CA1315044C

CA1315044C - Surgical implant for limiting the relative movement of vertebrae

Info

Publication number: CA1315044C
Application number: CA000613587A
Authority: CA
Inventors: Francis Henri Breard
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 1989-09-27
Filing date: 1989-09-27
Publication date: 1993-03-30
Anticipated expiration: 2010-03-30

Abstract

La présente invention concerne un implant chirurgical destiné à empêcher un contact mutuel des vertèbres lors des flexions du rachis, implant qui consiste en une cale profilée et dimensionnée pour pouvoir être insérée, selon sa direction longitudinale, entre les apophyses épineuses d'au moins deux vertèbres successives, cette cale comportant ou étant associée à des moyens de retenue conçus pour la maintenir en place sur les vertèbres tout en autorisant un écartement mutuel de ces dernières. Avantageusement, la cale présente des gorges longitudinales dimensionnées pour recevoir, avec un certain jeu, une apophyse respective, et les moyens de retenue sont constitués par un ligament passant à travers des perçages transvers, de préférence deux perçages inclinés et croisés, de la cale, et s'entrelaçant autour des apophyses. L'implant chirurgical peut être utilisé pour supprimer les affections douloureuses des nerfs rachidiens, et notamment la sciatique.The present invention relates to a surgical implant intended to prevent mutual contact of the vertebrae during flexion of the spine, implant which consists of a wedge shaped and dimensioned to be able to be inserted, in its longitudinal direction, between the spinous processes of at least two vertebrae successive, this wedge comprising or being associated with retaining means designed to hold it in place on the vertebrae while allowing mutual spacing of the latter. Advantageously, the wedge has longitudinal grooves dimensioned to receive, with a certain clearance, a respective process, and the retaining means are constituted by a ligament passing through transverse bores, preferably two inclined and crossed bores, of the wedge, and intertwining around the processes. The surgical implant can be used to remove painful conditions of the spinal nerves, including sciatica.

Description

1 3 ~ 5044 Implant chirurgical pour limi-ter le mouvement rela~iE dea vertèbres La présente invention concerne un implan-t chirurgical destiné a prévenir un contact mutuel des vertèbres lors des flexions du rachis (colonne vertébrale).
On sait que, chez certains sujets dont les disques intervertébraux ont subi une usure importan-te, les nerfs rachidiens passant entre les vertèbres sont inévitablement écrasés sous l'effet du contact mutuel dur de ces dernières, survenant lors des flexions extrêmes vers l'avant ou vers l'arrière du rachis. Cet ecrasement des nerfs rachidiens est à l'origine d'affections extrêmement douloureuses dont la plus fréquente est la sciatique.
Pour éliminer ce type d'affection, il est connu de solidariser entre elles les apophyses des vertèbres à l'aide de plaquettes métalliques qui maintiennent en permanence un écartement suffisant entre vertèbres. Mais, bien entendu, en interdisant tout mouvement relatif des vertèbres, cette opération occasionne une gêne importante pour le patient, même si bien souvent elle ne concerne qu'un tronçon limité
du rachis qui est en général celui qui couvre la région lombaire.
On connaît également une technique consistant à
entrelacer un ligament artificiel autour des apophyses épineuses des vertèbres. Toutefois, cette technigue, si elle permet aux vertèbres de conserver une certaine mobilité
relative, a simplement pour effet d'interdire un contact des vertèbres à l'avant et est donc loin de résoudre le problème de l'écrasement des nerfs rachidiens qui se pose surtout à
l'arrière.
C'est pourquoi la présente invention propose de résoudre ce problème, à l'aide d'un implant chirurgical destiné à empêcher un contact mutuel de vertèbres lors des 1 3 1 50~

flexions d'un rachis, ledit implant comprenant une cale inter-vertébrale insérable entre des apophyses épineuses d'au moins deux vertèbres successives et percée de part en part, dans sa direction d'inser~ion, d'un trou pour un passage d'une desdites apophyses épineuses, ainsi que des moyens de retenue pour maintenir la cale en place par rapport auxdites apophyses, avec une possibilité de débatte-ment mutuel en hauteur de ces apophyses.
La présente invention propose aussi un implant chirurgical destiné à empêcher un contact mutuel de vertèbres lors des flexions d'un rachis, ledit implant comprenant une cale inter-vertébrale insérable entre des apophyses épineuses d'au moins deux vertèbres successives, et comportant en outre un ou plusieurs perçages transversaux à sa direction d'insertion et ouverts à leurs deux extrémités, ainsi que des moyens de retenue constitués par au moins un ligament destiné, en passant par les perçages ménagés dans la cale, à maintenir la cale en place par rapport aux apophyses épineuses, avec une possibilité de débattement mutuel en hauteur desdites apophyses épineuses.
La présente invention propose aussi un implant chirurgical destiné à empêcher un contact mutuel de vertèbres d'un rachis lors des flexions de ce rachi, ledit implant chirurgical comprenant:
- un moyen formant cale inter-vertébrale insérable entre des apophyses épineuses de plusieurs vertèbres successives définissant un tronçon à traiter du rachis, ledit moyen formant cale inter-vertébrale présentant deux surfaces d'extrémité destinées à venir respectivement en contact avec les apophyses épineuses des vertèbres d'extrémité dudit troncon à traiter du rachis; et - des moyens de retenue associés auxdits moyens formant cale inter-vertébrale et présentant des parties destinées à etre placées au-delà des apophyses ~pineuses .~ .
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1 3 1 50~4 desdites deux vertebres d'extrémité, à une distance telle des surfaces d'extrémité desdits moyens formant cale in-ter-ver-tébrale que les moyens de retenue permettent aux vertèbres de subir un mouvement de débattement mutuel limité
lors des flexions vers l'avant du rachis.
De préférence, comme on le comprendra aisément, cette cale, une fois implantée, limite le mouvement de rapprochement des apophyses épineuses des vertèbres lors d'une flexion vers l'arrière du rachis, pour ainsi interdire tout contact mutuel des vertèbres du niveau de leur partie arrière, c'est-à-dire là où le problème de l'écrasement des nerfs rachidiens est prédominant.
De préférence, à l'inverse, lors d'une flexion vers l'avant du rachis, les vertèbres peuvent librement s'écarter l'une de l'autre si bien que le patient ne ressentira pratiquement aucune gêne à la suite de l'implantation dans son dos d'une cale vertébrale selon l'invention.
De préférence, dans la pratique, les moyens de retenue de la cale seront concus pour limiter le mouvement d'écartement des apophyses épineuses afin de prévenir un contact mutuel par l'avant des vertèbres, susceptible également de provoquer un écrasement de certains nerfs rachidiens, mais même dans ce cas la gêne occasionnée est tout à fait supportable pour le patient.
De préférence, dans sa forme la plus simple, la cale vertébrale conforme à l'invention est constituée par un petit plot insérable entre les apophyses épineuses de deux vertèbres successives. En cas de besoin, il sera bien entendu possible de réaliser l'implantation de plusieurs cales individuelles de ce type sur toute la longueur d'un troncon du rachis comprenant plus de deux vertèbres, comme par exemple le troncon lombaire.
De préférence, selon une variante de réalisation, 1 31 5n44 - 3a -la cale est percée de part en part dans sa direction d'insertion, d'un trou dans leque] peut être enfilée une apophyse épineuse respective.
De préférence, la cale agit ainsi en-tre au moins S trois vertèbres à la fois sans supprimer la possibilité
d'écartement mutuel des apophyse épineuses de ces dernières.
De préférence, la cale présente, sur l'une et/ou l'autre de deux faces d'extrémité opposées, une gorge de réception et de guidage d'une apophyse respective, surdimensionnée par rapport à cette dernière, cet-te gorge présentant de préférence une largeur progressivement décroissante d'une extrémité à l'autre, pour se conformer à
la forme naturelle effilée de l'apophyse qu'elle reçoit.
De préférence, selon une autre caractéristique de l'invention, la cale comporte un ou plusieurs perçages transversaux à sa direction d'insertion, et de préférence deux perçages transversaux inclinés et croisés, ouverts a leurs deux extrémités.
De préférence, ce type de cale vertébrale est utilisée lorsque les moyens de retenue sont constitués par un ligament artificiel continu. Ce ligament, que l'on entrelace de façon lâche autour des apophyse épineuses des vertèbres en le faisant passer à travers les percages de la ou des cales, assure, grâce à son élasticité propre, un arrêt en souplesse des vertèbres lors de la fle~ion vers l'avant du rachis.
De préférence, pour éviter que ce ligament soit entaillé lors de ces mouvements des vertèbres, il est de préférence prévu, selon l'invention, que chacun des perçages transversaux se termine à chaque extrémité par une ouverture évasée.
De préférence, selon un autre mode de réalisation de l'invention, la cale se prolonge, de part et d'autre de la gorge ou de l'une au moins des gorges, par deux hautes . ~``~ i - 3b -branches latérales qui sont reunies, à proximité de leur extrémité libre, par un goujon. Ce goujon constitue une variante de réalisation des moyens de retenue en délimitant, avec lesdites branches latérales et le fond de la gorge, un espace de réception, avec jeu de débattement en hauteur, pour une apophyse respective.
Cet-te variante préférentielle de réalisation des moyens de retenue a pour avantage d'être direc-tement int~grée à la cale, ce qui supprime la nécessi-té d'une 10 operation additlonnelle, comme c'est le cas lor~qu'on utilie un liFament artlflclel.
Plusleurs modes de réallsatlon de la présente lnvention vont malntenant être décrlts plus en details, mals unlquement ~ titre d'exemples non llmltatlfs,en r~férence aux desslns annex~s dans lesquels :
. la flgure 1 est une vue en plan d'une cale lnter-vertebrale conforme à
un premler mode de réallsatlon de l'lnventlon ;
. la figure 2 en est une vue en coupe transversale effectuée selon la ll~ne II-II de la flgure 3 ;
. la flgure 3 est une vue de côté de cette même cale lnter-vertébrale ;
. la flgure 4 est une représentatlon d'une vertèbre retouchée en vue dc l'lmplaatatlon d'une cale lnter-vert~brale ;
. la flgure 5 represente, en vue arrlère, la partle basse d'un rachls sur lequel a été réalisée l'lmplantatlon de plusleurs cales lnter-vertébrales conformes au premler mode de réalisatlon de l'lnventlon ;
. la flgure 6 est une vue de face d'une cale lnter~vertébrale conforme à
un deuxlème mode de réallsatlon ; et . la flyure 7 lllustre l'lmplantatlon, dans la partle basse du rachl~, d'une cale selon la flFure 6, représentée en coupe partlelle.
La cale lnter-vertebrale 1, représentée sur les fiFures 1 ~ 3, présente 30 la forme d'un petlt plot munl, sur ses faces supérleure et lnférieure, d'une gorge longltudlnale respective 2 ou 3 déllmitée par des lèvres de faible hauteur4 et 5, qul, vues de côte, ont une forme en arc de cercle ~flgure 3). Comme le montre la figure 1, la largeur de chaque gorge 2 ou 3 diminue progressivement entre une face avant 6 et une face arrlère 7 de la cale 1.
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.

1 31 50~4 En outre, et comme le montrent les figures 2 et 3, la partle centrale de la cale inter-vertébrale 1 co~porte deux perçages transversaux 8, ~ lnclinés et crolsés débouchant chacun à leurs deux extrémités, par des ouvertures 10, 11 s'évasant vers l'extérleur, sur les faces latérales 12, 13 de la cale 1. Comme le montre clairement la flgure 3, les perçages 8, 9 sont simplement r~alisés côte côte sans aucune com~unication entre eux.
Une cale 1, comme décrite précédemment, est dimensionnée pour être inséree entre les apophyses épineuses de deux vertèbres successives. Chaque apophyse é~ineuse vlent alors se loger, avec un léger ~eu latéral, dans une ~orge respective 2 ou 3 de la cale, après avoir été recalibrée comme représ0nté
sur la figure 4 sur laquelle les fragments d'os découpés apparaissent en sombre sous les références 14 et 15.
Comme le montre la figure 5, plusleurs cales, telles que 1, peuvent être individuellement implantées entre les apophyses épineuses successives A des vertèbres V d'un tronçon donné du rachis, en l'occurrence le tronçon lombaire.
Dans ce cas, les cales étagées 1 sont malntenues en place par un ligament artificiel continu L que l'on fait passer dans les perçages 8, 9 de chacune de ces dernlères, où 11 se crolse à chaque fols sur lui-meme, et dont on entoure, de façon lâche, les apophyses des deux vertebres lombalres extrêmes. Au-dessous de la vertèbre lombaire lnférieure, le llgament L peut en varlante être agrafé
sur le coccyx C.
Une fols cette opératlon réallsés, les dlfférentes cales 1 llmitent le mouvement de rapprochement des apophyses lors d'une flexlon vers l'arrière du rachis en interdisant dès lors tout cnntact dur entre les vertèbres et en supprimant donc les rlsques d'écrasement des nerfs rachldiens passant entre ces dernières, les lèvres 4, 5 des cales jouant, lors de ce mouvement derapprochement, le rôle d'éléments de guldage latéraux. Lors d'une flexion du rachls en sens inverse, les apophyses des vertèbres pDurront s'écarter l'une de l'autre, tout en restant à l'lntérleur des gorges 2, 3 des cales, jusqu'à ce queles deux apophyses extrêmes entrent en contact souple avec le llgament L, qui llmite alnsi le mouvement de rapprochement des têtes avant des vertèbres pour là encore prévenlr un écrasement des nerfs rachldlens se trouvant à cet endroit.La figure 6 représente une cale inter-vertébrale la conforme à un deuxlème mode de réalisation de l'lnventlon, don-t le corps central est percé d'un trou longitudinal 16, oblong dans la directlon vertlcale. Ce trou longitudinal 16 est dimenslonné pour recevolr une apophyse de vertebre recalibrée comme ,, 1 31 504~

~ 5 --r~présent~ sur la figure ~, avec un ~eu de débattement en hauteur. ~ette cale inter-~ertébrale pr~sente elle aussl, à se. extr~mités supérieure et inférieure,des gorges respectives 19, 20 nettement plus profondes que les gorges 2, 3 de la cale 1 du premier mode de réallsatlon. ~es hautes branches 17, 18 déllmitant chacune de ces gorges 19, 20 sont réunies, à prox:Lmité de leur extrémité libre,par un gou~on métallique amovible 21. Ce gouJon délimite, avec le fond de la gorge et les branches assoclées 17, 1~, un espace de réception d'une apophyse, également dimensicnné pour autoriser un certain débattement en hauteur de cette dernière. ~
La figure 7 montre que, pour implanter la cale qui vient d'êtrs décrite dans le rachis, il suffit d'enfiler trols apophyses A de vertèbres ad~acentes V
respectivement dans le trou longltudlnal oblong 16 et les deux gorges 19, 20 fermées par les goujons 21. Les deux parties 22, 23 de la cale ~oueront alors lerôle de deux cales lndividuelles successives 1 de la figure 5, tandis que les gouJons 21 auront la même fonction que le ligament artificiel L.
Bien entendu, pour implanter les cales 1 ou la dans le rachis, il sera nécessaire au préalable de couper les ligaments naturels réu~issant lesvertèbres concernées par cette implantation.
Pour être complet, on précisera qua chacune des cales décrites cl-dessus sera, de préférence, réalisée en une matière plastique à faible coefficient de frottement, tel que le polytétrafluoro~thylène, pour favoriser le glissement de apophyses des vertèbres à l'intérieur des cales. ~
Il va de soi aussi que, sur la base du prlncipe de la pré~sente lnvention, divers autres modes de réalisation de cette dernière peuvent êtrë envisagés.
C'est ainsi que, dans une cale 1 telle que représentee sur les figures 1 à 3, les lèvres 4, 5 pourraient être prolongées vers le haut et vers le bas pour` être réunies comme les branches latérales de la cale de la flgure 6, par un gou~on d'arrêt. En outre, la cale la de la figure 6, avec son trou longitudinal oblong 16, pourrait être dotée de gorges de réception d'apophyses identiques à
3o celles 2, 3 de la cale 1 des figures 1 à 3, auquel cas il faudrait bien entendu prevoir, pour limiter l'écartement des apophyses extérieures, comme sur la figure 5, un ligament passant dans des perçages transversaux, inclinés et croisés, ménagés dans les parties 22, 23 de la cale la. 1 3 ~ 5044 Surgical implant to limit movement rela ~ iE dea vertebrae The present invention relates to an implant-t to prevent mutual contact of vertebrae during flexion of the spine (spine).
We know that in some subjects including discs intervertebral have suffered significant wear and tear, nerves spines passing between the vertebrae are inevitably crushed under the effect of the hard mutual contact of the latter, occurring during extreme forward or forward bending the back of the spine. This crushing of the spinal nerves is the cause of extremely painful conditions including the most common is sciatica.
To eliminate this type of condition, it is known to join together the processes of the vertebrae using of metal plates which permanently maintain a sufficient spacing between vertebrae. But, of course, by prohibiting any relative movement of the vertebrae, this operation causes significant discomfort for the patient, although very often it only concerns a limited section of the spine which is generally the one that covers the region lumbar.
There is also known a technique consisting in intertwine an artificial ligament around the processes thorny vertebrae. However, this technigue, if it allows the vertebrae to maintain a certain mobility relative, simply has the effect of prohibiting contact of vertebrae in the front and is therefore far from solving the problem crushing of the spinal nerves which arises especially at the back.
This is why the present invention proposes solve this problem, using a surgical implant intended to prevent mutual contact of vertebrae during 1 3 1 50 ~

flexions of a spine, said implant comprising a wedge intervertebral insertable between spinous processes at least two successive vertebrae and pierced right through part, in its direction of insertion, of a hole for a passage of one of said spinous processes, as well as retaining means for holding the wedge in place by report to said processes, with a possibility of debate-mutual height of these processes.
The present invention also provides an implant intended to prevent mutual contact of vertebrae during flexion of a spine, said implant comprising an intervertebral wedge insertable between spinous processes of at least two successive vertebrae, and further comprising one or more transverse holes to its insertion direction and open to both ends, as well as retaining means constituted by at least one ligament intended, passing through the holes in the hold, to hold the hold in place by relation to the spinous processes, with a possibility of mutual displacement in height of said spinous processes.
The present invention also provides an implant intended to prevent mutual contact of vertebrae of a spine when flexing this spine, said surgical implant comprising:
- a means forming an insertable intervertebral wedge between spinous processes of several vertebrae successive defining a section to be treated of the spine, said means forming an intervertebral wedge having two end surfaces intended to come respectively in contact with the spinous processes of the vertebrae end of said section to be treated with the spine; and - retaining means associated with said means forming an intervertebral wedge and having parts intended to be placed beyond the pinnose processes . ~.
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1 3 1 50 ~ 4 of said two end vertebrae at such a distance end surfaces of said internal wedge means ver-tebrale that the means of restraint allow vertebrae to undergo limited mutual movement during forward flexion of the spine.
Preferably, as will be readily understood, this wedge, once installed, limits the movement of approximation of the spinous processes of the vertebrae during a backward flexion of the spine, thus preventing any mutual contact of the vertebrae of the level of their part back, that is where the problem of crushing spinal nerves is predominant.
Preferably, conversely, during a bending forward of the spine, the vertebrae can freely move away from each other so that the patient does not experience virtually no discomfort as a result of the implantation in his back of a vertebral wedge according to the invention.
Preferably, in practice, the means of wedge restraint will be designed to limit movement spacing of the spinous processes in order to prevent mutual contact from the front of the vertebrae, susceptible also to cause a crushing of certain nerves spinal, but even in this case the discomfort caused is quite bearable for the patient.
Preferably, in its simplest form, the vertebral wedge according to the invention is constituted by a small insertable pin between the spinous processes of two successive vertebrae. If necessary, it will be fine heard possible to implement the establishment of several individual shims of this type over the entire length of a trunk of the spine comprising more than two vertebrae, as for example the lumbar trunk.
Preferably, according to an alternative embodiment, 1 31 5n44 - 3a -the wedge is drilled right through in its direction insertion, a hole in it] can be threaded a respective spinous process.
Preferably, the wedge thus acts between at least S three vertebrae at once without removing the possibility mutual separation of the spinous process of the latter.
Preferably, the wedge has, on one and / or the other of two opposite end faces, a groove of reception and guidance of a respective process, oversized compared to the latter, this throat preferably having a width gradually decreasing from one end to the other, to conform to the tapered natural form of the process that it receives.
Preferably, according to another characteristic of the invention, the wedge has one or more holes transverse to its direction of insertion, and preferably two inclined and crossed transverse holes, open to their two ends.
Preferably, this type of vertebral wedge is used when the retaining means consist of a continuous artificial ligament. This ligament, which we loosely intertwining around the spinous process of vertebrae by passing it through the holes in the or shims, ensures, thanks to its own elasticity, a soft stop of the vertebrae during fle ~ ion the front of the spine.
Preferably, to prevent this ligament from being notched during these vertebrae movements, it is preferably provided, according to the invention, that each of the holes transverse ends at each end with an opening flared.
Preferably, according to another embodiment of the invention, the wedge extends, on either side of the gorge or at least one of the gorges, by two high . ~ `` ~ i - 3b -lateral branches which are united, close to their free end, by a stud. This stud is a variant embodiment of the retaining means by delimiting, with said lateral branches and the back of the throat, a reception area, with height clearance, for a respective apophysis.
This preferential variant of realization of restraint means has the advantage of being directly int ~ rigged in the hold, which eliminates the need for a 10 additional operation, as is the case when using a liFament artlflclel.
Several modes of reallatlon of the present invention are now available.
be described in more detail, unlike unlike ~ as examples not llmltatlfs, in reference to the annexed drawings in which:
. figure 1 is a plan view of an inner-vertebral wedge conforming to a first mode of reallatlon of lnventlon;
. Figure 2 is a cross-sectional view taken along the ll ~ ne II-II of flgure 3;
. Figure 3 is a side view of the same inter-vertebral wedge;
. figure 4 is a representation of a vertebra retouched in view dc the lmplaatatlon of a lnter-vert wedge ~ brale;
. the figure 5 represents, in backward view, the lower part of a rachls on which was carried out the implantation of several inter-vertebral wedges conform to the premler embodiment of lnventlon;
. the flgure 6 is a front view of a lnter wedge ~ vertebral conforming to a second mode of reallsatlon; and . the flyure 7 lllustre l'lmplantatlon, in the lower part of the rachl ~, a block according to FIG. 6, shown in partial section.
The lnter-vertebral wedge 1, shown in FIGURES 1 ~ 3, presents 30 in the form of a petlt plot munl, on its upper and lower faces, with a respective longltudlnale groove 2 or 3 defined by lips of low height 4 and 5, qul, seen from the side, have an arc shape ~ flgure 3). As the shown in Figure 1, the width of each groove 2 or 3 gradually decreases between a front face 6 and a back side 7 of the wedge 1.
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1 31 50 ~ 4 In addition, and as shown in Figures 2 and 3, the central part of the intervertebral wedge 1 co ~ carries two transverse holes 8, ~ lnclines and openings each opening at their two ends, through openings 10, 11 widening towards the extinguisher, on the lateral faces 12, 13 of the wedge 1. As the clearly shows the flgure 3, the holes 8, 9 are simply r ~ aligned side coast without any communication between them.
A wedge 1, as described above, is dimensioned to be inserted between the spinous processes of two successive vertebrae. Each apophysis é ~ ineuse vlent then lodge, with a slight ~ eu lateral, in a ~ respective barley 2 or 3 of the hold, after being recalibrated as shown in Figure 4 in which the cut bone fragments appear dark under references 14 and 15.
As shown in Figure 5, several shims, such as 1, can be individually implanted between the successive spinous processes At vertebrae V of a given section of the spine, in this case the lumbar section.
In this case, the stepped shims 1 are held in place by a ligament continuous artificial L which is passed through the holes 8, 9 of each of these last ones, where 11 crolse each time on itself, and with which we surround, loosely, the processes of the two extreme lumbar vertebrae. Below of the lower lumbar vertebra, the llgament L can also be stapled on the coccyx C.
Once this operation is carried out, the different shims 1 will limit the movement of approximation of the processes during a flexlon towards the rear of the spine thus prohibiting any hard cnntact between the vertebrae and thus eliminating the risk of crushing the spinal nerves passing between these last, the lips 4, 5 of the wedges playing, during this approaching movement, the role of lateral guldage elements. When bending the rachls in reverse, the processes of the vertebrae will deviate from one of the other, while remaining in the interior of the grooves 2, 3 of the holds, until the two extreme processes come into flexible contact with the llgament L, which llmite alnsi the movement of approaching the front heads of the vertebrae to here again prevent a crushing of the rachldlens nerves being at this place. Figure 6 represents an inter-vertebral wedge conforming to a second embodiment of the lnventlon, so the central body is pierced with a longitudinal hole 16, oblong in the vertical direction. This longitudinal hole 16 is sized to receive a recalibrated vertebral process as ,, 1 31 504 ~

~ 5 -r ~ present ~ in Figure ~, with a ~ height clearance. ~ stalls inter- ~ ertébrale pr ~ feel it also, to itself. upper and lower ends, respective grooves 19, 20 considerably deeper than grooves 2, 3 of wedge 1 of the first reallsatlon mode. ~ es high branches 17, 18 dellmitant each of these grooves 19, 20 are joined together, near: Lmity of their free end, by a removable metallic gou ~ on 21. This gouJon delimits, with the bottom of the throat and associated branches 17, 1 ~, a space for receiving an apophysis, also dimensioned to allow a certain height travel last. ~
Figure 7 shows that, to implant the wedge which has just been described in the spine, it is enough to thread trols apophyses A of ad ~ acentes vertebrae V
respectively in the oblong longltudlnal hole 16 and the two grooves 19, 20 closed by the studs 21. The two parts 22, 23 of the wedge ~ will then open the role of two successive wedges 1 of FIG. 5, while the studs 21 will have the same function as the artificial ligament L.
Of course, to implant wedges 1 or la in the spine, it will be necessary beforehand to cut the natural ligaments réu ~ issant lesverèbres concerned by this implantation.
To be complete, we will specify that each of the shims described above preferably be made of a plastic material with a low coefficient of friction, such as polytétrafluoro ~ thylène, to favor the sliding of processes of the vertebrae inside the holds. ~
It goes without saying also that, on the basis of the prlncipe of the pre ~ feel lnvention, various other embodiments of the latter can be envisaged.
Thus, in a wedge 1 as shown in Figures 1 at 3, the lips 4, 5 could be extended upwards and downwards so as to be united like the lateral branches of the hold of the flgure 6, by a stop gou ~ on. In addition, the wedge la of Figure 6, with its longitudinal hole oblong 16, could be provided with grooves for receiving apophyses identical to 3o those 2, 3 of the wedge 1 of Figures 1 to 3, in which case it should of course provide, to limit the spacing of the external processes, as on the FIG. 5, a ligament passing through transverse, inclined and crossed, formed in parts 22, 23 of the wedge la.

Claims

1. Surgical implant intended to prevent mutual contact of vertebrae during flexion of a spine, said implant comprising an insertable intervertebral wedge between spinous processes of at least two vertebrae successive and breakthrough through, in its direction insertion, a hole for a passage of one of said spinous processes, as well as retaining means for keep the wedge in place with respect to said processes, with a possibility of mutual movement in height of these processes.

2. The surgical implant according to claim 1, in which the wedge has, on one, on the other, or on both of two opposite end faces, one groove for receiving and guiding one of said processes respective, oversized compared to this apophysis.

3. surgical implant according to claim 2, in which the wedge extends, on either side of the throat, by two high lateral branches which are joined, near their free end, by a stud constituting said retaining means by delimiting, with said lateral branches and a bottom of the throat, a reception space with play of one of said processes respective.

4. Surgical implant intended to prevent a mutual contact of vertebrae during flexion of a spine, said implant comprising an insertable intervertebral wedge between spinous processes of at least two vertebrae successive, and further comprising one or more holes transverse to its insertion direction and open to their two ends, as well as retaining means constituted by at least one ligament intended, passing through the holes in the hold, to hold the hold in place compared to the spinous processes, with a possibility of mutual displacement in height of said spinous processes.

5. The surgical implant according to claim 4, characterized in that the wedge has two holes inclined and crossed.

6. surgical implant according to claim 5, characterized in that each of the holes ends, at each end, through a flared opening.

7. Surgical implant to prevent mutual contact of vertebrae of a spine during flexion of this spine, said surgical implant comprising:
- a means forming an insertable intervertebral wedge between spinous processes of several vertebrae successive defining a section to be treated of the spine, said means forming an intervertebral wedge having two end surfaces intended to come respectively in contact with the spinous processes of the vertebrae end of said section to be treated of the spine; and - retaining means associated with said means forming an intervertebral wedge and having parts intended to be placed beyond the spinous processes of said two end vertebrae, at such a distance end surfaces of said means forming a wedge that the retaining means allow the vertebrae to undergo limited mutual movement during forward flexion of the spine.

8. The surgical implant according to claim 7, wherein said means forming an intervertebral wedge include a series of several individual shims, each of them being insertable between two of said respective successive vertebrae of said section to be treated spine and presenting, on one, on the other, or on one and the other of its two opposite end faces, a groove which is oversized compared to the spinous process corresponding, in order to receive with play and to guide this spinous process during movements of the vertebra concerned.

9. surgical implant according to claim 8, in which each groove has a progressive width decreasing from one end to the other.

10. The surgical implant according to claim 8, in which the retaining means comprise a ligament and each block also has one or more holes transverse to its insertion direction and open to their two ends for a passage of this ligament.

11. The surgical implant according to claim 10, in which the wedge has two inclined holes and crossed.

12. The surgical implant according to claim 11, in which each of the holes ends, at each end, through a flared opening.

13. The surgical implant according to claim 8, in which the wedge has, on either side of the groove or from at least one of the gorges, two tall branches side that are joined, near their end free, by a stud constituting said retaining means delimiting, with the said lateral branches and a bottom throat, a receiving space with clearance of one of said respective spinous processes.

14. The surgical implant according to claim 13, in which the wedge is drilled right through in its insertion direction, a hole for the passage of the spinous process of an intermediate vertebra corresponding to said section to be treated with the spine.