CA2166056A1 - Procede de fabrication de matiere minerale inactivee, et matiere inactivee ainsi obtenue - Google Patents

Procede de fabrication de matiere minerale inactivee, et matiere inactivee ainsi obtenue

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CA2166056A1
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Abstract

Procédé de fabrication d'un substrat, caractérisé en ce que l'on prépare une base comprenant une quantité prédéterminée d'un matériau biominéral, synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante choisie parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes; et on transforme ladite base en un substrat biominéral inactivé et de texture prédéfinie en fonction d'un usage extemporané choisi notamment comme isolant thermique, phonique, filtre, membrane acoustique, paroi décoratrice, tissu, fil, ou en fonction d'un usage médical et/ou para-médical déterminé. En variante, le procédé permet la production d'une substance nutritive pour sols, naturels et/ou artificiels, et l'on transforme ladite base en une substance minérale inactivée nutritive de composition et de texture prédéfinies selon la nature et les besoins des sols concernés. Selon une autre variante, on transforme ladite base en une matière minérale inactivée et de texture prédéfinie en tant que charge d'apport.

Description

~WO 95l29250 2 1 ~ ~ O ~ ~ PCT/~ C~38 PROCEDE DE FABRICATIO~I DE ~ATIERE lvIINERALE I~ACTIVEE, ET MATIERE INACTIVEE AINSI OBTENUE

5 La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication ou production dematière minérale extemporanée et inactivée ainsi qu'à une matière inactivée obtenue suivan~ ce procédé.
La présente invention propose un procédé de production d'une matière minérale 10 extemporanée, c'est-à-dire prête à être employée d'une manière quelconque. Par exemple, la matière ainsi produite pourra être utilisée comme "charge" ou apport dans un composé pour comblement, réagréage, cimentation, assemblage, apprêt, revêtement, hydrofugation, ou analo~ues.
Autrement dit, non seulement la matiere conforme à l'invention se substitue à la15 pierre, mais celle-ci permet également d'envisa~7er quantité d'applications inconnues à ce jour, dans des domaines aussi varies que la construction, la fabrication mécanique, électrique, phonique, l'a_riculture, l'environnement, etc.
L'invention prévoit l'usage de toute "structure vivante" à pouvoir pétrifiant. Par 20 "structure vivante" minéralisatrice, minéralisée ou minéralisable, il faut comprendre toute structure cellulaire ou d'origine cellulaire ( vé ~étale, animale ou microorganique), vivante e~/ou résul~an~ de la vie et/ou des composés d'origine biologique, cristallisés ou non. tels des cnzymes, hormones, protéines, ADN, etc....
Par "matière inactivée", il faut comprendre matière conforme à l'inven~ion et dénuée 25 de toute activité biolo~ique etlou biominéralisatrice notamment de toute activité
microbiologique pathogène.
Les sources de matériau minéral disponibles pour la mise en oeuvre du procédé sont considérables. Le nombre de matériaux minéraux différents qu'il est possible 30 d'utiliser, d'imiter ou de remplacer, par rapport a l'état de la technique, n'est limité
que par l'état actuel de nos connaiss;lnces.

-W095/29250 PCT/FR95/OOS38 _
2~0S6 L'emploi de structures vivantes, dans la technique propre à l'invention permet defaire appel à la récupération ou recyclage de déchets ou sous-produits constituant un apport en minéral ou aptes à générer un apport en minéral, en les valorisant.
A noter par ailleurs que l'invention s'avère économique quant à sa mise en pratique, 5 et aboutit à un produit d'emploi suffisammen~ simple pour qu'il puisse être utilisé par tout un chacun, sans qualification, formation ou équipement spécialisés et coûteux.
Au vu de ce qui précède, I'invention a pour objet un procédé de fabrication ou obtention d'une matière ou composition minérale caractérisé par les étapes consistant 10 à:
-Préparer une base comprenant une quan~ité prédéterminée d'un matériau minéral, synthétisé dans la nature ou industriellement par au moins une ou partie de structure vivante ~y~alL~nant au règne végétal et/ou animal.
-Traiter ladite base de façon à la transformer en une matière minérale inactivée et de 15 texture prédéfinie en fonction d'un usae extemporané choisi, et par exemple en tant que charge d'apport.
Bien sûr, le terme "minéral" doit ê~re compris ici au sens large, à savoir commeincluant dans sa composition un minéral.
20 Suivant une autre caractéristique, I'étape de préparation de la base peut comporter une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite "biomasse minérale" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
25 L'étape de traitement comprend ensuite une phase d'inactivation de la structure vivante. Par inactivation, il faut comprendre obtention de matière inactivée, telle que définie ci-dessus, à partir de structure vivante telle que définie ci-dessus.
Cette phase d'inactivation peut être effectuée par adjonction d'au moins un sel tel que
3 0 par exemple oxyde de magnésium, sulfate de magnésium, chlorure de calcium, chlorure de baryum, fluosilicate de sodium. ~ ate de sodium.

2 ~
~WO 95l29250 PCT/FR95/00538 D'autres méthodes d inactivation peuvent être employées, seules ou en complément, dont l'irradiation et l'élévation à une température supérieure ~ celle que la structure vivante supporte.
Une phase de malaxage peut être exécutée durant l'une des étapes du procédé.
De préférence, cette phase de malaxage est effectuée au moins en partie simllltan~nlent à une autre phase du procédé, et notamment de l'inactivation.
Le procédé selon l'invention est donc utili.sable avec des microorganismes et/ou des 10 cellules, d'origine végétale ou animale, seules, ou en association symbiotique ou autre, minéralisés, minéralisateurs ou minéralisables.
La structure vivante précitée peut être un vé,~étal et/ou animal ou partie d'un végétal et/ou animal telle que cellule, tissu ou or~ane.
15 On a signalé, depuis fort longtemps, l'existence de nombreux composés de nature minéralogique variée et souvent complexe (calcique ou silicique par exemple), visibles à l'état fi~uré, dans les cellules ou d'oricine cellulaire. Il s'agit de sels considérés jusqu'à maintenant comme des déchets de la vie cellulaire que l'organicm~ ne réemploie jamais. La présence de ces substances est généralement zo expliquée par le fait que l'organisme absorbe des sels (de calcium ou de silicium etc...) en quantité supérieure à ses besoins et qu'il se débarrasse du surplus sous forme cristallisée lors de réactions purement physico-chimiques.
Cependant, ces sels synthétisés dans l'orgailislne, ne résultent pas de simples 25 réactions physicochimiques et des microorg~lnismes minéralisa~eurs sont fréquemment impliqués dans ces depôts de cellules végé~ales. Ces microorganismesminéralisateurs peuvent être multipliés ~ l'intérieur de ces cellules ou en être extraits et multipliés in vitro.
Ce pllénomène, base du procédé de l'invention, est source de précipités non 3 seulernent calciques et/ou siliciques mais aussi fluorés, barytés, ferru~ineux et autres.
Il s'observe notamment dans tout le rè ne végétal, aussi bien chez les vé~étaux supérieurs que chez les vé_étau,Y inférieurs.

W0 95129250 PCT/~ 53~ ~

D'une façon générale ces dépô~s peuvent contribuer à rigidifier les membranes et/ou les parois (Ils sont très abondants chez les végétaux inférieurs où ils incrustent les mycéliums et les parois des spores comme cela s'observe chez les Champignons Ascomycètes) et/ou intervenir dans la physioloeie cellulaire.
5 On considère généralement que ces imprégnations (calcique et/ou silicique et/ou autres) sont uniquement sous la dépendance de la physiologie globale de l'or~nicme, ou d'organe(s) particulier(s). Or, les microorgani~mes minéralisateurs, présents(calcifiants, et/ou silicifiants et/ ou autres ) participent, par des échanges symbiotiques ou d'autre nature, à la minéralisation.
0 Le concept sur lequel repose le procédé de la présente invention réside en la présence et la participation effective, quasi ~énérale, des microorganismes à pouvoir minéralisateur et entraîne des possibilités d'applications très variées.
On pourra ainsi avoir recours, dans le rè~ne végétal, tout aussi bien à des végétaux 15 supérieurs, dicotylédones, monocotylédones, qu'à des végétaux inférieurs thallophytiques ou microorganiques.
Selon les cas, la structure sélectionnée est cultivée in vivo, en terre, sur couche riche en matière organique. par hydroponie, en boîte de Pétri, dans un réacteur tel que 2 0 fermenteur ou par élevage en batterie, sur pieds ou pisciculture, no~amment.
Suivant une autre caractéristique, la structure est cultivée dans un milieu nutritif approprié connu de l'homme de l'art tel que liquide de Knopp, solution d'Earle, Hanks, milieu dit"l99", milieu de Sabouraud, milieu MEM-Eagle ou analogues.
25 Suivant encore une autre caractéristique, l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à récolter et/ou collecter la structure vivantc précitée, et à
l'incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau minéral requis.
3 0 Le matériau minéral ainsi récolté etlou collecté pourra être de nature variée:
carbonatée, siliceuse. saline, fluorée, bary~ée, carbonée, ~erruSgineuse, sous forme par e~emple de dépôt, concré~ionnement actuels et/ou fossiles. Il est alors incorporé à la base soit lors de l'étape de préparation, soit lors de l'étape de traitement.

~WO 95/292S0 21 6 6 ~ 5 6 PCT/FR9S/00538 Mais des roches sédimentaires fossiles et/ou autres telles que granite, basalte, pierre ponce ou autres peuvent entrer dans la composition de la matière finale.
Durant une phase possible du procédé, au moins l'un parmi la biomasse, la base, le matériau et/ou la matière minérale précités est fragmenté lors de l'étape de 5 prépa}ation, et/ou lors de l'étape de traitement.
L'invention est caractérisée en ce qu'en outre, la phase de fragmentation est effectuée jusqu'à obtention d'une texture ou malléabilité déterminée.
La fragmentation précitée est au moins partiellement effectuée par dislocation à l'aide 10 d'ultrasons et/ou de moyens physico-chimiques, tels qu'adjontion d'additifs, irradiation, traitement cryogénique et/ou thermique, broyaoe ou variation de pression.
L'une des phases du procédé peut consister à élaborer une suspension de la biomasse, de la base ou du matériau précités dans un liquide, de préférence aqueux pour l~i pulvérisation ou application au pinceau par exemple. Ce liquide peut entrer dans la composition de l'un des milieux de culture précités.
Il est possible d'incorporer lors d'une phase du procédé, au moins à l'un parmi le milieu de culture, la biomasse. le matériau. Ia base et la matière minérale, unesubstance colorante de nuance prédéterminée.
Une phase éventuelle de l'étape de préparation et/ou de traitemen~ consiste à
incorporer à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matéri~u, la base et la matière minérale, un agent de cohésion et/ou de texture.
25 Cet agent de cohésion et/ou de texture est de préférence métallique tel que calcium, magnésium, silicium. blryum, sodium, fluor, alumillium, fer, manganèse, zinc, ouorganique tel que collasgène, muco-polysaccharide et/ou composé poly-cellulosique.
Avanta~eusement, les proportions et la composition de l'agent de tex~ure précité sont choisies pour que la matière finale présente une dureté et/ou élasticité prédéterminée.
Par ailleurs, le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend une phase de déshydratation totale ou partielle du ou des sels d'inactivation composant la base et/ou de la matière minérale précitées.

WO 95/29250 PCT~FR95/00538 ~

2 ~ 6 -Cette phase de déshydratation peut être au moins partiellement effectuée par filtrage, centrifugation, traitement thermique et/ou cryogénique etc....
I1 est envisageable suivant le procédé, que les phases d'inactivation, déshydratation et fra~ment~fion, soient au moins partiellement effectuées simultanément.
Durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif par exemple moussant, fibreux, agglomérant, isolant, ignifuge ou analogues peut être incorporé à la base et/ou à la matière minérale précitées.
10 L'étape de traiument peut comprendre une phase de conditionnement dans un emballage approprié notamment en aérosol, de la matière minérale qui constitue un produit fini.
L'invention a d'autre part pour objet une matière ou composition minérale inactivée à
usage extemporané, et par exemple en tant que charge d'apport, sous forme solide, 15 pâteuse ou fluide, cette matière étant obtenue suivant le procédé expliqué ci-dessus.
Mais d'autres avantages et particularités de l'invention ressortiront mieux dc la description détaillée d'exemples de sa mise en pratique, et qui sont expliqués ci-après.
20 Le procédé de fabrication ou obtention d'une matière ou composition minérale inactivée à usage extemporané comprend principalement deux étapes. La première consiste à préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d'un matériauminéral synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante sélectionnée parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes.
25 La classification ci-après donne des e~<emples non limitatifs de structures aptes à être sélectionnées pour l'application de l'invelltion:
a)- Parmi les Dicotyledon~s:
30 -Les cellules de l'ordre des Daucales, famille des Araliacées, genre Hedera dont Hedera helix;
-Les cellules de l'ordre des Arales, genre Rhaphidophora, espèce Syngonium podophyllum (Schott), "Albolineatum", espèces SynPonium auritum syn.
Philodendron trifolium et espèce Syngonium has~ifolium;

~wo 9s/2g250 2 :1 6 6 0 ~ (~ PCT/FR95/00S38 ,.. ! ~ ! -~
--7 -- : .

-Les cellules de l'ordre des Solanales, famille des Bignoniacées, espèce Catalpabignonioidées où il s'agit d'oxalate de calcium sous forme octaédrique, "en oursins", présents en abondance dans les cellules des pétioles, par exemple.
Mais, de surcroît, toute cellule végétale, même celle qui serait peu symbiotique est 5 susceptible, par le procédé que nous venons d'énoncer, d'être minéralisée et/ou surrninéralisée si on la met en contact avec de tels microorganismes.
C'est ainsi le cas des cellules précitées, mais aussi de toutes les cellules végétales issues par exemple de broussailles sous forme de copeaux, de sciure, et qui par ce procédé se pétrifien~ = se transforment en pierre tuffeuse et/ou travertineuse.
b)- Parmi les Monocotylédones:
- Les cellules de l'ordre des Pandarales dont celles de la famille des Typhacées;
- Les cellules de graminées dont celles des Lemnacées, 15 c)- Parmi les Fougères:
Les épidermes chez Equisetum arvense (Prêle commune) sont le théâtre de produccions minérales de silice souvent considérés comme des concrétions issues, de sécrétions membranaires épidermiques alors que s'y trouvent impliquées des 2 o bactéries en péripherie el/ou dans les cellules d'Equisetum arvense. Celles-ci expliquent les dépôts de silice intra et/ou ex~racellulaire.
Le recouvrement siliceux de ia pousse aérienne stérile de l'Equisetum arvense et les dépôts de silice opaline incrustant l'épiderme de ses différents or_anes aériens est lié
à la présence et la participation symbiotique de bactéries. Il s'agit de bacilles de 0,4 à
25 0,7 rrlicrons de longueur et de 0,l micron d'épaisseur. Ces bacilles minéralisateurs provoquent un empâtement externe progressif des cellules intéressées au fur et à. mesure du développement des voiles bàctériens. Ces voiles successifs provoque un recouvrement siliceux homogène et stratifié.
3 0 d)- Parrni les Algues:
Des masses biominérales résul~ant de la multiplication et de l'accumulation de frustules d'algues de façon naturelle ou indus~rielle sont applic~bles à l'invention. On citera par exemple:

WO 95/29250 PCT/FR95/00538 ~
2 ~

- Les Rhodophycées avec principalemen~ les ~iémalionales~ les Solénoporacées et les Corallinacées (comportant les Lithothamnium, les Mélobésiées; -- Les Chlorophycées avec les Siphonales (comportant les Codiacées dont H~lime~) et les Dacycladales (comportant les dacycladacées dont Acétabularia);
5 - Les Charophycées avec les characées dont Cladophora et Vaucheria;
- Les Schizophycées avec les Porostroma~a e~ les Spongiostroma don~ Rivularia, Oscillatoria, Phormidium, Chroococcus e~ Gleoc;lpsa son~ aptes à être sélectionnés.
e)- Des Lichens:
10 La masse biominérale peut aussi résulter de la culture d'une association vé~étale tripartite de type lichénique. Les Lichens sont des associations végétales composites.
L'association dite à béné~ice réciproque se compose d'un champignon, d'une algue e~
de bactéries minéralisantes semblables à celles dont nous avons fait état plus haut.
Ces bactéries contribuent à des incrustations minérales complexes et pigmentées au 15 sein du mycélium.
L'existence de dépô~s d'acides lichéniques sous forme de cristaux extracellulaires et hydrophobes dûs à la rninéralisation des lichens par lesdites bactéries symbiotes. Les bactéries symbiotes se distinguent des c~anob.lc~éries parfois citées par leur petite 2 0 taille et l'absence de pigmen~.
Dans la présen~e invention la structure vivante peut donc être tout simplement les cellules d'un végétal amsi physiologiquemellt équipé.
f)-Parmi les Champignons:
La structure d'origine végétale peu~ ê~re un végétal inférieur choisi parmi les champignons et leurs spores.
g)-Parmi les microorganismes:
30 Evidemment, la structure vivan~e peu~ être un micro-organisme tel que virus ou bactérie dont bacillus mégathérium, pseudomonas fluorescens, pseudomonas maltophilia, pseudomonas putida. buttau:ciella a_restis, rhodococcus, serratia marescens.
On peut envisa~er l'emploi d'un virus en tant que structure vivante.

~Wo 95/29250 ~ 6 PCT~R95/00538 _ g _ ,~

La structure vivante peut aussi être un animal, ou partie d'animal telle que cellule, tissu et/ou organe, choisi parmi les protozoaires ou les métazoaires invertébrés tels les spongiaires, les lamellibranches et les échinodermes ou encore parmi les vertébrés.
Il va de soi qu'une ou plusieurs structures vivantes compatibles, symbiotiques ou 5 coopérantes peuvent être cultivees au sein d'un même milieu, qu'elles soient d'origine végétale, animale et/ou micro-organique.
La première étape de préparation a pour but d'obtenir une base minérale, c'est-à-dire un produit intermédiaire. De préférence, l'étape de préparation de la base comporte 10 une pllase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite "biomasse minérale" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
15 La seconde étape consiste à traiter ladite base après sa surminéralisation de façon à la transformer en une matière minérale désactivée ou inactivée et de texture prédéfinie en fonction d'un usage ex~emporané choisi.
A titre d'exemple, l'une ou plusieurs des correspond~nces entre les structures vivan~es et les minéraux et/ou les roches ci-après, peuvent être sélectionnés 2 conformément à l'invention:
Cellules de Hedera helix < > Oxal;lte de culcium/ Calcaire Cellules de Ficus él~stica < > Carbonate de calcium/ Calcaire Cellules d'Equisetum < >Silice / Opaline / Bois silicifié / Grès 25 Cellules de Gr~minées < >Silice / Opaline / Bois silicifié / Grès Cellules de Typhacées < >Silice / Opaline / Bois silicifié / Grès Charnpignon Ascomycète < > Dipicolinate de calcium/ Calcaire Cellules de Pectascinacées<-->- Carbonate de calcium/ Calcaire Algue Phéophysée< >Silice / Dia~omite /
3 o Algue Rhodophycée.c >C~rbona~e de calcium / Calcaire / Travertin Algue Chlorophycée,< >Carbonate de calcium / Calcaire / Travertin Algue Cyanophycée < >Carbollate de cal(:ium / Calcaire / Travertin Mollusque L~mellibranche< >Carbollate de calcium / Calcaire / Grès coquilliers WO 95/29250 PCT/ER95/00538 ~

La production de biomasse obéit aux lois usuelles de la croissance des structures vivantes: il n'est pas nécessaire de décrire ici la phase de culture avec précision L'homme de l'art saura déterrniner en fonction de la structure vivante à faire croître, quelle méthode de culture et quel milieu pourront être utilisés avec le plus de succès.
5 Ainsi, il est possible selon le type de structure sélectionné, de recourir à l'un des procédés élaborés tels que la culture in vivo, en terre, sur couche riche en matière organique, par hydroponie, en boîte de Pétri, dans un réacteur tel que fermenteur ou par éleva~e en batterie, sur pieds ou pixciculture, notamment.
10 Dans le cas des plantes conservant leur intégrité, les méthodes conventionnelles de culture sont de préférence employées (en terre, en serre, hydroponie, etc).
Lorsque la structure vivante précitée est une partie d'un végétal telle que cellulë, tissu ou organe, la structure vivante peut donc avoir pour ori~ine une plante dite supérieure, monocotylédone, comme les T (ontill~oc d'eau ou dicotylédone et notamment parmi les Daucales, les Lianes, les Bignoniacées, les Morées, les Cornacées, les Cactacées.
Pour ce type de structure qui, par e~cemple produit une matière tuffeuse et/ou travertineuse, il est possible d'utiliser le milieu de culture suivant:
Eau distillée.......... 1 000 vrammes Nitrate de calcium..... .0,71 Nitrate de potassium... Ø568 Sulfate de magnésium... ..0,~84 Phosphate d'ammonium.. O,l4~ -Chlorure ferrique ..... 0, l l 2 Iodure de potassium.... .0,00~8 Acide borique.......... Ø0005 S ulfate de Zinc ...... 0,0005 3 o Sulfate de manganèse... .0,0005 Mais, par ailleurs, la structure d'ori~ ine végétale peut être une algue et notamment Rhodophycée, Chlorophycé~. Charophycée, Schyzophycée, Cyanophycée, Pheophycée et/ou encore un Protophyte, et alors d'autres milieu,Y sont envisageables.

~WO95129250 216 ~ PCT/FRg5100538 I1 en va de même si la structure vivante est un animal, ou partie d'animal telle que cellule~ tissu etJou organe, et no~amment un protozoaire à test arénacé, carbonaté, siliceux ou chitineux, des mesoglées de spongiaires aux spicules calcaires ou siliceux, des cellules de coralliaires, des cellules épiderrniques de coquillages, ou encore des 5 cellules à l'origine de structures osseuses chez les vertébrés. Les biomasses minérales pOurrOLlt être obtenues par culture in-vitro des cellules tissu et/ou organe impliqués dans les biosynthèses minérales du règne animal.
Il est possible de recourir par e~<emple ~i des productions coralliaires actuelles etlou fossiles pour réaliser des calcaires spécifiques.
Les micro-organismes sont également cultiv~bles de façon abondante dans des fermenteurs industriels du commerce, et notamment des ultra-fermenteurs à filtrage tangen~iel, qui permettent d'obtenir une prGduction en continu.
15 Une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu, éventuellement avec au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale etlou microorganique.
La seconde étape consiste à traiter ladite base après sa surminéralisation de façon à la transformer en une matière minérale inactivée et de texture prédéfinie en fonction 20 d'un usage e~ctemporané choisi.
En cas de production de biomasse à partir d'une structure vivante, I'étape du traitement comprend alors une phase d'inac~iv~ion de 1~ structure vivante.
25 Cette phase d'inactivation peut être effec~uée par adjonction d'au moins un sel tel que par exemple o~cyde de ma_nésium, sulfate de m ~gnésium, chlorure de calcium,chlorure de baryum sous forme anhydre de préférence.
La biomasse est stabilisée, c'est-à-dire inactivée de façon que tout développement cellulaire soit interrompu. Un tel résultat peut être obtenu par ajout dans des 30 proportions convenables. de l'un ou plusieurs des sels ci-dessus, ou de substances ayant des effets analo~ues sur la struc~ure vivante re~enue.
Dans le cas de l'utilisa~ion de ces composés, les proportions (en unité de masse) respectives de 1 partie de sulf:~e de magnésium, ().5 par~ie de chlorure de calcium, 0.5 W0 95129250 PCT/FR95/00~38 ,~

$~ -12-partie de chlorure de baryum, '~ parties d'oxyde de macnésium de préférence anhydres, sont acceptables. Toutefois, ces proportions peuvent varier dans une gamme de 20% à 50%.
D'autres méthodes d'inaclivation peuvent être employées, seules ou en complément, 5 dont l'utilic~n-~n de composés chimiques dont notamment des fluosilicates ou encore l'irradiation et l'élévation à haute température. Une phase de malaxagc peut être exécutée durant l'une des étapes du procédé. De préférence, cette phase de malaxage est effectuée au moins en partie simultanément à une autre phase du procédé, et notamment lors de l'inactivation.
On peut recourir à deux phases d'inactivation: I'une lors de l'élaboration du produit, l'autre lors de l'emploi. L'inactivation totale des structures vivantes de la base se réalise alors par malaxage de la biomasse et des sels cités, avec un apport d'eau en quantité égale, pour garantir un bon mélange de ceux-ci. A titre d'exemple, on peut 15 ajouter la base aux sels cités dans des proportions allant de 0.5 de base pour 1 de sels à 4 de base pour 1 de sels.
L'un des nombreux avantages de l'invention consiste en ce que l'étape de préparation de la base peu~ comporter une ph:~se consistant à récolter ou collecter soit la ~ ,Lu~c 20 vivante précitée soit du matériau minér~l sédimentaire, et ~ I'incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau minéral requis.
Il est possible de collecter le matéri;~u mhléral sous forme par exemple de dépôt, concrétionnement actuel et/ou fossile, et de l'incorporer à la base soit lors de l'étape 25 de préparation, soit lors de l'étape de traitement.
Par ailleurs, la structure vivante est choisie pour que sa matière minérale associée contienne au moins un constituant minéralogique carbonaté, siliceux, séléniteux ou analogues.
De nombreuses autres sources nouvelles de minéral sont utilisables conformémment à
l'invention. Le débrousailla_e ou d'autres opérations a ricoles (récoltes dont fenaison, moisson, vend~nges et ~utres) genèrent cl'importantes quantités de produits ~,WO 95/29250 PCT~R95~ 3 --l3-- .~

minéralisés ou minéralisables ou minér~lisateurs et aptes à une sur-minéralisation (foin, paille, chaume etc...).
Certaines opérations industrielles génèrent des déchets d'origine Yégétale, telle la sciu,re, pouvant être minéralisés. On cite les cellules des plantes relativement rigides 5 et particulièrement celles des Lianes cornme par exemple Syngonium podophyllum, Syngonium auritum syn. Philodendron trifolium et Syngonium hastifolium. Des Lierres, des Figuiers, constituent une source potentielle de substrats minéraux. Il en va de même pour les dépôts côtiers d'aL~ues marines tels que le Maerl.
10 Durant une phase possible du procédé, au moins l'un parmi la biomasse, la base, le matériau et/ou la ma~ière minérale précités est fraEmenté lors de l'étape de préparation, et éventuellement lors de l'étape de trai~ement inactivant.
Par exemple si lors de la culture d'une structure vivante on obtient des empilements 15 minéraux et/ou stratifiés, qu'on peut éventuellement morceler pour leur emploi au sein de la base. De-même, si une partie ou 1~ totalité du matéri~u minéral est constitué
par des fossiles ou déchets solides, comme expliqué plus haut, les blocs en masses collectés pourront être broyés ou fra_mentés.
La phase de franmentation est effectuée jusqu'~i obtention d'une texture ou 20 malléabilité détemninée. Autrement dit, la fraymentation a pour but d'obtenir une matière plus ou moins meuble, et de préférence avec une granulométrie donnée.
La fraEmentation précitée est au moins partiellement effectuée par dislocation à l'aide d'ultrasons et/ou de moyens pllysico-chimiques, tels qu'adjontion d'additifs, 2 5 traitement cryogénique etlou themmique, broya(Te ou variation de pression.
Dans ce cas, l'une des phases du procédé peut consister à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmentés précités dans un liquide, de préférence aqueux.
30 Il est possible d'incorporer lors d'une phase du procédé, au moins à l'un pammi le milieu de culture, la biomasse, le m -tériau. la base et la matière minérale, une substance colorante de nuance prédé~erminée. Cette substance est éventuellement un élément de la biomasse.

Wo 95/29250 PCT/FR95/00538 Une étape de préparation et/ou de traitement peut consister à incorporer à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière rninérale, un agent de cohésion ou texture. Cet agent est de préférence un liant notamment métallique tel que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, 5 fer, manganèse, zinc, ou organique tel que collagène, muco-polysaccharide et composé poly-cellulosique.
On comprend déjà que cet agent fait éventuellement office de composé d'inactivation.
dans le cas d'une base comportant une structure vivante, cultivée ou collectée.
Avantageusement, les proportions et la composition de l'agent de cohésion et/ou de 10 te,Yture précité sont choisies pour que la matière finale présente une dureté ou élasticité prédéterminée.
Durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif par e:cemple moussant, fibreu:c, agglomérant, isolant, ignifuge ou analogues peut être incorporé à la base 15 et/ou à la matière minérale précitées.
La composition de la matière minérale ou biominérale peut être choisie en fonction du substrat sur lequel elle doit être appliquée. On pourra ainsi imiter la "patine" d'un matériau quelconque, ou reconstituer l'~ encement pétro~raphique de toute surface 2 0 artificielle.
Par ailleurs, le procédé esl caractérisé en ce qu ' il comprend une phase de déshydratation au moins partielle d'un ou plusieurs composants de la base et/ou de la matière minérale précitées.
25 Cette phase de déshydratation peut être au moins partiel1ement effectuée par filtrage, irradiation, centrifu~ation, traitement thermique et/ou cryoL~énique.
I1 est envisageable suivant le procédé, que les phases d'inactivation, déshydratation et fragmentation, soient au moins partiellement effectuées simultanément.
30 L'étape de traitement peut comprendre une phase de conditionnement dans un emballage approprié, de la matière minérale qui constitue un produit fini.
Un exemple de déroulement des phases du procédé peut être envisagé comme suit: la base est constituée p~r une biomasse obtenue par culture in vitro d'un microorganisme minéralisateur en présence de cellules végétales résiduelles issues du 35 broyat de brouss~ es~ copeaux, sciure etc... La suspension biominérale obtenue est colorée puis séchée et le mélange est alors malaxé et subit un apport de sels deinactivation. Cette poudre est utilis3ble comme un ciment, et se durcit après séchage.

W095/29250 PCTn~5/00538 :.. ;

Le procédé décrit dans la présente demande, selon ~ vention concerne également un procédé de production de substance nutritive des sols, naturels et/ou artificiels, par biominéralisation, ainsi ~ue la substance nutritive obtenue par ce procédé utilisable dans les domaines de l'agronomie, l'agriculture, l'horticulture et des industries découlant de ces activités telles la production des engrais et divers amendements.
Les sols présentent des déficiences structurales et/ou des carences chimiques qui limitent qualitativement et quantitativement les produits récoltés; ils sont souvent trop calcaires, trop siliceux ou encore trop argileux et ne répondent jamais exactement aux besoins des plantes cultivées. Il en résulte des phénomènes de dessiccation et/ou de compaction, ou à l'inverse, des phénomènes d'engorgements hydriques voire d'hydromorphie.
Les procédés connus pour tenter de prévenir de tels phénomènes consistenc à réaliser un apport en calcaire ou en chaux afin de remédier à l'excès d~acidité et/ou à un défaut de structure d~une terre agricole. Cette technique connue compense plus ou moins et souvent à court terme, les déséquilibres patents des sols, mais s'avère être grossière lors d'une application prolongée. En effet, l'apport répété, empirique et aveugle (irrégularités des épandages; doses inadaptées aux besoins réels des sols) d~éléments étrangers à la composition initiale d'un sol pallie imparfaitement les déficiences structurales et/ou les carences chimiques et peut entraîner des désordres en tout genre, notamment à long terme.

W095/29250 PCT~R95/OOS38 ~ 16-Les traitements p~r intrants chimiques intensifs s'avèrent coûteux et polluants : le calcaire peut bloquer en les rendant insolubles certains éléments indispensables aux plantes comme le fer et divers oligoéléments (manganèse, zinc, cuivre) provoquant ainsi des carences.
La présente invention remédie à ces inconvénients et propose un procédé de production d'une substance 10 nutritive pour sols naturels et/ou artificiels. Ce procédé améliore l'activité micro-organique du sol, accélère l'humification et la minéralisation tout en neutralisant les ions toxiques. L'amélioration des principales propriétés chimiques du sol est rapide et lS importante : la décomposition de la matière organique est accélérée, ce qui facilite l'intégration de celle-ci au sol. Le procédé offre des possibilités de fertilisation localisée selon la variabilité des sols au sein d'une même parcelle, améliore le drainage ou encore le compactage et/ou le décompactage de la terre. Dans le cas d'une substance nutritive biominérale calcique, le procédé offre un calcaire actif d'un degré de finesse comparable à celui des meilleurs limons qui favorise notamment la floculation de l'humus. Ce procédé de production est caractérisé par les étapes consistant à :
- préparer une base comprenant une ~uantité prédéterminée d~un matériau minéral synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante choisie parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes ; et - traiter ladite base de façon à la transformer en une substance minérale inactivée nutritive et de texture prédéfinie selon la nature et les besoins des sols concernés afin d~ameliorer à la fois la structure et la ~ W095l292S0 2 1 6 6 0 ~ ~ PCT~R9~/00538 ! ~
., . , ' ~

1 composition biochimiaue et/ou biologique des sols naturels et/ou artifici~ls destinés à la culture.
L~invention peut faire appel à toute ~structure vivante"
à pouvoir pétrifiant. Par "structure vivante", minéralisatrice, minérzlisée ou minéralisable, il faut comprendre toute structure cellulaire ou d'origine cellulaire (végétale, animale ou micro-organique) vivante et/ou résultant de la vie et/ou des composés d'origine 10 biologique, cristallisés ou non, tels des enzymes, hormones, protéines, ~DN, etc.
Par ~matière inactivée~, il faut comprendre matière conforme à l'invention et dénuée de toute activité
biologique et/ou biominéralisatrice, notamment de toute 15 activité micro-biologique pathogène.
Les sources de matériau minéral disponibles pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention sont considérables, d'autant qu'il est possible d'employer des structures vivantes provenant de récupération ou recyclage de déchets ou sous-produits constituant un apport en minéral ou aptes à engendrer un apport en minéral, en les valorisant A noter, par ailleurs, que l~invention s'avère économique quant à sa mise en pratique et aboutit à un produit d~emploi suffisamment simple pour qu'il puisse être utilisé par tout un chacun, sans qualification, formation ou équipement spécialisés et coûteux.
Un des nombreux avantages de l'invention consiste à
doser, dans l'étape de préparation de la base, celle-ci en éléments majeurs et~ou oligo-éléments suivant leurs insuf~isances dans les sols ou suivant les besoins des cultures. Cette phase de dosage permet avantageusement de traiter tous sols (acides ou basiques) en réalisant un apport spécifique (calcium, silice, ou autres suivant 1 es besoins ) .
5 Un autre avantage de l ~ invention consiste en 1 ' emploi de micro-organismes et/ou des organismes minéralisateurs choisis dans un environnement adéquat. La biominéralisation s ' intègre donc au cycle naturel des sols contrairement à la technique connue de chaulage 10 et~ou d' épandage d' engrais classique, tels les super phosphates, etc.
La présente invention concerne également la substance nutritive biominéralisée obtenue par le procédé précédent et prête à être employée dans les domaines aussi variés 15 que ceux relevant des activités agronomiques, agricoles et horticoles et des industries découlant de ces activités telles la production des engrais et divers amendements . Elle présente 1 ' avantage de fournir un apport de structure poreuse aux sols traités, favorisant 20 les échanges gazeux et la circulation de l ~ eau l ~ intérieur du sol et entre le sol et l ~ atmosphère ambiante .
D~autres avantages et particularités de l' invention 25 ressortiront mieux de la description détaillée d' exemples de sa mise en pratique, et qui sont expliqués ci-après.
Le procédé de fabrication ou obtention d~une matière ou composition minérale inactivée à usage extemporané
3 0 comprend principalement deux étapes .
La première étape consiste à préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d~ un matériau minéral synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante sélectionnee ~armi le règne végétal, animal et/ou ~ W095/29250 2 1 6 6 0 5 6 PCT~R95/OOS38 ` -~! . . ' .~ .

1 les micro-organismes. Cette base minérale constitue un produit intermédiaire.
La classification ci-après donne des exemples non limitatifs de structures vivantes aptes à être sélec-tionnées pour l'application de l'invention:
a) - Parmi les Dicotylédones:
- Les cellules de l'ordre des Daucales, famille des 10 Araliacées, genre Hedera dont Hedera helix ;
- Les cellules de l'ordre des Arales, genre Rhaphidophora, espèce Syngonium podophyllum (Schott), ~Albolineatum", espèces Syngonium auritum syn.
Philodendron trifolium et espèce Syngonium hastifolium i 15 - Les cellules de l'ordre des Solanales, famille des Bignoniacées, espèce Catalpa bignonioidées.
De surcroît, toute cellule végétale, même celle qui serait peu symbiotique est susceptible, par le procédé de 20 l'invention, d'être minéralisée et/ou surminéralisée si on la met en contact avec de tels microorganismes.
C'est ainsi le cas des cellules précitées, mais aussi de toutes les cellules végétales issues par exemple de broussailles sous forme de copeaux, de sciure, et qui par 25 ce procédé se pétrifient c'est-à-dire se transforment en substrat pétrifié, carbonaté et/ou silico-carbonaté.
b) - Parmi les Monocotylédones :
- Les cellules de l'ordre des Pandarales dont celles de la famille des ~yphacées ;
- Les cellules de graminées dont celles des Lemnacées.
c)- Parmi les Fougères :

W095/29250 PCT~R9~/0053 Les épidermes chez Ecuisetum arvense (Prêle commune) sont le théâtre de produc~ions minérales de silice souvent considérés comme des concrétions issues, de sécrétions membranaires épidermi~ues alors que s'y trouvent impliquées des bactéries en périphérie et/ou dans les cellules d'E~uisetum arvense. Celles-ci expliquent les dépôts de silice intra et/ou extracellulaire.
d) - Parmi les Algues:
10 Des masses biominérales résultant de la multiplication et de l'accumulation de frustules d~algues de façon naturelle ou industrielle sont applicables à
l'invention. Par exemple :
- Les Rhodophytes avec principalement les 15 Némalionales, les Solénoporacées et les Corallinacées (comportant les Lithothamnium, les Mélobésiées);
- Les Chromophytes ~ui réunissent notamment les Chromophycées et surtout les Diatomophycées aux productions siliceusesi 20 _ Les Chlorophytes avec les Siphonales (comportant les Codiacées dont Halimeda) et les Dacycladales (comportant les dacycladacées dont .~cétabularia) ;
- Les Cyanophytes avec les Porostromata et les Spongiostroma dont Rivularia, Oscillatoria, Phormidium, 25 Chroococcus et Gleocapsa sont aptes à être sélectionnés.
e) - Des Lichens :
La masse biominérale peut aussi résulter de la culture d~une association végétale tripartite de type lichéni~ue.
Les Lichens sont des associations végétales composites.
L'association dite à bénéfice réciproque se compose d'un champignon, d'une algue et de bactéries minéralisantes, dites bactéries symbiotes, semblables à celles visées ~ WO95/29250 2 ~ ~ 6 ~ ~ ~ PcTn~5/00538 _ 21_ . . - .; . .

précédemment. Ces bactéries contribuent à des - incrustations minérales complexes et pigmentées au sein du mycélium.
f) - Parmi les Champignons et leurs spores.
g) - Parmi les microorganismes : virus ou bactérie dont bacillus mégathérium, pseudomonas fluorescens, pseudomonas maltophilia, pseudomonas putida, buttauxiella agrestis, rhodococcus, serratia marescens.
La structure vivante peut aussi être un animal, ou partie d'animal telle que cellule, tissu et/ou organe, choisi parmi les protozoaires ou les métazoaires invertébrés tels les spongiaires, les lamellibranches et les 15 échinodermes ou encore parmi les vertébrés.
De préférence, l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au 20 moins une partie dite "biomasse minérale" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
A titre d'exemple, l'une ou plusieurs des correspondances entre les structures vivantes et les minéraux et/ou les roches ci-après, peuvent être sélectionnés conformément à
l~invention:
Cellules de Hedera helix < - > Oxalate de calcium/Calcaire Cellules de Ficus élastica < - > Carbonate de calcium/
Calcaire - 30 Cellules d'Equisetum < - > Silice/Opaline~Bois silicifié
/Grès - Cellules de Graminées <-->Silice / Opaline / Bois silicifié ~Grès W095/29250 . PCT~5/00~38 ~
.

1 Cellules de ~yphacces c-->Silice / Opaline / ~ois silicifié /Grès Champignon Ascomycète <--> Dipicolinate de czlcium/
Calcaire Cellules de Pectascinacées < - > Carbonate de calcium/
Calcaire Algue Phéophysée< ->Silice / Diatomite /
Algue Rhodophycée,<- >Carbonate de calcium / Calcaire /
Travertin 10 Algue Chlorophycée,<- >Carbonate de calcium / Calcaire /
Travertin Algue Cyanophycée <- >Carbonate de calcium / Calcaire /
Travertin Mollusque Lamellibranche<-->Carbonate de calcium /
15 Calcaire /Grès coquilliers Le procédé de l'invention permet ainsi de produire des substances carbonatées en vue du traitement des sols acides, grâce à l'apport de carbonate de calcium 20 d'origine biologique et des substances siliceuses en vue du traitement des sols basiques grâce à un apport de silice d'origine biologique.
La production de biomasse obéit aux lois usuelles de la croissance des structures vivantes.
Dans le cas des plantes conservant leur intégrité, les méthodes conventionnelles de culture sont de préférence employées (en terre, en serre, hydroponie, etc).
Lorsque la structure vivante est une partie d~un végétal telle que cellule, tissu ou organe, la structure vivante peut donc avoir pour origine une plante dite supérieure, monocotylédone, comme les Lentilles d'eau ou dicotylédone l~wo95/292sal 2 ~ PCTn~5/00538 et notamment parmi les Daucales, les Lianes, les Bignoniacées, les Morées, les Cornacées, les Cactacées.
Pour ce type de structure qui, par exemple, produit une matière tuffeuse et/ou travertineuse, il est possible d'utiliser le milieu de culture suivant:
Eau distillée 1 000,00 grammes Nitrate de calcium 0,71 Nitrate de potassium 0,568 Sulfate de magnésium 0,284 Phosphate d~ammonium 0,142 Chlorure ferrique 0,112 Iodure de potassium 0,0028 Acide borique 0,0005 Sulfate de Zinc 0,0005 Sulfate de manganèse 0,0005 Par ailleurs, la structure d'origine végétale peut être une algue et notamment Rhodophyte, Chlorophyte, 20 Cyanophyte, Chromophyte et/ou encore un Protophyte, et alors d'autres milieux sont envisageables.
Il en va de même si la structure vivante est un animal, ou partie d'animal. Les biomasses minérales peuvent etre obtenues par culture in-vitro des cellules tissu et/ou organe impliqués dans les biosynthèses minérales du règne animal, mais aussi par recours à des productions actuelles et/ou fossiles.
Les micro-organismes sont également cultivables de façon . 30 abondante dans des fermenteurs industriels du commerce, et notamment des ultra-fermenteurs à filtrage tangentiel qui permettent d'obtenir une production en continu.

W095/29250 PCT~R95100S38 ~
2 ~

l Une ou plusieurs struc.ures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu, éventuellement avec au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale et/ou micro-organique.
L'étape de préparation de la base peut comporter une phase de récolte ou collecte soit de la structure vivante précitée, soit du matériau minéral sédimentaire, et de son incorporation à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau minéral requis.
Il est possible de collecter le matériau minéral sous forme, par exemple, de dépôt, concrétionnement actuel et/ou fossile, et de l'incorporer à la base dans des 15 proportions déterminées soit lors de l'étape de préparation, soit lors de l~étape de traitement exposée plus loin.
Par ailleurs, la structure vivante est choisie pour que 20 sa matière minérale associée contienne au moins un constituant minéralogique carbonaté, siliceux, séléniteux ou analogues.
De nombreuses autres sources nouvelles de minéral sont utilisables conformément à l'invention. Le débroussaillage ou d~autres opérations agricoles (récoltes dont fenaison, moisson, vendanges et autres) engendrent d'importantes quantités de produits minéralisés, ou minéralisables, ou minéralisateurs, et aptes à une sur-minéralisation (foin, paille, chaume, etc.).
Certaines opérations industrielles engendrent des déchets d'origine végétale, telle la sciure, pouvant être minéralisés, et/ou surminéralisés, mais on peut aussi ~09S/29250 21~ PCT~R9S/OOS38 _ 25 ~

1 utiliser les déchets résultant de débroussaill2ge. Il en va de même pour les dépôts côtiers d'algues marines, source en partie du Maerl, des agrégats phyliteux (tels les micas) ou encore sphérules plastiques, etc.
L'étape de traitement vise à produire une base à
minéralisation naturelle convenablement dosée, tant en éléments majeurs qu'en oligo-éléments, selon les déficits rencontrés lors des cultures.
10 Un autre avantage de l'invention est de pouvoir corriger une minéralisation naturelle déficiente dans un sol donné
non seulement par incorporation d'une base extemporanée préalablement minéralisée et inactivée, mais aussi de permettre une biominéralisation in-situ - et active - des 15 terreaux et/ou des sols par contact avec les micro-organismes et/ou organismes minéralisateurs choisis dans un milieu adéquat.
La seconde étape du procédé de l'invention consiste à
20 traiter ladite base après sa surminéralisation de façon à
la trans~ormer en une matière minérale inactivée et texture prédéfinie en fonction de la nature et des besoins des sols agricoles.
25 En cas de production de biomasse, à partir d'une structure vivante, l'étape du traitement peut comprendre une phase d'inactivation de la structure vivante, consistant à interrompre tout développement cellulaire par adjonction d'un sel ou de substances, ayant des effets analogues sur la structure vivante retenue, dans des proportions convenables.
D'autres méthodes d'inactivation peuvent être employées seules ou en complément, dont l'irradiation et W095/29250 PCT~R95/00~38 J

2 1 ~ 26 -1 l~élévation à haute température. On peut recourir à la phase d'inactivation lors de l'élaboration du produit.
Une phase de malaxage peut être exécutée durant l'une des étapes du procédé et, de préférence, au moins en partie simultanément à une autre phase du procédé et notamment lors de l'inactivation.
Au moins l~un, parmi la biomasse, la base, le matériau (sous forme, par exemple, d'empilements minéraux lors de 10 la culture de structures vivantes, ou encore sous forme de fossiles, déchets solides) et/ou la matière minérale, est fragmenté lors de l'étape de préparation et éventuellement lors de l'étape de traitement inactivant, pour leur emploi au sein de la base. La phase de 15 fragmentation est effectuée jusqu~à obtention d'une texture ou malléabilité déterminée, et de préférence avec une granulométrie donnée. La fragmentation est au moins partiellement efectuée par dislocation à l'aide d'ultra-sons et/ou de moyens physico-chimigues tels 20 ~u'adjonction d'additifs, traitement cryogénique et/ou thermigue, broyage ou variation de pression. Dans ce cas, l~une des phases du procédé peut consister à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmenté dans un liguide, de préférence, agueux.
Il est possible d~incorporer lors d~une phase du procédé, au moins à l'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matière minérale, une substance colorante de nuance prédéterminée. Cette substance est éventuellement un élément de la biomasse.
Une étape de préparation et/ou de traitement peut consister à incorporer à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale, W095l29250 2 ~ PCT~R95/00538 1 un agent de cohésion ou texture, de proportions et composition telles cue la matière finale présente une structure, une dureté ou une élasticité prédéterminée.
Cet agent est, de préférence, un liant, notamment métallique tel que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc, ou organique tel que collagène, muco-polysaccharide, et composé poly-cellulosique. Selon la composition de cet agent, celui-ci peut faire office de composé
10 d'inactivation dans le cas d'une base comportant une structure vivante cultivée ou collectée.
Durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif, par exemple moussant, fibreux, agglomérant, peut être incorporé à la base et/ou à la matière minérale précitée.
La substance nutritive finale peut être, suivant les étapes suivies et les additifs incorporés à la base, un solide, un aérosol, un fluide, ...
Un matériau (inerte) peut également être mélangé à la substance nutritive pour former notamment un terreau.
Par ailleurs, le procédé peut comprendre une phase de déshydratation au moins partielle d~un ou plusieurs composants de la base et/ou de la matière minérale précitée. Cette phase de déshydratation peut être au moins partiellement effectuée par filtrage, irradiation, ~ centrifugation, traitement thermique et/ou cryogénique.
Il est envisageable, suivant le procédé, que les phases d~inactivation, déshydratation et fragmentation, soient au moins partiellement effectuées simultanément.

WO95/292S0 PCT ~ 95/OOS38 ~
2~ 6 28 _ 1 L'étape de traitement peut comprendre une phase de conditionnement dans un emballage approprié de la matière minérale qui constitue un produit fini.
Selon un exemple de déroulement des phases du procédé, la base est constituée par une biomasse, obtenue par culture in vitro d' Uh micro-organisme minéralisateur, en présence de cellules végétales résiduelles issues du broyat de broussailles, copeaux, sciure, etc. La suspension biominérale obtenue est colorée puis séchée et le mélange est alors malaxé et subit un apport de sel d'inactivation. Cette poudre de composition adaptée à la demande est utilisable comme substance nutritive telle qu'engrais ou amendements divers, après séchage.

~ WO9S/29250 2 1 6 ~ ~ 5 ~ PCT~R9~/00538 Le procédé décrit dans la présente demande, selon l'invention concerne également un procédé de production biologique de substances naturelles biominérales d'origine animale et/ou végétale et destinées à des usages thérapeutiques médicaux et/ou paramédicaux ainsi que les substances obtenues par ce procédé.

On connaît des procédés de production de drogues végétales consistant à cueillir et/ou récolter des plantes naturelles et/ou à cultiver des espèces largement commercialisées. Cependant, les produits ainsi obtenus sont soumis aux aléas de la nature comme toute activité
agricole et/ou horticole de la production à la conservation et préparation du produit. De surcroît, le stock des productions soumises à de telles variabilités doit presque toujours être renouvelé chaque année.

Par ailleurs, on connaît depuis longtemps l'existence de nombreux composés de nature minéralogique variée et souvent complexe (calcique ou silicique par exemple), visibles à lTétat figuré dans les cellules ou d'origine cellulaire. Il s'agit de sels ou de composés chimiquement complexes souvent considérés comme des déchets de la vie cellulaire que l'organisme ne réemploie pas. La présence de ces substances est généralement expliquée par le fait que l'organisme les absorbe en quantités supérieures à
ses besoins et qu'il se débarrasse du surplus sous forme W095/29250 PCT~R95/OOS38 ~
~ 6 - 30 -cristallisee lors ce réactions puremen. physico-chimiques. Parmi le5 exemples les plus csnnus ce 1 substances ?roduites par des végétaux, on peu~ citer :

- la gentianistérine qui est une phytostérine présen~e sous forme d'aiguilles, contenue dans les cellules de la racine des Gentianes ~famille des Gentianacées);
- le calcium, potassium, magnésium, silice, fer et chlore contenus dans la Garance (famille des Rubiacées);
- la navelrine extraite des feuilles de pe~venche de Madagascar et modifiée par hémi-synthèse;
10 - le taxotère à base de feuilles d'If...

Les principes extraits des plantes medicinales et/ou aromatiques ne représentent pas d'une manière exacte les propriétés médicamenteuses de la drogue: par exemple les 15 solanées mydriatiques, l'opium, le quinquina, la coca, le kola, la digitale, les strophantus, dérivés anthraquinoniques, etc. possèdent comme on le sait une action globale différente de l'atropine, de la morphine, de la quinine, de la cocaïne, de la caféine, des 20 digitalines ou strophantines, de l'emodine, etc. Il est souvent impossible d'extraire des matières premières végétales, des sucs voire même des produits complexes définis avec plus de précision, représentatirs de leur principe actif.
La présente invention remédie à ces inconvénients et propose un procédé de production biologique de substances minerales a usage médical et/ou para-médical, indépendantes des changements de l'environnement naturel 30 ex.érieur, permettant des dosages médicaux et/ou para-médicaux précis, permettant chacune ou en association àe subvenir à des carences nutritionnelles et/ou W095/29250 PCT~R95/00538 pathologiques et permeLtant encore des traitements médicaux notamment phj.o,hérapiques.

Le procéde est caractérisé par les étapes consistant 2:

- préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d'un matériau minéral, synthétisé dans la nature ou industriellement par au moins une ou partie de structure vivante appartenant au règne végétal et/ou animal.
- traiter éventuellement ladite base de façon à 12 transformer en une matière minérale inactivée et de texture prédéfinie en fonction d'un usage médical et/ou para-médical déterminé.

L'invention prévoit l'usage de toute structure vivante à pouvoir pétrifiant. Par l'structure vivante'l minéralisatrice, minéralisée ou minéralisable, il faut comprendre toute structure cellulaire ou d'origine cellulaire (végétale, ~nim~l e ou micro-organique), vivante et/ou résultant de la vie et/ou des composés d'origine biologique, cristallisés ou non, tels des enzymes, hormones, protéines, ADN, etc.

Par "matière inactivée", il faut comprendre matière conforme à l'invention et dénuée de toute activité
biologique et/ou biominéralisatrice notamment de toute activité microbiologique pathogène.

Le terme minéral doit etre compris au sens large, a savoir comme incluant dans sa composition un minéral.

30 Mais d'autres avantages et particularités de llinvention ressortiront mieux de la description détaillée dlexemples de sa mise en pratique et qui sont expliqués ci-après W095/29250 PCTn~S/00538 Le procédé de fabrica~ion ou obtention d'une matière ou compositio~. minérale inac~ivée à usage exte~orane 1 comprend ~-incipalemen.~ deux étapes.

La première consiste à préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d'un matériau minéral synthétisé
par au moins une ou partie de structure vivante sélectionnée parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes.

La classification ci-après donne des exemples non 10 limitatifs de structures vivantes aptes à être sélectionnées pour llapplication de l'invention.

Dans le règne végétal, on peut avoir recours tout aussi bien à des végétaux supérieurs dicotylédones, 15 monocotylédones qu'à des végétaux inférieurs thallophytiques ou microorganiques.

a) - Parmi les Dicotylédones:

20 - les cellules de l'ordre des Daucales, famille des Araliacees, genre Hedera dont Hedera helixi - les cellules de l'ordre des Arales, genre Rhaphidophora,espèce Syngonium podophyllum (Schott) "albolineatum", espèces Syngonium auritum syn.
25 Philodendron trifolium et espèce Syngonium hastifoliumi - les cellules de l'ordre des Solanales, fa~ille des bignoniacées, espèce Catalpa bignonioidées.

De surcroit, toute cellule végétale, meme celle qui 30 serait peu symbiotique est susceptible par le procédé de l'invention d'etre minéralisée et/ou surminéralisée si on la met en contac~ avec de tels micro-organismes minéralisateurs. C'est le cas des cellules precitées, W095/29250 216 ~ PCT~R95/00538 mais auss de tout~s cellules végétales issues par exemple de broussaillcs scus forme de copeaux, de sciures et qui pa~ ce procQcé se pétrilient, clest-à-dire se transforme-_ en SUDS~ pétrifié, carbona'é et/ou silico-caroonaté.

b) - Parmi ies Monocotylédones:

- les cellules de l'ordre des Pandarales dont celles de la famille des Typhacées;
- les cellules de graminées dont celles des Lemnacées.
c) - Parml les fougères:

Les épidermes chez Equisetum arvense (Prêle commune)sont le théatre de productions minérales de silice souvent considérées comme des concrétions, issues de sécrétions membranaires épidermiques alors que s'y trouvent impliquées des bactéries en périphérie et/ou dans les cellules d'Equisetum arvense. Celles-ci expliquent les dépots de silice intra et/ou extra-cellulaires.
d~ - Parmi les algues:

Des masses biominérales résultant de la multiplication et de l'accumulation du frustules d'algues de façon naturelle ou industrielle sont applicables à l'invention.
Par exemple:
- les Rhodophytes avec principalement les Némalionales, les Solénoporacées et les Corallinacées (comportant les - Lithothamnium, les Mélobésiées);
- les Chromophytes qui réunissent notamment les Chromophycées et surtout les Diatomophycées aux productio~s siliceuses.

W095/29250 PCT~R95/00538 - les Chlorophytes 2vec les Siphonales (comport2n les Codiacées dont Halimed2), les D2cycladales (compcr 2nt 1 les dacycladacées dont Acétabulariz);
- les Cyanophytes avec les Porostromat2 e. ~es Spongiostroma dont ~ivularia Oscillatoria Phormidium Chroococcus et Gléoc2psa sont aptes à être sélectionnés.

e) - Parmi les Lichens:

La masse biominérale peut aussi résulter de la culture d'une association végétale tripartite de type lichénique.
Les Lichens sont des associations végétales composites.
Llassociation dite à bénéfice réciproque se compose dlun champignon, d'une algue et de bactéries minéralisantes, dites bactéries symbiotes, semblables à celles visées précédemment. Ces bactéries contribuent à des incrustations minérales complexes et pigmentées au sein du mycélium.
f) - Parmi les champignons et leurs spores;

g) - Parmi les micro-organismes:

virus ou bacteries dont bacillus mégatherium, pseudomon2s fluorescens,pseudomonas maltophilia, pseudomonas putidz, buttauxiella agrestis rhodococcus, serratia marescens.
Le procédé est utilisable avec des micro-organismes 2ptes à fixer du calcium, calcium magnésien, magnésium, phosphore, aluminium, manganèse, fer, silice ou d'autres substances intervenant à doses infinitesimales C2s micro-organismes sont largemen~ répandus dans la nature~

_a struc.ure vivante peut aussi etre un animzl ou u~e _artle d'animal telle que cellule, tissu et/ou o~g2~e ~ W095/29250 2 1 ~ 6 ~ ~ ~
PCT/~h35~0~-38 -;~oisi ~ rmi les p~otoz02ires ou les mGt2zo2 --s ~nver.éb~ s tels les s~ongizires, les lzmelli~ z c;~es e 1 es échincc2rmes ou e~cor~ pz~mi les verté~rés.

3e préférence, l'éta?e de préparation de lz bzse c~mDc~~e une phase consistznt à cultiver la structure ViVa?~e précitée durant la période et dans un milieu tels cu'au moins une partie dite "biomasse minérale" dudit matérizu est alors produite ou synthétisée par cette structure.

A titre d'exemple, l'une ou plusieurs des structures vivantes correspondant aux minéraux et/ou aux roches ci-après peuvent etre sélectionnées conformément à
l'invention:

Cellule de Hedera helix <---> Oxalate de calcium /
Calcaire Cellule de Ficus élastica <--> Carbonate de calcium /
Calcaire _~- lule d'Equisetum <--> Silice / Opaline / Bois silicifié / Gres Cellule de Graminées <--> Silice / Opaline / Bois silicifié / Grès Cellule de Typhacées <--> Silice / Opaline / 30is silicifié / Grès Champignon Ascomycète <--> Dipicolinate de calcium Calcaire Cellule de Pectascinacées <--> Car~onate de calcium Calcaire Algue Chromophyte <--> Silice / Diztomite Algue Rhodophyte <--> Carbonate de calcium / Calcaire Travertin Algue Chlorophyte <--> Carbonate de calcium / Czlcaire Trzvertin Algue Cya~ophyte <--> Carbonate de czlcium / Czlczire WOss/29250 PCT/~h9~00538 ~
2~

/ Travertin 1 Mollusque Lamellibr2nche <--> Carbon2te de calcium Calcaire / Grès coquilliers La première étape de préparation a pour but d'obtenir une base minérale c'est-à-dire un produit intermédiaire. De préference, l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite biomasse minérale du dit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure en utilisant par exemple le milieu de culture suivant:
- eau distillée 1 000 g - nitrate de calcium 0,71 g - nitrate de potassium 0,568 g - sulfate de magnésium 0,284 g - phosphate d'ammonium 0,142 g - chlorure ferrique 0,112 g - iodure de potassium 0,0028 g - acide borique 0,0005 g - sulfate de zinc 0,0005 g - sulfate de manganèse 0,0005 g mais d'autres milieux sont envisageables.

I1 en va de meme si la structure vivante est un animal ou partie d'animal. Les biomasses minérales sont susceptibles d'etre obtenues par culture in vitro des cellules, tissus et/ou organes impliqués dans les biosynthèses minérales du règne anim21 mais aussi par recours à des productions naturelles.

Selon les cas, la structure sélectionnée est cultivée notamment in vivo, en terre, sur couche riche en matière organique, par hydroponie, en boîte de Pétri, par élevage ~WO95/29250 2 l 6 ~ PCTn~5/00~38 en batterie, sur pieds ou pisciculture, ou dans un l réacteur tel que ferme~teur. Ainsi, les microorganismes - sont cultivables de f~çon abondante dans des fermen.eurs industriels du commerce, et notamment des ultrafermenteurs à filtrage tangentiel, qui permettent d'obtenir une production en continu.

La structure est également susceptible dretre cultivée dans un milieu nutritif approprié connu de l'homme de llart tel que liquide de Knopp, solution d'Earle, Hanks, milieu dit "199", milieu de Sabouraud, milieu MEM-Eagle ou analogues.

Une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées ou sein d'un même milieu, éventuellement avec au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale, et/ou micro-organique.

De manière avantageuse, les sels synthétisés dans llorganisme, décrits plus haut comme les déchets de la vie cellulaire que llorganisme ne remploie pas, ne résultent pas de simples réactions physico-chimiques et des micro-organismes minéralisateurs sont fréquemment impliqués dans ces dépôts de cellules vegétales Ces micro-organismes minéralisateurs peuvent être multipliés à l'intérieur de ces cellules ou en être extraits et multipliés in vitro en mono ou pluricouches constituant ~lors de véritables tissus, ou sous forme d'agrégats polymorphes.

La seconde étape consiste à traiter ladite base après sa surminéralisation de façon 2 la transformer en une matière minérale inactivée de texture prédéfinie en fonction de l'usage thérapeu~ique.

.

W095/29250 PCTn~/OOS38 En cas de production de biomasse à partir d'une struc.u~e 1 vivante, i'étape du tr2itement peut comprendre une phzse d'inac~iva~icn de la structure vivante. Par inactiva~ion, il faut comprendre obtention de matière inactivée à
partir de la structure vivante ("matière inactivée" et "structure vivante") ay2nt été définis auparavant. Ce.te S phase d'inactivation peut être effectuée par adjonction d'un sel.

La biomasse est stabilisée, c'est-à-dire inactivée de façon que tout développement cellulaire soit interromDu.
10 Un tel résultat peut être obtenu par ajout dans des proportions convenables de substances ayant des effets analogues sur la structure vivante retenue.

D'autres méthodes d'inactivation peuvent etre employées, 15 seules ou en complément, dont l'irradiation et l'élévation à haute température (température supérieure à
celle que la structure vivante apporte). Une phase de malaxage peut être exécutée au moins en partie simultanément à une autre phase du procédé et notamment 20 lors de l'inactivation.

On peut recourir à la phase d'inactiv2tion lors de l'élaboration du produit.

25 L'etape de prépar2tion de la base peut comporter une phase consistant à récolter ou collecter la structure vivante et 1 T incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du produit minéral final. Le matériau minéral ainsi récolté
30 et/ou collecté peut être de nature variée : carbona~ée, siliceuse, saline, fluoree, barytée, carbonee, Le-romanganique, sous forme de dépôt, concré.ionnemen.
actuel et~ou ~ossile et peut être incorporé à la base ~ W095/29250 21 ~ 6 ~ S ~ PCT~R95/00538 ,: .

soi. lors de l'étape c~ préparation, soit lors de l'étape 1 de .-aitement.

Par ailleurs, la struc.ure vivante est choisie pour que sa substance biominérale associée contienne au moins l'un des constituants suivants : précipités calciques, 5 siliciques, fluorés, ferrugineux et autres ou contienne au moins un constituant minéralogique carbonate, siliceux, séléniteux ou analogues.

De nombreuses autres sources nouvelles de biominéralisation sont utilisables conformément à
llinvention.

Durant une phase possible du procédé, au moins l'une parmi la biomasse, la base, la substance biominérale précitée est fragmentée lors de l'étape de préparation, et éventuellement lors de l'étape de traitement inactivant. Par exemple, si lors de la culture d'une structure vivante, on obtient des empilements minéraux et/ou stratifiés, qu'on peut éventuellement morceler pour leur emploi au sein de la base. De même, si une partie ou la totalité de la substance biominérale résulte d'une collecte, elle peut être broyée ou fragmentée.

La phase de fragmentation est effectuée jusqu'à obtention 25 d~une texture ou malléabilité déterminée: la fragmentation a pour but d'obtenir une substance de préférence avec une granulométrie donnée. La Lragmentation est au moins partiellement effectuée par dislocation à l'aide d'ultrasons et/ou de moyens physico-3 chimiques, tels au'adjonction d'additifs, traitementcryogénique et/ou thermique, broyage ou variation de pression.

W095/29250 PCTn~S/00538 ~

2~ &~ 40 -Dans ce cas, l'une ces phases du procédé consis e à
1 élaborer une suspension de la biomasse ou du matéri2u fragmenté précité dans un liquide, de préférence acueux, pour pulvérisation ou application par un tout autre moyen. Ce liquide peut entrer dans la composition de l'un des milieux de culture précités.

Il est possible d'incorporer lors dlune phase du procédé
au moins l'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matière minérale, une substance colorante de nuance prédéterminée. Cette substance est éventuellement un élément de la biomasse.

Une étape de préparation et/ou de traitement peut consister à incorporer à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale un agent de cohésion ou texture. Cet agent est de préférence un liant, notamment, métallique tel que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc ou organique tel que collagène, muco-polysaccharide et composé polycellulosique. Cet agent fait éventuellement office de composé
d'inactivation dans le cas d'une base comportant une structure vivante cultivée ou collectée. ~vantageusement, les proportions et la composition de l'agent de cohésion et/ou de texture précité sont choisies pour que la matière finale présente une spécificité prédéterminée.

Durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif, par exemple moussant, effervescent, fibreux, supplément aromatique, odorant, ou analogue, peut être incorporé à
la base et/ou à la matière minérale précitées.

Par ailleurs, le procedé est caractérisé en ce cu'il comprend ~ne phase de déshydratation au moins partielle W095/29250 ~ 1 ~ 6 0 5 6 PCT~R9~100538 d'un ou plusieurs cGmposan~s de la bzse et/ou de 12 1 matière minérale précitées. Cet~e phase de déshydratation peut etre au moins partiellement effectuée par ~iltrage, irradiation, centrifugation, traitement .hermiq e et/ou cryogénique.

Il est envisageable, suivant le procédé que les phases d'inactivation, déshydratation et fragmenlation soient au moins partiellement efrectuées simultanément.

L'étape de traitement peut comprendre une phase de conditionnement dans un emballage approprié de la matière minérale qui constitue un produit fini.

Un exemple de déroulement des phases du procédé peut etre envisagé comme suit : la base est constituée par une 15 biomasse obtenue par culture in vltro d'un micro-organisme minéralisateur en présence de cellules végétales issues dTune plante médicinale. La suspension biominérale obtenue est séc~ée, et le mélange est alors malaxé et subit un apport de sels d'inactivation, l'ensemble constituant une poudre de composition adaptée à la demande _ W095/29250 PCT~R95/00538 ~
~ 956 - 42 -Le procédé décrit dans la présente demandej selon l'invention concerne également un procédé de production biologique de substrats minéraux, notamment de parois, membranes, films, tissus et fils, biominéraux, d'origine naturelle et/ou artificielle, ainsi que le substrat obtenu par ce procédé.
10 On connaît, dans le domaine par exemple des systèmes phoniques, acoustiques ou électroacoustiques, notamment les haut-parleurs, des membranes en carton ou des membranes métalliques. Cependant, les membranes en carton restituent incorrectement les sons transitoires et les 15 membranes métalliques ne résonnent qu'à certaines frequences.
Inversement, les isolants phoniques dans le ~om~; ne du bâtiment n~amortissent pas tous les sons et n~insonorisent donc pas de manière convenable.
Dans le domaine du textile, de nombreux types de tissus sont d'origine artificielle et leurs caractéristiques, notamment en souplesse, sont prédéterminées et inchangeables.
La présente invention remédie à ces inconvénients et propose un procédé de production d'un substrat notamment paroi, membrane, film, tissu et fil, d~origine naturelle et/ou artificielle, caractérisé par les étapes consistant à :
- préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d~un matériau biominéral, synthétisé par au moins une W095/292~0 ~ 5 ~ PCT~R95/00538 -43 _ s ; ;

1 ou partie de struc-ure vivante choisie parmi le r~gne ~ végétal, animal et/ou les micro-organismes ; et - traiter ladite base de façon à la transformer en un substrat biominéral inactivé de texture prédéfinie en fonction d'un usage extemporané choisi, notamment comme isolant thermique, phonique, filtre, membrane acoustique, paroi décoratrice, tissu, fil, film ;
afin d'améliorer à la fois la structure, la composition 10 biochimique et~ou biologique et/ou les caractéristigues physico-chimiques des substrats naturels et/ou artificiels utilisés notamment dans les industries du textile et du bâtiment, dans les domaines de l'agriculture, l~horticulture, l'agronomie et de la 15 protection de l'environnement, notamment par filtration, dans les industries des systèmes phoniques, acoustiques ou électroacoustiques.
Dans le domaine agricole, ces nouveaux substrats pourront être protecteurs (contre l'érosion, le déssèchement, etc;...) et/ou nutritifs vis-à-vis des sols et/ou des cultures.
Dans le domaine de la filtration, ils agiront comme filtres biominéraux et biomasses minérales en vue de l~amélioration des conditions absorbantes desdites biomasses pour décontaminer les eaux usées, notamment détoxiquer des eaux riches en métaux afin de les récupérer.
30 A-~antageusement, on realise la biominéralisation in situ dans les substrats organiques et/ou inorganiques par contact avec des micro-organismes et/ou des organismes minéralisateurs choisis dans un environnement adéquat.

, PCT/~R95~ (~ X3
- 4 4 -1 Suivant une caractéristique de l~invention, l~étape de préparation de la base comporte une phase consistant à
cultiver la structure vivante durant une période et dans ùn milieu tels qu'au moins une partie dite ~biomassen dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
Avantageusement, la biomasse est obtenue par culture in vitro sur supports nutritifs variés, notamment solides, rigides, semi-rigides, souples ou encore liquides.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, l'activité biominéralisatrice de micro-organismes dans l/étape de traitement tels que les champignons, notamment un mycélium d'ascomycète, du genre tuber, les bactéries 15 notamment pseudomonas fluorescens ou pseudo putida ou bacillus species ou buttauxiella agrestis ou serratia marcescens ou rhodococcus, les algues sur des supports nutritifs rigides, semi-rigides ou souples, élastiques, aboutit à la constitution de membranes biominérales.

De manière avantageuse, lesdites membranes biominérales sont constituées d'une trame organique minéralisée où la minéralisation biogène microscopique et/ou macroscopique est automorphe et/ou xénomorphe et/ou amorphe, permettant la transmission des vibrations, y compris des sons aigus de façon rapide, bien é~uilibrée et dépourvue de résonance interne.
De manière avantageuse également, l'invention permet, en choisissant comme micro-organisme une algue brune telle diatomée - seule ou en symbiose avec un champignon, un mycélium et/ou plusieurs bactéries - de réaliser un biofilm plus ou moins souple présentant les W095/29250 ~ PCT~R9S/00538 1 caractéristiques spécifiques aux biofilms (les biofilms diatomitiques naturels actuels en sont un exemple).
La présente invention concerne également un substrat biominéralisé, susceptible d'être inactivé, à usage extemporané choisi, obtenu par le précédé précédent. Ce substrat présente l'avantage d'apporter une porosité
favorisant les échanges gazeux et/ou les phénomènes d'absorption et d'adsorption comme c'est le cas avec par 10 exemple les diatomites fossiles.
L'invention prévoit l'usage de toute "structure vivante"
à pouvoir pétrifiant. Par "structure vivante"
minéralisatrice, minéralisée ou minéralisable, il faut comprendre toute structure cellulaire ou d'origine 15 cellulaire (végétale, animale ou micro-organique), vivante et/ou résultant de la vie et/ou des composés d~origine biologique, cristallisés ou non, tels des enzymes, hormones, protéines, ADN, ...
20 Par ~matière inactivée~', il faut comprendre matière conforme à l'invention et dénuée de toute activité
biologique et/ou biominéralisatrice, notamment de toute activité micro-biologique pathogène.
2s Les sources de matériau minéral disponible pour la mise en oeuvre du procédé sont considérables d'autant qu'il est possible d'employer des structures vivantes provenant de récupération ou recyclage de déchets ou sous-produits constituant un apport biominéral ou apte à générer un 30 apport biominéral, en les valorisant.
Le terme "biominéral" doit être compris ici au sens large, à savoir co~me incluant dans sa composition un minéral.

W095/29250 PCT~R95/00538 ~ 46 -1 D'autres avantages et particularités de l'inven~ion ressortiront mieux de la description détaillée d'exemples de sa mise en pratique, et qui sont expli~ués ci-après.
Le procédé de fabrication ou obtention d~un substrat minéral inactivé à usage extemporané comprend principalement deux étapes.
La première consiste à préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d'un matériau biominéral synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante, sélectionnée parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes. Cette base biominérale constitue un produit intermédiaire.
15 De préférence, l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels ~u'au moins une partie dite "biomasse minérale~ dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
La classification ci-après donne des exemples non limitatifs de structures vivantes aptes à être sélec-tionnées pour l'application de l'invention:
a) - Parmi les Dicotylédones:
- Les cellules de l'ordre des Daucales, famille des Araliacées, genre Hedera dont Hedera helix ;
- Les cellules de l'ordre des Arales, genre Rhaphidophora, espèce Syngonium podophyllum (Schott), ~Albolineatum~', espèces Syngonium auritum syn.
Philodendron trifolium et espèce Syngonium hastifolium;

~ W095l29250 216 ~ PCT~R95/00538 , ~~ ,, " ~, :

1 _ Les cellules de l'ordre des Solanales, famille des Bignoniacées, espèce Catalpa bignonioidées.
~e surcroît, toute cellule végetale, même celle qui serait peu symbiotique est susceptible, par le procédé de llinvention, d'être minéralisée et/ou surminéralisée si on la met en contact avec de tels micro-organismes minéralisateurs.
C'est ainsi le cas des cellules précitées, mais aussi de lo toutes les cellules végétales issues par exemple de broussailles sous forme de copeaux, de sciure, et qui par ce procédé se pétrifient c'est-à-dire se transforment en substrat pétrifié, carbonaté et/ou silico-carbonaté.
15 b) - Parmi les Monocotylédones :
- Les cellules de l'ordre des Pandarales dont celles de la famille des ~yphacées ;
- Les cellules de graminées dont celles des Lemnacées.

c~- Parmi les Fougères :
Les épidermes chez Equisetum arvense (Prêle commune) sont le théâtre de productions minérales de silice souvent considérés comme des concrétions issues, de sécrétions membranaires épidermiques alors que s'y trouvent impliquées des bactéries en périphérie et~ou dans les cellules d'Equisetum arvense.
Celles-ci expliquent les dépôts de silice intra et/ou extracellulaire.
d) - Parmi les Algues:

W095/292S0 PCT~R95100S38 % ~ 48 -1 Des masses biominérales résultant de la multiplication et de l'accumulation de frustules d~algues de façon naturelle ou industrielle sont applicables à l'invention. Par exemple :

- Les Rhodophytes avec principalement les Némalionales, les Solénoporacées et les Corallinacées (comportant les Lithothamnium, les Mélobésiées);
- Les Chlorophytes avec les Siphonales (comportant les Codiacées dont Halimeda) et les Dacycladales (comportant les dacycladacées dont Acétabularia);
- Les Chromophytes qui réunissent notamment les Chromophycées et surtout les Diatomophycées aux productions siliceusesi - Les Cyanophytes avec les Porostromata et les Spongiostroma dont Rivularia, Oscillatoria, Phormidium, Chroococcus et Gleocapsa sont aptes à
être sélectionnés.
e) - Parmi les Lichens :
La masse biominérale peut aussi résulter de la 2~ culture d'une association végétale tripartite de type lichénique. Les Lichens sont des associations végétales composites. L'association dite à bénéfice réciproque se compose d'un champignon, d'une algue et de bactéries minéralisantes, dites bactéries symbiotes, semblables à celles visées précédemment.
Ces bactéries contribuent à des incrustations minérales complexes et pigmentées au sein du m~célium.

~ W095/292S0 X ~ PCT~R95/00538 -1 f) - Parmi les Champisnons et leurs spores.
g) - Parmi les micro-organismes : virus ou bactérie dont bacillus mégathérium, pseudomonas fluorescens, pseudomonas maltophilia, pseudomonas putida, buttauxiella agrestis, rhodococcus, serratia marescens.
Le procédé est utilisable avec des micro-organismes aptes à fixer du calcium, magnésium, phosphore, aluminium, manganèse, fer, silice ou d'autres substances intervenant à doses infinitésimales. Ces micro-organismes sont largement répandus dans la nature.
La s~ructure vivante peut aussi etre un animal, ou partie d~animal telle que cellule, tissu et/ou organe, choisi parmi les protozoaires ou les métazoaires invertébrés tels les spongiaires, les lamellibranches et les échinodermes ou encore parmi les vertébrés.
De préférence, l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite ~biomasse minéralen dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
A titre d~exemple, l'une ou plusieurs des correspondances entre les structures vivantes et les minéraux et/ou les roches ci-après, peuvent être sélectionnés conformément à
l~invention:

Cellules de Hedera helix c - > Oxalate de calcium/
Calcaire Cellules de Ficus élastica c - > Carbonate de calcium/
Calcaire PCTn~5/00538 2 ~ S 6 1 Cellules d'Equisetum c-->Silice / .Opaline / Bois silicifié /Grès Cellules de Graminées <-->Silice / Opaline / Bois sïlicifié /Grès Cellules de Typhacées < - >Silice / Opaline / Bois silicifié /Grès Champignon Ascomycète < - > Dipicolinate de calcium/
Calcaire Cellules de Pectascinacées < - > Carbonate de calcium/
10 Calcaire Algue Phéophysée< - >Silice./ Diatomite /
Algue Rhodophycée,< ->Carbonate de calcium / Calcaire /
Travertin Algue Chlorophycée,<- >Carbonate de calcium / Calcaire /
15 Travertin Algue Cyanophycée < - >Carbonate de calcium / Calcaire /
Travertin Mollusque Lamellibranche<-->Carbonate de calcium /
Calcaire /Grès coquilliers Le procédé de l~invention permet ainsi de produire des substrats carbonatés ou siliceux, ou silico-carbonatés par biominéralisation, ces substrats n'étant pas obligatoirement d~origine biologique.
La production de biomasse obéit aux lois usuelles de la croissance des structures vivantes.
Dans le cas des plantes conservant leur intégrité, les 30 méthodes conventionnelles de culture sont de préférence employées (en terre, en serre, hydroponie, etc).
Lorsque la structure vivante est une partie d'un végétal telle que cellule, tissu ou organe, la structure vivante peut donc avoir pour origine une plante dite supérieure, ~ W095/29250 2 ~ ~ g ~ ~ 6 PCT~R95100538 l monocotylédone, comme les Lentilles d~eau ou dicotylédone et notamment parmi les Daucales, les Lianes, les Bignoniacées, les Morées, les Cornacées, les Cactacées.
Pour ce type de structure qui, par exemple, produit une matière tuffeuse et/ou travertineuse, il est possible d'utiliser le milieu de culture suivant:
Eau distillée 1 000,00 grammes Nitrate de calcium 0,71 Nitrate de potassium 0,568 Sulfate de magnésium 0,284 Phosphate d'ammonium 0,142 Chlorure ferrique 0,112 Iodure de potassium 0,0028 Acide borique 0,0005 Sulfate de Zinc 0,0005 Sulfate de manganèse 0,0005 Par ailleurs, la structure d~origine végétale peut être une algue et notamment Rhodophyte, Chlorophyte, Schyzophyte, Cyanophyte, Chromophyte et/ou encore un Protophyte, et alors d'autres milieux sont envisageables.
Il en va de même si la structure vivante est un animal, ou partie d'animal. Les biomasses minérales peuvent être obtenues par culture in-vitro des cellules tissu et/ou organe impliqués dans les biosynthèses minérales du règne animal, mais aussi par recours à des productions actuelles et/ou fossiles.
Les micro-organismes sont également cultivables de façon abondante dans des fermenteurs industriels du commerce, et notamment des ultra-fermenteurs à filtrage tangentiel qui permettent d'obte..ir une production en continu.

W095/29250 PCT/~h9J/00538 ~
7~G~ 52 _ 1 Une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu, éventuellement avec au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale et/ou micro-organique.
La biominéralisation est donc réalisée en incorporant à
la base, dans des proportions déterminées, des structures organiques et/ou inorganiques préalablement minéralisées.
L'invention peut également être mise en oeuvre non plus 10 en incorporant à la base des structures organiques et/ou inorganiques minéralisées, mais in situ dans les parois, membranes, films, tissus et fils organiques et/ou inorganiques, par contact avec des micro-organismes et/ou organismes minéralisateurs choisis dans un milieu 15 adéquat En effet, on a signalé depuis fort longtemps, l'existence de nombreux composés de nature minéralogique variée et souvent comple'xe (calcique ou silicique par exemple), 20 visibles à l~état figuré, dans les cellules ou structures d~origine cellulaire. Il s~agit de sels ou de composés chimiquement complexes synthétisés dans l~organisme, résultant soit de simples réactions physico-chimiques, soit de l'activité de micro-organismes minéralisateurs.
Ces micro-organismes minéralisateurs peuvent être multipliés à l'intérieur de ces cellules ou en être extraits et multipliés in vitro dans divers substrats organiques et/ou inorganiques, constituant alors des structures biominérales d'accueil pouvant être tissées, découpées, collées, ... Ce phénomène, base du procédé de l'invention, est source de précipités non seulement calciques et/ou siliciques mais aussi magnésien, ferro-mangani~ues, fluorés, barytés ou autres. Il s~observe ~ W095t29250 2 1 g g d 5 6 PCT~RgS/00538 ~., . ;, 1 notamment dans tout ~e règne végétal, ausi bien chez les végétaux supérieurs que chez les végétaux inférieurs.
Dans la nature, d'une raçon générale, ces dépôts peuvent contribuer à édifier les membranes et/ou les parois et/ou intervenir dans la physiologie cellulaire. On considère généralement que ces imprégnations (calciques et/ou siliciques et/ou autres) sont uniquement sous la dépendance de la physiologie globale de l'organisme, ou d'organe(s~ particulier(s). Or, les micro-organismes 10 minéralisateurs, présents (calcifiants et/ou silicifiants et/ou autres) participent, par des échanges s~mbioti~ues ou d'autre nature, à la minéralisation. Le concept sur lequel repose le procédé de la présente invention réside en la présence et la participation effective, quasi-15 générale, des micro-organismes à pouvoir minéralisateur et entraîne la possibilité de la présente application.
La seconde étape consiste à traiter ladite base après sa surminéralisation, de façon à la transformer en une 20 matière biominérale inactivée et de texture prédéfinie en fonction de notre usage présent.
En cas de production de biomasse à partir d~une structure vivante, l'étape de traitement peut comprendre une phase d'inactivation de la structure vivante. Par inactivation, il faut comprendre obtention de matière inactivée telle que définie précédemment à partir de structures vivantes telles que définies précédemment.
Cette phase d'inactivation peut être effectuée par adjonction d'un sel. La biomasse est stabilisée, c'est-à-dire inactivée de façon que tout développement cellulaire soit interromPU Un tel résultat peut être obtenu par ajout dans des proportions convenables de substances ayant des effets analogues sur la structure W095l29250 PCT/~K95~ r38 ~
2 ~
- 54 _ 1 vivante retenue. D'zutres méthodes d~inactivation peuvent être employées, seules ou en complément, ~ont l'irradiation et l'élévation à haute température.
Une phase de malaxage/compactage/filature/tissage peut être exécutée durant l'une des étapes du procédé et, de préférence, postérieurement à l'inactivation.
On peut recourir à la phase d'inactivation lors de l'élaboration du produit.

L~étape de préparation de la base peut comporter une phase consistant à récolter ou collecter soit la structure vivante précitée soit le matériau biominéral et à l'incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau biominéral requis. Il est possible de collecter le matériau biominéral sous forme par exemple de dépôt, concrétionnement actuel et~ou fossile, et de l'incorporer à la base soit lors de l'étape de préparation, soit lors de l'étape de traitement.
Par ailleurs, la structure vivante est choisie pour que sa matière minérale associée contienne au moins un constituant minéralogique carbonaté, siliceux, séléniteux ou analogues.

De nombreuses autres sources biominérales sont utilisables conformément à l'invention. Le débroussaillage ou d'autres opérations agricoles trécoltes dont fenaisons, moissons, vendanges et autres) génèrent d'importantes quantités de produits minéralisés ou minéralisables ou minéralisateurs et aptes à une sur-. minéralisation (foin, paille, chaume etc...).

2~6~0~
~ W095l29250 ~ PCT~R95/00538 S ~ ~
_ 55 _ 1 La phase de culture est effectuée jusqu'à obtention d'une texture ou malléabili~é déterminée et l'une des phases du procédé peut consister à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmenté dans un liquide, de préférence aqueux.
Il est possible d'incorporer lors d'une phase du procédé, au moins à l'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matière minérale, une substance colorante de nuance prédéterminée. Cette substance est éventuellement un élément de la biomasse.
Une étape de préparation et/ou de traitement peut consister à incorporer à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale, un agent de cohésion ou texture. Cet agent est de préférence un liant notamment métallique tel que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc, ou organique tel que collagène, muco-polysaccharide et composé poly-cellulosique.

On comprend déjà que cet agent fait éventuellement office de composé d~inactivation, dans le cas d~une base comportant une structure vivante, cultivée ou collectée.
Avantageusement, les proportions et la composition de l~agent de cohésion et/ou de texture précité sont choisies pour que la matière finale présente une structure, une dureté ou élasticité prédéterminée.
Durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif 0 par exemple moussant, fibreux, agglomérant, peut être incorporé à la base et/ou à la matière minérale précitées.
Par ailleurs, le procédé comprend une phase de déshydratation au moins partielle d~un ou plusieurs WO9Sl292SO PCTn~5/OOS38 ~
~G~ ~
- 56 _ 1 composants de la base et/ou de la matière biominérale.
Cette phase de déshydratation peut être au moins partiellement ef~ectuée par filtrage, irradiation, centrifugation, traitement thermique et/ou cryogénique.
Il est envisageable suivant le procédé, que les phases d'inactivation, déshydratation, filature et tissage, soient au moins partiellement effectuées simultanément.
L'étape de traitement peut comprendre des phases de conditionnement de la matière biominérale sous forme de fils aptes au tissage.
Un exemple de déroulement des phases du procédé est donné
cl-apres :
la base est constituée par une biomasse obtenue par culture in vitro (sur supports nutritifs variés, soit solides, rigides, semi-rigides ou souples, soit encore liquides), conjointe d'un micro-organisme minéralisable tel un mycélium d'ascomycète du genre tuber et d'une bactérie minéralisatrice tel pseudomonas fluorescens ou pseudomonas putida ou bacillus species ou buttauxiella agrestis ou serratia marcescens ou rhodococcus.
La biomasse peut être obtenue par culture de diatomophycées.
Les trames minéralisées obtenues constituent des membranes biominérales. La nature biochimique de tous les produits obtenus par le procédé est celles des fibres naturelles, protélques, cellulosiques ou ligneuses.

Claims (119)

_ 57 _ REVENDICATIONS
1- Procédé de fabrication ou obtention d'une matière ou composition minérale et caractérisé par les étapes consistant à:
-Préparer une base comprenant une quantité prédéterminée d'un matériau minéral, synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante choisie parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes; et -Traiter ladite base de façon à la transformer en une matière minérale inactivée et de texture prédéfinie en fonction d'un usage extemporané choisi, et par exemple en tant que charge d'apport.
2- Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite "biomasse" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
3- Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase de inactivation de la structure vivante.
4- Procédé selon la revendication 1 à 3, caractérisé en ce qu'une phase de malaxage peut être exécutée durant l'une des étapes du procédé.
5- Procédé selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite phase d'inactivation est effectuée par adjonction d'au moins un sel tel que par exemple oxyde de magnésium, sulfate de magnésium, chlorure de calcium, chlorure de baryum, sous forme anhydre de préférence.
6- Procédé selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la phase d'inactivation est exécutée suivant une ou plusieurs méthodes, seules ou en complément, dont l'irradiation, la déshydratation et/ou l'élévation à haute température.
7- Procédé selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que de préférence cette phase de malaxage est effectuée au moins en partie simultanément à une autre phase du procédé, et notamment inactivation.

_ 58 _
8- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante précitée est un végétal ou partie d'un végétal telle que cellule, tissu ou organe.
9- Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce que cette structure vivante a pour origine un végétal supérieur monocotylédone ou dicotylédone respectivement tels les Lemnacées (Lentilles d'eau), les Typhacées (Roseaux), les Graminées, tels les Daucales, les Rhaphidophorales, les Solanales (Bignoniacées), les Cornales (Cornacées tels Aucubas), les Arales (Diffenbachia), les Lamiales (Labiacées telles Orties), les Morées (Figuiers tel Ficus elastica), ou encore appartenant aux Ptéridophytes (Fougères).
10- Procédé selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la structure d'origine végétale est une algue et notamment Rhodophycée, Chlorophycée, Charophycée, Schyzophycée, Cyanophycée, Pheophycée et/ou Protophyte.
11- Procédé selon la revendication 8 à 10, caractérisé en ce que la structure d'origine végétale est un champignon Siphomycète ou Septomycète, ou un lichen tel Parméliacée, Collémacée.
12- Procédé selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la structure vivante comprend un animal, ou partie d'animal telle que cellule, tissu ou organe, et notamment un foraminifère, un mollusque, un échinoderme ou un vertébré.
13- Procédé selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la structure vivante comprend un micro-organisme tel que virus, bactérie telle bacillus mégathérium, pseudomonas fluorescens, pseudomonas maltophilia, pseudomonas putida, buttauxiella agrestis, rhodococcus. serratia marescens.
14- Procédé selon l'une des revendications 2 à 13, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu, avec éventuellement au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale et/ou micro-organique.
15- Procédé selon l'une des revendications 2 à 14, caractérisé en ce que la structure est cultivée dans un milieu nutritif approprié connu de l'homme de l'art.

_ 59 _
16- Procédé selon l'une des revendications 2 à 15, caractérisé en ce que la structure sélectionnée est cultivée in vivo, en terre, par hydroponie, en boîte de Pétri, sur couche riche en matière organique, dans un réacteur tel que fermenteur ou par élevage sur pieds ou pisciculture, notamment.
17- Procédé selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à récolter ou collecter la structure vivante précitée, et à l'incorporer a la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau minéral requis.
18- Procédé selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que l'étape de préparation et/ou de traitement comprend une phase consistant à récolter et/ou collecter le matériau minéral carbonaté sous forme par exemple de dépôt, concrétionnement actuel et/ou fossile, et de l'incorporer à la base.
19- Procédé selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que la structure vivante est sélectionnée pour que la matière minérale contienne au moins l'un des constituants suivants: précipités calciques, siliciques, fluorés, barytés, ferrugineux et autres.
20- Procédé selon l'une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce qu'il comporte une phase durant laquelle au moins l'un parmi la biomasse, la base, le matériau et/ou la matière minérale précités, est fragmenté lors de l'étape de préparation et/ou lors de l'étape de traitement.
21- Procédé selon la revendication 20, caractérisé en ce qu'en outre, la phase de fragmentation est effectuée jusqu'à obtention d'une texture ou malléabilité
déterminée.
22- Procédé selon la revendication 20 ou 21, caractérisé en ce que la phase de fragmentation précitée est au moins partiellement effectuée par dislocation à l'aide d'ultrasons et/ou par des moyens physico-chimiques, tels qu'adjonction d'additifs, traitement cryogénique et/ou thermique, broyage ou variation de pression.
23- Procédé selon l'une des revendications 1 à 22, caractérisé en ce qu'il comprend une phase consistant à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmentés précités dans un liquide, de préférence aqueux.
24- Procédé selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisé en ce qu'une phase consiste à incorporer une substance colorante de nuance prédéterminée au moins àl'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matièreminérale,.
25- Procédé selon l'une des revendications 1 à 24, caractérisé en ce qu'une phase de l'étape de préparation et/ou de traitement consiste à incorporer un agent de cohésion ou texture à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale.
26- Procédé selon la revendication 25, caractérisé en ce que ledit agent de cohésion ou texture comprend de préférence une substance notamment métallique tel que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc, ou organique tel que collagène, muco-polysaccharide et composé poly-cellulosique.
27- Procédé selon la revendication 25 ou 26, caractérisé en ce que les proportions et la composition de l'agent de cohésion et/ou de texture précité sont choisies pour que la matière finale présente une dureté ou élasticité prédéterminée.
28- Procédé selon l'une des revendications 1 a 27, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de déshydratation au moins partielle d'un ou plusieurs composants de la base et/ou de la matière minérale précitées.
29- Procédé selon la revendication 29, caractérisé en ce que ladite phase de déshydratation peut être au moins partiellement effectuée par filtrage, centrifugation, irradiation, traitement thermique et/ou cryogénique.
30- Procédé selon l'une des revendications 20 à 29, caractérisé en ce que plusieurs des phases telles que inactivation, déshydratation et fragmentation, sont au moins partiellement effectuées simultanément.
31- Procédé selon l'une des revendications 1 à 30, caractérisé en ce que durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif par exemple moussant, fibreux, agglomérant, isolant, ignifuge, aromatique, odorant ou analogues, est incorporé à la base et/ou à la matière minérale précitées.
32- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase de conditionnement dans un emballage approprié,notamment en aérosol, de la matière minérale qui constitue un produit fini.
33- Matière ou composition minérale inactivée a usage extemporané, et par exemple en tant que charge d'apport, obtenue suivant le procédé selon l'une des revendications précédentes.
34- Matière ou composition minérale inactivée à usage extemporané, par exemple en tant que charge d'apport, et comprenant au moins un matériau minéral synthétisé par une ou partie de structure vivante cultivée et/ou collectée, ce matériau ayant ensuite subi un traitement d'inactivation et de texturation de ladite structure.
35- Matière selon la revendication 33 ou 34, caractérisée en ce qu'elle est sous forme solide ou cristallisée.
36- Matière selon l'une des revendications 33 a 34, caractérisée en ce qu'elle est sous forme pulvérulente ou granuleuse.
37- Matière selon la revendication 33 ou 34, caractérisée en ce qu'elle est sous forme fluide, gazeuse ou liquide.
38- Matière selon la revendication 33 ou 34, caractérisée en ce qu'elle est sous forme pâteuse.
35 - Procédé de fabrication ou obtention d'un substrat, caractérisé par les étapes consistant à :
- préparer une base comprenant une quantité
prédéterminée d'un matériau biominéral, synthétisé
par au moins une ou partie de structure vivante choisie parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes; et - traiter ladite base de façon à la transformer en un substrat biominéral inactivé et de texture prédéfinie en fonction d'un usage extemporané
choisi, notamment comme isolant thermique, phonique, filtre, membrane acoustique, paroi décoratrice, tissu, fil, film.
40 - Procédé selon la revendication 39, caractérisé en ce que l'étape de préparation est réalisée in situ dans les substrats organiques et/ou inorganiques, par contact avec des micro-organismes et/ou des organismes minéralisateurs choisis dans un environnement adéquat.
41 - Procédé selon la revendication 39, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite "biomasse" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
42 - Procédé selon la revendication 41, caractérisé en ce la biomasse est obtenue par culture in vitro sur supports nutritifs variés, notamment solides, rigides, semi-rigides, souples ou encore liquides.
43 - Procédé selon 12 revendication 39, caractérisé en ce que l'activité biominéralisacrice de micro-organismes dans l'étape de traitement, tels que les champignons, notamment un mycélium d'ascomycète du genre tuber, les bactéries notamment pseudomonas fluorescens ou pseudo putida ou bacillus species ou buttauxiella agrestis ou serratia marcescens ou rhodococcus, les algues, sur des supports nutritifs rigides, semi-rigides ou souples, élastiques, aboutit à la constitution de membranes biominérales.
44 - Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites membranes biominérales présentent une trame organique minéralisée où la minéralisation biogène microscopique et/ou macroscopique est automorphe et/ou xénomorphe et/ou amorphe.
45 - Procédé selon la revendication 43, caractérisé en ce que l'algue choisie est une algue brune telle diatomée pour constituer un biofilm présentant les caractéristiques spécifiques aux diatomites naturelles, fossiles ou actuelles.
46 - Procédé selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase d'inactivation de la structure vivante.
47 - Procédé selon les revendications 39 à 46, caractérisé en ce qu'une phase de malaxage et/ou de compactage, filature, tissage, est exécutée durant l'une des étapes du procédé.
48 - Procédé selon la revendication 46 ou 47, caractérisé
en ce que la phase d'inactivation est effectuée notamment par adjonction de sels, ou par irradiation, déshydratation et/ou élévation à haute température.
49 - Procédé selon la revendication 47 ou 48, caractérisé
en ce que ladite phase de malaxage est effectuée, au moins en partie, simultanément à une autre phase du procédé, et notamment postérieurement à
l'inactivation.
50 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante précitée est un végétal ou partie d'un végétal (cellule, tissu ou organe) tel qu'un végétal supérieur monocotylédone ou dicotylédone, une algue, un champignon, un lichen, un animal ou partie d'animal, tel que cellule, tissu ou organe, un micro-organisme tel que virus, bactérie.
51 - Procédé selon l'une des revendications 41 à 50, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu, avec éventuellement au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale et/ou micro-organique.
52 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 51, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à récolter ou collecter la structure vivante précitée, et à
l'incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau biominéral requis.
53 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 52, caractérisé en ce que l'étape de préparation et/ou de traitement comprend une phase consistant à

récolter et/ou collecter le matériau biominéral carbonaté ou autre sous forme par exemple de dépôt, concrétionnement actuel et/ou fossile, et de l'incorporer à la base.
54 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 53, caractérisé en ce que la structure vivante est sélectionnée pour que la matière minérale contienne au moins l'un des constituants suivants : précipités calciques, siliciques, fluorés, barytés, ferrugineux et autres.
55 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 54, caractérisé en ce qu'il comporte une phase consistant à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmenté dans un liquide, de préférence aqueux.
56 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 55, caractérisé en ce qu'une phase consiste à incorporer une substance colorante de nuance prédéterminée au moins à l'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matière minérale .
57 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 56, caractérisé en ce qu'une phase de l'étape de préparation et/ou de traitement consiste à
incorporer un agent de cohésion ou texture à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale dont les proportions et la composition sont choisies pour que la matière finale présente une structure déterminée.
58 - Procédé selon la revendication 57, caractérisé en ce que ledit agent de cohésion ou texture comprend de préférence une substance, notamment métallicue, telle que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc, ou organique telle que collagène, muco-polysaccharide et composé poly-cellulosique.
59 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 58, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de déshydratation au moins partielle d'un ou plusieurs composants de la base et/ou de la matière minérale précitée, notamment effectuée, au moins partiellement par filtrage, centrifugation, irradiation, traitement thermique et/ou cryogénique.
60 - Procédé selon l'une des revendications 39 à 59, caractérisé en ce que durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif par exemple moussant, fibreux, agglomérant, isolant, ignifuge, aromatique, odorant ou analogues, est incorporé à la base et/ou à la matière minérale précitée.
61 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase de conditionnement sous forme de fils aptes au tissage.
62 - Substrat biominéral susceptible d'être inactivé, à
usage extemporané choisi, notamment comme isolant thermique, phonique, filtre, membrane acoustique, paroi décoratrice, tissu , fil, film, obtenu suivant le procédé selon l'une des revendications précédentes.
63 - Substrat biominéral susceptible d'être inactivé à
usage extemporané, comprenant au moins un matériau biominéral synthétisé par une ou partie de structure vivante cultivée et/ou collectée, ce matériau ayant subi un traitement d'inactivation et de texturation de ladite structure.
64 - Substrat selon la revendication 62 ou 63, caractérisé en ce qu'il est sous forme membranaire (biofilm), souple ou solide, plus ou moins cristallisée, d'épaisseur variable, ou sous forme pulvérulente ou granuleuse, ou encore sous forme fluide, gazeuse ou liquide.
65 - Procédé de production d'une substance nutritive pour sols, naturels et/ou artificiels, caractérisé par les étapes consistant à :
- préparer une base comprenant une quantité
prédéterminée d'un matériau minéral synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante, choisie parmi le règne végétal, animal et/ou les micro-organismes ; et - traiter ladite base de façon à la transformer en une substance minérale inactivée nutritive de composition et de texture prédéfinies selon la nature et les besoins des sols concernés.
66 - Procédé selon la revendication 65, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à doser celle-ci en éléments majeurs ou oligo-éléments suivant leurs insuffisances dans les sols et suivant les besoins des cultures.
67 - Procédé selon la revendication 66, caractérisé en ce que ladite phase de dosage consiste à réaliser un apport en carbonate de calcium pour traiter les sols acides et un apport en silice pour traiter les sols basiques.
68 - Procédé selon les revendications 65 à 67, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base est réalisée in-situ par contact de la base avec des micro-organismes et/ou organismes minéralisateurs choisis dans un environnement adéquat.
69 - Procédé selon la revendication 65, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite "biomasse" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
70 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 69, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase d'inactivation de la structure vivante effectuée notamment par adjonction de sels ou suivant une ou plusieurs méthodes, seules ou en complément, dont l'irradiation, la déshydratation et/ou l'élévation à haute température.
71 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 70, caractérisé en ce qu'une phase de malaxage peut être exécutée durant l'une des étapes du procédé, ou au moins en partie, simultanément à une autre phase du procédé, et notamment l'inactivation.
72 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante est un végétal ou partie d'un végétal (cellule, tissu ou organe) tel qu'un végétal supérieur monocotylédone ou dicotylédone, une algue, un champignon, un lichen.
73 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 72, caractérisé en ce que la structure vivante comprend un animal ou partie d'animal (cellule, tissu ou organe), choisi notamment parmi les protozoaires ou métazoaires invertébrés ou les vertébrés.
74 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 73, caractérisé en ce que la structure vivante comprend un micro-organisme tel que virus, bactérie telle bacillus, mégathérium, pseudomonas fluorescens, pseudomonas maltophilia, pseudomonas putida, buttauxiella agrestis, rhodococcus, serratia marescens.
75 - Procédé selon l'une des revendication 65 à 74, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu, avec éventuellement au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale et/ou micro-orgznique.
76 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 75, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à récolter ou collecter la structure vivante dans un milieu nutritif approprié et à l'incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du matériau minéral requis.
77 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 76, caractérisé en ce que l'étape de préparation et/ou de traitement comprend une phase consistant à
récolter et/ou collecter le matériau minéral carbonaté ou autre sous forme, par exemple, de dépôt, concrétionnement actuel et/ou fossiles, et de l'incorporer à la base.
78 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 77, caractérisé en ce que la structure vivante est sélectionnée pour que la matière minérale contienne au moins l'un des constituants suivants : précipités calciques, siliciques, fluorés, barytés, ferrugineux et autres.
79 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 78, caractérisé en ce qu'il comporte une phase durant laquelle au moins l'un parmi la biomasse, la base, le matériau et/ou la matière minérale, est fragmenté
lors de l'étape de préparation et/ou lors de l'étape de traitement, jusqu'à obtention d'une texture ou malléabilité déterminée.
80 - Procédé selon la revendication 79, caractérisé en ce que la phase de fragmentation est au moins partiellement effectuée par dislocation à l'aide d'ultra-sons et/ou par des moyens physico-chimiques, tels qu'adjonction d'additifs, traitement cryogénique et/ou thermique, broyage ou variation de pression.
81 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 80, caractérisé en ce qu'il comprend une phase consistant à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmenté précité dans un liquide, de préférence, aqueux.
82 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 81, caractérisé en ce qu'une phase consiste à incorporer une substance colorante de nuance prédéterminée au moins à l'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matière minérale.
83 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 82, caractérisé en ce qu'une phase de l'étape de préparation et/ou de traitement consiste à
incorporer un agent de cohésion ou texture à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale, agent dont les proportions et la composition sont choisies pour que la matière finale présente une structure prédéterminée.
84 - Procédé selon la revendication 83, caractérisé en ce que ledit agent de cohésion ou texture comprend de préférence une substance, notamment métallique, telle que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc, ou organique telle que collagène, mucopolysaccharide et composé poly-cellulosique.
85 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 84, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de mélange de la substance nutritive à un autre matériau (inerte), notamment pour former un terreau.
86 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 85, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de déshydratation au moins partielle d'un ou plusieurs composants de la base et/ou de la matière minérale précitée, notamment effectuée au moins partiellement par filtrage, centrifugation, irradiation, traitement thermique et/ou cryogénique.
87 - Procédé selon l'une des revendication 65 à 86, caractérisé en ce que plusieurs des phases telles que inactivation, céshydratation et fragmentation sont au moins partiellement effectuées simultanément.
88 - Procédé selon l'une des revendications 65 à 87, caractérisé en ce que durant l'une des phases ou étapes de procédé, un additif par exemple moussant, fibreux, agglomérant, isolant, ignifuge, aromatique, odorant ou analogue, est incorporé à la base et/ou à
la matière minérale précitée.
89 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape du traitement comprend une phase de conditionnement dans un emballage approprié, notamment en aérosol, de la matière minérale qui constitue un produit fini.
90 - Substance minérale nutritive inactivée à usage extemporané, par exemple en tant que charge d'apport, notamment à tout type de sol naturel et/ou artificiel, ou encore toute composition du type engrais, terreau ou amendements divers, obtenue suivant le procédé selon l'une des revendications précédentes.
91 - Substance minérale nutritive selon la revendication 90 caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un matériau minéral synthétisé par une ou partie de structure vivante, cultivée et/ou collectée, ce matériau ayant ensuite subi un traitement d'inactivation et de texturation de ladite structure.
92 - Substance minérale nutritive selon la revendication 90 ou 91, caractérisée en ce qu'elle est sous forme solide, cristallisée, pulvérulente, granuleuse, fluide, gazeuse ou liquide.
93 - Procédé de fabrication ou obtention d'une matière ou composition minérale, caractérisé par les étapes consistant à :
- préparer une base comprenant une quantité
prédéterminée d'un matériau minéral synthétisé par au moins une ou partie de structure vivante appartenant au règne végétal et/ou animal.
- traiter éventuellement ladite base de façon à la transformer en une matière minérale inactivée et de texture prédéfinie en fonction d'un usage médical et/ou para-médical déterminé.
94 - Procédé selon la revendication 93, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à cultiver la structure vivante précitée durant une période et dans un milieu tels qu'au moins une partie dite "biomasse" dudit matériau est alors produite ou synthétisée par cette structure.
95 - Procédé selon l'une des revendications 93 ou 94, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase d'inactivation de la structure vivante.
96 - Procédé selon l'une des revendications 93 à 95, caractérisé en ce qu'une phase de malaxage est exécutée durant l'une des étapes du procédé.
97 - Procédé selon l'une des revendications 95 ou 96, caractérisé en ce que ladite phase d'inactivation est effectuée suivant une ou plusieurs méthodes, seule ou en complément, dont l'adjonction de sels, l'irradiation, la déshydratation, et/ou l'élévation à haute température.
98 - Procédé selon l'une des revendications 96 ou 97, caractérisé en ce que la phase de malaxage est effectuée au moins en partie simultanément à une autre phase du procédé, et notamment inactivation.
99 - Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante est un végétal ou partie d'un végétal telle que cellule, tissu ou organe tel qu'un végétal supérieur monocotylédone ou dicotylédone, une algue, un champignon ou encore un lichen.
100- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante comprend un animal ou partie d'animal telle que cellule, tissu ou organe choisi notamment parmi les protozoaires ou métazoaires invertébrés ou les vertébrés.
101- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante comprend un micro-organisme tel que virus, bactérie telle bacillus mégathérium, pseudomonas fluorescens, maltophilia, pseudomonas putida, buttauxiella agrestis, rhodococcus serretia marcescens.
102- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs structures vivantes compatibles peuvent être cultivées au sein d'un même milieu avec éventuellement au moins une autre structure compatible d'origine végétale, animale et/ou micro-organique.
103- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure est cultivée dans un milieu nutritif approprié connu de l'homme de l'art in vivo, en terre, par hydroponie, en boîte de Pétri, sur couche riche en matière organique, dans un réacteur tel que fermenteur ou encore par élevage sur pieds ou pisciculture.
104- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de préparation de la base comporte une phase consistant à récolter ou collecter la structure vivante précitée et à
l'incorporer à la base dans des proportions telles que cet apport constitue au moins une partie du minérau minéral requis.
105- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de préparation et/ou de traitement comprend une phase consistant à
récolter et/ou collecter le matériau minéral carbonaté ou autre sous forme par exemple de dépôt, concrétionnement actuel et/ou fossile et de l'incorporer à la base.
106- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la structure vivante est sélectionnée pour que la matière minérale contienne au moins l'un des constituants suivants : précipités calciques, siliciques, fluorés, barytés, ferrugineux et autres.
107- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une phase durant laquelle au moins l'un parmi la biomasse, la base, le matériau et/ou la matière minérale précitée est fragmenté lors de l'étape de préparation et/ou lors de l'étape de traitement jusqu'à obtention d'une structure ou malléabilité déterminée.
108- Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la phase de fragmentation précitée est au moins partiellement effectuée par dislocation à l'aide d'ultrasons et/ou par des moyens physico-chimiques tels qu'adjonction d'additifs, traitement cryogénique et/ou thermique, broyage ou variation de pression.
109- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une phase consistant à élaborer une suspension de la biomasse ou du matériau fragmenté précité dans un liquide, de préférence aqueux.
110- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une phase consiste à incorporer une substance colorante de nuance prédéterminée au moins à l'un parmi le milieu de culture, la biomasse, le matériau, la base et la matière minérale.
111- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une phase de l'étape de préparation et/ou de traitement consiste à
incorporer un agent de cohésion ou texture à l'un au moins parmi la biomasse, le milieu, le matériau, la base et la matière minérale pour que la matière finale présente une structure prédéterminée.
112- Procédé selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit agent de cohésion ou texture comprend de préférence une substance notamment métallique telle que calcium, magnésium, silicium, baryum, sodium, fluor, aluminium, fer, manganèse, zinc, ou organique tel que collagène, muco-polysaccharide, et composé polycellulosique.
113- Procédé selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une phase de déshydratation au moins partielle d'un ou plusieurs composants de la base et/ou de la matière minérale précitées au moins partiellement effectuée par filtrage, centrifugation, irradiation, traitement thermique et/ou cryogénique.
114- Procédé selon l'une des revendications 107 à 113 caractérisé en ce que plusieurs des phases telles qu'inactivation, déshydratation et fragmentation sont au moins partiellement effectuées simultanément.
115- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que durant l'une des phases ou étapes du procédé, un additif par exemple moussant, effervescent, fibreux, agglomérant, aromatique, odorant ou analogue est incorporé à la base et/ou à
la matière minérale précitée.
116- Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étape de traitement comprend une phase de conditionnement dans un emballage approprié notamment aérosol, de la matière minérale qui constitue un produit fini.
117- Matière ou composition minérale inactivée à usage extemporané obtenue suivant le procédé selon l'une des revendications précédentes.
118- Matière ou composition minérale inactivée à usage extemporané et comprenant au moins un matériau minéral synthétisé par une ou partie de structure vivante cultivée et/ou collectée, ce matériau ayant ensuite subi un traitement d'inactivation et de texturation de ladite structure.
119- Matière selon l'une des revendications 117 ou 118, caractérisée en ce qu'elle est sous forme solide, cristallisée, pulvérulente, granuleuse, fluide, gazeuse ou liquide.
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