Procédé pour l'enlèvement de métal d'objets métalliques. La présente invention concerne un pro <B>cédé</B> pour l'enlèvement de métal défectueux ou en excédent -d'objets métalliques et pou vant être appliqué particulièrement pour en lever les bavures et autres défautsde surface des billettes -d'acier avant de les soumettre au travail<B>à</B> chaud.
Un exemple d'application de ce procédé est fourni par la transformation -de l'acier dans laquelle la surface des billettes est, pour chaque opération de laminage, préparée en faisant disparaître de la surface les irré gula- rités, les criques et les parties métalliques<B>dé-</B> fectueuses qui peuvent être fortement oxy- clées, ou présenter #d'autres :défauts de. sur face.
On enlève ces parties de surface pour éviter que le laminage ne les fasse pénétrer dans la. masse -du métal en produisant,de#s ta- pures et autres défauts cachés<B>à</B> l'intérieur -du métal laminé.
Ainsi que le savent les lamineurs, les pentes de toutes les saillies et -de tous les creux de la surface du métal doivent être progressives et non abruptes<B>à</B> un point tel que les parois -de ce creux ou de cette éléva tion soient repliées sous la pression du eylin- dre. En conséquence, lorsqu'on enlève du mé tal -de la surface -des billettes pour les prépa rer pour le laminage, il est nécessaire que cette surface soit débarrassée do ces pentes abruptes.
Jusqu'à ce jour, on préparait les surfaces des billettes, pour le laminage en enlevant ces parties défectueuses -de<B>la</B> surface par -des, procédés inéeaniques tels que le burinage. ou le fraisage. L'enlèvement de ces parties par ces procédés -est très long et grève lourde ment le prix de revient du métal laminé.
La présente invention permet, entre au tres, d'éviter cet inconvénient.
lie procédé pour enleverdu métal -de sur faces métalliques qui en fait l'objet, peut être appliqué, par exemple, pour pratiquer -dans la surface -de métaux des rainures ou gorges relativement lisses avec parois inclinées gra duellement, pour enlever des parties, de sur- faces défectueuses des billettes au moye <B>'</B> n -de la flamme d'un gaz et d'oxygène et d'uu#wu_ rant très oxydant de gaz, afin,<B>de,</B> rendre pro pre au laminage la surface de la billette, etc.
Selon ce procédé, on envoie, sur le métal <B>à</B> enlever, chauffé jusqu'à nue température suffisante pour assurer sa #3ombustion dans ces conditions, nu courant d'un gaz oxydant for mant avec lasurface -du métal un angle aigu, <B>ce,</B> courant ayant une vitesse relativement faible, mais suffisante pour amener ce métal. par oxydation,<B>à</B> l'état de scorie,et pour cbas- ser par soufflage cette scorie émiettée -de la surface sur laquelle ou opère.
Ce procédé peut être mis eu application, par exemple, en utilisant l'appareil représenté sur le dessin annexé, sur lequel: La fig. <B>1</B> représente une vue #de côté d'un chalumeau; La fig. 2 est une coupe longitudinale de la buse et de l'adapteur -du chalumeau de la fi-. 1; La fig. <B>3</B> est une coupe, transversale sui- vaut la ligne III-III de la fig. 2; La fig. 4 représente le<B>côté</B> sortie de la buse -des fio,. <B>1</B> et 2;
La fie,.<B>à</B> est une vue en bout du chalu meau montrant<B>la</B> position de la buse par rapport<B>à</B> la surface traitée, avec coupe lon gitudinale de la rainure pratiquée; La fig. <B>6</B> est une coupe, suivant la ligne VI-VI de la fig. <B>5,</B> -de la rainure. L'appareil de la, fig. <B>1</B> comporte uu cha lumeau coupeur, de type connu, sauf en ce qui coucerne, Fadapteur -et la buse qui sont re présentés en,détail sur les fig. 2,<B>3</B> et 4.
Ce chalumeau est alimenté en oxygène par un tuyau, non représenté, fixé<B>à</B> un raccord<B>10,</B> et en gaz combustible tel que l'acétylène, par un. autre tuyau, également non représenté, fixé<B>à</B> un raccord<B>Il.</B> Un robinet 12 règle l'arrivée -de l'acétylène au conduit<B>13.</B> Ce con duit<B>13</B> traverse la poignée 14 et fait commu niquer le raccord<B>Il</B> avec la tête<B>là.</B> Un robi net<B>16</B> règle le courant -d'oxygène -dans le con duit -dérivé<B>17</B> faisant communiquer la, con- #duite principale d'oxygène 18,avec la tête<B>là,
</B> dans laquelle loxygène -du courant #dériv6 se mélange avec l'acétylènt- pour former, de la manière habituelle, le mélange combustible. Un robinet, man#uvré au moyen du bouton <B>19</B> monté sur la paignée, 14, règle le courant d'oxygènedans la conduite<B>18</B> allant du rac cord Iù <B>à</B> la, tête<B>15</B> en traversant la. poi- guée 14.
L'adapteur 20 est fixé<B>à</B> cette tête<B>15</B> en remplacement de la, buse ordinaire,de chalu meau. Les conduits 21 -de mélange combusti ble de l'adapteur communiquent, comme -dans la buse ordinaire, avec la conduite de m,61ano,e combustible -de la tête<B>15,</B> et le con duit central d'oxygène 2 -de Faclapteur 20 communique avec la conduite d'oxygène<B>18</B> reliée<B>à</B> la -bête<B>15.</B> L'extrémité inférieure de l'adapteur 20 est pourvue d'une gorge circu laire 213,dans, laquelle aboutissent les conduits 21 de mélange combustible.
Une buse 24 est fixée<B>à</B> l'adapteur 20 par un écrou de fixation<B>125.</B> La buse est pourvw# <B>à</B> son extrémité supérieure d'une rainure cir culaire<B>26</B> coïncidant avec la rainure<B>23</B> dans l'extrémité inférieure de l'adapteur 20. Un Croupe de conduits<B>27,</B> ménagés dans la pa- c kD roi extérieure de la buse, va de cette rainure <B>26</B> dans l'extrémité -de raccordement de la buse<B>à</B> travers sa face de sortie.
Un. coueluit central court<B>28</B> pratiqué dans la buse 24, coïncide avec l'extrémité agrandie du conduit central<B>-à</B> oxygène 22 de l'adapteur 20. Un long conduit excentré agrandi<B>29</B> va de l'ex trémité -du conduit central court<B>28 à</B> 1%xtré- mité de sortie de la buse. Un grillage<B>30</B> est placé dans l'extrémité supérieure du gTand conduit<B>à</B> oxygène<B>29,</B> afin de diminuer l'état d'agitation de l'oxygène dans ce conduit. Ce grillage<B>30</B> est maintenu en place par une bague<B>à</B> friction<B>31.</B>
L'adapteur 20 et la buse 24 sont calculés de façon<B>à</B> augmenter le volume et<B>à</B> réduire la vitesse de l'oxygène sortant des conduits de la tête<B>15</B> du chalumeau, afin qu'un volume d'oxygène relativement grand passe,<B>à</B> vit-esse réduite, par l'orifice de sortie de la buse 24. L'adapteur et la buse doivent être également établis de façon<B>à</B> débiter un volume suffisant de mélange combustible pour produire une quantité relativement grande -de chaleur<B>à</B> température élevée.
On a obtenu de bons ré sultats avec un adapteur <B>à</B> conduits qans obstructions et une buse ayant un orifice de sortie d'environ<B>9,5</B> mm de diamètre et quatre orifices, en groupe serré, pour le mélange combustible, ayant chacun un diamètre d'en- viroii <B>1,18</B> mm.
Pour se servir de l'appareil décrit pour l'enlèvement du métal de surface -des billettes, on forme le mélange combustible gazeux et on l'allume de la façon habituelle<B>à</B> sa sortie des conduits<B>27</B> de la buse 24. On maintient cette buse 2.4, par rapport<B>à</B> la surface traitée, de façon que la, flamme se trouve -en dessous du courant d'oxygène et du côté de cette stir- face, et que le courant d'oxy,##-ène soit projeté sur cette dernière en formant avec elle un angle aigu, de préférence un angle d'environ <B>30 '</B> par rapport<B>à</B> une tangente<B>à</B> cette sur- tD face (fi-.<B>5)
.</B> tn La flamme des gaz amène rapidement, sur la surface du métal, un point<B>à</B> la température de combustion dans un courant d'oxygène. Après réglage convenable, de la façon expli quée -plus loin, de la pression de Foxygène ariivant au brûleur, on fait sortir l'oxygène du conduit<B>29</B> en appuyant sur le bouton<B>19</B> du robinet d'oxygène.
Le courant -d'oxygène vient frapper le point chauffé -et creuse tine cavité, arrondie dont la coupe transversale est du type représenté sur la fig. <B>6.</B> Le métal enlevé passe<B>à</B> un ëtatgranuleux non adhérent et est soufflé en dehors de la cavité. On pra tique une cannelure lisse,<B>à</B> parois inclinées, du genre représenté sur la fig. <B>6,</B> dans la sur face du métal au fur et<B>à</B> mesure que l'on fait avancer la buse 24 par rapport au métal, le long de la surface de ce dernier, dans 'la di rection du courant d'oxygène (fig. <B>5).</B>
<B>in</B> c La pression de l'oxygène arrivant au brû leur doit être réglée de façon que, lorsque<B>l'on</B> ouvre le robinet principal d'oxygène en ap puyant sur le bouton<B>19,</B> la vitesse de l'oxy- "è le <B>01</B> ne sortant par -conduit<B>29</B> sait supérieure <B>à</B> environ<B>60</B> mètres par seconde, mais pas as sez grande pour que du métal liquide s'en- n tasse devant le courant et soit chassé du tra jet<B>de</B> la coupure dans cet état ou a-vaut qu'il soit amené, par oxydation,<B>à</B> l'état voulu pour ne pas adhérer<B>à</B> la masse métallique.
Les vi tesses courantes de l'oxygène pour couper les métaux et supérieures<B>à 300</B> mètres par se conde, sont trop grandes. Des courants de gaz oxydant<B>à</B> vitesses plus élevées font couler le métal plus vite qu'il ne s'oxyde. Lorsque le métal coule sans être rapidement oxydé, il est soufflé ou chassé<B>à,</B> l'état liquide en dehors de la coupure sur la surface du métaI, par suite de la vitesse élevée du courant d'oxygène et, parfois, revient dans cette coupure et, une fois refroidi, adhère fortement ià la masse métalli que. Cette manière de faire laisse, naturelle ment, la surface du métal mouchetée de par ties de métal fortement adhérentes imparfai tement oxydé.
De plus, un courant oxydant <B>à</B> vitesse si grande produit une cannelure<B>à</B> parois abruptes laissant, en outre, les contours de la. surface dans un état ne convenant pas pour le laminage.
Au contraire, un courant d*oxygène dont la vitesse est supérieure<B>-à</B> environ<B>60</B> mètres par seconde sans être suffisamment grande pour produire une boule de métal liquide en avant de ce courant, oxyde rapidement le mé- taI et le chasse<B>à</B> l'état de particules non adhé rentes, et on obtient une surface propre<B>à</B> con tours convenant pour le laminage, en brossant le métal oxydé non adhérent.
Ces vitesses de sortie du gaz oxydant utilis-6 ici sont calculées en présumant que le courant de ce gaz est<B>à</B> la pression atmosphéri que et<B>à</B> environ 21<B>' C</B> lorsqu'il quitte l'ori fice de sortie de la buse.
Dans l'exemple spécifique décrit plus haut, on a utilisé environ<B>1000</B> litres d'acé- tylèneà l'heure. On peut modifier les orifices <B>à</B> mélange combustible gazeux ainsi que la quantité de mélange utilisée suivant le genre de métal traité, ou bien l'importance du cou rant de gaz oxydant. En outre, le courant d'oxygène peut être entouré par la flamme qui, dans le cas présent, ne se trouve qu'en dessous de ce courant.