l)isjoneteur électromagnétique pour installation à basse tension. Dans les installations à basse tension, on cherche à remplacer les coupe-circuits, qui ne sont pas sans présenter :divers inconvé nients, par des disjoncteurs uni ou multipo laires.
On connaît -des disjoncteurs électro magnétiques qui comportent deux enroule ments en parallèle dont le flux est rendu va riable par intercalation d'un élément thermi que dans l'un -des deux circuits; @ce schéma permet bien de régler la durée @de déclenche ment suivant la surcharge, mais il n'assure qu'une disjonction instantanée en cas de court-circuit ou de surintensité très impor tante.
Le but,de la présente invention est de per mettre :de donner à un .disjoncteur des carac- téristiques désirées, et d'obtenir avec une grande précision des temps de retardement sensiblement plus longs que ceux que l'on connaît.
Le disjoncteur selon l'invention est ca ractérisé -en ,ce que l'élément thermique est double et comprend une résistance chauffante et une résistance chauffée par elle, la résis tance :chauffée étant branchée en série avec l'un au moins des enroulements parcourus par 1e -courant à couper, et les deux résistances étant séparées par un isolant électrique et thermique.
Ce disjoncteur peut être à courant continu ou )à courant alternatif.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, des schémas de formes d'exécution de l'objet de l'invention et un graphique.
La fig. 1 est le schéma d'un disjoncteur connu du type à ,deux circuits électriques et à élément thermique simple; Les fig. 2 à 5 sont les schémas de quatre formes d'exécution différentes du disjoncteur selon l'invention; La fig. 6 donne deux courbes caractéris tiques du retardement en fonction .des sur intensités; enfin Les fig. 7 à 10 représentent schématique ment -des éléments termiques doubles.
Dans ces figures, les mêmes numéros dési gnent des parties analogues. Le courant à ,couper arrive par une ligne 1 à un plot 2 ,du disjoncteur .dont 3 est le bras mobile qui est connecté en 4 par des Con ducteurs 5 et 6 à au moins deux circuits en parallèle comportant des enroulements 7 lat 9 et une bobine de soufflage 8.
10 désigne un élément thermique simple de disjoncteur connu, tandis que 55, 56 et 57 désignent les parties d'un élément thermique double.
Les divers circuits en parallèle se réunis sent en une borne 11 de laquelle repart la ligne coupée 12.
Dans les fig. 2 à 5 inclus, l'élément dou ble comporte une résistance chauffante 55 et une résistance chauffée 56.
La résistance chauffée 56 peut être cons tituée par un fil conducteur ayant un coeffi cient .de température très élevé, tel que le fer pur ou le nickel pur. La résistance chauf fante 55 peut être constituée, au contraire, par un fil .conducteur ayant. un faible coef ficient de température, tel que, par exemple, le constantan, le,chrome-nickel, etc.
La résistance chauffante 55 et la r6sis- tance chauffée 56 sont séparées par un iso lant 57 qui peut être constitué soit par @de l'air, soit par un tube en matière isolante et plus ou moins réfractaire.
Lorsque le courant à couper atteint uï1e -valeur déterminée, la résistance chauffante 55 .qui est de préférence .de valeur ohmique relativement élevée et à faible coefficient de température, est chauffée par le passage du courant et communique sa chaleur à la résis tance chauffée 56.
La durée de cette transmission de cha leur peut varier dans de grandes limites, suivant la nature, les dimensions et la forme de l'isolante 57, interposé entre les résistances 55 et 56. Comme l'indique la courbe 54 de la fig. 6, il est possible d'obtenir, dans le @dis- joncteur selon l'invention, :des retardemeni,5 considérables, par exemple de l'ordre de plu sieurs minutes pour de faibles surcharges, et faibles, par exemple de plusieurs secondes, pour des surintensités élevées de l'ordre -de plusieurs fois l'intensité nominale, et ceci sans danger pour l'appareil.
La courbe 53 -de cette même figure se rapporte à un disjoncteur à élément thermi que simple.
La disjonction se produit par diminution du flux dans l'enroulement 9 et augmenta tion simultanée,du flux dans l'enroulement 7.
Une armature magnétique mobile non fi gurée sur le dessin est alors attirée par la: bobine 7 et provoque le déclenchement.
Dans le disjoncteur selon schéma fig. 2, la résistance chauffante 55 est en série avec l'enroulement 7 et la résistance chauffée 56 en série avec l'enroulement 9 de la bobine de soufflage 8.
Le disjoncteur selon le schéma de la fig. 3 se distingue -de celui -de la fig. 2 par le fait que la résistance chauffante 55 -est parcou rue par la totalité du courant traversant l'ap pareil et non par une partie de cette inten sité.
Ce schéma sera utilisé de préférence lors que le courant de régime atteint une valeur relativement faible. Il permet également de faire varier la courbe .caractéristique de re tardement tans de grandes limites.
Le schéma de la fig. 4 se distingue de ce lui de la fig. 3 par l'adjonction d'un circuit de dérivation qui remplit le même but que celui indiqué pour la fig. 5 qui va être .décrite.
Le disjoncteur selon le schéma de la fig. 5 est identique au point @de vue fonction nement à celui de la fig. 2. Il se distingue uniquement par l'adjonction d'un troisième circuit en dérivation comportant les bobines de soufflage 8 et une résistance réglable 68.
Ce schéma permet la construction -d'un appa reil utilisable pour des intensités de régime différentes: les deux circuits comprenant les deux bobines 7 et 9 et les résistances 55 et 56 sont toujours parcourus par un courant d'une valeur déterminée et l'excédent est,dé vié dans le circuit auxiliaire 4, 68, 8, 11: l'adaptation à une intensité de régime déter minée est obtenue par une variation de la ré sistance réglable 68. Les fig. 7, 8, 9, 10 montrent schématique ment quatre formes .d'exécution de l'élément thermique double.
Dans l'exemple selon fig. 7, la résistance chauffée 58 est constituée par un fil rectili gne et la résistance chauffante 59 par un fil enroulé en spirale autour du fil chauffé 58.
L'intervalle séparant les deux résistances 58, 59 peut être constitué, comme il a été dit, soit par de l'air, soit par un autre isolant thermique et électrique,de nature appropriée, par exemple un produit réfractaire, en vue d'obtenir divers retardements dans le fonc tionnement des disjoncteurs pour des cou rants d'intensité élevée.
L'exemple selon fig. 8 est analogue à -ce lui de fig. 7, la résistance chauffée 60 étant repliée sur elle-même en vue .d'augmenter la longueur offerte à l'action de la résistance chauffante 61.
Comme dans le cas précédent, l'espace laissé libre entre les résistances 60 et 61 peut être constitué soit par de l'air, -soit par un autre isolant thermique et électrique.
La fig. 9 indique une forme d'exécution dans laquelle la résistance chauffée 62 est constituée par un fil enroulé en spirale de faible diamètre à pas serrés, dans le but d'augmenter la longueur du fil offerte à l'ac tion d'une spirale chauffante 63.
La fig 10 montre une forme d'exécution applicable aux schémas des fig. 7, 8, 9 ou à leurs dérivés; l'élément thermique constitué par une résistance chauffante 64 et une ré sistance chauffée 65 est enfermée dans une enceinte 66 telle -que, par exemple, une am poule de verre dans laquelle est réalisé un vide plus ou moins poussé ou que l'on emplit d'un gaz inerte quelconque.
La résistance chauffante 64 et la résis tance chauffée 65 sont reliées respectivement à des prises de courant extérieures 67 et 69, telles que, par exemple, les prises à broches utilisées sur les culots des tubes @de T. S. F.
Cette disposition permet en particulier de mettre l'élément thermique à l'abri des ac tions extérieures telles que, par exemple, l'oxydation et elle permet éventuellement de plonger l'ensemble dans un bain d'huile sans nuire au bon fonctionnement de l'élément thermique du fait de la conductibilité ther mique .de ce dernier.