Dispositif pour traiter et nettoyer des matières tissées. La présente invention a pour objet un dispositif pour traiter et nettoyer des matières tissées.
Pour nettoyer, détacher et presser certains tissus avec de la vapeur, plus spécialement des soies, des velours et des laines, il est né cessaire de faire varier ou de modifier instan tanément la teneur en humidité de la vapeur pendant le traitement du tissu pour obtenir un nettoyage et un pressage plus effectifs et plus efficaces de celui-ci.
Le dispositif faisant l'objet de l'invention permet un traitement efficace des tissus sus dits, ce dispositif étant. caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de mélange propre à être alimentée avec de la vapeur par -Lui pre mier passage et à être alimentée avec de l'eau par un deuxième passage, chacun de ces pas- sages étant commandé par une soupape dis tincte, alors qu'un organe de manaeuvre, com mun aux deux soupapes, est susceptible d'être déplacé, de manière que l'on obtienne à vo lonté soit seulement l'ouverture de la soupape qui règle l'admission de la vapeur dans ladite chambre de mélange,
soit aussi l'ouverture de la soupape réglant l'admission de vapeur sui vie de l'ouverture de la soupape réglant l'ad mission de l'eau, pour admettre à la fois la vapeur et l'eau dans ladite chambre de mé lange.
Le dessin ci-annexé montre, à titre d'exem ple, une forme d'exécution du dispositif fai sant l'objet de l'invention. Les fig. 1 et 2 montrent, respectivement en plan et en vue de côté, une partie de cette forme d'exécution.
La fig. 3 en est une vue en coupe selon 3-3 des fig. 1 et 2.
Le dispositif représenté comprend un réci pient 7 dans lequel débouche un conduit d'ali mentation 4 et un conduit de retour 5 pour la vapeur, et qui aboutissent, de préférence, à une chaudière ou autre générateur de vapeur. La partie inférieure du récipient 7 forme une chambre de condensation 7a pour la vapeur. Un trop-plein 17 est établi sur le fond de cette chambre pour maintenir l'eau 1$, obtenue par la condensation de la vapeur et qui s'est accumulée sur le fond de la chambre 7a, au niveau déterminé par le trop-plein. Le réci pient 7 est fermé, à sa partie supérieure, par un couvercle amovible 19 contenant une cham bre de mélange 20.
Cette chambre 20 est ali mentée avec de la vapeur depuis le récipient 7 par un premier passage 19a, commandé par une soupape 11., et elle est alimentée avec de l'eau provenant de la chambre 7a par un con duit 21 et un deuxième passage 19b commandé par une soupape 12. La chambre 20 commu nique avec un tube souple 6 (fig. 1 et 2) ter miné par un pistolet-détacheur 14.
En aval des soupapes 11 et 1.2 sont dis posés des pointeaux 15 et 16 pour régler la proportion voulue entre la vapeur sèche et l'eau. La vapeur, admise dans le récipient 7 par l'entrée de vapeur 4, se condense en par- tic et le condensat 18 et toutes les parties con densées, présentes dans la vapeur admise dans le récipient 7, sont recueillis dans la chambre de condensation 7a.
Les soupapes 11 et 12 sont commandées res pectivement par des leviers 9 et 10. On voit sur les fig. 1 et 2 que le levier 9 de la soupape 11 recouvre en partie le levier 10 de la soupape 12. Les leviers sont agencés, l'un par rapport à l'autre, de manière que le mouvement du levier 9, sur la moitié de sa course vers le bas, ouvre seulement la soupape 11, pour la vapeur sèche, alors que l'abaissement complet de ce levier 9 provoque le refoulement vers le bas du levier 10 pour ouvrir ainsi la soupape 12, pour l'eau, pendant que la soupape 11 est ouverte. Quand on ouvre seulement la sou pape 11, de la vapeur sèche est admise depuis la chambre 7 dans la chambre de mélange 20.
D'autre part, quand la soupape 11 est ouverte et que l'on ouvre ensuite la soupape 12, celle- ci permet le passage de l'eau par l'effet de la pression de la vapeur régnant dans la cham bre de condensation 7a., hors de celle-ci et à travers le passage 19b ouvert par la soupape 12, jusque dans la chambre de mélange 20 dans laquelle cette eau est pulvérisée et mé langée à la vapeur sèche, admise dans la cham bre 20 par la soupape 11.
Ainsi, la teneur en humidité de la vapeur est fortement accrue par rapport à celle obtenue par le réglage préalable des pointeaux régulateurs 15 et 16.
Les leviers 9 et 10 sont reliés, par une chaîne 8 et une biellette 22,à un organe de manoeuvre unique constitué par une pédale (non montrée) sur laquelle l'opérateur peut appuyer pour régler et modifier convenable ment et instantanément la teneur en humidité de la vapeur pendant que ses mains restent libres pour manipuler le vêtement ou le tissu à traiter. La chaîne 8 et la biellette 22 cons tituent une liaison à course morte, de telle sorte que la soupape 12 se ferme avant la soupape 11.
Comme visible sur la fig. 3, chaque sou pape 11 ou 12 est sollicitée constamment vers sa position de fermeture par lui ressort com primé 23 ou 24. Ces deux soupapes sont iden- tiques, de sorte qu'il suffit de décrite une seule de celles-ci, par exemple la soupape 12.
La tige de la soupape porte un plateau conique 25 fixé sur son extrémité interne et qui peut être appliqué sur son siège, prévu sur la face interne du couvercle amovible 19, pour interrompre la communication entre le conduit 21 et le passage 19b aboutissant à la chambre de mélange 20. Un joint approprié 26 entoure la tige de la soupape et est com primé par une bague 27 et im écrou 28.
Comme visible sur la fig. 2, un support 29, en forme d'étrier, est monté, d'une manière réglable, sur la face externe du couvercle<B>19</B> à l'aide d'un écrou 30, alors que la tige de la soupape 12 est gLÛdée par un trou ménagé dans une traverse 31, solidaire de ce support. Une rondelle 32 est fixée sur cette tige à proximité de son extrémité externe et -un ressort de com pression 24 appuie sur la traverse 31 et sur la rondelle 32 pour, solliciter la soupape 12 vers sa position normale de fermeture.
Le levier 10 est articulé, en 33,à un bras de l'étrier 29 et est guidé, en un point inter médiaire de sa longueur, par une fente mé nagée dans l'extrémité supérieure de l'autre bras de cet étrier. Comme expliqué plus haut, un abaissement du levier 10 fait descendre la tige de la soupape 12 pour ouvrir celle-ci. On voit sur les fig. 1 et 2 que l'extrémité du levier, qui est écartée de l'étrier 29, passe sous l'extrémité adjacente du levier 9, de sorte que ce dernier doit être abaissé, sur une par tie prédéterminée de sa course, avant de pou voir agir sur l'extrémité adjacente du le vier 10.
Chaque pointeau régulateur 15 ou 16 est constitué comme à l'ordinaire. Le pistolet détacheur 14 comporte une tuyère de décharge 34 de forme appropriée pour pouvoir être -utilisée comme spatule ou comme racloir.
Pour le fonctionnement, il est d'usage de se servir d'une planche horizontale recouverte d'iui essuie-éponge pour absorber l'excès d'hu midité, surtout quand on traite la soie ou le velours. Il est d'usage de rendre cet essuie éponge aisément amovible, car il n'est géné ralement pas nécessaire pour la laine et les tissus épais. L'opérateur apprend rapidement dans quelle orientation il doit tenir le pistolet 14 par rapport au tissu et à quelle distance convenable la vapeur sèche ou humide doit être projetée sur la surface de ce tissu.
Géné ralement, le pistolet 14 est tenu dans une posi tion oblique pour humecter la soie ou le ve lours et d'aucune façon la vapeur ne doit. être débitée directement. au-dessus de l'endroit de la soie ou du velours à traiter ou de haut en bas. Pour le traitement des soies, on a obtenu des résultats satisfaisants quand le pistolet est. tenu dans une position oblique à 7.0 cm au- dessus et à une distance de 20 à 30 cm de l'endroit à détacher, les valeurs susindiquées pouvant varier légèrement suivant la nature du tissu et de la teinture utilisée pour celui-ci. De cette manière, on permet à la vapeur, dé bitée par le pistolet 14, de se refroidir suffi samment et on n'obtient, aucun changement. per ceptible de la couleur.
L'opérateur apprend également, par expérience, la quantité exacte de vapeur qui doit être débitée sur des soies différentes suivant la teinture et l'armure du tissu et s'il doit se servir de vapeur sèche ou humide pour enlever la tache du tissu. Dans tous les cas, on se sert de vapeur sèche pour des articles en plumes. Les taches d'eau sur des matières synthétiques, qui se trouvent gé néralement sur les garnitures des vêtements de dames, sont enlevées rapidement avec de la vapeur sèche. Pour détacher des velours, le pistolet 14 est tenu dans une position oblique analogue, au moins à 10 cm au-dessus et de 30 à 20 cm de l'endroit à traiter. De cette ma nière on évite l'écrasement des poils du ve lours.
Pour détacher de la laine, le pistolet 1.1 est tenu verticalement et aussi près du tissu qu'on le désire.. Généralement, pour enlever des taches importantes, pour des tissus de laine, une intervention abondante de vapeur humide est nécessaire, cette application étant suivie immédiatement d'une intervention de vapeur sèche pour enlever et entraîner l'excès d'humidité. Quand il est nécessaire de saturer le tissu, la tache saturée peut être frottée avec une peau de chamois pour enlever l'excès d'humidité.
Pour effectuer le traitement, l'opérateur appuie sur la pédale soit jusqu'à mi-chemin pour provoquer l'ouverture de la soupape 11 et pour faire sortir de la vapeur sèche par le pistolet-détacheur 14 et par l'intermédiaire du tube flexible 6, soit. jiLsqu'à fond de course s'il veut ouvrir à la fois les soupapes 11 et 12 pour faire sortir de la vapeur humide par le pistolet-détacheur 14. Il est évident qu'avant cette opération, les pointeaux 15 et 16 sont réglés suivant nécessité pour permettre d'ob tenir le mélange voulu de vapeur sèche et. d'eau.
Un purgeur approprié est établi dans le conduit de retour 5. Toutefois, si le condensat est ramené sous pression à la chaudière, le purgeur peut. être supprimé et peut. être rem placé par une soupape de retenue appropriée, établie dans ledit conduit 5, à proximité de la chambre de condensation 7a.
Device for treating and cleaning woven materials. The present invention relates to a device for treating and cleaning woven materials.
To clean, loosen and press certain fabrics with steam, especially silks, velvets and wools, it is necessary to vary or modify the moisture content of the steam instantaneously during the processing of the fabric to obtain more effective and efficient cleaning and pressing thereof.
The device forming the subject of the invention allows effective treatment of the aforementioned tissues, this device being. characterized in that it comprises a mixing chamber suitable for being supplied with steam by the first passage and to be supplied with water by a second passage, each of these passages being controlled by a valve distinct, whereas an actuator, common to the two valves, is capable of being moved, so that one obtains at will is only the opening of the valve which regulates the admission of steam in said mixing chamber,
or also the opening of the valve regulating the admission of steam following the opening of the valve regulating the admission of water, to admit both steam and water into said mixing chamber .
The accompanying drawing shows, by way of example, an embodiment of the device forming the subject of the invention. Figs. 1 and 2 show, respectively in plan and in side view, part of this embodiment.
Fig. 3 is a sectional view along 3-3 of FIGS. 1 and 2.
The device shown comprises a receptacle 7 into which opens a supply duct 4 and a return duct 5 for the steam, and which lead, preferably, to a boiler or other steam generator. The lower part of the container 7 forms a condensation chamber 7a for the steam. An overflow 17 is established on the bottom of this chamber to maintain the water $ 1, obtained by the condensation of the steam and which has accumulated on the bottom of the chamber 7a, at the level determined by the overflow . The receptacle 7 is closed, at its upper part, by a removable cover 19 containing a mixing chamber 20.
This chamber 20 is supplied with steam from the container 7 by a first passage 19a, controlled by a valve 11., and it is supplied with water coming from the chamber 7a by a pipe 21 and a second passage. 19b controlled by a valve 12. The chamber 20 communicates with a flexible tube 6 (fig. 1 and 2) terminated by a gun-detacher 14.
Downstream of the valves 11 and 1.2 are placed needles 15 and 16 to adjust the desired proportion between dry steam and water. The vapor admitted into the receptacle 7 through the steam inlet 4 condenses in part and the condensate 18 and all the condensed parts present in the vapor admitted into the receptacle 7 are collected in the condensation chamber 7a.
The valves 11 and 12 are controlled respectively by levers 9 and 10. It can be seen in FIGS. 1 and 2 that the lever 9 of the valve 11 partly covers the lever 10 of the valve 12. The levers are arranged, with respect to each other, so that the movement of the lever 9, on half of its downward stroke only opens the valve 11, for dry steam, while the complete lowering of this lever 9 causes the downward discharge of the lever 10 to thus open the valve 12, for water, while valve 11 is open. When only valve 11 is opened, dry steam is admitted from chamber 7 into mixing chamber 20.
On the other hand, when the valve 11 is open and the valve 12 is then opened, the latter allows the passage of water by the effect of the steam pressure prevailing in the condensation chamber 7a. ., out of this and through the passage 19b opened by the valve 12, into the mixing chamber 20 in which this water is sprayed and mixed with the dry steam, admitted into the chamber 20 by the valve 11 .
Thus, the moisture content of the steam is greatly increased compared to that obtained by the prior adjustment of the regulating needles 15 and 16.
The levers 9 and 10 are connected, by a chain 8 and a connecting rod 22, to a single operating member constituted by a pedal (not shown) on which the operator can press to adjust and modify the moisture content suitably and instantly. steam while his hands are free to handle the garment or fabric to be treated. The chain 8 and the rod 22 constitute a dead-stroke connection, so that the valve 12 closes before the valve 11.
As seen in fig. 3, each valve 11 or 12 is urged constantly towards its closed position by its compressed spring 23 or 24. These two valves are identical, so that it is sufficient to describe only one of them, for example. the valve 12.
The valve stem carries a conical plate 25 fixed on its internal end and which can be applied to its seat, provided on the internal face of the removable cover 19, to interrupt the communication between the duct 21 and the passage 19b leading to the chamber. 20. A suitable gasket 26 surrounds the valve stem and is compressed by a ring 27 and nut 28.
As seen in fig. 2, a bracket 29, in the form of a bracket, is mounted, in an adjustable manner, on the outer face of the cover <B> 19 </B> using a nut 30, while the rod of the valve 12 is gLÛdée by a hole made in a cross member 31, integral with this support. A washer 32 is fixed to this rod near its outer end and a compression spring 24 presses on the cross member 31 and on the washer 32 to urge the valve 12 towards its normal closed position.
The lever 10 is articulated, at 33, to an arm of the caliper 29 and is guided, at an intermediate point of its length, by a slot made in the upper end of the other arm of this caliper. As explained above, a lowering of the lever 10 lowers the stem of the valve 12 to open the latter. We see in fig. 1 and 2 that the end of the lever, which is spaced from the yoke 29, passes under the adjacent end of the lever 9, so that the latter must be lowered, over a predetermined part of its stroke, before being able to see acting on the adjacent end of the lever 10.
Each regulator needle 15 or 16 is made as usual. The stripper gun 14 has a discharge nozzle 34 of suitable shape so that it can be used as a spatula or as a scraper.
For operation, it is customary to use a horizontal board covered with a sponge towel to absorb excess moisture, especially when treating silk or velvet. It is customary to make this towel easily removable, as it is generally not necessary for wool and heavy fabrics. The operator quickly learns in which orientation to hold the gun 14 in relation to the fabric and at what suitable distance the wet or dry steam should be projected onto the surface of that fabric.
Generally, the gun 14 is held in an oblique position to moisten the silk or veil and in no way should the steam. be debited directly. above the right side of the silk or pile to be treated or from top to bottom. For the treatment of bristles, satisfactory results have been obtained when the gun is. held in an oblique position 7.0 cm above and at a distance of 20 to 30 cm from the place to be detached, the values indicated above may vary slightly depending on the nature of the fabric and the dye used for it. In this way, the steam, released by the gun 14, is allowed to cool sufficiently and no change is obtained. per ceptible of color.
The operator also learns from experience the exact amount of steam that should be delivered to different silks depending on the dye and weave of the fabric and whether to use dry or wet steam to remove the stain from the fabric. In all cases, dry steam is used for feather articles. Water stains on synthetic materials, which are usually found on the trims of ladies' garments, are removed quickly with dry steam. To detach velvets, the gun 14 is held in a similar oblique position, at least 10 cm above and 30 to 20 cm from the place to be treated. In this way, crushing of the hairs of the bear is avoided.
To detach wool, the gun 1.1 is held vertically and as close to the fabric as desired. Generally, to remove large stains, for woolen fabrics, an abundant intervention of damp steam is necessary, this application being immediately followed by a dry steam intervention to remove and entrain excess moisture. When it is necessary to saturate the fabric, the saturated stain can be rubbed with a chamois leather to remove excess moisture.
To carry out the treatment, the operator presses the pedal either halfway to cause the opening of the valve 11 and to release dry steam through the detacher gun 14 and through the flexible tube 6, either. up to the full stroke if he wants to open both the valves 11 and 12 to release wet steam through the gun-stripper 14. It is obvious that before this operation, the needles 15 and 16 are adjusted according to necessary to achieve the desired mixture of dry steam and. of water.
A suitable trap is established in return line 5. However, if the condensate is returned to the boiler under pressure, the trap may. be deleted and can. be replaced by a suitable check valve, established in said conduit 5, near the condensation chamber 7a.