CH186277A - Process for the purification of sewage and other residual liquids. - Google Patents

Process for the purification of sewage and other residual liquids.

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CH186277A
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  • Treatment Of Sludge (AREA)
  • Separation Of Suspended Particles By Flocculating Agents (AREA)

Description

  

  Procédé de Purification des eaux d'égouts et autres liquides résiduels.    La présente invention a pour objet un  procédé de     purification    des eaux d'égouts et  autres liquides résiduels,     contenant    des ma  tières putrescibles en suspension, en enlevant  ces matières de ces liquides. Le     procédé    de       l'invention    peut être employé d'une manière  particulièrement avantageuse dans la pre  mière phase du procédé de purification des  eaux d'égouts et autres liquides résiduels, dé  crit au -brevet suisse no 171383 du 28 avril  1933.  



  Dans les eaux d'égouts brutes ordinaires  et dans les liquides résiduels analogues, les  matières putrescibles consistent en diverses  combinaisons contenant du carbone, de     Plhy-          drogène,    de l'azote, du soufre,     ëtc.,    et elles  sont présentes sous deux formes,     notamment:     la forme insoluble (matières en suspension)       et1a    forme soluble. On a l'habitude, dans  n'importe quelle opération de traitement des  eaux d'égouts, d'enlever les matières inso  lubles les plus grossières et les     phis    lourdes,  par tamisage (filtration grossière).

   Après ce  tamisage, la concentration des matières     pu-          trçsçib!ps    insolubles restant dans l'eau<B>d'é-</B>         gouts    est extrêmement faible, par exemple  pour une eau de ville, moyenne, cette concen  tration est- pour 1 million de parties d'eau,  d'environ 150 à 200 parties de matières so  lides finement divisées ou dispersées, en ma  jeure partie en     suspension    colloïdale. Ces ma  tières putrescibles finement divisées compren  nent des composés simples et complexes ré  sultant de la décomposition des     protéines.     



  Le     procédé,    objet dé la présente invention,  est caractérisé en ce que l'on soumet le li  quide à traiter à une aération, laquelle est  effectuée au     moins        èn        partie    après adjonction,  à ce liquide, de boue formée préalablement  selon le procédé et d'au     moins    un composé mé  tallique soluble propre à former un précipité  basique dans les conditions de traitement,  pour     coaguler    les matières en     suspension    en  une boue     précipitable,    et en ce que l'on sépare  la boue résultante du liquide l'accompagnant,

    la boue séparée étant en partie ajoutée à une  nouvelle portion de liquide à     traiter.     



  On préfère employer, comme composé mé  tallique, un ou plusieurs composés solubles  du fer     ôu    de     l'aluminium,    en     adionotiQn    à      l'eau d'égouts devant être aérée. On peut  employer, par exemple, du sulfate     ferreux,     du sulfate ferrique ou du sulfate d'alumi  nium, ou     n'importe    quel mélange désiré de       ces    composés.  



  Dans la forme d'exécution préférée du  procédé de     l'invention.,.    la boue ramenée dans  le procédé est ajoutée à l'eau d'égouts au com  mencement du traitement     d'aération    ou     très     peu de temps après que l'eau     brute    a     pénétré     dans le récipient d'aération. Le composé mé  tallique peut être ajouté à l'eau d'égouts à  n'importe quelle phase désirée du traitement  d'aération. Lorsque l'on emploie du sulfate       ferrique,        il    est préférable de l'ajouter à l'eau  d'égouts au cours de l'aération entre deux et  quinze minutes avant la fin du traitement  d'aération.

   Le sulfate d'aluminium est égale  ment ajouté de préférence entre     environ    deux  et quinze     minutes    avant la     fin    du traitement  d'aération. Le sulfate ferreux est de préfé  rence-     ajouté    à l'eau d'égouts, entre     dix    et  trente     minutes    avant la fin du traitement  d'aération.  



  De bons     résultats    peuvent être obtenus si  la durée de l'aération     suivant        l'adjonction    du  ou des composés métalliques solubles (sulfate  ferrique, sulfate d'aluminium, etc.) est juste  suffisante pour     permettre    une     dissémination     complète du composé.

   La durée de     l'aération     peut varier     considérablement.    De bons résul  tats peuvent être obtenus si l'aération est  exécutée     pendant    une durée     d'environ    une  demi-heure ou moins et on ne retire que peu  d'avantages supplémentaires, si ce n'est au  cun, en     poursuivant        l'aération    pour une du  rée de temps plus     longue        qu'une    heure en  viron.  



  Si le pH de l'eau d'égouts est 7 ou moins,  vers la fin de la période d'aération et si l'on  désire augmenter le pH à     une    valeur supé  rieure à 7, on peut ajouter     une    quantité d'un  agent alcalin, tel que de la chaux, suffisante  pour augmenter le pH. à la valeur désirée,  avant la fin du traitement d'aération.

   Habi  tuellement, il ne sera pas     nécessaire    ou dési  rable ,d'ajuster le pH de l'eau d'égouts par       l'adjonçtion        d'un    agent     a1Galixi,        vu.    due l'on    a trouvé qu'une précipitation, une sédimenta  tion et une clarification très satisfaisantes,  peuvent être obtenues même lorsque le pH est  considérablement au-dessous de 7. Si l'adjonc  tion d'un agent     alcalin.    est désirée ou requise  pour n'importe quel but, il est préférable  d'ajouter cet agent après que le composé mé  tallique soluble a été additionné et entière  ment     disséminé    dans toute l'eau d'égouts.

    Après l'aération et pour séparer la boue du  liquide l'accompagnant; l'eau peut être intro  duite de préférence dans un     clarificateur        au-          jessous    d'une couche ou d'une couverture de  boue de sédimentation, de telle sorte que le  liquide s'écoule vers le haut à travers la cou  verture de sédimentation et déborde du     cla-          rificateur    en     entraînant    une quantité prati  quement négligeable de matières suspendues.  



  Voici, à titre d'exemple, comment le pro  cédé de l'invention peut     être    exécuté en pra  tique  L'eau d'égouts brute, après avoir été gros  sièrement filtrée     d'une    manière appropriée,  est mélangée avec de la boue ramenée dans le  procédé, dans un récipient d'aération et on  commence     l'aération    du mélange.

   Le récipient  d'aération employé est de préférence du     type     qui permet un     écoulement        continu    du mé  lange subissant le     traitement,    à partir d'une  extrémité d'entrée à une extrémité de     sortie,     et la vitesse d'écoulement est de préférence  contrôlée pour     qu'une    durée d'environ une  heure s'étende entre le moment d'entrée et     Ie     moment de sortie de l'eau d'égouts.     L'aération     de l'eau d'égouts est de préférence     poursuivie     pendant toute sa période de détention dans le  récipient d'aération.  



  Pendant que le mélange subissant le trai  tement     s'écoule    à     travers    le récipient d'aéra  tion, un composé soluble du fer, de préfé  rence sous forme d'une     solution    de sulfate  ferrique contenant     cinquante    grammes par  litres, est ajouté au mélange en un point cor  respondant à un intervalle de temps d'envi  ron deux à quinze minutes avant le moment  de     sortie    du mélange hors du récipient. Une  diffusion rapide de la solution dans tout le  mélange, est produite par l'agitation résultant      de l'aération. L'oxygène de l'air maintient le  fer à l'état. ferrique.

   Lorsqu'un sel     ferreux,     tel que le sulfate ferreux, est employé, l'oxy  gène de l'air transforme le fer à l'état fer  rique.  



  L'eau d'égouts brute introduite, présente  habituellement un pH d'environ 7 à 7,5. Lors  du traitement de coagulation, le fer est pré  cipité, probablement sous forme     d'hydroxyde     ferrique, aussi bien que sous forme de com  posés ferriques organiques simples et com  plexes. Les ions sulfate du sulfate ferrique  ajouté, tendent à abaisser le pH de l'eau d'é  gouts à une valeur inférieure à 7, mais cette  tendance est grandement compensée par les  effets de l'aération et par la boue ramenée  dans le procédé, et l'eau d'égouts, à la fin du  traitement avec le sulfate ferrique, peut avoir  un pH équivalent à celui de l'eau d'égouts  brute d'entrée.

   Pratiquement, tout le fer  ajouté comme sulfate ferrique est précipité,  et on remarque que ce fer précipité, ainsi que  le fer ramené avec la boue, forment une  masse floconneuse     d'hydroxyde    ferrique qui  agit comme un collecteur pour les matières  en suspension. La boue ramenée dans le pro  cédé et le traitement d'aération aident éga  lement la précipitation des matières en sus  pension. L'aération de l'eau d'égout provoque  également     l'oxydation    d'une quantité considé  rable de matières putrescibles dissoutes.  



  La quantité de fer ajoutée à l'eau d'é  gouts, dépend, dans une certaine mesure au  moins, de la     quantité    de matières putrescibles  en suspension dans cette eau. Lors du traite  ment d'eaux d'égouts de ville,     cinq    à     vingt-          cinq    parties de fer par million, produisent une  coagulation et une précipitation satisfaisantes  des solides en suspension et, en général, moins  de vingt parties de fer par million de parties  d'eau, produisent des résultats satisfaisants.

    Lors du traitement de liquides résiduels in  dustriels, tels que     ceux    provenant, par exem  ple, des laiteries ou des fabriques de con  serves, vingt à cinquante parties de fer par  million de parties de liquide, peuvent être né  cessitées pour produire une     coagulation    et       une        précipitation        satisfaisantes    des solides en    suspension. Une aération satisfaisante est "ob  tenue avec 0,25 à 2,9 litres d'air pour 4,5     lî-          tres    d'eau d'égouts traitée.

   Il apparaît que  l'oxygène de l'air employé pour l'aération, est       principalement    utilisé pour oxyder les ma  tières putrescibles et n'est     pas    absorbé par la  boue. Ceci est indiqué par     l'élimination    ra  pide des matières putrescibles dissoutes et par  la présence d'oxygène dissous dans le trop  plein du     clarificateur.     



  Si l'ajustement du pH est     désirable    après  le traitement avec le sulfate ferrique, on peut  ajouter, pendant l'aération, un agent alcalin,  tel que de la chaux, en     quantité    suffisante  pour donner un pH de la valeur désirée. L'a  justement du pH à une valeur supérieure à 7  peut quelquefois améliorer la sédimentation  et la filtration. La chaux est préférable aux  autres agents alcalins, pour cette opération,  parce qu'elle donne des flocons plus denses  et qui précipitent très     rapidemént,        et    parce  qu'elle est peu coûteuse. La chaux est de pré  férence ajoutée à l'eau d'égouts sous forme de  lait de chaux, à raison de 50 grammes de       chaux    par litre de lait.

   Lorsque des matières  putrescibles dissoutes doivent     être    ensuite re  tirées de l'eau d'égouts par un traitement d'é  change de base (zéolite), il est préférable de  régler soigneusement la quantité de chaux ad  ditionnée à l'eau d'égouts, pour obtenir un  pH compris     entre    7,2 et 7,6     environ.     



  Après le traitement à la chaux, l'eau d'é  gouts peut passer     dans    un     clarificateur,    dans  lequel elle est introduite près du -fond, en  montant à travers une couche de boue de sé  dimentation. Le liquide clarifié s'écoule au  haut du     clarificateur    et la boue     sédimentée     est retirée au bas du     clarificateur,    de préfé  rence en étant râtelée ou travaillée d'une au  tre manière mécanique le long du fond du     cla-          rificateur    dans la     direction    de l'orifice de dé  charge de la boue.

   Le     liquide    surnageant est       pratiquement    exempt de matières en suspen  sion et peut avantageusement être soumis à  un traitement d'échange de base comme celui  décrit au brevet no 171383.  



  La boue provenant du fond du     clarifica-          teur        peût        $tre        conduite    en partie dans un      épaississeur et en     partie    dans le récipient       d'aération.    Le liquide clarifié s'écoule au haut  et     la;    boue déposée est     retirée    au bas de l'épais  sisseur. Les produits quittant le     clarificateur     et l'épaississeur peuvent être     combinés    pour  être mis de côté d'une manière appropriée ou  pour     être        traités    subséquemment.

   La boue ve  nant de l'épaississeur contient     environ    3 à 10  de solides, elle peut être conduite en partie  au récipient d'aération et en partie à un fil  tre par     aspiration,    dans lequel sa teneur en  humidité est abaissée.

   Toute la boue utilisée  pour traiter de nouvelles portions de liquide  peut -être obtenue du     clarificateur,    ou bien  toute     cette    boue peut être obtenue de l'épais  sisseur, ou encore une partie peut. être obte  nue, de l'épaississeur et une partie du     elarifi-          cateur.    Environ 20 à 75 % de la boue est ra  mené au récipient     d'aération.    La quantité de  boue renvoyée peut varier     considérablement.     Habituellement, le renvoi de     1:

  a'    boue peut       être    commandé avantageusement de manière à  établir dans le mélange de boue et d'eau  d'égouts soumis au traitement dans le réci  pient d'aération, une quantité de matière en  suspension égale à environ de 2 à 8 fois la       quantité    de     matières    suspendues dans l'eau  d'égouts     brute    reçue.  



  Lors de la réalisation     pratique    du pro  cédé, on préfère     détruire    complètement les       matières    organiques se     trouvant    dans le gâ  teau de filtrage, par incinération. Un four  à incinérer, rotatif,     consistant    en deux par  ties, à savoir une partie de séchage et une  partie de     combustion,    est     admirablement    bien  adapté à ce but. Dans les deux     parties    de sé  chage et de     combustion    de ce four, l'air se dé  place     concurremment    avec les solides et les  gaz.

   La     partie    de séchage     fonctionne    à une       température    qui ne doit pas provoquer la dé  composition ou la carbonisation de la boue, et  la partie d'incinération .fonctionne à une tem  pérature     d'environ   <B>650</B> à 700  'C. Cette tem  pérature     d'incinération    est suffisamment éle  vée pour détruire les matières putrescibles.

   La  température d'incinération est de préférence       maintenue    au-dessous de 700   C, de manière  à     éviter    un     frittage    du résidu.     ZTnç        bpune    par-         tie    de la chaleur nécessaire à     l'incinération    est  obtenue par la combustion de la boue. En fait,  la valeur calorifique de la boue est telle que  pour une opération sur une grande échelle, au  cun     combustible    supplémentaire n'est néces  saire pour l'incinération.  



  Le résidu de     l'incinération    peut être traité  avec de l'acide sulfurique pour en régénérer  du     sulfate    ferrique qui est de nouveau uti  lisé dans     1e_    procédé.  



  La figure unique du dessin     annexé    mon  tre schématiquement une disposition pouvant  être adoptée pour exécuter le procédé de l'in  vention.  



  L'eau d'égouts .brute passe en premier  lieu à travers un tamis grossier et     ensuite    à  travers un fin tamis (non représentés au  dessin) pour enlever les matières solides gros  sières et lourdes. L'eau d'égouts ainsi tamisée  est traitée selon le procédé de l'invention.  



  Dans     l'appareil    représenté au dessin, l'aé  ration de l'eau d'égouts. est exécutée dans     un     long réservoir ou bassin, dont une des     parties     extrêmes reçoit l'eau à traiter et dont l'autre  partie extrême décharge l'eau traitée dans un       clarificateur.    La boue ramenée dans le pro  cédé est ajoutée- à l'eau d'égouts brute au mo  ment où     cette    dernière entre dans le     bassin     d'aération et le mélange complet de la boue  et de l'eau d'égouts est accompli par l'agita  tion avec de l'air.

   Dans cet appareil, la vitesse  d'écoulement de l'eau d'égouts à travers le  bassin d'aération est telle que l'eau reste en  viron une heure dans ce     bassin.    La solution  de sulfate ferrique est ajoutée à l'eau d'égouts  dans le bassin     d'aération    de préférence en un       point        correspondant    à un     intervalle        d'environ     2 à 1.5 minutes avant le moment de refoulement  de l'eau d'égouts dans le     clarificateür,

      mais on  peut prévoir que     l'addition    du sulfate fer  rique puisse se faire en plusieurs     points    entre  l'extrémité d'entrée et l'extrémité de sortie  du     bassin.    S'il est nécessaire d'ajouter     un     agent     alcalin    ou si     cette    adjonction est dési  rable pour l'ajustement du pH de l'eau d'é  gouts,

   on ajoute du lait de chaux entre le  point     d'ajonction    du sulfate ferrique et l'ex  trémité de sortie du récipient     d'aération?    suf-           fisamment    loin du point     d'adjonction    du sul  fate ferrique pour     permettre    une dissémina  tion complète du sulfate ferrique dans l'eau  d'égouts avant l'adjonction de la chaux. Un  diffuseur d'air ordinaire s'étend sur toute la  longueur du .récipient     d'aération    et constitue  une source d'air pour l'aération et l'agitation.  Le diffuseur d'air peut être de n'importe  quelle     construction    appropriée.  



  Le     clarificateur    représenté au     dessin.    com  porte un réservoir présentant un orifice d'en  trée périphérique (s'étendant approximative  ment sur un     tiers    de la     circonférence    du ré  servoir) et déchargeant au fond du réservoir.  Le liquide clarifié déborde dans une auge 6,  du côté opposé du puits de chargement et  s'étendant     approximativement    sur     un    tiers de  la circonférence supérieure du réservoir. Un  râteau 7 déplace la boue se déposant sur le  fond du réservoir, vers l'orifice de décharge  de la boue, placé au centre de ce fond.

   On  comprendra que d'autres formes et     d'autres     types de     clarificateurs    peuvent être employés  pour exécuter pratiquement l'invention. On a  trouvé que l'introduction de l'eau d'égouts  près du fond de la chambre de     sédimentation,     au-dessous d'une masse de boue se déposant  dans cette chambre, favorise matériellement  l'obtention d'un liquide     surnageant,    pratique  ment exempt de matières en suspension.  



  La boue venant du     clarificateur    est pom  pée par     une    pompe 10 jusqu'à l'épaississeur,  lequel présente un râteau 8 et une auge de  trop-plein 9, ou bien cette boue est pompée  en partie jusqu'à l'épaississeur et en partie  jusqu'à l'extrémité d'entrée du récipient d'aé  ration. La pompe 10 communique avec un  conduit 11, qui mène à un conduit 12 de re  tour de la boue. Un conduit de dérivation 13  est prévu pour amener la boue de la pompe  10 et du     conduit    11 à l'épaississeur. Des ro  binets     appropriés    sont prévus sur les con  duites 11 et 13 pour     commander    et distribuer  l'écoulement de la boue dans ces conduits.

    L'eau sortant du     clarificateur    et de l'épais  sisseur peut être     combinée        pour        être    mise de  côté d'une     manière    appropriée ou     pour    être       traitée        subséquemment,        comme,    par exem-         ple,    par des filtres     âséolite,        èommee    décrit     att     brevet ne 171383:

    Une partie de la boue venant de l'épais  sisseur peut être conduite au moyen d'une  pompe 14 et     d'une    conduite 15; à. la     conduite     12 de retour de la boue, menant à     l'extrémité     d'entrée du récipient d'aération. Des robi  nets appropriés sont prévus sur les conduites  15 et 16 pour     commander    et répartir le flux  de boue     dans        ces    conduites.

   Le reste de la  boue provenant de l'épaississeur, est conduit  par la     conduite    16 à un filtre à     aspiration.    Le  gâteau de     filtre    est transporté au     séchoir    et à       l'incinérateur.     



  La boue ramenée au récipient     d'aération     (20 à 75 %, plus ou moins) peut     être        prise    en  tièrement du     clarificateur    - ou     entièrement    de  l'épaississeur, ou encore une partie de cette  boue peut être- prise du     clarificateur    et une  partie de l'épaississeur.  



  Le séchoir et l'incinérateur sont tous  deux des cylindres montés de manière à pou  voir tourner, dans lesquels la matière solide  et les gaz (pour le séchage et     l'incinération)     se déplacent     concurremment.    Ainsi, les gaz  s'échappant de l'incinérateur se déplacent à  travers le séchoir, concurremment avec la  boue, et la boue sèche pénètre dans l'incinéra  teur, de même que des gaz chauds venant  d'un     brûleur    à huile ou d'un autre     dispositif     de chauffage.

   Une: quantité adéquate d'oxy  gène ou     d'un    autre gaz comburant, pénètre  dans l'incinérateur ( en même temps que les  gaz chauds de combustion     d'un    combustible  spécial) pour brûler- les     matières    organiques  et autres     matières    combustibles se trouvant  dans la boue sèche. Les résidus ou les cendres  de     l'incinération    sont déchargés dans un réci  pient     d'emmagasinage    duquel     ils    sont amenés  d'une manière appropriée à une cuve de les  sivage à double fond.

   Dans     cette    cuve, le ré  sidu incinéré est     traité    avec de- l'acide sulfu  rique, tout en étant brassé d'une manière ap  propriée et également chauffé, si     nécessaire,     pour en régénérer du     sulfate    ferrique. Le  contenu de la cuve est fourni à une centri  fuge pour l'enlèvement de l'excès d'acide. Le  gâteau     centrifugé    est lessivé avec de l'eau,           pour        clissouàre    le sulfate ferrique présent et  le résidu insoluble est filtré, puis     mis    de  côté.

   La     solution    de sulfate ferrique régé  néré est ramenée par pompage pour être uti  lisée à - nouveau pour le traitement de ' nou  velles     portions    d'eau d'égouts fraîche.  



  On comprendra évidemment que l'appareil  représenté au     dessin    est simplement     donné    à       titre        illustratif    et -ne doit pas restreindre l'in  vention d'une manière     quelconque.     



  On a     donné    dans la table suivante les ré  sultats journaliers obtenus pendant une pé  riode de onze jours, lors d'essais effectués en       vue    de comparer les résultats     obtenables    par  le procédé de la présente     invention,    avec les  résultats     obtenables    d'un procédé     analogue,          mais    ne comportant pas le renvoi de la boue  et l'aération avant l'adjonction du sulfate fer  rique.

   En     exécutant    les essais du procédé de  l'invention, les 75 %     environ    de la boue obte  nue dans le     clarificateur    (contenant environ  4 % de solides) ont été ramenés directement  du     clarificateur    au récipient     d'aération,    l'aé  ration a été     poursuivie    pendant une heure et  le sulfate ferrique a été ajouté au récipient  d'aération     environ    5     minutes    avant la fin de  la période d'aération. La     consommation    biolo  gique d'oxygène (C.

   B. 0.), la     quantité    de  matières. en suspension, le fer et la chaux sont       indiqués    en     parties    par million.    La consommation biologique     d'oxygène     est déterminée en faisant incuber un échan  tillon de liqueur, avec des bactéries, à une       température        donnée,        habituellement    20' C;  et pendant un temps donné,     -généralement    5.,  10 ou 20 jours.

   On     détermine    la     quantit'6     d'oxygène dissoute dans la liqueur avant et  après     l'incubation    et la différence entre les  deux valeurs trouvées,     exprimée    en parties  d'oxygène par     million    de parties de liqueur,       donne    la consommation     biologique        d'oxygène.     Pour de plus amples renseignements voir       "Solving        Sewage        Problems"    de Fuller et  McClintock, publié par     NeGraw-glll    (New  York et Londres) en 1926, - pages 62, 63 et  125 à 127.  



  L'eau sortant purifiée était le     liquide    sur  nageant du     clarificateur.    Lors de     l'exécution     des essais, de l'eau d'égouts provenant de  deux sources différentes a été traitée, l'eau  venant des sources différentes étant traitée  alternativement, un jour l'une, un jour l'au  tre. Dans le tableau ci-dessous le procédé de  l'invention est désigné comme "Procédé.<B>-A</B>"  et la procédé utilisé pour la comparaison est  indiqué comme "Procédé     B".    On a employé  pour     déterminer    la     consommation    biologique       d'oxygène,    l'essai courant de cinq jours; en  employant de l'eau de dilution contenant des  germes.

    
EMI0006.0054     
  
    Liquide <SEP> brut <SEP> Réactifs <SEP> ajoutés <SEP> Liquide <SEP> résultant <SEP> purifié
<tb>  reçu
<tb>  Date <SEP> <U>_</U>
<tb>  Juillet <SEP> Matières <SEP> Fer <SEP> Chaux <SEP> 0. <SEP> B. <SEP> 0. <SEP> Matières <SEP> en
<tb>  suspension
<tb>  <B>C.B.O.</B> <SEP> en <SEP> sus- <SEP> proc. <SEP> P <SEP> roc. <SEP> Proc. <SEP> Proc. <SEP> Proc. <SEP> Proc. <SEP> Proc.

   <SEP> Proc.
<tb>  pension <SEP> A <SEP> I <SEP> B <SEP> a <SEP> I <SEP> B <SEP> A <SEP> I <SEP> B <SEP> A <SEP> I <SEP> B
<tb>  4 <SEP> 385 <SEP> 280 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 58 <SEP> 18 <SEP> 17  5 <SEP> 290 <SEP> 312 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 20 <SEP> 40 <SEP> 12 <SEP> 16
<tb>  6 <SEP> 260 <SEP> 140 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 10 <SEP> 14 <SEP> 45 <SEP> 8 <SEP> 10
<tb>  8 <SEP> 290 <SEP> 372 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 15 <SEP> 28 <SEP> 20 <SEP> 26
<tb>  9 <SEP> 425 <SEP> 484 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 4 <SEP> 34 <SEP> 6 <SEP> 8
<tb>  10 <SEP> 240 <SEP> 276 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 6 <SEP> 21 <SEP> 8 <SEP> 7
<tb>  11 <SEP> 340 <SEP> 280 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 19 <SEP> 56 <SEP> 18 <SEP> 20
<tb>  12 <SEP> 415 <SEP> 495 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 9 <SEP> 36 <SEP> 10 

  <SEP> 12
<tb>  13 <SEP> 335 <SEP> 352 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 16 <SEP> 26 <SEP> 12 <SEP> 14
<tb>  15 <SEP> 220 <SEP> 232 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 16 <SEP> . <SEP> 32 <SEP> 10 <SEP> 8
<tb>  @, <SEP> 16 <SEP> 80 <SEP> 260 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 18 <SEP> 36 <SEP> 14 <SEP> 10         Bien que l'on ait décrit le procédé préféré  comprenant l'emploi de sulfate 'ferrique, on  comprendra que d'autres composés métal  liques peuvent être employés avantageuse  ment selon la présente invention.     Ainsi,    par  exemple, le sulfate ferreux, lorsqu'il est  ajouté à un moment approprié, peut provo  quer une meilleure réduction de la consom  mation en oxygène biologique que celle ob  tenue par l'emploi de sulfate ferrique.

   Pour  cette raison, et du fait que le sulfate ferreux  est moins coûteux que le sulfate ferrique,  l'emploi de sulfate ferreux peut être préféra  ble.     Egalement,    des résultats semblables à  ceux obtenus en employant du sulfate fer  rique, peuvent être obtenus en employant du       sulfate        d'aluminium.    On peut avantageuse  ment employer des mélanges de divers com  posés et des résultats désirables peuvent être  obtenus en ajoutant séparément deux ou plu  sieurs composés. Par exemple, on a obtenu  des     résultats    extrêmement bons en ajoutant  de petites     quantités    de sulfate     d'aluminium     en une ou deux minutes après l'adjonction  finale du sulfate ferrique.

   Les quantités em  ployées de sulfate d'aluminium étaient égales  à     environ    10 % des quantités employées de  sulfate ferrique. On a également obtenu des  résultats très désirables en ajoutant une solu  tion obtenue en dissolvant à la fois du sulfate  d'aluminium et du sulfate ferrique à raison  d'environ une partie de sulfate d'aluminium  pour dix parties de sulfate ferrique.  



  Le procédé de     l'invention    est bien adapté  au traitement de liquides résiduels indus  triels, aussi bien qu'au traitement des eaux  d'égouts ordinaires de     ville    ou de ménage.  Il permet d'obtenir qu'une boue se précipitant  extrêmement rapidement soit produite avec  une très grande élimination des matières pu  trescibles.  



       Il    est courant     d'obtenir,    après un repos de  cinq minutes, un liquide clair     surnageant,.     qui peut être décanté, et on a obtenu des ré  ductions de la consommation en     oxygène    bio  logique de près de 99 %, à de nombreuses re  prises, lors de la mise en     oeuvre    normale du  procédé de l'invention.



  Purification process of sewage and other residual liquids. The present invention relates to a process for purifying sewage and other residual liquids, containing putrescible materials in suspension, by removing these materials from these liquids. The process of the invention can be employed in a particularly advantageous manner in the first phase of the process for the purification of sewage and other residual liquids, described in Swiss Patent No. 171383 of April 28, 1933.



  In ordinary raw sewage and similar waste liquids, putrescible materials consist of various combinations containing carbon, hydrogen, nitrogen, sulfur, etc., and they are present in two forms, in particular: the insoluble form (suspended solids) and the soluble form. It is customary in any sewage treatment operation to remove coarse insoluble matter and heavy phis by sieving (coarse filtration).

   After this sieving, the concentration of insoluble pu- trçsçib! Ps matters remaining in the <B> sewage </B> water is extremely low, for example for a city water, average, this concentration is- per 1 million parts of water, from about 150 to 200 parts of finely divided or dispersed solid matter, mostly in colloidal suspension. These finely divided putrescible materials include simple and complex compounds resulting from the breakdown of proteins.



  The method, object of the present invention, is characterized in that the liquid to be treated is subjected to aeration, which is carried out at least partly after adding to this liquid, sludge previously formed according to the method and 'at least one soluble metallic compound capable of forming a basic precipitate under the treatment conditions, in order to coagulate the suspended matter into a precipitable slurry, and in that the resulting slurry is separated from the accompanying liquid,

    the separated sludge being partly added to a new portion of liquid to be treated.



  As the metal compound, it is preferred to employ one or more soluble compounds of iron or aluminum, in addition to the sewage water to be aerated. Ferrous sulfate, ferric sulfate or aluminum sulfate, for example, or any desired mixture of these compounds can be employed.



  In the preferred embodiment of the process of the invention.,. the sludge returned to the process is added to the sewage water at the start of the aeration treatment or very shortly after the raw water has entered the aeration vessel. The metallic compound can be added to sewage water at any desired stage of the aeration treatment. When using ferric sulfate, it is best to add it to the sewage water during aeration between two and fifteen minutes before the aeration treatment is finished.

   The aluminum sulphate is also preferably added between about two and fifteen minutes before the end of the aeration treatment. Ferrous sulphate is preferably added to the sewage water between ten and thirty minutes before the end of the aeration treatment.



  Good results can be obtained if the duration of the aeration following the addition of the soluble metal compound (s) (ferric sulphate, aluminum sulphate, etc.) is just sufficient to allow complete dissemination of the compound.

   The duration of aeration can vary considerably. Good results can be obtained if aeration is carried out for a period of about half an hour or less, and little additional benefit, if any, is obtained from continuing aeration for one of the times longer than an hour or so.



  If the pH of the sewage is 7 or less, towards the end of the aeration period and if it is desired to increase the pH to a value greater than 7, an amount of an agent can be added. alkaline, such as lime, sufficient to raise the pH. to the desired value, before the end of the aeration treatment.

   Usually, it will not be necessary or desirable to adjust the pH of the sewage water by the addition of an a1Galixi agent, seen. Due to this it has been found that very satisfactory precipitation, sedimentation and clarification can be obtained even when the pH is considerably below 7. If the addition of an alkaline agent. is desired or required for any purpose, it is preferable to add this agent after the soluble metal compound has been added and fully disseminated throughout the sewage water.

    After aeration and to separate the sludge from the accompanying liquid; the water can preferably be introduced into a clarifier below a layer or blanket of settling sludge, so that the liquid flows upward through the settling blanket and overflows of the clarifier by entraining a practically negligible amount of suspended matter.



  Here is, by way of example, how the process of the invention can be carried out in practice. Raw sewage water, after having been roughly filtered in a suitable manner, is mixed with sludge returned to the process, in an aeration vessel and the aeration of the mixture begins.

   The aeration vessel employed is preferably of the type which permits continuous flow of the mixture undergoing treatment, from an inlet end to an outlet end, and the flow rate is preferably controlled so that A period of about an hour lasts between the time of entry and the time of exit of the sewage water. The aeration of the sewage water is preferably continued throughout its period of detention in the aeration vessel.



  While the mixture undergoing treatment is flowing through the aeration vessel, a soluble iron compound, preferably in the form of a ferric sulfate solution containing fifty grams per liter, is added to the mixture in one. point corresponding to a time interval of approximately two to fifteen minutes before the moment of release of the mixture from the container. Rapid diffusion of the solution throughout the mixture is produced by the agitation resulting from aeration. The oxygen in the air maintains the iron. ferric.

   When a ferrous salt, such as ferrous sulfate, is used, the oxygen in the air converts the iron to the iron state.



  The raw sewage water introduced, usually has a pH of about 7 to 7.5. In the coagulation treatment iron is precipitated, probably as ferric hydroxide, as well as as simple and complex organic ferric compounds. The sulphate ions of the added ferric sulphate tend to lower the pH of the sewage water to a value below 7, but this tendency is greatly compensated for by the effects of aeration and by the sludge brought back into the process, and the sewage water, upon completion of the ferric sulfate treatment, may have a pH equivalent to that of the raw sewage entering.

   Virtually all the iron added as ferric sulphate is precipitated, and it is noticed that this precipitated iron, together with the iron brought back with the sludge, forms a flaky mass of ferric hydroxide which acts as a collector for the suspended matter. The sludge brought back into the process and the aeration treatment also help the precipitation of suspended matter. The aeration of the sewage also causes the oxidation of a considerable amount of dissolved putrescible material.



  The quantity of iron added to the sewage water depends, to some extent at least, on the quantity of putrescible matter suspended in this water. When treating municipal sewage, five to twenty-five parts of iron per million produce satisfactory coagulation and precipitation of suspended solids, and generally less than twenty parts of iron per million parts. of water, produce satisfactory results.

    When treating industrial waste liquids, such as those from, for example, dairies or canning factories, twenty to fifty parts of iron per million parts of liquid may be required to produce coagulation and satisfactory precipitation of suspended solids. Satisfactory aeration is obtained with 0.25 to 2.9 liters of air per 4.5 liters of treated sewage water.

   It appears that the oxygen in the air used for aeration is mainly used to oxidize putrescible material and is not absorbed by the sludge. This is indicated by the rapid removal of dissolved putrescible material and the presence of dissolved oxygen in the clarifier overflow.



  If adjustment of the pH is desirable after the treatment with ferric sulfate, an alkaline agent, such as lime, may be added during aeration in an amount sufficient to give a pH of the desired value. Having the pH above 7 can sometimes improve sedimentation and filtration. Lime is preferable to other alkaline agents for this operation, because it gives denser flakes which precipitate very quickly, and because it is inexpensive. Lime is preferably added to sewage water in the form of lime milk, at the rate of 50 grams of lime per liter of milk.

   When dissolved putrescible materials must then be removed from the sewage water by a base exchange treatment (zeolite), it is preferable to carefully regulate the quantity of lime added to the sewage water, to obtain a pH between approximately 7.2 and 7.6.



  After the lime treatment, the sewage water can pass through a clarifier, into which it is introduced near the bottom, rising through a layer of sedimentation sludge. The clarified liquid flows to the top of the clarifier and the sedimented sludge is removed from the bottom of the clarifier, preferably by being raked or otherwise mechanically worked along the bottom of the clarifier in the direction of the flow. sludge discharge port.

   The supernatant liquid is practically free from suspended matter and can advantageously be subjected to a base exchange treatment such as that described in Patent No. 171383.



  The sludge from the bottom of the clarifier can be conducted partly to a thickener and partly to the aeration vessel. The clarified liquid flows to the top and the; sludge deposited is removed at the bottom of the thick sisseur. The products leaving the clarifier and the thickener can be combined to be set aside in a suitable manner or for subsequent processing.

   The sludge coming from the thickener contains about 3 to 10 solids, it can be conducted partly to the aeration vessel and partly to a suction filter, in which its moisture content is lowered.

   All the sludge used to treat new portions of liquid can be obtained from the clarifier, or all this sludge can be obtained from the thickener, or even a part can. be obtained naked, from the thickener and part of the broadener. About 20 to 75% of the sludge is returned to the aeration vessel. The amount of sludge returned can vary considerably. Usually, returning 1:

  The sludge can be advantageously controlled so as to establish in the mixture of sludge and sewage subjected to the treatment in the aeration vessel, an amount of suspended matter equal to approximately 2 to 8 times the amount of suspended matter in the raw sewage received.



  When carrying out the process in practice, it is preferred to completely destroy the organic material in the filter cake by incineration. A rotary incineration furnace consisting of two parts, namely a drying part and a combustion part, is admirably well suited for this purpose. In the two drying and combustion parts of this furnace, air moves concurrently with solids and gases.

   The drying part operates at a temperature which should not cause decomposition or carbonization of the sludge, and the incineration part operates at a temperature of about <B> 650 </B> to 700 ° C. . This incineration temperature is high enough to destroy putrescible material.

   The incineration temperature is preferably kept below 700 ° C., so as to avoid sintering of the residue. ZTnç bpune part of the heat required for incineration is obtained by combustion of the sludge. In fact, the calorific value of the sludge is such that for large scale operation no additional fuel is needed for incineration.



  The residue from the incineration can be treated with sulfuric acid to regenerate ferric sulphate which is again used in the process.



  The single figure of the appended drawing shows schematically an arrangement which can be adopted to carry out the process of the invention.



  The raw sewage water passes first through a coarse screen and then through a fine screen (not shown in the drawing) to remove coarse and heavy solids. The sewage water thus screened is treated according to the process of the invention.



  In the device shown in the drawing, the aeration of sewage water. is carried out in a long tank or basin, one end of which receives the water to be treated and the other end of which discharges the treated water into a clarifier. The sludge returned to the process is added to the raw sewage water as the latter enters the aeration basin and the complete mixing of the sludge and sewage water is accomplished by the agitation with air.

   In this apparatus, the rate of flow of sewage water through the aeration basin is such that the water remains in this basin for about an hour. The ferric sulphate solution is added to the sewage water in the aeration tank preferably at a point corresponding to an interval of approximately 2 to 1.5 minutes before the moment of discharge of the sewage water into the clarification,

      however, provision can be made for the addition of the ferric sulphate to be able to take place at several points between the inlet end and the outlet end of the basin. If it is necessary to add an alkaline agent or if this addition is desirable for the adjustment of the pH of the sewage water,

   milk of lime is added between the point of addition of ferric sulphate and the outlet end of the aeration vessel? far enough from the point of addition of ferric sulphate to allow complete dissemination of ferric sulphate into the sewage water before addition of lime. An ordinary air diffuser runs the full length of the aeration vessel and provides an air source for aeration and agitation. The air diffuser can be of any suitable construction.



  The clarifier shown in the drawing. com carries a tank having a peripheral inlet opening (extending approximately over a third of the circumference of the tank) and discharging at the bottom of the tank. The clarified liquid overflows into a trough 6, on the opposite side of the charging well and extending approximately one third of the upper circumference of the tank. A rake 7 moves the sludge settling on the bottom of the tank, towards the sludge discharge orifice, placed in the center of this bottom.

   It will be understood that other forms and types of clarifiers may be employed to substantially carry out the invention. It has been found that the introduction of sewage water near the bottom of the sedimentation chamber, below a mass of sludge settling in this chamber, materially promotes the production of a supernatant liquid, practical ment free from suspended matter.



  The sludge coming from the clarifier is pumped by a pump 10 to the thickener, which has a rake 8 and an overflow trough 9, or else this sludge is pumped partly to the thickener and partly up to the inlet end of the aeration container. The pump 10 communicates with a duct 11, which leads to a duct 12 for returning the mud. A bypass duct 13 is provided to bring the sludge from the pump 10 and from the duct 11 to the thickener. Appropriate valves are provided on the conduits 11 and 13 to control and distribute the flow of the slurry in these conduits.

    The water exiting the clarifier and the thickener can be combined for proper disposal or for subsequent treatment, such as, for example, by aseolite filters, as described in Patent No. 171383:

    Part of the sludge coming from the thickener can be driven by means of a pump 14 and a pipe 15; at. the sludge return line 12, leading to the inlet end of the aeration vessel. Appropriate valves are provided on lines 15 and 16 to control and distribute the flow of sludge in these lines.

   The remainder of the sludge from the thickener is led through line 16 to a suction filter. The filter cake is transported to the dryer and to the incinerator.



  The sludge returned to the aeration vessel (20 to 75%, more or less) can be taken entirely from the clarifier - or entirely from the thickener, or a part of this sludge can be taken from the clarifier and part of the thickener.



  Both the dryer and the incinerator are rotatable cylinders in which the solid matter and the gases (for drying and incineration) move concurrently. Thus, the gases escaping from the incinerator move through the dryer, concurrently with the sludge, and the dry sludge enters the incinerator, as do hot gases from an oil burner or oil burner. another heater.

   One: Adequate amount of oxygen or other combustive gas, enters the incinerator (along with hot combustion gases from a special fuel) to burn off organic matter and other combustible materials in it. dry mud. The residues or ashes from the incineration are discharged into a storage vessel from which they are suitably brought to a double bottom sivage tank.

   In this vat, the incinerated residue is treated with sulfuric acid, while being suitably stirred and also heated, if necessary, to regenerate ferric sulfate therefrom. The contents of the vessel are supplied to a centrifuge for the removal of excess acid. The centrifuged cake is leached with water to remove any ferric sulfate present and the insoluble residue is filtered and then set aside.

   The regenerated ferric sulfate solution is pumped back to be used again for treating further portions of fresh sewage.



  It will of course be understood that the apparatus shown in the drawing is given merely by way of illustration and should not restrict the invention in any way.



  The following table gives the daily results obtained during a period of eleven days, during tests carried out with a view to comparing the results obtainable by the process of the present invention, with the results obtainable from a similar process, but not including the return of the sludge and aeration before the addition of ferric sulphate.

   By carrying out the tests of the process of the invention, the approximately 75% of the sludge obtained in the clarifier (containing approximately 4% solids) was returned directly from the clarifier to the aeration vessel, the aeration was continued. for one hour and ferric sulfate was added to the aeration vessel about 5 minutes before the end of the aeration period. The biological consumption of oxygen (C.

   B. 0.), the quantity of materials. in suspension, iron and lime are given in parts per million. Biological oxygen uptake is determined by incubating a sample of liquor, with bacteria, at a given temperature, usually 20 ° C; and for a given time, -generally 5., 10 or 20 days.

   The quantity of oxygen dissolved in the liquor is determined before and after the incubation and the difference between the two values found, expressed in parts of oxygen per million parts of liquor, gives the biological consumption of oxygen. For more information see "Solving Sewage Problems" by Fuller and McClintock, published by NeGraw-glll (New York and London) in 1926, - pages 62, 63 and 125-127.



  The leaving purified water was the liquid swimming out of the clarifier. In carrying out the tests, sewage water from two different sources was treated, the water from the different sources being treated alternately, one day and another. In the table below the method of the invention is designated as "Method. <B> -A </B>" and the method used for the comparison is indicated as "Method B". To determine the biological oxygen uptake, the five-day running test was used; by using dilution water containing germs.

    
EMI0006.0054
  
    Crude <SEP> liquid <SEP> Reagents <SEP> added <SEP> Resulting <SEP> liquid <SEP> purified
<tb> received
<tb> Date <SEP> <U> _ </U>
<tb> July <SEP> Materials <SEP> Iron <SEP> Lime <SEP> 0. <SEP> B. <SEP> 0. <SEP> Materials <SEP> en
<tb> suspension
<tb> <B> C.B.O. </B> <SEP> in <SEP> sus- <SEP> proc. <SEP> P <SEP> rock. <SEP> Proc. <SEP> Proc. <SEP> Proc. <SEP> Proc. <SEP> Proc.

   <SEP> Proc.
<tb> pension <SEP> A <SEP> I <SEP> B <SEP> a <SEP> I <SEP> B <SEP> A <SEP> I <SEP> B <SEP> A <SEP> I <SEP > B
<tb> 4 <SEP> 385 <SEP> 280 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 58 <SEP> 18 <SEP> 17 5 <SEP> 290 < SEP> 312 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 20 <SEP> 40 <SEP> 12 <SEP> 16
<tb> 6 <SEP> 260 <SEP> 140 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 10 <SEP> 14 <SEP> 45 <SEP> 8 <SEP> 10
<tb> 8 <SEP> 290 <SEP> 372 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 15 <SEP> 28 <SEP> 20 <SEP> 26
<tb> 9 <SEP> 425 <SEP> 484 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 4 <SEP> 34 <SEP> 6 <SEP> 8
<tb> 10 <SEP> 240 <SEP> 276 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 6 <SEP> 21 <SEP> 8 <SEP> 7
<tb> 11 <SEP> 340 <SEP> 280 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 19 <SEP> 56 <SEP> 18 <SEP> 20
<tb> 12 <SEP> 415 <SEP> 495 <SEP> 20 <SEP> 20 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 9 <SEP> 36 <SEP> 10

  <SEP> 12
<tb> 13 <SEP> 335 <SEP> 352 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 16 <SEP> 26 <SEP> 12 <SEP> 14
<tb> 15 <SEP> 220 <SEP> 232 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 16 <SEP>. <SEP> 32 <SEP> 10 <SEP> 8
<tb> @, <SEP> 16 <SEP> 80 <SEP> 260 <SEP> 20 <SEP> 22 <SEP> 0 <SEP> 30 <SEP> 18 <SEP> 36 <SEP> 14 <SEP> 10 Good Although the preferred process comprising the use of ferric sulfate has been described, it will be understood that other metal compounds may be advantageously employed in accordance with the present invention. Thus, for example, ferrous sulfate, when added at an appropriate time, may result in a better reduction in biological oxygen consumption than that obtained by using ferric sulfate.

   For this reason, and because ferrous sulfate is less expensive than ferric sulfate, the use of ferrous sulfate may be preferable. Also, results similar to those obtained by employing ferric sulfate can be obtained by employing aluminum sulfate. Mixtures of various compounds can advantageously be employed and desirable results can be obtained by separately adding two or more compounds. For example, extremely good results have been obtained by adding small amounts of aluminum sulfate within a minute or two after the final addition of ferric sulfate.

   The amounts of aluminum sulfate used were about 10% of the amounts of ferric sulfate employed. Very desirable results have also been obtained by adding a solution obtained by dissolving both aluminum sulfate and ferric sulfate in an amount of about one part aluminum sulfate to ten parts ferric sulfate.



  The process of the invention is well suited to the treatment of industrial residual liquids, as well as to the treatment of ordinary city or household sewage. It makes it possible to obtain that a sludge precipitating extremely quickly is produced with a very great elimination of the tracibles materials.



       It is common to obtain, after standing for five minutes, a clear supernatant liquid. which can be decanted, and reductions in biological oxygen consumption of nearly 99% have been obtained, on numerous occasions, during the normal implementation of the process of the invention.

 

Claims (1)

REVÈNDICATIOIv,, Procédé de purification des' eaux d'égouts et autres liquides résiduels, contenant des matières putrescibles en suspension, carac térisé en ce que l'on soumet le liquide à trai ter à une aération, laquelle est effectuée au moins en partie après adjonction, à ce liquide; REVÈNDICATIOIv ,, Process for the purification of sewage and other residual liquids, containing putrescible substances in suspension, characterized in that the liquid to be treated is subjected to aeration, which is carried out at least in part after addition, to this liquid; de boue formée préalablement selon 'le pro cédé et d'au moins un composé métallique so luble propre à former un précipité basique dans les conditions de traitement, pour coa guler les matières en suspension en une boue précipitable, et en ce que l'on sépare la boue résultante du liquide l'accompagnant, la boue séparée étant en partie ajoutée à une nouvelle portion de liquide à traiter. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Procédé selon- la revendication, effectué avec écoulement continu du liquide en traitement. 2 Procédé selon la revendication, dans le quel on emploie un composé soluble du fer comme agent coagulant. of sludge formed beforehand according to the process and of at least one soluble metal compound capable of forming a basic precipitate under the treatment conditions, to coagulate the suspended matter into a precipitable slurry, and in that one separates the resulting slurry from the accompanying liquid, the separated sludge being partly added to a new portion of liquid to be treated. SUB-CLAIMS: 1 Process according to claim, carried out with continuous flow of the liquid being treated. 2 A method according to claim, wherein a soluble iron compound is used as a coagulating agent. 3 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 2, dans lequel on emploie du sulfate de fer comme agent coagulant: 4 Procédé selon la revendication et les sous- revendications 2 et 3, dans lequel on em ploie du sulfate ferrique comme agent coagulant. 5 Procédé selon la revendication, dans le quel on emploie un composé soluble de l'aluminium comme agent coagulant. 3 A method according to claim and sub-claim 2, wherein iron sulfate is used as a coagulating agent: 4 Process according to claim and sub-claims 2 and 3, wherein ferric sulfate is employed as a coagulating agent. 5. A method according to claim, in which a soluble aluminum compound is employed as a coagulating agent. 6 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 5, dans lequel le- composé employé de l'aluminium est le sulfate d'aluminium. 7 Procédé selon la revendication, dans le quel on soumet l'eau à traiter à l'action d'un composé alcalin, pour en ajuster le pH après l'adjonction à l'eau du composé métallique soluble et de la boue, et avant la séparation de la boue déposée du li quide l'accompagnant. 8 Procédé selon la revendication, dans le quel on aère l'eau à traiter pendant une curée de temps ndn inférieure à une demi-heure. 6. The method of claim and sub-claim 5, wherein the aluminum compound used is aluminum sulfate. 7 A method according to claim, in which the water to be treated is subjected to the action of an alkaline compound, to adjust the pH thereof after the addition to the water of the soluble metal compound and of the sludge, and before separating the deposited sludge from the accompanying liquid. 8 A method according to claim, in which the water to be treated is aerated for a period of time ndn less than half an hour. 9 Procédé selon la revendication, dans le quel on -aère l'eau à. traiter pendant une durée de temps comprise entre une demi- heure et une heure environ. 10 Procédé selon la revendication, dans le quel on ajoute le composé métallique so luble à l'eau à traiter près de la fin de la période d'aération. <B>Il</B> Procédé selon la revendication, dans le quel la quantité d'air employée est com- prise entre 0,25 litre et 2,J0 litrës pour 4,5 litres d'eau traitée. 9 A method according to claim, in which the water is aerated. treat for a period of time between approximately half an hour and one hour. 10 A method according to claim in which the soluble metal compound is added to the water to be treated near the end of the aeration period. <B> II </B> Process according to claim, in which the quantity of air employed is between 0.25 liters and 2.0 liters per 4.5 liters of treated water. 12 Procédé selon la revendication et la sous- revendication 7, dans lequel on introduit le liquide, après traitement à la chaux, dans un clarificateur, près du fond de celui-ci et on le fait passer en montant à travers une couche de boue de sédimen- tation. 12 The method of claim and sub-claim 7, wherein the liquid is introduced, after treatment with lime, in a clarifier near the bottom thereof and is passed upward through a layer of mud. sedimentation.
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