Thermostat. Deux dispositions bien distinctes ont déjà été prévues, dans le but de placer un appa reil électrique sous la dépendance d''un thermostat: ou bien le thermostat se trouve sur l'appareil en question, ou bien il se trouve quelque part sur sa ligne d'alimentation. Depuis le premier cas, il subit l'influence plus directe de l'appareil même, dont il me sure la température, dans le second cas, il subit l'influence d'une température dépen dant de sa situation, généralement d'une tem pérature dite "ambiante".
Lorsque l'appareil électrique contrôlé est du type transportable, constitué par exemple par un appareil pour usage domestique, sus ceptible d'être relié à un réseau d'alimenta tion ou d'en être séparé à volonté, par l'in termédiaire d'un cordon souple se terminant par un élément de connexion tel qu'une fiche de contact à au moins deux broches, ou un bouchon à vis, dit "bouchon Edison", etc., le thermostat est invariablement placé sur l'ap pareil. Il n'existe en effet pas d'installation de distribution de courant ayant des thermo- stats intercalés dans les circuits de prises de courant.
Il faudrait dans ce cas autant de thermostats qu'il y a de prises, dont on n'uti lise normalement qu'une seule à la fois, pour alimenter un seul appareil transportable. L'action thermostatique est alors réduite à la mesure de la température de l'appareil même, ce qui exclut un réglage basé sur la mesure de la température ambiante, comme cela pourrait être désirable dans le cas, par exemple, d'un appareil de chauffage.
L'objet de l'invention est un thermostat qui permet d'obtenir ce résultat par le fait qu'il est caractérisé en ce qu'il fait corps avec un élément de connexion destiné à être relié à une prise de courant d'un réseau élec trique d'alimentation, et en ce qu'il présente des moyens pour le relier à un cordon souple d'alimentation d'un appareil électrique, de telle façon que, lorsqu'il est relié à un tel cordon souple, il est intercalé dans le circuit comprenant ledit cordon et ladite prise de courant.
Le thermostat peut, par exemple, faire corps avec un élément comportant des organes mâles de connexion, tels que des broches constituant "la fourche" destinée à être intro duite dans une boîte de prise de courant. Il pourrait aussi faire corps avec un élément de connexion constitué par une pièce mâle dite "bouchon Edison", ou faire corps avec tout autre élément de connexion susceptible d'englober plusieurs combinaisons, afin d'être soi-disant "universel", c'est-à-dire susceptible d'établir une liaison électrique convenable avec les organes de distribution de courant d'installation de type ou de provenance très divers.
Le dessin annexé montre deux formes d'exécution du thermostat faisant l'objet de l'invention, données à titre d'exemples.
Chacune des deux figures du dessin se rapporte à. l'une des formes d'exécution et montre cette dernière en perspective.
Le thermostat selon la fi-. 1. est de forme généralement cylindrique et diffère d'une fiche de connexion par le fait que son corps est plus allongé et composé de deux parties 1 et 2, susceptibles de tourner l'une par rap port à. l'autre, de manière à pouvoir amener un index 3 de la partie 2 en face d'une divi sion choisie d'une échelle 4. Par ce moyen, il est entendu que l'on peut modifier à vo lonté la. température de fonctionnement du thermostat, soit d'ouverture, soit de ferme ture, du circuit contrôlé.
Ce dernier traverse le thermostat qui fait corps avec un élément mâle de connexion constitué par des broches 5 portées par la partie 1. Le circuit partant des broches 5 et traversant le thermostat aboutit à des bornes intérieures non visibles sur le dessin et aux quelles est destiné à être relié un cordon souple 6 d'un appareil électrique sortant par une ouverture 7 de la partie 2.
Des ouvertures 8 relient les éléments de mesure du thermostat à l'air ambiant, aceé- lérant les réactions desdits éléments. Elles ne sont pas indispensables.
Le thermostat peut être complété par un interrupteur; il peut comporter un indicateur tel qu'une lampe témoin, il peut être à dé- clenchement, c'est-à-dire comporter un inter rupteur que l'on arme en le fermant et qui déclenche; sous l'action thermostatique.
Le thermostat selon la seconde forme d'exécution de la fig. 2 fait également corps avec un élément mâle de connexion constitué par une fourche 5, et comporte également des moyens permettant de le relier à un cor don 6.
Le réglage de la température de fonc tionnement se fait ici au moyen d'un bouton 9, une aiguille 10 et une échelle I1 permet tant de déterminer la position désirée. Des ouvertures 8 y sont également prévues.
En plus de cela, ce thermostat possède le caractère de ce que l'on nomme couramment une "fiche multiple", c'est-à-dire qu'il peut à son tour servir de prise de courant par le fait qu'il comprend en outre un élément fe melle de connexion 12 placé en dérivation sur l'élément mâle, cet élément femelle 1.2 permettant d'y enfoncer les broches d'une fiche quelconque de connexion.
Ainsi, si le thermostat est relié au cordon souple d'alimentation d'un appareil de chauf fage, rien n'empêche de s'éclairer tout en se chauffant, le circuit d'éclairage étant bran ché en dérivation sur l'élément femelle 12. Il sera généralement indépendant de l'action du thermostat. Il pourrait toutefois aussi en être dépendant ou le thermostat comporter un commutateur permettant d'intercaler à volonté ledit thermostat dans le circuit de l'élément de connexion femelle. Le thermostat pourrait aussi comporter un interrupteur de l'un, l'autre ou des deux circuits. En plus, il peut être muni d'un indicateur, comme dé- erit en égard à la forme d'exécution de la fig. 1.
Il pourrait enfin comporter plus d'un élément femelle de connexion, placés en dé rivation sur l'élément mâle.