CH169754A - Indicateur de vitesse. - Google Patents

Indicateur de vitesse.

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CH169754A
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Bernard Salomon Francoi Michel
Paul Govare Harry
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Salomon Francois Marie Michel
Paul Govare Harry
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  Indicateur de vitesse.    Dans l'automobile, il est devenu de plus  en plus intéressant de connaître à tout ins  tant, non seulement la     vitesse    instantanée,  mais encore la vitesse moyenne. La présente  invention concerne un appareil .destiné à grou  per, avec un faible encombrement, un     prix    -de  revient réduit et une     excellente    précision, des  ensembles mécaniques     susceptibles    de com  mander, d'une part, un organe     indicateur,    de  préférence une aiguille, marquant, à chaque  instant, la vitesse instantanée, et un organe  indicateur, donnant la vitesse moyenne.

   En  outre, suivant l'usage, un totalisateur général  et un totalisateur partiel peuvent être     placés     à côté des indicateurs de vitesses. L'indicateur  de vitesse conforme à l'invention est caracté  risé par la disposition dans un même boîtier       cylindrique    et derrière un     cadran    unique com  mun     fermant    le boîtier à l'avant, d'un     indi-          cateur    de     vitesse    moyenne, d'un mouvement  d'horlogerie commandant celui-ci et d'un in  dicateur de vitesse instantanée.

   Dans cet in-         dicateur,    les valeurs des     distances    parcou  rues sont transmises par l'intermédiaire de  l'indicateur -de vitesse instantanée à l'indica  teur de vitesse moyenne et les indications -de  vitesse moyenne et de vitesse instantanée sont  visibles sur le cadran commun. On peut ar  river ainsi à utiliser, sur le     tablier    .de la voi  ture pour le dispositif     indicateur    double pro  prement -dit     (c'est-à-dire    le plus souvent les  aiguilles et le cadran) et en arrière du tablier  pour le mécanisme, un encombrement trans  versal minimum.

   L'encombrement en     profon-          -deur    n'est d'ailleurs pas exagéré,     grâce    au  dispositif très aplati     utilisé    de préférence  comme indicateur -de     vitesse    moyenne.  



  L'indicateur -de vitesse instantanée peut  être d'un type centrifuge qui fait l'objet du       brevetsuisse        n0163314.     



       L'indicateur    de vitesse moyenne peut être       .du    type logarithmique, dont il a été question  dans le brevet suisse     nc        lâB50,        tandis    que sa      commande par cames a fait l'objet du brevet  suisse no<B>1.52970.</B>  



       Il    est évident que l'indicateur de vitesse  objet de l'invention n'est pas exclusivement  destiné à être     utilisé    sur des automobiles. II  peut être utilisé     -dans        d'autres    applications in  dustrielles, en     particulier        pour    mesurer la vi  tesse d'écoulement moyenne ou instantanée  l'un fluide ou tout     autre    débit moyen.  



  Le dessin ci-joint, .donné à titre d'exem  <U>ple,</U> se rapporte à :diverses - formes     d'exénu-          tion    .de l'objet .de l'invention.  



  La     fig.    1 est une vue     d'ensemble    schéma  tique, en élévation, .d'un appareil complet par  ticulièrement destiné .à l'automobile;  Les     fig.        Ibis    et     lter    montrent schémati  quement deux     variantes;     La fia. 2 représente un mode d'exécution       -d'un    contrepoids;  La     fig.    3     montre    l'adjonction     Î    la cage  contenant les billes centrifuges -d'un dispositif  stabilisateur et amortisseur;

    La     fig.    4 montre un mode de     réalisation     d'un     indicateur    de     vitesse    instantanée -du type  centrifuge;  La     fig.    5 représente schématiquement le       différentiel    articulé formant le mécanisme de       l'indicateur    de vitesse moyenne;  La     fig.    6 représente l'une des cames com  mandant ce différentiel ou même un diffé  rentiel de type différent;

    Les     fig.    7 et 8 représentent les deux faces  d'une     variante    -de     cette        ,came;     La fin. 9 représente     cette        variante    en       ,coupe;     La     fig.    10 représente un détail -d'un mode  d'exécution préféré -du     .différentiel    articulé  dont l'ensemble est représenté     fig.    11;

    La     fig.    12     représente    en coupe longitudi  nale l'ensemble de l'indicateur combiné dans  sa     réalisation    pratique     avec    son mouvement  d'horlogerie, les cames commandées par ce  dernier et par les roues, le -différentiel don  nant la vitesse moyenne et le     dispositif    à clo  che -donnant la     vitesse    instantanée;  Les fi-. 13, 14 et<B>15</B>     présentent    des géné  ralisations du dispositif -de     -calcul    de la vi  tesse moyenne.

      Sur la     fig.    1, l'appareil combiné comporte  les platines 76, 77, 78 et 79 réunies par les  entretoises telles que 80, 81, 82 et     délimitant     les éléments -de l'appareil qui sont     l'indica-          teur    de vitesse instantanée I, le mécanisme de  l'indicateur de     vitesse    moyenne     constitué,    de       préférence,    par le différentiel à mouvements  logarithmiques D décrit plus loin et le mou  vement d'horlogerie H commandant ce -der  nier.

   Les deux aiguilles ou     autres.    organes in  dicateurs-     apparaissent    bien entendu sur un  cadran commun disposé au-dessus de la pla  tine 76 et fermant le boîtier cylindrique 75.  



  Les trois éléments     H,   <I>D,</I> I se     montent    de  préférence séparément.  



  D'autre part, les entretoises 80 se termi  nent par des saillies 80a qui seules sont en  contact avec le fond du boîtier 75 pour éviter  toute déformation des organes nuisible à leur  bon fonctionnement.  



  L'ordre de     superposition    des éléments     H,     D, I n'est pas     nécessairement    celui qui a été  représenté et peut être modifié à volonté.  



  En     fig.    Ibis .et     lter,    on a schématisé les  relations mutuelles des organes     principaux     dans deux modes -d'exécution différents.  



  Le flexible<B>300</B> qui reçoit généralement  son mouvement de la boîte -de vitesses, .dans  le     cas    -de l'application à une voiture automo  bile, entraîne     l'indicateur    -de     vitesse    instan  tanée schématisé en I     (fig.        Ibis    et     lter).    Des .  flèches     Fi    et f     i        représentent    schématiquement  cette relation.

   Un arbre 88 relie     l'indicateur     -de     vitesse    instantanée I à l'opérateur 0,     c'est-          ,à-dire        à,    (organe calculateur -de la     vitesse     moyenne qui peut être, par exemple, un diffé  rentiel D     tel    que celui     -qui    est     .schématisé    en       fig.    1.  



  Cet opérateur sera, dans le     cas        oii    l'indi  cateur de vitesse moyenne est du type loga  rithmique, un différentiel de type     quelcon-          que:        àengrenages,    à tiges articulées ou     autre.     



  Dans le cas d'un appareil basé sur le prin  cipe     bien    connu .de la tangente, c'est un as  semblage -de     réglettes        articulées    réalisant,  pour un certain angle, la relation     tg   
EMI0002.0092  
        e étant le chemin parcouru et     t    le temps       écoulé.     



  Dans le     cas    d'un appareil basé sur l'emploi  d'une     surface    dite:     "camo'ide",        c'est-à-dire     d'une     surface    destinée à réaliser une     fonction          de        deux    variables ce sera l'ensemble du     ca-          moide    et des organes agissant directement  sur lui.  



  L'opérateur 0 peut donc être de type abso  lument quelconque. L'arbre 88 porte     (fig.    Ibis  et     Iter)    un bouton l02 -dit: "bouton de remise à  zéro -des espaces", .dont le rôle sera expliqué  plus loin en     -détail.     



  Des flèches     F2    et     f2    schématisent la -con  nexion entre l'arbre 88, qui reçoit son mou  vement de     l'indicateur    de     vitesse    instantanée  et l'opérateur 0.  



  D'autre part, les flèches     Fs    et     f3    schéma  tisent la liaison du mouvement d'horlogerie  H et de l'opérateur 0.  



  Enfin, des     flèches        F4    et     f4        schématisent     les connexions entre le mouvement .d'horloge  rie H et la tige -de remise à zéro 100 terminée  par le bouton -de remise à zéro 101, tige et       bouton    dont     les    rôles seront exposés ci-dessous  en détail.  



  Les deux organes<I>0 et II</I> sont disposés       côte    à côte dans le cas de la     fig.    Ibis et su  perposés dans le cas de la     fig.        1ter.     



  Les positions     relatives    des organes<I>I, 0, H</I>  peuvent être variées sans sortir -du     domaine     -de la     présente    invention.  



  On va maintenant     décrire    successivement       des    formes d'exécution préférées de chacun       ries    trois éléments formant l'indicateur com  biné, avant .d'indiquer le détail de leur as  semblage.  



       L'indicateur    de vitesse instantanée I est  constitué par un     .dispositif    commandé, soit  par l'axe d'une des roues, soit à partir     -de    la       boîte    de vitesse .dans le cas de l'automobile, et       comportant    un arbre qui entraîne le dispositif       .ymètrique.     



       La    partie mobile du dispositif     taehy-          mètrique    du type centrifuge     décritdans    le bre  vet no     163314        comporte    un     contrepoids    dont  l'objet est de faire     constamment    l'équilibre    au poids -de l'équipage mobile longitudina  lement dans la direction de l'arbre tour  nant pour toutes les positions de     l'appareil;     c'est une     condition    nécessaire pour que l'ap  pareil donne des indications toujours compa  rables à elles-mêmes quelle que soit sa position  dans l'espace.

   Mais il aura en autre pour effet  de     eompenser    les chocs, l'action -de la force       centrifuge    dans les virages, etc.  



  Le but du contrepoids n'est d'ailleurs pas  seulement l'équilibrage -de     l'action    -de la pe  santeur ou de la force centrifuge sur l'en  semble -des billes     et,de    la. cage à billes. Il joue  aussi un rôle important .dans la stabilité de  l'aiguille et il est, par suite,     conçu    à la fois  pour équilibrer la     pesanteur,    ainsi que les ef  fets d'inertie nuisibles -dus, par exemple, aux  virages et pour augmenter la stabilité -de l'ai  guille, grâce à .son grand moment d'inertie.  



  La. manière -de réaliser l'équilibrage sta  tique     adéjà    été exposé dans le brevet suisse  ne 163314 et l'on n'y reviendra pas.  



  La     fig.    2 est relative à l'équilibrage .dyna  mique -du système constitué par l'ensemble  de la cage à billes     centrifuges,    du .doigt sur  lequel elle agit et du contrepoids     formant    par  tie d'un     mécanisme    indicateur .de vitesse ins  tantanée du     type    décrit     audit    brevet     suisse.     



  0 étant     (fig.    2) la projection -de l'axe d'os  cillation du .doigt -et M l'extrémité du doigt,  on a indiqué, dans le brevet suisse précité,  la façon .de calculer le poids .du contrepoids  dont le centre .de gravité P est en ligne droite  avec les points 0 et M.  



  Il s'agit maintenant d'ajouter à l'équipage  oscillant, tics masses supplémentaires. Pi et     P2     telles que l'ensemble des masses<I>M, P, Pi,</I>     P2     ait un cercle pour     intersection    de l'ellipsoïde  d'inertie correspondant .à     cet    ensemble par le  plan .de la figure.  



  Pour simplifier l'exposé, on !supposera  que les masses Pi -et     Pz    sont égales. On pren  dra la droite<I>POIL</I> pour axe     ox    et on placera  les points Pi,     P2    sur la droite perpendicu  laire     oy.     



  Soit     01l1=   <I>xi</I>  <I>OP</I>     =x2          OPi   <I>=</I>     0P2   <I>= y</I>      et mi la masse de l'ensemble -de la     cage    à  billes et des billes supposées     concentrées    en  <I>H;</I>     m2    la masse -du contrepoids concentré en  P, masse calculée     -comme    il a été .dit dans le  brevet précité et m la masse     commune    des  masses supplémentaires.  



  On calculera y par les relations:    <I>2</I>     my2   <I>=</I>     9721x12        4-        m2x22   <I>=</I>     Io.            Ira    théorie classique des moments d'iner  tie montre que, dans ces conditions, le moment  d'inertie du système total par     rapport    à une       droite        quelconque        L    passant par 0 et située  dans le plan de la figure     est    constant  Ce qui revient     àdire    qu'au point -de vue  dynamique,

   le système est équivalent à un       disque    homogène -de centre 0 et qu'il est in  -différent à tous les effets     -d'inertie    parasites  -d'origine quelconque (virages, vibrations;  etc.).  



  Dans le cas où les     distances        OPi    et     0P2     seraient différentes ou bien où Pi et     P2    ne  pourraient être placées sur la perpendiculaire  <I>à</I>     ox,    on s'inspirerait .des mêmes principes.  



  La     fig.    3 montre     l'adjonction    d'un -dis  positif stabilisateur et     amortisseur    à la cage  à billes centrifuges 4     -déjà    décrite dans le bre  vet suisse no 163314. La     -cage    4 est solidaire  d'une cage     additionnelle    200 contenant -des  canaux 201 en nombre quelconque, à section  par exemple cylindrique, où -des billes addi  tionnelles 202 sont mobiles, billes qui pour  raient être remplacées par des galets.

   Les ca  naux 201 pourraient être remplacés par une  cage annulaire d'axe     tt'.    D'autre part, leur axe,       qui    est rectiligne en     fig.    3, pourrait être  avantageusement un arc -de     cercle    ou une  autre courbe.  



  Si la cage 4     tend,    pour une raison quel  conque - variations brusques de vitesse, par  exemple -- à prendre des     mouvements        -d'oscil-          lation,    il en résulte, pour les billes 202, des  mouvements     alternatifs    .dans leurs canaux 201  et ces mouvements tendent à stabiliser le sys  tème. D'autre part, la consommation -d'éner  gie qu'ils produisent par frottements et par  chocs crée un     amortissement.       La     fig.    4 montre un mode de réalisation  de l'indicateur de vitesse instantanée basé sur  le principe centrifuge, mais différent du<I>type</I>  déjà décrit.  



  L'arbre 1 .dont il s'agit -de mesurer la  vitesse, entraîne     une    cage 4 contenant des       'billes    5 que la     force        centrifuge    presse contre  un chemin -de roulement 203,     solidaire,    par  les bras 205 .d'un axe 204 parallèle ou non  <B>à</B> l'axe<B>1.</B>  



  Les billes tendent à donner au     chemin     203 la position correspondant pour l'ensemble  -des billes, au moment d'inertie maximum et  cela en antagonisme avec un ressort 207,       fixé,    d'une part, sur l'axe 204, et,     -de    l'autre,  sur une     patte    208 fixée en 206 sur la platine.  



  Comme il a été -dit, l'axe 204 est relié au  chemin de roulement par .des bras 205.  



  Le chemin     tourne    dans le sens de la flèche       Fo    jusqu'à     ce    qu'un équilibre     s'établisse    pour  le régime considéré.  



       L'indicateur    de vitesse moyenne repré  senté par<I>D</I> et<I>H</I> en     fig.    1 est -du type     Ioga-          rithmique.    Le     principe    en est le suivant: l'ar  bre 1, entraîné par le mouvement -de la voi  ture, assure en dehors de la commande de  l'indicateur de vitesse instantanée celle d'une  came par l'intermédiaire d'engrenages appro  priés,     cette    came communiquant un mouve  ment proportionnel au logarithme -du chemin  parcouru par le véhicule au     premier    mobile  d'un .différentiel.

   D'autre part, le second  mobile -de     ce    différentiel éprouve, sous l'ac  tion .du mouvement d'horlogerie H, des     dépla-          R,ements    proportionnels au logarithme du  temps écoulé depuis     l'origine.     



  Le différentiel réalise, par un troisième  mobile, un mouvement proportionnel à la dif  férence: log.     u    - log.<I>t,</I>     u    étant le chemin  parcouru et t le     temps    écoulé depuis l'origine,  c'est-à-dire depuis la remise à zéro -du méca  nisme des espaces et du mécanisme des     temps.     



  Or, cette différence est proportionnelle à  log. , c'est-à-dire au logarithme -de la vi  tesse
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   moyenne. Dès lors, il est possible, grâce      à une transmission appropriée, d'indiquer sur  un     cadran    la vitesse moyenne     utilisée,    et cela  quel que soit le mode de graduation prévu,  pourvu qu'on utilise une came de transforma  tion     correspondant    à la graduation choisie.  



  Dans l'appareil représenté, le différentiel  est un système articulé, et, plus particulière  ment, un quadrilatère articulé.  



  La     fig.    5 en indique le principe.  



  Les points D et E se     -déplacent    respecti  vement sur des cercles 51 et 51a, de même  centre S, de même rayon et dont, par suite,  les projections sont confondues sur la     fig.    5,  qui est une vue en plan. Ces déplacements se  font dans le sens des flèches opposées<B><I>fi</I></B>  pour D et     f'2    pour E.  



  En D et E     s'articulent    des bielles égales       DF    et     EF.        Le    sommet F est susceptible -de  coulisser dans la rainure     R    d'une réglette. 52  articulée sur un axe projeté au centre S des  cercles     superposés.     



  Il est évident que la droite     SF    est conti  nuellement la bissectrice de l'angle     DSE    et  que, si<I>Do</I> et     Eo    sont les positions de départ  -de D et E, le     déplacement    angulaire da     SF     est égal à la     demi-différence    des angles de  <I>Do,</I> SD, et     Eo,   <I>SE.</I>  



  Ces .derniers angles recevant des valeurs  respectivement proportionnelles aux -déplace  ments de D et E, c'est-à-dire au logarithme de  l'espace parcouru par le véhicule et au loga  rithme du temps écoulé; l'axe de la réglette  52 donnera, par sa direction, une indication de  la vitesse moyenne,     su,ceptible    d'être utili  sée d'une manière appropriée.  



  Un procédé -de traduction particulière  ment intéressant des indications données par  le déplacement de la réglette, est représenté  en     fig.    5; la réglette 52 vient d'une seule       piè.oe,    par exemple par découpage ou par ma  triçage, avec une rampe 53 jouant le rôle de       came,    sur laquelle appuie, sous l'influence       d'un    ressort non représenté, un ergot 54, porté  par un     levier    55, mobile autour d'un axe 56,  sur     lequel    est claveté un secteur denté -57.  Ce     secteur    engrène avec un pignon 58 d'axe  59, solidaire d'une aiguille 60 mobile devant  un     cadran    61.

           Les    divisions -de ce cadran, qui indique  les vitesses moyennes réalisées, peuvent être  fixées à priori, au moins dans certaines li  mites, et le profil de la rampe 53 est établi en  conséquence.  



  Il est clair que l'aiguille 60     peut    être rem  placée par tout autre système indicateur ap  proprié tel que tambour gradué,     .cadran    mo  bile devant un repère fixe ou tous autres dis  positifs dont se sert l'horlogerie moderne.  



  La réalisation de -déplacements loga  rithmiques pour les bras<I>SD</I> et<I>SE</I>     assujettis-          sant    les mobiles D et E à suivre le trajet cir  culaire matérialisé sur la figure par les cer  cles 51, 51a, s'obtient à l'aide de cames, qui  sont conçues de préférence     d'après    les prin  cipes qui ont fait l'objet du brevet suisse  no 1.52970.  



  Il importe de remarquer que, quel que  soit par ailleurs le dispositif employé pour  réaliser la différence log.     2t    - log. t, la réali  sation de la fonction logarithmique présente  des .difficultés toutes     particulières,    si l'on  veut, à la fois, obtenir     une    grande précision,  un faible encombrement, un champ de me  sure     étendu.    En outre, il ne faut employer  qu'un petit nombre d'organes.  



  On pourrait, pour réaliser le.     déplacement     logarithmique d'un bras tel que SD, utiliser  une came telle que 63, d'axe 62     (fig.    6). Selon  cette figure, le bras SD se déplace dans le  sens de la flèche<B>fi</B> si la came 63, qui le  pousse en D grâce à sa rainure en escargot 64,  tourne dans le sens de la     flèche        f3.    Un tel,dis  positif peut être employé en certains cas. Ce  pendant, il présente des inconvénients; en  effet, une came     telle    que la came 63 -de la       fig.    6 ne peut donner au' curseur D qu'un dé  placement linéaire au plus égal au rayon de la  came 63 elle-même, et encore c'est un maxi  mum qui ne peut guère, pratiquement, être at  teint.  



  Or, pour une bonne précision,     l'échelle     logarithmique utilisée, doit être aussi grande  que possible. Pour     fixer    les idées, on suppo  sera, par exemple, et bien entendu sans que  cette hypothèse soit aucunement limitative,  que l'unité -de chemin parcouru vaut     1â    kilo-      mètres, et que l'échelle logarithmique     choisie     est telle que le ,déplacement angulaire du bras       OD,    quand le chemin parcouru     varie    de une       unité        à,di.x    unités, est de 60  .  



  Le problème n'est pas encore complète  ment     déterminé.    Il y aura, par exemple, inté  rêt à obtenir l'indication de la vitesse  moyenne .dès que 0,4 unité ou 7,200 km a  été parcouru,     un.    temps suffisant s'étant,  d'autre part, écoulé.  



  Enfin, on posera, par exemple, que l'ap  pareil :doit pouvoir fonctionner, sans remise  à zéro, du côté des espaces, entre 0,4 unité  et 30 unités, c'est-à-dire entre 7,200 et  540 km.  



  Une étendue complète de la question  donne alors les résultats suivants:  10 Le déplacement angulaire total     .du     bras     OD    est alors très grand, et -de     l'ordre.    de  <B>160</B> degrés;  20 Ce déplacement est très rapide au dé  but, très lent plus tard;       30    Deux filets successifs .d'une came en  escargot sont très rapprochés vers la fin de  la course.  



  Avec une came analogue à celle de la       fig.    6, il est tout à fait impossible d'obtenir  pour le bras     OD    des déplacements de ce genre  et cela d'autant plus que, pratiquement, le  rayon de la came 63 .doit être relativement  faible, car le boîtier de l'appareil, pour l'auto  mobile, doit être d'un     diamCtre    réduit. Il y  a un intérêt à ne pas dépasser, au moins pour  les voitures de tourisme, le     diamètre    stan  dard de 80 millimètres et, en bien des cas,  celui -de 70 millimètres.  



  Il est donc nécessaire     d'utiliser    des cames  beaucoup plus perfectionnées.  



  Le brevet suisse no 152970 décrit des  cames à branches     multiples    pouvant se cou  per entre elles;     ces    cames pouvant .être succes  sivement     attractives    et répulsives. Il montre       également    l'emploi de cames à plusieurs  plans, le bras     tel    que     SD    -de la     fig.    6 portant  un certain nombre d'ergots, attaqués par la  came, les uns par l'une de ses faces, les au  tres par l'autre.    Il y a lieu .d'ajouter que ces divers ergots  peuvent. aussi être attaqués sur une même face  par des rampes situées dans :des plans diffé  rents; les ergots étant alors de longueurs iné  gales.  



  Une forme -de came particulièrement sim  ple et ne comportant pas     d'intersection    de  branches est indiquée par les     fig.    7 et 8, la       fig.    7 montrant une face qu'on peut considé  rer comme     antérieure    et la     fig.    8 la face     pc.s-          térieure    supposée vue par     transparence.     



  La came, qu'on supposera être celle 65  qui commande le bras des espaces, tourne       autour,d'un    axe 67, dans le sens -de la flèche  F,     quand    les espaces croissent.  



  La face antérieure présente des     rampes     <I>Ri,</I>     R2,   <I>R3</I> qui agissent en les repoussant sur  des ergots     Ei,        E2,    Es portés par un bras 66  présentant deux plans     66a    et     66b    parallèles  aux     faces    de la came 65     (fig.    9). D'action de  Ri sur     Ei    ne se termine que lorsque l'action  de     R2    sur     E2    a commencé et cette dernière  ne se termine que lorsque l'action de     Ba    sur Es  a     commencé.     



  La     seconde    face, représentée en plan en       fig.    8 possède une rampe attractive     R4    pour  l'ergot     E4    porté par le plan 66a du bras 66.  



  Une série -de trois impulsions - ce nom  bre pouvant     -d'ailleurs    être bien entendu mo  difié, le cas     échéant    -     détermine    dont la  première partie, rapide, du déplacement du  bras; la fin de la course est     obtenue    par l'ac  tion .de la rampe attractive     R4.    La forme des  différentes rampes est     telle    que toute discon  tinuité dans le mouvement soit     évitée:    autre  ment -dit, une rampe ne     cesse    pas d'agir tant  que la     suivante    n'a pas commencé son action.  



  Quand l'ergot     E4    arrive en fin de course,  au point     1i    -de la     fig.    8, qui représente la  came des     espaces,    il retombe sous l'influence  d'un ressort non représenté et qui tend tou  jours à s'opposer à la rotation -du bras, sur  le point     K"        (fig.    8) de la spire précédente. La  rampe présente en     $'    un contour en biseau  qui facilite     cette    retombée.  



  Si donc la voiture continue à rouler      < gin          dépassant    le nombre de kilomètres pour lequel  l'appareil est     prévu    - soit, dans l'exemple      choisi, 540 kilomètres, la came continue à  tourner, sans danger pour le mécanisme   et cela. sans aucun système de débrayage.  



  En ce qui concerne la came destinée à  conduire le second bras du différentiel, came  entraînée par le mouvement d'horlogerie,     ellz     dérive des mêmes principes, mais possède, en  fin de course, une butée     suffisante    pour arrê  ter le mouvement sans fatigue pour les     piècc3s.     



  Là encore, un système -de     -débrayage    de  fin de course n'est pas nécessaire, grâce à  cette disposition.  



  On peut prévoir en outre, en ce qui con  cerne les cames, .des dispositions prises pour  obtenir un résultat dont l'intérêt peut     éclhap-          per    au premier abord, mais qui est en réalité  d'un haut intérêt commercial.  



  Il est essentiel que lorsque l'usager   notamment dans le cas     envisagé    de l'applica  tion     iii,    automobile - a remis l'appareil indi  cateur de vitesse moyenne à zéro (en agissant  sur des organes de commande dont la des  cription est donnée plus loin), la     vitesse     moyenne marquée par l'appareil soit suffi  samment basse, et soit. par exemple, infé  rieure à 10 km. Il est évident que la     vitesse     moyenne est. indéterminée à ce moment, puis  que, dans le     quotient   
EMI0007.0012  
   le numérateur et le  dénominateur sont tous deux nuls et leurs  logarithmes infinis.  



  Cependant, l'usager comprendrait diffici  lement cette indétermination. Dans le présent       dispositif,    il est possible, grâce aux rampes  multiples des cames d'obtenir une indication  de distance moyenne faible au départ; par  exemple, l'unité d'espace parcouru étant  30 km, l'unité de temps 30 minutes, l'unité  de vitesse moyenne sera. 60 km à l'heure.  



  Dans ces conditions, on s'arrange pour  qu'après remise -à zéro, le bras des kilo  mètres, dans le différentiel, se trouve dans  la position correspondant à
EMI0007.0014  
   d'unité, soit  0,300 km; le bras des temps au     point        corres-          pocidant        â,   
EMI0007.0019  
       d'unité,        soit    3 minutes.

       La    vi  tesse     moyenne        ind.iquéa        avant    le départ     sera       donc     lde    6 km à l'heure,     vitesse        suffisamment     faible pour qu'elle puisse se confondre à peu  près sur la graduation avec le<I>zéro,</I> ce qui  semblera normal à l'usager.

   Des résultats de  ce genre seraient là peu près impossibles à ob  tenir, sauf grosses     complications,    avec d'au  tres cames que celles qui     sont        prévues    ici,  car ils supposent la possibilité     d'impri-irier     aux organes .du différentiel des vitesses       extrêmement    variées.  



  Une autre disposition de -détail prévue  également -de par la forme des cames, est       celle-ci:    une avance artificielle, -de l'ordre -de  1 km, par exemple, et     à,    -déterminer dans cha  que cas     particulier,    est .donnée à la came des  kilomètres. -de façon à compenser les jeux  qui peuvent éventuellement fausser, en la di  minuant, l'indication -de la     vitesse    moyenne  au départ.  



  Si, par exemple, la came commandée par  le mouvement des espaces,     -doit    tourner de  50 degrés par unité, une avance artificielle -de  1 à 2 degrés pourra être donnée pour compen  ser les jeux. Il suffit, pour cela, -de décaler  d'autant la butée :destinée à arrêter 'la came  lors .de sa. rotation en sens inverse pour la re  mise à zéro. Au surplus, le nombre de de  grés dont doit tourner la came des     kilomètres     pour un accroissement d'une unité sur la came  des espaces - par exemple, 30 km - est un  élément essentiel.  



  Si ce nombre -de -degrés -est trop faible, les  formes des rampes sont trop     abrupte    au dé  but -de la course, ce qui ne permet pas à.  l'appareil d'être juste avant un assez grand  nombre de kilomètres, et l'expose à des coin  cements. .Si, au contraire, ce nombre -de de  grés est trop grand, le nombre -des spires,  pour une     course        maxima    .donnée,     540    km,  par exemple, devient trop grand,     ce    qui donne  -des spires trop rapprochées et pratiquement  inadmissibles.  



  Pratiquement, pour les indicateurs de vi  tesse moyenne destinés aux voitures de tou  risme et d'un     .diamètre    de l'ordre de 60 à  80 millimètres, on peut prévoir, en principe,  de 1! à. 5 degrés par kilomètre parcouru pour  la came des kilomètres, la :détermination pré-           cise    étant un cas d'espèce et permettant -de  tirer -de l'appareil son champ maximum d'ap  plication.  



  Du côté des     temps,    et dans les mêmes con  ditions, la rotation en degrés -de la came com  mandée par le mouvement .d'horlogerie- sera  généralement -de     1/    à     @5    -degrés par minute  écoulée, la     .détermination    précise étant encore  ici un cas d'espèce.  



  La     @fig.    5 n'est qu'une représentation sché  matique du différentiel     considéré    comme un  quadrilatère articulé     SDFE.    En réalité, les  bras -du différentiel     correspondant    aux bras  SD et SE ont, comme l'indique la     fig.    9, la  forme d'étriers à -deux     faces    planes parallèles.  Ce nombre -de faces pourrait d'ailleurs être       augmenté    ou diminué.  



       La        fig.    10 montre en plan, l'un     -de    ces       Mriers    66, percé d'un trou 67' pour le passage  de l'axe     S    de la     fig.    9, et portant les ergots       Ei,        Ez,    Es. L'étrier 66 tourne librement sur  cet axe S.  



  Le bras commandé par le mouvement  d'horlogerie -est établi d'une manière ana  logue. .  



  Les bras, en forme d'étriers à     faces    planes,  s'obtiennent, -de préférence, par -découpage et  pliage.  



  L'aspect réel du     différentiel,    vu par en  dessus, est dès lors représenté par la     fig.    11  on les notations sont les mêmes     qu'en        fig:    5  -et qu'il est donc inutile de décrire en détail  à nouveau.  



  Les axes     D    et E d'articulation, situés à  égale distance de l'axe S sont portés par les  bras ou étriers 66 et 66' à deux faces planes,  chacun portant un certain nombre d'ergots  non représentés commandés par .des cames non  représentées.  



  La     fig.    12     montre,    en     détail,    l'ensemble ,de       l'appareil    (dont la     fig.    1 n'est qu'un schéma)  pour     permettre    -de comprendre     les    connexions  des éléments dudit appareil.  



  L'axe 1 commandé par le déplacement .de  la voiture entraîne la cloche 3, entraînant à  son tour la cage 4 par- l'intermédiaire -des  billes 5. Le mouvement -de cette cage est    transmis,     -comme        i1    a été expliqué     -dans    le bre  vet suisse no 163314, à l'aiguille 23 .à la par  tie supérieure .de l'appareil.  



  D'autre part, comme on l'a vu aussi dans  ce brevet, l'axe de la cloche entraîne, grâce  à une vis sans fin, non visible en     fig.    12, un  axe qui, à son tour par l'intermédiaire d'un  système vis sans fin, roue dentée, entraîne le  totalisateur     général    33 et le totalisateur jour  nalier 34, muni d'un bouton 32 pour sa remise  à zéro.  



  D'autre part, la liaison entre l'indicateur  de vitesse instantanée et l'indicateur de vi  tesse moyenne est réalisée de la manière sui  vante: un axe intérieur aux totalisateurs et  par conséquent     entraîné    par la vis sans fin, et  l'arbre 1, porte à son extrémité une vis sans  fin 86 agissant sur une roue dentée 87     cla-          vetée    sur un axe vertical 88, qu'on appellera  "axe de remise à zéro des kilomètres", qui  se termine en haut par un bouton -de remise  à zéro 102, et qui attaque par un     pignon    89  à son extrémité inférieure un pignon 90 atta  quant lui-même une roue 91 solidaire     -de    la  came des kilomètres 65.  



  On voit donc .comment cette came est re  liée mécaniquement à l'axe de la cloche.  D'autre part, la came des     temps    65' est  reliée au mouvement. .d'horlogerie -de la ma  nière suivante:     cette        came    est clavetée sur un  axe 110 fixé à un ressort-barillet, non     visible,     contenu dans le barillet 92;     ce    ressort est,  d'un côté fixé à l'axe intérieur 110 et, -de  l'autre, au barillet solidaire lui-même .du  bâti de l'appareil.  



  L'axe 110 est également solidaire d'une  roue dentée 94 engrenant avec un pignon non  visible sur la figure,     solidaire        -de    la roue 98  toujours en prise avec le pignon 99.  



  Par ailleurs, un axe vertical 100, qu'on  appellera "l'axe de remise à zéro des temps"  porte, à son extrémité supérieure, un bouton  de remise à zéro 101 et, à son extrémité infé  rieure, le pignon 99.  



  L'axe 100 peut .coulisser -de bas en haut.  Pour sa position basse, le pignon 99 engrène  avec le pignon 97. D'autre part, par une sé  rie de mobiles non     visibles    sur la figure, le      pignon 97 commande la roue d'échappement  d'un échappement du type connu.  



  On voit que le ressort contenu dans le ba  rillet 92 tend à faire tourner la came 65' dite  "came -des temps", dans le sens correspondant  à celui des temps croissants, mais l'axe de  cette came étant relié, par un train -d'engre  nages ou de mobiles, à un échappement, le  mouvement de la came est un mouvement uni  forme de vitesse bien déterminée.  



  Si l'on passe maintenant au fonctionne  ment du différentiel, la came 65 dite "came  des kilomètres",     'Commande    'le bras 66, 66a  dit     "bras    des kilomètres", qui, comme il a  été expliqué ci-dessus,     porte    un certain nom  bre d'ergots. Sur     ce    bras, s'articule     une          biellette    94'.  



  De même, la came 65' entraîne, en     sens     inverse, le     "bras    des     temps"    6,6', 66'a porteur  d'un certain nombre d'ergots et sur lequel  s'articule la     biellette        94'a.     



  Les biellettes 94' et     94'a    de longueurs  égale:, correspondent aux     biellettes        DF    et     EF     de la fige.     11.    Elles s'articulent entre elles par  un axe F qui guide une réglette     R    articulée,  d'autre part, sur un pivot vertical aligné  sur les pivots des deux bras     66-66a    et       66'--66'a.     



  Cette réglette R est solidaire d'une rampe  53 sur laquelle appuie, comme il a été indi  qué ci-dessus, un ergot 54 porté par un levier  55 mobile autour d'un axe 56, sollicité par  un ressort 93, axe qui commande,     grâce    à un  secteur denté et à un pignon non visible,  l'aiguille des vitesses moyennes 85, de pré  férence     coaxiale    à l'aiguille 23 des vitesses  instantanées.  



  En dessinant convenablement, d'une part,  la forme de la méridienne -de la cloche de  l'indicateur de vitesse     intantanée,    et,     d'autre     part, la forme de la rampe 53, on peut réaliser       telles    dispositions que l'on veut pour les deux       graduations    du cadran commun, de     préférence          otincentriques,    des     vitesses    instantanées et des       viyennes.     



  En     pr,        ces        graduations    peuvent  être     confortdum.        %às        ce        cas,    elles peuvent,       notamment,          des        divisions        égales.       On peut     encore,    sans confondre les gra  duations, les disposer de telle manière que  l'on veut.

   Une solution souvent avantageuse  est de réaliser .des divisions égales pour l'in  dicateur     instantané    et -des divisions inégales  facilitant la     lecture.des    basses vitesses pour  l'indicateur de     vitesse    moyenne.  



  La remise à zéro se fait de la façon sui  vante: du côté de la commande des kilomètres,  l'usager     exerce    une traction -de bas en haut  sur l'axe 88 en tirant sur le bouton 102. Dans       ce    mouvement, le     pignon    87 quitte     1-a    vis sans  fin 86; mais le pignon 89 reste en     prise    avec  le pignon 90.     L'usager    fait alors tourner le  bouton 102 dans un sens tel que la came -des  kilomètres tourne en sens inverse du sens des  kilomètres croissants, jusqu'à ce qu'il ren  contre une     résistance    qui annonce le retour à  la position -de départ.  



  Il     renfonce    ensuite le     bouton    102,     ce    qui  remet en prise le pignon 87 et la vis sans  fin 86.  



  Du côté du     mécanisme    d'entraînement des       temps;    la remise à zéro se fait d'une manière  analogue.  



  L'usager tire à lui l'axe 100 en agissant  sur le bouton 101.     Dans,ce    mouvement, le pi  gnon 99     quitte    le pignon 98. C'est la position  indiquée en     fig.    12. L'usager fait alors tour  ner jusqu'à refus dans le sens inverse .du sens  des temps croissants, le bouton -des temps.

    Finalement, il     renfonce        ce    bouton, ce qui re  met en prise les pignons 97 et 99.     I1    est clair  que, tant que l'axe 100 est tiré vers le haut,  il est possible, en faisant tourner le bouton  101, de faire     tourner    en sens     inverse    du sens  des temps     'Croissants    la came     .des    temps, en  remontant le ressort du barillet 92, car, à     ce     moment, les pignons 97 et 99 n'étant plus en  prise, toute relation est rompue entre l'axe de  la came et l'échappement.  



       Mais,    pendant ce mouvement, un mouve  ment intempestif donné à la came dans le  sens des temps croissants sous l'action du res  sort     dnbarillet,    ne doit pas être possible. Cela  est empêché     grâce        à,    une roue à .rochet com  mandée par -des rouages non     visibles    sur la       fig.    12 et qui ne sont jamais débrayés par      rapport     'à,    l'axe dé la came .des temps.

   Quand  l'axe 100 est en position haute, un système  de cône et de plan incliné     analogue    à celui  qui a été mentionné dans le brevet suisse  ne 138350 déjà cité, détermine l'intervention  d'un cliquet qui empêche la roue à rochet de       tourner    dans le mauvais sens.  



  Quand l'usager     renfonce    le bouton 101 et  l'axe 100,     ce        cliquet    est     automatiquement    li  béré et la came -des temps peut continuer à  tourner sous l'action .de son     ressort-barillet    et  le contrôle de l'échappement.  



  On a représenté en 109 la lunette de l'ap  pareil, lunette qui sert à la fixation sur le  tablier, et en 149' le verre.  



       Il    est bien     entendu    que des modifications       diverses    peuvent être apportées à l'appareil  sans     sortir    du cadre     -de    la présente invention.  



  En particulier; l'axe 1 pourrait     entrainer     un aimant au lieu ,d'entraîner une cloche     con-          tenant    des billes. Cet aimant agirait alors  comme dans les indicateurs de vitesse magnéti  que de types connus pour entraîner un ,disque  ou     un    cylindre entraînant une aiguille -direc  tement ou non, ou encore entraînant un tam  bour ou     un        cadran.    Cela ne changerait pas le  reste de l'appareil.  



  D'autre part, on peut concevoir, à titre  de variantes, des     modifications    notables pour  les     totalisateurs.    En particulier, le totalisa  teur journalier pourrait être à cadran et ai  guille. De     même,    sa remise à zéro peut se  faire par un     flexible,    comme dans divers ap  pareils connus.  



  De même, les totalisateurs, au     'Lieu    d'être  en ligne, pourraient être     disposés    sur     deux     lignes différentes. Enfin, le     différentiel    pour  rait être -d'un type différent .de celui lui a  été décrit ci-dessus et notamment être. d'un       type        connu,    par     exemple    à engrenages.  



       Dans    ce cas, chaque came commande cha  que planétaire dans les mêmes conditions  qu'elle commandait précédemment     chaque     bras :du différentiel articulé.  



  Les     fig.    13, 14,<B>15</B> sont basées sur le prin  cipe suivant: en désignant par e le chemin  parcouru et par t le     temps    écoulé, on peut,  d'une manière générale, calculer mécanique-    ment la moyenne:
EMI0010.0035  
   , en réalisant à l'aide  de cames ou de     camoïdes    la relation:  
EMI0010.0037     
    <I>fi,</I>     f2,        f3,        T'    pouvant être -des fonctions quel  conques. La réalisation basée sur le principe  logarithmique est un cas particulier.  



  En     fig.    13, 14, 15 .des combinaisons -de  cames réalisent .des relations de     ce    genre en  core valables dans le cas où l'on réalise  log. e ou log. t ou les deux logarithmes.  



  Elles montrent que l'on peut éviter l'em  ploi     d'un    -différentiel, même en     utilisant    le  principe logarithmique.  



  En     fig.    13, une came 213 tourne autour  d'un axe 214 en fonction des espaces parcou  rus (proportionnellement par exemple). De  même pour la came     215    en     fonction    des temps  écoulés, autour -de     l'axe    216.  



  Une réglette 217 à bords rectilignes ou  curvilignes reste tangente à ces deux cames.  Elle est pressée par les ressorts 211     figés    en  212. Elle commande une came; 218 d'axe  219 solidaire -du     secteur    denté 220 engrenant  avec le pignon 221 solidaire -de l'a.     bguille    222       mobile    devant le     cadran    223 dont les divisions  sont quelconques.  



  La     fig.    14 est identique à la     fig.    13, sauf  que la réglette 217 est articulée en 226 sur  un maneton 225 d'axe 214, qui remplace la  came 213.  



  En     fig.    15, une came des kilomètres 230  tourne autour de l'axe K proportionnelle  ment, par exemple, au chemin     parcouru;        une     came en forme de rainure 231 tourne de même  autour -de l'axe T, en fonction :des temps     écou-          lés.    Un curseur 232 marque     l'intersection    du  contour -de la came 230 et de l'axe de la rai  nure. Il est tangent à la came<B>233</B> d'axe, 234  commandant, comme     précédemment,    l'ai  guille 222.  



  Les dispositifs de fin de course .déjà dé  critsdans le brevet suisse no 152970 sont ap  plicables.  



  De même, le procédé     indiqué    ci-dessus  pour lever l'indétermination dont est affecté      au début le quotient
EMI0011.0001  
   pour e =     t   <I>= o,</I> s'ap  plique à tous     ces    modes de réalisation.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Indicateur de vitesse, caractérisé par la disposition dans un même boîtier cylindrique et derrière un cadran unique commun fer mant le boîtier à l'avant, .d'un indicateur de vitesse instantanée, -d'un indicateur de vitesse moyenne et d'un mouvement d'horlogerie com mandant l'indicateur -de vitesse moyenne, les valeurs des distances parcourues étant transmises par l'intermédiaire -de l'indicateur de vitesse instantanée à l'indicateur de vi tesse moyene, et les indications de vitesse moyenne et de vitesse instantanée étant visi bles sur le cadran commun.
    SOUS-REVENDICATIONS 1 Indicateur -de vitesse suivant la revendica tion, -caractérisé par le fait que les trois éléments (indicateur de vitesse instanta née, indicateur de vitesse moyenne et mouvement d'horlogerie) sont montés sé parément et réunis par des entretoises ve nant toucher le fond,du boîtier. 2 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation, caractérisé par le fait que l'organe de l'indicateur de vitesse moyenne rece vant les indications d'espaces parcourus est .commandé par un axe recevant son mouvement de l'indicateur de vitesse ins tantanée.
    3 Indicateur de vitesse suivant la revendi- cation et la sous-revendication 2, caracté risé par le fait que l'axe recevant son mou vement de l'indicateur -de vitesse instan tanée, sort du boîtier en portant le bou ton de remise à zéro -de la came des es paces de l'indicateur de vitesse moyenne, l'axe étant débrayé par rapport -à l'indi cateur de. vitesse instantanée par la ma- a#uvre même du bouton.
    4 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 2, caracté risé par le fait que l'indicateur ,de vitesse instantanée se trouve à la partie supé- rieure au-dessus de l'opérateur de l'indi cateur de vitesse moyenne, lui-même au- dessus du mouvement d'horlogerie. 5 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation,
    caractérisé par le fait que la re mise à zéro de l'organe recevant- les in dications des temps écoulés dans l'indi cateur de vitesse moyenne se fait par un axe,destiné à remonter le ressort du mou vement d'horlogerie,. l'échappement étant débrayé et un système de retenue empê chant la détente du ressort pendant cette remise à zéro. 6 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation, caractérisé par le fait que l'indica teur :de vitesse instantanée est -du type à billes centrifuges entraînées le long d'une surface en forme de cloche.
    7 Indicateur .de vitesse suivant la revendi cation et la .sous-revendication 6, caracté risé par le fait que l'indicateur centrifuge comporte un contrepoids pour le système mobile, ce contrepoids étant calculé pour assurer l'équilibre dynamique de l'ensem ble système mobile-contrepoids en don nant à la section de l'ellipsoïde d'inertie ,de,cet ensemble par le plan méridien du contrepoids, la forme d'un cercle.
    8 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 6, caracté risé par le fait qu'il est prévu une cage additionnelle solidaire de la -cage à billes ,de l'indicateur centrifuge, cette cage ad ditionnelle contenant -dans des espaces libres, des billes dont le déplacement amortit les effets des variations brusques de vitesse sur "l'indicateur de vitesse cen trifuge et stabilise l'équipage mobile.
    9 Indicateur ,de vitesse suivant la revendica tion, caractérisé par le fait que l'indica teur de vitesse instantanée est du type centrifuge et comprend une cage à billes dont les billes entraînent par pression à l'encontre de l'action d'un ressort, la pièce rotative contre laquelle elles sont projetées 10 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation,
    caractérisé par le fait due l'indi- eateur de vitesse moyenne comprend un différentiel dont les organes primaires sont - soumis respectivement à l'action .d'une came des temps et à celle d'une came des espaces parcourus qui lui communi quent des mouvements proportionnels aux logarithmes des temps et des espaces, ces cames présentant une série de rampes agissant successivement sur des curseurs correspondants portés par l'organe com mandé.
    11 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 10, carac térisé par le fait que les cames agissent par des rampes situées dans plusieurs plans élémentaires formant la came consi- 4érée. 12 Indicateur .de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 10, caracté- risé par le fait que chacune -des cames sus ceptibles d'agir sur un élément primaire du différentiel destiné à opérer le calcul logarithmique comprend deux faces utiles,
    dont l'une comprend plusieurs rampes agissant successivement par répulsion .sur .des ergots fixés sur l'élé ment primaire correspondant du,différen tiel, tandis que l'autre face comprend une rampe agissant par attraction sur un er got porté par l'élément primaire, les ac tions successives des rampes sur les er gots déterminant un mouvement logarith mique de l'élément primaire considéré.
    13 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et la sous=revendication 10, carac térisé par le fait que la-came des espaces comporte un -dispositif pour permettre la continuation indéfinie de la rotation -de la came lorsque celle-ci a atteint l'extrémité de sa course, et cela en assurant automa tiquement le retour du curseur utilisé à ce moment dans une .région de la came an térieurement parcourue par lui.
    14 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 10, carac térisé par le fait que la rotation de la came des espaces est comprise entre i/2 et 5 par kilomètre et celle -de la came des temps est comprise entre 1/J et 5 par minute.
    15 Indicateur de vitesse suivant la reven dication et la sous-revendication 10, earac- térisé par le fait que la levée,de l'indéter mination initiale pour le rapport est obtenue en donnant artificiellement EMI0012.0035 aux variables e <I>et t</I> des valeurs appropriées.
    16 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation, caractérisé par un différentiel à mouvements logarithmiques, constitué par un quadrilatère articulé comportant deux groupes de deux côtés égaux, l'un des groupes ayant ses côtés articulés sur un même pivot fixe, d'une part, et sur les ex trémités -des côtés de l'autre groupe, d'au tre part, de telle sorte que ces dernières extrémités puissent se déplacer en sens inverse sur des arcs de cercle de rayons égaux dans des plans parallèles, de lon gueurs proportionnelles aux logarithmes des espaces et à ceux des temps,
    l'articu lation entre eux des côtés du deuxième groupe déterminant avec le pivot la bis sectrice du quadrilatère et subissant, par suite, -des déplacements angulaires égaux à la .demi-différence des déplacements an gulaires des extrémités des côtés adja cents, une réglette orientée suivant la bis sectrice commandant l'organe indiquant la vitesse moyenne.
    17 Indicateur .de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 16, carac térisé par le fait que le différentiel com prend :deux bras en forme d'étrier à deux faces planes articulées sur un même pivot, deux biellettes articulées chacune à l'ex trémité d'un bras et une réglette rainurée coulissant 'sur l'articulation entre elles -des biellettes,
    articulée sur le pivot des deux bras et venue d'une pièce avec une rampe de transformation susceptible -de mou voir l'organe indicateur devant une gra- duation. 18 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et les sous-revendkations 10 et 16, caractérisé par le fait que les diverses rampes des cames agissent sur des ergots portés par les bras -du différentiel.
    19 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation, caractérisé par un indicateur de vi tesse moyenne, dans lequel des cames réa lisent des relations de la forme: EMI0013.0005 fi, f2, f3, r étant des fonctions quelcon ques, e étant l'espace parcouru, t le temps écoulé.
    20 Indicateur de vitesse suivant la revendi cation et la sous-revendication 19, carac- térisé par -des cames -de forme appropriée tournant en fonction -des espaces et des temps et agissant sur une réglette qui leur est maintenue tangente et qui agit sur la position angulaire d'une troisième came commandant le dispositif indicateur. 21 Indicateur de vitesse suivant la.
    revendi cation et la sous-revendication 19, carac térisé par un maneton tournant en fonc tion de l'une -des variables e et t et s'arti culant sur une réglette tangente à une came mobile en fonction de la seconde va riable et tangente à la came commandant le dispositif indicateur. 22 Indicateur de vitesse suivant la revendica tion et la sous-revendication 19, caractérisé par le fait que la position d'un curseur commandant la troisième came s'obtient comme intersection -de deux rainures res pectivement portées par les cames pri maires, qui sont respectivement mobiles en fonction de e et -de t.
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* Cited by examiner, † Cited by third party
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US2806647A (en) * 1952-10-25 1957-09-17 Perc C Sorenson Quotient calculating device

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