Dispositif de fixation dans un boîtier d'un mouvement d'horlogerie, principalement mais non exclusivement à remontage automatique. Dans la plupart des pièces d'horlogerie, le mouvement est fixé dans son boîtier par de clés ou des vis agissant du côté du fond. Ce procédé de fixation ne convient pas, dans certains cas, principalement dans le cas . de montres à remontage automatique.
L'objet de la présente invention est un dispositif de fixation dans un boîtier d'un mouvement. d'horlogerie, principalement mais non exclusivement à remontage auto matique, caractérisé en ce que le filet de la platine est serré axialement contre un épaule ment intérieur du corps de boîte par une bague de serrage figée du côté de la lunette au corps de boîte.
Le dessin ci-annexé représente, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention.
Chacune des fig. 1 à 9 est une coupe ver ticale partielle d'une forme d'exécution.
La fig.10 est une vue en plan, de dessus, de la calotte de la forme d'exécution de la fig. 9.
La fig. 11 est une coupe verticale par tielle d'une autre forme d'exécution.
La fig. 12 est une vue en plan partielle, de dessus, de la calotte de la forme d'exé cution de la fig.11, et la fig.13 montre, ,en plan, de dessous, une modification de cette forme d'exécution des fig. 11 et 12.
La boîte de montre représentée en fig. 1 comprend une carrure 1, une lunette 2 fixée à cran et un fond 3 également fixé à cran à la carrure.
La carrure 1 présente, du côté de la lunette, une large portée présentant une partie plane 4' et une partie inclinée 4" s'étendant vers l'intérieur au delà du bord intérieur de la lunette 2. La paroi intérieure de la carrure présente, d'autre part, une ner vure annulaire 5 formant un épaulement in térieur 5'.
Le mouvement 6 repose sur l'épaule ment 5' par le filet d'emboîtage 7' de sa platine 7. Le cadran 8 présente une parie annulaire 8' débordant la platine 7 et iDcli- née vers le bas suivant un angle correspon dant à l'angle d'inclinaison de la partie in clinée 4" de la portée de la carrure. Le ca dran 8 repose sur cette partie 4" de la portée de la carrure par sa partie débordante 8' qui est maintenue en place par une bague 9 appuyant sur le bord du cadran par son bord intérieur recourbé 9'.
La bague 9 est fixée à la carrure par des vis 10 vissées dans des trous taraudés dans la partie plane 4' de la portée de la carrure. Ainsi, le filet 7' de la platine du mouvement 6 est serré axialement contre l'épaulement 5' de la carrure par la bague de serrage 9 agissant sur le cadran.
Dans la forme d'exécution de la fig.2, la portée 4 de la carrure est entièrement plane et la bague de serrage 9 l'est également; elle appuie sur une partie débordante 8' du ca dran 8 et serre ainsi le mouvement 6 axiale- ment contre l'épaulement 5' de la carrure. La bague de serrûgo peut consister en tm. simple anneau ou en un anneau muni d'oreilles faisant saillie.
La bague pourrait être festonnée et éventuellement déborder à l'intérieur du bord intérieur de la lunette pour procurer un effet décoratif.
La fig. 3 représente une boîte comprenant une calotte 1 et une lunette 2 et dans laquelle est figé un mouvement ordinaire 6. Ce mou vement repose par le filet d'emboîtage 7' de la. platine sur un épaulement 5' de la ca lotte. Le bord incliné du cadran ne déborde pas la platine. La bague de serrage 9 est pro filée et appuie sur le bord du cadran.
Elle est fixée sur la portée de la calotte par des vis 10 vissées dans des manchons taraudés 11 chas sés dans des trous lisses percés dans la ca- lotte, ce qui évite le taraudage des trous dans le métal de la calotte lorsque ce métal est particulièrement dur, par exemple pour les calottes en acier inoxydable.
Dans l'exemple de la fig.4, pour éviter de tarauder des trous: dans. la carrure, on pré voit une bague de serrage 9 plus épaisse, dans laquelle on taraude des trou pour les vis 10 que l'on visse depuis le côté du fond.
Les trous lisses de la carrure peuvent être per cés soit dans la contrebattue du fond, comme représenté en traits pleins; soit à l'intérieur de la battue du fond, comme représenté en traits mixtes. Dans ce dernier cas, la boîte est moins ,;effacée".
Dans l'exemple de la fig. 5, le cadran 8 est plus petit que la platine 7. Le mouvement repose par le filet d'emboîtage 7' de sa pla tine 7 sur l'épaulement 5' de la carrure et la, bague de serrage 9 appuie sur ce filet d'eu1- boîtage. La bague est plus haute encore que dans l'exemple précédent pour augmenter la longueur des taraudages afin que les vis 10, vissées depuis le côté du fond,
ne se dévissent pas sous l'effet des vibrations causées par les chocs répétés de la masse oscillante d'un re montage automatique.
Les traits pleins montrent l'exécution d'un boîtier en métal non précieux, tandis que les traits mixtes montrent celle d'un boîtier en mé tal précieux. Pour réduire le plus possible le poids de ce dernier, la partie intérieure 1' du corps de boîte est constituée par un cercle d'emboîtage en métal vil.
La fig. 6 montre une autre variante avec bagne de serrage 9 très épaisse pour aug menter la longueur des taraudages. Le ca drat 8 est plus grand que la platine et est serré par la bague 9 contre le bord de carrure dans le cas de boîtier en métal non précieux (traits pleins) ou contre le bord d'un cercle rapporté dans le cas de boîtier en métal pré cieux (traits mixtes). Le mouvement repose par le filet d'emboîtage 7' de sa.
platine 7 sur un épaulement 5' de la carrure ou du cercle rapporté.
Dans l'exemple de la fig. 7, le cadran 8 n'est plus tenu par la bague de serrage qui agit directement sur un épaulement 7" de la platine 7. Cette construction a l'avantage de permettre pour la même grandeur de boîtier différentes ouvertures de lunette, vu que le cadran peut aussi bien être en retrait de 1a bague de serrage que s'étendre au-dessus d'elle suivant le recouvrement de la lunette.
L'exemple de la fig. 8 est une variante que l'on peut utiliser avantageusement dans le cas de boîtier en métal précieux.
Le mou vement 6 repose par le filet d'emboîtage 7' de sa platine 7 sur le bord supérieur d'un cercle 21 prenant appui du côté du fond sur la carrure 1 par une bride extérieure 22 que traversent les vis 10 dont les extrémités fi letées se vissent dans des trous taraudés d'une bague 9 épaisse appuyant sur le filet d'emboîtage 7' de la platine. La bague 9 prend appui du côté de la lunette sur un épaulement de la carrure 1 en métal précieux par un épaulement extérieur 9".
Il va sans dire que, suivant cette variante, dans les cas où le cadran serait de diamètre réduit et dans ceux où la bague 9 viendrait appuyer sur le cadran, les vis pourraient être inversées, leurs têtes étant noyées dans. la bague 9 et les taraudages étant exécutés dans la bride 22 du cercle 21.
Les fig. 9 et 10 représentent un boîtier dont la carrure-calotte présente, du côté du fond, un revidage annulaire 23 dans lequel viennent se loger deux brides 24 dans les quelles sont taraudés les trous pour les vis 10 dont les têtes sont noyées dans la bague de serrage 9. Les brides 24 sont maintenues chacune par une goupille 25. La forme, la fixation, et le nombre des brides peuvent varier.
La fig. 11 montre une variante de la cons truction précédente dans laquelle les brides sont remplacées par des plots 26 taraudés pour recevoir les vis 10. Ces plots peuvent être maintenus de différentes manières dans la carrure:
par exemple, ils peuvent être glissés dans des encoches pratiquées dans la carrure comme indiqué en fig.12. Ou bien, comme montré en fig. 13, la carrure est simplement percée de trous dans lesquels s'ajustent les tétons des plots, tandis qu'une partie enco chée de la tête du plot vient prendre appui contre la paroi intérieure de la carrure.
Il va sans dire que les fixations repré sentées dans les fig. 1, 2, 3, 9 et 11 peuvent s'appliquer indifféremment à des boîtiers en deux pièces, calotte et lunette, ou à des boîtes -en trois pièces, fond, carrure et lunette.