CH129996A - Dispositif de rupture d'un circuit électrique à courant alternatif. - Google Patents

Dispositif de rupture d'un circuit électrique à courant alternatif.

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CH129996A
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  Dispositif de rupture d'un circuit     électrique    à courant alternatif.    L'objet de l'invention est un dispositif de  rupture d'un circuit électrique à courant al  ternatif du type ayant .deux     électrodes,        4ont     l'une au moins est mobile,     caractérisé    en ce  qu'une électrode     forme    au moins une partie  d'un passage pour un courant -de gaz, ledit  passage étant, au moins dans le cas du cou  rant électrique maximum à rompre, assez  étroit pour limiter l'extension de l'arc dans  le passage. Les électrodes peuvent     "être    des  électrodes mâles     @et    femelles.  



  La présente     invention    est applicable en  particulier à des circuits de     transmission    de  force à haute tension et -de grande puis  sance, par exemple de 10.000     WA    et au  dessus, quoiqu'elle ne soit pas limitée à de  tels circuits.  



  Le but général de l'invention est d'obte  nir dans un dispositif du genre indiqué que  l'arc qui prend naissance en lui soit éteint  aussi vite que possible et avec une libéra  tion minimum d'énergie.    L'un des points dont on doit tenir compte  dans la construction d'un dispositif servant  à     romIre    un circuit électrique est la     tendance     qu'ont les gaz chauds à se rassembler et à de  meurer dans le voisinage de la racine de  l'arc où ils empêchent le .refroidissement de  l'électrode, et tendent à retarder l'extinction  de l'arc. L'un des moyens utilisés -dans la  présente invention est de s'arranger pour ob  tenir l'évacuation rapide des gaz chauds  tout en réduisant au minimum l'allongement  de l'arc au delà de la longueur à laquelle il  est amené par la séparation des électrodes.  



  On a     :déjà    proposé à cet effet d'employer  des électrodes tubulaires par lesquelles les  gaz chauds provenant de l'arc peuvent     s'6-          ou    d'enfermer .ces électrodes dans  une chambre close, ou enfin de commencer  la     compression    de gaz dans une telle cham  bre avant la séparation -des électrodes.  



  Dans la présente invention, le but que  l'on s'est proposé     d'atteindre    en prévoyant      un passage étroit est de réduire au minimum  l'allongement de     l'arG    dans ledit passage,  au     delà,de    la longueur<B>à</B> laquelle il est amené  lorsqu'on sépare -les électrodes.

   D'autre part,  on a fait en sorte que l'arc ne puisse pas s'al  longer dans le passage sans être     court-          circuité.        Cette    mise     encourt-circuit    peut être  obtenue grâce au fait que la paroi -du passage  (ou la partie ;de ce dernier qui est constituée  par l'une -des électrodes) présente une sur  face équipotentielle qui court-circuite la par  tie de l'arc s'étendant entre sa racine et une  autre partie     :dudit    arc qui se trouverait inci  demment en contact avec la     surface    en ques  tion.

   Les dimensions du passage par rapport  à la section transversale de l'arc sont telles  que, au moins lors du     courant    maximum à  couper, non seulement la formation d'une  boucle de l'arc est impossible, mais encore  que toute tentative de la racine ;de l'arc de       pénétrer    dans le passage soit empêchée par  le fait que l'arc viendrait en contact avec la  paroi du passage, ce qui court-circuiterait la  partie de l'arc qui durait réussi à pénétrer  dans le passage et ramènerait la racine de  l'arc à sa position initiale à l'embouchure  dudit passage, ou près de cette position ini  tiale.  



  Pour donner les meilleurs résultats, le  passage devrait être dimensionné et disposé  -de façon qu'on soit sûr qu'il ne se produise  aucune pression tendant à s'opposer à l'é  chappement des gaz chauds une fois que l'arc.  est établi.  



  On peut faire en sorte qu'un courant -de  gaz, par exemple de l'hydrogène ou de l'air  ou un gaz inerte tel que l'argon,- l'azote, l'hé  lium ou     autre,    s'établisse, dans     une    seule     di-          Tection,    le long de la     ,surface    des     électrodes,     et que l'arc tout entier soit obligé de -demeu  rer .dans le courant -de     ga-z    ainsi produit pen  dant toute la durée où il existe.  



  On peut encore prévoir     des-moyens    pour  séparer les électrodes avec une vitesse telle  que leur écartement .maximum soit obtenu  durant une période de temps équivalente à  celle d'un     demi-cycle,de    la fréquence du cir-    cuit électrique dans lequel le dispositif est  inséré.  



  Le dessin annexé représente .deux formes  d'exécution de l'objet de l'invention données  à titre d'exemples.  



  La     fig.    1 est une coupe verticale de la  partie supérieure de la première forme d'exé  cution;  La     fig.    2 est une coupe verticale de la  partie supérieure de la seconde forme d'exé  cution.  



  D'après la     fig.    1, les électrodes 10, 12  sont logées .dans un récipient cylindrique 14  fermé de façon étanche aux gaz et muni d'une  garniture intérieure 16 -de -quartz ou d'une  autre matière appropriée. La partie supé  rieure du récipient 14 présente une bride et  est fermée par un couvercle 18, fait en une  matière isolante quelconque, et reposant sur  ladite bride; ces     parties    sont maintenues as  semblées par -des boulons 20 traversant la  bride, le couvercle, et un anneau 22 interposé  entre les écrous des boulons et ledit cou  vercle.

   La garniture intérieure 16 du réci  pient est surmontée d'un anneau 17, en  quartz ou en une matière analogue, -disposé  entre la paroi du récipient 14 et un manchon  13 auquel l'électrode 12 est     assujettie,    comme  cela sera indiqué plus loin; les bagues -de gar  niture 19, en .asbeste ou en une autre ma  tière convenable,     sont    logées au-dessus et au  -dessous de la partie extérieure de l'anneau  17. Le couvercle 18 présente en son centre  une ouverture dans laquelle passe l'extrémité  intérieure 24     d'un    tuyau d'échappement mé  tallique 26, ladite extrémité s'appuyant sur  le fond d'une creusure ménagée dans la par  tie     supérieure    du manchon 13.

   Le tuyau 2,6  et le manchon 13 sont     fixés    au couvercle 18  par des goujons 28, vissés dans le manchon  13 et passant à     travers    le couvercle ainsi  qu'à travers une bride 30 appartenant au  tuyau 26. Comme celui-ci est en métal - de  préférence en cuivre - et qu'il est en contact  électrique avec le manchon 13, le conducteur  amenant le courant à couper par le dispositif  peut être relié à une partie quelconque du      tuyau 26 ou à une autre partie de l'appareil  qui soit en contact métallique avec ce tuyau.  



  Ce dernier porte, à sa partie supérieure,  une chambre de soupapes     .32;    le tuyau et la  chambre sont fixés l'un à l'autre par des  boulons 34 qui traversent une bride présen  tée par chacune de ces parties. Dans certains  cas il peut être nécessaire ou désirable de mu  nir le tuyau d'échappement, en un point con  venable de sa longueur, d'une .grille servant  à empêcher des grains de métal ou des parti  cules semblables, provenant -des électrodes,  d'atteindre la chambre 32 ou les soupapes de  celle-ci.

   Cette grille peut avantageusement  avoir la forme d'un ruban métallique enroulé  de façon à constituer une spirale plane et  fixé .à l'intérieur du tuyau de façon que son  axe soit sensiblement -dans l'alignement -de  l'axe du tuyau. 3:6 sont les organes mobiles  de la soupape; dans la position de     fermeture          @de    la chambre, ces organes sont     maintenus     sur leurs sièges 38 par une genouillère 40  qui est maintenue elle-même, à ce moment,  à la position représentée sur la     fig.    1, par  une tige 42 mobile     axialement.    La tige 42  pourrait être actionnée à l'aide de moyens  convenables quelconques; ceux qui sont re  présentés schématiquement comportent une  seconde genouillère 44.

   Des     ressorts    46 et 48  agissant respectivement sur les soupapes     3!6     et la tige 42 et séparent     rapidement    ces sou  papes de leurs sièges immédiatement après  que la genouillère 44 est amenée à sa posi  tion de ploiement. La chambre 32 est cons  tituée par raison de commodité par l'assem  blage de deux parties boulonnées l'une sur  l'autre; elle porte sur l'une de ses faces une  chape 50 pour la genouillère 44 et pour les  parties qui sont combinées avec celle-ci.

   La  tige 42, qui est reliée à l'une des partis de  la genouillère 44, traverse un presse-étoupe  52, tandis     que    l'autre partie de cette genouil  lère est connectée à une courte tige 54, gui  dée dans la chape 50 et prenant appui en  vue du réglage sur une     vis    de réglage 5\6.  Un tuyau de prolongation 5.8 est boulonné  sur l'extrémité supérieure de la chambre 32  et présente à son extrémité supérieure une    bride sur laquelle est fixé un     pavillon    60. Si  on trouve que cela est nécessaire, la pièce 60  peut :être munie     intérieurement    d'une grille  métallique (par exemple une grille formée  par des bras radiaux partant de l'axe de la  pièce) pour refroidir les gaz lors de leur  échappement.  



       L'ëlectrode    supérieure 12 comprend un  corps cylindrique formé de quatre sections       longitudinales    séparées qui sont     maintenues     assemblées, de façon à pouvoir     céder,    par des  ressorts hélicoïdaux 64 logés dans des rai  nures desdites sections. Ces dernières sont  fixées au manchon 1.3, de façon à pouvoir se  mouvoir, au .moyen -d'un anneau 116 vissé  dans ledit manchon 13 et en prise .avec des  saillies pratiquées dans les sections. En vue  de l'assemblage des parties, l'anneau 116 est  formé de deux parties. Un bon contact élec  trique entre chacune des sections et la partie  13 est assuré par une connexion 118 fixée à  la section et serrée sur le manchon 13 par  l'anneau 116.

   Une rondelle est insérée entre  la partie 13 et ces connexions.  



  L'électrode inférieure 10, qui est l'or  gane mobile du dispositif     -décrit,    est     un    or  gane cylindrique massif présentant une extré  mité supérieure arrondie destinée à péné  trer entre les sections de l'électrode supérieure  et à les séparer légèrement, quand le dispo  sitif est fermé, le bord inférieur intérieur 15  -de la surface de     contact-de    chacune des sec  tions étant arrondi pour faciliter l'introduc  tion de 10.

   Une tige de     manoeuvre    66 de l'é  lectrode inférieure 10 passe dans un     presse-          étoupe    (non représenté) d'un couvercle, qui  ferme     l'extrémité    inférieure du récipient 14,  et constitue un bon conducteur électrique  en     communication        électrique    avec le conduc  teur de     départ    (non     visible    sur le dessin)  par une traverse 67.  



  Ce couvercle et les parties adjacentes peu  vent être semblables aux parties 17, 18, 19,  22 appartenant à la partie supérieure du ré  cipient, le presse-étoupe du couvercle infé  rieur remplaçant le manchon 13. Une tubu  lure d'admission pour un gaz sous pression  destiné à être utilisé     lors-de        l'extinction    de      l'arc est prévue en -un point approprié de ce  récipient. La traverse 67 est reliée mécani  quement par une     barre    6:8 à la genouillère 44  qui forme une partie du mécanisme de com  mande -des soupapes H, comme cela a été  décrit plus haut.

   Cette barre 68 (qui est di  visée en     deux    parties isolées électriquement  l'une de l'autre, ainsi que cela est représenté  schématiquement en 69 à la     fig.    1) présente  à son extrémité supérieure une partie aplatie  munie de     deux    chevilles 70, 72 placées à dis  tance l'une de l'autre et agissant respective  ment pour redresser -et pour plier la genouil  lère 44 lors d'un mouvement axial de la  tige 68.  



  La     fig.    1 montre le dispositif à la position  de     fermeture,    c'est-à-dire quand les électro  des 10 et     l'2    sont en     contact,    -les soupapes 36  reposant sur leurs     sièges    et fermant la  sortie du récipient 14 qui est rempli en  conséquence de gaz sous pression. Lors  de     l'ouverture    du     -dispositif,    juste après  que l'électrode 10 a commencé son mou  vement descendant, mais avant qu'elle cesse  d'être en contact avec l'électrode 12, la  genouillère     44    est pliée par la cheville 72  de la barre 68 se mouvant -de haut en bas.

    Les     ressorts    46 et 48 ouvrent alors en plein  et rapidement les soupapes 36,     ice    qui permet  au gaz venant -du récipient 14 de s'écouler  par les passages 2.5     formés    dans l'électrode  12, dans le manchon 13, le tuyau     id'éehappe-          ment    26, la chambre de soupape 32 et le tuyau  58 duquel il s'échappe par le pavillon 60; le  gaz passe sur les surfaces des     électrodes    et  entre les sections de l'électrode 12 qui se  trouvent alors légèrement séparées les unes  des autres par l'électrode 10.

   Ensuite l'élec  trode 10 est     retirée-    d'entre les sections de  l'électrode 12 et ouvre ainsi le circuit com  mandé par le dispositif; l'arc qui prend nais  sance entre les électrodes est alors rapidement  éteint par le courant :de gaz qui a     atteint,    à  ce moment, la vitesse voulue.

   Dans le but  d'isoler le dispositif .après la rupture et     @d'é-          viter    qu'il y ait une chance de     réamorçage     de l'arc, on peut prévoir, en série avec le  -     dispositif,    un     interrupteur        auxiliaire    (non    représenté) dans l'huile ou dans tout autre  milieu isolant, par exemple -dans l'air, que  l'on coupe dés que l'arc a été éteint, comme  cela a été décrit ci-dessus, de préférence  avant que la vitesse du courant de gaz soit  tombée au-dessous d'un minimum déterminé  d'avance.

   Cette rupture peut être obtenue à  l'aide de moyens bien connus, tels que par  exemple la libération d'un verrou qui est       maintenu        fermé    par un solénoïde en série  jusqu'à ce que le courant soit coupé et par  l'ouverture de l'interrupteur auxiliaire sous  l'action d'un ressort.  



  Finalement une soupape (non représentée)  commandée par une partie mobile du dispo  sitif à l'aide -d'un dispositif quelconque connu  à retardement, coupe l'arrivée de gaz au ré  cipient 14.  



  Lors de la     fermeture    du dispositif, la  soupape qui vient d'être mentionnée est tout  d'abord ouverte. Puis, si un inter-rupteur  auxiliaire est prévu, le mécanisme de ferme  ture du dispositif principal ferme celui-ci  soit mécaniquement, soit par exemple par la  fermeture du circuit d'un solénoïde auxiliaire  à courant     continu.    La soupape mentionnée  en .dernier lieu est     ouverte    avant que les  électrodes 10, 12     viennent    en prise: du gaz  est envoyé dans le récipient 14 duquel il sort  par les passages indiqués plus haut.

   Une fois  que l'interrupteur     auxiliaire    a été fermé, l'é  lectrode 10     vient    en contact avec l'é  lectrode 12, fermant ainsi le circuit com  mandé par le dispositif; enfin la cheville 70  de la barre .68, qui se meut alors vers le  haut, redresse la genouillère 44 et applique  les soupapes<B>H</B> sur leurs sièges 38, fermant  ainsi l'échappement du gaz.

   On peut men  tionner ici qu'un dispositif présentant une  seule     rupture    et construit selon la fi-. 1,  a montré qu'il est capable, lorsqu'on opère  avec de l'hydrogène sous une pression abso  lue de 4 atmosphères et un débit -de 0,098     ms     par seconde à ladite pression, de rompre un  circuit dans un cycle d'arc et de ne libérer  dans l'arc qu'un cinquième environ de l'é  nergie qui serait libérée par un interrupteur  à une seule rupture opérant avec     1Q,        même    ra-           pidité    de séparation des contacts, c'est-à-dire  environ 175 cm par seconde, dans l'huile  dans les mêmes conditions.

   Une unité de cette  espèce, opérant à l'aide d'une seule rupture,  a     coupé    plus de 25.000     kVA    -à 61600 volts, de  sorte que six unités comprenant les six rup  tures d'un interrupteur tri-polaire à double  rupture seraient capables de couper plus de  150.000     kVA    sous 22.000 volts par exemple.  



  Dans un modèle exécuté selon la,     fig.    1,  clans laquelle les parties 10, 12, 13 et 14 sont  représentées dans leurs proportions relatives  correctes, le diamètre de l'électrode 10, qui  est en cuivre a 22,5 mm.  



  Il y a. lieu de noter que les soupapes 36,  38, quoiqu'elles soient reliées électriquement  à l'électrode 12, sont en une place où elles ne  présentent aucune surface sur laquelle un  arc puisse se former, à laquelle un arc puisse  aboutir, ou de laquelle un tel arc puisse  partir.  



  Dans une variante non représentée, la  chambre de soupape est située sur le côté du  récipient 14, de façon que son axe soit pra  tiquement parallèle à celui de ce récipient.  Les soupapes sont commandées par une ge  nouillère reliée à une tige qui les actionne et  qui, à son tour, est actionnée par une seconde  genouillère, -le tout disposé d'une     façon    ana  logue -aux parties semblables     -de    la     forme     d'exécution de la     fig.    1;

   dans cette variante,  la seconde genouillère, qui est située à l'inté  rieur du     récipient,    est     redressée    et est pliée  par des chevilles placées à une     certaine    dis  tance l'une de l'autre et directement portées  par la tige de     man#uvre    de l'électrode infé  rieure.

   La chambre de soupape et le réci  pient sont reliés l'un à l'autre à leurs extré  mités     inférieures    par une pièce tubulaire en  forme de<B>U,</B> le gaz, dans ce cas, pénétrant à  l'extrémité supérieure de la chambre de sou  pape et passant dans le récipient par la pièce  en forme de<B>U.</B> Du récipient le gaz s'é  chappe de l'appareil après avoir passé dans  le passage de l'électrode supérieure et à tra  vers des parties semblables aux parties 20,  58, 60 -de l'exemple selon     fig.    1. La tige  actionnée par la seconde genouillère     passe       dans un presse-étoupe logé dans ides parties  adjacentes de la chambre de soupape et du  récipient.

   La tige de     manoauvre    de l'électrode  inférieure (qui peut être formée d'un con  ducteur noyé sur une partie de sa longueur  ou sur toute celle-ci dans un isolant par  exemple de la fibre, et     qui    peut être utilisée  pour relier l'électrode 10 au conducteur de  départ) est mue dans la direction corres  pondant :à     l'ouverture    -du circuit par un res  sort hélicoïdal l'entourant; elle est déplacée  dans la direction opposée, pour établir le con  tact entre les électrodes, par un électro  aimant logé dans le récipient et actionné  par exemple par du courant continu pris à  un circuit auxiliaire.

   Le solénoïde de     l'élec-          tro-aimant    entoure la tige et agit sur une ar  mature en forme de manchon figée à cette.  tige. L'extrémité inférieure de la tige de       manaeuvre    de     l'électrode    inférieure traverse  un presse-étoupe se trouvant au fond de la  pièce en forme de<B>U</B> et pénètre dans un ré  ceptacle que     présente    l'appareil     au-dessous     de cette pièce. Dans ce réceptacle, qui con  tient un bon diélectrique tel que l'huile, il y  a un interrupteur d'isolement destiné à être  ouvert et fermé par les mouvements de la  tige lorsqu'elle ferme et ouvre le circuit à  l'aide des électrodes 10 et 12.

   La tige     elle-          même    ou un contact qu'elle porte peut cons  tituer l'un -des organes de cet interrupteur  d'isolement qui est électriquement en série  avec les électrodes 10, 12 dans le circuit  qu'elles commandent.  



  Le fonctionnement de cette variante pour  l'extinction de l'arc prenant naissance aux  électrodes 10, 12 est semblable     @à    celui de la  forme d'exécution de la     fig.    1. L'interrup  teur en série .mentionné ci-dessus est     -disposé     de façon qu'il soit ouvert après que l'arc en  tre les électrodes a été éteint et avant que  la vitesse du courant de gaz soit tombée     au-          dessous    d'une valeur déterminée .d'avance,  et qu'il soit fermé lors de l'opération de  fermeture, avant que les électrodes 10, 1.2  viennent en- prise;

   il     constitue    un exemple  de moyens qui peuvent être prévus pour     iso=     lier une électrode -de     l'autre    .en . vue d'empê-      cher le     réamorçage    de l'arc, par l'interposi  tion d'un bon diélectrique tel que l'huile.  



  Dans la     fig.    2, qui montre une seconde  forme d'exécution du dispositif selon l'in  vention, 100 désigne un récipient cylindri  que fermé -de façon étanche et présentant à  sa partie supérieure un corps 102 en porce  laine ou     en,    une autre matière isolante con  venable, qui est supporté par un anneau mé  tallique 104 boulonné sur le récipient et ci  menté dans une rainure ménagée pour lui  dans le corps 102.

   Un manchon 105, pré  sentant une bride, et fixé au corps 102 à  l'aide de goujons 106 cimentée dans ce der  nier, supporte un     tuyau    d'échappement 108  muni à son extrémité supérieure d'un pavil  lon<B>110</B> servant au refroidissement des gaz  et semblable à celui qui est représenté en 60       -dans        fig.    1.

   Un chapeau 111 fait en une ma  tière isolante quelconque recouvre la partie  supérieure de l'appareil à laquelle il est fixé  ,d'une manière quelconque; ce chapeau qui       s'étend    au delà -de l'extrémité supérieure du  pavillon 110, présente une embouchure 113,  permettant l'échappement des gaz, ainsi  qu'une     ouverture    115 par     laquelle    passe un  conducteur 117 relié électriquement au man  chon 105. Ce dernier porte l'électrode supé  rieure fixe 12 qui est semblable à l'électrode  12 -de la     fig.    1, et qui est supportée d'une  manière semblable à celle-ci.  



  L'électrode inférieure 10 est portée par       l'extrémité    supérieure d'une tige 124 dis  posée de façon à coulisser dans une douille  métallique 126 supportée par un isolateur  128 supporté lui-même à l'intérieur du réci  pient 100 par -des oreilles 130 de l'isolateur,  reposant sur des oreilles correspondantes 13,2  du     récipient    et boulonnées à ces oreilles. A  l'extrémité inférieure de cet isolateur 128 est  vissé un second isolateur 134.  



  Le récipient est muni dans le voisinage  des électrodes d'une triple garniture se com  posant -de -deux couches 136 de quartz sépa  rées par une couche     13i8        d'asbeste.    Cette  garniture présente à sa partie supérieure un  anneau de quartz 140; -des rondelles en     as-          beste    142 sont disposées, d'une part, entre    l'anneau 140 et la triple garniture, d'autre  part, entre cet anneau et le manchon 105. La  partie     supérieure    de l'isolateur 128 est pro  tégée par un couvercle de quartz 144, qui  agit à la façon d'un déflecteur sur les gout  telettes métalliques qui pourraient provenir  des électrodes lors de la rupture de l'arc.

   De  telles gouttes, s'il s'en formait, seraient alors  renvoyées dans la direction -de la paroi du  récipient et tomberaient dans une rigole 16-9  prévue à cet effet au bas de celui-ci, de sorte  qu'il y aurait bien peu de risques qu'elles  gênent le     fonctionnement    -de la soupape qui  va être décrite.  



  Une chambre -de soupape 146 est boulon  née au-dessous du récipient 100. Le siège  148 ,de la soupape est fixé au sommet de  cette chambre; il porte deux rondelles 150,  151 en cuir ou     en,    une autre matière appro  priée. Un organe mobile 152 de la soupape  est fixé .à la tige 124 qui porte l'électrode  10, les connexions     entre    cet organe et la tige  comprenant une     douille    154 faite en une ma  tière isolante quelconque et solidement fixée  à ces deux parties à l'aide d'un     écrou    156, de  rondelles 158; 160 ainsi que -d'un collier 162  solidaire de la tige. De préférence, la ron  delle 160 est faite en matière isolante.

   Une  rondelle 164 en cuir ou en une matière ana  logue est interposée entre l'organe mobile  152 et une tête 16,6 de la     douille    pour former  un joint étanche aux gaz; une rondelle simi  laire, 168, est     interposée    dans le même but  entre l'organe 152 et la rondelle 160. L'or  gane mobile 152, pour des raisons construc  tives, est fait en .deux     parties    qui sont main  tenues appliquées l'une sur l'autre par l'é  crou 156 agissant par les rondelles 160, 168,  164 contre le collier 162. Des rondelles 170  en cuir ou en une autre matière convenable  sont insérées entre les deux parties de l'or  gane 152 pour former un joint étanche aux  gaz.

   Un corps 171, de préférence en bois ou  en une autre matière de poids spécifique fai  ble, est maintenu entre les deux parties de  l'organe 152 et est de préférence formé à sa  surface extérieure     @de    façon à faciliter le  passage de gaz dans la soupape. On notera      que l'organe 152 et ses sièges sont électri  quement en dehors du circuit de l'arc.  



  Des expériences ont montré que pour ob  tenir les meilleurs résultats, il est bon de li  miter la course de séparation ,des électrodes,  après que l'arc a pris naissance, à une lon  gueur n'excédant pas quelque 2 cm environ  (quand la tension est dans le voisinage de  5500 volts) et, après que l'arc a été éteint  et avant que la vitesse du courant     .de    gaz  tombe au-dessous d'une valeur déterminée à  l'avance comme cela a été indiqué plus haut,  d'insérer un     diélectrique    dans un intervalle  d'une partie -du circuit en série avec l'inter  valle existant entre les électrodes. Ceci peut  être effectué comme cela a été décrit plus  haut, au sujet de la fi-. 1.

   On peut encore,  après un arrêt d'une durée convenable pour  être     certain    que l'arc est éteint, terminer le  mouvement descendant de l'électrode 10 en  vue de la     manoeuvre    de soupapes, d'interrup  teurs d'isolement en série ou de dispositifs  auxiliaires. Par exemple, une .méthode sim  ple d'insérer une bonne barrière isolante à  cette seconde période     @de    mouvement pourrait  consister à continuer le mouvement descen  dant de l'électrode 10 jusqu'à ce qu'elle ar  rive, par exemple dans un petit ,bain d'huile.  Un mouvement du type mentionné plus haut  peut être obtenu à l'aide -de moyens bien con  nus tels que des     dashpots    ou des cames.

   Le  dispositif d'isolement préféré consiste cepen  dant en un interrupteur en série tel que dé  crit plus haut, car un tel arrangement évite  des dépôts de carbone, dus à la présence  d'huile résiduelle, sur les contacts 10, 12 en  tre lesquels les arcs se produisent.  



  La     fig.    2 montre la position des parties  au moment ou l'électrode 10, au cours de son  mouvement de - séparation     @de    l'électrode 12,  est arrivée .à la distance préférée de déplace  ment indiquée ci-dessus. Dans la construc  tion de la     fig.    2     comme    cela sera expliqué  plus complètement     ci-dessous,

      l'électrode 10  demeure à la position à laquelle elle est re  présentée - c'est-à-dire à l'ouverture préfé  rée - puis continue son mouvement     îdescen-          dant    jusqu'à ce     .que    l'organe 152 soit appli-         qué    pour la fermeture     sur    le siège supérieur  de l'organe     148.     



  A la fin de ce mouvement l'électrode 10  occupe sa position de     pleine'    ouverture; à ce  moment, la soupape 152 est appliquée sur le  siège supérieur 150 et     l'intérieur    du récipient  100 est à la pression atmosphérique. Aussi  tôt que le dispositif est     manoeuvré    pour fer  mer le circuit, la tige 124, connectée à son  extrémité inférieure au conducteur partant  (non représenté), s'élève et .écarte la soupape  152 -du siège supérieur, permettant à du gaz.  de passer de la chambre -de soupape 146 dans  le récipient 100, d'où il s'échappe par le pas  sage ménagé dans l'électrode 12 et dans les  parties 105, 108, 110.

   L'électrode 10 vient  ensuite en prise avec l'autre électrode 12 et  ferme le circuit: en ce faisant, elle écarte  légèrement les sections qui forment l'élec  trode 12. Finalement, la soupape 152 rencon  tre son siège inférieur et coupe ainsi l'arri  vée de gaz de la chambre 100.  



  Lors de l'ouverture -du circuit, la     soupape     152 s'éloigne tout d'abord de son siège infé  rieur; du gaz passe de la chambre 146 dans  le récipient 100, d'où il s'échappe, par les  fentes existant entre les sections écartées de  l'électrode 12, pour arriver dans le passage  susmentionné; il sort finalement de l'appa  reil par le pavillon 110. Comme l'électrode  10 se meut -de haut en bas, il résulte évidem  ment de la construction -que, juste avant le  moment où elle se sépare -de l'électrode 12,  la soupape 152 donne plein passage au cou  rant de gaz arrivant sur le siège 148.

   Les  électrodes se séparent ensuite de la quantité  préférée, et l'arc formé par cette séparation  est rapidement éteint par le courant de gaz  dont la     vitesse    est alors telle que ce résultat est  atteint: L'électrode 10 est alors à la position  que montre la     fig.    2 et à laquelle elle s'ar  rête un court     instant    jusqu'à ce que l'arc  soit éteint. Cet arrêt peut être     obtenu    par  un dispositif     @à    came, par un verrou     manaeu-          vré    par une bobine en série, ou par un autre  dispositif convenable (non représenté).  



  La durée de cet     àrrêt,    lorsqu'elle n'est  pas commandée par un dispositif à bobine en      série (ce ,dernier étant arrangé de façon à  arrêter ou à retarder la continuation ,du mou  vement jusqu'à ce que le courant ait cessé),  devrait de préférence être au moins égale à  une période -de la fréquence du circuit dans  lequel le dispositif de rupture fonctionne.  



  Après cet arrêt l'électrode 10 continue  son mouvement descendant jusqu'à ce que,  finalement, la soupape 152 soit appliquée sur  le siège supérieur, ce qui coupe l'arrivée de       izaz    au récipient<B>100;</B> la soupape représentée  est telle -que, d'un moment antérieur à la sé  paration des électrodes,     jusqu'après    la pé  riode d'arrêt, elle donne plein passage au  courant de gaz à travers le siège 148.  



  Au lieu ode s'arranger pour que les opéra  tions soient combinées comme cela a .été dé  crit ci-dessus, c'est-à-dire de façon à être sûr  que le courant -de gaz atteigne la vitesse né  cessaire pour éteindre rapidement l'arc avant  que celui-ci prenne naissance, il peut être  suffisant, dans certains cas,     @de    prévoir ces  opérations de façon qu'on arrive à la vitesse  mentionnée     pratiquement    au moment où un       demi-cycle    du courant est achevé après que  l'arc a commencé ou avant cet achèvement.  



  En ce qui concerne l'ouverture des élec  trodes préférée, on peut remarquer ce qui  suit:  Si l'on trouve que la distance limite     au-          dessous    de laquelle l'arc peut se reformer  après avoir passé par 0 est très petite, par       exemple    d'un     centimètre    comme dans le cas  présent, il est bon de     s'arragër    de façon à  avoir un espacement légèrement plus grand  pour prévoir tous les cas     qui    peuvent se pré  senter et pour avoir un .certain facteur de  sécurité.

   Dans l'exemple présent, on a trouvé  qu'un     centimètre    et .demi était suffisant;  pour produire un tel espacement, l'électrode  10 doit se déplacer de quelque     deux    centi  mètre à cause de sa surface incurvée et de  la surface incurvée de l'électrode 12.  



  Un dispositif servant à rompre un circuit  suivant la présente invention devrait être tel  que l'introduction de l'espacement préféré     ci-          dessus    ait lieu aussi rapidement que possible  lors     @de    la rupture ,du circuit.

   A cet effet, la    vitesse -de séparation des électrodes devrait  être le maximum pouvant être obtenu de  ,l'appareil particulier envisagé; comme ren  seignement en ce qui concerne une limite in  férieure, on peut mentionner le fait que cette  vitesse,     @de    préférence, devrait au moins être       suffisamment    élevée pour introduire l'espa  cement préféré .durant une période -de temps  équivalente à celle prise par un     demi-cycle     de la fréquence du circuit dans lequel le dis  positif de rupture doit fonctionner.  



  Si, pour des raisons constructives, la  grande vitesse -de séparation des électrodes  ainsi nécessaire pour     @de    hautes tensions et  le grand espacement qui     en:    résulte ne peu  vent pas être obtenus facilement, l'espace  ment peut être formé en plus d'un     @demi-          cycle.     



  Il résulte clairement du dessin que la par  tie     mince    23 de l'électrode supérieure 12 (qui  de préférence a une hauteur égale à la dis  tance préférée de séparation des contacts men  tionnée plus haut), forme, -en combinaison  avec l'électrode inférieure 10, une partie des  parois -du passage le long duquel l'écoule  ment,de gaz a lieu,     cette    partie 23 servant à  guider le .gaz dans son chemin vers le pas  sage 25, sur la surface de l'électrode 10; le  courant de gaz ainsi guidé entoure l'arc qui  est     obligé    de la sorte de demeurer dans le  courant pendant toute la période où il     si>     produit.  



  Dans le     but,de    coopérer à l'empêchement  de la production     d'ares    et dans le but aussi  d'obtenir que le courant principal de gaz se  produise à proximité immédiate -de la surface  du contact 10, la paroi intérieure de la par  tie mince 23 peut     être    munie d'un revêtement  en quartz ou en une matière analogue soit  sur     une    partie -de sa hauteur, soit sur toute  celle-ci.  



  Une construction convenable est celle  dans laquelle un tube de quartz de dimen  sions appropriées est fixé à l'une seulement  des sections séparées ,dont l'électrode supé  rieure se compose, Lorsqu'une partie seule  ment -de la paroi intérieure de la partie mince  23 est revêtue de quartz ou d'une autre ma-           tière    isolante appropriée, ce revêtement sera  de préférence placé à l'embouchure     @de    cette  partie 23 à laquelle il devra s'adapter exac  tement de façon à former avec l'électrode in  térieure 10 un espace annulaire entourant  celle-ci. La, section transversale de cet espace,  pour obtenir les meilleurs résultats, devra  être la même ou approximativement la même  que celle .du passage 25 de l'électrode supé  rieure 12.

   L'espace annulaire qui vient  d'être mentionné oblige le courant. de gaz à  passer à proximité immédiate de l'électrode  10 et celui-ci est suffisamment uniforme  dans toutes ses parties pour que la formation  d'une poche de gaz .chauds ou ionisés qui  serait stationnaire par rapport aux électrodes,  soit empêchée. Ce revêtement, par exemple,  peut avoir la forme d'une plaque fermant  l'embouchure de la partie mince 23, à l'ex  ception de l'ouverture centrale qui forme l'es  pace annulaire mentionné ci-dessus en combi  naison avec l'électrode inférieure. Cette ou  verture de la plaque peut aller avantageuse  ment     en,    s'élargissant vers l'extérieur,     c'est-          à-dire    lorsqu'on s'éloigne de l'électrode supé  rieure.

   Un manchon isolant du type ci-dessus  peut être spécialement avantageux lorsqu'il  s'agit de tension excessivement élevée pour  lesquelles la partie mince 23, si elle n'était  pas munie d'un revêtement, devrait être d'un  diamètre proportionnellement plus grand que  celui qui a été indiqué au début, dans le but  d'empêcher des arcs de se produire entre la  paroi de cette partie et l'électrode 10. A ce  sujet, on notera que plus le diamètre -de la  dite partie mince est grand, plus est grande  la quantité -de gaz qui s'échappera en passant  sur celles -de ses surfaces qui sont éloignées  de la surface de l'électrode 10 où l'arc se  produit.  



  Si on le désire, l'électrode 1.0, en particu  lier dans les cas où elle doit donner passage  à des courants relativement intenses, peut       présenter    des canaux, ou être percée ou for  mée de manière à faciliter elle-même  le passage du gaz     quand    les électro  des sont en prise.

   Par exemple, cette électrode  peut être percée à partir de son sommet d'un    trou s'étendant     axialement    de haut en bas     suÈ     quelque distance et aboutissant ensuite sur le  côté de l'électrode par un ou plusieurs passa  ges, qui, lorsque les électrodes sont     en,    con  tact, permet l'introduction :du gaz dans ce  trou qu'il traverse ensuite (voir la ligne poin  tillée de l'électrode à la     fig.    2).  



       Quoique    la forme de l'électrode 12 décrite  plus haut ait donné de très bons résultats, il  est     entendu    que .l'invention n'est pas limitée  à cette     forme.    Par exemple, l'électrode peut  avoir une embouchure allant en s'élargissant  vers le bas, cette embouchure pouvant .avoir  une forme évasée, si on le désire. Ou bien  l'extrémité     inférieure    du passage ménagé  dans l'électrode 12 peut avoir un diamètre  sensiblement égal à celui de l'électrode infé  rieure 10, l'embouchure du passage étant sim  plement arrondie dans une certaine mesure  pour faciliter l'entrée     @de    l'électrode 12 entre  les sections -de l'électrode supérieure.  



  Dans une autre construction, l'électrode  inférieure peut présenter     fies    sections analo  gues à celles de l'électrode supérieure. Ces  sections sont fixées à la partie principale de  l'électrode inférieure d'une façon semblable,  c'est-à-dire qu'elles sont capables de se rap  procher et de s'écarter les     unes    des autres et  qu'elles sont munies de ressorts tendant à les  appliquer les unes sur les autres. Des pas  sages latéraux sont ménagés -dans le corps  principal de l'électrode inférieure et condui  sent au passage central ménagé entre les sec  tions ci-dessus, susceptibles -de se déplacer.

    L'électrode supérieure, dans ce cas, compren  dra une     partie    centrale cylindrique, arrondie  à son extrémité pour qu'elle entre facilement  entre les sections de l'électrode     inférieure;    il y  a un corps cylindrique qui entoure cette par  tie centrale ainsi que les sections de l'élec  trode inférieure lorsque les     parties    sont en  prise, et pouvant lui-même être formé de sec  tions     semblables    à celles de l'électrode 12,  ces sections étant appliquées les unes sur .les  autres par des ressorts. La partie centrale  cylindrique et le corps cylindrique sont re  liés électriquement l'un à l'autre.

   Le corps  cylindrique du contact supérieur pourrait      être muni d'une partie descendante et plus  large ou allant en s'élargissant, comme l'élec  trode 12; la partie centrale cylindrique de  l'électrode supérieure ne     s'étendrait    cepen  dant pas au-dessous -de la- partie rétrécie du  passage des électrodes.  



  Quand, dans cette construction, les élec  trodes sont en prise, du gaz peut passer dans  le passage central de l'électrode inférieure et  de là, par les     interstices    entre les parties de  cette électrode qui peuvent céder, dans le pas  sage et le long de celui-ci qui est formé en  tre la partie .centrale cylindrique et le corps  cylindrique de l'électrode supérieure. Si la       partie        cylindrique    de cette dernière est for  mée de sections, comme cela a été dit ci-des  sus, du gaz pourra aussi se rendre dans le  passage par les interstices existant entre ces  sections.  



       Cette    construction présente le caractère  que l'aire -de la section transversale d'ouver  ture et la- distance entre les parois intérieure  et extérieure du passage, qui sont pratique  ment équipotentielles, peuvent être fixées in  -âépendamment l'une de l'autre, ce qui peut  être d'une importance considérable dans la  pratique, lorsqu'il s'agit par exemple de cou  rants à très haute tension;

   dans ce cas, les  courants sont relativement faibles, ce qui né  cessite de     faibles    distances entre des     surfaces          équipotentielles    pour empêcher la formation  de courbes à l'intérieur du passage, et en  même temps, un puissant courant de gaz (qui  ne peut être obtenu dans un tube ayant le  même     .diamètre    que la largeur du passage ci  -dessus).  



  Dans une variante de cette autre cons  truction la paroi de l'électrode inférieure, au  lieu d'être faite de sections susceptibles de  céder, peut être rigide; la face extérieure de  la paroi de cette pièce rigide est     en    prise avec  les sections susceptibles de céder du corps  cylindrique de l'électrode supérieure, lorsque  le dispositif de rupture est fermé.

   Lorsque,  dans cette variante, les parties sont en prise,  la partie centrale     cylindrique    de l'électrode  supérieure se trouve .dans le passage -de l'élec  trode inférieure, étant séparée de cette der-         nière    par un espace annulaire dans lequel  peut passer     @du    gaz entrant dans l'électrode  inférieure par les passages latéraux mention  nés qui existent aussi dans cette variante.  



  Pour empêcher que l'électrode mobile 10  ne rebondisse au cours de l'ouverture du dis  positif -de rupture, on peut prévoir des moyens  convenables quelconques, tels qu'un verrou  placé sous l'action d'un ressort, qui, en agis  sant sur une partie du mécanisme de     manoeu-          vre,    lui permet -de se mouvoir dans la direc  tion voulue pour ouvrir le dispositif, mais  empêchent un mouvement accidentel dans la  direction opposée, ce mouvement pouvant rac  courcir l'espace se trouvant entre les électro  des 10 et 12 de façon à permettre à des étin  celles de passer et de réamorcer l'arc.  



  Dans les deux formes d'exécution repré  sentées, l'arc passe de la paroi intérieure d'un  passage 25 ménagé dans l'une des     électrodes     et est     .éteint    par un courant de gaz suivant  ce passage. Une extension de l'arc, par exem  ple par suite d'une incurvation ou de la:

   for  mation d'une boucle dans le passage, est em  pêchée par le fait que cet arc est entouré de  surfaces équipotentielles, ayant     une    haute  conductivité et tendant à court-circuiter toute  partie de l'arc qui commence à s'incurver ou  à former une boucle.     Il    semble que, pour  obtenir les meilleurs résultats à ce sujet, le  diamètre de ce passage 25 ne :doive pas dé  passer une dimension de l'ordre de deux fois  le diamètre d'un cratère d'arc formé par un  arc entre des contacts durant tout un cycle  d'arc.

   Pour un appareil donné quelconque,  ceci peut être .déterminé préalablement dans  un appareil d'essai (qui doit cependant avoir  (les électrodes de même masse que celle utili  sée dans l'appareil donné) en se servant d'un  courant à     .bas    voltage de même intensité que  celui que l'appareil donné doit commander et'  en prenant soin que la nature ,du gaz, sa pres  sion, et la période pendant laquelle les arcs  peuvent se produire, soient les mêmes dans  les deux cas.

   Au cas cependant où il arrive  qu'un passage déterminé de cette façon soit  trop petit pour     permettre    une vitesse adé  quate du courant de gaz, on peut se servir      d'un passage assez     banal    pour     permettre    la  vitesse requise;

   une     grille    métallique (qui,  dans certains cas, peut avoir la forme d'une  cloison ou d'une partie centrale     cylindmique     s'étendant longitudinalement dans le passage)  peut alors être insérée dans ce dernier près  de l'endroit où les arcs se forment, les perfo  rations de la grille ou la distance     enture    la  partie centrale cylindrique et la paroi envi  ronnante du passage ayant chacune la gran  deur obtenue par les essais mentionnés plus  haut.

   Lorsqu'on se sert d'une telle grill, il  faut avoir soin :de s'assurer que la longueur  du passage entre la grille et     ;l'extrémité    infé  rieure du passage, autrement dit l'endroit où  a lieu la. séparation des contacts, soit main  tenue     aussi    courte que possible pour éviter  toute tendance de l'arc à l'allongement qui  pourrait se produire dans le cas d'un grand  passage tel     que    mentionné plus haut. Une  grille, comprenant une division centrale cy  lindrique telle que mentionnée plus haut, peut  être disposée pour s'étendre jusqu'au point  de séparation .des contacts, si le contact infé  rieur est du type femelle. Cette grille peut  être reliée électriquement à l'électrode 12.

   La  disposition d'un passage relativement grand,  muni d'une grille présentant des passages  plus petits de longueur relativement courte,  est préférable en, ce sens qu'on trouve qu'elle  exerce un moindre frottement sur le courant  de gaz que ne fait     un    dispositif (qui doit  néanmoins être considéré encore comme ren  trant dans le .cadre de la présente invention),  dans lequel plusieurs passages ayant toute la  longueur nécessitée par l'appareil ont chacun  un diamètre de la grandeur tirée des essais  mentionnées plus haut.  



  Il est entendu que les formes d'exécution  décrites sont destinées .à réduire .à un mini  mum l'extension de l'arc dans les conditions  de court-circuit, c'est-à-dire de façon à per  mettre leur fonctionnement avec succès dans  le pire cas qui puisse se produire. En consé  quence, on peut tolérer un certain allonge  ment de l'arc pour des charges plus petites  que la charge de court-circuit.  



  Il y a fréquemment, dans des appareils    tels que ceux     auxquels    la présente invention  se rapporte, des contacts secondaires ou auxi  liaires qui, s'ouvrant après la séparation des  contacts principaux, donnent passage à un  arc se formant à la rupture     idu    circuit.  



  Dans des dispositifs     @de    rupture de circuit  selon l'invention les électrodes qu'ils compor  tent peuvent constituer les contacts princi  paux du circuit qui doit être ouvert ou bien  les contacts auxiliaires ou secondaires dont  il est parlé plus haut. Dans le second cas, les  contacts principaux peuvent se trouver en de  hors du dispositif de rupture contenant les  contacts auxiliaires ou même être à     .distance     de ce dispositif.

   De plus, dans les dispositifs  de rupture selon l'invention de tels contacts  secondaires peuvent être réduits au minimum  au point de vue de leur masse et être consti  tués par des contacts butant les uns sur les  autres lieu d'être     formés    de contacts frot  tant les uns sur les autres,     comme    cela est  représenté dans les -deux formes d'exécution  que montre le dessin. Lorsque, comme cela  vient d'être     mentionné,    un circuit à     ouvrir     comporte des     contacts    principaux et des con  tacts secondaires, ces contacts principaux et  secondaires peuvent être constitués par les  électrodes de dispositifs     d'ouverture    ide cir  cuits construits selon la présente invention.

    



  Dans des dispositifs selon     l'invention,    le  gaz servant à l'extinction de l'arc de la fa  çon indiquée peut .être amené à la pression  voulue par une pompe ou par des moyens  analogues, actionnés ou commandés par une  partie ou par des parties du     dispositif        -de     rupture lui-même. Plusieurs dispositifs de  rupture peuvent encore être alimentés en gaz  sous pression par une conduite principale ou  par un réservoir commun à tous, chaque dis  positif possédant une soupape lui apparte  nant, commandée par une ou des parties mo  biles de ce dispositif pour fournir à ce der  nier du gaz sous pression suivant ses     besoins.     



  On doit prendre soin que les tuyaux de  connexion et les ouvertures de soupapes aient  une     section    transversale d'aire suffisante  pour     permettre    à la pression de gaz voulue de  s'établir dans la chambre 14 ou<B>100</B> avant      que la séparation ou la jonction des contacts  ait lieu. Dans le même but, le volume de la  chambre 100 doit être relativement petit. Un  peut mentionner à cet égard que l'aire de la  section     transversale    interne du tuyau<B>d'é-</B>  chappement 26 ou 108 doit ,de préférence  être au moins égale à celle du passage mé  nagé dans l'électrode supérieure 12. De plus,  des passages et des     ouvertures    par lesquelles  le gaz s'écoule, doivent, autant que possible,  avoir une forme évasée.  



  Des dispositifs de rupture selon l'inven  tion peuvent être     immergés    dans un vaisseau       contenant        un    liquide bon     diélectrique,    tel que  de-     l'huile    (étant entendu cependant -que ce  liquide n'est pas admis dans la. chambre où  les arcs se     produisent),    pourvu que l'échappe  ment du gay ayant     effectué    son service soit  permis, grâce à une sortie placée ou disposée  de façon à     éviter    tout retour de pression au  moment où l'arc est rompu.  



  Dans les cas où un     ga.z    inflammable,     tel     que de     .l'hydrogène,    est utilisé, il peut être       avantageux    de se     servir    d'une soupape de  retenue placée à la sortie de la chambre dans  laquelle les     électrodes    se trouvent; pour évi  ter la     possibilité        @île    la     formation        d'un    mé  lange explosif formé d'air et d'hydrogène  dans cette chambre.

   La soupape de retenue  peut     être    disposée de façon qu'elle ne s'ouvre  que lorsque la pression dans la chambre dé  passe une limite     .déterminée    l'avance, car,  dans quelques cas,     l'extinction    de l'arc est  aidée par le fait que le gaz environnant est  à une pression supérieure à la pression at  mosphérique.  



       Etant    donné le fait qu'il peut être diffi  cile     :d'estimer    dans tous les cas la vitesse du  courant :de gaz dans un système de tuyaux  sujet (dans des conditions     d'exploitation)    à.  des additions et     à,    des modifications, il est  bon que le volume de la chambre de soupape  146     (fig.    2) ou d'un réservoir débouchant im  médiatement dans cette chambre, soit propor  tionné, par rapport au volume de la chambre  <B>100,</B> de façon que -du gaz en quantité suffi  sante soit immédiatement disponible pour  amener la pression .dans la chambre 100 à la    valeur désirée avant que la séparation des  contacts ait lieu.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Dispositif de rupture d'un circuit électri que à courant alternatif, du type ayant deux électrodes dont l'une au moins est mobile, caractérisé en ce qu'une électrode forme au moins une partie d'un passage pour un cou rant -de gaz, ledit passage étant, au moins dans le cas du courant électrique maximum à rompre, assez étroit pour limiter l'extension de l'arc dans le passage. SOUS-REVENDICATIONS 1 Dispositif selon la revendication, caracté risé par des moyens pour établir le cou rant de gaz .dans une direction unique, à partir de la racine de l'arc, ale long de la surface des électrodes et le long du pansage.
    2 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des électrodes pré sente, dans le voisinage de la racine de l'arc, et entourant celui-ci, une partie saillante obligeant l'arc tout entier à de meurer dans le courant de gaz pendant toute .la durée -de la période pendant la quelle les arcs se produisent, dar_.t le but d'empêcher la formation d'une poche de gaz ionisé stationnaire par rapport aux électrodes.
    w Dispositif selon la revendication, carac térisé par des moyens pour séparer les électrodes avec une vitesse telle que leur écartement maximum soit obtenu durant une période de temps équivalent à celle d'un -demi-cycle de la fréquence du cir cuit électrique dans lequel le dispositif est inséré. 4 Dispositif selon la revendication, carac térisé par des moyens pour créer le cou rant de gaz, et par des connexions re liant ces moyens à ila commande du mou vement des électrodes,
    ces connexions étant idisposées de façon que lesdits moyens soient tout d'abord actionnés, puis que le circuit électrique soit com mandé, et cela de manière qu'entre ces opérations il y ait un intervalle de temps d'une durée suffisante pour que le cou rant de gaz atteigne la vitesse voulue pour l'extinction de l'arc avant que ce lui-ci prenne naissance entre les électrodes. à Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que les électrodes sont des électrodes mâles et femelles. 6 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 5, caractérisé en ce que l'électrode mâle est disposée dans le cou rant de gaz de façon que toute sa surface soit .balayée par le gaz pendant toute l'o pération -d'extinction .de l'arc.
    7 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 5 et 6-, caractérisé en ce -que l'électrode mâle est percée de trous sensiblement longitudinaux. 8 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 5, caractérisé en ce que l'électrode femelle présente une partie saillante prolongeant le passage pour le gaz et dont l'embouchure est en une ma tière isolante de l'électricité, ladite partie saillante entourant. l'électrode mâle à une distance telle que la section de l'espace compris entre elles soit sensiblement la même que celle dudit passage.
    9 Dispositif selon la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 5, caractérisé en ce que le diamètre intérieur de l'élec trode femelle est au plus égal à deux fois le diamètre du cratère d'un arc formé par le courant maximum durant un cycle en tier pendant lequel l'arc se produit. 10 Dispositif selon la, revendication et les sous-revendications 1, 2 et 5, caractérisé par une cloison s'étendant longitudinale ment dans le passage formé par la paroi intérieure de l'électrode femelle.
    11 Dispositif selon la revendication, carac térisé par -des moyens pour isoler l'une des électrodes de l'autre; grâce à un bon diélectrique, après que l'arc a été éteint et avant que la vitesse du courant de gaz soit tombée au-dessous d'une valeur fixée d'avance. 12 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 5, caractérisé en ce que le passage est formé par un espace se trouvant entre l'électrode mâle et un man chon concentrique à celle-ci.
    18 Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que les électrodes frottent les unes sur les autres au cours de leur mou vement relatif de rupture du circuit. 14 Dispositif selon la revendication, carac térisé en .ce que l'une au moins des élec trodes présente plusieurs passages pour le gaz dans le voisinage de la racine de l'arc.
    1.5 Dispositif selon la revendication et la sous-revendication 14, caractérisé en ce que les susdits passages sont formés par des es paces existant entre plusieurs parties mo biles les unes par rapport aux autres, l'une au moins de ces parties constituant l'une des électrodes, l'autre électrode étant in troduite entre cesdites parties pour fer mer le circuit électrique.
    16 Dispositif selon la rëvendication et la sous-revendication 4, caractérisé en ce que les moyens pour créer le courant de gaz sont tels que ledit courant atteigne sa vitesse maximale au plus tard au moment de l'achèvement d'un demi-cycle après que l'arc a commencé à se former. 17 Dispositif selon .la revendication, carac térisé en ce que l'une au moins des élec trodes présente des canaux que traversent le gaz avant la séparation des électrode. 18 Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que le courant de gaz est éta bli et coupé par des moyens d'ouverture et de fermeture disposés en dehors du cir cuit de l'arc.
    19 Dispositif selon la revendication, carac térisé en ce que le courant de gaz est éta bli et coupé par des moyens d'ouverture et de fermeture ne présentant aucune surface pouvant être atteinte par l'arc.
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