CA2946644C - Dispositif sectionneur de cables et aeronef, et procede mis en oeuvre par ledit dispositif - Google Patents
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- CA2946644C CA2946644C CA2946644A CA2946644A CA2946644C CA 2946644 C CA2946644 C CA 2946644C CA 2946644 A CA2946644 A CA 2946644A CA 2946644 A CA2946644 A CA 2946644A CA 2946644 C CA2946644 C CA 2946644C
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- B—PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
- B64—AIRCRAFT; AVIATION; COSMONAUTICS
- B64C—AEROPLANES; HELICOPTERS
- B64C27/00—Rotorcraft; Rotors peculiar thereto
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Abstract
La présente invention concerne un dispositif sectionneur de câbles (10) destiné à un aéronef (1) muni d'une cisaille (20) et d'un guide (50). Le guide (50) est muni d'un déflecteur (60) s'étendant en élévation d'une partie inférieure (61) solidaire de la cisaille (20) jusqu'à une partie supérieure (62), la partie supérieure (62) étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure (61) autour d'un axe de dégagement (AX) pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale (7) d'un rotor (2) d'un aéronef (1).
Description
Dispositif sectionneur de câbles et aéronef, et procédé mis en oeuvre par ledit dispositif La présente invention concerne un dispositif sectionneur de câbles destiné à un aéronef, un aéronef tel qu'un giravion de type hélicoptère muni de ce dispositif sectionneur de câbles, et le procédé
mis en oeuvre par le dispositif sectionneur de câbles. L'invention se situe alors dans le domaine technique des coupe-câbles d'aéronefs.
En effet, les câbles, tels que des câbles électriques à haute tension ou des câbles téléphoniques, constituent un danger pour les hélicoptères.
Du fait de la nature de leur mission, les hélicoptères sont amenés à voler à faible altitude et risquent d'entrer en collision avec un câble. Même si le pilote de l'hélicoptère est particulièrement attentif, un câble présentant un diamètre de un ou deux centimètres peut être difficile à détecter.
Durant un vol d'avancement, l'hélicoptère risque donc de heurter un câble. Le câble peut glisser alors le long du cockpit. Ce câble risque ainsi de venir en contact avec un mât rotor ou encore avec un train d'atterrissage ce qui peut conduire à une situation dangereuse pour l'hélicoptère.
Les constructeurs ont alors mis en oeuvre sur les giravions des dispositifs aptes à sectionner un câble en vol pour protéger leurs appareils en cas de heurt.
Le document FR 2443309 présente un dispositif sectionneur de câbles usuel destiné à couper un câble se trouvant en état de tension mécanique.
mis en oeuvre par le dispositif sectionneur de câbles. L'invention se situe alors dans le domaine technique des coupe-câbles d'aéronefs.
En effet, les câbles, tels que des câbles électriques à haute tension ou des câbles téléphoniques, constituent un danger pour les hélicoptères.
Du fait de la nature de leur mission, les hélicoptères sont amenés à voler à faible altitude et risquent d'entrer en collision avec un câble. Même si le pilote de l'hélicoptère est particulièrement attentif, un câble présentant un diamètre de un ou deux centimètres peut être difficile à détecter.
Durant un vol d'avancement, l'hélicoptère risque donc de heurter un câble. Le câble peut glisser alors le long du cockpit. Ce câble risque ainsi de venir en contact avec un mât rotor ou encore avec un train d'atterrissage ce qui peut conduire à une situation dangereuse pour l'hélicoptère.
Les constructeurs ont alors mis en oeuvre sur les giravions des dispositifs aptes à sectionner un câble en vol pour protéger leurs appareils en cas de heurt.
Le document FR 2443309 présente un dispositif sectionneur de câbles usuel destiné à couper un câble se trouvant en état de tension mécanique.
2 Le dispositif sectionneur de câbles comporte un guide solidaire d'une cisaille.
La cisaille est pourvue d'une mâchoire délimitant une gorge borgne. Cette mâchoire comprend deux plaques latérales. De plus, la cisaille comprend une paire d'arêtes coupantes fixes et coopérantes saillant dans la gorge. Ces deux arêtes coupantes sont alors ménagées sur deux lames agencées l'une au dessus de l'autre entre les deux plaques latérales.
Les deux arêtes coupantes sont disposées dans la gorge de la mâchoire de façon à faire entre elles un angle produisant un effet de plan incliné ou de coin tout en présentant une face tranchante à un câble prenant contact avec ces arêtes coupantes. Les deux arêtes coupantes progressent alors jusqu'à un point de jonction de ces arêtes qui ferme longitudinalement la gorge.
Ces deux arêtes visent à sectionner au moins en partie un câble avant que ce câble atteigne le point de jonction des arêtes et se rompe sous l'action d'une tension mécanique. Pour atténuer les contraintes au niveau du point de jonction, la jonction des arêtes peut comporter une découpure.
Par ailleurs, le guide comprend un déflecteur agencé
partiellement entre les deux plaques latérales. Ce déflecteur fait ainsi saillie verticalement de la mâchoire. Ce déflecteur présente un bord d'attaque muni d'une lame scie dentée. La lame scie dentée est agencée dans l'alignement d'une arête coupante.
Enfin, le dispositif sectionneur de câbles présente des montants soutenant le guide.
La cisaille est pourvue d'une mâchoire délimitant une gorge borgne. Cette mâchoire comprend deux plaques latérales. De plus, la cisaille comprend une paire d'arêtes coupantes fixes et coopérantes saillant dans la gorge. Ces deux arêtes coupantes sont alors ménagées sur deux lames agencées l'une au dessus de l'autre entre les deux plaques latérales.
Les deux arêtes coupantes sont disposées dans la gorge de la mâchoire de façon à faire entre elles un angle produisant un effet de plan incliné ou de coin tout en présentant une face tranchante à un câble prenant contact avec ces arêtes coupantes. Les deux arêtes coupantes progressent alors jusqu'à un point de jonction de ces arêtes qui ferme longitudinalement la gorge.
Ces deux arêtes visent à sectionner au moins en partie un câble avant que ce câble atteigne le point de jonction des arêtes et se rompe sous l'action d'une tension mécanique. Pour atténuer les contraintes au niveau du point de jonction, la jonction des arêtes peut comporter une découpure.
Par ailleurs, le guide comprend un déflecteur agencé
partiellement entre les deux plaques latérales. Ce déflecteur fait ainsi saillie verticalement de la mâchoire. Ce déflecteur présente un bord d'attaque muni d'une lame scie dentée. La lame scie dentée est agencée dans l'alignement d'une arête coupante.
Enfin, le dispositif sectionneur de câbles présente des montants soutenant le guide.
3 Dès lors, un câble peut glisser le long du déflecteur jusqu'à la gorge de la mâchoire. Ce câble est alors soit coupé par les arêtes coupantes, soit suffisamment fragilisé par ces arêtes coupantes pour se rompre sous l'action d'une tension mécanique en atteignant le fond de la gorge.
Un tel dispositif sectionneur de câbles peut être disposé en amont d'un rotor ou d'un atterrisseur, le terme amont étant à
considérer au regard du sens d'avancement vers l'avant de l'aéronef.
La position du dispositif sectionneur de câbles sur la structure d'un hélicoptère en amont d'un rotor résulte d'un compromis.
Le dispositif sectionneur de câbles est disposé au plus près du rotor pour protéger au maximum ce rotor.
Toutefois, une marge en élévation sépare en élévation les pales du rotor et le dispositif sectionneur de câbles pour éviter un contact entre le dispositif sectionneur de câbles et une pale.
La position du dispositif sectionneur de câbles est généralement déterminée en prenant en considération la position des pales du rotor durant des manoeuvres extrêmes. Cependant, cette position risque de ne pas protéger totalement un rotor lors de situations standards.
Le document FR 2982844 présente une cisaille munie de deux arêtes coupantes amont reliées entre elles par une arête coupante aval en arc de cercle.
Le document FR 2935956 présente une cisaille munie d'une arête mobile en rotation.
Un tel dispositif sectionneur de câbles peut être disposé en amont d'un rotor ou d'un atterrisseur, le terme amont étant à
considérer au regard du sens d'avancement vers l'avant de l'aéronef.
La position du dispositif sectionneur de câbles sur la structure d'un hélicoptère en amont d'un rotor résulte d'un compromis.
Le dispositif sectionneur de câbles est disposé au plus près du rotor pour protéger au maximum ce rotor.
Toutefois, une marge en élévation sépare en élévation les pales du rotor et le dispositif sectionneur de câbles pour éviter un contact entre le dispositif sectionneur de câbles et une pale.
La position du dispositif sectionneur de câbles est généralement déterminée en prenant en considération la position des pales du rotor durant des manoeuvres extrêmes. Cependant, cette position risque de ne pas protéger totalement un rotor lors de situations standards.
Le document FR 2982844 présente une cisaille munie de deux arêtes coupantes amont reliées entre elles par une arête coupante aval en arc de cercle.
Le document FR 2935956 présente une cisaille munie d'une arête mobile en rotation.
4 D'autres cisailles connues comportent des moyens de sectionnement explosifs ou électriques.
Le document FR 2836941 n'appartient pas au domaine technique de l'invention et ne fournit aucune indication permettant de résoudre ce problème.
Le document EP 2644501 est aussi connu.
La présente invention a alors pour objet de proposer un dispositif sectionneur de câbles alternatif visant notamment à réduire les risques d'impact d'un câble avec un rotor lors de manoeuvres sévères de l'aéronef.
L'invention concerne alors un dispositif sectionneur de câbles destiné à un aéronef. Ce dispositif sectionneur de câbles est muni d'une cisaille et d'un guide.
Le guide est muni d'un déflecteur s'étendant en élévation d'une partie inférieure solidaire de la cisaille jusqu'à une partie supérieure, la partie supérieure étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure autour d'un axe de dégagement pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale d'un rotor dudit aéronef.
L'état de la technique comporte des dispositifs comprenant un déflecteur monobloc solidaire d'une cisaille. Ce déflecteur est placé
en dehors du domaine de circulation des pales pour garantir l'absence d'interférence entre le déflecteur et les pales dans tout le domaine de vol de l'aéronef.
A l'inverse, l'invention propose un dispositif sectionneur de câbles pouvant être rehaussé par rapport à un déflecteur connu. Ce déflecteur peut être placé dans le domaine de circulation des pales, du moins lors de manoeuvres extrêmes et relativement rares. Dès lors, le déflecteur est placé au plus près des pales du rotor pour limiter les risques d'être confronté à un câble impactant un moyeu du rotor en passant au dessus du déflecteur.
Le document FR 2836941 n'appartient pas au domaine technique de l'invention et ne fournit aucune indication permettant de résoudre ce problème.
Le document EP 2644501 est aussi connu.
La présente invention a alors pour objet de proposer un dispositif sectionneur de câbles alternatif visant notamment à réduire les risques d'impact d'un câble avec un rotor lors de manoeuvres sévères de l'aéronef.
L'invention concerne alors un dispositif sectionneur de câbles destiné à un aéronef. Ce dispositif sectionneur de câbles est muni d'une cisaille et d'un guide.
Le guide est muni d'un déflecteur s'étendant en élévation d'une partie inférieure solidaire de la cisaille jusqu'à une partie supérieure, la partie supérieure étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure autour d'un axe de dégagement pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale d'un rotor dudit aéronef.
L'état de la technique comporte des dispositifs comprenant un déflecteur monobloc solidaire d'une cisaille. Ce déflecteur est placé
en dehors du domaine de circulation des pales pour garantir l'absence d'interférence entre le déflecteur et les pales dans tout le domaine de vol de l'aéronef.
A l'inverse, l'invention propose un dispositif sectionneur de câbles pouvant être rehaussé par rapport à un déflecteur connu. Ce déflecteur peut être placé dans le domaine de circulation des pales, du moins lors de manoeuvres extrêmes et relativement rares. Dès lors, le déflecteur est placé au plus près des pales du rotor pour limiter les risques d'être confronté à un câble impactant un moyeu du rotor en passant au dessus du déflecteur.
5 En effet, le déflecteur comporte une partie supérieure susceptible d'être impactée par une pale lors d'une telle manoeuvre extrême. Cependant, l'invention introduit un degré de liberté en rotation entre l'extrémité du guide à savoir sa partie supérieure et la base du guide solidaire de la cisaille. Ce degré de liberté est présent au moins selon le sens de rotation des pales.
Par suite, dans des conditions extrêmes de vol, si une pale impacte la partie supérieure du déflecteur, cette partie supérieure s'incline en effectuant une rotation autour de l'axe de dégagement afin de ne pas constituer un obstacle inamovible susceptible de fortement dégrader l'intégrité physique de la pale. La rotation de la partie supérieure permet en effet de limiter la dégradation de la pale lors d'un impact entre la pale et le déflecteur.
Autoriser un impact a priori destructeur sur une pale n'a rien d'évident.
Néanmoins, la demanderesse note qu'un impact d'un câble sur un moyeu d'un rotor peut s'avérer potentiellement plus dangereux pour l'aéronef qu'un impact d'une pale sur un déflecteur. Dès lors, l'utilisation d'un déflecteur agencé au plus près d'un rotor pour limiter les risques d'impacts entre un câble et le rotor au détriment éventuel d'un impact atténué entre le déflecteur et une pale est intéressant d'un point de vue sécurité.
Par suite, dans des conditions extrêmes de vol, si une pale impacte la partie supérieure du déflecteur, cette partie supérieure s'incline en effectuant une rotation autour de l'axe de dégagement afin de ne pas constituer un obstacle inamovible susceptible de fortement dégrader l'intégrité physique de la pale. La rotation de la partie supérieure permet en effet de limiter la dégradation de la pale lors d'un impact entre la pale et le déflecteur.
Autoriser un impact a priori destructeur sur une pale n'a rien d'évident.
Néanmoins, la demanderesse note qu'un impact d'un câble sur un moyeu d'un rotor peut s'avérer potentiellement plus dangereux pour l'aéronef qu'un impact d'une pale sur un déflecteur. Dès lors, l'utilisation d'un déflecteur agencé au plus près d'un rotor pour limiter les risques d'impacts entre un câble et le rotor au détriment éventuel d'un impact atténué entre le déflecteur et une pale est intéressant d'un point de vue sécurité.
6 De plus, l'impact de la pale sur la partie supérieure du déflecteur peut s'avérer peu destructeur pour la pale. En effet, une pale comporte usuellement un bord d'attaque renforcé, par exemple pour protéger la pale contre un impact avec un oiseau. Par suite, une pale comprend usuellement une protection susceptible de résister à
un impact avec une partie supérieure mobile d'un déflecteur.
Eventuellement, une protection additionnelle peut être localement agencée sur chaque pale.
La mise en oeuvre d'une partie supérieure mobile permet donc d'augmenter l'efficacité du dispositif sectionneur de câbles en permettant de l'agencer au plus près des pales d'un rotor.
En outre, le dispositif sectionneur de câbles peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent.
Ainsi, la cisaille peut comprendre un moyen de sectionnement usuel, par exemple de manière non limitative un moyen électrique ou explosif ou mécanique.
La cisaille peut comprendre au moins une arête coupante saillant dans une gorge. La cisaille peut comprendre une mâchoire, cette mâchoire comportant une section supérieure et une section inférieure qui délimitent conjointement en élévation une gorge.
Chaque arête est alors au moins temporairement en saillie dans la gorge.
La cisaille peut posséder une seule arête rotative, par exemple en appliquant l'enseignement du document FR 2935956.
un impact avec une partie supérieure mobile d'un déflecteur.
Eventuellement, une protection additionnelle peut être localement agencée sur chaque pale.
La mise en oeuvre d'une partie supérieure mobile permet donc d'augmenter l'efficacité du dispositif sectionneur de câbles en permettant de l'agencer au plus près des pales d'un rotor.
En outre, le dispositif sectionneur de câbles peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent.
Ainsi, la cisaille peut comprendre un moyen de sectionnement usuel, par exemple de manière non limitative un moyen électrique ou explosif ou mécanique.
La cisaille peut comprendre au moins une arête coupante saillant dans une gorge. La cisaille peut comprendre une mâchoire, cette mâchoire comportant une section supérieure et une section inférieure qui délimitent conjointement en élévation une gorge.
Chaque arête est alors au moins temporairement en saillie dans la gorge.
La cisaille peut posséder une seule arête rotative, par exemple en appliquant l'enseignement du document FR 2935956.
7 La cisaille peut alternativement posséder au moins deux arêtes, par exemple en appliquant l'enseignement du document FR 2443309 ou du document FR 2982844.
Dès lors, la cisaille comporte une première arête coupante amont et une deuxième arête coupante amont qui sont séparées au moins localement l'une de l'autre en élévation. Eventuellement, le dispositif sectionneur de câbles comporte aussi une zone de coupe aval munie d'une arête coupante aval fixe décrivant un arc de cercle, l'arête coupante aval s'étendant de la première arête coupante amont à la deuxième arête coupante amont.
Par ailleurs, la partie supérieure et la partie inférieure peuvent être alignées avant un impact avec une pale, la partie supérieure présentant une angulation inférieure à 180 degrés avec la partie inférieure suite à un impact avec une pale.
Les parties supérieure et inférieure sont alors alignées dans des conditions normales, à savoir en l'absence d'impact avec une pale, afin qu'un câble puisse glisser sans obstacle de la partie supérieure à
la partie inférieure et donc vers la cisaille.
En outre, la partie supérieure peut s'étendre en élévation sur une hauteur comprise entre 50 millimètres et 150 millimètres avant un impact avec une pale.
La hauteur de cette partie supérieure dépend de la position du dispositif sectionneur de câbles sur un aéronef.
Par ailleurs, l'axe de dégagement peut s'étendre dans un plan en élévation destiné à présenter un angle inférieur à 15 degrés avec un plan vertical antéropostérieur de symétrie de l'aéronef
Dès lors, la cisaille comporte une première arête coupante amont et une deuxième arête coupante amont qui sont séparées au moins localement l'une de l'autre en élévation. Eventuellement, le dispositif sectionneur de câbles comporte aussi une zone de coupe aval munie d'une arête coupante aval fixe décrivant un arc de cercle, l'arête coupante aval s'étendant de la première arête coupante amont à la deuxième arête coupante amont.
Par ailleurs, la partie supérieure et la partie inférieure peuvent être alignées avant un impact avec une pale, la partie supérieure présentant une angulation inférieure à 180 degrés avec la partie inférieure suite à un impact avec une pale.
Les parties supérieure et inférieure sont alors alignées dans des conditions normales, à savoir en l'absence d'impact avec une pale, afin qu'un câble puisse glisser sans obstacle de la partie supérieure à
la partie inférieure et donc vers la cisaille.
En outre, la partie supérieure peut s'étendre en élévation sur une hauteur comprise entre 50 millimètres et 150 millimètres avant un impact avec une pale.
La hauteur de cette partie supérieure dépend de la position du dispositif sectionneur de câbles sur un aéronef.
Par ailleurs, l'axe de dégagement peut s'étendre dans un plan en élévation destiné à présenter un angle inférieur à 15 degrés avec un plan vertical antéropostérieur de symétrie de l'aéronef
8 Ce plan vertical antéropostérieur est classiquement un plan de l'aéronef s'étendant longitudinalement du nez vers la queue de l'aéronef, et en élévation d'un fond vers un sommet de l'aéronef.
L'axe de dégagement est orienté d'un angle pouvant par exemple varier de 10 à 15 à droite ou à gauche du plan antéropostérieur afin de prendre en compte des attaques de biais des câbles. Cet angle est suffisant car l'attaque d'un câble sur un aéronef est généralement frontale.
De plus, l'axe de dégagement peut présenter une inclinaison non nulle par rapport à un plan horizontal de l'aéronef, le plan horizontal étant perpendiculaire au plan vertical antéropostérieur de symétrie de l'aéronef et à la pesanteur lorsque l'aéronef repose sur le sol.
L'axe de dégagement peut notamment être orienté pour être sensiblement parallèle à l'arête de la pale impactant la partie supérieure du déflecteur au moment de l'impact.
Eventuellement, l'axe de dégagement est perpendiculaire à un bord d'attaque du déflecteur.
L'expression l'axe de dégagement est perpendiculaire à un bord d'attaque signifie que cet axe de dégagement est sensiblement perpendiculaire au bord d'attaque, à une marge près de l'ordre de plus ou moins 5 degrés par exemple.
Cet arrangement tend à permettre le repli du bord d'attaque de la partie supérieure sur le bord d'attaque de la partie inférieure.
L'axe de dégagement est orienté d'un angle pouvant par exemple varier de 10 à 15 à droite ou à gauche du plan antéropostérieur afin de prendre en compte des attaques de biais des câbles. Cet angle est suffisant car l'attaque d'un câble sur un aéronef est généralement frontale.
De plus, l'axe de dégagement peut présenter une inclinaison non nulle par rapport à un plan horizontal de l'aéronef, le plan horizontal étant perpendiculaire au plan vertical antéropostérieur de symétrie de l'aéronef et à la pesanteur lorsque l'aéronef repose sur le sol.
L'axe de dégagement peut notamment être orienté pour être sensiblement parallèle à l'arête de la pale impactant la partie supérieure du déflecteur au moment de l'impact.
Eventuellement, l'axe de dégagement est perpendiculaire à un bord d'attaque du déflecteur.
L'expression l'axe de dégagement est perpendiculaire à un bord d'attaque signifie que cet axe de dégagement est sensiblement perpendiculaire au bord d'attaque, à une marge près de l'ordre de plus ou moins 5 degrés par exemple.
Cet arrangement tend à permettre le repli du bord d'attaque de la partie supérieure sur le bord d'attaque de la partie inférieure.
9 Par ailleurs, la partie supérieure peut être reliée à la partie inférieure par une section souple afin de conférer un degré de liberté
en rotation à la partie supérieure.
La section souple autorise un mouvement sensiblement rotatif de la partie supérieure par rapport à la partie inférieure selon ledit axe de dégagement.
De manière alternative ou complémentaire, la partie supérieure est articulée à la partie inférieure par une articulation.
L'articulation est dimensionnée pour résister aux efforts résultant d'un impact avec un câble. Ce dimensionnement est relativement aisé à réaliser car ces efforts sont bien identifiés.
L'articulation peut comporter une chape solidaire de la partie supérieure et une chape solidaire de la partie inférieure, une desdites chapes étant une chape femelle comprenant au moins deux voiles et l'autre chape étant une chape mâle comprenant au moins un voile disposé longitudinalement entre deux voiles de la chape femelle, une tige traversant chaque voile de la chape femelle et chaque voile de la chape mâle, la tige s'étendant le long de l'axe de dégagement.
La tige représente un axe de pivotement de la partie supérieure par rapport à la partie inférieure. Cette tige peut être une partie constitutive d'un boulon ou d'une vis. La tige peut posséder un diamètre variant par exemple entre 8 et 12 millimètres. Ce diamètre dépend de la hauteur de la partie supérieure et de la vitesse maximale de déplacement de l'aéronef.
Dans le cadre d'une tige d'un boulon, le boulon peut coopérer avec un écrou ayant un double système de freinage usuel.
En outre le déflecteur s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque vers un bord de fuite, un voile de la chape femelle étant dit voile avant et un autre voile de cette chape femelle étant dit voile arrière , ledit voile avant étant agencé longitudinalement 5 entre le bord d'attaque et le voile arrière, le voile arrière étant agencé
longitudinalement entre le voile avant et le bord de fuite, le voile arrière s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur avant et le voile arrière s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur arrière , ladite longueur avant peut être
en rotation à la partie supérieure.
La section souple autorise un mouvement sensiblement rotatif de la partie supérieure par rapport à la partie inférieure selon ledit axe de dégagement.
De manière alternative ou complémentaire, la partie supérieure est articulée à la partie inférieure par une articulation.
L'articulation est dimensionnée pour résister aux efforts résultant d'un impact avec un câble. Ce dimensionnement est relativement aisé à réaliser car ces efforts sont bien identifiés.
L'articulation peut comporter une chape solidaire de la partie supérieure et une chape solidaire de la partie inférieure, une desdites chapes étant une chape femelle comprenant au moins deux voiles et l'autre chape étant une chape mâle comprenant au moins un voile disposé longitudinalement entre deux voiles de la chape femelle, une tige traversant chaque voile de la chape femelle et chaque voile de la chape mâle, la tige s'étendant le long de l'axe de dégagement.
La tige représente un axe de pivotement de la partie supérieure par rapport à la partie inférieure. Cette tige peut être une partie constitutive d'un boulon ou d'une vis. La tige peut posséder un diamètre variant par exemple entre 8 et 12 millimètres. Ce diamètre dépend de la hauteur de la partie supérieure et de la vitesse maximale de déplacement de l'aéronef.
Dans le cadre d'une tige d'un boulon, le boulon peut coopérer avec un écrou ayant un double système de freinage usuel.
En outre le déflecteur s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque vers un bord de fuite, un voile de la chape femelle étant dit voile avant et un autre voile de cette chape femelle étant dit voile arrière , ledit voile avant étant agencé longitudinalement 5 entre le bord d'attaque et le voile arrière, le voile arrière étant agencé
longitudinalement entre le voile avant et le bord de fuite, le voile arrière s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur avant et le voile arrière s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur arrière , ladite longueur avant peut être
10 supérieure à la longueur arrière.
Le terme longueur désigne une dimension d'un voile selon une direction longitudinale d'extension du déflecteur de son bord d'attaque vers son bord de fuite, et en particulier une direction longitudinale du plan en élévation décrit précédemment.
L'effort exercé par un câble sur le déflecteur étant toujours dirigé vers l'arrière de l'aéronef, la chape femelle aura une épaisseur plus grande vers l'avant et donc au niveau du voile avant.
Eventuellement, le déflecteur s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque vers un bord de fuite, la tige étant solidaire d'une tête pour former un boulon, le bord d'attaque comportant un lamage, la tête est logée dans le lamage et ne saille pas en dehors du lamage.
Le cas échéant, un boulon comporte la tige et la tête revendiquée. Cette tête est positionnée dans un lamage d'un voile, et en particulier du voile avant, pour ne pas venir interférer avec un bord d'attaque du guide sur lequel peut glisser un câble.
Par ailleurs, l'articulation peut comporter un jeu axial de 0.1 millimètre par exemple entre un voile de la chape femelle et un voile de la chape mâle.
La partie supérieure est montée avec un léger jeu axial par rapport à la partie inférieure pour permettre l'assemblage du déflecteur.
Par ailleurs, le guide peut comporter un système de maintien pour maintenir ladite partie supérieure dans une position dite position étendue avant un impact avec une pale, et pour autoriser une rotation de la partie supérieure vers une position dite position de dégagement lors d'un impact avec une pale.
Un système de maintien est adjoint pour maintenir dans la position étendue la partie supérieure tant qu'il n'y a pas de contact avec une pale principale tournante, voire pour la ramener dans sa position étendue après un impact.
Ce système de maintien peut comporter un organe fusible agencé entre la partie supérieure et la partie inférieure.
Le système de maintien peut comprendre un système de retenue en place qui casserait suite à un choc entre une pale et le déflecteur. Par exemple, une lame relie la partie supérieure à la partie inférieure, cette lame étant dimensionnée pour rompre suite à
un tel choc afin de permettre la rotation de la partie inférieure vers sa position de dégagement.
Eventuellement, le système de maintien comporte de plus un moyen de retenue pour maintenir la partie supérieure dans la position de dégagement suite à ladite rotation.
Le moyen de retenue peut par exemple prendre la forme d'un aimant ou d'un cliquet porté par la partie inférieure et apte à coopérer avec la partie supérieure dans sa position de dégagement.
De manière alternative ou complémentaire, le système de maintien peut comporter un ressort agencé entre la partie supérieure et la partie inférieure.
Le système de rappel peut être réalisé avec l'aide d'un ressort linéaire agencé entre des déports des parties inférieure et supérieure.
Ce système de rappel peut aussi être réalisé à l'aide d'un ressort de torsion agencé autour de la tige d'une articulation, le ressort de torsion étant fixé à la partie supérieure et à la partie inférieure du déflecteur.
De manière alternative ou complémentaire, ledit système de maintien comporte un amortisseur agencé entre la partie supérieure et la partie inférieure.
Cet amortisseur peut notamment temporiser le retour de la partie supérieure vers la position étendue lorsqu'un ressort est utilisé
afin d'éviter des chocs répétitifs des pales sur la partie supérieure.
L'amortisseur peut être un amortisseur ayant de l'huile cheminant d'une chambre vers une autre chambre via des orifices, ou encore un système à friction par exemple.
Par ailleurs, le déflecteur s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque vers un bord de fuite, le bord de fuite peut présenter une courbure, la courbure ayant un rayon compris par exemple entre 7 millimètres et 15 millimètres.
L'arête arrière de la partie supérieure matérialisant le bord de fuite présente un rayon compris par exemple entre 7 et 15 millimètres afin de réduire les problèmes éventuels que pourrait causer l'impact d'une pale sur le déflecteur.
Outre un dispositif sectionneur de câbles, l'invention vise un aéronef comportant au moins un tel dispositif sectionneur de câbles.
De plus, l'invention vise un procédé pour limiter des dégâts sur une pale d'un rotor suite à un impact avec un tel dispositif sectionneur de câbles, le dispositif sectionneur de câbles étant muni d'une cisaille et d'un guide, ladite cisaille ayant au moins une arête coupante saillant dans une gorge, ledit guide étant muni d'un déflecteur s'étendant en élévation d'une partie inférieure solidaire de la cisaille jusqu'à une partie supérieure, ladite partie supérieure étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure autour d'un axe de dégagement pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale d'un rotor dudit aéronef.
Au cours de ce procédé :
- la partie supérieure est agencée au dessus de la partie inférieure tant que la partie supérieure n'est pas impactée par une pale, - la partie supérieure est escamotée lors d'un impact avec une pale en effectuant une rotation autour de l'axe de dégagement.
En particulier, cet aéronef peut comprendre au moins un rotor portant plusieurs pales évoluant en rotation dans un espace dit domaine de circulation par commodité. Par suite, la partie supérieure peut être située au moins partiellement dans ce domaine de circulation.
L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples de réalisations donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent :
- la figure 1, une coupe schématique d'un hélicoptère muni d'un dispositif sectionneur de câbles, - la figure 2, une coupe longitudinale montrant les arêtes coupantes amont et aval d'un dispositif sectionneur de câbles selon l'invention, - les figures 3 et 4, un schéma explicitant le positionnement du déflecteur par rapport à un plan antéropostérieur de symétrie de l'aéronef, - les figures 5 à 6, des coupes explicitant le procédé de l'invention, - la figure 7, un schéma présentant un déflecteur muni d'un bord de fuite arrondi, et - les figures 8 et 9, des figures présentant un déflecteur muni d'une charnière.
Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence.
Trois directions X, Y et Z orthogonales les unes par rapport aux autres sont représentées sur certaines figures.
La première direction X est dite longitudinale. Le terme longitudinal est relatif à toute direction sensiblement parallèle à la première direction X. Le terme longueur est relatif à une dimension selon une telle direction.
5 La deuxième direction Y est dite transversale. Le terme transversal est relatif à toute direction sensiblement parallèle à la deuxième direction Y.
Enfin, la troisième direction Z est dite en élévation. L'expression en élévation et le terme vertical sont relatifs à toute direction 10 parallèle à la troisième direction Z. Le terme hauteur est relatif à
une dimension selon une telle direction.
La figure 1 présente un aéronef 1, plus précisément un hélicoptère 1 selon l'invention.
L'aéronef 1 comporte une cellule qui s'étend longitudinalement 15 d'un nez vers une queue le long d'un plan antéropostérieur de symétrie 100. Cette cellule s'étend transversalement d'un coté
gauche vers un coté droit situés de part et d'autre du plan antéropostérieur de symétrie 100. Enfin, la cellule s'étend en élévation d'un fond porté par un atterrisseur 4 vers un sommet de part et d'autre d'un plan horizontal. La cellule délimite notamment un cockpit, usuellement positionné à proximité du nez.
L'aéronef peut être un giravion muni d'un rotor principal 2 de sustentation et de propulsion et d'un rotor arrière 3. Le rotor principal 2 de sustentation et de propulsion saille verticalement dudit sommet, alors que le rotor arrière 3 est porté par la queue de l'aéronef.
Le rotor principal 2 est muni de pales 7 entraînées en rotation via un mât rotor 2' relié à une installation motrice. Par exemple, les pales 7 sont portées par un moyeu solidaire en rotation du mat rotor 2'.
Afin de réduire les risques que le mât rotor 2' voire le moyeu soient heurtés par un câble suspendu 6 durant un vol d'avancement, l'aéronef est équipé d'un dispositif sectionneur de câbles 10 agencé
au dessus du sommet de la cellule sous les pales 7. De même, un dispositif sectionneur de câbles peut être fixé sur le fond de la cellule en amont de l'atterrisseur 4.
En particulier, au moins le dispositif sectionneur de câbles 10 agencé sous le rotor peut être un dispositif sectionneur de câbles 10 selon l'invention.
La figure 2 présente ainsi un dispositif sectionneur de câbles 10 selon l'invention.
Ce dispositif sectionneur de câbles 10 comporte une cisaille 20 surmontée d'un guide 50. Le guide 50 a pour fonction de diriger un câble 6 vers la cisaille 20. Dès lors, la cisaille 20 a pour fonction de sectionner le câble. Le terme cisaille désigne donc l'organe du dispositif sectionneur de câbles 10 apte à sectionner un câble, le terme guide désignant l'organe du dispositif sectionneur de câbles 10 apte à guider un câble vers la cisaille.
La cisaille 20 peut être d'un type connu. Cette cisaille peut notamment être du type décrit dans les documents FR 2935956, FR
2443309 ou FR 2982844.
En particulier, la cisaille 20 peut comprendre au moins une arête coupante 33, 34, 41 saillant dans une gorge 35. Un câble 6 guidé par le guide 50 vers la gorge 35 est alors coupé au moins partiellement par cette arête coupante 33, 34, 41.
Ainsi, la cisaille peut comprendre une mâchoire comprenant une section supérieure 21 et une section inférieure 22 reliées uniquement entre elles via une de leurs extrémités.
Ainsi, les sections supérieure 21 et inférieure 22 délimitent une gorge 35 qui s'étend longitudinalement.
La gorge 35 est borgne et présente donc une extrémité amont 35' qui débouche sur l'extérieur et une extrémité aval 35" qui est obturée par un fond. La zone de fixation 23 de la section supérieure 21 à la section inférieure 22 représente le fond de la gorge 35.
La mâchoire schématisée présente une section supérieure 21 et une section inférieure 22 distinctes, liées l'une à l'autre par une de leurs extrémités au niveau de la zone de fixation 23. Par exemple, la mâchoire peut être réalisée à l'aide de deux plaques parallèles entre elles. Néanmoins, les parties supérieure et inférieure peuvent être réalisées à partir d'un même bloc de matière pour constituer un ensemble monobloc.
Afin d'être à même de sectionner un câble 6, la cisaille représentée comporte une zone de coupe amont 30 munie d'une première arête coupante amont 33 et d'une deuxième arête coupante amont 34 respectivement solidarisées aux sections supérieure 21 et inférieure 22 de manière à présenter un angle a entre elles.
Les termes amont et aval sont à interpréter au regard du sens d'avancement d'un câble dans la gorge dans un mode de fonctionnement normal, et donc au sens d'avancement vers l'avant de l'aéronef.
Ces première et deuxième arêtes coupantes amont 33, 34 sont en saillie dans la gorge 35, plus précisément à l'extrémité amont 35' de la gorge 35. De plus, les première et deuxième arêtes coupantes amont 33, 34 sont décalées en élévation l'une de l'autre.
Chaque arête coupante amont 33, 34 peut présenter une pluralité de sections 33', 33", 34', 34".
De plus, chaque arête coupante amont peut être une arête ménagée sur une ou plusieurs lames solidarisées à la mâchoire, par exemple entre deux plaques de la mâchoire.
Selon une autre alternative, chaque arête coupante amont peut être une partie usinée de la mâchoire.
Outre les première et deuxième arêtes coupantes amont 33, 34, la cisaille 20 est munie d'une arête coupante aval 41 disposée dans une zone de coupe aval 40.
La zone de coupe aval 40 est alors située à la suite de la zone de coupe amont 30, plus précisément dans l'extrémité aval 35" de la gorge 35.
L'arête coupante aval 41 décrit alors un arc de cercle 100 compris entre 180 degrés et 360 degrés sur l'exemple représenté.
Ainsi, cette arête coupante aval s'étend de la première arête coupante amont 33 vers la deuxième arête coupante amont 34.
A l'instar des arêtes coupantes amont 33, 34, l'arête coupante aval peut être ménagée sur une ou plusieurs lames solidarisées au fond de la mâchoire, ou être une partie usinée de la mâchoire.
Selon une réalisation, la première arête coupante amont 33 ainsi que la deuxième arête coupante amont 34 et l'arête coupante aval 41 constituent un bloc d'un seul tenant. Ce bloc d'un seul tenant peut être une unique lame solidarisée à la mâchoire, ou encore une partie de cette mâchoire délimitant la gorge 35.
La première arête coupante amont 33 ainsi que la deuxième arête coupante amont 34 et l'arête coupante aval 41 sont favorablement disposées dans un même plan de coupe pour ne pas induire un basculement néfaste d'un câble 6 au sein de la gorge 35.
Par ailleurs, pour guider un câble 6 vers la gorge 35, le dispositif 10 est avantageusement pourvu d'un guide 50 dirigé vers l'avant de l'hélicoptère 1.
Ce guide 50 peut comprendre un déflecteur 60 prolongeant la section supérieure 21 de la cisaille ainsi que la première arête coupante amont 33. De plus, ce guide 50 peut aussi comprendre un déviateur inférieur 45 prolongeant la section inférieure 22 de la cisaille 20 ainsi que la deuxième arête coupante amont 34.
Le déflecteur 60 et le déviateur inférieur 45 peuvent chacun comprendre un organe coupant non représenté sur la figure 2 pour au moins entailler un câble entrant en contact avec eux. Par exemple, la section inférieure 22 du déflecteur 60 comprend un bord d'attaque muni d'une lame dentée. Eventuellement, la section supérieure est dépourvue d'un organe coupant.
Le déflecteur 60 s'étend alors longitudinalement d'un bord d'attaque 63, éventuellement localement muni d'un lame, vers un bord de fuite 64. Ainsi, le bord d'attaque 63 du déflecteur 60 peut guider lors d'un vol d'avancement un potentiel câble 6 vers la cisaille 5 20. Le câble 6 est alors sectionné par cette cisaille 20.
Le déflecteur 60 comporte une partie inférieure 61 et une partie supérieure 62.
La partie inférieure 61 du déflecteur 60 est solidarisée à la cisaille 20. Par exemple, la partie inférieure 61 du déflecteur 60 peut 10 être une partie constitutive de la cisaille 20.
Par ailleurs, la partie supérieure 62 s'étend en élévation sur une hauteur H comprise entre 50 millimètres et 150 millimètres. La hauteur H désigne la plus grande dimension de la partie supérieure 62, avant un impact avec une pale, selon une direction 301 15 sensiblement perpendiculaire à une direction horizontale 300 d'extension longitudinale de la gorge 35.
En outre, La partie supérieure 62 du déflecteur 60 est attachée à la partie inférieure 61 par une liaison. Cette liaison peut comporter un tronçon souple ou encore une articulation par exemple. De plus, 20 cette liaison confère au moins dans certaines conditions un degré de liberté en rotation, autour d'un axe de dégagement AX, à la partie supérieure 62 par rapport à la partie inférieure 61.
En référence à la figure 3, l'axe de dégagement AX s'étend dans un plan en élévation 120. Ce plan en élévation 120 présente un angle 110 inférieur à 15 degrés avec le plan vertical antéropostérieur de symétrie 100 de l'aéronef 1.
De même, la partie inférieure 61 et la partie supérieure 62 s'étendent dans ce plan en élévation 120.
En outre et en référence à la figure 4, l'axe de dégagement AX
peut présenter une inclinaison 115 non nulle par rapport à un plan horizontal 130 de l'aéronef 1 perpendiculaire au plan vertical antéropostérieur de symétrie 100. Cette inclinaison 115 peut être définie pour que l'axe de dégagement AX soit sensiblement parallèle à l'arête 700 de la pale 7 impactant la partie supérieure 62 au moment de l'impact.
De plus, l'axe de dégagement AX peut être perpendiculaire à un bord d'attaque 63 du déflecteur, à savoir à une arête du bord d'attaque.
Suite à un impact d'une pale, cet arrangement permet le repli du bord d'attaque 63 de la partie supérieure 62 sur le bord d'attaque 63 de la partie inférieure 61, à savoir dans l'alignement du bord d'attaque 63 de la partie inférieure 61. Suite à un tel repli, le bord d'attaque 63 de la partie supérieure 62 et le bord d'attaque 63 de la partie inférieure 61 seraient confondus sur la figure 4.
En référence à la figure 5, avant un impact avec une pale, la partie supérieure 62 peut être sensiblement alignée en élévation avec la partie inférieure 61. La partie supérieure 62 est dans une position dite position étendue POS1 en étant disposée au dessus de la partie inférieure 61. Par exemple, les flancs gauche 62' et droit 62"
de la partie supérieure 62 se trouvent respectivement dans le même plan que les flancs gauche 61' et droit 61" de la partie inférieure 61.
Hors conditions extrêmes, les pales 7 passent au dessus du déflecteur et donc de la partie supérieure 62 de ce déflecteur 60 lors de leur mouvement rotatif ROT.
Par contre et en référence à la figure 6, les pales peuvent présenter un angle de battement important lors de situations extrêmes. Le déflecteur 60 étant agencé au plus près des pales, une pale peut alors impacter la partie supérieure 62 lors de son mouvement rotatif. Le déflecteur est en effet agencé dans une zone du domaine de circulation des pales atteinte par les pales suite à un mouvement en battement extrême de ces pales.
Suite à cet impact, la partie supérieure 62 effectue à son tour une rotation autour de son axe de dégagement AX pour limiter une dégradation éventuelle de la pale 7. La partie supérieure 62 est dans une position dite position de dégagement POS2 . La partie supérieure 62 n'est plus alignée en élévation avec la partie inférieure 61. En effet, la partie supérieure 62 présente une angulation 105 inférieure à 180 degrés avec la partie inférieure 61 suite à un impact avec une pale 7. Par exemple, le flanc gauche 62' de la partie supérieure 62 présente ladite angulation avec le flanc gauche 61' de la partie inférieure 61.
Pour protéger la pale 7, le bord d'attaque de la pale peut comporter localement un renfort 7'. Le terme localement fait référence à la zone du bord d'attaque susceptible d'impacter le déflecteur 60.
De plus et en référence à la figure 7, le bord de fuite 64 présente une courbure 65 ayant un rayon R compris entre 7 millimètres et 15 millimètres. Le terme courbure désigne la forme en arc de cercle du bord de fuite.
Par suite, l'invention propose d'agencer un déflecteur susceptible de se trouver dans le passage d'une pale 7, mais de donner un degré de liberté en rotation à une partie du déflecteur pour éviter de détruire la pale dans des situations extrêmes.
Pour conférer ce degré de liberté en rotation à la partie supérieure 62, le déflecteur peut comporter une articulation illustrée sur la figure 8. Ainsi, la partie supérieure 62 est articulée à la partie inférieure 61 par une articulation 70.
Cette articulation 70 comporte une chape 71 solidaire de la partie supérieure 62 et une chape 71 solidaire de la partie inférieure 61.
Une chape 71, par exemple la chape de la partie inférieure 61, est une chape femelle 80 comprenant au moins deux voiles 81, 82, voire uniquement deux voiles.
Ainsi, la chape femelle comporte un voile dit voile avant 81 et une voile étant dit voile arrière 82 . Le voile avant 81 et le voile arrière 82 sont longitudinalement décalés l'un de l'autre en étant séparés par un espace d'articulation. Dès lors, le voile avant 81 étant agencé longitudinalement entre le bord d'attaque 63 du déflecteur et le voile arrière 82, le bord d'attaque peut délimiter longitudinalement vers l'avant le voile avant. Par contre, le voile arrière 82 est agencé
longitudinalement entre le voile avant 81 et le bord de fuite 64. Le bord de fuite peut délimiter longitudinalement le voile arrière vers l'arrière.
Par ailleurs, le voile avant 81 s'étend longitudinalement sur une longueur dite longueur avant L1 . De même, le voile arrière 82 s'étend longitudinalement sur une longueur dite longueur arrière L2 . La longueur avant L1 est favorablement supérieure à la longueur arrière L2.
L'autre chape 71, par exemple la chape de la partie supérieure 62, est une chape mâle 75 coopérant avec la chape femelle 80.
La chape mâle 75 est ainsi munie d'au moins un voile 76, voire un unique voile, disposé longitudinalement dans l'espace d'articulation entre deux voiles 81, 82 de la chape femelle 80.
Dès lors, l'articulation 70 possède une tige 85. Cette tige peut être une tige 85 d'un boulon solidaire de la tête 86 de ce boulon.
Cette tige traverse les voiles 81, 82 de la chape femelle 80 et le voile 76 de la chape mâle 75 en s'étendant le long de l'axe de dégagement AX.
Suite à cette insertion, la tête 86 du boulon peut être logée dans un lamage 88, notamment du bord d'attaque 63. La tige ne saille pas en dehors du lamage 88 pour ne pas gêner le déplacement d'un éventuel câble le long de ce bord d'attaque.
En outre, l'extrémité libre de la tige est vissée à un écrou au niveau du bord de fuite du déflecteur. Le bord de fuite n'étant pas censé être en contact un câble, cette extrémité libre peut faire saillie du bord de fuite.
Par ailleurs, l'articulation 70 peut comporter longitudinalement un jeu axial J de 0.1 millimètre entre un voile 81 de la chape femelle 80 et un voile 76 de la chape mâle 75.
De plus, le guide 50 peut comporter un système de maintien 90 pour maintenir la partie supérieure 62 dans la position étendue POS1 avant un impact avec une pale 7, et pour autoriser une rotation de la partie supérieure 62 vers la position de dégagement POS2 lors d'un impact avec une pale 7.
Ce système de maintien 90 peut comporter un ressort 91 agencé entre la partie supérieure 62 et la partie inférieure 61. Un tel 5 ressort peut permettre à la partie supérieure de passer de la position étendue POS1 vers la position de dégagement POS2, et inversement.
La figure 8 illustre un ressort de torsion 91 disposé autour de la tige 85.
La figure 9 illustre un ressort 91 s'étendant en élévation d'un 10 déport transversal de la partie inférieure 61 vers un déport transversal de la partie supérieure 62.
De manière complémentaire ou en alternative à un ressort, le système de maintien 90 peut comporter un organe fusible 93 agencé
entre la partie supérieure 62 et la partie inférieure 61. Par exemple, 15 une lame munie d'un rétreint 94 s'étend en élévation d'un déport transversal de la partie inférieure 61 vers un déport transversal de la partie supérieure 62.
Eventuellement, un moyen de retenue 96, 97 peut maintenir la partie supérieure 62 dans la position de dégagement POS2. Par 20 exemple, le moyen de retenue comporte un aimant 96 solidaire de la partie inférieure 61 et apte à aimanter un tampon métallique 97 solidaire de la partie supérieure 62.
De manière complémentaire ou alternative, le système de maintien 90 peut comporter un amortisseur 95 agencé entre la partie 25 supérieure 62 et la partie inférieure 61. Par exemple, un amortisseur 95 s'étend en élévation d'un déport transversal de la partie inférieure 61 vers un déport transversal de la partie supérieure 62.
L'amortisseur peut par exemple temporiser le retour de la partie supérieure 62 vers sa position étendue POS1 suite à un impact avec une pale.
Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.
Le terme longueur désigne une dimension d'un voile selon une direction longitudinale d'extension du déflecteur de son bord d'attaque vers son bord de fuite, et en particulier une direction longitudinale du plan en élévation décrit précédemment.
L'effort exercé par un câble sur le déflecteur étant toujours dirigé vers l'arrière de l'aéronef, la chape femelle aura une épaisseur plus grande vers l'avant et donc au niveau du voile avant.
Eventuellement, le déflecteur s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque vers un bord de fuite, la tige étant solidaire d'une tête pour former un boulon, le bord d'attaque comportant un lamage, la tête est logée dans le lamage et ne saille pas en dehors du lamage.
Le cas échéant, un boulon comporte la tige et la tête revendiquée. Cette tête est positionnée dans un lamage d'un voile, et en particulier du voile avant, pour ne pas venir interférer avec un bord d'attaque du guide sur lequel peut glisser un câble.
Par ailleurs, l'articulation peut comporter un jeu axial de 0.1 millimètre par exemple entre un voile de la chape femelle et un voile de la chape mâle.
La partie supérieure est montée avec un léger jeu axial par rapport à la partie inférieure pour permettre l'assemblage du déflecteur.
Par ailleurs, le guide peut comporter un système de maintien pour maintenir ladite partie supérieure dans une position dite position étendue avant un impact avec une pale, et pour autoriser une rotation de la partie supérieure vers une position dite position de dégagement lors d'un impact avec une pale.
Un système de maintien est adjoint pour maintenir dans la position étendue la partie supérieure tant qu'il n'y a pas de contact avec une pale principale tournante, voire pour la ramener dans sa position étendue après un impact.
Ce système de maintien peut comporter un organe fusible agencé entre la partie supérieure et la partie inférieure.
Le système de maintien peut comprendre un système de retenue en place qui casserait suite à un choc entre une pale et le déflecteur. Par exemple, une lame relie la partie supérieure à la partie inférieure, cette lame étant dimensionnée pour rompre suite à
un tel choc afin de permettre la rotation de la partie inférieure vers sa position de dégagement.
Eventuellement, le système de maintien comporte de plus un moyen de retenue pour maintenir la partie supérieure dans la position de dégagement suite à ladite rotation.
Le moyen de retenue peut par exemple prendre la forme d'un aimant ou d'un cliquet porté par la partie inférieure et apte à coopérer avec la partie supérieure dans sa position de dégagement.
De manière alternative ou complémentaire, le système de maintien peut comporter un ressort agencé entre la partie supérieure et la partie inférieure.
Le système de rappel peut être réalisé avec l'aide d'un ressort linéaire agencé entre des déports des parties inférieure et supérieure.
Ce système de rappel peut aussi être réalisé à l'aide d'un ressort de torsion agencé autour de la tige d'une articulation, le ressort de torsion étant fixé à la partie supérieure et à la partie inférieure du déflecteur.
De manière alternative ou complémentaire, ledit système de maintien comporte un amortisseur agencé entre la partie supérieure et la partie inférieure.
Cet amortisseur peut notamment temporiser le retour de la partie supérieure vers la position étendue lorsqu'un ressort est utilisé
afin d'éviter des chocs répétitifs des pales sur la partie supérieure.
L'amortisseur peut être un amortisseur ayant de l'huile cheminant d'une chambre vers une autre chambre via des orifices, ou encore un système à friction par exemple.
Par ailleurs, le déflecteur s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque vers un bord de fuite, le bord de fuite peut présenter une courbure, la courbure ayant un rayon compris par exemple entre 7 millimètres et 15 millimètres.
L'arête arrière de la partie supérieure matérialisant le bord de fuite présente un rayon compris par exemple entre 7 et 15 millimètres afin de réduire les problèmes éventuels que pourrait causer l'impact d'une pale sur le déflecteur.
Outre un dispositif sectionneur de câbles, l'invention vise un aéronef comportant au moins un tel dispositif sectionneur de câbles.
De plus, l'invention vise un procédé pour limiter des dégâts sur une pale d'un rotor suite à un impact avec un tel dispositif sectionneur de câbles, le dispositif sectionneur de câbles étant muni d'une cisaille et d'un guide, ladite cisaille ayant au moins une arête coupante saillant dans une gorge, ledit guide étant muni d'un déflecteur s'étendant en élévation d'une partie inférieure solidaire de la cisaille jusqu'à une partie supérieure, ladite partie supérieure étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure autour d'un axe de dégagement pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale d'un rotor dudit aéronef.
Au cours de ce procédé :
- la partie supérieure est agencée au dessus de la partie inférieure tant que la partie supérieure n'est pas impactée par une pale, - la partie supérieure est escamotée lors d'un impact avec une pale en effectuant une rotation autour de l'axe de dégagement.
En particulier, cet aéronef peut comprendre au moins un rotor portant plusieurs pales évoluant en rotation dans un espace dit domaine de circulation par commodité. Par suite, la partie supérieure peut être située au moins partiellement dans ce domaine de circulation.
L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples de réalisations donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent :
- la figure 1, une coupe schématique d'un hélicoptère muni d'un dispositif sectionneur de câbles, - la figure 2, une coupe longitudinale montrant les arêtes coupantes amont et aval d'un dispositif sectionneur de câbles selon l'invention, - les figures 3 et 4, un schéma explicitant le positionnement du déflecteur par rapport à un plan antéropostérieur de symétrie de l'aéronef, - les figures 5 à 6, des coupes explicitant le procédé de l'invention, - la figure 7, un schéma présentant un déflecteur muni d'un bord de fuite arrondi, et - les figures 8 et 9, des figures présentant un déflecteur muni d'une charnière.
Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence.
Trois directions X, Y et Z orthogonales les unes par rapport aux autres sont représentées sur certaines figures.
La première direction X est dite longitudinale. Le terme longitudinal est relatif à toute direction sensiblement parallèle à la première direction X. Le terme longueur est relatif à une dimension selon une telle direction.
5 La deuxième direction Y est dite transversale. Le terme transversal est relatif à toute direction sensiblement parallèle à la deuxième direction Y.
Enfin, la troisième direction Z est dite en élévation. L'expression en élévation et le terme vertical sont relatifs à toute direction 10 parallèle à la troisième direction Z. Le terme hauteur est relatif à
une dimension selon une telle direction.
La figure 1 présente un aéronef 1, plus précisément un hélicoptère 1 selon l'invention.
L'aéronef 1 comporte une cellule qui s'étend longitudinalement 15 d'un nez vers une queue le long d'un plan antéropostérieur de symétrie 100. Cette cellule s'étend transversalement d'un coté
gauche vers un coté droit situés de part et d'autre du plan antéropostérieur de symétrie 100. Enfin, la cellule s'étend en élévation d'un fond porté par un atterrisseur 4 vers un sommet de part et d'autre d'un plan horizontal. La cellule délimite notamment un cockpit, usuellement positionné à proximité du nez.
L'aéronef peut être un giravion muni d'un rotor principal 2 de sustentation et de propulsion et d'un rotor arrière 3. Le rotor principal 2 de sustentation et de propulsion saille verticalement dudit sommet, alors que le rotor arrière 3 est porté par la queue de l'aéronef.
Le rotor principal 2 est muni de pales 7 entraînées en rotation via un mât rotor 2' relié à une installation motrice. Par exemple, les pales 7 sont portées par un moyeu solidaire en rotation du mat rotor 2'.
Afin de réduire les risques que le mât rotor 2' voire le moyeu soient heurtés par un câble suspendu 6 durant un vol d'avancement, l'aéronef est équipé d'un dispositif sectionneur de câbles 10 agencé
au dessus du sommet de la cellule sous les pales 7. De même, un dispositif sectionneur de câbles peut être fixé sur le fond de la cellule en amont de l'atterrisseur 4.
En particulier, au moins le dispositif sectionneur de câbles 10 agencé sous le rotor peut être un dispositif sectionneur de câbles 10 selon l'invention.
La figure 2 présente ainsi un dispositif sectionneur de câbles 10 selon l'invention.
Ce dispositif sectionneur de câbles 10 comporte une cisaille 20 surmontée d'un guide 50. Le guide 50 a pour fonction de diriger un câble 6 vers la cisaille 20. Dès lors, la cisaille 20 a pour fonction de sectionner le câble. Le terme cisaille désigne donc l'organe du dispositif sectionneur de câbles 10 apte à sectionner un câble, le terme guide désignant l'organe du dispositif sectionneur de câbles 10 apte à guider un câble vers la cisaille.
La cisaille 20 peut être d'un type connu. Cette cisaille peut notamment être du type décrit dans les documents FR 2935956, FR
2443309 ou FR 2982844.
En particulier, la cisaille 20 peut comprendre au moins une arête coupante 33, 34, 41 saillant dans une gorge 35. Un câble 6 guidé par le guide 50 vers la gorge 35 est alors coupé au moins partiellement par cette arête coupante 33, 34, 41.
Ainsi, la cisaille peut comprendre une mâchoire comprenant une section supérieure 21 et une section inférieure 22 reliées uniquement entre elles via une de leurs extrémités.
Ainsi, les sections supérieure 21 et inférieure 22 délimitent une gorge 35 qui s'étend longitudinalement.
La gorge 35 est borgne et présente donc une extrémité amont 35' qui débouche sur l'extérieur et une extrémité aval 35" qui est obturée par un fond. La zone de fixation 23 de la section supérieure 21 à la section inférieure 22 représente le fond de la gorge 35.
La mâchoire schématisée présente une section supérieure 21 et une section inférieure 22 distinctes, liées l'une à l'autre par une de leurs extrémités au niveau de la zone de fixation 23. Par exemple, la mâchoire peut être réalisée à l'aide de deux plaques parallèles entre elles. Néanmoins, les parties supérieure et inférieure peuvent être réalisées à partir d'un même bloc de matière pour constituer un ensemble monobloc.
Afin d'être à même de sectionner un câble 6, la cisaille représentée comporte une zone de coupe amont 30 munie d'une première arête coupante amont 33 et d'une deuxième arête coupante amont 34 respectivement solidarisées aux sections supérieure 21 et inférieure 22 de manière à présenter un angle a entre elles.
Les termes amont et aval sont à interpréter au regard du sens d'avancement d'un câble dans la gorge dans un mode de fonctionnement normal, et donc au sens d'avancement vers l'avant de l'aéronef.
Ces première et deuxième arêtes coupantes amont 33, 34 sont en saillie dans la gorge 35, plus précisément à l'extrémité amont 35' de la gorge 35. De plus, les première et deuxième arêtes coupantes amont 33, 34 sont décalées en élévation l'une de l'autre.
Chaque arête coupante amont 33, 34 peut présenter une pluralité de sections 33', 33", 34', 34".
De plus, chaque arête coupante amont peut être une arête ménagée sur une ou plusieurs lames solidarisées à la mâchoire, par exemple entre deux plaques de la mâchoire.
Selon une autre alternative, chaque arête coupante amont peut être une partie usinée de la mâchoire.
Outre les première et deuxième arêtes coupantes amont 33, 34, la cisaille 20 est munie d'une arête coupante aval 41 disposée dans une zone de coupe aval 40.
La zone de coupe aval 40 est alors située à la suite de la zone de coupe amont 30, plus précisément dans l'extrémité aval 35" de la gorge 35.
L'arête coupante aval 41 décrit alors un arc de cercle 100 compris entre 180 degrés et 360 degrés sur l'exemple représenté.
Ainsi, cette arête coupante aval s'étend de la première arête coupante amont 33 vers la deuxième arête coupante amont 34.
A l'instar des arêtes coupantes amont 33, 34, l'arête coupante aval peut être ménagée sur une ou plusieurs lames solidarisées au fond de la mâchoire, ou être une partie usinée de la mâchoire.
Selon une réalisation, la première arête coupante amont 33 ainsi que la deuxième arête coupante amont 34 et l'arête coupante aval 41 constituent un bloc d'un seul tenant. Ce bloc d'un seul tenant peut être une unique lame solidarisée à la mâchoire, ou encore une partie de cette mâchoire délimitant la gorge 35.
La première arête coupante amont 33 ainsi que la deuxième arête coupante amont 34 et l'arête coupante aval 41 sont favorablement disposées dans un même plan de coupe pour ne pas induire un basculement néfaste d'un câble 6 au sein de la gorge 35.
Par ailleurs, pour guider un câble 6 vers la gorge 35, le dispositif 10 est avantageusement pourvu d'un guide 50 dirigé vers l'avant de l'hélicoptère 1.
Ce guide 50 peut comprendre un déflecteur 60 prolongeant la section supérieure 21 de la cisaille ainsi que la première arête coupante amont 33. De plus, ce guide 50 peut aussi comprendre un déviateur inférieur 45 prolongeant la section inférieure 22 de la cisaille 20 ainsi que la deuxième arête coupante amont 34.
Le déflecteur 60 et le déviateur inférieur 45 peuvent chacun comprendre un organe coupant non représenté sur la figure 2 pour au moins entailler un câble entrant en contact avec eux. Par exemple, la section inférieure 22 du déflecteur 60 comprend un bord d'attaque muni d'une lame dentée. Eventuellement, la section supérieure est dépourvue d'un organe coupant.
Le déflecteur 60 s'étend alors longitudinalement d'un bord d'attaque 63, éventuellement localement muni d'un lame, vers un bord de fuite 64. Ainsi, le bord d'attaque 63 du déflecteur 60 peut guider lors d'un vol d'avancement un potentiel câble 6 vers la cisaille 5 20. Le câble 6 est alors sectionné par cette cisaille 20.
Le déflecteur 60 comporte une partie inférieure 61 et une partie supérieure 62.
La partie inférieure 61 du déflecteur 60 est solidarisée à la cisaille 20. Par exemple, la partie inférieure 61 du déflecteur 60 peut 10 être une partie constitutive de la cisaille 20.
Par ailleurs, la partie supérieure 62 s'étend en élévation sur une hauteur H comprise entre 50 millimètres et 150 millimètres. La hauteur H désigne la plus grande dimension de la partie supérieure 62, avant un impact avec une pale, selon une direction 301 15 sensiblement perpendiculaire à une direction horizontale 300 d'extension longitudinale de la gorge 35.
En outre, La partie supérieure 62 du déflecteur 60 est attachée à la partie inférieure 61 par une liaison. Cette liaison peut comporter un tronçon souple ou encore une articulation par exemple. De plus, 20 cette liaison confère au moins dans certaines conditions un degré de liberté en rotation, autour d'un axe de dégagement AX, à la partie supérieure 62 par rapport à la partie inférieure 61.
En référence à la figure 3, l'axe de dégagement AX s'étend dans un plan en élévation 120. Ce plan en élévation 120 présente un angle 110 inférieur à 15 degrés avec le plan vertical antéropostérieur de symétrie 100 de l'aéronef 1.
De même, la partie inférieure 61 et la partie supérieure 62 s'étendent dans ce plan en élévation 120.
En outre et en référence à la figure 4, l'axe de dégagement AX
peut présenter une inclinaison 115 non nulle par rapport à un plan horizontal 130 de l'aéronef 1 perpendiculaire au plan vertical antéropostérieur de symétrie 100. Cette inclinaison 115 peut être définie pour que l'axe de dégagement AX soit sensiblement parallèle à l'arête 700 de la pale 7 impactant la partie supérieure 62 au moment de l'impact.
De plus, l'axe de dégagement AX peut être perpendiculaire à un bord d'attaque 63 du déflecteur, à savoir à une arête du bord d'attaque.
Suite à un impact d'une pale, cet arrangement permet le repli du bord d'attaque 63 de la partie supérieure 62 sur le bord d'attaque 63 de la partie inférieure 61, à savoir dans l'alignement du bord d'attaque 63 de la partie inférieure 61. Suite à un tel repli, le bord d'attaque 63 de la partie supérieure 62 et le bord d'attaque 63 de la partie inférieure 61 seraient confondus sur la figure 4.
En référence à la figure 5, avant un impact avec une pale, la partie supérieure 62 peut être sensiblement alignée en élévation avec la partie inférieure 61. La partie supérieure 62 est dans une position dite position étendue POS1 en étant disposée au dessus de la partie inférieure 61. Par exemple, les flancs gauche 62' et droit 62"
de la partie supérieure 62 se trouvent respectivement dans le même plan que les flancs gauche 61' et droit 61" de la partie inférieure 61.
Hors conditions extrêmes, les pales 7 passent au dessus du déflecteur et donc de la partie supérieure 62 de ce déflecteur 60 lors de leur mouvement rotatif ROT.
Par contre et en référence à la figure 6, les pales peuvent présenter un angle de battement important lors de situations extrêmes. Le déflecteur 60 étant agencé au plus près des pales, une pale peut alors impacter la partie supérieure 62 lors de son mouvement rotatif. Le déflecteur est en effet agencé dans une zone du domaine de circulation des pales atteinte par les pales suite à un mouvement en battement extrême de ces pales.
Suite à cet impact, la partie supérieure 62 effectue à son tour une rotation autour de son axe de dégagement AX pour limiter une dégradation éventuelle de la pale 7. La partie supérieure 62 est dans une position dite position de dégagement POS2 . La partie supérieure 62 n'est plus alignée en élévation avec la partie inférieure 61. En effet, la partie supérieure 62 présente une angulation 105 inférieure à 180 degrés avec la partie inférieure 61 suite à un impact avec une pale 7. Par exemple, le flanc gauche 62' de la partie supérieure 62 présente ladite angulation avec le flanc gauche 61' de la partie inférieure 61.
Pour protéger la pale 7, le bord d'attaque de la pale peut comporter localement un renfort 7'. Le terme localement fait référence à la zone du bord d'attaque susceptible d'impacter le déflecteur 60.
De plus et en référence à la figure 7, le bord de fuite 64 présente une courbure 65 ayant un rayon R compris entre 7 millimètres et 15 millimètres. Le terme courbure désigne la forme en arc de cercle du bord de fuite.
Par suite, l'invention propose d'agencer un déflecteur susceptible de se trouver dans le passage d'une pale 7, mais de donner un degré de liberté en rotation à une partie du déflecteur pour éviter de détruire la pale dans des situations extrêmes.
Pour conférer ce degré de liberté en rotation à la partie supérieure 62, le déflecteur peut comporter une articulation illustrée sur la figure 8. Ainsi, la partie supérieure 62 est articulée à la partie inférieure 61 par une articulation 70.
Cette articulation 70 comporte une chape 71 solidaire de la partie supérieure 62 et une chape 71 solidaire de la partie inférieure 61.
Une chape 71, par exemple la chape de la partie inférieure 61, est une chape femelle 80 comprenant au moins deux voiles 81, 82, voire uniquement deux voiles.
Ainsi, la chape femelle comporte un voile dit voile avant 81 et une voile étant dit voile arrière 82 . Le voile avant 81 et le voile arrière 82 sont longitudinalement décalés l'un de l'autre en étant séparés par un espace d'articulation. Dès lors, le voile avant 81 étant agencé longitudinalement entre le bord d'attaque 63 du déflecteur et le voile arrière 82, le bord d'attaque peut délimiter longitudinalement vers l'avant le voile avant. Par contre, le voile arrière 82 est agencé
longitudinalement entre le voile avant 81 et le bord de fuite 64. Le bord de fuite peut délimiter longitudinalement le voile arrière vers l'arrière.
Par ailleurs, le voile avant 81 s'étend longitudinalement sur une longueur dite longueur avant L1 . De même, le voile arrière 82 s'étend longitudinalement sur une longueur dite longueur arrière L2 . La longueur avant L1 est favorablement supérieure à la longueur arrière L2.
L'autre chape 71, par exemple la chape de la partie supérieure 62, est une chape mâle 75 coopérant avec la chape femelle 80.
La chape mâle 75 est ainsi munie d'au moins un voile 76, voire un unique voile, disposé longitudinalement dans l'espace d'articulation entre deux voiles 81, 82 de la chape femelle 80.
Dès lors, l'articulation 70 possède une tige 85. Cette tige peut être une tige 85 d'un boulon solidaire de la tête 86 de ce boulon.
Cette tige traverse les voiles 81, 82 de la chape femelle 80 et le voile 76 de la chape mâle 75 en s'étendant le long de l'axe de dégagement AX.
Suite à cette insertion, la tête 86 du boulon peut être logée dans un lamage 88, notamment du bord d'attaque 63. La tige ne saille pas en dehors du lamage 88 pour ne pas gêner le déplacement d'un éventuel câble le long de ce bord d'attaque.
En outre, l'extrémité libre de la tige est vissée à un écrou au niveau du bord de fuite du déflecteur. Le bord de fuite n'étant pas censé être en contact un câble, cette extrémité libre peut faire saillie du bord de fuite.
Par ailleurs, l'articulation 70 peut comporter longitudinalement un jeu axial J de 0.1 millimètre entre un voile 81 de la chape femelle 80 et un voile 76 de la chape mâle 75.
De plus, le guide 50 peut comporter un système de maintien 90 pour maintenir la partie supérieure 62 dans la position étendue POS1 avant un impact avec une pale 7, et pour autoriser une rotation de la partie supérieure 62 vers la position de dégagement POS2 lors d'un impact avec une pale 7.
Ce système de maintien 90 peut comporter un ressort 91 agencé entre la partie supérieure 62 et la partie inférieure 61. Un tel 5 ressort peut permettre à la partie supérieure de passer de la position étendue POS1 vers la position de dégagement POS2, et inversement.
La figure 8 illustre un ressort de torsion 91 disposé autour de la tige 85.
La figure 9 illustre un ressort 91 s'étendant en élévation d'un 10 déport transversal de la partie inférieure 61 vers un déport transversal de la partie supérieure 62.
De manière complémentaire ou en alternative à un ressort, le système de maintien 90 peut comporter un organe fusible 93 agencé
entre la partie supérieure 62 et la partie inférieure 61. Par exemple, 15 une lame munie d'un rétreint 94 s'étend en élévation d'un déport transversal de la partie inférieure 61 vers un déport transversal de la partie supérieure 62.
Eventuellement, un moyen de retenue 96, 97 peut maintenir la partie supérieure 62 dans la position de dégagement POS2. Par 20 exemple, le moyen de retenue comporte un aimant 96 solidaire de la partie inférieure 61 et apte à aimanter un tampon métallique 97 solidaire de la partie supérieure 62.
De manière complémentaire ou alternative, le système de maintien 90 peut comporter un amortisseur 95 agencé entre la partie 25 supérieure 62 et la partie inférieure 61. Par exemple, un amortisseur 95 s'étend en élévation d'un déport transversal de la partie inférieure 61 vers un déport transversal de la partie supérieure 62.
L'amortisseur peut par exemple temporiser le retour de la partie supérieure 62 vers sa position étendue POS1 suite à un impact avec une pale.
Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.
Claims (19)
1. Dispositif sectionneur de câbles (10) destiné à un aéronef (1), le dispositif sectionneur de câbles (10) étant muni d'une cisaille (20) et d'un guide (50), caractérisé en ce que ledit guide (50) est muni d'un déflecteur (60) s'étendant en élévation d'une partie inférieure (61) solidaire de la cisaille (20) jusqu'à une partie supérieure (62), ladite partie supérieure (62) étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure (61) autour d'un axe de dégagement (AX) pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale (7) d'un rotor (2) dudit aéronef (1).
2. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite partie supérieure (62) et ladite partie inférieure (61) sont alignées avant un impact avec une pale (7), ladite partie supérieure (62) présentant une angulation (105) inférieure à
180 degrés avec ladite partie inférieure (61) suite à un impact avec une pale (7).
180 degrés avec ladite partie inférieure (61) suite à un impact avec une pale (7).
3. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que ladite partie supérieure (62) s'étend en élévation sur une hauteur (H) comprise entre 50 millimètres et 150 millimètres avant un impact avec une pale (7).
4. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit axe de dégagement (AX) s'étend dans un plan en élévation (120) destiné à présenter un angle (110) inférieur à
15 degrés avec un plan vertical antéropostérieur de symétrie (100) de l'aéronef (1).
15 degrés avec un plan vertical antéropostérieur de symétrie (100) de l'aéronef (1).
5. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, le déflecteur (60) s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque (63) vers un bord de fuite (64), ledit axe de dégagement (AX) est perpendiculaire au bord d'attaque (63).
6. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite partie supérieure (62) est articulée à la partie inférieure (61) par une articulation (70).
7. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite articulation (70) comporte une chape (71) solidaire de la partie supérieure (62) et une chape (71) solidaire de la partie inférieure (61), une desdites chapes (71) étant une chape femelle (80) comprenant au moins deux voiles (81, 82) et l'autre chape (71) étant une chape mâle (75) comprenant au moins un voile (76) disposé longitudinalement entre deux voiles (81, 82) de la chape femelle (80), une tige (85) traversant chaque voiles (81, 82) de la chape femelle (80) et chaque voile (76) de la chape mâle (75), ladite tige (85) s'étendant le long dudit axe de dégagement (AX).
8. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon la revendication 7, caractérisé en ce que le déflecteur (60) s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque (63) vers un bord de fuite (64), un voile de la chape femelle (80) étant dit voile avant (81) et un autre voile étant dit voile arrière (82) , ledit voile avant (81) étant agencé
longitudinalement entre le bord d'attaque (63) et le voile arrière (82), le voile arrière (82) étant agencé longitudinalement entre le voile avant (81) et le bord de fuite (64), le voile arrière (82) s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur avant (L1) et le voile arrière (82) s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur arrière (L2) , ladite longueur avant (L1) est supérieure à
la longueur arrière (L2).
longitudinalement entre le bord d'attaque (63) et le voile arrière (82), le voile arrière (82) étant agencé longitudinalement entre le voile avant (81) et le bord de fuite (64), le voile arrière (82) s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur avant (L1) et le voile arrière (82) s'étendant longitudinalement sur une longueur dite longueur arrière (L2) , ladite longueur avant (L1) est supérieure à
la longueur arrière (L2).
9. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 7 à 8, caractérisé en ce que le déflecteur (60) s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque (63) vers un bord de fuite (64), ladite tige (85) est solidaire d'une tête (86) pour former un boulon, ledit bord d'attaque (63) comportant un lamage (88), ladite tête (86) étant logée dans ledit lamage (88) et ne saillant pas en dehors dudit lamage (88).
10. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que ladite articulation (70) comporte un jeu axial (J) de 0.1 millimètre entre un voile (81) de la chape femelle (80) et un voile (76) de la chape mâle (75).
11. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit guide (50) comporte un système de maintien (90) pour maintenir ladite partie supérieure (62) dans une position dite position étendue (POS1) avant un impact avec une pale (7), et pour autoriser une rotation de la partie supérieure (62) vers une position dite position de dégagement (POS2) lors d'un impact avec une pale (7).
12. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ledit système de maintien (90) comporte un organe fusible (93) agencé entre la partie supérieure (62) et la partie inférieure (61).
13. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 11 à 12, caractérisé en ce que ledit système de maintien (90) comporte un moyen de retenue (96, 97) pour maintenir la partie supérieure (62) dans la position de dégagement (POS2) suite à ladite rotation.
14. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que ledit système de maintien (90) comporte un ressort (91) agencé entre la partie supérieure (62) et la partie inférieure (61).
15. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 11 à 14, caractérisé en ce que ledit système de maintien (90) comporte un amortisseur (95) agencé entre la partie supérieure (62) et la partie inférieure (61).
16. Dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que le déflecteur (60) s'étendant longitudinalement d'un bord d'attaque (63) vers un bord de fuite (64), ledit bord de fuite (64) présente une courbure (65), ladite courbure (65) ayant un rayon (R) compris entre 7 millimètres et 15 millimètres.
17. Aéronef (1), caractérisé en ce que ledit aéronef (1) comporte au moins un dispositif sectionneur de câbles (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 16.
18. Aéronef (1) selon la revendication 17, caractérisé en ce que ledit axe de dégagement (AX) présente une inclinaison (115) non nulle par rapport à un plan horizontal (130) de l'aéronef (1), le plan horizontal (130) étant perpendiculaire à un plan vertical antéropostérieur de symétrie (100) de l'aéronef et à la pesanteur lorsque l'aéronef repose sur le sol.
19. Procédé pour limiter des dégâts sur une pale (7) d'un rotor (2) contre un impact avec un dispositif sectionneur de câbles d'un aéronef, le dispositif sectionneur de câbles étant muni d'une cisaille (20) et d'un guide (50), ledit guide (50) étant muni d'un déflecteur (60) s'étendant en élévation d'une partie inférieure (61) solidaire de la cisaille (20) jusqu'à une partie supérieure (62), ladite partie supérieure (62) étant mobile en rotation par rapport à la partie inférieure (61) autour d'un axe de dégagement (AX) pour pouvoir être escamotée en cas de contact avec une pale (7) d'un rotor (2) dudit aéronef (1), au cours duquel :
- la partie supérieure (62) est agencée au dessus de la partie inférieure (61) tant que la partie supérieure (62) n'est pas impactée par une pale (7), - la partie supérieure (62) est escamotée lors d'un impact avec une pale (7) en effectuant une rotation autour de l'axe de dégagement (AX).
- la partie supérieure (62) est agencée au dessus de la partie inférieure (61) tant que la partie supérieure (62) n'est pas impactée par une pale (7), - la partie supérieure (62) est escamotée lors d'un impact avec une pale (7) en effectuant une rotation autour de l'axe de dégagement (AX).
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