l'heure  simultanément du poste central et     peuvent     permettre de réaliser des     distributions    ali  mentées et     synchronisées    par le réseau, avec       réserve    de marche, l'énergie étant     fournie,     par exemple, par une batterie d'accumula  teurs servant à d'autres     usages,    comme la  batterie -du téléphone. Les dangers d'incendie  sont éliminés par le fait. que la tension élec  trique et l'intensité des     émissions    sont     tout'     jours très faibles.

   L'entretien des installa  tions peut être assuré aisément par des élec  triciens non spécialisés.  



  La     fig.    16 montre une variante de l'inver  seur de commande. Sur un axe 20 faisant  un tour par minute et appartenant à. une  horloge     synehrone    ou à une horloge mère  robuste, on monte un excentrique 21 qui  déplace d'un mouvement alternatif autour  de l'axe 22 .le support clé deux tubes à mer  cure à trois électrodes Hg, disposées de chaque  côté -de la plaque isolante 23, munie de qua  tre bornes 24, 25, 26 et. 27.

   Les électrodes des  tubes à mercure sont reliées aux bornes,  comme ].'indique la     fig.    17, et quatre petits      câbles     extrasouples    relient .les bornes mobiles  à quatre bornes fixes aboutissant, d'une part,  à une source de courant continu ou redressé       -(-I-)    et (-) et, d'autre part, aux points de  départ     Ll    et     L2    d'une ligne desservant un       groupe    .de récepteurs horaires     HR    shuntés  branchés en séries     parallèles.    Grâce à la fai  ble consommation des récepteurs décrits,

   ce  simple     dispositif    peut permettre     d'actionner     un nombre considérable de compteurs     chro-          nométriques    des types des     fig.    6 ou I3, au  moyen d'une     tension    continue ou redressée  de 24 volts. On .peut, en effet, grouper en  parallèle une dizaine de     séries    de cinquante  récepteurs horaires.     L'intensité    totale est infé  rieure à 1 ampère.

   Les tubes à mercure de fa  brication courante permettant de couper  5 ampères sous 220     volts,    on obtient une très  grande sûreté de marche, la durée de service  des tubes<I>Hg</I> pouvant dépasser     vingt    années  en raison de la faible fréquence des     ruptures     de circuit.  



       L'installation    de la     fig.    16 convient parti  culièrement     aux        distributions    d'heure dans  les     hôtels.    On peut placer dans chaque cham  bre une horloge de petite dimension, dont le  fonctionnement est absolument silencieux.  Cette horloge peut être munie d'un disposi  tif de     réveille-matin    à     vibreur        d'un    type  connu. La réduction de     l'épaisseur    .du mou  vement facilite la création de modèles d'hor  loges de belle présentation.  



  Les     fig.    18 à 22 représentent     -Lute    troi  sième forme d'exécution. Ce type de compteur  comporte deux dispositifs moteurs agissant  successivement pour faire tourner par sac  cades d'un quart de tour l'axe 0 représenté  séparément sur la     fig.    21. La     fig.    18 montre  l'ensemble d'un mouvement horaire récepteur  de construction très simplifiée     progressant     par sauts d'une     demi-minute    sous l'influence  de     courants    brefs alternativement renversés  envoyés successivement dans     deux    bobines.  



  L'axe moteur comporte deux aimants bi  polaires Al et A2 dont les lignés de forces  internes ont des     directions    perpendiculaires,  comme .l'indique la     fig.    21. Chaque aimant  tourne devant deux pôles Pl, P2 ou P',,<I>P'.<U>></U></I>         (fig.    19, dans laquelle les bobines ne sont. .pas  représentées). Les pôles fixes ont la forme re  présentée en ,perspective à la fis. 22. Les  pôles Pl et     P2    sont reliés à une pièce de fer  28 en forme de<B>U</B> sur     laquelle    est enroulée  une bobine     B1        (fig.    20).

   Les pôles     P'1    et     P'2     sont reliés à une pièce 29 de forme     simétri-          que    entourée de la bobine     B2.     



  Les bobines     Bl    et     B2    reçoivent alternati  vement des émissions brèves de courant et le  fonctionnement. est le suivant  Une     première    émission est.     envoée        unicltte-          ment    clans la bobine     Bl.    Les pôles Pl et     P.,     sont fortement excités et orientent, par exem  ple, l'aimant Ai comme     l'indique    la fis. 19  (ligne<I>NS</I> verticale). La ligne des pôles de  A2 est alors horizontale.  



       L'émission    de     .courant    suivante commence  une     demi-minute    après la première; elle tra  verse uniquement la bobine     B,    et les pôles       P'1    et     P'2    sont à leur tour fortement excités.  Par suite,     ils    agissent sur l'aimant     A2    pour le  faire tourner d'un quart .de tour.

   L'aimant  Al est facilement entraîné, car il n'est freiné  que par une très faible action magnétique  en raison de la faible variation de réluctance  magnétique du circuit formé par la pièce 29  et les pôles     P'1    et     P'2.    Après la deuxième  émission ..considérée, la ligne des pôles     NS    de  l'aimant A2 est donc verticale, tandis que la  ligne<I>NS</I> de l'aimant     Al    est horizontale.  



  Une troisième émission en sens inverse de  la première traverse de nouveau la, bobine     Bl     seule et fait progresser     l'aimant    Al d'un  quart de tour. Le fonctionnement se continue  ainsi et l'on voit. que l'axe 0 tourne par sac  cades d'un quart de tour chaque     demi-mintite.     Dans une même bobine, les émissions sont  renversées une fois par minute.  



  L'axe 0 est taillé en vis sans fin, ou bien  il -est muni d'un     ressort    à boudin formant vis  sans fin V. Cette vis engrène avec une roue  tangente de trente dents, solidaire de l'axe  de l'aiguille des minutes, qui tourne ainsi à.  la     vitesse    moyenne     d@un    tour par heure.  



  Le compteur à courants brefs que l'on  vient de décrire exige un     dispositif    de com  mande spécial. et une ligne de transmission à      quatre ou à trois conducteurs. La     fig.    23 re  présente un dispositif     d'émission    qui com  porte deux inverseurs (le courant commandés  par un pignon p. Les cames de commande Dl  et<I>D2</I> des inverseurs sont constituées par une  matière isolante; elles sont actionnées par les  roues     r1    et.     r2    et tournent à la. vitesse     d'un     tour en deux minutes. Ces cames sont     dé-          calées    clé 90".

   Elles agissent sur les lames de  contact     Ll,   <I>L2, L2 et L4,</I> comme l'indique la       fig.    23. Chaque came Dl ou<I>D2</I> comporte un  bossage et. une encoche diamétralement       opposés,    ce qui permet d'envoyer     dans    les       conducteurs        h,        1?   <I>et</I>     13,    14 des     émissions     brèves. Lorsque le courant passe dans 1.3,     1.1,     il est. interrompu     dans        h,   <I>12</I> et vice versa.  



  Les horloges réceptrices     HR        munies    de       mouvements    selon la     fig.    18 comportent cha  cune deux bobines     Bl    et. B2 reliées en série  sur rosaces munies de deux shunts     sh,    comme  l'indique la     fig.    23. On voit que les shunts  reliés aux bobines     Bl    sont montés en série       sur    le conducteur 12. Les     shunts    reliés aux bo  bines B2 sont montés en série sur le conduc  teur 14. Le retour des courants se fait par les  conducteurs<B>Il</B> et     13    qui pourraient être rem  placés par un conducteur unique.

   Ce mode  de branchement présente     toits    les avantages  du montage  série  sans en avoir les incon  vénients, car en cas de coupure d'un appareil       récepteur,    le courant continue à passer par  le shunt     correspondant.    Avec     ee        dispositif,     on peut brancher en série ou en séries paral  lèles un très grand nombre :de récepteurs  horaires traversés par la même intensité, quel  que soit l'éloignement de l'émetteur.  



  Pour     éviter    la détérioration des contacts  électriques et. les troubles     radiophoniques,        oui     monte en parallèle sur les lames     Ll    et L2 et  sur les lames L2 et     L3    des condensateurs Cl  et C2 et des résistances pures R, et     R,2.    On       interpose    au départ des lignes des     indue-          tances        s1,   <I>82,</I>     s3    et s4 capables d'intercepter       les        courants    de haute fréquence créés par les  ruptures de circuits.  



  L'installation clé la     fig.    23 convient parti  culièrement bien à la distribution de l'heure  air les navires. Le pignon p peut être    actionné par un moteur synchronisé par un  chronomètre à     contact,    ou par le moteur     sy-n-          ehrone    d'une horloge à. quartz     piézo-électri-          que    ou à diapason établie pour fonctionner  correctement malgré les déplacements du sup  port. On peut ainsi     man#uvrer    les contacts  fortement appuyés.  



  Pour la remise à l'heure simultanée de  nombreux cadrans, il suffit de débrayer le  pignon     1)    de     1-'horloge    de commande et de le  faire tourner en avant, ou en arrière. Les ré  cepteurs tournent aussi en avant. ou en arrière,  on peut :donc aussi bien les faire avancer que  retarder, ce qui .est important pour les instal  lations     horaires        des    navires.  



  Divers     ehangenients    peuvent être apportés  aux     dispositifs    décrits à titre d'exemple. Par  exemple, on peut modifier les intervalles des       impulsions    en adoptant d'autres mécanismes  démultiplicateurs pour actionner les aiguilles.  Les compteurs .décrits pourraient notamment.  être utilisés pour les horloges munies d'ai  guilles trotteuses progressant une fois par  seconde ou par demi-seconde.  



  Le dispositif de la     fig.    23 peut     permettre     de faire tourner les aiguilles d'un mouvement  continu au moyen     d'émissions    rapprochées.  



  A la place d'aiguilles, on peut entraîner  d'autres dispositifs, les compteurs décrits se  comportant comme des     transmissions    syn  chrones. On peut actionner notamment des en  registreurs et des servomoteurs devant tour  ner à vitesse constante ou variable concordant  avec la     vitesse    du transmetteur.  



  Au lieu des aimants bipolaires de forme  cylindrique circulaire, on pourrait employer  des aimants de formes voisines. On     peut    aussi  munir les aimants moteurs .de pièces polaires  en fer doux. Dans cet ordre d'idées, les       fig.    24 à 27 montrent une variante d'exécu  tion des aimants     moteurs    actionnés par sac  cades au moyen     d'in    électro-aimant.  



  Suivant cette disposition, l'aimant moteur  est formé par un cylindre A     (fig.    27) en ma  tière de très haute     coercivité,    aimanté paral  lèlement à l'axe 0. Sur les faces polaires cir  culaires N et     S    sont accolés deux pièces po  laires N' et     S'    dont la forme et la disposition      sont indiquées sur la coupe axiale de la     fig.    25  et sur     @la        vue    en perspective de la fia. 26. Les  pièces S' et N' forment autour de A deux sur  faces     demi-cylindriques    légèrement     excentrées     par rapport à l'axe, comme le montre la       fig.    24.

   L'aimant muni des pièces polaires  N', S' tourne par saccades entre les pôles  fixes Pl et P2. Le     fonctionnement    a. lieu  comme dans les dispositifs précédemment dé  crits; on peut monter sur l'axe 0 -Lui dispo  sitif     auxiliaire    magnétique ou utiliser deux  aimants moteurs du type représenté en       fig.    26 agissant     alternativement    pour faire  tourner     iur.    arbre commun par saccades d'un  quart -de tour.  



  Le compteur représenté en     fig.    24 peut  être construit avec des dimensions relative  ment grandes. Il permet d'entraîner des ré  cepteurs capables de développer une puis  sance mécanique très importante. On peut,  en effet, envoyer .dans les enroulements des       courants    intenses, car l'expérience montre que  les pièces N' et     S'    se comportent comme des  shunts magnétiques protégeant l'aimantation  permanente de A.

   Pour atténuer les oscilla  tions de fin de course, on emploie     avanta-          geüsement    un     .cliquet   <B>Cl</B>     articulé    à l'extrémité       d'une    lame     un    peu flexible 30, agissant sur  une     .came    à deux ,dents 31 solidaire du rotor.

    Le     cliquet    s'oppose au retour en arrière du  rotor, mais les chocs sont très atténués par  le fait que la lame 30 peut fléchir dans le  sens .de la flèche<I>f .</I> Le     cliquet   <I>Cl</I> .contribue     à,     amener .le rotor dans les     positions    favorisant  l'action clé l'émission de     courant    envoyée ulté  rieurement     dans    l'enroulement B,     B'    du stator.

Claims (1)

  1. REVENDICATION- Compteur chronométrique d'impulsions électriques comprenant un organe moteur qui comporte au moins un enroulement fixe et un aimant permanent formant rotor et avan çant par fractions de tour sous l'influence d'impulsions de courant alternativement de sens contraires excitant ledit enroulement fixe, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif coopérant avec l'axe dudit rotor, de faon à l'amener au-delà de la position d'équilibre qu'il prendrait sous la seule action dudit organe moteur, après chaque impulsion de ,courant excitant ledit enroulement fixe,
    et à le placer dans une position favorable à l'action de l'impulsion suivante de sens opposé. SOLTS-REVENDICATIONS: 1. Compteur chronométrique suivant la re vendication, caractérisé par le fait que le dis positif coopérant avec l'axe du rotor est dis posé de façon à entraîner une rotation sup plémentaire de cinq degrés ait moins. 2. Compteur chronométrique suivant la re vendication, caractérisé par un rotor compre nant un aimant bipolaire en forme de disque très épais en une matière ferromagnétique présentant un champ coercitif supérieur à 400 aersteds. 3.
    Compteur chronométrique suivant la re vendication et la sous-revendication 2, carac térisé par le fait que la partie fixe du circuit magnétique portant ledit enroulement par couru par les impulsions de courant alternati vement de sens opposés est réalisée en fer doux et munie de -deux pièces polaires pro longées chacune par un épanouissement pré sentant une surface cylindrique enveloppant le rotor presque sur la totalité de l'intervalle séparant lesdites pièces polaires. 4.
    Compteur chronométrique suivant. la re vendication et les sous-revendications 2 et. 3, caractérisé en ce que L'axe moteur porte deux aimants permanents dont l'un est entouré presque complètement par les pôles d'attrac tion électromagnétique et. l'autre est disposé au voisinage d'une pièce en fer doux compor tant deux pôles saillants, cette pièce exerçant sur les pôles mobiles un couple d'attraction juste suffisant pour amener l'axe, après la rupture du courant, dans une position telle que l'impulsion électrique suivante peut opé rer une rotation de même sens d'un angle d'au plus 170 degrés. 5.
    Compteur .chronométrique suivant la re vendication et les sous-revendications ?, 3 et. 4, caractérisé en ce que les aimants perma nents du rotor sont formés par des disques d'un diamètre inférieur à.
    15 millimètres et d'une épaisseur supérieure à 3 millimètres, obtenue par forte compression de poudres ferromagnétiques, et en ce que ces rondelles, après avoir reçu une aimantation à satura tion dans une direction parallèle à un diamè tre, sont désaimantées partiellement, de faon que .l'aimantation résiduelle ne soit plus ré duite ultérieurement en cas .de démontage de l'axe moteur éloignant les aimants et les pièces polaires fixes. 6.
    Compteur chronométrique suivant la re vendication et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'enroulement moteur est constitué par au moins une bobine d'un diamètre extérieur inférieur à 15 milli mètres disposée parallèlement et à faible dis tance du cadran, sur un noyau d'une section inférieure à 20 millimètres carrés, ce noyau étant formé par une matière de faible hysté- résis présentant une perméabilité magnétique élevée pour les champs faibles et se saturant lorsque l'intensité des impulsions de courant devient supérieure à environ une fois et demie da valeur prévue pour .le fonctionnement normal. î.
    Compteur chronométrique suivant la re vendication et la sous-revendication 2, carac térisé en ce que son aimant moteur est cons titué par un petit cylindre en matière magné tique aimantée parallèlement à l'axe et muni de deux épanouissements polaires en fer .doux dont les surfaces actives sont des demi-cyliz- dres opposés légèrement excentrés par rap port.
    à l'axe clé rotation, ces épanouissements étant disposés pour tourner devant les pôles fixes et pour former un shunt magnétique assurant la conservation d'un flux magnéti que permanent élevé malgré le champ de désaimantation pouvant provenir du courant électrique < le commande ou en cas clé démon tage de l'aie moteur pour le nettoyage du mécanisme. 8.
    Compteur chronométrique suivant la. re vendication et les sous-revendications 2 et 3, caractérisé en ce que l'axe moteur porte une armature de fer doux placée dans le champ d'un petit aimant permanent auxiliaire fixe, lesdits organes étant disposés de faon que, après une première progression due à l'action électromagnétique de l'émission de courant, une deuxième progression soit opérée sur un angle d'au moins cinq degrés par l'attraction magnétique exercée par l'aimant auxiliaire sur ladite armature de l'axe. 9.
    Compteur chronométrique suivant la re vendication, caractérisé en ce que l'axe mo teur est muni de deux aimants permanents placés chacun .dans Lui stator bipolaire, les stators étant munis d'enroulements recevant alternativement des émissions de courant successives renversées à la même fréquence, lesdits aimants étant décalés angulairement, de façon que l'axe moteur progresse à chaque impulsion de courant. 10. Compteur chronométrique suivant la revendication, caractérisé en ce que les enrou lements sont shuntés par clés résistances pures. 11.
    Compteur chronométrique suivant la revendication, caractérisé en ce que .l'axe de l'enroulement et l'axe moteur sont disposés parallèlement et à faible distance d'un cadran d'horloge et en ce que la commande de l'axe de -l'aiguille des minutes est faite par un en grenage silencieux à vis sans fin et à roue tangente, ces divers organes et la minuterie étant groupés dans un boîtier d'une épais seur maximum clé 25 millimètres accolé au ca dran. h.
    Compteur chronométrique suivant la revendication, caractérisé en ce que l'axe mo teur comporte une came à deux dents et un eliquet de retenue monté sur un ressort, ces organes étant disposés de façon que le cliquet empêche les courses rétrogrades de l'axe et que les chocs soient amortis par le ressort.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE972659C (de) * 1952-09-13 1959-09-03 Normalzeit G M B H Elektromagnetischer polarisierter Schrittantrieb, insbesondere zum Antrieb elektrischer Nebenuhren

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* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE972659C (de) * 1952-09-13 1959-09-03 Normalzeit G M B H Elektromagnetischer polarisierter Schrittantrieb, insbesondere zum Antrieb elektrischer Nebenuhren

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