CA2817026A1 - Dispositif de detection et de capture d'insectes rampants - Google Patents

Dispositif de detection et de capture d'insectes rampants Download PDF

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Abstract

L'invention consiste de manière générale en une barrière à insectes rampants installée sur une surface, qui intercepte les insectes qui tentent de franchir un des côtés de la surface délimitée par cette barrière. Dans cette invention, lesdits insectes tombent dans une section-creuse possédant des propriétés de surface et une géométrie particulière. Cette géométrie et ces propriétés de surface font que les insectes ne peuvent ressortir par où ils sont tombés, tout en empêchant ces insectes de traverser le périmètre délimité par cette barrière. Dans le mode de réalisation le plus simple, cette barrière est un profilé comprenant : au moins une section creuse, au moins une ouverture longitudinale et au moins une surface couvercle. Dans le mode de réalisation le plus évolué, cette barrière est constituée en plus d'un ou plusieurs adhésifs, présents, entre autres, sur le bas-fond situé à l'intérieur du profilé. Lorsqu'un insecte entre en contact avec un de ces adhésifs, ce ou ces adhésifs ralentissent, immobilisent, ou capturent les insectes dans la barrière, empêchant ceux-ci de pouvoir en ressortir. En résumé, selon le mode de réalisation choisi, cette invention peut avoir une double fonction : en premier lieu, intercepter les insectes, puis en second lieu, capturer les insectes interceptés. Dans les deux cas, l'invention ralentit le déplacement et bloque le passage aux insectes rampants.

Description

Contexte de l'invention et renseignements généraux Depuis la préhistoire, les punaises de lit accompagnent l'homme dans tous les lieux où il se repose et dort. La petitesse de la punaise de lit lui permet de se cacher dans les fissures des murs, des planchers, et des meubles.
Tous ces lieux de prédilection permettaient aux punaises de rester discrètes durant le jour pour revenir plus tard piquer leur hôte durant son sommeil. Au 20e siècle, l'utilisation des insecticides a grandement fait baisser le niveau de population de cet insecte. Après la Deuxième Guerre mondiale, grâce à l'invention de l'insecticide DDT, on croyait la punaise presque éradiquée. Mais, plus tard, l'interdiction d'utiliser le DDT et autres insecticides reconnus comme étant dangereux pour l'humain, et l'insensibilisation des punaises de lit aux produits moins puissants (résultante de l'utilisation du DDT), fit qu'au cours des années 90, la punaise de lit fit son retour. Le retour en force de cet insecte ayant été accéléré
partout dans le monde par l'augmentation du tourisme et la densification de la population des villes. Aujourd'hui en 2013, les punaises envahissent toutes les grandes villes du monde. Les plus touchées étant celles qui attirent le plus le tourisme comme Las Vegas, New York, Londres, Vancouver, Montréal, Tokyo.
D'un point de vue entomologique, la punaise de lit, dont le nom scientifique est Cimex Lectularius , se nourrit exclusivement de sang pour vivre. Adulte, cet insecte mesure de 4 à 8 mm, et son corps est de forme ovale, large et aplatie, de couleur brun-rouge à brun foncé. La punaise de lit ne saute pas et ne vole pas. Ses pattes sont munies de crochets, mais dépourvues de ventouses. Elles peuvent donc grimper sur toutes les surfaces fibreuses ou rugueuses, mais elles sont incapables de s'accrocher sur les surfaces verticales, lisses et propres. Sa forme aplatie lui permet de se cacher dans les endroits restreints, comme les coutures de matelas, les dessous de meubles, les bas de murs et les fissures dans les planchers. Se nourrissant exclusivement de sang humain et parfois de sang animal, ces insectes fuient la plupart de temps la lumière et sont surtout actifs la nuit. Pour se nourrir, une punaise de lit peut piquer plusieurs fois par heure pour réussir à compléter son repas. Une fois gavé, l'insecte restera caché entre 3 à 15 jours, selon le stade de croissance où il est rendu.
Pour la femelle, le dernier gavage lui permettra de commencer à pondre des oeufs. La femelle peut pondre de deux à quinze oeufs par jour. Selon la température ambiante, les oeufs prennent d'une à trois semaines pour éclore. L'oeuf est de la grosseur d'une tête d'épingle et est de couleur blanchâtre. Une femelle pond jusqu'à
500 oeufs dans sa vie. Lorsque l'oeuf éclot, la punaise est transparente et est appelée nymphe. Elle devient adulte au bout de 3 à 4 semaines, à la condition que la température ambiante se situe entre 14 degrés C et 27 degrés C et qu'elle puisse se nourrir facilement. De son éclosion jusqu'à
l'âge adulte, la nymphe va passer par cinq stades de croissance. Chaque stade, qui correspond à un gavage de sang, permettra à l'insecte de subir une poussée de croissance lui permettant de passer au stade suivant. Une fois adulte, si la température de l'air est maintenue autour de 20 degrés C, la punaise de lit pourra vivre 6 à 8 mois. Mais si la température de l'air baisse à 5 degrés C et que la nourriture manque, son métabolisme va tellement ralentir qu'elle pourra plonger dans un état de léthargie profond lui permettant de survivre plus d'un an.
C'est un fait, la punaise de lit parasite l'homme pour s'en nourrir. Les piqûres peuvent occasionner des démangeaisons, de l'urticaire, des réactions asthmatiques, et même de l'anémie si les piqûres sont très abondantes. Outre les conséquences physiologiques pour l'humain, la présence de punaises de lit dans son environnement engendre souvent de l'insomnie, de l'anxiété, des phobies et de la dépression. Partant du fait qu'un lit contaminé par quelques punaises, par l'interaction avec son hôte, peut faire migrer celle-ci d'un lit à
un fauteuil, puis être déposé un peu plus tard sur un siège au cinéma ou dans un taxi. Il est facile de comprendre que l'humain est un excellent facteur de migration de ce parasite.
Parce qu'elles se cachent dans les petits espaces, qu'elles mesurent quelques millimètres et qu'elles agissent surtout la nuit, il est très difficile, avec les moyens conventionnels, d'en détecter la présence durant le premier mois d'infestation. On comprend aussi pourquoi plusieurs personnes envahies par ces insectes adoptent souvent des comportements compulsifs et paranoïaques.
La documentation, concernant les méthodes d'intervention en cas de présence de punaises de lit, mentionne qu'il est très difficile de se débarrasser de ce type d'insecte. Il faut plusieurs interventions et plus d'un mois pour les éliminer. Une fois le centre de l'infestation détecté, les méthodes les plus récentes et novatrices poux tuer les punaises sont les suivantes : utilisation de vapeur chaude, pièges attracteurs émettant du CO2, chauffage de l'air ambiant à plus de 60 degrés C. ou refroidissement de l'air en dessous de -15 degrés C.
pendant 24 heures. Il existe aussi de rares insecticides qui peuvent être utilisés, mais la plupart sont tous plus ou moins nocifs pour l'humain, et ceux-ci sont presque sans effet pour tuer les oeufs. Depuis quelques années par contre, les experts en extermination s'efforcent de mettre en pratique un nouveau type d'intervention que l'on appelle la 'lutte intégrée'. C'est une méthode qui met l'accent sur la prévention des infestations de punaises de lit, plutôt que d'avoir à intervenir avec des traitements longs et coûteux. S'il y a infestation, la détection précoce des punaises, alors qu'il n'y a que quelques individus dans une chambre, permet d'intervenir de manière ciblée et beaucoup plus efficace. Dans un tel contexte, on ne parle pas d'extermination à proprement parler, mais de 'gestion parasitaire'. Dans les cas où le nombre de punaises est important, les méthodes d'extermination mises de l'avant sont celles qui attirent les insectes, et non celles qui les font fuir et les dispersent dans l'environnement, comme le font trop souvent les produits chimiques. Pour se protéger des nouvelles infestations et pour traiter plus efficacement les lieux infestés, il est donc nécessaire de créer un produit qui intercepte les punaises de lit, permette d'identifier celle-ci facilement, et les capturer au besoin. C'est le sujet du présent brevet.
2 Description de l'art antérieur Dans l'exemple du brevet US3816956 (Article for catching insects), qui consiste en un ruban adhésif double-face, la surface exposée immobilise les insectes. Toutefois, l'adhésif perd de son efficacité en adhérant aussi aux corps étrangers qui entrent en contact avec cet adhésif, ce qui nuit au bon fonctionnement et à la durabilité du dispositif.
L'invention montrée dans le brevet US4048747 (Baseboard trap for crawling insects) est une moulure en deux parties dans laquelle l'adhésif de capture est protégé. Par contre, il reste toujours un espace par lequel les petits insectes peuvent migrer, en allant et venant directement dans un mur, sans passer dans le piège.
Le problème principal rencontré dans le brevet US4709504 (Portable disposable insect trap) est que la paroi supérieure du dispositif se colmate avec celle de l'adhésif de capture situé
en dessous lorsqu'un poids est appliqué sur le profilé. De plus, les languettes formées pour supporter la paroi du dessus permettent aux insectes de passer par-dessus le piège.
La difficulté principalement rencontrée par le dispositif du brevet US4876823 (Insect trap), est que le profilé
en forme de 'P' ouvert permet aux insectes, qui au contact de leurs pattes ou de leurs antennes, détecte la texture ou l'odeur de la surface collante, peuvent rebrousser chemin sans êtres capturés dans le piège.
Lorsqu'on utilise le dispositif décrit dans le brevet US7299587B1 (Method and apparatus for controlling pests), qui est en fait une boite de petite taille, cette invention ne permet pas de circonscrire efficacement le périmètre d'une grande surface comme le contour d'une chambre ou d'un lit.
Dans le cas du brevet CA2723624 (Dispositif et procédé d'interception d'arthropodes rampants), les insectes tombés dans les coupoles restent visibles. Du plus, des corps étrangers peuvent tomber dans le piège et nuire à son fonctionnement en permettant aux insectes de ressortir en grimpant sur ces corps étrangers.
Enfin, l'invention décrite dans le brevet CA2767322 (Piège à punaises et autres) est une invention émettrice d'odeurs qui attire les insectes tant qu'elle émet des vapeurs. Par contre, cette machine ne permet pas la capture d'insectes indéfiniment sans avoir à en recharger le produit actif.
3 Sommaire de l'invention En mettant en perspective le contexte de l'invention et l'étude de l'art antérieur, il en ressort la liste de paramètres et besoins suivants. Créer une barrière à insectes rampants pour délimiter sur une surface, une frontière étanche le long du périmètre de cette surface, empêchant ainsi les insectes d'atteindre l'autre côté de la frontière, celui situé à l'intérieur de la surface délimitée par cette barrière. Ce dispositif doit intercepter les insectes qui y entrent et si possible, piéger les insectes à l'intérieur même de la barrière. On doit pouvoir marcher sur cette barrière sans risquer de la colmater. Cette barrière doit être munie d'un couvercle pour cacher partiellement ou complètement les insectes de la vue des utilisateurs.
Si nécessaire, ce couvercle doit pouvoir être ouvert pour permettre d'aller voir les insectes piégés à
l'intérieur de la barrière. Aussi, pour ne pas nuire au bon fonctionnement de cette barrière, les corps étrangers ne doivent pas pouvoir entrer facilement à l'intérieur de la barrière. L'invention doit pouvoir intercepter en permanence les insectes et pouvoir capturer les insectes sur une période de temps d'au moins un mois, sans avoir à remplir ou recharger un de ses éléments. De plus, les insectes qui entrent dans la barrière ne doivent pas pouvoir ressortir par où ils sont tombés. Enfin, la barrière ne doit pas contenir d'insecticide ou de produits chimiques dangereux pour l'humain.
Bien que cette liste de besoins et paramètres soit imposante, l'invention qui concerne le présent brevet intègre en un seul dispositif tous ces critères et répond à tous ces besoins simultanément. Elle consiste en un assemblage profilé et creux, comprenant au moins une ouverture longitudinale par laquelle les insectes, tels que les punaises de lits, entrent dans le dispositif par une surface sur laquelle les griffes de leurs pattes peuvent s'accrocher. L'assemblage comprend aussi une surface couvercle et une cavité creuse. Cette cavité
comprend un bas-fond sur lequel les insectes peuvent tomber, mais ne peuvent pas ressortir par où ils sont tombés. Lorsque les insectes rampent sur le sommet de la surface abrupte et lisse qui descend vers la cavité
principale, la pente et le fini glissant de cette surface font en sorte que les insectes, tels que les punaises de lit, glissent et tombent sur le bas-fond de la cavité principale. Les insectes possédant des pattes dépourvues de ventouses ne peuvent donc pas remonter au sommet de la surface glissante par laquelle ils sont entrés. De plus, lorsque la surface du bas fond est adhésive, dès qu'une de leurs pattes touche à la surface du matériau adhésif située sur le bas-fond de cette cavité, ces insectes tombent sur cette surface et restent en majorité
collés ou capturés sur celle-ci. Dans les faits, plus la force de retenue et la surface de l'adhésif utilisé sont importantes, plus grand sera le nombre d'insectes capturés sur cet adhésif S'il s'avère que l'insecte a réussi à
atteindre une portion non adhésive du bas-fond et qu'un adhésif est présent plus loin dans la cavité, ce n'est qu'une question de temps avant que l'insecte soit immobilisé par l'adhésif L'invention sera comprise par référence à la description suivante prise conjointement avec les dessins annexés, dans lesquels des numéros de références numériques identiques identifient des éléments identiques, et dans lesquels :
La figure 1 est une vue latérale d'une première forme de réalisation de la barrière à insectes rampants montrant des insectes qui entrent dans celle-ci.
La figure 2 est une vue en coupe d'une deuxième forme de réalisation de barrière à insectes rampants comportant une surface falaise (12) tangente avec la surface bas-fond.
La figure 3 est une vue en coupe d'une troisième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une surface falaise (12) concave.
La figure 4 est une vue en coupe d'une quatrième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une surface falaise (12) bombée.
La figure 5 est une vue latérale illustrant le profilé principal de la barrière extrudé en une seule partie.
La figure 6 est une vue latérale illustrant l'assemblage de deux profilés imbriqués ensemble et formant le profilé principal de la barrière à insectes rampants.
La figure 7 est une vue en coupe illustrant l'assemblage de trois profilés imbriqués ensemble et formant le profilé principal de la barrière à insectes rampants.
La figure 8 est une vue isométrique d'une cinquième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants installée sur la surface d'un carrelage de céramique. La barrière est installée de telle sorte à
former un périmètre à l'intérieur duquel est placé un appât. La vue isométrique est coupée dans le but de montrer une vue en médaillon illustrant une vue latérale de la barrière à
insectes rampants.
La figure 9 est une vue en coupe d'une sixième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant un ruban mousse (25) pour étanchéifier le bas de la montée.
La figure 10 est une vue en coupe d'une septième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant un ruban mousse serti dans la montée, pour étanchéifier le bas de la montée.
La figure 11 est une vue en coupe d'une huitième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une languette pliable en rabat (27) pour étanchéifier le dessous de la barrière et comportant aussi une ailette (28) pour étanchéifier le dessous de la barrière.
La figure 12 est une vue latérale d'une neuvième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants montrant le poids d'un pied appliqué sur le couvercle.
La figure 13 est une vue en coupe d'une dixième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une première forme de réalisation du jeu de ressort et de butée pour maintenir le couvercle entre-ouvert.
La figure 14 est une vue en coupe d'une onzième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une deuxième forme de réalisation du jeu de ressort et de butée pour maintenir le couvercle entre-ouvert.
La figure 15 est une vue en coupe d'une douzième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant des espaceurs (35) pour maintenir le couvercle entre-ouvert.
La figure 16 est une vue latérale d'une treizième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une première forme de réalisation de l'articulation du couvercle avec le creux d'articulation (21) situé dans le couvercle.

La figure 17 est une vue en coupe d'une quatorzième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une deuxième forme de réalisation de l'articulation du couvercle avec le creux d'articulation (21) situé dans la base d'installation.
La figure 18 est une vue en coupe d'une quinzième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une languette (38) collée sur le couvercle.
La figure 19 est une vue en coupe d'une seizième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une languette (38) imbriquée dans des encoches (39).
La figure 20 est une vue en coupe d'une dix-septième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants constituée de deux profilés et laissant entrer les insectes par chaque côté de la barrière.
La figure 21 est une vue en coupe d'une dix-huitième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants, constituée d'un profilé monopièce et laissant entrer les insectes par chaque côté de la barrière.
La figure 22 est une vue en coupe d'une dix-neuvième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants dans laquelle une ailette, située sous le couvercle, sert de butée (48) pour immobiliser le corps de la languette amovible (47).
La figure 23 est une vue en coupe d'une vingtième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant une encoche d'ouverture (56) située sur le dessus du couvercle et montre aussi des encoches de sertissage (55) servant à fixer les espaceurs dans le couvercle.
La figure 24 est une vue en coupe d'une vingt-et-unième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant un fil conducteur électrique (57) serti dans le couvercle et une montée conductrice en aluminium (59).
La figure 25 est une vue en coupe d'une vingt-deuxième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants comportant un cordon lumineux (61) collé sur la surface du profilé
principal, un ruban conducteur collé sur la surface sous le couvercle, et une montée conductrice en aluminium.
La figure 26 est une vue en coupe d'une vingt-troisième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants installée sur la surface située en dessous d'un objet.
La figure 27 est une vue en coupe d'une vingt-quatrième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants installée sur une paroi verticale.
La figure 28 est une vue en coupe d'une vingt-cinquième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants intégrant plusieurs des éléments cités dans ce brevet.
La figure 29 est une vue en coupe d'une vingt-sixième forme de réalisation de la barrière à insectes rampants intégrant plusieurs éléments cités dans ce brevet.
Même si l'invention peut faire l'objet de diverses modifications et autres formes, ses modes de réalisation spécifiques ont été montrés à titre d'exemple dans les dessins et sont décrits ici en détail. Il convient de comprendre, cependant, que la description dans ce présent document des modes de réalisation spécifiques n'est pas destinée à limiter l'invention aux formes particulières décrites, mais au contraire, l'intention est de couvrir toutes les modifications, équivalents et variantes faisant partie de l'esprit et du domaine d'application de l'invention tel qu'il est défini par les revendications annexées.

Description des réalisations préférentielles Ci-dessous sont décrits les modes de réalisation représentatifs de l'invention. Dans un intérêt de clarté, on ne décrit pas toutes les caractéristiques de mise en uvre réelle dans cette description. On remarquera bien sûr que dans le développement d'un quelconque mode de réalisation réel de cette sorte, on doit prendre de nombreuses décisions spécifiques à la mise en oeuvre pour réaliser les objectifs spécifiques des développeurs, tels que la conformité avec des contraintes liées aux applications commerciales de l'invention, qui varieront d'une mise en oeuvre à une autre. Par ailleurs, on remarquera qu'un tel effort de développement pourrait être complexe et long, mais serait néanmoins un engagement d'usage pour l'homme de l'art ayant le bénéfice de cette description.
Je vais décrire la présente invention en référence aux dessins annexés qui sont inclus pour décrire et expliquer des exemples représentatifs de l'invention. On devrait comprendre et interpréter les mots et les expressions utilisés ici comme ayant un sens cohérent avec la compréhension de ces mots et expressions par l'homme de la technique pertinente. Aucune définition spéciale d'un terme ou d'une expression, c'est-à-dire une définition qui est différente de la signification ordinaire et habituelle comprise par l'homme de l'art, n'est destinée à être impliquée par l'utilisation cohérente du terme ou de l'expression du présent document. Dans la mesure où un terme ou une expression est destiné à avoir une signification particulière, c'est-à-dire une signification autre que celle comprise par l'homme de l'art, cette définition spéciale sera énoncée expressément dans la description d'une manière définitionnelle qui fournit directement et sans équivoque la définition spéciale du terme ou de l'expression.
La présente invention est une barrière à insectes rampants qui sert à
délimiter, sur une surface, un périmètre étanche ou une section de périmètre étanche, empêchant les insectes rampants d'atteindre l'intérieur de la surface délimitée par le périmètre formé par cette barrière. Ce dispositif intercepte le passage des insectes puis ralentit la progression ou immobilise ceux-ci lorsqu'en plus il y a présence d'un matériau adhésif situé à
l'intérieur de la barrière. Bien que l'invention décrite dans le présent brevet puisse permettre de détecter la présence de plusieurs espèces d'insectes, tout au long de cette description détaillée, l'attention sera souvent mise sur les punaises de lit. La raison en est que ces insectes nuisent grandement à la qualité de vie des humains et que le nombre d'infestations causé par ces insectes est en augmentation partout dans le monde.
Pour commencer, en étudiant attentivement le comportement naturel de la punaise de lit on apprend les faits suivants : cet insecte est attiré, entre autres, par le dioxyde de carbone (CO2) que l'humain exhale lors de sa respiration. Les punaises de lit se nourrissent presque exclusivement de sang humain. Au cours de sa vie, cet insecte passe par six stades de croissance; chaque stade étant obligatoirement précédé par au moins un gavage de sang. Enfin, l'espérance de vie de la punaise est de quelques jours dans son premier stade de croissance et peut atteindre plusieurs mois dans son dernier stade adulte.
De ce fait, dans leurs tout premiers stades de croissance, les punaises de lit ne disposent que de peu de temps pour se nourrir de leur hôte si elles veulent survivre. Ceci nous permet d'affirmer que lorsque l'on parvient à
maintenir ces insectes à l'écart de leur nourriture qui est le sang de leur hôte humain, les punaises de lit finiront par mourir de faim. Donc, l'idée au coeur de ce présent brevet est de créer une barrière qui intercepte les insectes et empêche ceux-ci d'atteindre leur nourriture facilement, tous en offrant la possibilité de capturer ces insectes définitivement. Cette invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de quelques réalisations préférentielles.
La figure 1 représente le mode de réalisation le plus simple de l'invention.
Dans cette figure, on montre que la barrière comporte une ouverture latérale 1 par laquelle les insectes situés à l'extérieur de la barrière 2 accèdent à l'intérieur de la barrière 3. Une fois que les insectes sont entrés par cette ouverture et tombés dans la section creuse, celle-ci est conçue pour empêcher les insectes de pouvoir ressortir par où ils sont entrés.
Ainsi, des insectes rampants, tels que les punaises de lit, sont interceptés à
l'intérieur de la barrière.
Représentées dans trois autres variantes de la barrière, montrées par les figure 2, figure 3 et figure 4, ces dispositifs sont constitués d'un minimum de deux composants qui sont : un profilé principal 4, et un matériau adhésif capable de ralentir la progression et/ou d'immobiliser les insectes, ci-après nommé adhésif de capture 5. Au besoin, un matériau adhésif capable de fixer les objets, ci-après nommé
adhésif de fixation 6, sera appliqué sur une des surfaces extérieures de la barrière pour pouvoir fixer celle-ci sur la surface d'installation 7 à protéger. Prenez note que les deux types d'adhésifs cités, adhésif de capture 5 et adhésif de fixation 6, seront décrits davantage un peu plus loin et sont choisis parmi les formes suivantes : sous la forme d'un liquide collant, sous la forme d'une pâte collante, sous la forme d'un ruban adhésif d'un seul côté, sous la forme d'un ruban adhésif des deux côtés, et sous la forme de languettes collantes amovibles. Au sujet du profilé principal, prenez note que ce profilé est soit constitué d'un profilé
monopièce ou d'un assemblage de profilés. Ceci étant dit, nous montrons aussi dans les figure 2, figure 3 et figure 4, que ce profilé principal 4 comporte trois portions distinctives qui sont : la montée 8, la cavité
principale 9 et le couvercle 10. Nous montrons aussi que la section de ce profilé principal, comporte quatre surfaces maîtresses qui sont les suivantes : la surface d'entrée 11, la surface falaise 12, la surface bas-fond-13 et la surface sous le couvercle 14. Nous allons maintenant étudier ces quatre surfaces en nous référant à la figure 4.
La première surface, montrée sur la figure 4, est la surface d'entrée 11.
Celle-ci est adjacente à la surface d'installation 7 et fait partie de la montée 8. Cette surface d'entrée est l'accès principal par lequel les insectes rampants entrent à l'intérieur de la barrière 3. Le choix du fini de cette surface d'entrée 11 dépend de l'angle d'élévation 15 du segment le plus abrupte de cette surface d'entrée. Plus l'angle d'élévation de cette surface sera grand, plus le fini de cette surface devra être rugueux. Dès que l'angle d'élévation de cette surface empêche les insectes d'y accrocher leurs griffes, cette surface doit avoir un fini rugueux ou poreux pour que les insectes rampants puissent grimper dessus et entrer à l'intérieur de la barrière 3. Ce fini de surface rugueux ou poreux est obtenu de plusieurs manières, par exemple, en installant, sur la surface d'entrée 11, un ruban adhésif en papier ordinaire, en papier sablé, en tissus, en feutre, en liège ou encore en mousse. Le fini de surface rugueux ou poreux est aussi obtenu en modifiant l'état de la surface du matériau qui constitue la montée 8, par un procédé de fabrication de sablage, de moletage, de rainurage ou d'estampage. Il est même possible de rendre la surface d'entrée 11 plus adhérente en y incrustant du sable ou un matériau granuleux. 16 La deuxième surface, montrée sur la figure 4, est la surface bas-fond 13.
Cette surface est située dans un espace creux et sombre, nommé cavité principale 9, dans lequel certaines espèces d'insectes, tels que les punaises de lit, ont l'instinct de vouloir aller s'y cacher. C'est dans cette cavité principale que se trouve un adhésif de capture 5. L'insecte qui entre dans cette cavité, tombe tôt ou tard au fond de la cavité principale 9, sur la surface bas-fond, et ne peut plus remonter la surface falaise 12 pour sortir de la barrière. En effet, le manque d'adhérence des pattes de l'insecte sur la portion verticale et lisse de la surface falaise, combiné à
l'effet de son propre poids, font en sorte que l'insecte ne peut plus ressortir de la barrière. Plus encore, en présence d'un adhésif sur le bas-fond, le contact et la traction d'une seule des pattes de l'insecte, sur cet adhésif de capture 5, suffit pour qu'il soit impossible à l'insecte de pouvoir remonter et sortir de la barrière.
Ultimement, à force de se débattre pour tenter de se décoller de l'adhésif de capture 5, l'insecte en vient à se coller aussi le corps sur cet adhésif Ainsi, dans ce scénario, l'insecte retenu au bas de la surface falaise 12 est donc capturé. Pour un usage optimal de la surface collante de l'adhésif de capture 5, cet adhésif doit être juxtaposé près de la surface falaise 12, mais lorsque cet adhésif est situé
ailleurs dans la cavité principale 9, les insectes seront capturés lorsqu'ils déambuleront dans l'espace de la cavité principale.
La troisième surface, montrée sur la figure 4, est la surface falaise 12.
C'est une surface dont le fini est très lisse et empêche ainsi les griffes des insectes d'adhérer ou de s'agripper à
celle-ci. Au moins, un segment de cette surface falaise forme un angle d'élévation 17 minimal de 45 degrés avec la surface d'installation. Ainsi, la pente du segment le plus abrupte de cette surface falaise, fait en sorte que l'insecte glisse et tombe au bas de la surface falaise 12, dans la cavité principale 9. Tel qu'expliqué plus haut, les insectes sont donc interceptés ou piégés dans la barrière, car ils ne peuvent plus remonter par la surface falaise 12. Par ailleurs, le travail combiné des segments verticaux et lisses de la surface falaise, jumelé à la surface collante de l'adhésif de capture 5 est tellement efficace que même les insectes qui possèdent des ventouses sur leurs pattes, notamment les fourmis et les mouches, peuvent êtres piégés dans cette barrière, dès que leurs pattes entrent en contact avec la surface bas-fond 13.
Enfin, la quatrième surface, montrée sur la figure 4, est la surface sous le couvercle 14. Celle-ci sert à
recouvrir la surface bas-fond 13 dans le but d'empêcher les corps étrangers de nuire au bon fonctionnement de la barrière. Le couvercle 10, pour sa part, sert à cacher partiellement ou complètement de la vue des utilisateurs les insectes capturés. En effet, pour des raisons esthétiques, la majorité des utilisateurs ne sont pas intéressés à voir les insectes capturés dans la barrière. Par contre, dans le but de pouvoir regarder ce qui a été
capturé dans la cavité principale 9, il est prévu certains modes de réalisation dans lequel ce couvercle 10 peut être ouvert de plusieurs façons, ceux-ci seront décrits un peu plus loin.
Tel que cité auparavant et présenté aux figure 2, figure 3 et figure 4, le profilé principal 4 sert de montée 8, de cavité principale 9 et de couvercle 10. On va maintenant décrire ce profilé
principal. D'abord, ce profilé peut être extrudé en un ou plusieurs profilés. En effet, tous les profilés présentés dans les figure 2, figure 3 et figure 4 sont extrudés en un seul profilé. Mais rien n'empêche de les extruder en différentes combinaisons de profilés extrudés. Dans les figure 5, figure 6 et figure 7, nous montrons différents cas de ces combinaisons de profilés. Premier cas de combinaison, montré dans la figure 5 : montée 8, cavité principale 9 et couvercle 10 en un seul profilé. Deuxième cas de combinaison, montré dans la figure 6 :
montée 8 et cavité principale 9 fabriqués en un seul profilé, et couvercle 10 en un autre profilé. On aurait aussi pu représenter : la cavité
principale et le couvercle fabriqué en un seul profilé, et la montée en un autre profilé (non représenté), ou encore, la montée et le couvercle fabriqué en un seul profilé et la cavité
principale en un autre profilé (non représenté). Troisième cas de combinaison, montré dans la figure 7 : montée 8, cavité principale 9 et couvercle 10 fabriqués séparément en trois profilés distincts. Aussi, lorsqu'un des composants est extrudé
séparément, un jeu de languette plate 18 et de crevasse 19, ou de languette bombée 20 et de creux d'articulation 21 est intégré dans l'un ou l'autre des profilés pour relier, imbriquer, ou articuler ces profilés l'un avec l'autre. Ces éléments seront décrits un peu plus loin. Notez que lorsque la montée 8 et la cavité
principale 9 sont reliées ensemble, dans le but de simplifier le discours, ce sous-assemblage porte le nom de base d'installation 22.
Décrivons maintenant le profilé principal. La figure 8 représente une surface de carrelage de céramique sur laquelle et déposée une source de nourriture, par exemple des biscuits. Bien que ces biscuits puissent surtout attirer les fourmis, si on remplace ces biscuits par une source de CO2, ce seront les punaises de lit qui seront attirées sur la surface de carrelage. Dans cette figure, le profilé principal
4 de la barrière est installé le long du périmètre 23 de la surface à protéger 24. Notez que ce profilé principal peut être installé sur toutes surfaces essentiellement plates, qu'elles soient horizontales, inclinées ou verticales.
Par contre, l'efficacité de la barrière s'avère maximale lorsque la surface d'installation est horizontale et que l'installation de la barrière vise à capturer des insectes dépourvus de ventouses à leurs pattes. Dans la situation montrée dans la figure 9, pour empêcher les insectes de passer en dessous de la barrière, et pour offrir aux insectes rampants une surface sur laquelle ils peuvent grimper pour entrer dans la barrière, un ruban mousse 25 est collé sur la base d'installation 22 pour rendre étanche, au passage des insectes, l'espace entre la surface d'entrée 11 et la surface d'installation 7. En effet, selon la densité de cette mousse, lorsque la face du ruban mousse, en contact avec la surface d'installation, est compressée sur la surface d'installation, cette face épouse, en bonne partie, la forme de la surface d'installation 7 et empêche ainsi les insectes de passer facilement sous la barrière. Autre possibilité montrée dans la figure 10, le ruban mousse 25 est serti entre deux ailettes 26 situées dans la montée 8. Aussi, dans la figure 11, est montrée une barrière installée sur une surface molle de type "tapis". Dans cette configuration, la base d'installation 22 comporte une languette pliable en rabat 27, formant une montée 8 pliable prête à enfoncer dans la surface d'un tapis. Plus encore, la base d'installation 22 comporte une ailette 28 située sous le profilé et projetée vers la surface d'installation 7 pour augmenter l'étanchéité du dessous de la barrière. Aussi, lorsque la portion du profilé
qui sert de montée est extrudée avec un matériau flexible, la montée 8 devient elle-même une languette flexible capable d'épouser la forme de la surface d'installation 7. Concernant le couvercle 10, celui-ci sert principalement à empêcher les corps étrangers d'entrer en contact avec la surface bas-fond 13. Ainsi, la largeur de la surface sous le couvercle doit équivaloir à au moins 75% de la largeur de la surface bas-fond pour suffisamment empêcher les corps étrangers d'entrer en contact avec cette surface bas-fond, et aussi pour empêcher les observateurs de trop voir les insectes présents dans la barrière. En deçà de ce pourcentage, les corps étrangers tels que cheveux et poils risquent de se retrouver plus souvent sur cette surface bas-fond 5, ce qui risque de réduire l'efficacité de la barrière en créant des appuis et des ponts par lesquels les insectes pourraient ressortir.
Maintenant, en se référent à la figure 12, dans le but de donner aux insectes le libre accès à l'intérieur de la barrière 3, une distance d'ouverture minimale 29 est maintenue entre la surface d'entrée 11 et la surface sous le couvercle 14. Il y a six façons de créer et maintenir cette distance d'ouverture minimale 29 : soit en exploitant avantageusement la rigidité des matériaux, soit en utilisant deux types de mécanisme de butée, soit en insérant des espaceurs sous le couvercle, soit en utilisant l'effet de butée du corps d'une languette amovible ou en utilisant un mécanisme d'articulation à rotule et crevasse.
Voici la description de ces six façons.
Dans la première façon, représentée par la figure 12, le couvercle 10 est conçu pour que la rigidité de celui-ci maintienne une distance d'ouverture minimale 29 lorsque ce couvercle ne supporte aucun poids, autre que lui-même. Le couvercle est aussi conçu pour que lorsqu'un poids 30, par exemple celui d'un pied, est appliqué sur ce couvercle, l'élasticité du couvercle permette à la surface sous le couvercle 14 d'entrer en contact avec la surface d'entrée 11, et dès que le poids est enlevé, le couvercle peut remonter à sa position entrouverte initiale, rétablissant ainsi la distance d'ouverture minimale 29 et permettant à nouveau aux insectes d'entrer à l'intérieur de la barrière 3.
La deuxième façon, représentée par la figure 13, montre que la distance d'ouverture minimale 29 est maintenue grâce à l'interaction d'une languette du profilé servant de ressort 31 avec une surface du profilé
servant de surface butée 32. Dans cette situation, c'est à la fois les propriétés de flexibilité et d'élasticité du matériau, qui déterminent et maintiennent la distance d'ouverture minimale 29 lorsqu'aucun poids n'est appliqué sur le couvercle 10.
La troisième façon, représentée par la figure 14, montre que la distance d'ouverture minimale 29 est maintenue grâce à l'interaction d'une languette du profilé servant d'appui 33 sur une surface non collante 34 de l'adhésif de capture 5. Dans cette situation, c'est à la fois les propriétés de flexibilité et d'élasticité du matériau, qui déterminent et maintiennent la distance d'ouverture minimale 29 lorsqu'aucun poids n'est appliqué sur le couvercle 10.
Dans la quatrième façon, représentée par la figure 15, la distance d'ouverture minimale 29 est maintenue grâce à des espaceurs 35 situés entre la surface sous le couvercle 14 et la surface d'entrée 11. Ces espaceurs 35 sont positionnés pour qu'ils supportent en permanence le poids du couvercle. Dans cette figure, ces espaceurs sont auto-adhésifs d'un côté et sont fabriqués à partir de matériaux en feuille tels que mousse éponge, styromousse, polystyrène, feutre, silicone ou liège. En complément, lorsque la barrière à insectes est installée entre un matelas et un sommier (non représenté), et que le sommier sert de surface d'installation, les espaceurs seront fabriqués de matériaux rigides et seront fixés avec un adhésif sur la surface sous le couvercle. Aussi, un autre moyen de fixer ces espaceurs est de les sertir dans la surface sous le couvercle.
La cinquième façon, montrée par la figure 16, consiste à utiliser l'effet de butée d'une languette bombée 20 pivotant dans un creux d'articulation 21. Dans cette configuration, c'est la position d'arrêt du couvercle, déterminée par la position de butée de cette languette bombée, qui détermine et maintient la distance d'ouverture minimale 29. Notez que cette articulation sert aussi à ouvrir et fermer le couvercle 10.
La sixième et dernière façon, représentée par la figure 17, consiste à faire buter la surface sous le couvercle 14 contre une languette cornière 36, pliée ou extrudée, servant à supporter l'adhésif de capture 5. Ceci a pour effet d'empêcher le couvercle de se refermer complètement, tout en maintenant la distance d'ouverture minimale 29. Ici encore, une languette bombée 20 pivotant dans un creux d'articulation 21 permet d'ouvrir et fermer le couvercle 10.
Un autre objet important de l'invention est l'articulation des composants entre eux. En revenant à la figure 15, un premier moyen d'articuler les composants est montré. Il consiste à
incorporer dans le profilé principal 4 une section de matériau plus flexible 37 que le reste du profilé principal, créant ainsi une articulation pliable pour ouvrir et fermer le couvercle 10. Représentés à la figure 16 et à la figure 17, les composants sont extrudés séparément et c'est en imbriquant une languette bombée 20, située sur une des pièces, dans un creux d'articulation 21, située sur une autre pièce, que l'on relie et articule ces pièces l'une avec l'autre. Aussi, présenté à la figure 16 et à la figure 17, la base d'installation 22 étant extrudée séparément du couvercle 10, et ce couvercle est relié avec la base d'installation par une articulation. Dans la figure 16, le couvercle 10 comporte un creux d'articulation 21 imbriquant une languette bombée 20 située dans la base d'installation 22.
Dans la figure 17, le contraire est montré, à savoir, une languette bombée 20 située dans le couvercle est imbriquée dans un creux d'articulation 21 situé dans la base d'installation 22.
Selon une autre réalisation particulière de l'invention présentée à la figure 18, une languette de renfort et/ou de décoration 38 est installée sur le couvercle 10. Ladite languette modifie ainsi la forme du couvercle, renforcit celui-ci et peut en modifier l'apparence visuelle. Cette languette de renfort et/ou de décoration 38 est installée sur la surface extérieure du couvercle de deux manières. La première manière consiste à coller cettedite languette directement sur la surface extérieure du couvercle 10. La deuxième manière, représentée dans la figure 19, consiste à imbriquer cettedite languette dans des encoches de retenue 39 présentes sur le couvercle ou sur la languette. Ainsi, ces encoches retiennent bien en place cette languette de renfort et/ou de décoration 38 sur le couvercle 10. Cette languette est fabriquée, au choix, à
partir de matériaux extrudés nommément : le PVC, le vinyle, le caoutchouc, l'ABS, l'acrylique, le polystyrène, le polyéthylène et le polypropylène. Cette languette peut aussi être fabriquée à partir d'un matériau en bande de papier, de carton ou de tissu.
Tous les profilés décrits jusqu'à maintenant sont fabriqués à partir de matériaux extrudés nommément : le PVC, le vinyle, le caoutchouc, l'ABS, l'acrylique, le polystyrène, le polyéthylène et le polypropylène, l'aluminium, les alliages d'aluminium ou la silicone. Le choix du procédé
d'extrusion, l'extrusion simple, la co-extrusion et la tri-extrusion, dépend de la complexité du design et de la rigidité désirée du profilé.
Dans le mode de réalisation illustré dans les deux prochaines figures, nous voyons deux configurations de barrière qui interceptent les insectes de manière bidirectionnelle. La première figure, la figure 20, montre un profilé principal fabriqué en deux parties séparées qui intercepte les insectes des deux côtés. Notez que cette variante de dispositif, formé d'un assemblage de deux profilés indépendants, est intéressante, car deux matériaux différents sont utilisés. En effet, dans la figure 20, la partie supérieure 40 est fabriquée de plastique rigide, tandis que la partie inférieure 41 est fabriquée d'aluminium. Cette caractéristique offre la possibilité de varier les textures et la solidité des composants, tout en permettant une interchangeabilité de ceux-ci. En complément, une autre version de barrière qui intercepte les insectes de manière bidirectionnelle est montrée dans la figure 21. Cette version est avantageuse, car le profilé principal est fabriqué en une seule extrusion monopièce 42, moins coûteuse à fabriquer qu'une version de barrière constituée de deux profilés.
Une autre caractéristique de l'invention, montrée dans les figure 20 et figure 21, est l'adhésif installé au fond de chaque cavité principale 9. Comme dit précédemment dans le brevet, ces adhésifs sont nommés adhésifs de capture 5 et servent ultimement à immobiliser les insectes qui entrent dans la cavité principale 9. Bien que non nécessaire pour que la barrière puisse intercepter efficacement le passage des insectes dépourvus de ventouses aux pattes, l'utilisation d'un adhésif dans la cavité principale est intéressante, car elle permet en plus de ralentir le déplacement ou même d'immobiliser les insectes dans la cavité principale. Ces adhésifs sont intégrés au dispositif de plusieurs façons. Première façon, montrée à la figure 20, une colle adhésive liquide ou en pâte, capable de capturer les insectes, ci-après nommée colle de capture 43, est déposée directement au fond de la cavité principale 9 en trait continu, en trait espacé ou par point. Deuxième façon, un ruban adhésif, capable de capturer les insectes, ruban ci-après nommé ruban adhésif de capture 44, est appliqué directement sur la surface du fond de la cavité principale 9 en ruban de pastilles, en ruban continu ou en ruban espacé. Troisième façon, montrée dans la figure 21, on dépose dans la cavité principale 9, une languette amovible préencollée 45 avec une colle de capture 43 liquide ou en pâte. Puis finalement, quatrième façon, on installe, dans la cavité principale 9, une languette amovible sur laquelle un ruban adhésif de capture doubles-faces 46 est appliqué au préalable. Dans la configuration montrée dans la figure 21, le corps de ces languettes 47 est formé par pliage à partir d'un matériau en bande de papier, de carton, ou extrudé en profilé à
partir d'un matériau à extruder nommément : le PVC, le vinyle, l'ABS, l'acrylique, le polystyrène, le polyéthylène ou le polypropylène. De plus, dans la figure 22 est montrée une façon d'éviter que le corps de la languette 47 ne se déplace dans la cavité principale 9. En effet, dans cette figure est représentée une ailette, intégrée au profilé, servant de butée 48 pour coincer automatiquement la languette lorsque l'on referme le couvercle 10. Fait à mentionner, certains modes de réalisations pourraient favoriser l'utilisation de l'adhésif de capture sur toute autre surface située à l'intérieur de la cavité
principale. Ces variantes seraient tout à fait fonctionnelles pourvu que ces adhésifs ralentissent ou immobilisent les insectes rampants (non représenté).
Un autre objet important de l'invention, montré dans la figure 20, figure 21 et figure 22, est l'adhésif qui sert à fixer la barrière sur la surface d'installation 7. Cet adhésif est nommé
adhésif de fixation 6. Bien que l'utilisation de cet adhésif de fixation ne soit pas obligatoire pour que la barrière puisse intercepter efficacement les insectes rampants, il s'avère quand même intéressant d'utiliser un adhésif de fixation pour empêcher la barrière de se déplacer sur la surface d'installation. Cet adhésif de fixation est posé sur la surface du profilé principal servant à installer celui-ci sur la surface d'installation. Cette surface est nommée surface de fixation 49. L'adhésif de fixation 6 est intégré à la barrière de plusieurs façons. Première façon, montrée à
la figure 20, une colle adhésive liquide ou en pâte, ci-après nommée colle de fixation 50, est déposée directement sur la surface de fixation 49 en trait continu, en trait espacé et par point. Deuxième façon, montrée dans la figure 21, un ruban adhésif double-face 51 est appliqué
directement sur la surface de fixation 49 en ruban de pastille, en ruban continu et en ruban espacé. Notez que dans cette figure, pour augmenter l'étanchéité du dessous de la barrière au passage des insectes, le corps de cet adhésif est en ruban-mousse, 52 car, cette mousse épouse la forme de la surface d'installation 7. La figure 22 montre la barrière fixée par un ruban adhésif simple face 53 posé le long du joint 54 formé par la surface d'installation 7 et le bas de la surface d'entrée 11. Dans cette configuration, lorsque cette barrière est installée sur une surface irrégulière, le ruban posé sur ce joint 54 empêche les insectes de passer dans la zone située sous la montée 8. De plus, ce ruban est à la fois lui-même un adhésif de fixation et une surface d'entrée 11 par laquelle les insectes peuvent grimper à l'intérieur de la barrière. Enfin, une dernière méthode de fixation consiste à installer la barrière avec un adhésif posé en travers de trous (non représenté) percés à cet effet au fond de la cavité principale.
Notez que lorsque cet adhésif de fixation est un ruban adhésif double-face et qu'il est posé en travers des trous présents dans la cavité principale, cet adhésif accomplit simultanément la fonction d'adhésif de capture et la fonction d'adhésif de fixation. En complément, bien que le moyen de fixation par adhésif soit privilégié
dans le présent brevet, certaines surfaces étant moins réceptives à certains adhésifs, comme le dessus d'un tapis, rien n'empêche de remplacer l'adhésif de fixation par des clous, des vis, ou des agrafes (non représenté).
Selon une autre réalisation particulière de l'invention, un appât gustatif et/ou olfactif (non représenté) est placé à l'intérieur du périmètre délimité par la barrière. Cet appât est aussi insérable à l'intérieur même du profilé, dans la cavité principale. Ceci dans le but d'encourager les insectes à s'approcher de la barrière, à
entrer dans celle-ci et à y être piégés. Notez que l'humain est l'appât lorsqu'il est situé à l'intérieur du périmètre délimité par la barrière. L'humain, en effet, devient l'appât, car son odeur, sa chaleur et le CO2 de sa respiration attirent les punaises de lit. Parallèlement, l'appât peut aussi être une substance au goût et/ou à
l'odeur sucrée contenant du sucre, du glucose ou du fructose. Cette substance peut aussi être une phéromone qui attire les insectes. Au choix et en fonction de l'espèce d'insecte à
capturer, ces différentes substances seront déposées ou incorporées dans un ou plusieurs des adhésifs, ou encore, sur une ou plusieurs des surfaces constituant la barrière. Bien que non recommandé dans un contexte de gestion parasitaire encourageant la non-utilisation de pesticides, en cas d'absolue nécessité, un insecticide pourra être incorporé
dans un des adhésifs ou déposé sur la surface d'un de ces adhésifs, ou même simplement appliqué
directement sur une ou plusieurs des surfaces constituant la barrière.
Suivant une autre particularité avantageuse de l'invention présentée par la figure 23, est la présence facultative des encoches de sertissage 55, situées en dessous du couvercle 10.
Ces encoches viennent tenir par serrage, entre deux parois, les espaceurs 35. De plus, une encoche 56 située sur le dessus du couvercle facilite l'ouverture de ce couvercle avec un doigt.
Une autre idée originale de l'invention consiste à intégrer deux conducteurs électriques dans la barrière.
Lorsque ces deux conducteurs entrent en contact, ceci permet de détecter le colmatage de la barrière en fermant la boucle d'un circuit électrique qui active alors un témoin lumineux et/ou un signal sonore. Notez qu'en situation normale, lorsqu'aucun objet ou poids n'écrase le couvercle 10, les deux conducteurs électriques n'entrent pas en contact l'un avec l'autre. Parallèlement, dans le cas où la distance entre ces deux conducteurs serait environ équivalente à la hauteur de l'insecte qui déambule entre ces deux conducteurs, cesdits conducteurs feraient potentiellement subir une décharge électrique à
ces insectes, les tuants par électrocution ou décourageant au moins ceux-ci de traverser l'espace entre ces deux fils.
Une première façon d'intégrer un conducteur électrique est montrée dans la figure 24, elle consiste à sertir partiellement ce conducteur électrique, sous forme de fil 57, dans une crevasse 58 située dans la surface sous le couvercle 14 en plastique. Dans sa forme la plus simple, cedit fil conducteur 57 est un fil en bobine. Cedit fil étant au choix, en laiton, en cuivre, en acier inoxydable, en acier galvanisé, en aluminium ou en alliage d'aluminium. Aussi montré dans cette figure, un profilé métallique conducteur 59 est utilisé en tant que conducteur électrique complémentaire. Ce dit profilé étant la montée 8 fabriquée d'aluminium ou d'alliage d'aluminium.
Une deuxième façon d'intégrer un conducteur électrique est montrée dans la figure 25, elle consiste à
appliquer un ruban métallique 60 sur la surface sous le couvercle en plastique 14. Cedit ruban métallique 60 est au choix un ruban en laiton, en cuivre, en acier inoxydable, en aluminium ou en alliage d'aluminium. Ici aussi, un profilé métallique conducteur 59 est utilisé en tant que conducteur électrique complémentaire. Ce dit profilé étant la montée 8 en aluminium ou en alliage d'aluminium.
Une autre idée originale de l'invention, présentée dans la figure 25, consiste à intégrer un cordon lumineux 61 à la barrière. Dans cette figure, le cordon lumineux est appliqué sur le côté
opposé à la montée 8. Ainsi, lorsque quelqu'un regarde la barrière, le cordon lumineux 61 détourne l'attention de cet observateur. Par la lumière qu'il émet dans l'environnement immédiat, le cordon lumineux camoufle ainsi la barrière, en faisant croire à la personne qui regarde la barrière que celle-ci est, au premier coup d'oeil, un élément décoratif, plutôt qu'une barrière capturant les punaises de lit. Cette caractéristique est un atout précieux lorsque l'acheteur du produit désire que la barrière à insectes soit la plus discrète possible. Dans d'autres modes de réalisation, ce cordon lumineux pourrait très bien être situé sur n'importe quelle autre surface de la barrière, même à l'intérieur de celle-ci, pourvu qu'au premier coup d' il l'observateur puisse remarquer la lumière émise par la barrière, lorsque le circuit lumineux est alimenté.
Dans le mode de réalisation illustré à la figure 26, on montre une version de barrière à insectes qui est installée sur une surface d'installation 7 située sous un objet, par exemple, un dessous de sommier. Dans cette version, la surface d'entrée 11 demeure adjacente à la surface d'installation 7, et le couvercle 10 est rigide.
On remarque aussi que l'adhésif de capture 5 est posé sur un corps de languette 47 facilement amovible. En effet, cette languette possède un rabat permettant de la saisir avec les doigts.
Dans un autre mode de réalisation présenté à la figure 27, la barrière montrée est une version installée sur une surface d'installation 7 verticale, par exemple un mur. Dans cette figure, la surface d'entrée 11 demeure adjacente à la surface d'installation 7, mais les insectes doivent entrer dans la barrière par une surface d'entrée 11 accessible par le haut. Ici encore, le couvercle 10 est rigide et l'adhésif de capture 5 est posé sur un corps de languette 47 facilement amovible avec les doigts.
Bien évidemment, on comprendra que ces deux dernières versions de l'invention permettent d'intercepter les insectes dotés de ventouses aux pattes, à savoir les espèces d'insectes qui sont capables de monter sur les surfaces parfaitement lisses et verticales, tels que les coccinelles et la majorité des espèces de chenilles.
Avant de terminer, nous illustrons à la figure 28 une version évoluée de la barrière à insectes. Dans ce mode de réalisation, les éléments suivants du présent brevet ont été intégrés.
Montée 8 en ruban mousse 25 auto-adhésif, ruban adhésif double-face 51, couvercle 10 articulé par une languette bombée 20 et un creux d'articulation 21, adhésif de capture 5 posée sur un corps de languette 47 amovible, ailette servant de pince et de butée 48 qui coince le corps de la languette amovible, intégration d'un cordon lumineux 61, système de détection de colmatage de la barrière par conducteur électrique sous forme de ruban métallique 60 collé sur la surface sous le couvercle 14, et de base d'installation 22 conductrice en aluminium.
Pour terminer, nous illustrons à la figure 29 une autre version évoluée de la barrière à insectes. Dans cette version, une autre caractéristique a été intégrée à la barrière. C'est une crevasse 62 qui sert à sertir le cordon lumineux 61 dans la surface de la base d'installation 22 . Enfin dans ce dernier mode de réalisation, les éléments suivants du présent brevet ont été intégrés. Montée 8 conductrice en aluminium, ruban adhésif double-face avec corps du ruban en mousse 52, couvercle 10 articulé par une section de matériau flexible 37, languette d'adhésif de capture 5 posée sur un corps de languette 47 amovible pincée par une languette d'appui 33, intégration d'un cordon lumineux 61, moyen d'électrocution des insectes par conducteur électrique sous forme de fil 57 serti dans une crevasse 58 située dans la surface sous le couvercle 14, combinée à une montée métallique, et languette de renfort et/ou de décoration 38, posée sur le couvercle et étant imbriquée dans des encoches 39.

Exemples d'utilisation de la barrière Création d'un périmètre de protection au sol, autour d'un lit, pour protéger l'hôte couché sur le lit à l'intérieur de ce périmètre, contre les punaises de lit.
Protection de bagages de voyage contre l'infiltration d'insectes rampants provenant de la surface sur laquelle Interception du passage d'insectes au sol, en installant la barrière à
insectes le long d'un mur mitoyen pour ralentir ou bloquer la propagation d'infestation de punaises de lit dans un immeuble.
Création d'un périmètre au sol, pour entourer des objets et les mettre en quarantaine. Ceci dans le but Interception et détection d'insectes qui veulent entrer dans un bâtiment en installant la barrière à insectes sur les murs formant le pourtour extérieur du bâtiment.
Installation de la barrière à insectes sur une tablette de garde-manger pour entourer et protéger la nourriture et ainsi empêcher les insectes d'accéder à la nourriture et de souiller les aliments.
pour détecter des punaises de lit qui tentent d'entrer dans ce lit.

Claims (18)

1. Barrière à insectes, fixée sur une surface d'installation généralement plane, interceptant les insectes rampants qui tentent de franchir la portion du périmètre de ladite surface d'installation protégée par ladite barrière. Cettedite barrière est constituée d'au moins un profilé
extrudé ou d'un assemblage de profilés extrudés. Cedit profilé ou cet assemblage des dits profilés formant ladite barrière comporte: une montée, une base d'installation, une cavité principale, et un couvercle. De plus, cedit profilé ou cet assemblage des dits profilés formant ladite barrière comporte quatre surfaces essentielles qui sont: la surface d'entrée, la surface falaise, la surface bas-fond et la surface sous le couvercle. Aussi, ladite barrière est munie d'au moins une ouverture latérale située sur la longueur de ladite barrière. Les insectes situés à l'extérieur de ladite barrière accèdent à l'intérieur de celle-ci par ladite ou lesdites ouvertures.
Ces ouvertures sont situées entre ladite surface d'entrée et ladite surface couvercle. Pour être interceptés sur ladite surface bas-fond, les insectes rampants doivent successivement entrer en contact avec les surfaces suivantes : à partir de ladite surface d'installation, les insectes passent sur ladite surface d'entrée, ensuite entrent en contact avec ladite surface falaise, puis entrent en contact avec ladite surface bas-fond, située dans ladite cavité principale. Cette dite cavité principale servant à canaliser les insectes qui ne peuvent remonter par la surface falaise. De plus, au moins un des segments de ladite surface falaise forme un angle d'élévation minimal de quinze degrés avec ladite surface d'installation. Enfin, la largeur de la surface sous ledit couvercle équivaut à au moins 75% de la largeur de la surface dudit bas-fond.
2. Barrière à insectes selon la revendication I caractérisée en ce que ladite surface bas-fond est la surface non adhésive, située dans la cavité principale, et sur laquelle les insectes peuvent se déplacer.
3. Barrière à insectes selon la revendication 1 caractérisée en ce que ladite surface bas-fond est la surface, exposée à l'air, dans la cavité principale, d'un matériau adhésif avec lequel les insectes entrent en contact et par lequel leurs déplacements sont ralentis ou interrompus.
4. Barrière à insectes selon la revendication 3 caractérisée en ce que ledit matériau adhésif est une substance collante sous la forme d'un liquide ou d'une pâte.
5. Barrière à insectes selon la revendication 3 caractérisée en ce que ledit matériau adhésif est un ruban adhésif.
6. Barrière à insectes selon la revendication 4 ou 5 caractérisée en ce que ledit matériau adhésif est appliqué
sur une surface par une méthode de dépôt de matière choisie du groupe comprenant : en trait continu, en traits espacés, par point, en ruban de pastilles, en ruban continu et en ruban espacés.
7. Barrière à insectes selon la revendication 1 caractérisée en ce que ladite surface d'entrée, exposée au passage des insectes, à un fini de surface rugueux ou poreux.
8. Barrière à insectes selon la revendication 7 caractérisée en ce que ledit fini de surface est obtenu en installant, sur ladite surface d'entrée, un ruban choisi du groupe comprenant : du ruban mousse, du ruban mousse autocollant, du ruban papier autocollant, du ruban tissus, du ruban tissus autocollant, du ruban-feutre, du ruban-feutre autocollant, du ruban liège, du ruban liège autocollant.
9. Barrière à insectes selon la revendication 7 caractérisée en ce que ledit fini de surface est obtenu en modifiant l'état de la surface du matériau de ladite surface d'entrée par un procédé d'altération de surface choisi du groupe comprenant le sablage, le moletage, le rainurage et l'estampage.
10. Barrière à insectes selon la revendication 1 caractérisée en ce que lorsqu'aucune charge extérieure au dit couvercle n'est appliquée sur celui-ci, ladite ouverture ou lesdites ouvertures, situées entre la surface sous le couvercle et la surface d'entrée, sont maintenues à une distance d'ouverture minimale de 1mm l'une de l'autre.
11. Barrière à insectes selon la revendication 10 caractérisée en ce que ladite distance d'ouverture minimale est maintenue par des espaceurs fixés sur ladite surface sous le couvercle.
12. Barrière à insectes selon la revendication 10 caractérisée en ce que ladite distance d'ouverture minimale est maintenue par des espaceurs fixés sur ladite surface d'entrée.
13. Barrière à insectes selon la revendication 1 caractérisée en ce que ledit profilé ou lesdits profilés comportent un cordon lumineux.
14. Barrière à insectes selon la revendication 13 caractérisée en ce que ledit cordon lumineux est fixé sur une des surfaces externes du ou d'un profilé constituant ladite barrière.
15. Barrière à insectes selon la revendication 13 caractérisée en ce que ledit cordon lumineux est fixé sur une des surfaces internes du ou d'un profilé constituant ladite barrière.
16. Barrière à insectes selon la revendication 1 caractérisée en ce que ladite surface sous le couvercle comporte une surface conductrice d'électricité.
17. Barrière à insectes selon la revendication 1 caractérisée en ce que ladite surface d'entrée comporte une surface conductrice d'électricité.
18. Barrière à insectes selon les revendications 16 et 17 caractérisée en ce que la surface conductrice d'électricité de ladite surface sous le couvercle, et la surface conductrice d'électricité de ladite surface d'entrée, font partie de la boucle d'un circuit qui peut être électrifiée.
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