Appareil automatique à, action mécanique pour la protection des lignes électriques à basse tension contre les tensions anormales. La présente invention a pour objet un appareil automatique à action mécanique pour la protection des lignes électriques à basse tension contre les tensions anormales suivant la revendication du brevet principal, carac térisé par le fait que les deux parties mé talliques assemblées à frottement constituant l'étui fermé n'ont pas d'ouvertures latérales tandis que le tube en verre contenant la poudre est cylindrique, la charge étant main tenue dans une position fixe et centrée au moyen de deux bouchons en mastic.
Le dessin annexé montre, à titre d'exem ple, une forme d'exécution de l'objet de l'in vention.
La fig.1 montre une vue externe de l'appareil; La fig. 2 montre une section longitudi nale des parties essentielles de l'appareil; La fig. 3 montre la partie de l'appareil à remplacer; La fig. 4 montre l'appareil monté sur la ligne à protéger.
En se référant au dessin, l'appareil pos sède, comme il a été décrit dans le brevet principal, deux demi-tubes métalliques 1 et 2 (fig. 1), assemblés de manière que le tube 2 entre à frottement dans le tube 1; le tube 2 est fermé à une extrémité, où il forme une calotte avec laquelle est soudée la borne 3 à laquelle aboutit la ligne interne à pro téger.
Les deux tubes forment une espèce d'étui fermé 5 qui contient le tube en verre avec la bobine 16, la charge de poudre et les électrodes. Pour mieux obtenir cet effet d'un étui 5 fermé, les ouvertures ménagées laté ralement (voir brevet principal) ont été éli minées. Il n'y a plus donc à craindre une fuite de gaz à l'instant de l'explosion qui pourrait être dangereuse et affaiblir en tout cas l'effet de l'explosion. Il est ainsi possible d'employer une très petite charge de poudre suffisante pour séparer les deux parties mé talliques sans crainte que cet effet pourrait être diminué.
La forme en i du tube en verre a été aussi éliminée. Elle exigeait trois bouchons de mastic pour ses trois extrémités. Le tube en verre de forme cylindrique contenu dans le tube 2 est illustré dans les fig. 2 et 3 et il est rempli de mastic sur ses deux côtés de manière à conserver toujours la petite charge de poudre dans sa position fixe et centrée.
Aux extrémités du tube en verre (fig. 2 et 3) sont insérés deux disques 21, 221 de fibre ou de caoutchouc; le disque 21 est d'un diamètre un peu plus grand que le tube 2. Autour du tube en verre est enroulée la bo bine 16, dont une extrémité est formée par la spirale 17 établissant le contact avec l'étui métallique (fig.3) tandis que l'autre extrémité est reliée à l'électrode 18 disposée longitudinalement dans le tube.
Vis-à-vis de l'électrode 18 est disposée l'électrode 19 qui se termine en spirale 20 établissant le contact avec la tige 13 mise à la terre.
Le tube 1 se termine en une barrette, dont l'extrémité forme l'autre borne 4 de l'appareil, à laquelle est reliée la ligne externe. L'électrode 18 est donc en contact par la bobine enroulée sur le tube, avec la partie séparable à laquelle est reliée la ligne externe. Contre ce bord saillant circulaire 6 du tube 1 s'appuie un disque en ébonite 7 (fig. 2) soutenu par la tige centrale 13; le disque en ébonite est en contact avec un disque en mica 8 et entre les deux disques et le bord métallique 6 est insérée une bague 9 imper méable, en caoutchouc, amiante, etc.
Sur la tige 13 sont encore appliqués deux autres disques pourvus de pointes, dont l'un 10 se trouve vis-à-vis du bord 6, l'autre 11 prés de l'électrode 10. Entre ces deux disques métalliques fonctionnant comme des parafoudres est inséré, sur la même tige 13, un disque isolant 12, en fibre, amiante, etc., avec ses deux surfaces en contact avec des disques en mica, ainsi qu'une bague 14, les deux groupes formés par les disques mé nageant deux chambres d'air, l'une pour le parafoudre 10, l'autre pour le parafoudre 11.
De petites bagues métalliques<B>15</B> empê chent que les parafoudres viennent en contact avec les disques isolants et assurent une bonne circulation d'air tout autour des para foudres. Sur la partie extérieure du pivot 13 sail lant hors de l'appareil sont vissées deux ron delles, qui forment la borne connectée avec le conducteur de terre.
La disposition des électrodes dans l'inté rieur du tube en verre, le mode de montage de l'appareil sont les mêmes que dans la forme d'exécution du brevet principal.
Le fonctionnement de l'appareil sous l'in fluence de décharges atmosphériques est celui d'un appareil d'impédance. La bobine 16 empêche la décharge, qui tend à se pro pager extérieurement, d'arriver jusqu'à l'élec trode 18, tandis que les parafoudres 10, 11 s'efforcent de conduire à terre la décharge. Les deux chambres d'air renfermant les parafoudres empêchent la formation de rési dus de la poudre autour de ces appareils, tandis que la fermeture hermétique produite au moyen des disques et des bagues 7, 8, 9, empêche la formation d'un dépôt de poussière ou de fils d'araignée qui pourrait avoir une influence nuisible sur le fonctionnement de l'appareil, si cet appareil était en libre con tact avec l'air extérieur.
Le fonctionnement de l'appareil est tel que les décharges atmos phériques sont conduites à terre sans inter ruption de la ligne à protéger.
Le fonctionnement de l'appareil, dans le cas de contact de la ligne externe connectée à la borne 4 avec une ligne à haute tension, est le même que dans le brevet principal et de la même manière on ramène l'appareil dans sa position normale, en réunissant de nouveau les deux demi-tubes, après avoir disposé dans l'intérieur le nouveau tube de verre.