Procédé pour recouvrir un corps d'un mince film imperméable, appareil pour la mise en #uvre de ce procédé et produit obtenu par ce procédé. La. présente invention comprend un pro cédé pour recouvrir un corps d'un mince film imperméable, un appareil pour la mise en #uvre de ce procédé et un produit obtenu par ce procédé.
Le corps à. recouvrir peut en particulier ètre une matière flexible en feuille, telle qu'une feuille de cellulose régénérée, et l'ob jet obtenu peut être imperméable à l'humi dité et servir comme matière enveloppante ou d'emballage, etc.
Le procédé selon l'invention est earacté- ri6 en ce que l'on forme le film mince en dé posant une mince couche d'une substance fu sible et imperméable sur tune surface telle que cette substance puisse s'étendre et adhé rer lorsqu'elle est fondue, puis en faisant fondre cette couche de manière à former un film continu, imperméable à l'humidité et d'une épaisseur ne dépassant pas '/1o de mi cron.
Lorsque le corps à recouvrir présente par lui-même une .surface sur laquelle .la sub stance formant ledit film puisse s'étendre et adhérer lorsqu'elle est fondue, le dépôt peut avoir lieu directement sur :ce corps. Si ce corps ne présente pas ces propriétés, par exemple s'il est en papier, cuir, bois (ma tières qui absorbent ladite -substance) ou en gélatine, acétate de cellulose (produits sur lesquels ladite substance ne s'étend pas, mais reste sous forme de petits globules), on lui applique un revêtement préliminaire et inter médiaire pour lui conférer lesdites propriétés.
Selon une forme d'exécution préférée du procédé de l'invention, on forme un film -con tinu en déposant sur le corps à recouvrir une multiplicité de fines particules d'une sub stance fusible et imperméable, puis en faisant fondre -ces particules, de telle sorte qu'elles s'étendent pour former ensuite un film mince, continu, qui est transparent et imperméable à l'humidité, mais non graisseux, ni collant.
L'appareil pour la mise en couvre de cette forme d'exécution préférée du procédé, est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour former un nuage de fines particules de ladite substance, particules ayant des -diamè tres pas plus grands que 40 microns, des moyens pour exposer la surface du corps â re couvrir, de telle sorte que lesdites particules soient déposées sur elle et des moyens pour faire fondre les particules déposées.
Le produit obtenu est .caractérisé en ce qu'il -comporte un corps revêtu d'un film mince, transparent, non graisseux et imper méable à l'humidité, ce film ayant une épais seur n'excédant pas pratiquement un dixième de micron.
Jusqu'à présent, pour préparer des ma tières d'emballage étanches, on a soit appli qué une laque contenant une cire, sur une matière de base en feuilles, ou bien on a for- tement ciré cette matière de base par asper sion, trempage ou frottement direct, avec de la cire.
Ces derniers produits sont @co.nnus dans le commerce sous 'la dénomination de "papier ciré" et consistent en une feuille de papier de chiffons, -de papier de pâte de bois, de pa pier parcheminé, c'est-à-dire dont les fibres de bois ont été partiellement hydratées, au autre matière analogue, et présentant un re vêtement relativement mince, opaque et im perméable consistant en de la cire.
Parmi d'autres raisons, ces produits ne sont pas en tièrement satisfaisants pour l'emballage, du fait de leur opacité relative, de leur man que de flexibilité et de leur incapacité à em pêcher le passage de l'humidité à travers :des ,cassures ou fissures telles qu'il s'en produit par pliage pendant l'emballage.
Des essais ont récemment été faits pour .diminuer l'épaisseur de la cire jusqu'à environ un micron, par as persion directe à chaud ou frottement, suivi d'un polissage ou d'un raclage; mais les quan tités de cire employées sont beaucoup plus grandes que @o6lles utilisées selon la présente invention.
De plus, 'lorsque de la cire est ainsi appliquée à des matières en feuilles, homo gènes, non fibreuses, telles que de la cellu- lose régénérée, le revêtement en diminue la transparence, il pourra être enlevé par frot tement par suite de manque -d'adhésion ou il pourra s'écailler à l'emploi ou lors des manu tentions ordinaires, par suite de son manque de flexibilité..
D'autre part, la fabrication des matières d'emballage imperméables, précédemment connues, par revêtement à l'aide de laques contenant de la cire, un dérivé cellulosique, des plastifiants, des gommes, etc., nécessite habituellement 'l'emploi de mélanges solvants et d'ingrédients relativement coûteux. De tels mélanges solvants -non seulement contiennent de:; composants coûteux, mais leur élimina tion et leur récupération sont également coû teuses, ennuyeuses et longues, et il est né-ces- saire de redonner de la flexibilité à ces ma tières qui se sont raidies lors -du séchage.
Même -en prenant toutes les précautions, il arrive fréquemment que la cire présente dans de telles laques et revêtements, empêche l'é limination des dernières traces de solvants volatils, en donnant un produit qui n'est pas inodore et dont les emplois sont donc limités.
Dans !ladite formed'exécution préférée du procédé de l'invention, l'emploi de solvant peut être supprimé, ce qui permet une dimi nution sensible du coût de fabrication des objets imperméables en évitant les opérations -compliquées et dangereuses -de séchage des objets et de récupération des solvant.
D'une manière générale, si le corps à re couvrir est transparent -et que la substance utilisée pour la formation du film est égale ment transparente, on obtient des objets transparents.
La substance devant former le film mince, peut être une matière cireuse, par exemple de la cire d'abeilles, de l'ozocérite, etc., ou de la paraffine ou des mélanges de cires entre elles ou encore avec d'autres produits tels que des stéarates, de l'acide stéarique, des résines, etc., la cire ou la paraffine constituant l'ingrédient principal. Cette matière cireuse sera indiquée ci-après comme ,;cire".
Le -choix de la cire a de l'importance sur la facilité d'étandage et d'adhérence au .corps à recouvrir. On a trouvé, par exemple, qu'une feuille de cellulose régénérée ou d'une antre matière cellulosique en feuilles, telle que, par exemple, du papier parcheminé ou autre. peut avantageusement être imperméabilisée avec de l'ozocérite, sans traitement préalable.
Par cellulose régénérée, on entend la ma tière en feuilles d'hydrate de cellulose, flexi ble, transparente, qui contient un peu d'eau et habituellement un faible pourcentage de ma tière hygroscopique, telle que de la glycé rine ou autre matière analogue.
Certaines matières telles que, par exemple, la. gélatine de pureté commerciale, l'acétate de cellulose ou autre matière analogue dont les surfaces ne permettent pas à, la cire èm- ployée de s'étaler et d'adhérer suffisamment, sont revêtues en premier lieu d'une matière formant revêtement intermédiaire. De tels re vêtements intermédiaires peuvent être formés à partir de dérivés cellulosiques ou de compo sés polymérisés du vinyle, mélangés avec des plastifiants, des gommes, des résines, des huiles (chauffées et traitées par un courant d'air chaud) ou autres produits analogues, qui augmentent l'adhérence et l'étalement de la cire.
La feuille revête-Lie ou traitée peut alors être soumise au cirage -de la manière indiquée ci-après. Une telle manière de pro- cérler peut également être utilisée avec des matières en feuilles qui seraient autrement trop fortement absorbantes pour la cire et qui, par conséquent, tendraient ëà empêcher la formation en surface du filin mince désiré.
La matière du revêtement intermédiaire petit être appliquée de n'importe quelle ma nière commode, comme, par exemple, en fai sant passer le corps à travers une solution de laque, puis en séchant, tout en récupérant les solvants (s'il en est fait usage) de la manière habituelle.
On a également trouvé que si des matières telles qtte de la cellulose régénérée sont re- vêtue-# en premier lieu -de -cette manière, et. comme il sera plus particulièrement spéci fié ci-après, on obtient un produit mieux adapté à certains emplois, particulièrement dans les cas où l'imperméabilité à l'eau est désirée en plus d'une imperméabilité élevée \a l'humidité.
L'imperméabilité ultime à l'humidité de l'objet fini est pratiquement indépendante de l'épaisseur de la couche intermédiaire de la que et par conséquent celle-ci peut être extrê- inement mince; on a. obtenu des résultats très satisfaisants avec un revêtement intermé diaire de 0,00025 millimètre d'épaisseur de chaque côté de la matière Ôe base. Le film de cire du revêtement final, placé sur ce re vêtement intermédiaire est dans tous les cas efficace pour -donner le haut degré d'imper méabilisation @à l'humidité, désirée.
Voici, à titre d'exemple, une composition de revêtement intermédiaire, appropriée à être appliquée à, de la cellulose régénérée pour augmenter l'adhérence du film -de cire: 7.1,5 % de nitro@cellt@lose (de 5 #à,6 secondes) 25 % .de phtalate de dibutyle @ % ,d'huile -de colza traitée.
On obtient une épaisseur appropriée du revêtement intermédiaire si l'on dissout ap proximativement 10 gr de ce mélange dans environ 300 cm' d'un mélange solvant,consis- tant en 40 parties d'acétate d'éthyle et 60 parties de benzène, et en revêtant la cellulose régénérée de cette solution et en séchant de la manière habituelle bien connue dans la partie.
Une fois que le revêtement est sec, une telle matière en feuilles laminée peut alors être recouverte de l'un ou des deux cô tés par de la paraffine ou une autre cire ap propriée, de la manière indiquée ci-dessus; on obtient une matière d'emballage très im perméable à, l'humidité et qui est transpa rente, flexible, non collante et imperméable à l'eau. De petites quantités de cires, de co lorants ou de pigments peuvent être ajoutées au revêtement intermédiaire, si on le désire. Comme la cire adhère fortement au revête ment de laque, une manipulation mécani que du film de cire peut éventuellement être. effectuée pour obtenir un film uniforme.
On a trouvé, à, la suite de longues expé riences et de recherches minutieuses, que le film de cire, qui est nécessaire pour obtenir l'objet imperméable à ,l'humidité commercia- lemient désirable, lorsqu'il est appliqué à cha que surface d'une matière en feuilles, en cellulose régénérée par exemple, doit recou vrir uniformément cette matière et ne néces- site pas d'être d'une épaisseur essentiellement plus grande qu'un dixième de micron sur cha que côté.
De tels films d'une -épaisseur même aussi faible qu'un centième de micron (0,01 ic), présentent des propriétés d'imperméabilité à l'humidité très effectives et on préfère une épaisseur d'un vingtième à un cinquantième de micron.
Lors ,de la mise en ceuvre préférée du pro cédé de la présente invention, 1e corps à re couvrir est soumis à un nuage de fines parti cules de cire, de telle sorte que les particules sont déposées sur la surface -du corps et les particules déposées .sont ensuite fondues pour former un film de cire, mince, continu et étanche à l'humidité. En mesurant le dia mètre et en comptant le nombre des particules sphériques -de cire sur la surface de la cellu lose régénérée, avant la fusion et par calcul.
on a déterminé l'épaisseur du film résultant lorsque les particules sont fondues ensemble. En d'autres termes, on a trouvé que l'opéra tion doit être conduite en général de telle sorte qu'avant la fusion, il sera uniformé ment réparti sur chaque millimètre carré de surface, !de chaque côté de la matière e>> feuilles, entre 500 et 2'500 particules de cire, ayant des diamètres inférieurs là 40 microns et de préférence inférieurs à 20 microns et de préférence dont les 50 à 90,'9/o environ ont des diamètres inférieurs à 8 microns et de pré férence inférieurs à 5 microns.
D'autres données relatives aux dimensions et au nombre des particules qui sont em ployées dans cette forme d'exécution préfé rée du procédé de la présente invention, sont données. ci-après.
Des films obtenus par des procédés dans lesquels les particules sont plus grandes qu'indiqué et ne sont pas réparties uniformé ment, sont sujets à -être opaques et bar bouillés en certains endroits, ainsi que striés et tachés lors de leur manutention pendant l'emploi; ils ne présentent pas en général les propriétés cherchées. Avec -des substances lé gèrement absorbantes, telles que le papier parcheminé non revêtu, ainsi qu'avec d'autres matières préalablement revêtues, le temps d'exposition doit être tant soit peu augmenté, de manière à donner à la surface exposée un film de cire du caractère indiqué.
Un film -de cire d'une épaisseur microsco pique peut être appliqué en formant un nuage fin de cire dans une chambre fermée, en ex posant la matière ,à revêtir, dans 1a chambre en un point suffisamment éloigné de la source pour que toutes les particules plus grandes qu'environ 30 microns en diamètre, tombent au bas de la chambre et ne se fixent pas sur la feuille.
Une fois que la surface a été re couverte suffisamment et uniformément avec les fines particules .de cire, elle est chauffée en passant @à travers une zone chaude, ou d'une autre manière appropriée, de manière à fondre ensemble les particules de cire, puis ensuite elle -est refroidie en donnant un film de cire uniforme et très mince sur toute la. surface. Lorsque l'on rend étanche à l'humi dité des matières en feuilles, l'un ou les deux côtés peuvent être revêtus, si on le désire.
Deux formes d'exécution simples d'un ap pareil pour la mise en #uvre du procédé pour le revêtement de matières en feuilles, sont re présentées schématiquement au dessin an nexé, .dans lequel: La fie;. 1 est une coupe longitudinale ver ticale d'une première forme d'exécution de l'appareil;
La fig 2 est une vue semblable d'une deuxième forme d'exécution de l'appareil, ac tuellement préférée, faite selon la ligne en traits interrompus 3=3 de la fig. 3, en regar dant dans la direction des flèches, et La fig. 3 représente une coupe horizon- le, faite selon la ligne en traits interrompus 2-2 de la fig. 2, en regardant dans la direc tion -des flèches.
En référence à la fig. 1 -du dessin, 10 in dique une chambre clos e allongée, munie à une extrémité d'un mécanisme atomiseur de cire désigné d'une façon générale par 11. A son autre extrémité, la chambre présente des fentes 12 .espacées se trouvant dans un en- foncement 13 à travers lequel passe la ma tière en feuilles provenant d'un rouleau four nisseur 11 et allant. à. un rouleau 15 recevant la matière terminée.
L'appareil d'atomisation ,consiste en une cuve 16 chauffée, contenant de la paraffine à l'état liquide, c'est-à-dire fondue et si on le dé sire un peu -diluée avec du toluène ou un au tre produit analogue et dans laquelle trempe une roue 1.8 d'alimentation tournant lente- ment qui, lorsqu'elle tourne, entraîne sur sa périphérie 19 un mince film de paraffine.
Le mécanisme est également muni d'une tuyère 20 de soufflage d'air, disposée tangentielle ment à la roue 18 et par laquelle de l'air chaud est fortement soufflé sur la périphérie 1S1, en rompant le mince film de cire liquide et en le transportant sous forme aiomisée -à travers la chambre 10.
Même avec le meilleur appareil atomiseur construit jusqu'à présent, on a trouvé que le nuage de cire contient normalement des par ticules qui sont trop grandes et contient une trop forte "porportion de particules qui sont plus grandes que la dimension désirée, de telle sorte qu'il est alors nécessaire d'éliminer ces particules trop grandes, comme, par exemple, en éloignant la matière exposée, de l'atomiseur, et en prévoyant un dispositif à chicane indiqué d'une façon générale par 28,
qui oblige les brandes particules à se sépa rer du nuage et à s'amasser en tas 21 au fond du dispositif, ces tas pouvant être enlevés à intervalles et réutilisés. Le nuage résiduel de fines particules est entraîné par l'air et il dépose les particules désirées sur la matière.
En quittant la chambre 10, la matière passe alors à travers une zone chauffante 22, dans laquelle les particules déposées de cire sont fondues ensemble pour former un film uniforme et étanche à l'humidité; cette zone peut être munie de moyens appropriés de conditionnement de l'air pour empêcher la perte de flexibilité de la matière pendant le chauffage.
La. matière en feuilles, revêtue, passe alors sur le rouleau finisseur 15 qui est disposé à une distance telle de la zone chauf- fante 22 que le - revêtement de cire peut se refroidir avant que la feuille soit de nou veau enroulée, ou bien des moyens de refroi dissement appropriés sont prévus. Ce refroi- dissementest indiqué au dessin par la partie brisée 24.
Pour permettre des variations des diamètres -des rouleaux 14 et 15 et pour ten dre, guider et étirer ou seulement étirer con venablement la matière en feuilles, des rou leaux auxiliaires 25 sont prévus en nombre suf lisant.
Lorsque du toluène ou un autre solvant analogue est employé pour diluer la cire, un séchoir chauffé (non représenté) est placé de préférence avant la zone chauffante 22 ou bien cette zone est prévue suffisamment longue pour chasser les solvants. Lorsque l'on revêt les deux côtés d'une matière de base, à l'aide de -cet appareil, la cire déposée séparé ment sur chaquecôté peut être fondue simul tanément si on le désire; dans ce .cas, la zone chauffante 22 n'est pas employée pendant le premier passage de la matière à travers la chambre.
Dans la forme -d'exécution préférée de l'appareil, représentée aux fi-. 2 et 3, les par ties correspondantes à la fig. 1 sont indiquées semblablement. Une différence principale entre cette dernière forme et celle précédem ment décrite, est que le nuage de particules de cire entraîné par l'air est effectivement mis en circulation par,des ventilateurs 26.
Ce perfectionnement peut également, si on le dé sire, être incorporé à la forme d'exécution -de l'appareil représentée à la fig. 1, mais pour faciliter la séparation différentielle des grandes particules de cire, la chambre d'ato- misation et -de séparation A est construite sé parément de la chambre B de dépôt, -comme représenté à la fig. 3, les ventilateurs 26 tra vaillant de manière à introduire le nuage de fines particules de cire -dans cette dernière chambre, au sommet d'une extrémité et de manière à retirer le nuage résiduel à l'autre extrémité pour remettre ce nuage en circulation à travers la chambre A.
De plus, en employant une circulation forcée, il est avantageux de -déposer -des particules de .cire en même temps sur les deux côtés de la matière en feuilles. Dans,ce but, la matière en feuilles peut effectuer deux parcours à travers la chambre B avant de passer à tra vers le dispositif de chauffage 22. En -dépla çant la feuille dans la direction représentée par les flèches, les particules déposées ne sont pas touchées par les rouleaux auxiliaires 25 avant l'opération de fusion, vu que les parti cules ne sont déposées pratiquement que sur la surface supérieure de la feuille pendant son premier déplacement à travers la cham bre B.
De cette manière, on peut revêtir rapide ment et effectivement une matière en feuille telle que, par exemple, de la cellulose régéné rée, en déposant -de chaque côté de cette ma tière, approximativement 2000 particules de paraffine par mm' -de surface, pendant une exposition de 60 secondes, et en faisant en suite fondre les deux côtés simultanément; on obtient ainsi une matière d'emballage transparente, flexible, non collante, non graisseuse, fortement imperméable à l'humi dité et dépourvue d'odeur.
Lorsque l'on em ploie l'appareil préféré, une étude des parti cules déposées, faite au microscope, montre également que ces particules peuvent être groupées comme suit, par rapport .à leur ré- partition en dimensions et en pourcentages: <B>11%</B> ont 1/_g micron <B>3,1%</B> ont 1 micron <B>25%</B> ont 11/2 micron 13 5o ont 2 microns 9 % ont 3 microns 3 % ont 4 microns 2 % ont 5 microns ou moins, et 67o ont entre 5 et 20 microns.
On a trouvé que lorsque l'on emploie de telles particules extrêmement fines, telles que mentionnées en dernier lieu, de 1500 à 5000 particules peuvent être réparties par mm= de surface sur une feuille de cellulose régénérée, avec de bons résultats. Evidemment, avec des appareils différents, des distributions de di- mensions de particules selon des pourcentages différents peuvent être obtenues.
Si toutes 'les particules avaient la même dimension, le nombre théorique approximatif de particules par mm@ de surface, nécessaire pour donner une épaisseur du film -de cire d'un dixième et d'un centième de micron, se raient les suivants:
EMI0006.0036
Diamètre <SEP> Nombre <SEP> de <SEP> particu- <SEP> Nombre <SEP> de <SEP> particu=
<tb> des <SEP> les <SEP> par <SEP> mm- <SEP> de <SEP> sur- <SEP> les <SEP> par <SEP> mma <SEP> de <SEP> sur
<tb> particules <SEP> face <SEP> pour <SEP> un <SEP> film <SEP> face <SEP> pour <SEP> un <SEP> film
<tb> en <SEP> d'une <SEP> épaisseur <SEP> de <SEP> d'une <SEP> épaisseur <SEP> de
<tb> microns <SEP> '/io <SEP> de <SEP> micron <SEP> 1/iao <SEP> de <SEP> micron
<tb> I
<tb> 1 <SEP> <B>1</B>91;
000 <SEP> 19,<B>1</B>00
<tb> 2 <SEP> 23,900 <SEP> ' <SEP> <B>2,390-</B>
<tb> 4 <SEP> 2,960 <SEP> 296
<tb> 6 <SEP> 884 <SEP> 88
<tb> 8 <SEP> 373 <SEP> -37
<tb> 10 <SEP> 112 <SEP> 11
<tb> 14 <SEP> 70 <SEP> 7
<tb> 16 <SEP> 47 <SEP> 4,7
<tb> 20 <SEP> 24 <SEP> 2,4
<tb> 25 <SEP> 12,5 <SEP> 1,25
<tb> 30 <SEP> 7,09 <SEP> 0,709
<tb> 35 <SEP> 4,53 <SEP> 0,453
<tb> 40 <SEP> 2,93 <SEP> 0,293 En employant -de la paraffine, on pré fère utiliser un produit ayant un point de fusion relativement élevé., par exemple de <B>50-60'</B> C. On a également obtenu de très bons résultats avec un mélange d'environ 95 d'ozocérite purifiée et 5 % de cire d'abeilles purifiée, appliquée à de la cellulose régénérée non revêtue.
Pour recouvrir du papier parche miné, la cire d'abeilles purifiée seule est pré f6rable, mais, comme indiqué ci-dessus, la durée de formation du dépôt doit être tant soit peu plus longue par suite de la légère absorption de la cire fondue par la surface de la matière. Par exemple, dans l'appareil dont il est question ci-dessus, la durée de l'exposi tion pour du papier parcheminé doit être en viron le double de celle pour de la cellulose régénérée.
Selon une deuxième forme d'exécution du procédé, on peut appliquer un mince film de cire à un corps en faisant passer ce corps à travers un bain contenant une solution diluée Je cire, telle que de la paraffine dans de la benzine, de la gazoline, ete., et en faisant passer ensuite le corps revêtu dans une zone chauffante pour effectuer l'évaporation com plète du solvant @de la cire et la fusion de la cire, de manière à laisser la cire déposée uni formément sur toutes les surfaces du corps. La fusion de la. cire peut se faire -simultané ment ou subséquemment à l'évaporation du solvant.
Après quoi, 1e corps est refroidi en bardant un film uniforme et très mince de cire sur #a surface. En plus de la. paraffine et de l'ozocérite mentionnées ci-dessus, de la cire d'abeilles ou du spermacéti peuvent être em ployés également ou des mélanges de n'im porte lesquels -de ces corps avec des agents approprié, de modification tels que, par exemple, l'acide stéarique, des graisses ou des cires végétales; ces cires ou mélanges étant désignés ici par le terme de "cire".
Des solvants appropriés pour ces cires sont l'éther de pétrole, la gazoline ou le té trachlorure de carbone, etc. et des éoncentra- iions clé 1 à 0,05 gramme de cire pour 100 cm' de solvant ont été reconnues comme donnant d'excellents résultats.
Un appareil approprié pour la mise en rouvre de cette deuxième forme d'exécution du procédé peut consister en un appareil tel qu'utilisé habituellement pour obtenir des re vêtements comportant un récipient pour con tenir la solution et des moyens pour faire pas ser la matière flexible en feuilles @à travers la solution. Au sortir .de la solution, la matière passe dans une chambre de séchage allongée munie de dispositifs de chauffage par lesquels la chambre est chauffée et dans laquelle le solvant est complètement évaporé et la cire déposée sur la surface de la matière.
Un cou rant d'air peut être introduit -dans la -cham bre chauffée pour faciliter l'évaporation du solvant. Le mélange d'air et de vapeurs :de solvants peut être retiré de la chambre et le solvant peut être récupéré. Après la chambre de séchage, la matière revêtue passe à travers une zone chauffée maintenue à une tempéra ture supérieure à -celle du point de fusion .de la cire, de telle sorte que la cire déposée est fondue pour former un film continu, étanche à l'humidité et les dernières traces de sol vants sont enlevées. Cette zone peut être mu nie -de deux plaques chauffantes, espacées en tre lesquelles passe la matière revêtue.
Finale ment, la matière revêtue passe sur un eylin- dre finisseur qui est disposé :à une distance telle des plaques chauffées que le revêtement de cire peut se refroidir avant que la feuille soit enroulée.
Lors de l'exécution du procédé en em ployant une solution diluée de cire, on peut en premier lieu recouvrir les corps d'un re vêtement intermédiaire qui permet ensuite @à 'la cire de s'étaler et d'adhérer lorsqu'elle est fondue. Ce revêtement intermédiaire peut être du même genre et de la même épaisseur que celui décrit précédemment pour le procédé employant un nuage de particules de cire. Avec le procédé employant une solution, le revêtement intermédiaire .doit être choisi de telle sorte que ses ingrédients soient prati quement insolubles dans le solvant .de la cire.
Grâce au procédé de la présente invention on peut appliquer à. une feuille de cellulose régénérée un mince film -de cire, d'une épais seur de 1/,o de micron, qui est très transparent, flexible et qui ne graisse pas, ni ne colle, mais qui est étanche à l'humidité. C'est-à-dire lors qu'on expose une feuille ainsi traitée, d'un côté à une atmosphère sèche et .de l'autre côté à une atmosphère saturée de vapeur d'eau, moins de 60 gr de vapeur d'eau passeront par m2 de surface, pendant 24 h. à une tempéra ture d'environ 40 C.
Lorsque des -matières flexibles de base, qui absorbent l'eau et qui n'absorbent pas les .cires, sont imperméabilisées à l'humidité selon le procédé de la présente invention, mais sans l'application d'un revêtement intermédiaire, ces matières possèdent non seulement toutes les earactéristiuqes désirables énumérées ci- dessus, mais en plus, elles permettent l'em ploi en combinaison avec elles .de colles soin- bles dans l'eau.
Par exemple, en choisissant convenablement la cire, la cellulose<U>régéné-</U> rée imperméabilisée ià l'humidité peut être facilement .collée à l'aide d'une colle ordinaire animale ou végétale, ou bien on peut fixer sur elle un timbre d'impôt, etc., sans l'emploi de solvants organiques -de n'importe quel genre, comme il est nécessaire avec les ma tières connues jusqu'ici imperméabilisées à l'aide de cire.
Bien que l'on se soit fréquemment référé ci-dessus à des matières en feuilles flexibles et d'emballage, le procédé décrit est applica ble au revêtement de beaucoup d'autres corps. Par .exemple, des matières telles que celle pour la confection de paquets, récipients et bidons, aussi bien que pour d'autres articles de n'importe quel genre, peuvent ainsi être transformées facilement en un produit imper méable, soit avec, soit sans l'intervention d'un revêtement intermédiaire.
Les coutures, les joints et les recouvrements des récipients, bidons et paquets de tabac ou autres matières, peuvent être fermés effectivement. L'objet ob tenu est imperméable à l'humidité même lorsqu'il est perméable au gaz.
Comme il est évident pour une personne du métier, l'appareil décrit et représenté au dessin peut être modifié d'une manière appro priée lorsque l'on désire traiter des corps pe tits ou individuels, en remplaçant la matière en feuilles représentée au dessin, par un transporteur mobile, sans toutefois sortir _du cadre -de l'invention.
La forme d'exécution -du procédé, décrite en premier lieu, peut également être avanta geusement utilisée pour traiter les bords cou pés, aussi bien que la couche externe d'une matière hygroscopique en feuilles, revêtue ou non, tels que les tranches de rouleaux .coupés decelluloee régénérée ordinaire ou imperméa bilisée, en vué -de protéger cette matière con tre des variations de la teneur en humidité ou contre le séchage pendant l'emmagasinage, spécialement près des tranches,
ce qui provo querait un gonflement du film et par consé quent une distorsion de celui-ci.