Dispositif pour écrire et calculer. La présente invention est relative à un dispositif pour écrire et calculer, établi en vue de permettre une grande rapidité de tra vail pour la transcription sur la machine à écrire de textes doublés d'opérations arithmé tiques comme c'est le cas, par exemple, pour la rédaction de factures ou autres documents analogues.
Actuellement, pour ce travail, l'opérateur est obligé d'agir sur les touches de la ma chine à écrire pour l'inscription des nombres, puis sur les touches de la machine à calculer pour l'enregistrement ou introduction dans cette dernière de ces nombres sur lesquels les opérations doivent porter. Cet opérateur at tend ensuite le résultat, qu'il écrit finalement sur la facture en agissant sur les touches de la machine à écrire.
Le dispositif selon l'invention comprend une machine à écrire et une machine à calcu ler reliées au moyen de circuits électriques dont la fermeture est commandée par la ma chine à écrire lors de l'inscription de chiffres sur des documents à remplir et dans lesquels sont intercalés des électro-aimants suscepti bles de commander les touches de la machine à calculer pour l'introduction dans cette der nière des nombres sur lesquels l'opération doit porter.
Une forme d'exécution et des variantes de ce -dispositif sont représentées, à titre d'exem ple, au dessin annexé. ,dans lequel: La fig. 1 est une vue schématique d'une machine à écrire et d'une machine à calculer travaillant en coopération conformément. à.
l'invention; La fig. 2 représente le schéma électrique reliant les deux machines ci-dessus; La fig. 3 montre à plus grande échelle un détail -de construction de la machine à écrire: Les fig. 4 -et 5 sont deux vues de détail; La fig. 6 est une vue schématique pour l'explication du fonctionnement; La fig. 7 est un schéma des connexions électriques reliant selon une variante de cons- traction de la fig. 2, la machine à écrire et la machine à calculer; La fig. 8 représente une forme de réali sation des touches à double contact de la ma chine à écrire, selon cette même variante;
La fig. 9 représente en plan les plots fixes portés par la machine à écrire et ta barre porte-plots mobile; Les fig. 10 et 11 montrent en élévation (vues de l'arrière) et en plan une variante de construction du dispositif de la fig. 9; La fig. 12 montre un dispositif de remise automatique à zéro de la machine à calculer; La fig. 13 est un schéma des connexions électriques prévues pour faire commander automatiquement, par la machine à calculer, l'enregistrement du résultat dans la machine à écrire; Les fig. 14 et 15 sont des vues de détail intéressant le mécanisme représenté sur la fig. 13; Les fig. 16, 16a et 17 sont également des vues de détail de ce même méca nisme, la fig 16a étant une coupe suivant XVIa-XVIa, fig. 16, et la fig. 17, une coupe suivant XVII-XVII, fig. 14;
La fig. 18 est une vue de détail d'une touche dite "total".
On a représenté sur la fig. 1 une machine à écrire A et une machine à calculer B, tou tes deux d'un type connu quelconque.
Le clavier de la machine à écrire com porte, à la manière habituelle et en particu lier, un certain nombre de touches correspon dant aux dix premiers chiffres.
De même, la machine à calculer B com porte un premier clavier de touches m com portant 10 touches et correspondant au mul tiplicateur et un second clavier M compor tant ii rangées de touches, chacune des u ran gées correspondant à un ordre d'unité du multiplicande et dans chacune de ces rangées, chacune des touches correspondant à l'un des dix premiers chiffres; le nombre de rangées varie naturellement avec la capacité de la machine. (Dans l'exemple représenté, on a supposé quatre rangées seulement.) Le résul- tat de l'opération effectuée est enregistré comme d'habitude dans les roues totalisa trices B.
Dans le cas représenté, la machine à calculer est une machine à moteur électrique dont la mise en marche est assurée par un bouton 1 pour les additions, par exemple, et par un bouton ou barre multiplicatrice l a pour la multiplication; cette machine est au tomatique, c'est-à-dire que pour effectuer une opération, il suffit d'enregistrer préalable ment tous les chiffres du multiplicande, puis ceux du multiplicateur et de mettre la ma chine en marche. Un bouton 2 permet la re mise à zéro du totalisateur et un bouton 3 la remise à zéro des différentes touches.
Les deux machines<I>A et B</I> sont reliées électriquement; le circuit électrique repré senté schématiquement sur la fig. 2 comprend un conducteur ,d'arrivée 4 et un conducteur de retour 5. Sur ce circuit principal 4--5 -est monté en dérivation un premier circuit C) permettant la: commande des touches multi plicatrices m.
Sur ce circuit est également monté un jeu de circuits dérivés 7a, 7b, 70, 7d permettant la commande des touches de multiplicande; il y a autant de circuits 7a, 7b, etc. qu'il y a -de rangées de touches de multiplicande (4 dans l'exemple représentë). Le circuit 7a correspond à la rangée<I>na,</I> ie circuit 7b à la rangée nb et ainsi de suite. Tous ces circuits dérivés sont normalement ouverts et pour que l'un quelconque d'entre eux soit fermé, il faut qu'une double condi tion soit remplie. Il faut. d'abord que l'un des interrupteurs Cl, C2, C3, etc. soit fermé.
Chacun de ces interrupteurs correspond à l'une des touches du clavier -de la machine à écrire (correspondant. aux dix premiers chif fres. Lorsque l'on agit sur l'une quelconque de ces touches, on ferme le contact Cl, C2, C3 correspondant. A cet effet, il suffit -de rendre solidaire de chacune -de ces touches T (fig. 4) un plot métallique 8 qui, lorsque la touche est enfoncée, relie électriquement les deux plots fixes 9 et 9a de l'interrupteur. Il faut également pour la fermeture d'un circuit dérivé une autre condition qui est. la fermeture soit du contact D en ce qui con cerne le circuit 6, soit de l'un des contacts Da, Db, etc., en ce qui concerne les circuits 7a, 7b, etc.
Le circuit 6 peut donc se fermer (lorsque l'interrupteur D est fermé), par l'un ou l'autre des interrupteurs Cl, C2, C3, etc. Suivant le cas c'est donc l'un ou l'autre des électro-aimants El, E2, E3, etc., inter calé sur ces différents circuits, qui se trou vera excité. Chacun de ces électro-aimants L'1, E2, E3 est susceptible de commander une touche correspondante multiplicatrice du clavier m de la machine à calculer. L'électro aimant El commande la touche 1, l'électro E2 la touche 2 et ainsi de suite.
De même dans chacun des circuits 7a, 7b, 7c, 7d sont intercalés un certain nombre d'électro-aimants EA1, EA2..., EB1, EB2, etc. Chacune de ces rangées d'électros corres pond à une rangée de touches de multipli cande et chacun des électros à une touche de la rangée correspondante. C'est ainsi que EAlcorrespond à la touche 1, de la rangée na, EA2, à la touche 2 de la rangée na, EB1 à la touche 1 de la rangée nb et ainsi de suite.
La fermeture cles contacts D, Da, Db, De. Dd se produit automatiquement lors du déplacement du chariot de la machine à écrire. A cet effet, ce chariot est solidaire d'une barre 10 munie d'un plot PM et d'un second plot Pmn. Cette barre 10 se déplace en regard d'un bloc fixe isolant 11 dans lequel sont également prévus, d'une part, un cer tain nombre de plots pa, pb, pc, pd coopé rant avec le plot PM, et, d'autre part, un plot pin, coopérant avec le plot Pm. Le plot PM, comme le plot<I>Pm</I> sont reliés au fil de retour 5. Dans ce but, la barre 10 peut être réalisée en métal conducteur et être re liée à elle-même à ce fil 5. Les plots pa, pb, pc, pd sont reliés aux circuits 7a, 7b, 7c, 7d respectivement; le plot pin, est relié au cir cuit 6.
On se rend compte dans ces condi tions, que lorsque la barre 10 se déplace et que le plot PM vient successivement en con tact avec les plots pa, pb, pc, pd, il fermera successivement les circuits 7a, 7b. De même, lorsque le plot Pmn arrivera en regard du plot pin, il fermera le circuit 6. En d'autres mots, les contacts Da, Db, De, Dd, représentés schématiquement sur la fig. 2, sont réalisés par le plot PM, coopérant successivement avec chacun des plots pa, pb, pc, pd, tandis que le contact D est réalisé par des plots Pm et pm.
Le dispositif fonctionne de la façon sui vante Si l'on suppose, comme représenté sché matiquement sur la fig. 6 que l'on a à rédi ger une facture qui, comme d'habitude. se compose d'une première colonne dans laquelle est indiqué le prix unitaire de l'objet, une seconde colonne dans laquelle doit figurer le nombre de ces objets, une troisième colonne pour leur désignation et enfin, une quatrième pour le total, on place cette facture sur la machine à écrire, à la façon habituelle. Polur commencer à écrire il faut donc que le point d.e .frappe de la machine soit. en regard de la première colonne.
La position de la barre 10 est alors déterminée pour -qu'à ce moment le plot P11'1 soit en regard du plot pd. Le con tact Dd est alors fermé; si à ce moment on appuie sur la touche correspondante au pre mier chiffre du prix unitaire (c'est-à-dire du multiplicande), on fermera le contact C1. C2... correspondant. L'électro-aimant corres pondant ED1, ED2, etc. se trouvera excité ct, la. touche correspondante du multiplicande de la rangée nd actionnée. On aura ainsi enre gistré le premier chiffre du multiplicande.
Lorsqu'on inscrira le second chiffre du prix unitaire, le plot PM se trouvera en re gard du plot pc et lorsqu'on appuiera. sur la touche correspondant au second chiffre, on fermera de nouveau un contact C1, C2, C3, etc. d'où actionnement d'une touche de la deuxième rangée ne du multiplicande. Si le prix unitaire a quatre chiffres, on comman dera donc une touche à chacune des rangées <I>na,</I> nb....
Il est évident que dans le cas où le prix unitaire ne comporte -que trois chiffres ou moins, on devra, pour commencer à écrire, amener le chariot dans la position pour la quelle le plot PM se trouve en regard du plot pc ou des plots pb, pa. Après l'inscription du prix unitaire, on déplace le chariot de la machine à écrire pour arriver en regard de la colonne relative au nombre d'objets, lequel nombre doit constituer le multiplicateur.
Dans cette position, le plot<I>Pm</I> se trouve en regard du plot pm. Lorsqu'on appuiera sur l'une des touches des chiffres de la machine à écrire, on fermera donc le circuit 6, d'où commande de l'une des touches multiplicatri ces. En agissant sur plusieurs touches de la machine à écrire, on enregistrera donc tous les chiffres du multiplicateur.
Après cet enregistrement du multipli cande et du multiplicateur, il suffit à l'opé rateur d'appuyer sur le bouton 1 de la ma chine à calculer pour provoquer son fonction nement.
Pendant que cette machine effectue l'opé ration, l'opérateur pourra continuer la rédac tion de sa facture et lorsqu'il arrivera en re gard de la colonne "total", il lui suffira de regarder sur la machine à calculer le résultat de l'opération pour l'enregistrer sur sa fac ture.
Il n'y aura donc aucune perte de temps alors qu'actuellement lorsqu'il y a une opé ration à effectuer, l'opérateur est obligé d'a gir non seulement sur les touches de la ma chine à écrire mais encore sur celles de la machine à calculer. Il y a donc une grande simplification du travail. Naturellement, on pourra prévoir d'autres plots sur la barre 10 et sur le bloc 11 pour commander automa tiquement, toujours par le mouvement du chariot, la remise à zéro ou l'inversion de la machine à calculer.
Sur la fig. 3, on a représenté, comme exemple, un plot supplémentaire Pl qui, en coopérant avec un plot pl, ferme un contact D1 branché sur un circuit 12 dans lequel est intercalé un électro-aimant E0 comman dant automatiquement la remise à zéro de la machine à calculer.
Les électro-aimants El, E2...., E AI, EA2, etc. permettant la commande des touches multiplicatrices pourront être disposées de toute manière appropriée. Selon la disposition représentée sur la fig. 5, chaque touche T comporte une tige 13 constituant le noyau plongeur de l'élec- tro-aimant E correspondant. Lorsque cet électro E est excité, il fait redescendre la touche T dont la tige 13 commande alors la tige 14 actionnant le mécanisme de la ma chine à calculer.
On remarquera qu'avec cette disposition, dans le cas où, pour une raison quelconque, les électros E ne pourraient pas être excités, la touche T pourrait être actionnée à la main à la manière habituelle.
Le schéma électrique représenté sur la fig. 7 constitue un perfectionnement du schéma de la fig. 2, ce perfectionnement per mettant l'élimination totale des courants dé rivés. Dans la fig. 2, en effet, les électros EA1, EA2, EA3..., ED1, EB2..., etc. sont tous constamment interconnectés. Par suite, on pourrait quelquefois provoquer, par l'actionnement d'une seule touche Cl, C2..., l'excitation de plusieurs électros-.
Le schéma représenté sur la fig. 7 élimine totalement cet inconvénient.
On retrouve sur ce schéma le fil d'arrivée 4 du circuit général et le fil de sortie 5, les interrupteurs CI,<I>C2,</I> C3... <I>C9, CO</I> comman dés que les touches de la machine à écrire et. enfin, les interrupteurs Da. Db, etc.
On remarquera toutefois. qu'alors que dans la fig. ? on n'a représenté que quatre rangées d'électros EAI, EBI, on a jugé pré férable de représenter ici les neuf rangées c1P ces électros correspondant respectivement aux neuf rangées de touches du clavier du multiplicande -de la machine à calculer; on sait en effet que ces machines à calculer comportent généralement pour le multipli cande, neuf rangées de touches.
Dans ce cas, les électros EA1, EA2... d'une même rangée ne sont pas, en temps nor mal, reliés directement au fil aboutissant à l'interrupteur<I>Da</I> correspondant. Dans ces conditions, en temps normal, les différentes rangées d'électros ne sont pas interconnectées.
Pour obtenir la liaison en temps opportun, on prévoit pour chacune des rangées EA1, EA2... une barrette conductrice 20A, 20B, 20C, etc., portée par des biellettes pouvant osciller autour des pivots isolants 40 et main tenue normalement par des ressort 23a dans la position dans laquelle elle n'est pas en contact avec les électron EA1, EA2.... La commande de chacune de ces barrettes 20A, 20B, etc. est obtenue par un électro 21A, 21B...; ces différents électron sont montés en dérivation sur un circuit 22 dans lequel est intercalé un interrupteur 23 qui est fermé chaque fois que l'une des touches quelcon ques<I>Cl, C2,</I> C3 de la machine à écrire est actionnée; on verra plus loin dans quelles conditions.
L'autre extrémité des électros 21A, 21B, etc., aboutit aux interrupteurs Da, Db, etc.; lorsque l'un quelconque des électron est excité, il attire la barrette 20A, 20B, etc. correspondante qui vient alors en contact avec le fil 24, relié également à l'interrup teur Da, Db, etc. correspondant. On prévoit de la même manière une barrette 25 pour la rangée d'électron El, E2, E3, etc., correspon dant aux touches du multiplicateur de la ma chine à calculer.
Pour obtenir, par l'actionnement d'une touche de la machine à écrire, la fermeture simultanée du contact Cl, C2, C3, etc. cor respondant et de l'interrupteur 23, on pourra adopter, par exemple, la disposition repré sentée sur la fig. 8, selon laquelle l'extrémité 26 de chacune des touches porte deux doigts 27 et 28 susceptibles d'agir respectivement sur des broches 29 et 30 qui, lorsqu'elles sont enfoncées, ferment, la première, le con tact Cl ou C2 ou C3, etc. correspondant et la seconde, le contact 23. De préférence, la longueur des doigts 27 et 28 sera telle que le contact 23 sera fermé le premier. De même, la pièce 30 pourra être commune à toutes les touches, puisque l'interrupteur 23 auquel elle correspond doit être fermé chaque fois qu'une touche est atteinte.
On a, enfin, représenté en plan, sur la fig. 9, la disposition des plots commandés par la machine à écrire et qui est d'ailleurs sensiblement analogue dans ses caractéristi- ques essentielles à celle représentée sur la fig. 3. On y retrouve en effet un bloc 11 sur lequel sont montés tout d'abord les plots pa, pb, pc, pe..., pi (un plot pour chaque rangée d'électron EA1, EB2, etc.). Le plot PM monté sur la barre 10, reliée à l'arrivée du courant, est susceptible, du fait qu'il se dé place avec le chariot, de s'appliquer successi vement sur ces plots pi, ph, Pte. On retrouve de même, sur le bloc 11, le plot pm pour la commande du multiplicateur, lequel plot coo père avec le plot mobile Pm monté sur la barre 10.
On prévoit, en outre, un plot 31 pour la mise de la machine à calculer en mul tiplication et un plot 32 pour l'actionnement de la barre multiplicatrice la de cette ma chine.
L'ensemble de la machine à écrire et de la machine à calculer fonctionne dans les mêmes conditions que précédemment et on ne reviendra pas sur c e fonctionnement. On signalera simplement la seule différence qui existe et qui réside en ce que l'opérateur agit sur l'une quelconque des touches de la ma chine à écrire (touche de chiffre naturelle ment), .cette touche ferme tout d'abord le con tact 23, ce qui permet aux électron 21A, <I>21B...</I> d'être alimentés, puis le contact Cl, C2... correspondant. en sorte que c'est seule ment l'électro 21,1, 21B... correspondant qui sera excité et. qui attirera la barrette conduc trice<I>20A, 20B...</I> correspondante.
Dans ces conditions, seul l'électro EA1, EA2, EA3 correspondant au contact<I>Cl, C2, C3,</I> et à l'interrupteur<I>Da,</I> Db, Dc... fermé à ce mo ment, du fait ,de la. position du chariot de 1a machine, se trouvera excité et commandera, la touche correspondante de la machine à cal culer.
On remarquera que le fait d'avoir isolé les différentes rangées verticales d'électron EA1, EA2, EA3... permet, .de façon cer taine, l'élimination des courants dérivés entre ces différentes rangées.
Ainsi que cela a déjà été indiqué, on peut prévoir un certain nombre de plots sur 'le bloc 11 pour la commande de certaines opé- rations. C'est ainsi que dans le cas de la fig. 9, on a prévu, en supplément des plots déjà décrits, un jeu de plots 33, pcl, pdl..., pil et 34 permettant une vérification des opérations effectuées. On remarquera tout d'abord que les plots pc1, pi1 sont reliés électriquement avec les plots pc..., pi avec décalage de deux rangées. Ce décalage, dont on verra le rôle plus loin, suppose que l'on travaille avec une machine à calculer dans la quelle sont prévues deux décimales au multi plicateur et deux décimales au multiplicande, ce qui donne au résultat quatre décimales dont on ne doit retenir que deux.
Le plot 33 est relié à un circuit électrique dans lequel sont montés les électro-aimants 33a néces saires pour mettre automatiquement la ma chine à calculer en soustraction et pour la remise à zéro du clavier de cette machine. Le plot 34 est relié à un électro 34a de com mande du bouton du moteur de la machine à calculer et permet sa mise en marche. Ces plots fixes 33, pc1..., pi1 et 34 coopèrent avec le plot 35 porté par la barre 10 et qui vient en regard du plot 33 lorsque le chariot de la machine à écrire est dans la position pour la quelle le point de frappe se trouve en regard de la colonne résultat. Donc, au moment où l'opérateur va inscrire le résultat que l'opé ration a donné, le plot 35 en venant en con tact avec le plot 33, place la machine à calcu ler en soustraction et remet le clavier à zéro.
Ensuite, l'opérateur qui veut inscrire son ré sultat actionne les touches correspondantes du clavier de la machine à écrire, ce qui a pour effet l'actionnement dans le clavier du multiplicande, des touches correspondant aux chiffres du résultat, avec la remarque essen tielle que deux décimales sont négligées. Etant donné en effet qu'on a vu qu'il s'agis sait d'une machine à calculer dans laquelle on ne prévoit que deux décimales pour le multiplicande, il serait impossible d'y faire figurer les quatre décimales que peut avoir donné le résultat et c'est pour cette suppres sion des deux décimales qu'on a relié les plots pcl..., pil respectivement aux plots pc et pi avec un décalage de deux rangées.
Après l'inscription du résultat, le plot 35 ar rive en regard du plot 34 et met la machine à calculer en marche, laquelle effectue alors la soustraction. Si l'opérateur a enregistré le bon résultat, la machine devra revenir à zéro et l'opérateur le vérifiera. Il aura donc acquis la certitude d'avoir inscrit le bon ré sultat; si au contraire, il s'est trompé dans l'inscription du résultat, la machine sonnera s'il a fait une erreur en plus et, s'il a fait une erreur en moins, il restera dans la ma chine à calculer un nombre dont la présence renseignera l'opérateur sur l'inexactitude du résultat qu'il a enregistré.
Naturellement, si l'on ne voulait pas supprimer de décimales, le décalage susmentionné n'aurait pas à être prévu; par contre, si on voulait supprimer toutes les décimales, on pourrait faire un décalage plus grand de 3, 4 rangées, etc.
On peut enfin prévoir sur le bloc 11 d'autres plots pouvant actionner des accessoi res divers, tels que 41.... Un autre perfectionnement est prévu pour remédier à l'inconvénient suivant: Alors que les électro-aimants EAI, EA2.:., EB1, EB2, etc. ne peuvent être excités .qu'à la. double condition qu'un interrupteur Cl., C2... et un interrupteur<I>Da,</I> Dh... soient fermés, les électro-aimants correspondant aux plots 31, 32, 33, 34, etc. sont alimentés dès que le plot mobile correspondant arrive en regard de ces plots.
Dans ces conditions, les électro aimants pourraient être actionnés aussi bien lorsque le chariot se déplace dans le sens de marche que lorsqu'il se déplace en sens con traire; or, seul le premier actionnement ;st nécessaire; pour empêcher le second, on in tercale sur le circuit 36, dans lequel sont montés, en .dérivation par exemple, ces -diffé rents électro-aimants, un interrupteur 37 qui est. fermé chaque fois qu'on agit sur le ta bulateur dont la machine à écrire est munie et par le moyen duquel on manoeuvre le cha riot lorsqu'on rédige une facture.
Il s'agit là d'un tabulateur bien connu qui, de pr6fé- rence, sera un tabulateur décimal et que l'on n'a pas besoin de décrire ici. Ce tabulateur décimal comprend généralement un certain nombre de touches correspondant aux ordres d'unités, dizaines, centaines, milles, dizaines de milles, etc. Suivant à quel ordre d'unité correspond le premier chiffre du nombre qu'on veut enregistrer, il suffit d'agir sur la touche du tabulateur voulue. En agissant sur cette touche, on ferme le contact 37, en sorte que le circuit pourra se trouver fermé par celui des plots 31, 32, 33, 34, etc. avec le quel sera justement en contact à ce moment le plot mobile correspondant de la barre 10.
Par contre, lorsqu'on déplacera à la main le chariot de la machine, l'interrupteur 37 res tera toujours ouvert en sorte que lorsque les plots mobiles passeront sur les plots fixes 31, 32, 33, 34, il n'y aura pas de commande des électro-aimants montés sur le circuit 36.
On a représenté sur les fig. 10 et 11 un perfectionnement dans la disposition des plots sur la machine à écrire. Selon ce per fectionnement, le bloc il de la fig. 9 est remplacé par des blocs indépendants lia, 11b, ete., portant chacun l'un des jeux de plots, le bloc lia portera, par exemple, le jeu clé plots 31, pi, ph..., pa; le bloc 11b, le jeu pua 32; le bloc lie (non représenté), le jeu 33 pil, ph1..., pc1, et ainsi de suite. Ces blocs l1a, 11b, lie, etc. sont constitués par un bloc de matière isolante aux deux extrémi tés duquel sont rapportées des joues 45 for mant curseurs, ce qui permet de les monter dans des rainures d'une crémaillère 46 fixée de toute manière appropriée sui le bâti de la machine à écrire.
Grâce à ce montage parti culier, on peut fixer chacun des blocs lia, l1b sur le bâti de la machine dans telle ou telle position. Etant donné qu'on peut ainsi, décaler les différents jeux de plots portés par le bâti de la machine, on n'a plus à pré voir de décalage entre les plots PM, Pm, 35, etc., devant se déplacer avec le chariot; plus simplement, on peut même remplacer tous ces plots par un plot unique 47 porté directement par le chariot. Ce plot 47 viendra d'abord en contact avec les plots du bloc 11a, puis avec ceux du bloc 11b et ainsi de suite. Il suffira donc cle décaler convenablement la position de ces différents blocs pour ob tenir la commande des circuits dans les mê mes conditions que celles exposées précé demment.
On remarquera d'ailleurs que, si les circonstances le réclament, on peut mon ter les blocs, soit comme représenté en traits pleins vers l'extérieur de la machine, soit vers l'intérieur, comme représenté en poi.ii- tillé. Il suffit pour cela de prévoir un deuxième plot 47a susceptible de coopérer avec les plots -des blocs ainsi disposés vers l'intérieur.
On a représenté sur la fig. 12 un autre perfectionnement permettant la remise auto matique à zéro de toutes les roues totalisatri- 'ces h -de la machine à calculer. On a vu que pour la vérification de l'inscription du résul tat sur la machine à écrire, on réenregistre dans<B>le</B> clavier .de la machine à calculer le résultat porté sur la machine à écrire et on soustrait ce résultat enregistré dans ce cla vier du résultat précédemment enregistré par les roues totalisatrices de cette machine à calculer.
Mais on a vu également que dans ce.- tains cas, il est préférable de négliger des dé cimales (deux par exemple), en sorte que l'on n'inscrit dans le clavier du multipli cande que le résultat amputé de ses deux der nières décimales. Lors de la soustraction, il -est donc évident que dans les roues totalisa trices de la machine à calculer, les deux -der nières décimales du résultat complet. doivent de toute façon subsister. Si les opérations avaient été faites exactement, toutes les au tres roues totalisatrices se retrouvent bien à zéro, mais les -deux dernières roues conser vent les deux dernières .décimales.
Pour la remise automatique à zéro de ces deux dernières roues, on prévoit le dispositif suivant représenté sur la fig. 12. Sur chacun des axes des différentes roues totalisatrices, on monte un disque 48 portant. une encoche 49. La position .de -ces différentes encoches est telle que lorsque toutes les roues portant des disques 48 sont à zéro, les encoches se trou vent disposées suivant une ligne droite comme c'est- le cas, par exemple, pour les trois roues de gauche de la fig. 12. Au-dessus de ces différents disques peut se déplacer une tige 59 poussée par un ressort 60 et portant autant d'ergots 61 qu'il y a de disques à en coches 48.
Si l'une quelconque des quatre roues portant les disques 48 n'est pas dans la position zéro, comme c'est, par exemple, le cas pour la quatrième roue (en partant de la gauche), l'ergot 61 correspondant bute contre la surface extérieure du disque 48 et la tige 59 se trouve donc immobilisée dans sa posi tion de gauche. Mais au contraire, si tous les disques à encoches 48 se trouvent dans la po sition zéro, toutes les encoches 49 sont en li gne droite, et les ergots en venant se loger dans ces différentes encoches permettent le déplacement vers la droite (sous l'action de son ressort) de la tige 59.
Ce déplacement est utilisé pour commander la remise à zéro des deux dernières roues totalisatrices de droite clans les conditions suivantes: L'extrémité de la tige 59 commande la fermeture d'un in terrupteur 62 intercalé dans un circuit élec trique 63 dans lequel est également intercalé un électro-aimant 64 agissant sur un noyau 65 articulé en 66 sur le levier 67 de remise automatique à zéro ordinairement prévu sur toutes les machines à calculer.
Dans ces con ditions, si après la vérification des opéra tions, ainsi qu'exposé précédemment, toutes les roues totalisatrices (à l'exception des deux dernières de droite) se retrouvent à zéro, la tige 59 se déplace, et par l'intermédiaire de l'électro-aimant 64, commande le levier 67, qui ramène également à zéro les deux derniè res roues totalisatrices. Il n'y a donc plus aucune man#uvre à faire pour que toutes les roues totalisatrices de la machine à calculer se retrouvent à zéro après un cycle d'opéra tions. On pourrait naturellement prévoir la remise à zéro d'un nombre quelconque de roues totalisatrices suivant le nombre de dé cimales négligées.
On peut également prévoir pour que les machines soient complètement automatiques, un dispositif permettant le retour automati que du chariot de la machine à écrire. Dans le cas représenté sur la fig. 12, le noyau de l'électro 64 ferme, lorsqu'il arrive vers la fin de sa course, un interrupteur 68 intercalé dans un circuit électrique 69 dans lequel est d'autre part intercalé un électro-aimant (non représenté) fixé sur la machine à écrire, et susceptible de commander le retour automa tique du chariot en agissant, par exemple, sur une touche appropriée (non représentée).
On a représenté sur les fig. 16 à 18 un ensemble de connexions électriques et de dis positifs permettant de faire commander au tomatiquement, par la machine à calculer après qu'elle a effectué l'opération, l'enre gistrement du résultat obtenu dans la co lonne "résultat" de la facture posée dans la machine à écrire. En d'autres mots, ces cir cuits électriques et dispositifs ont pour but de remplacer l'inscription dactylographiée que devait faire l'opérateur avec les disposi tifs précédemment décrits, et, par consé quent, de supprimer la nécessité de la vérifi cation et toutes les opérations connexes cette vérification.
On remarquera tout d'abord que le cir cuit électrique qui permet d'obtenir ce ré sultat et qui est représenté sur la fig. 13 est complètement indépendant des circuits élec triques précédemment décrits. Il comprend une arrivée de courant 100 qui est reliée au plot mobile 101 se déplaçant avec le chariot de la machine à écrire, et qui peut ainsi successivement venir en contact avec des plots 102a, 1021>, 102c... portés par le bâti de la machine à Ucrire dans les mêmes condi tions, par exemple, que les plots pa, pb... précédemment décrits.
Chacun de ces plots est relié à un circuit électrique 103a, 103b, 103c... et tous ces circuits sont eux-mêmes reliés par un fil 104 à la sortie générale 10:î (lu circuit. Dans le circuit 100-105 est in- t;:rcalé un interrupteur 106a-1.06b com mandé par une touche spéciale 107 prévue sur le clavier de la machine à écrire et qu'on appellera par la suite "touche total".
Dans le circuit 100-105 est également intercalé un second interrupteur 108 dont on verra le rôle plus loin. Dans chacun des cir- cuits 103a-104, 108b-104, 103d-104... à l'exception du circuit 103c-104, est inter calé un électro-aimant 109a, 109b, 109d, 109e... qui se trouve excité chaque fois que le circuit correspondant est fermé, du fait que le plat mobile 101 est venu en contact avec le plot fixe 102a, 102b... correspondant. Cha cun de ces électro-aimants 109... est suscepti ble de provoquer le déplacement d'un bloc porte-lames de contact 110a, 110b, 110d... qui coopère avec un mécanisme spécial prévu pour chacune des roues totalisatrices de la machine à calculer. On a représenté ce méca nisme sur la fig. 14.
L'axe 111 de chaque roue totalisatrice est prolongé à l'extérieur du carter 112 de la, machine à calculer, pour pouvoir supporter une douille métallique 113 qui porte dix plots 1151, 1152, 1153... (un pour chacun des dix premiers chiffres); ces plots sont disposés suivant une ligne héli coïdale de manière à ce que, lorsque la roue totalisatrice correspondante a été commandée pour désigner un chiffre déterminé, ce soit 1e plot 1151, 1l52... correspondant à ce chif fre qui se trouve placé suivant une généra- trie e déterminée de la douille 113, en regard de laquelle génératrice est justement disposé le bloc isolant 110 dont chacune des lames- contact 1141, 1142, 1143...
coopère avec l'un des plots 1151, 1152.... Ces plots peuvent être réalisés, par exemple, par de simples vis vis sées dans la douille 113. C'est d'ailleurs à cette douille conductrice 113, isolée des or ganes adjacents, qu'est relié le fil 103 d'ar rivée de courant par l'intermédiaire d'une lame-contact 114a portée par le bloc 110 et d'une collerette 115a portée par la douille 113.
Lorsque l'électro-aimant 109 n'est pas excité, le bloc 110 est dans sa position écar tée (position de la fig. 14) et aucun contact n'est établi entre les lames 114 et les plots 115. Au contraire, lorsque l'électro-aimant 109 est excité, le bloc 110 s'est rapproché de la douille 113 correspondante et l'une des la mes 114 est venue en contact avec le plot 115 correspondant suivant la position angulaire occupée par la roue totalisatrice correspon- dante. Pour son déplacement, chacun des blocs 110 porte deux rainures 150 dans les quelles sont engagés des ergots 151 portés par le bâti fixe de la machine.
Les mécanismes 118 solidaires des roues totalisatrices se déplacent lors de l'opération effectuée par la machine à calculer avec le chariot de celle-ci, mais au moment où il est nécessaire de procéder à l'enregistrement du résultat, ces roues sont obligatoirement reve nues dans la position normale pour laquelle lesdits mécanismes sont justement en regard des blocs 110 correspondants. Chacune des lames-contact 1141, 1142... est reliée à un circuit 1171, 1172... (voir fig. 13 et 14) et chacun de ces circuits est relié à la sortie du courant 105, Il est bien entendu que pour chaque roue totalisatrice il y a une douille 113, un bloc 110 et un jeu de circuits 1171, 1172, 1173. On remarquera, toutefois, que tous les cir cuits 1171 sont reliés en un seul, de même tous les circuits 1172...
On peut donc consi dérer qu'il n'y a qu'un circuit 1171, 1172...
Dans chacun de ces circuits est intercalé un électro-aimant 1181. 1182. 1183.... Ces électro-aimants sont montés sur les touches- chiffres 26 de la machine à écrire, comme on l'a représenté, par exemple, sur la. fig. 15. Chacune de ces touches 26, dont la partie in férieure est muni, comme représenté sur la fig. 8, clé plots 27 et. 28 pour la commande des circuits précédemment décrits (permet tant la commande de la machine à calculer), est surmontée .d'une tige 120 solidaire d'une armature 121 qui constitue le noyau dL l'électro-aimant 118 correspondant.
A sa par tie supérieure, ce prolongement comporte un bouton 122 permettant l'actionnement de la touche à. la main. Lorsque l'électro-aimant est excité, l'armature 121 est attirée et l'a baissement de la touche commandé.
On a vu que le circuit 103c ne compor tait pas d'électro-aimant 109; il comporte, par contre, un électro-aimant 123 qui agit sur la barre d'espacement de la machine à écrire provoquant, comme on le sait, le dépla- cernent du chariot sans l'inscription de carac tères.
Le fonctionnement est le suivant: La machine à calculer ayant, sous la commande de la machine à écrire, enregistré le multiplicande et le multiplicateur, et ef fectué l'opération dans les conditions expo sées précédemment, il suffit, pour enregis trer le résultat dans la facture portée par la machine à écrire, d'appuyer sur la touche "total" 107. On ferme ainsi le circuit 100-105 (en supposant l'interrupteur 108 fermé).
Si l'on suppose alors qu'à ce moment le chariot est dans une position telle que le plot 101 est en contact avec le plot 102a, le cir cuit 100, 103a, 104 sera fermé et l'électro aimant 109a excité. Le bloc 110a sera rap proché de la douille 113 correspondante et suivant la position de la roue totalisatrice 111 de ce mécanisme, c'est un plot déter miné 1151, 1152, qui viendra en contact avec la lame 1141, 1142 correspondante. On suppo sera, par exemple, que c'est la lame-contact 1142. On voit alors que le circuit 1172 sera fermé, ce qui provoque l'excitation de l'élec tro-aimant 1182 et, par conséquent, l'abaisse ment de la touche de la machine à écrire. correspondant au chiffre 2 dont l'inscription sur la facture sera ainsi commandée.
Cet abaissement de la touche aura pour effet de provoquer le déplacement du chariot et le plot 101 viendra en regard du plot 102b; les mêmes opérations se reproduiront avec ins cription d'un nouveau chiffre et ainsi de suite.
Dans le cas représenté, on a supposé sim plement quatre plots 102a, 102b, 102d, 102c permettant l'inscription d'un chiffre et un plot 102e permettant d'obtenir un espace en tre les unités et les décimales. Lorsque le plot 101 vient en regard du plot 102c, il n'y a pas d'électro-aimant 109 excité, par consé quent, il ne peut y avoir de touches coin- ma ndées. Mais, par contre, l'électro-aimant 123 commande la barre d'espacement de la machine à écrire dont le chariot se déplace deux fois consécutivement, ce qui a pour ef- fet d'amener le plot 101 en regard du plot 102d pour l'inscription d'un nouveau chiffre. On va voir maintenant comment est réa lisé l'interrupteur 108 et quel est son rôle.
Lorsqu'une touche de la machine à écrire a été abaissée du fait de l'excitation de l'électro-aimant 118, il est nécessaire, si l'on veut permettre la remontée de la touche (sous l'action, par exemple, d'un ressort non représenté) de couper, à la fin de cette coure d'abaissement, le courant arrivant dans l'électro-aimant 118. A cet effet (fig. 16 et 16a), chacune des touches est munie de deux becs 125 et 126 entre lesquels est dispose l'extrémité d'un levier 127 calé sur un axe 128 parallèle à la rangée de touches et com mun pour toutes ces touches. En d'autres mots, sur cet arbre 128 sont calés autant de leviers 127 qu'il y a de touches. Sur cet ar bre 128 est en outre calé un levier isolant 129 susceptible de relier ou de séparer les deux contacts formant l'interrupteur 108 susmentionné.
Un ressort 130 -est susceptible de maintenir le levier 129 aussi bien dans la, position d'ouverture que dans la position de fermeture des contact 108.
Lorsque, en position de repos, toutes les touches sont relevées, le levier 129 ferme ï? contact 108. Dès qu'une touche-chiffre quel conque est abaissée, le contact 108 reste fermé jusque vers la. fin de cette course d'a baissement. Lorsque la touche arrive vers la fin de sa course, le bec supérieur 125 agit sur le levier 127 et provoque le pivotement du levier 199 qui ouvre l'interrupteur 108. A ce moment, l'électro-aimant 118 correspon dant n'est plus excité et sous l'action de son ressort la touche remonte.
Lors de cette remontée, le bec inférieur 126 agit à son tour sur le levier 127 correspondant et le le vier 129 est abaissé pour fermer à nouveau le contact 108, en sorte que le circuit électri que est à nouveau prêt pour provoquer un nouvel abaissement d'une autre touche de la machine à écrire, ou de la même touche.
Avec les circuits -et dispositifs qui vien nent d'être décrits, on est. obligé, avant d'a gir sur la touche "total", d'amener le chariot de la machine à écrire dans la position vou lue pour que le plot 101 se trouve en regard de celui des plots 102 qui correspond à la première <I>roue</I> totalisatrice correspondant au premier ordredécimal du résultat.
Or, dans un grand nombre de machines à écrire actuelles et comme on l'a précédem ment indiqué, il est prévu un jeu de touches supplémentaires dites "touches de tabulateur décimal". Il y a, par exemple, une touche pour les unités, une pour les centaines et pour les milles, etc. Le chariot et le tabula teur ayant été préalablement réglés, lors qu'on appuie sur la touche "centaines", par exemple, le chariot vient automatiquement se placer dans la position pour laquelle la fac ture présente, en regard du point de frappe, exactement la position dans laquelle doit se trouver le chiffre des centaines. En d'au tres mots, ce tabulateur décimal permet d'ob tenir, par une simple action sur une touche, l'amenée du chariot dans une position voulue.
Le dispositif peut être établi pour permettre la commande automatique de ces touches de tabulateur décimal par la machine à calcu ler.
A cet effet, et comme représenté sur la fig. 17, sur l'axe 111 de chacune des roues totalisatrices (trois seulement ont été repré sentées) est calé un disque 131 comportant une encoche 132 et coopérant avec un plot mobile 133 susceptible de venir en contact avec un plot fixe 134 prévu à l'extrémité d'un circuit 135. On retrouve sur la fig. 13 les différents circuits 135 (sept circuits seule ment ont été représentés), tous montés en dé rivation sur un circuit 136 dérivé lui-même du circuit principal 100-105. On retrouve également sur cette fig. 13, dans chacun des circuits 135, l'interrupteur 137 réalisé par les plots 133, 134 et un électro-aimant 138. Cha cun de ces électro-aimants 138 correspond à l'une des touches de tabulateur décimal de la machine à écrire et est susceptible de pro voquer son abaissement.
Dans le circuit 136 est intercalé un interrupteur 106a-139 qui est fermé par la touche "total" 107 à la fin de sa course. Le calage des disques 131 sur les axes 111 et la position des encoches 132 sont tels que les plots 133 sont engagés dans ces encoches et séparés des plots 134 seule ment lorsque la roue totalisatrice correspon dante est à zéro (position des deux roues de gauche de la fig. 17). Au contraire, lorsque la roue totalisatrice est dans une position dif férente, le contact 133 est repoussé et mis en contact avec le plot 134 (position de la roue de droite de cette même filg. 17).
Le fonctionnement est le suivant: Lorsque la machine a effectué l'opération, un certain nombre de roues totalisatrices de cette machine ont été commandées. On suppo sera, par exemple, que le premier chiffre de gauche du résultat indique les centaines. Si l'on suppose qu'il y a deux décimales, il y aura donc cinq roues totalisatrices qui se trouveront dans une position autre que la po sition zéro. Les plots 133 et 134 de ces dif férentes roues se trouveront donc en contact et les circuits 1.35 correspondants seront fermés.
Lorsque pour l'insertion du résultat dans la machine à écrire, on appuiera sur la touche "total", l'interrupteur 106a-139 se fermera à son tour, ce qui provoquera le pas sage du courant dans le circuit. 136 et, par conséquent, dans tous les circuits 135 dont les plots 133, 134 sont en contact. Les électro-aimants 138 seront commandés, en sorte que toutes les touches de tabulateur dé oimal de la machine à écrire correspondant à ces électro-aimants seront enfoncées. Comme la première de ces touches sera la touche "centaines", elle provoquera l'amenée automatique du chariot de la machine à écrire dans la position correspondant à l'ordre décimal des centaines.
On a représenté sur la fig. 18 un mode de réalisation de la touche "total" 107. Cette touche comporte un plot 106a relié à l'une des arrivées .de courant 105. A la fin de la course de cette touche, ce plot 106a vient en contact avec le plot 139, ce qui ferme le cir cuit 136 (fig. 13). Lorsqu'on cesse l'action sur cette touche, elle tend à remonter sous 1-'action -de son ressort, non représenté, mais elle est maintenue par un verrou 140 dans une position dans laquelle le plot conducteur 106a se trouve en contact avec le plot 106b, ce qui provoque la fermeture du circuit 100-105 (fig. 13).
Le retour de cette touche à sa position normale est commandée à la main en agissant sur le verrou 140.
Les dispositifs représentés sur les fig. 13 à 18 permettent donc, par le simple action- nement de la touche "total", l'amenée auto matique du chariot de la machine à écrire dans la position voulue et l'enregistrement automatique du résultat sur la facture portée par la machine à écrire. On obtient donc ainsi une machine complètement automati que.