Installation de leva,-,e pour véhicules. Il existe divers types d'appareils de levage pour véhicules qui sont utilisés actuel lement, par exemple dans les ateliers de ré parations et garages. Certains dispositifs comportent deux rails entretoisés et reliés à un piston central actionné hydrauliquement. Ces dispositifs de levage ne peuvent être uti lisés pour l'élévation de véhicules lourds tels que des cars ou camions d'un poids à vide dépassant 10 tonnes.
En effet, si -le véhicule n'est pas exactement centré sur le piston, c'est-à-dire de manière telle que son centre de gravité soit placé dans le prolongement de l'axe du. piston, les efforts que doivent supporter les pièces de guidage du piston peuvent devenir considérables, et il n'est plus possible de réaliser l'étanchéité désirable entre le cylindre et le piston. Dans le but d'éviter cet inconvénient, certains construc teurs ont proposé de disposer quatre vérins hydrauliques aux quatre extrémités des rails.
Ces dispositifs n'ont toutefois pas donné les résultats attendus, du fait que les efforts sup portés par les organes d'étanchéité sont encore considérables et empêchent pratiquement d'obtenir l'étanchéité nécessaire pour un fonc tionnement correct de l'installation chargée avec un véhicule de plus de 10 tonnes.
D'autres constructeurs ont alors proposé des dispositifs de levage dans lesquels les rails sont commandés mécaniquement par des vis ou des crémaillères. Ces dispositifs com portent en général quatre colonnes émergeant du sol et dans lesquelles sont logées et gui dées par leurs extrémités quatre vis. Chaque vis porte un écrou sur lequel repose l'une des extrémités des rails. Un moteur électrique, relié mécaniquement aux quatre vis, com mande leurs rotations; et les déplacements en hauteur des écrous.
Ces dispositifs donnent entière satisfaction quant à leur fonctionne ment, mais ils présentent toutefois le grave inconvénient de comporter des organes d'ac- tionnement émergeant du sol qui, dans cer tains cas, peuvent être très gênants pour la circulation à l'intérieur de l'atelier et entra vent la libre disposition de la place. La présente invention a pour objet une installation de levage pour véhicule, tendant à éliminer les inconvénients cités.
Ce dispo sitif de levage se distingue des dispositifs connus par le fait qu'il comporte au moins trois organes de commande actionnant chacun un montant mobile longitudinalement, et sur les extrémités desquels repose un support prévu pour recevoir le véhicule, et par le fait que les organes de commande sont reliés mécaniquement entre eux par des organes de transmission et actionnés en rotation par un moteur unique.
Le dessin annexé montre, schématique ment et à titre d'exemple, une forme d'exé cution de l'installation de levage, objet de l'invention.
La fig. 1 est une vue en plan de la com mande mécanique, les rails étant supprimés pour plus de clarté.
La fig. 2 est une vue de profil d'un mon tant.
La fig. 3 est une vue partielle en coupe montrant le détail de la fixation des rails. La fig. 4 est une vue partielle en coupe montrant le dispositif de commande mécani que d'un montant.
Dans la forme d'exécution représentée au dessin, l'installation de levage à commande mécanique comporte quatre montants A, B, <I>C, D,</I> disposés aux quatre coins d'un rectan gle (fig. 1). Ces montants, mobiles verticale ment, sont constitués par des vis 1 (fig. 2). Un support destiné à recevoir le véhicule est constitué par des voies de roulement 3 et des entretoises 2. Les voies de roulement 3 sont fixées sur les extrémités supérieures des vis A-D et B-C qu'elles relient rigidement. Ces voies de roulement sont reliées rigide ment entre elles par les entretoises 2.
Les vis 1 sont commandées mécaniquement par un moteur M. Sur chaque vis est monté un écrou 4 placé à l'intérieur d'un carter 5 maintenu rigidement par tous moyens connus dans une position fixe dans l'espace. L'écrou 4 est guidé à chacune de ses extrémités dans des paliers 6 et 7 solidaires du carter 5, et repose sur une butée â billes 8. Cet écrou 4 est entraîné en rotation par l'intermédiaire d'une roue dentée 9 et d'un pignon de commande 10 relié mécaniquement au moteur M.
Le moteur M entraîne un arbre 11 portant à chacune de ses extrémités un pignon 10 dont l'un engrène avec la roue dentée du montant A, tandis que l'autre engrène avec la roue dentée du montant<I>B.</I> Les montants<I>D</I> et C sont entraînés par l'intermédiaire d'arbres de transmission 13, respectivement 12. Chacun de ces derniers porte à chacune de ses extré mités un pignon 10, dont l'un engrène avec la roue dentée du montant A respectivement B et l'autre avec la roue dentée du montant D respectivement C.
Le fonctionnement de l'installation de le vage décrite est simple. Lorsque le moteur est mis en marche, il actionne en rotation l'arbre 11 qui transmet son mouvement aux écrous des montants<I>A et B.</I> Les roues den tées solidaires des écrous de ces deux mon tants engrènent chacune avec un autre pignon dont l'un entraîne en rotation l'arbre 12 et l'autre l'arbre 13, qui entraînent à leur tour les écrous des montants C et D.
Les quatre écrous tournant à la même vitesse et les vis situées aux extrémités d'un même arbre présentant des pas égaux mais de sens inverses, toutes ces vis exécutent simul tanément des déplacements verticaux de même valeur et dans le même sens.
Chaque vis est guidée dans des paliers 6 et 7 solidaires des écrous 4 et les poussées axiales verticales provoquées par le poids du véhicule placé sur les voies de roulement sont supportées par les butées à billes 8.
Dans ces conditions, il est clair que les quatre montants se déplacent toujours simul tanément et que les voies de roulement sur lesquels repose le véhicule restent toujours horizontales.
Comme représenté au dessin, cette instal lation permet d'éclipser entièrement le méca nisme de levage en dessous de la surface du sol. Pour cela, il suffit, comme représenté à la fïg. 2, de placer tout le mécanisme de levage, c'est-à-dire les carters 5, lés arbres 11, 12, 13 et le moteur M à un niveau plus bas que le sol, par exemple dans des cani veaux 14.
Si de plus on prend soin de pré voir qu'en position abaissée du dispositif (fig. 2) les surfaces supérieures des voies de roulement 3 et des entretoises viennent dans le plan du sol et s'engagent dans les cani veaux en les obturant, on voit sans autre que rien ne s'oppose à une libre circulation sur l'emplacement de levage.
Afin d'éviter l'entrée d'eau et de pous sières à l'intérieur du dispositif, et de proté ger en particulier les vis et les écrous contre une usure prématurée, chacune des voies de roulement reliant rigidement les vis A-D et B-C est constituée (fig. 3) par deux fers à double<B>T</B> 15 soudés sur une plaque 16 fixée rigidement sur l'extrémité des vis. Des tôles 17 et 18 soudées sur les ailes des deux dou bles<B>T</B> forment avec ces derniers un caisson étanche suspendu en quelque sorte à l'extré mité des vis. Chaque tôle 17 constitue l'une des voies de roulement proprement dites.
Des manchons 19 sont soudés aux tôles 18 et sont disposés autour de chacune des vis 1. Chacun de ces manchons est le premier d'une série de manchons formant un tube télescopique pro tégeant la vis et reliant la voie de roulement au carter 5.
Il est évident que d'autres formes d'exé cution du dispositif de levage décrit peuvent être réalisées. Les montants mobiles vertica lement pourraient être constitués, par exem ple, par des crémaillères commandées par des pignons. On pourrait aussi prévoir trois mon tants seulement, dont deux seraient disposés, comme dans la forme d'exécution décrite, à l'une des extrémités des voies de roulement à la hauteur de l'une des entretoises reliant ces dernières; le troisième étant disposé sous le point médian de l'entretoise opposée. Ces entretoises peuvent être constituées chacune par un fer à<B>T,</B> par exemple, ou par un cais son semblable à ceux formant les voies de roulement. .
On pourrait aussi figer les entretoises sur l'extrémité des vis<I>A, B, C,</I> D et fixer les voies de roulement sur les entretoises au moyen de dispositifs permettant de modifier et de fixer l'écartement des voies de roule ment. De cette manière, il est possible de régler l'écartement des voies de roulement se lon l'écartement des roues du véhicule. On pourrait aussi fixer l'écartement des voies de roulement de manière qu'elles passent entre les roues du véhicule. Dans ce dernier cas, lors de l'élévation des voies de roulement, le châssis du véhicule peut venir reposer soit sur ces dernières, soit sur les entretoises.
Installation of leva, -, e for vehicles. There are various types of lifting devices for vehicles which are in use today, for example in repair shops and garages. Some devices have two rails braced and connected to a central piston actuated hydraulically. These lifting devices cannot be used for lifting heavy vehicles such as coaches or trucks with an unladen weight exceeding 10 tonnes.
Indeed, if the vehicle is not exactly centered on the piston, that is to say in such a way that its center of gravity is placed in the extension of the axis of. piston, the forces to be supported by the piston guide parts can become considerable, and it is no longer possible to achieve the desirable seal between the cylinder and the piston. In order to avoid this drawback, some manufacturers have proposed to have four hydraulic jacks at the four ends of the rails.
However, these devices have not given the expected results, owing to the fact that the forces borne by the sealing members are still considerable and practically prevent the sealing necessary for correct operation of the installation loaded with a vehicle over 10 tonnes.
Other manufacturers then proposed lifting devices in which the rails are controlled mechanically by screws or racks. These devices generally carry four columns emerging from the ground and in which four screws are housed and guided by their ends. Each screw has a nut on which rests one end of the rails. An electric motor, mechanically connected to the four screws, controls their rotations; and the height displacements of the nuts.
These devices give complete satisfaction as to their operation, but they nevertheless have the serious drawback of including actuators emerging from the ground which, in certain cases, can be very inconvenient for movement inside the vehicle. workshop and entered the free disposal of the place. The present invention relates to a lifting installation for a vehicle, tending to eliminate the cited drawbacks.
This lifting device differs from known devices by the fact that it comprises at least three control members each actuating a longitudinally movable upright, and on the ends of which rests a support intended to receive the vehicle, and by the fact that the Control members are mechanically connected to each other by transmission members and actuated in rotation by a single motor.
The attached drawing shows, schematically and by way of example, one embodiment of the lifting installation, object of the invention.
Fig. 1 is a plan view of the mechanical control with the rails removed for clarity.
Fig. 2 is a profile view of a mon.
Fig. 3 is a partial sectional view showing the detail of the fixing of the rails. Fig. 4 is a partial sectional view showing the mechanical control device of an upright.
In the embodiment shown in the drawing, the mechanically operated lifting installation comprises four uprights A, B, <I> C, D, </I> arranged at the four corners of a rectangle (fig. 1) . These uprights, movable vertically, consist of screws 1 (fig. 2). A support intended to receive the vehicle is formed by running tracks 3 and spacers 2. The running tracks 3 are fixed to the upper ends of screws A-D and B-C which they connect rigidly. These tracks are rigidly connected to each other by the spacers 2.
The screws 1 are controlled mechanically by a motor M. On each screw is mounted a nut 4 placed inside a housing 5 held rigidly by any known means in a fixed position in space. The nut 4 is guided at each of its ends in bearings 6 and 7 integral with the casing 5, and rests on a ball bearing 8. This nut 4 is driven in rotation by means of a toothed wheel 9 and d 'a control pinion 10 mechanically connected to the motor M.
The motor M drives a shaft 11 carrying at each of its ends a pinion 10, one of which meshes with the toothed wheel of the upright A, while the other meshes with the toothed wheel of the upright <I> B. </I> The amounts <I> D </I> and C are driven by means of transmission shafts 13, respectively 12. Each of the latter carries at each of its ends a pinion 10, one of which meshes with the gear of the A-pillar respectively B and the other with the gear of the D-pillar respectively C.
The operation of the vage installation described is simple. When the motor is started, it rotates the shaft 11 which transmits its movement to the nuts of the uprights <I> A and B. </I> The toothed wheels integral with the nuts of these two uprights each mesh with another pinion, one of which rotates the shaft 12 and the other the shaft 13, which in turn drive the nuts of the C and D uprights.
The four nuts rotating at the same speed and the screws located at the ends of the same shaft having equal pitches but in opposite directions, all these screws simultaneously perform vertical movements of the same value and in the same direction.
Each screw is guided in bearings 6 and 7 integral with the nuts 4 and the vertical axial thrusts caused by the weight of the vehicle placed on the running tracks are supported by the thrust ball bearings 8.
Under these conditions, it is clear that the four uprights always move simultaneously and that the tracks on which the vehicle rests always remain horizontal.
As shown in the drawing, this installation makes it possible to completely eclipse the lifting mechanism below the ground surface. For this, it suffices, as shown in fig. 2, to place the entire lifting mechanism, that is to say the housings 5, the shafts 11, 12, 13 and the motor M at a level lower than the ground, for example in channels 14.
If, moreover, care is taken to ensure that in the lowered position of the device (fig. 2) the upper surfaces of the rolling tracks 3 and of the spacers come into the plane of the ground and engage in the gutters, closing them, one sees without other that nothing is opposed to a free movement on the site of lifting.
In order to prevent water and dust from entering the interior of the device, and in particular to protect the screws and nuts against premature wear, each of the raceways rigidly connecting the screws AD and BC is constituted (fig. 3) by two double <B> T </B> 15 irons welded to a plate 16 rigidly fixed to the end of the screws. Sheets 17 and 18 welded to the wings of the two double <B> T </B> form with the latter a sealed box suspended in a way from the end of the screws. Each sheet 17 constitutes one of the actual rolling tracks.
Sleeves 19 are welded to the sheets 18 and are arranged around each of the screws 1. Each of these sleeves is the first in a series of sleeves forming a telescopic tube protecting the screw and connecting the raceway to the housing 5.
It is obvious that other embodiments of the lifting device described can be realized. The vertically movable uprights could be constituted, for example, by racks controlled by pinions. One could also provide three uprights only, two of which would be arranged, as in the embodiment described, at one end of the running tracks at the height of one of the spacers connecting them; the third being disposed below the midpoint of the opposite spacer. These spacers can each be formed by a <B> T, </B> iron for example, or by a case similar to those forming the tracks. .
One could also fix the spacers on the end of the screws <I> A, B, C, </I> D and fix the tracks on the spacers by means of devices making it possible to modify and fix the gauge of the tracks bearing. In this way, it is possible to adjust the spacing of the tracks according to the spacing of the wheels of the vehicle. One could also fix the spacing of the running tracks so that they pass between the wheels of the vehicle. In the latter case, when the running tracks are raised, the vehicle frame can come to rest either on the latter or on the spacers.