Installation pour la protection contre le vol. Les vols à main armée dans les établisse ments munis de guichets ouverts au publie, tels que les banques, les bureaux de poste, etc., sont devènus très fréquents ces dernières an nées. D'habitude, les voleurs pénètrent en plein jour dans l'établissement, immobilisent par leurs révolvers les employés préposés aux gui chets, employés qui sont dépourvus de tous moyens de défense et de protection, vident les caisses, puis disparaissent.
La présente invention a pour but d'em pêcher de façon radicale l'exécution de pa reils vols. Elle est caractérisée en ce qu'il est disposé, devant chaque guichet, une cabine dans laquelle doit pénétrer le client pour ar river au guichet, des dispositifs de commande étant placés à portée de l'employé préposé au guichet pour lui permettre de fermer, de sa Place, ce dernier et la cabine, afin de se pro téger tout à la fois contre le voleur et de l'empêcher de s'enfuir.
La dessin ci-annexé représente, à titre d'exemple et partiellement, une installation, conforme à l'invention. La fig. 1 est une coupe verticale d'une d'une partie de cette installation, tandis que la fig. 2 en est une vue en élévation.
A est l'un des guichets de l'.établissement à. protéger et B est la cabine placée devant ce guichet.
Le guichet A peut être fermé par l'em ployé qui l'occupe grâce à une plaque blin dée coulissante c retenue en position élevée, comme montré en fig. 1, par un verrou qu'un ressort tend à placer constamment sous la pla- -que et qui peut être écarté -de celle-ci, pour la laisser tomber, grâce à un levier d placé à l'intérieur du guichet, à portée de la main de l'employé.
La plaque c, une fois abaissée, se ramène dans sa position élevée grâce à une crémaillère<I>i</I> actionnée par une roue dentée <I>h</I> et une manivelle g placée également à portée ,de l'employé. Le client pénètre dans la ca bine par le moyen d'une porte b qui peut être fermée au mayen de trois plaques blindées coulissantes<I>el</I> e' e@ <I>-</I> Celles-ci sont .d'habitude maintenues dans la position élevée montrée en fig, -1 par,
le moyen d'un verrou analogue - à celui déjà décrit et que l'employé peut re tirer de dessous les plaques par la man#uvre d'un levier f, placé à l'intérieur du guichet. Dans la position montrée en fig. 1, ce verrou maintient en place la plaque e1. Celle-ci est munie à sa partie inférieure d'un talon qui maintient en place la plaque, e2 laquelle pré sente un talon analogue pour la plaque e3. Lorsque le verrou est retiré, la plaque e1 tombe, sous l'influence de son propre poids, le long de coulisses ménagées dans les parois latérales de la cabine jusque sur le sol de celle-ci.
La plaque e2 est retenue au-dessus de la plaque e1 par des butées k disposées dans les coulisses sus-mentionnées; de même, la plaque é3 est arrêtée au-dessus de la pla que e2 par des butées analogues l. Lorsque les trois plaques e1 e2 e3 sont tombées, elles empêchent l'accès, depuis l'intérieur, à la porte b, de façon que la personne occupant la cabine se trouve prisonnière dans celle-ci. On remonte les trois plaques e1 e2 e3 au moyen d'une manivelle m placée à l'intérieur du gui chet, près de l'employé. Cette manivelle ac tionne, par l'intermédiaire d'une chaîne et de roues à chaînes correspondantes, un arbre W placé au bas d'une des parois latérales de la cabine.
Cet arbre n1 actionne par deux roues coniques l'arbre o placé au-dessous du gui chet et qui transmet le mouvement à un autre arbre n2 placé au bas de l'autre paroi laté rale de la cabine. Les deux arbres n1 n2, en tournant, actionnent les deux chaînes sans fin p munies chacune d'un nez p1. Ce nez p1 s'en gage au-dessous de la plaque e1 et la remonte. Celle-ci, en chemin, grâce au talon qu'elle pré sente à sa partie inférieure, prend avec elle la plaque e2 et celle-ci, d'une façon analogue, remonte à son tour la plaque e3. Lorsque les trais plaques sont ramenées à la position mon trée en fig. 1, le verrou les enclenche auto matiquement sous l'action de son ressort.
Le fonctionnement se comprend de lui- même. Tout client pour arriver au guichet A doit pénétrer dans la cabine B. Si ce client cherche à s'emparer de la caisse ou simple ment paraît suspect à l'employé, ce dernier n'a qu'à actionner les leviers d et f; il ferme ainsi son guichet, ce qui le met à l'abri et ferme en même temps la cabine de façon qu'il est impossible à la personne s'y trouvant d'en .sortir.
Installation for theft protection. Armed robberies in establishments with public counters, such as banks, post offices, etc., have become very frequent in recent years. Usually, the thieves enter in broad daylight in the establishment, immobilize by their revolvers the employees in charge of the gui chets, employees who are deprived of all means of defense and protection, empty the boxes, then disappear.
The object of the present invention is to radically prevent the execution of pa reils flights. It is characterized in that there is arranged, in front of each counter, a booth into which the customer must enter to arrive at the counter, control devices being placed within reach of the employee in charge of the counter to enable him to close, of his Place, the latter and the cabin, in order to protect himself both against the thief and to prevent him from escaping.
The appended drawing represents, by way of example and partially, an installation, in accordance with the invention. Fig. 1 is a vertical section of a part of this installation, while FIG. 2 is an elevation view thereof.
A is one of the counters of the establishment at. protect and B is the booth placed in front of this counter.
The counter A can be closed by the employee who occupies it thanks to a sliding shielded plate c retained in the raised position, as shown in fig. 1, by a latch that a spring tends to place constantly under the plate and which can be moved away from it, to let it fall, thanks to a lever placed inside the window, within reach from the employee's hand.
The plate c, once lowered, returns to its raised position thanks to a rack <I> i </I> actuated by a toothed wheel <I> h </I> and a crank g also placed within reach, of the 'employee. The customer enters the cabin by means of a door b which can be closed by means of three sliding armored plates <I> el </I> e 'e @ <I> - </I> These are .usually maintained in the raised position shown in fig, -1 by,
by means of a similar lock - to that already described and that the employee can pull back from below the plates by the operation of a lever f, placed inside the counter. In the position shown in fig. 1, this lock holds the plate e1 in place. This is provided at its lower part with a heel which holds the plate in place, e2 which presents a similar heel for the plate e3. When the lock is withdrawn, the plate e1 falls, under the influence of its own weight, along slides formed in the side walls of the cabin to the floor thereof.
The plate e2 is retained above the plate e1 by stops k arranged in the aforementioned slides; likewise, the plate é3 is stopped above the plate that e2 by similar stops l. When the three plates e1 e2 e3 have fallen, they prevent access, from the inside, to the door b, so that the person occupying the cabin is trapped therein. The three plates e1 e2 e3 are reassembled by means of a crank m placed inside the gui chet, near the employee. This crank activates, by means of a chain and corresponding chain wheels, a shaft W placed at the bottom of one of the side walls of the cabin.
This shaft n1 operates by two bevel wheels the shaft o placed below the gui chet and which transmits the movement to another shaft n2 placed at the bottom of the other side wall of the cabin. The two shafts n1 n2, by turning, actuate the two endless chains p each provided with a nose p1. This nose p1 engages below the plate e1 and goes up. The latter, on the way, thanks to the heel which it presents at its lower part, takes with it the plate e2 and this one, in a similar way, in its turn goes up the plate e3. When the three plates are returned to the position shown in fig. 1, the lock engages them automatically under the action of its spring.
Operation is self-explanatory. Any customer to reach counter A must enter booth B. If this customer seeks to seize the cash register or simply appears suspicious to the employee, the latter only has to operate levers d and f; he thus closes his wicket, which puts him in the shelter and at the same time closes the cabin so that it is impossible for the person there to leave.