CA2503873A1 - Mecanisme de rouge a levres ou analogue a freinage par relief de la gaine interne - Google Patents
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Abstract
Ce mécanisme de rouge à lèvre où analogue, du type comportant une gaine tubulaire interne (1) destinée à tourner dans une gaine tubulaire externe (3), les gaines présentant deux lumières longitudinales (10, 11) et deux lumières hélicoïdales (5) permettant de guider en translation les tétons (6) d'un godet porte-raisin (2) disposé dans la gaine tubulaire interne (1), la gaine interne comprenant une base cylindrique (12) avec un reliefs de freinage (21) destiné à s'appuyer élastiquement sur une portée sensiblement cylindrique (7) liée à la gaine externe (3), est caractérisé en ce que la portée (7) liée à la gaine externe est élastiquement déformable et en ce que le relief de freinage (21) est constitué par une zone surélevée s'enfonçant dans ladite portée (7).
Description
Mécanisme de rouge à lèvre ou analogue à freinage par relief de la gaine interne s La présente invention concerne ûn mécanisme de rouge à lèvre ou analogue, du type comportànt une gaine tubulaire interne destinée à tourner dans urie. gaine tubulaire externe, les gaines présentant deux lumières longitudinales et deux lumières hélicoïdales permettant de guider en translation les tétons d'un godet porte-raisin disposé dans la gaine tubulaire lo interne, la gaine interne comprenant au niveau d'une base cylindrique des reliefs de freinage destinés à s'appuyer élastiquement sur une portée cylindrique Liée à la gaine externe, afin de procurer un mouvement de rotation~doux et régulier entre les deux gaines. Un tel mécanisme est moulé
par injection en matière plastique.
1s La Dem~.nderesse a proposé dans le brevet EP 0 439 381 un mécanisme doté d'un tel dispositif de freinage, dans lequel le relief est constitué par des pattes élastiques formées sur une couronne rapportée sur la base de la gaine, .ou même formées directement sur la base de la gaine.
Ces pattes oû languettes sont disposées parallèlement à l'axe de la gaine et 2o s'écartent radialement vers (extérieur polir s'appuyer sur Ia paroi interne de la gaine externe à sa base, ou sur une paroi liée à cette gaine (éventuellement le fourreau décoratif qui entoure la gaine externe). Ce mécanisme offre un freinage qui donne toute satisfaction. Cependant, cetté
qualité excellente a un coût de fabrication qui peut être trop élevé pour des 2s fabrïcations de masse, moins exigeantes en terme de qualité.
On a cherché à réaliser des languettes de freinage directement dans la paroi de 1a base cylindrique, pour réduire les coûts de fabrication grâce à
une opération unique de moulage par injection ; les reliefs de freinage sont alors constitués par des patins ou boûtons disposés sur une partie de paroi, so amincie ou non, prise dans la paroi de la base cylindrique et découpée (de moûlage) pour former la languette. C'est ce que montrent, avec diverses formes de languettes, par exemple les brevets US ~ 186560, 5186561 ou 5324126.
Cependant, la qualité de ces mécanismes est trop médiocre, même 3s pour une production de masse.
par injection en matière plastique.
1s La Dem~.nderesse a proposé dans le brevet EP 0 439 381 un mécanisme doté d'un tel dispositif de freinage, dans lequel le relief est constitué par des pattes élastiques formées sur une couronne rapportée sur la base de la gaine, .ou même formées directement sur la base de la gaine.
Ces pattes oû languettes sont disposées parallèlement à l'axe de la gaine et 2o s'écartent radialement vers (extérieur polir s'appuyer sur Ia paroi interne de la gaine externe à sa base, ou sur une paroi liée à cette gaine (éventuellement le fourreau décoratif qui entoure la gaine externe). Ce mécanisme offre un freinage qui donne toute satisfaction. Cependant, cetté
qualité excellente a un coût de fabrication qui peut être trop élevé pour des 2s fabrïcations de masse, moins exigeantes en terme de qualité.
On a cherché à réaliser des languettes de freinage directement dans la paroi de 1a base cylindrique, pour réduire les coûts de fabrication grâce à
une opération unique de moulage par injection ; les reliefs de freinage sont alors constitués par des patins ou boûtons disposés sur une partie de paroi, so amincie ou non, prise dans la paroi de la base cylindrique et découpée (de moûlage) pour former la languette. C'est ce que montrent, avec diverses formes de languettes, par exemple les brevets US ~ 186560, 5186561 ou 5324126.
Cependant, la qualité de ces mécanismes est trop médiocre, même 3s pour une production de masse.
2 Le but de l'invention est de proposer un nouveau mécanisme dé
freinage qui atteigne la même qualité que celui proposé dans le brevet EP 0 439 381, mais soit d'un coût moins élevé.
Ce but est atteint conformément à l'invention grâce à un mécanisme s de rouge à lèvre ou analogue, du type comportant une gaine tubulaire interne destinée à tourner dans une gaine tubulaïre externe, les gaines présentant deux lumières longitudinales et deux lumières hélicoïdales permettant de guider en translation les tétons d'un godet porte-raisin disposé
dans la gaine tubulaire interne, lâ gaine interne comprenant une base lo, cylindrique avec un relief de freinagé destiné à s'appuyer élastiquement sur une portée sensiblement cylindrique liée à 1a gaine externe, caractérisé en ce que la portée liée à la gaine externe est élastiquement déformable et en ce que le relief de freinage est constitué par une zone surélevée s'enfonçant dans ladite portée. Par zone surélevée, on entend une zone dont la distance ~s à l'axe de rotation est supérieure au rayon extérieur de Ia partie sans relief de ladite base cylindrique de la gaine interne ; cette hauteur est même ici supérieure au rayon intérieur nominal de la pôrtée de la gaine externe, ce qui cause l'enfoncement précité, (enfoncement étant considéré non pas comme un enfoncement au sein de la parôi elle-même mais comme une 2o déformation localisée de ladite paroi par rapport à sa position naturelle.
L'élasticité du freinage est donc donnée par~l'élasticité de Ia déformation de la paroi constituant la portée, et non plus par des pattes de freinage. Ceci simplifie la fabrication et supprime une pièce du mécanisrrie antérieur, à
savoir la collerette de pattes élastiques.
2s ~ De manière particulièrement avantageuse, le relief de freinage intéresse un secteur angulaire substantiel de la gaine interne (ou de la portée), de manière à offrir une surface assez large qui permette de diminuer la pression nécessaire au freinage et permettant de limiter l'enfoncement à une valeur très faible. Le relief est de préférence sous o forme d'une zone surélevée cylindrique et son secteur d'extension est compris entre 70 et 100° et de préférence entre 80 et 90°.
Selon un mode de réalisation, le relief de freinage est constitué par un simple décentrement de la partie cylindrique de la gaine intérieure, au ' niveau de la portée de freinage.
freinage qui atteigne la même qualité que celui proposé dans le brevet EP 0 439 381, mais soit d'un coût moins élevé.
Ce but est atteint conformément à l'invention grâce à un mécanisme s de rouge à lèvre ou analogue, du type comportant une gaine tubulaire interne destinée à tourner dans une gaine tubulaïre externe, les gaines présentant deux lumières longitudinales et deux lumières hélicoïdales permettant de guider en translation les tétons d'un godet porte-raisin disposé
dans la gaine tubulaire interne, lâ gaine interne comprenant une base lo, cylindrique avec un relief de freinagé destiné à s'appuyer élastiquement sur une portée sensiblement cylindrique liée à 1a gaine externe, caractérisé en ce que la portée liée à la gaine externe est élastiquement déformable et en ce que le relief de freinage est constitué par une zone surélevée s'enfonçant dans ladite portée. Par zone surélevée, on entend une zone dont la distance ~s à l'axe de rotation est supérieure au rayon extérieur de Ia partie sans relief de ladite base cylindrique de la gaine interne ; cette hauteur est même ici supérieure au rayon intérieur nominal de la pôrtée de la gaine externe, ce qui cause l'enfoncement précité, (enfoncement étant considéré non pas comme un enfoncement au sein de la parôi elle-même mais comme une 2o déformation localisée de ladite paroi par rapport à sa position naturelle.
L'élasticité du freinage est donc donnée par~l'élasticité de Ia déformation de la paroi constituant la portée, et non plus par des pattes de freinage. Ceci simplifie la fabrication et supprime une pièce du mécanisrrie antérieur, à
savoir la collerette de pattes élastiques.
2s ~ De manière particulièrement avantageuse, le relief de freinage intéresse un secteur angulaire substantiel de la gaine interne (ou de la portée), de manière à offrir une surface assez large qui permette de diminuer la pression nécessaire au freinage et permettant de limiter l'enfoncement à une valeur très faible. Le relief est de préférence sous o forme d'une zone surélevée cylindrique et son secteur d'extension est compris entre 70 et 100° et de préférence entre 80 et 90°.
Selon un mode de réalisation, le relief de freinage est constitué par un simple décentrement de la partie cylindrique de la gaine intérieure, au ' niveau de la portée de freinage.
3 PCT/EP2003/012021 Si la paroi constituant la portée est recouverte d'une enveloppe rigide cylindrique, telle que le fourreau du mécanisme, elle est associée extérieurement à un espace permettant sa déformation, cet espace pouvant étre formé au moins partiellement par un amincissement de l'enveloppe ou s par un amincissement de Ia paroi constüu.ant la portée, cette dernière possibilité étant particulièrement compatible avec le besoin de rendre la paroi déformable. Naturellement, il est aussi possible de ne pas avoir du tout d'enveloppe ~ cylindrique à ce niveau, par exemple en prévoyant de réaliser un fourreau plus court.
lo Le mécanisme .est avantageusement réalisé dans une ou plusïeurs matières plastiques injectées. La gaine intérieure conforme à l'invention peut être fabriquée dans de nombreuses ~ matières plastiques traditionnellement utilisées pour ce Type d'injéction, en fonction de Ia qualité et du prix de revient désirés. On tient compte,aussi des applications Is visées : on sait qu'en fonction de ceriainês formulations utilisées pour les raisons et des solvants qui s'en dégagent, certaines matières sont conseillées plutôt que d'autres. Par exemple, certains solvants réagissent avec les résines styréniques comme le polystyrène et d'autres causent un gonflement du polypropylène, préjudiciable au maintien dans le temps des qualités de 20 _ freinage du mécanisme de (invention, puisque ces qualités sont essentiellemént liées à des j eux relativement précis prévus encre tous les éléments constitutifs. Pour la gaine extérieure qui comprend la portée déformable, il est par exemple avantageux d'utiliser une résine polyacétal (polyoxyméthylène ~POM). Cette résine est particulièrement avantageuse 2s ~ par sa bonne mémoire de forme et sa résistance à la fissuration ; d'autre part, 1e couple polystyrène-polyacétal ou le couple polypropylène-polyacétal offre une bonne qûalité dé frottement.
Pour Ia fabrication du mécanisme, on prévoit avantageusement que (ensemble des pièces (indépendamment de la partie de relief de la gaine) so est assemblé avec un jeu minimum assurant un très légèrement frottement général, insensible à l'utilisateur mais s'opposant au "baguenaudage" des pièces, le seul frottement sensible mais doux étant apporté par la partie de relief de la gaine, conformément à (invention. Pour assurer ce jeu minimum entre les piêces, et notamment entre la gaine interne et la gaine externe, il 3s est particulièrement avantageux que, en dehors du relief de freinage, les
lo Le mécanisme .est avantageusement réalisé dans une ou plusïeurs matières plastiques injectées. La gaine intérieure conforme à l'invention peut être fabriquée dans de nombreuses ~ matières plastiques traditionnellement utilisées pour ce Type d'injéction, en fonction de Ia qualité et du prix de revient désirés. On tient compte,aussi des applications Is visées : on sait qu'en fonction de ceriainês formulations utilisées pour les raisons et des solvants qui s'en dégagent, certaines matières sont conseillées plutôt que d'autres. Par exemple, certains solvants réagissent avec les résines styréniques comme le polystyrène et d'autres causent un gonflement du polypropylène, préjudiciable au maintien dans le temps des qualités de 20 _ freinage du mécanisme de (invention, puisque ces qualités sont essentiellemént liées à des j eux relativement précis prévus encre tous les éléments constitutifs. Pour la gaine extérieure qui comprend la portée déformable, il est par exemple avantageux d'utiliser une résine polyacétal (polyoxyméthylène ~POM). Cette résine est particulièrement avantageuse 2s ~ par sa bonne mémoire de forme et sa résistance à la fissuration ; d'autre part, 1e couple polystyrène-polyacétal ou le couple polypropylène-polyacétal offre une bonne qûalité dé frottement.
Pour Ia fabrication du mécanisme, on prévoit avantageusement que (ensemble des pièces (indépendamment de la partie de relief de la gaine) so est assemblé avec un jeu minimum assurant un très légèrement frottement général, insensible à l'utilisateur mais s'opposant au "baguenaudage" des pièces, le seul frottement sensible mais doux étant apporté par la partie de relief de la gaine, conformément à (invention. Pour assurer ce jeu minimum entre les piêces, et notamment entre la gaine interne et la gaine externe, il 3s est particulièrement avantageux que, en dehors du relief de freinage, les
4 gaines intérieure et extérieure aient des contacts limités à deux zones étroites d'appui, situées de préférence vers leurs extrémités respectives. En . pratique, ' la gaine interne est prévue parfaitement cylindrique, et la gaine externe est prévue avec une très légère conicité, invisible à foeil, mais s suffisante pour faciliter un. bon démoulage ; Ia gaine intérne comporte à sa partie inférieure une portée cylindrique de très faible épaisseur (de l'ordre du 10e de mm) suffisante,pour assurer le parfait maintien coaxial de la gaine externe en appui d'une pari sur Ia partie haute de la gaine intérieure et d'autre part sur ladite portée de Ia partié basse de la gaine intérieure. Cet 1o appui en deux zones étroites éloignées. permet de réduire considérablement la friction de la gaine extérieure ~ sur la gaine intérieure. L'essentiel de la friction est dû à la came formée par 1e relief de freinage conforme à
l'invention. Ce relief peut lui-même avantageusement être doté d'une certaine conicité, fonction du couple de serrage qu'on souhaite ; en effet, ls ~ cette conicité permet d'adapter la surface de freinage et donc la pression exercée à l'application souhaitée.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, en référence aux dessins annexés sur lesquels 20 - La figure 1 est une demi-vue de côté et une demi-vue en coupe d'un mécanisme de rouge à lèvre confôrme à l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe de détail de la partie de frottement du mécanisme de la figure 1.
- La figure 3 est une vue en coupe de détail simplifiée d'une variante de la 2s parue de frottement du mécanisme de la figure 1.
- La figure 4 est une vue en coupe transversale de la partie de frottement du mécanisme de la figure 1. . ' - La figure 5 ést une vue en éclaté des différents éléments constituant le W écanisme de la figure 1.
30 - Les figures 6 et 7 sont deux schémas de coupe transversale de la surface cylindrique extérieure de la gaine au niveau de la partie de frottement.
Un mécanisme de rouge à Ièvre comprend classiquement (figure 5) une gaine interne cylindrique 1 en plastique recevant le godet porte-raisin 2.
On enfile sur l'ensemble la gaine externe ou spirale 3, également en 3s plastique, sensiblement cylindrique, élle-même revêtue d'un fourreau décoratif ou corps 4 généralement en métal on en plastique métallisé. Ces éléments sont montés concentriquement, en symétrie de révolution autour d'un axe XX.
La gaine interne 1 comprend deux lumières longitudinales 10 et 11, s tandis que la gaine externe 3 comprend deux lumières hélicoïdales 5 (qui peuvent n'être que de simples rainures de sa face sensiblement cylindrique intérieure) définissant avec les lumières longitudinales 10, 11 une zone de croisement où s'engagent les tétons 6 du godet 2, la hauteur de cette 'zone (et donc la position du godet 2) dépendant de 1a rotation relative des gaines 1 et 3.
La gaine externe 3 comporte à sa base une zone sensiblement cylindrique 7 qui.est destinée à venir en face de la base annulaire 12 de la gaine interne 1 de manière à coopérer avec elle pour réaliser le dispositif de frottement doux qui va être décrit plus loin.
Zs . La gaine interne 1 comporte trois zones, respectivement de haut én bas, Ia zone principale 13 sur laquelle sont formées les lumières 10, 11 ;
puis la zone annulaire de base 12 sur laquelle est formé le dispositif de freinage excentrique de (invention, enfin le culot 14, lequel peut comporter des cannelures ou godrons 19 longitudinaux sur une partie, de préférence 2o inférieure, de sa surface cylindrique extérieure. Les zones 13 et 12, ainsi que 12 et 14, peuvent être sépaxées par des épaulements 17 et 18.
Tous ces éléments sont connus en soi et ne nécessitent pas plus d'explications.
La zone annûlaire de base 12 est constituée par une paroi 25 globalement sensiblement cylindrique, dont 1a face intérieure est dans la continuité des faces intérieures de la zone 13 et de la zone I4 (cf. figure 2).
La face extérieure 20 de la paroi 12 comporte sur un secteur angulaire important A, un relief doux de freinage 21 destiné à coopérer avec la paroi intérieure'22 de la paa.-tie inférieure 7 de la gaine 3.
o Ce relief doux 21, est généralement constitué par une surfacé
cylindrique à génératrice parallèle à l'axe XX. Il peut s'agir, comme représenté schématiquement sur la figure 6, de prévoir sur la surface extérieure cylindrique 20 de la paroi 12, centrée sur XX, une surépaisseur localisée dans le secteur A, cette surépâisseur étant analogue à une came. Il ss peut aussi s'agir, comme représenté schématiquement sur la figure ~ 7, de.
décentrer entièrement la surface extérieure cylindrique 20, 21 de sorte qu'elle soit centrée sur un axe 00 voisin et parallèle à XX. L'excentrement d (par exemple de 0,2 mm) entre les deux axes fait que la partie 21 va constituer un relief d'environ la même valeur d à son niveau maximum par s rapport à la surface cylindrique théorique. 20' qui serait centrée sur XX, alors que la partie opposée de Ia surface extérieure 20 sera en retrait du même jeu d par rapport à la surface théorique 20'. Dans les deux cas, on obtient un relief 21 présentant une surépaisseur maximale h par rapport au cylindre théorique. Cette hauteur h est égale au décentrement d dans le cas lo de la figure 7.
Cette partie en relief 21, qu'elle résulte d'un relief vrai ou d'un excentrement, va donc appuyer sur la face 22 de la paroi 7 sur un secteur angulaire A qui, selon (invention, est choisi suffisamment important. Il est de préférence compris entre 70° et 100°, et plus particulièrement entre 80°
ls et 90°.
La paroi 7 est conçue de manière à pouvoir se déformer au passage de la partie en relief 21, grâce à ses caractéristiques dimensionnelles et constitutives : une matière plastique donnée ayant une certaine souplesse et une épaisseur assez mince pour bénéficier de cette souplesse ; par exemple, 2o dans le cas d'une résine polyacétal, une épaisseur d'environ 0,5 mm peut être envisagée. Afn de permettre cette déformation vers (extérieur due à
l'enfoncement du relief 21, la paroi 7 est séparée de la paroi en vis-à-vis 23 du corps 4 par un espace suff saut 25, en principe légèrement supérieur à la surépaisseur maximale h du relief 21. Cet espace 25 peut être obtenu soit 2s par un amincissement intérieur du corps 4 dans sa partie inférieure (ou un dégagement sans amincissement dudit corps, par augmentation du diamèire moyen du corps), comme représenté figure 2, soit par un amincissement .
extérieur de la paroi 7 elle-même .comme représenté figure 3, soit par une combinaison de ces possibilités.
so La figure 4 illustre 1a déformation intervenant au niveau de la paroi 7 de la spirale 3 et de la paroi 12 de la gaine intérieure. Le corps 4 est rigide et reste un cylindre centré sur XX. La paroi 12 de la gaine interne 1, centrëe sur 00 (on est dans 1e cas où le relief 21 est formé par décentrement) . pousse par sa partie 21 contre la fâce en regard 22 de la paroi 7, laquelle, en ss principe. cylindrique centrée sur XX, se trouve alors déformée en neuf, et s'approche localement de la paroi du corps 4 ; à l'opposé diamétralement,1a partie 20 de la paroi 12 reste éloignée de la paroi 7 qui reste elle-même à
distance du corps 4.
La hauteur en contact de la zone 12 et de la zone 7 sur laquelle s intervient la déformation est de l'ordre de 2 à 3 mm.
Il s'exerce de la sorte une pression élastique et douce sur la zone 7 . qui permet la rotation douce et régulière recherchée du mécanisme.
Afin de permettre que le frottement soit dû presque exclusivement à
la friction exercée par la partie en relief 2l~conforme à l'invention, on réduit 1 o au minimum les autres j eux naturels du mécanisme. En particulier, la gaine extérieure 3, décrite comme sensiblement cylindrique, est de préférence dotée d'une très légère conicité entraînant une différence de quelques centièmes de millimètres entre son diamètre le plus petit en partie haute et son diamètre le plus large, en partie basse. Sa partie haute s'appuie ls directement sur la face externe de la gaine interne 1, juste en-dessous de la bordure 15, tandis que sa partie basse s'appuie sur un épaulement de très faible épaisseur (par exemple 1/l0e de mm) formé à la partie basse de la zone 13 de la gaine 1, juste au-dessus de la zoné annulaire 12. De ce fait, la gaine extérieure 3 est en appui coaxial sur la gaine intérieure 1 seulement 2o sur deux zones formées quasiment réduites à des cercles respectivement haut et bas, et le frottement engendré lors de leur rotation relative est minimum. De plus, compte tenu de la conicité légère de la gaine extérieure 3 et donc de sa jupe inférieure 7 et du fait que cette conicité s'accroit avec la déformation due à la came de freinage 21, i1 est intëressant de doter aussi la 2s surface de ladite came de freinage 21 d'une certaine conicité (s'évasant vers le bas) de manière à adapter en fonction de (application la surface de contact de cette zone 21 et de la zone inférieure 7 ; le plûs ou moins de conicité adopté va déterminer, en liaison avec les autres paramètres tels que la hauteur et l'extension de la surface 21, la force de freinage exercée.
l'invention. Ce relief peut lui-même avantageusement être doté d'une certaine conicité, fonction du couple de serrage qu'on souhaite ; en effet, ls ~ cette conicité permet d'adapter la surface de freinage et donc la pression exercée à l'application souhaitée.
D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, en référence aux dessins annexés sur lesquels 20 - La figure 1 est une demi-vue de côté et une demi-vue en coupe d'un mécanisme de rouge à lèvre confôrme à l'invention.
La figure 2 est une vue en coupe de détail de la partie de frottement du mécanisme de la figure 1.
- La figure 3 est une vue en coupe de détail simplifiée d'une variante de la 2s parue de frottement du mécanisme de la figure 1.
- La figure 4 est une vue en coupe transversale de la partie de frottement du mécanisme de la figure 1. . ' - La figure 5 ést une vue en éclaté des différents éléments constituant le W écanisme de la figure 1.
30 - Les figures 6 et 7 sont deux schémas de coupe transversale de la surface cylindrique extérieure de la gaine au niveau de la partie de frottement.
Un mécanisme de rouge à Ièvre comprend classiquement (figure 5) une gaine interne cylindrique 1 en plastique recevant le godet porte-raisin 2.
On enfile sur l'ensemble la gaine externe ou spirale 3, également en 3s plastique, sensiblement cylindrique, élle-même revêtue d'un fourreau décoratif ou corps 4 généralement en métal on en plastique métallisé. Ces éléments sont montés concentriquement, en symétrie de révolution autour d'un axe XX.
La gaine interne 1 comprend deux lumières longitudinales 10 et 11, s tandis que la gaine externe 3 comprend deux lumières hélicoïdales 5 (qui peuvent n'être que de simples rainures de sa face sensiblement cylindrique intérieure) définissant avec les lumières longitudinales 10, 11 une zone de croisement où s'engagent les tétons 6 du godet 2, la hauteur de cette 'zone (et donc la position du godet 2) dépendant de 1a rotation relative des gaines 1 et 3.
La gaine externe 3 comporte à sa base une zone sensiblement cylindrique 7 qui.est destinée à venir en face de la base annulaire 12 de la gaine interne 1 de manière à coopérer avec elle pour réaliser le dispositif de frottement doux qui va être décrit plus loin.
Zs . La gaine interne 1 comporte trois zones, respectivement de haut én bas, Ia zone principale 13 sur laquelle sont formées les lumières 10, 11 ;
puis la zone annulaire de base 12 sur laquelle est formé le dispositif de freinage excentrique de (invention, enfin le culot 14, lequel peut comporter des cannelures ou godrons 19 longitudinaux sur une partie, de préférence 2o inférieure, de sa surface cylindrique extérieure. Les zones 13 et 12, ainsi que 12 et 14, peuvent être sépaxées par des épaulements 17 et 18.
Tous ces éléments sont connus en soi et ne nécessitent pas plus d'explications.
La zone annûlaire de base 12 est constituée par une paroi 25 globalement sensiblement cylindrique, dont 1a face intérieure est dans la continuité des faces intérieures de la zone 13 et de la zone I4 (cf. figure 2).
La face extérieure 20 de la paroi 12 comporte sur un secteur angulaire important A, un relief doux de freinage 21 destiné à coopérer avec la paroi intérieure'22 de la paa.-tie inférieure 7 de la gaine 3.
o Ce relief doux 21, est généralement constitué par une surfacé
cylindrique à génératrice parallèle à l'axe XX. Il peut s'agir, comme représenté schématiquement sur la figure 6, de prévoir sur la surface extérieure cylindrique 20 de la paroi 12, centrée sur XX, une surépaisseur localisée dans le secteur A, cette surépâisseur étant analogue à une came. Il ss peut aussi s'agir, comme représenté schématiquement sur la figure ~ 7, de.
décentrer entièrement la surface extérieure cylindrique 20, 21 de sorte qu'elle soit centrée sur un axe 00 voisin et parallèle à XX. L'excentrement d (par exemple de 0,2 mm) entre les deux axes fait que la partie 21 va constituer un relief d'environ la même valeur d à son niveau maximum par s rapport à la surface cylindrique théorique. 20' qui serait centrée sur XX, alors que la partie opposée de Ia surface extérieure 20 sera en retrait du même jeu d par rapport à la surface théorique 20'. Dans les deux cas, on obtient un relief 21 présentant une surépaisseur maximale h par rapport au cylindre théorique. Cette hauteur h est égale au décentrement d dans le cas lo de la figure 7.
Cette partie en relief 21, qu'elle résulte d'un relief vrai ou d'un excentrement, va donc appuyer sur la face 22 de la paroi 7 sur un secteur angulaire A qui, selon (invention, est choisi suffisamment important. Il est de préférence compris entre 70° et 100°, et plus particulièrement entre 80°
ls et 90°.
La paroi 7 est conçue de manière à pouvoir se déformer au passage de la partie en relief 21, grâce à ses caractéristiques dimensionnelles et constitutives : une matière plastique donnée ayant une certaine souplesse et une épaisseur assez mince pour bénéficier de cette souplesse ; par exemple, 2o dans le cas d'une résine polyacétal, une épaisseur d'environ 0,5 mm peut être envisagée. Afn de permettre cette déformation vers (extérieur due à
l'enfoncement du relief 21, la paroi 7 est séparée de la paroi en vis-à-vis 23 du corps 4 par un espace suff saut 25, en principe légèrement supérieur à la surépaisseur maximale h du relief 21. Cet espace 25 peut être obtenu soit 2s par un amincissement intérieur du corps 4 dans sa partie inférieure (ou un dégagement sans amincissement dudit corps, par augmentation du diamèire moyen du corps), comme représenté figure 2, soit par un amincissement .
extérieur de la paroi 7 elle-même .comme représenté figure 3, soit par une combinaison de ces possibilités.
so La figure 4 illustre 1a déformation intervenant au niveau de la paroi 7 de la spirale 3 et de la paroi 12 de la gaine intérieure. Le corps 4 est rigide et reste un cylindre centré sur XX. La paroi 12 de la gaine interne 1, centrëe sur 00 (on est dans 1e cas où le relief 21 est formé par décentrement) . pousse par sa partie 21 contre la fâce en regard 22 de la paroi 7, laquelle, en ss principe. cylindrique centrée sur XX, se trouve alors déformée en neuf, et s'approche localement de la paroi du corps 4 ; à l'opposé diamétralement,1a partie 20 de la paroi 12 reste éloignée de la paroi 7 qui reste elle-même à
distance du corps 4.
La hauteur en contact de la zone 12 et de la zone 7 sur laquelle s intervient la déformation est de l'ordre de 2 à 3 mm.
Il s'exerce de la sorte une pression élastique et douce sur la zone 7 . qui permet la rotation douce et régulière recherchée du mécanisme.
Afin de permettre que le frottement soit dû presque exclusivement à
la friction exercée par la partie en relief 2l~conforme à l'invention, on réduit 1 o au minimum les autres j eux naturels du mécanisme. En particulier, la gaine extérieure 3, décrite comme sensiblement cylindrique, est de préférence dotée d'une très légère conicité entraînant une différence de quelques centièmes de millimètres entre son diamètre le plus petit en partie haute et son diamètre le plus large, en partie basse. Sa partie haute s'appuie ls directement sur la face externe de la gaine interne 1, juste en-dessous de la bordure 15, tandis que sa partie basse s'appuie sur un épaulement de très faible épaisseur (par exemple 1/l0e de mm) formé à la partie basse de la zone 13 de la gaine 1, juste au-dessus de la zoné annulaire 12. De ce fait, la gaine extérieure 3 est en appui coaxial sur la gaine intérieure 1 seulement 2o sur deux zones formées quasiment réduites à des cercles respectivement haut et bas, et le frottement engendré lors de leur rotation relative est minimum. De plus, compte tenu de la conicité légère de la gaine extérieure 3 et donc de sa jupe inférieure 7 et du fait que cette conicité s'accroit avec la déformation due à la came de freinage 21, i1 est intëressant de doter aussi la 2s surface de ladite came de freinage 21 d'une certaine conicité (s'évasant vers le bas) de manière à adapter en fonction de (application la surface de contact de cette zone 21 et de la zone inférieure 7 ; le plûs ou moins de conicité adopté va déterminer, en liaison avec les autres paramètres tels que la hauteur et l'extension de la surface 21, la force de freinage exercée.
Claims (11)
1. Mécanisme de rouge à lèvre ou analogue, du type comportant une gaine tubulaire interne (1) destinée à tourner dans une gaine tubulaire externe (3), les gaines présentant deux lumières longitudinales (10, 11) et deux lumières hélicoïdales (5) permettant de guider en translation les tétons (6) d'un godet porte-raisin (2) disposé dans la gaine tubulaire interne (1), la gaine interne comprenant une base cylindrique (12) avec un relief de freinage (21) destiné à s'appuyer élastiquement sur une portée sensiblement cylindrique (7) liée à la gaine externe (3), caractérisé en ce que la portée (7) liée à la gaine externe est élastiquement déformable et en ce que le relief de freinage (21) est constitué par une zone surélevée s'enfonçant dans ladite portée (7).
2. Mécanisme selon la revendication 1, caractérisé en ce que le relief (21) de freinage intéresse un secteur angulaire substantiel de la gaine interne.
3. Mécanisme selon la revendication 2, caractérisé en ce l'angle (A) du secteur angulaire est compris entre 70 ° et 100 °, de préférence entre 80 ° et 90°.
4. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le relief de freinage est constitué par un simple décentrement de la partie cylindrique (20) de la gaine intériéure, au niveau de la portée (7) de freinage.
5. Mécanisme selon la revendication 4,caractérisé en ce la paroi constituant la portée (7) est recouverte d'une enveloppe rigide cylindrique (4) et est associée extérieurement à un espace (25) permettant sa déformation.
6. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit espace (25) résulte au moins partiellement d'un amincissement de l'enveloppe rigide.
7. Mécanisme selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit espace (25) résulte au moins partiellement d'un amincissement de la paroi constituant la portée.
8. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en matières plastiques injectées.
9. Mécanisme selon la revendication 8, caractérisé en ce que la gaine interne (1) est réalisée en résines styréniques.
10. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que la gaine externe (3) est réalisée en résines polyacétal.
11. Mécanisme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que, en dehors du relief de freinage (21); les gaines intérieure (1) et extérieure (3) ont des contacts limités à deux zones étroites d'appui.
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