BE886829A - TUBULAR SHEETS FOR PERMEATION APPARATUS - Google Patents

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BE886829A
BE886829A BE0/203296A BE203296A BE886829A BE 886829 A BE886829 A BE 886829A BE 0/203296 A BE0/203296 A BE 0/203296A BE 203296 A BE203296 A BE 203296A BE 886829 A BE886829 A BE 886829A
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BE
Belgium
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emi
tubular sheet
viscosity
sheet according
liquid
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BE0/203296A
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French (fr)
Inventor
A K Fritzsche
H P Holladay
M L Woodcock
Original Assignee
Monsanto Co
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    • C08ORGANIC MACROMOLECULAR COMPOUNDS; THEIR PREPARATION OR CHEMICAL WORKING-UP; COMPOSITIONS BASED THEREON
    • C08LCOMPOSITIONS OF MACROMOLECULAR COMPOUNDS
    • C08L63/00Compositions of epoxy resins; Compositions of derivatives of epoxy resins
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B01PHYSICAL OR CHEMICAL PROCESSES OR APPARATUS IN GENERAL
    • B01DSEPARATION
    • B01D61/00Processes of separation using semi-permeable membranes, e.g. dialysis, osmosis or ultrafiltration; Apparatus, accessories or auxiliary operations specially adapted therefor
    • B01D61/14Ultrafiltration; Microfiltration
    • B01D61/147Microfiltration
    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
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    • B01D63/00Apparatus in general for separation processes using semi-permeable membranes
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Description

       

  La présente invention concerne des appareils de perméation contenant des membranes à fibres creuses et elle concerne plus particulièrement des appareils de perméation comportant des feuilles tubulaires formées

  
à partir d'une composition résineuse liquide contenant une résine polyglycidylique et une charge finement divisée.

  
Les appareils de perméation comportant des membranes à fibres creuses sont souvent avantageux en raison du rapport élevé que l'on peut obtenir en ce qui concerne la surface spécifique des membranes par unité de volume de l'appareil de perméation. En conséquence, les appareils de perméation comportant des membranes à fibres creuses peuvent être suffisamment

  
compactes pour trouver des applications souhaitables dans de nombreuses opérations de séparation de fluides, par exemple, des séparations gaz/gaz, gaz/liquide et liquide/liquide (y compris des solides dissous dans

  
des liquides).

  
Dans ces appareils de perméation; au moins une extrémité de chacune des membranes à fibres creuses est habituellement enrobée dans une feuille tubulaire, tandis que les conduits des membranes à fibres creuses s'étendent à travers la feuille tubulaire dans une relation de communication par fluide. Un but de cette feuille tubulaire est de fixer les membranes à fibres creuses dans une relation essentiellement étanche au fluide à l'intérieur de cette feuille. Cette feuille tubulaire peut être fixée en une relation essentiellement étanche au fluide dans l'appareil de perméation de telle sorte que le fluide ne passe pas d'un côté extérieur ou côté conduit à l'autre coté d'une membrane à fibres creuses., sauf à travers la paroi de cette membrane.

  
Même de petites fuites survenant autour de la feuille tubulaire peuvent altérer considérablement le rendement

  
 <EMI ID=1.1> 

  
bissant pas la perméation peuvent passer, via ces fui-tes, vers le coté par lequel le perméat sort des membranes à fibres creuses, réduisant ainsi la sélectivité que peut assurer l'appareil de perméation lors de la séparation. Cette feuille tubulaire a également pour but de former, pour l'écoulement du fluide, un élément d'arrêt suffisamment résistant pour que, dans les conditions de fonctionnement, cette feuille tubulaire ne subisse pas de rupture ou ne perde pas son intégrité d'une autre manière, ce qui permettrait^ au fluide,de passer à travers cette feuille tubulaire.

   En conséquence, cette feuille tubulaire a le plus souvent une forte épaisseur afin d'assurer une relation d'étanchéi&#65533; té aux fluides avec les membranes à fibres creuses et également afin que la feuille tubulaire puisse résister aux différences de pression auxquelles elle peut être soumise au cours d'une opération . de séparation envisagée.

  
En règle générale, on fabrique des feuilles tubulaires en utilisant une composition résineuse liquide dans laquelle la résine peut être naturelle ou synthétique et que l'on

  
 <EMI ID=2.1> 

  
ensuite assemblées en un faisceau; de même, cette résine peut également être coulée sous forme d'un liquide autour d'un faisceau préalablement assemblé et constitué des membranes à fibres creuses, cette résine étant ensuite solidifiée, par exemple, par durcissement. De nombreuses considérations exceptionnelles existent dans le choix d'une composition résineuse liquide appropriée pour la formation de feuilles tubulaires. Par exemple, il est habituellement souhaitable d'avoir les caractéristiques suivantes :

  
1. Avant et après la solidification, la résine doit adhérer suffisamment à la membrane à fibres creuses afin de pouvoir obtenir la relation souhaitée d'étanchéité aux fluides entre la feuille tubulaire

  
et les membranes à fibres creuses ;

  
2. la résine solidifiée doit avoir une résistance et une intégrité suffisantes pour résister  <EMI ID=3.1> 

  
vers de la feuille tabulaire au cours des opérations de séparation envisagées ; 

  
3. la composition, résineuse liquide doit subir peu

  
 <EMI ID=4.1> 

  
crée pas des tensions internes exagérées à l'intérieur de la feuille tubulaire et que la résine solidifiée ne se sépare pas des membranes à fibres creuses ou n'engendre pas, dans ces dernières, des tensions altérant l'intégrité de ces membranes ;

  
4. la composition résineuse liquide ne doit pas se dissoudre d'une manière exagérée ou ne doit pas altérer d'une autre manière la matière des membranes à fibres creuses ;

  
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ment dépourvue de tensions internes telles que celles pouvant être provoquées par des différences de température au cours de la solidification. en particulier,au cours du durcissement de la composition résineuse liquide. (La tendance

  
à l'apparition de ces tensions internes augmente dans des feuilles tubulaires comportant au moins une zone qui ne comporte pas de membrane à fibres creuses et qui, partante peut avoir, vis-à-vis d'une zone renfermant des membranes à fibres creuses, des caractéristiques différentes en ce qui concerne le dégagements l'absorption ou le transfert de la chaleur, ainsi qu'éventuellement des caractéristiques différentes en ce qui con-

  
 <EMI ID=6.1> 

  
liquides contenant des résines oui polymérisent (durcissent) pendant ou après la solidification, la chaleur se dégageant Eventuellement au cours de la polymérisation ne doit pas donner lieu, dans la feuille tubulaire, à des températures altérant les mem. branes à fibres creuses, tandis que la chaleur éventuel- <EMI ID=7.1> 

  
té de polymérisation ne doit pas altérer les membranes à fibres creuses ; 

  
7. en particulier, lorsque la feuille tubulaire est coulée autour d'un faisceau préalablement assemblé et constitué de membranes à fibres creuses, la viscosité de la composition résineuse liquide doit être suffi-

  
 <EMI ID=8.1> 

  
à travers ce faisceau ;

  
8. la composition résineuse liquide ne doit pas être aspirée exagérément entre les membranes à fibres creuses par capillarité (que l'on appellera ci-après "effet de mèche") ; par ailleurs, tout effet de mèche pouvant se manifester, doit être relativement uniforme sur la section transversale du faisceau de membranesà fibres creuses ;

  
9. la feuille tubulaire doit avoir une résistance suffisante aux produits chimiques de façon à conserver une résistance adéquate et sa stabilité dimensionnelle au cours des opérations de séparation envisagées;

  
10. la fabrication de la feuille tubulaire doit être relativement dépourvue de complexité et l'on doit éviter de devoir utiliser un équipement complexe, tandis que cette fabrication doit pouvoir être effectuée avec un temps de séjour minimum, ainsi qu'avec une durée, une expérience et une main-d'oeuvre qualifiée réduites au minimum ;

  
11. la composition résineuse liquide solidifiée doit pouvoir être découpée ou façonnée, par exemple, de façon à exposer les conduits des membranes à fibres creuses ou adapter la feuille tubulaire en vue de l'assemblage de l'appareil de perméation ; et

  
12. les composants de la composition résineuse liquide ne doivent présenter aucun risque exagéré de toxicité au cours

  
de la formulation de la résine liquide, au cours de la préparation de la feuille tubulaire ou après la réalisation de celle-ci. 

  
On a proposé une large variété de résines en vue de réaliser des feuilles tubulaires pour membranes à fibres creuses. Par exemple, dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.499.062 accordé le 3 mars

  
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de soudures, de ciments, de cires&#65533; d'adhésifs, de résines naturelles et de résines synthétiques. Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.422.008 accordé le 14 janvier 1969 au nom de McLain, on décrit l'utilisation de résines époxy en vue de former des feuilles tubulaires et l'on suggère également que des résines de

  
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caoutchoucs synthétiques, thermodurcissables et des résines acryliques peuvent également être appropriés. Parmi

  
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lisées pour former des feuilles tubulaires, il y a les résine$ d'uréthane, les résines de silicone, les polysulfures, les acétals; les résines cellulosiques, les fluorocarbones&#65533; les résines vinyliques, les styrènes,

  
le polyéthylène et le polypropylène (voir, par exemple, les brevets des- Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.760.949 accordé le 25 septembre 1973 ; 4.049.765 accordé le 20 septembre 1977 et 4.138.460 accordé le 6 février 1979).

  
Les résines époxy sont les résines de loin préférées pour former des feuilles tubulaires. Par

  
 <EMI ID=12.1> 
3.728.425 accordé le 17 avril 1973 au nom de Schrader, on décrit l'utilisation de polyépoxydes pour la fabrication de feuilles tubulaires destinées à des appareils de perméation. Dans ce brevet, il est suggéré que les <EMI ID=13.1> 

  
phénols polyhydriques tels que le résorcinol, le catéchol, l'hydroquinone, le phloroglucinol., le 2,2-bis-

  
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nyl)butane, la 4,4'-dihydroxyphényl-phénylsulfone, de même que les produits de condensation de phénol/formaldéhyde (pour la fabrication de résines novolaques). Le plus souvent, la résine époxy décrite spécifiquement par Schrader comprend un éther diglycidylique de bisphénol A.

  
La composition résineuse de Schrader contient également une amine aromatique comme agent durcissant et une fai-

  
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100 parties de résine) d'un agent thixotrope apparemment destiné à réduire l'effet de mèche, tout en permettant néanmoins la pénétration de la composition résineuse dans un faisceau de fibres. Dans le brevet de Schrader, il est stipulé que la silice colloïdale ("Cab-0-Sil") est un agent thixotrope utile et il est suggéré que l'on peut utiliser une variété d'autres agents thixotropes tels que des argiles, des argiles à modification organique,des silices à modification organique, ainsi que des dérivés chimiques de l'huile de ricin. Schrader

  
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luants réactifs des plastifiants, des agents favorisant la liaison et des accélérateurs de durcissement peuvent être des ingrédients facultatifs.

  
Bien qu'il existe différentes propositions suggérant des matières pour feuilles tubulaires destinées à des appareils de perméation contenant des membranes à fibres creuses, dans de nombreux cas, ces matières peuvent être dépourvues d'une ou de plusieurs propriétés souhaitables telles que la résistance aux produits chimiques, l'absence de tensions internes, la facilité de fabrication, l'absence de risques intolérables de toxicité, l'absence de températures de durcissement excessivement élevées, etc. En règle générale, le rendement que l'on exige d'une feuille tubulaire, dépendra des conditions opératoires escomptées de l'appareil de perméation. On a constaté que des appareils de perméation contenant des membranes à fibres creuses pouvaient être utilisés pour le dessalage, 1 ' ultra filtration et l'hémodialyse.

   En règle générale, ces opérations de séparation créent des milieux ambiants relativement modérés, c'est-à-dire que les courants traités contiennent, en concentrations faibles, voire nulles, des fractions pouvant exercer une influence néfaste sur la matière dont sont constituées les feuilles tubulaires
(par exemple, par la perte d'intégrité ou de résistance physique ou par gonflement). De plus, dans des opérations telles que l'hémodialyse, dans lesquelles une différence de pression faible, voire nulle est exercée en travers de la feuille tubulaire, la résistance physique de celle-ci n'est pas un facteur primordial. En conséquence, il existe une plus grande liberté pour le choix de la composition résineuse liquide destinée à la fabrication d'une feuille tubulaire.

   Par exemple, les aspects tels que la résistance physique et la résistance aux produits chimiques peuvent être sacrifiés pour éviter que des températures élevées soient atteintes ou provoquées au cours du durcissement, pour obtenir une composition résineuse liquide d'une fluidité souhaitable pour qu'elle puisse pénétrer dans un faisceau préalablement assemblé et constitué de membranes à fibres creuses, ainsi que pour assurer une bonne adhérence de la feuille tubulaire à ces membranes. Même avec des appareils de perméation fonctionnant dans des conditions relativement modérées, on peut toujours rencontrer de grandes difficultés lorsqu'il s'agit d'obtenir une composition résineuse liquide appropriée pour former une feuille tubulaire.

   Manifestement, ces difficultés s'accentuent lorsque la feuille tubulaire doit avoir une haute résistance physique et une haute résistance aux produits chimiques.

  
Un des problèmes qui a été particulièrement gênant dans la fabrication de feuilles tubulaires, en particulier, dans la fabrication de feuilles tubulaires ayant une haute résistance physique et une haute résistance aux produits chimiques, réside dans les températures de pointe qui peuvent être atteintes au cours du durcissement d'une composition résineuse liquide par
-suite des réactions exothermiques de durcissement. Par exemple, des appareils de perméation ayant des dimensions suffisamment importantes pour être intéressants, par exemple, pour des séparations gaz/gaz, peuvent com- <EMI ID=17.1> 

  
par exemple, au moins 1 kg de composition résineuse liquide. En raison de la conductibilité thermique généralement médiocre de ces résines et également en raison de la nature fortement exothermique de leurs réactions de durcissement, ces grandes quantités de composition résineuse liquide peuvent engendrer des températures suffisamment élevées pour détériorer les membranes à fibres creuses et créer des tensions thermiques, par exemple, entre une zone comportant des membranes à fibres creuses et une zone dépourvue de ces membranes,

  
Une méthode qui peut être adoptée pour éviter ces températures élevées, consiste à fabriquer la feuille tubulaire, par exemple, en procédant à une série de

  
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une solidification ayant lieu lors de chaque coulée avant d'entamer la coulée suivante. Etant donné que, lors de chaque coulée, le volume est moins important que la quantité totale requise pour fabriquer la feuille tubulaire, on peut réduire la température maximale atteinte lors de chaque coulée. Toutefois, l'interface entre chaque coulée peut donner lieu à des affaiblissements structuraux et un laps de temps supplémentaire considérable peut être nécessaire pour effectuer plusieurs coulées en vue de fabriquer une feuille tubulaire, comparativement au temps requis pour la fabrication d'une feuille tubulaire en une seule coulée. Une autre méthode peut consister à refroidir la composition résineuse liquide au cours du durcissement, par exemple,

  
en utilisant un moule pouvant être refroidi au cours du durcissement de la résine ou en faisant passer un fluide de refroidissement à travers les membranes à fibres creuses au cours du durcissement de la résine. En conséquence, cette méthode peut nécessiter certains équipements et procédés complexes. De plus, étant donné que les compositions résineuses liquides ont habituellement des caractéristiques de transfert de chaleur médiocres, le refroidissement peut donner lieu à des différences de température exagérées dans la composition résineuse liquide au cours du durcissement et, partant, il peut en résulter un risque d'apparition de tensions thermiques intolérables à l'intérieur de la feuille tubulaire ; de plus, les zones plus froides de cette feuille tubulaire au cours du durcissement risquent de ne pas acquérir le degré de réticulation souhaité.

   De plus, si la feuille tubulaire est maintenue à ces températures plus basses, le temps requis pour atteindre le degré de durcissement souhaité peut être trop long pour être intéressant du point de vue commercial.

  
Des charges ont généralement été appliquées dans les formulations de résines époxy afin de réduire le retrait, d'améliorer la résistance aux chocs thermiques, de dissiper la chaleur, de conférer des propriétés ignifuges et de réduire les prix de revient (voir, par exemple, Shimp, "Non-Fibrous Fillers for Epoxy Resins" (= charges non fibreuses pour résines époxy), Technical Bulletin 1667., publié par "Celanese Coatings Company"

  
en 1967). Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.]
3.018.260 accordé le 23 janvier 1962 au nom de Creighton Jr., on suggère des formulations de résines époxy pour la fabrication d'articles tels que des vis, des outils, des gabarits, des matrices, des moules, des articles moulés, des modèles et des porte-outils. Les formulations décrites dans ce brevet contiennent des particules métalliques finement divisées (par exemple, des particules d'acier) dans un rapport volumétrique de 32 à
90% de métal pour 68 à 10% de résine. Une des fonctions de ces particules métalliques est décrite dans la colon-ne 2, lignes 21 à 29 de ce brevet :

  
"La polymérisation de la résine donne lieu à une réaction exothermique qui est habituellement néfaste dans des articles relativement épais, étant donné que la résine elle-même est un mauvais conducteur de chaleur. Toutefois, dans la forte proportion dans laquelle elles sont utilisées suivant l'invention, les particules métalliques servent de conducteurs de chaleur depuis les parties internes de la masse jusqu'à la surface de celle-ci, évitant ainsi les effets préjudiciables de la chaleur de la polymérisation." 

  
Toutefois, on admet généralement que les charges augmentent la viscosité d'une composition résineuse liquide. De plus, si la viscosité de la composition résineuse licuide n'est pas suffisamment élevée, les charges peuvent se déposer, même au cours du durcissement. Dès lors, il peut exister une perte d'uniformité dans le durcissement, ainsi que dans les températures atteintes au cours de ce dernier.

  
De nombreuses recherches ont été effectuées et une abondante littérature a été publiée sur la technologie générale des résines époxy (voir, par exemple, Lee et Neville, Handbook of Epoxy Resins, 1967, "Epoxy

  
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sines époxy ont trouvé des applications largement répandues pour les revêtements, les collages, les enrobages électriques, les outillages, les parquetages, les pièces coulées et analogues. Dans plusieurs de ces applications, il peut être nécessaire que les résines époxy aient des propriétés différentes, par exemple, en ce qui concerne leur résistance physique, leur facilité de traitement, leur temps de durcissement, leur résistance à la déformation thermique et analogues. En con-séquence, de nombreuses résines époxy et de nombreux agents durcissants différents sont disponibles dans le commerce afin de satisfaire les besoins spécifiques qu'exige une application particulière.

   Bien que des propriétés et des effets généraux puissent être attribués à différentes résines époxy, lorsqu'on recherche une résine époxy appropriée pour une application particulière, il peut toujours être nécessaire de faire preuve d'ingéniosité et c'est particulièrement le cas en ce qui concerne le choix des matières pour feuilles tubulaires dans lesquelles on peut utiliser des membranes à fibres creuses très sensibles et pour lesquelles une haute résistance physique et une haute résistance aux produits chimiques peuvent être requises.

  
Suivant la présente invention, on prévoit des appareils de perméation contenant des membranes à fibres creuses et comportant des feuilles tubulaires contenant une résine solide durcie et une charge. Suivant la présente invention, on peut fabriquer aisément des feuilles tubulaires contenant des charges, notamment par des techniques de fabrication consistant à couler une composition résineuse liquide autour d'un faisceau préalablement assemblé et constitué de membranes à fibres creuses. De plus, la charge peut être utilisée sans exercer un effet néfaste intolérable sur la pénétration de la composition résineuse liquide à travers

  
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Suivant la présente invention, on peut avantageusement fabriquer la feuille tubulaire en une seule coulée afin de minimiser le temps requis pour sa fabrication et la résine peut être durcie à une température appropriée sans devoir utiliser un équipement complexe afin de réduire le temps de durcissement au minimum et d'atteindre un degré de durcissement uniforme maximum dans toute la feuille tubulaire., essentiellement sans tensions internes.

  
Les feuilles tubulaires des appareils de perméation de la présente invention comprennent une compo-sition résineuse solidifiée et durcie formée à partir d'une composition résineuse liquide contenant une résine constituée d'une quantité pondérale prépondérante d'une résine polyglycidylique, une composition d'un agent durcissant et une charge finement divisée. Suivant la présente invention, la résine a une viscosité d'environ 500 à 12.000 centipoises à la température ambiante et la résine polyglycidylique a une viscosité

  
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cation contraire, toutes les viscosités mentionnées dans la présente spécification sont des viscosités de Brookfield et elles sont déterminées à 25[deg.]C. De préférence, la résine contient une quantité pondérale prépondérante d'éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen

  
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quantité d'éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids inférieur à environ 250.

  
Sous un aspect préféré de l'invention, la composition d'agent durcissant contient au moins deux agents durcissants, un agent augmentant la viscosité et un agent solidifiant. L'agent augmentant la viscosité réagit rapidement avec les groupes glycidyle contenus dans la résine et il est prévu en une quantité suffisante pour

  
 <EMI ID=23.1> 

  
quide de façon à réduire la tendance de la charge à se séparer de la composition résineuse liquide, cependant que la quantité de cet agent augmentant la viscosité est suffisamment faible pour ne pas élever exagérément la température de la composition résineuse liquide par les réactions exothermiques de durcissement. L'agent solidifiant réagit plus lentement avec les groupes glycidyle de la résine que l'agent augmentant la viscosité. En conséquence, le laps de temps au cours duquel a lieu le durcissement de la résine, peut être prolongé jusqu'à

  
t ce que la chaleur dégagée au cours du durcissement exothermique puisse être progressivement dissipée et qu'ainsi, la température régnant dans toute la feuille tubulaire au cours du durcissement puisse être relativement uniforme afin d'assurer un degré de durcissement relativement uniforme dans toute la feuille tubulaire.

  
De plus, en laissant se dissiper la chaleur produite par les réactions exothermiques de durcissement, on peut éviter des températures excessivement élevées au cours du durcissement de la résine.

  
Suivant l'invention, les charges pouvant être utilisées pour former les feuilles tubulaires peuvent être constituées d'une large variété de matières solides.

  
Fréquemment, des charges appropriées ont des densités d'environ 1 à 10, de préférence, d'environ 2 à 8&#65533; par

  
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charges, il y a, par exemple, les charges inorganiques, les charges inorganiques à modification organique, de même que les charges organiques. Parmi les charges inorganiques, il y a, par exemple, les matières du type à base de silice telles que la silice, les silicates d'aluminium (argiles, feldspath, mica, etc.), le silicate de sodium, le borosilicate de sodium, le talc, la wollastonite ; des métaux et des oxydes de métaux tels que l'aluminium, l'oxyde d'aluminium, le fer, l'oxyde de fers l'acier, le cuivre, l'oxyde de cuivre, l'oxyde de calcium, le dioxyde de titane, le zinc, etc. ; des sels inorganiques tels que le sulfate de baryum, le carbonate de calcium, le sulfate de titane, etc. ; et analogues.

   Parmi les charges inorganiques à modification organique, il y a, par exemple, des charges inorganiques telles que celles décrites ci-dessus avec des agents de couplage contenant des groupes organiques. Habituellement, le couplage a lieu par l'intermédiaire d'atomes difonctionnels et trifonctionnels tels que les atomes d'oxygène,

  
de soufre et d'azote qui font partie d'une fraction organique pouvant être un groupe alkyle, un groupe alcé-nyle, un groupe aryle (y compris un groupe alcaryle) ou un groupe hétérocyclique (les hétéro-atomes étant habituellement au moins un atome d'azote, un atome d'oxygène ou un atome de soufre). Fréquemment, la fraction organique contient un à environ 50 atomes de carbone, par exemple, environ 1 à 20 atomes de carbone. Des fractions silane peuvent également être utiles et elles peuvent contenir 1 à environ 20 ou 30 atomes de silicium.

  
Les fractions organiques et les fractions silane peuvent contenir des groupes fonctionnels tels qu'un groupe amino, un groupe glycidyle, un groupe mercapto, un groupe hydroxy, un groupe acrylique, un groupe méthacrylique, etc.

  
De même, la liaison de couplage peut être, par exemple, une liaison éther ou amine ou encore une liaison phosphito, pyrophosphato, phosphato, carboxy, sulfonyle, amido, etc. Les agents de couplage peuvent fréquemment englober les glycols, la glycérine, la triéthanolamine, les glycidyltrialcoxysilanes, le vinylsilane, les phosphites de dialkyle, etc. Les charges organiques sont habituellement des résines solides, de préférence, des résines thermodurcissables telles que les résines phénoliques, les résines époxy, etc. 

  
De préférence, la charge est à l'état de particules par opposition à l'état fibreux afin de minimiser ses effets sur la viscosité de la composition résineuse liquide et permettre ainsi, à cette dernière, de pénétrer dans les membranes à fibres creuses. Fréquemment; la granularité moyenne et la granulométrie des particules, de même que le rapport de surface spécifique par unité de volume de la charge contribuent à assurer l'effet de celle-ci sur les propriétés rhéologiques de la composition résineuse liquide. Dans de nombreux cas,

  
la section transversale maximale moyenne des particules est inférieure à environ 200 microns, par exemple, d'environ 1,5 à 150 microns et le plus souvent, d'environ

  
2 à 100 microns, par exemple, d'environ 2 à 50 microns. 

  
Dans certains cas, la dimension maximale moyenne des particules est d'environ 2 à 30 microns. Habituellement, la charge est fortement dépourvue (par exemple, moins d'environ 5% en poids, calculés sur le poids total de la charge) de particules d'une section transversale maximale inférieure à environ 1 micron. De préférence, la charge ne doit pas avoir une surface spécifique exagérément élevée afin que la viscosité de la composition résineuse liquide soit suffisamment réduite pour permettre la pénétration entre les membranes à fibres creuses. En règle générale, le rapport entre la surface spécifique et le poids des charges pouvant être utilisées pour réaliser les feuilles tubulaires de la présente invention est

  
 <EMI ID=25.1> 

  
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dtenviron 0,1 à 2 ou 2,5 m2/g. La surface spécifique d'une charge peut être déterminée par n'importe quelle technique appropriée, par exemple, la technique analyti-

  
 <EMI ID=27.1> 

  
pour la détermination des surfaces spécifiques. Fréquemment, le rapport d'aspect des charges (basé sur les dimensions globales des charges en particules) est d'environ 1 :1 à 50 :1 et parfois d'environ 1:1 à 20:1.

  
La quantité de charge utilisée est au moins suffisante pour réduire la température de pointe atteinte au cours du durcissement de la résine. La charge peut réduire cette température de pointe atteinte au cours du durcissement de la résine : (1) en réduisant la quantité de résine requise pour former la feuille tubulaire, si bien qu'il y a moins de groupes glycidyle disponibles pour la réaction avec dégagement de chaleur,

  
(2) en prévoyant une masse destinée à absorber la chaleur dégagée par les réactions exothermiques de durcissement et (3) en facilitant le transfert de la chaleur

  
à l'intérieur de la feuille tubulaire. Très souvent,

  
 <EMI ID=28.1> 

  
au moins environ 10 ou 15% en volume de la composition résineuse liquide. La quantité de la charge est avanta-

  
 <EMI ID=29.1> 

  
rieure à environ 30% en volume de la composition résineuse liquide afin d'assurer la pénétration adéquate de celle-ci entre les membranes à fibres creuses. Le plus

  
 <EMI ID=30.1> 

  
volume de la composition résine:use liquide.

  
La résine représente souvent au moins environ
30 et souvent, au moins environ. 40% en poids de la composition résineuse liquide. A l'exclusion de la charge,

  
 <EMI ID=31.1> 

  
environ 85 à 95% de la composition résineuse liquide.

  
La viscosité de la résine peut être d'environ 500 à
12.000 centipoises à 25[deg.]C et eLle est le plus souvent d'environ 2.000 à 10.000 centipoises à 25[deg.]C.

  
La résine contient une quantité pondérale prépondérante d'une résine polyglycidylique. La résine polyglycidique contient un ou plusieurs composés diglycidyliques (y compris des prép&#65533;lymères à terminaison diglycidyle) . De même, la résine polyglycidylique peut éventuellement contenir des composés glycidyliques trifonctionnels ou d'une fonctionnalité supérieure. Les composés triglycidyliques et des composés d'une fonctionnalité supérieure (par exemple, les résines novolaques) ne sont généralement pas nécessaires pour conférer, aux feuilles tubulaires, des propriétés avantageuses en ce qui concerne la résistance physique et la résistance aux produits chimiques, puisqu'aussi bien l'agent durcissant à base d'imidazole assure très souvent une réticulation. adéquate pour obtenir les propriétés souhaitées.

   Toutefois, lorsqu'ils sont utilisés, les composés triglycidyliques et les composés d'une fonctionnalité supérieure représentent fréquemment moins d'environ 10% en poids, par exemple&#65533; moins d'environ 5%

  
 <EMI ID=32.1> 

  
résine polyglycidylique. Les composés diglycidyliques représentent habituellement au moins environ 75% en poids, par exemple, environ 90 ou 95 et essentiellement jusqu'à 100% en poids de la résine. La viscosité de la résine polyglycidylique peut souvent se situer entre environ 1.000 et 30.000, par exemple, entre environ
4.000 et 25.000 centipoises et de nombreuses résines polyglycidyliques intéressantes ont des viscosités d'environ 5.000 à 15.000 ou 20.000 centipoises à 25[deg.]C.

  
Les résines polyglycidyliques utiles pour réaliser les feuilles tubulaires de la présente invention sont souvent obtenues sous forme du produit glycidylique d'une réaction entre un composé formateur de groupes glycidyle, par exemple, une épihalohydrine telle que

  
 <EMI ID=33.1> 

  
réactions d'un produit glycidylique&#65533; il y a, par exemple, celles dans lesquelles on fait intervenir de l'épichlor-

  
 <EMI ID=34.1> 

  
la formation d'un produit intermédiaire de chlorhydrine et (2) la déshydrohalogénation du produit intermédiaire en composé glycidylique. Ces réactions sont décrites d'une manière générale dans la littérature relative à la technique époxy (voir, par exemple, Lee et Neville&#65533; "Handbook of Epoxy Resins". 1967).

  
Les résines polyglycidyliques peuvent être généralement caractérisées par la présence de plusieurs groupes glycidyle possédant la structure générale suivante :

  

 <EMI ID=35.1> 


  
Les composés organiques formant la résine polyglycidylique peuvent être des hydrocarbures aliphatiques, ils peuvent contenir des groupes d'hydrocarbures aromatiques ou ils peuvent même avoir une structure à noyau hétérocyclique. Les composés organiques peuvent être

  
1 caractérisés par la présence de groupes d'hydrogène actif, par exemple, des groupes alcools ou amines dans lesquels l'hydrogène est remplacé par le groupe glycidyle. Ces groupes alcools et/ou amines à hydrogène actif peuvent même être présents dans .la configuration hétérocyclique, par exemple, sous forme d'une triazine ou de l'hydantotne. 

  
Parmi les résines polyglycidyliques davantage préférées et utiles pour réaliser les feuilles tabulaires de la présente invention, il y a n'importe quelle résine polyglycidylique constituée du produit réactionnel glycidylique d'un composé formateur de groupes glycidyle, par exemple, l'épichlorhydrine, avec n'importe quel composé choisi parmi le bisphénol A, le résorcinol, le catéchol, l'hydroquinone, le phloroglacinol, la 4,4'-

  
 <EMI ID=36.1> 

  
lène-glycol, le propylène-glycol, le butane-diol, le pentane-diol, l'isopentane-diol, l'acide linoléique di-

  
 <EMI ID=37.1> 

  
2,2'tétra-(p-hydroxyphényl)éthane, la novolaque de phénol/formaldéhyde, la novolaque d'o-créspl/formaldéhyde, les alcools cycloaliphatiques et leurs mélanges. Ces composés réactifs peuvent être substitués., par exemple, par des groupes hydroxy ou des atomes d'halogènes tels que le fluor, le chlore et le brome. Un de ces composés organiques substitués est le bisphénol A tétrabromé.

  
Il est davantage préférable que la résine polyglycidylique soit constituée du produit réactionnel glycidylique d'un composé formateur de groupes glycidyle

  
 <EMI ID=38.1> 

  
1  <EMI ID=39.1> 

  
nel de la résine polyglycidylique à base d'une novolaque de phénol/formaldéhyde est parfois appelé

  
 <EMI ID=40.1> 

  
de bisphénol F" ou "éther polyglycidylique de novolaque de phénol/formaldéhyde". Il est de loin préférable que la résine polyglycidylique soit constituée du produit réactionnel glycidylique de bisphénol A et d'un composé formateur de groupes glycidyle. Cette résine polyglycidylique préférée est habituellement appelée "éther diglycidylique de bisphénol A" ou "résine époxy de bisphénol A" et elle est généralement représentée sous forme du mélange de polyéthers diglycidyliques avant la formule structurale chimique suivante :

  

 <EMI ID=41.1> 


  
où n représente souvent un nombre compris entre 0 et 1,

  
 <EMI ID=42.1> 

  
Sous un aspect de la présente invention, la  résine polyglycidylique contient une importante quantité d'éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids d'au moins environ 300, ainsi qu'une faible quantité d'éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids inférieur à environ 300.,de telle sorte que la résine ait une viscosité désirée. De préférence, les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire supérieur contiennent des groupes aromatiques afin de conférer une résistance physique et une résistance aux produits chimiques à la feuille tubulaire.

   Toutefois, ces éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire supérieur ont souvent des viscosités élevées qui peuvent être inopportunes pour assurer la pénétration entre les membranes à fibres creuses ; de plus, ces éthers diglycidy-liques peuvent réagir assez lentement avec les agents

  
 <EMI ID=43.1> 

  
culaire inférieur ont généralement des viscosités inférieures aux éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire supérieur et, partant, ils peuvent être utilisés pour réduire la viscosité de la résine. En conséquence, ils sont souvent appelés "diluants réactifs". Etant donné que les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire inférieur comportent avantageusement deux groupes glycidyle, ils n'ont pas tendance à venir se placer à la terminaison de la structure de la chaîne polymère au cours du durcissement. En conséquence, les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire inférieur n'altèrent pas sensiblement la résistance physique et la résistance aux produits chimiques de la feuille tubulaire comme ce pourrait être le cas avec un éther glycidylique monofonctionnel.

   De plus, les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire inférieur peuvent réagir plus rapidement avec l'agent durcissant, favorisant ainsi un accroissement souhaitable de la viscosité de la composition résineuse liquide au cours des premiers stades du durcissement, de telle sorte qu'un dépôt exagéré de la charge ne puisse se produire.

  
En utilisant au moins deux éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire variable dans la résine polyglycidylique, on dispose d'une grande souplesse

  
dans le choix des éthers diglycidyliques devant être utilisés pour réaliser la feuille tubulaire. Par exemple, un éther diglycidylique pouvant avoir d'excellentes propriétés de résistance physique et de résistance aux produits chimiques, peut être déficient en ce qui concerne l'effet de mèche, la viscosité ou la réactivité

  
et il peut être combiné avec un autre éther diglycidylique afin de remédier à une ou plusieurs de ces déficiences sans pour autant altérer trop fortement les propriétés avantageuses assurées par le premier éther diglycidylique. Fréquemment&#65533; les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire supérieur ont des poids moléculaire moyens en poids d'environ 300 à 500 ou 600, par exemple, d'environ 300 à 400, de préférence, d'environ
330 à 390, ainsi que des viscosités d'environ 4.000 à <EMI ID=44.1>  dylique préféré d'un poids moléculaire supérieur est l'éther diglycidylique de bisphénol A. Parmi d'autres éthers diglycidyliques utiles d'un poids moléculaire supérieur, il y a les éthers diglycidyliques de la 4,4'-

  
 <EMI ID=45.1> 

  
butane, du bis(2-hydroxynaphtyl)méthane, du 2,2'-bis(4hydroxyphényl)butane, de la 4,4'-dihydroxydiphényl-

  
 <EMI ID=46.1> 

  
du bis-résorcinol F, de la bisphénolhexafluoracétone, du l,l-bis(4-hydroxyphényl)éthane ou d'autres composés semblables, par exemple, ceux comportant deux groupes

  
 <EMI ID=47.1> 

  
d'un poids moléculaire inférieur ont fréquemment des poids moléculaires moyens en poids inférieurs à environ
300, par exemple, d'environ 210 à 250. De préférence, les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire inférieur ont des viscosités inférieures à environ 5.000

  
 <EMI ID=48.1> 

  
Parmi les éthers diglycidyliques appropriés d'un poids moléculaire inférieur, il y a les éthers

  
 <EMI ID=49.1> 

  
contient 4 à 10 atomes de carbone, par exemple, un groupe butyle, un groupe pentyle, un groupe néopentyle, un groupe 2-méthylbutyle, un groupe hexyle, un groupe décyle, etc. ; un éther phényl-diglycidylique ou un éther alcaryl-diglycidylique dans lequel le groupe alcaryle

  
 <EMI ID=50.1> 

  
glycidyliques préférés d'un poids moléculaire inférieur sont les éthers alkyl-diglycidyliques dans lesquels le groupe alkyle contient 4 à 7 atomes de carbone,   <EMI ID=51.1> 

  
ment connu sous le nom de "éther diglycidylique de néopentyl-glycol"). De préférence, les éthers diglycidyliques d'un poids moléculaire inférieur ont de très faibles tensions de vapeur de façon à minimiser les risques d'inhalation d'éthers diglycidyliques évaporés au cours de la préparation de la composition résineuse liquide ou au cours de la fabrication de la feuille tubulaire. Très souvent, l'éther diglycidylique d'un poids

  
 <EMI ID=52.1> 

  
 <EMI ID=53.1> 

  
en poids de la résine polyglycidylique.

  
La résine peut également contenir un composé monoglycidylique et, très souvent, des résines polyglycidyliques disponibles dans le commerce contiennent des composés monoglycidyliques comme impuretés ou comme additifs. Les composés monoglycidyliques servent souvent à réduire la viscosité de la composition résineuse liquide et ils sont parfois appelés "diluants réactifs". Etant donné que les composés monoglycidyliques réagissent avec l'agent durcissant., ils viennent s'incorporer dans la structure époxy durcie, Les composés monoglycidyliques servent également à arrêter les réactions de durcissement et, partant, ces composés monoglycidyliques représentent habituellement moins d'environ 40, de préférence, moins d'environ 30% en poids de la résine.

   Dans les cas où une haute résistance physique et une haute résistance aux produits chimiques dans la feuille tubulaire sont essentielles, il est préférable que les composés monoglycidyliques éventuels représentent moins d'environ 10, par exemple, essentiellement 0 à environ 5% en poids de la résine. Parmi les composés monoglycidyliques, il y a, par exemple, l'éther butyl-glycidylique, l'éther pentyl-glycidylique, l'éther phénylglycidylique, l'éther glycidylique de 2-éthylhexanol, etc. 

  
Habituellement, dans la technique des résines époxy, les résines glycidyliques sont caractérisées en

  
 <EMI ID=54.1> 

  
époxy"&#65533; c'est-à-dire le poids (en grammes) de la résine glycidylique contenant un équivalent-gramme de résine époxy. Dès lors, dans un composé diglycidylique, le "poids équivalent époxy" serait la moitié du poids moléculaire du composé. Le poids équivalent époxy est utile pour faciliter la détermination de la quantité d'agent durcissant devant être employé dans la composition résineuse liquide. Fréquemment&#65533; les résines utilisées pour réaliser les feuilles tubulaires de la présente invention ont des "poids équivalents époxy" d'environ 75 à 300, par exemple, d'environ 125 à 250 et le plus souvent, d'environ
150 à 200 g. Certaines résines intéressantes ont des "poids équivalents époxy" d'environ 150 à 180 g.

  
La résine de la composition résineuse liquide peut également contenir d'autres matières polymères

  
qui sont en phase liquide dans la composition résineuse liquide et sont solidifiées lorsque cette composition est solidifiée. Parmi les autres matières polymères,

  
on peut mentionner, par exemple, les résines phénoliques, les polycarbonates., les polysulfones, les polyimides,

  
les polyamides, etc. Si elles sont utilisées, ces autres résines représentent habituellement moins d'environ
10% en poids de la résine. La composition résineuse liquide contient également une composition d'agent durcissant. Cette composition d'agent durcissant peut contenir un ou plusieurs composés comportant des groupes réagissant avec les groupes glycidyle et elle peut englober des composés qui, par exemple, catalysent la réaction de durcissement. De préférence, les composés intervenant dans la composition d'agent durcissant peuvent consommer (soit par réaction directe&#65533; soit par catalyse) au moins environ deux groupes glycidyle par molécule.

   Dès lors, les composés préférés pour la composition d'agent durcissant sont habituellement au moins difonctionnels, encore que l'on puisse parfaitement utiliser des composés monofonctionnels favorisant des réactions complémentaires de groupes glycidyle. Parmi les composés comportant au moins un groupe fonctionnel pouvant réagir avec un groupe glycidyle, il y a, par exemple, les polyamines telles que l'isopropylamine, les po-

  
 <EMI ID=55.1> 

  
diphényl-méthane, la diaminodiphénylsulfone, la pipera&#65533; zine, la N-méthylpipérazine, la pipéridiae, le 2,4,6-

  
 <EMI ID=56.1> 

  
difiées telles que les halohydrine-éthers de produits d'addition de glycol-polyamines, les produits d'addition

  
 <EMI ID=57.1> 

  
à base d'imidazole, etc.; les agents durcissants acides tels que le trifluorure de bore , le chlorure d'aluminium, la monoéthylamine de trifluorure de bore, l'anhydride maléique, l'anhydride phtalique, l'anhydride chlorendique, le dianhydride pyromellitique,le dianhydride benzophénone-tétracarboxylique, l'anhydride dodécényl-succinique, le méthylanhydride nadique, l'anhydride tétrahydrophtalique, l'anhydride hexahydrophtalique, etc. ; des amides tels

  
que les amidopolyamines, les polyamides gras, les amides de phosphore (par exemple, le bis(anilinophénylphosphine-oxyde) de p-phénylène) ; les urées (y compris les

  
urées substituées et les composés d'urée-formaldéhyde);

  
la N,N-diallylmélamine ; le cyanurate de triallyle ; 

  
les hydrazides ; les aminoacétals tels que le bis(2-

  
 <EMI ID=58.1> 

  
éthoxy)éthane et analogues.

  
Un des groupes préférés de composés utilisés pour le durcissement des résines polyglycidyliques est celui des agents durcissants à base d'imidazole comme décrit par A. Zampini dans une demande de brevet connexe de la Demanderesse, mentionnée ici à titre de référence (faisant partiellement suite à la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 109.428 déposée

  
le 3 j anvier 1980). 

  
Les agents durcissants à base d'imidazole que l'on peut utiliser lors de la réalisation des feuilles tubulaires de la présente invention,,, peuvent être représentés par la formule structurale suivante :

  

 <EMI ID=59.1> 


  
 <EMI ID=60.1> 

  
ou différents et représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe alkyle (par exemple, un groupe alkyle contenant 1 à environ 12 atomes de carbone, de préférence, un groupe alkyle inférieur contenant 1 à environ 4 ou 6 atomes de carbone), un groupe acyle inférieur (par exemple, un groupe acyle contenant 1 à environ 4 ou 6 atomes de carbone), un groupe aryle ou un groupe aralkyle (par exemple, un groupe aryle ou aralkyle monccyclique ou bicyclique contenant 6 à environ 15

  
 <EMI ID=61.1> 

  
présenter chacun un atome d'halogène (par exemple, un atome de chlore, un atome de fluor ou un atome de brome), un groupe nitro, un groupe hydroxy, un groupe alcoxy
(par exemple, un groupe alcoxy contenant 1 à environ 6

  
 <EMI ID=62.1> 

  
peuvent être réunis, par exemple, pour former un benzi-

  
 <EMI ID=63.1> 

  
* 

  
être substitué, par exemple, par un groupe hydroxy ou par un atome d'halogène tel qu'un atome de fluor, un atome de chlore ou un atome de brome. Parmi les agents

  
 <EMI ID=64.1> 

  
imidazole et le benzimidazole. De préférence, l'agent durcissant à base d'imidazole est liquide (y compris

  
un liquide surfondu) à une température inférieure à environ 40[deg.]C ou il est soluble dans la résine polyglycidy-

  
 <EMI ID=65.1> 

  
 <EMI ID=66.1> 

  
groupe aryle (y compris un groupe aralkyle). Un agent durcissant préféré à base d'imidazole est le 2-éthyl-4méthylimidazole. Le 2-éthyl-4-méthylimidazole (par exemple, à une pureté d'environ 92%) est un liquide sur-fondu à la température ambiante et il a, à cette température, une viscosité d'environ 4.000 à 6.000 centipoises.

  
Les agents durcissants à base d'imidazole peuvent assurer un temps de traitement suffisant avec la composition résineuse liquide, même à des températures légèrement élevées, avant que la viscosité de cette composition résineuse liquide ne commence à augmenter de manière importante

  
par suite du durcissement et ce, afin de faciliter la pénétration de cette composition résineuse liquide dans un faisceau de membranes à fibres creuses. De plus, on

  
a constaté non seulement que les agents durcissants à base d'imidazole pouvaient assurer les faibles viscosités nécessaires pour permettre cette pénétration de la composition résineuse liquide, mais également que les propriétés d'écoulement (rhéologie) de la composition résineuse liquide pouvaient être appropriées pour assu-

  
 <EMI ID=67.1> 

  
fibres creuses sans devoir recourir à des forces importantes telles que celles exercées par une coulée centrifuge. Un autre avantage réside dans le fait que l'on peut éviter des températures exothermiques maximales exagérément élevées, étant donné que la composition résineuse liquide contenant l'agent durcissant à base d'imidazole peut devoir être chauffée, par exemple, à environ 40[deg.]C ou plus, pour amorcer une réaction de durcissement rapide qui aurait tendance à donner lieu à des températures élevées suite aux réactions exothermiques de durcissement. Une importante partie du durcissement ayant lieu à des températures inférieures,

  
on peut maintenir plus aisément un profil de température relativement uniforme dans toute la masse de la composition résineuse au cours du durcissement. Bien que les agents durcissants à base d'imidazole puissent ne pas être en mesure d'éliminer l'effet de mèche, le degré de ce dernier n'est généralement pas excessif.

  
De plus, étant donné que l'on peut très souvent obtenir une bonne pénétration de la composition résineuse li-quide dans tout le faisceau, la hauteur de l'effet de mèche se produidant en travers de la section transversale de ce faisceau peut être relativement uniforme.

  
Un avantage important des agents durcissants à base d'imidazole réside dans leur aptitude à faire varier le degré de réaction exothermique éventuelle de la composition résineuse liquide au cours du durcissement

  
 <EMI ID=68.1> 

  
agents durcissants à base d'imidazole non seulement réagissent avec des fractions époxy par l'intermédiaire d'un ou des deux atomes d'azote cyclique, mais qu'ils catalysent également les réactions entre : (1) un ion alcoxyde formé par la réaction de la fraction époxy avec un atome d'azote cyclique de l'agent durcissant d'imidazole et (2) une autre fraction époxy. Dans "Imidazole Catalysts in the Curing of Epoxy Resins" par

  
 <EMI ID=69.1> 

  
volume 12, pages 159 à 168 (1968), repris ici à titre de référence, on donne une description plus détaillée de la manière par laquelle on pense que des fractions époxy réagissent avec des composés d'imidazole. En conséquence, étant donné que l'agent durcissant à base d'imidazole peut donner lieu à deux mécanismes pour le durcissement d'une résine époxy, la quantité relative de l'agent durcissant à base d'imidazole utilisé peut influencer les phases relatives de ces mécanismes se.produisant lors du durcissement de la résine époxy. Par exemple, de plus faibles quantités de l'agent durcissant à base d'imidazole par quantité donnée de résine époxy auraient tendance à favoriser une plus forte réticulation via les ions alcoxyde tandis que, avec de plus fortes

  
 <EMI ID=70.1> 

  
grandes quantités de fractions époxy sont consommées par la réaction avec.les atomes d'azote du noyau imidazole,  si bien qu'il y a moins de fractions époxy disponibles pour la réticulation avec des ions alcoxyde pouvant éventuellement être présents. On peut choisir une quantité de cet agent durcissant d'imidazole afin d'atteindre une température maximum pouvant être tolérée par les membranes à fibres creuses avec une réticulation suffisante conférant, à la feuille tubulaire, des propriétés avantageuses en ce qui concerne la résistance physique et la résistance aux produits chimiques.

  
Sous un aspect préféré de l'invention, la composition d'agent durcissant contient au moins deux agents durcissants, un agent augmentant la viscosité et un agent solidifiant pouvapt assurer des réactions de durcissement par étapes. L'agent augmentant la viscosité réagit rapidement avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide et il est utilisé en une quantité suffisante pour accroître la viscosité de cette composition de façon à réduire la tendance de la charge à se déposer. Toutefois, la quantité de cet agent augmentant la viscosité doit être suffisamment faible pour ne pas élever exagérément la température de la composition résineuse liquide.

   Fréquemment, la quantité de cet agent augmentant la viscosité est suffisante pour porter la viscosité de la composition résineuse liquide (en absence de tout autre agent durcissant ou de tout autre catalyseur de durcissement) à au moins environ 20.000, par exemple, à au moins environ 50.000 centipoises à
25[deg.]C. De préférence, l'agent augmentant la viscosité

  
a une vitesse réactionnelle suffisamment élevée pour que

  
 <EMI ID=71.1> 

  
par exemple, en une période d'environ 0,5 à 4 heures. Parmi les composés pouvant être utiles comme agents augmentant la viscosité, il y a des composés qui ne sont pas excessivement réactifs avec l'agent solidifiant de la composition de durcissement. Parmi les agents appropriés augmentant la viscosité, il y a les polyamines, par exemple, celles comportant au moins deux groupes amino primaires, par exemple, les polyméthyl ène-diamines, les polyalkyléther-diamines, les dialkylène-triamines
(par exemple, la diéthylène-triamine), les trialkylènetétramines (telles que la triéthylêne-tétramine), la

  
 <EMI ID=72.1> 

  
éthyl-pipérazine et analogues ; les polyamides ; les sels d'amines tertiaires et analogues. Très souvent, les agents souhaitables augmentant la viscosité sont pratiquement non catalytiques, c'est-à-dire que chacun des sièges réactifs de cet agent augmentant la viscosité peut provoquer la réaction d'un seul groupe glycidyle.

  
En conséquence, l'agent augmentant la viscosité est généralement présent en une quantité inférieure à environ
40, notamment, en une quantité d'environ 1 à 40, par

  
 <EMI ID=73.1> 

  
pour assurer la réaction complète avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide.

  
L'agent solidifiant intervenant dans la composition d'agent durcissant est prévu en une quantité au moins suffisante pour solidifier la composition résineuse liquide. L'agent solidifiant a, vis-à-vis des groupes glycidyle, une réactivité plus faible que. celle de lagent augmentant la viscosité. Par exemple, à des températures inférieures, notamment en dessous d'une température d'amorçage, par exemple, à une température d'environ 30 ou
35[deg.]C, pour de nombreux agents solidifiants, ceux-ci peuvent avoir une faible, voire aucune réactivité avec les groupes glycidyle ; toutefois, lorsqu'on élève la température de la composition résineuse liquide, la réaction entre l'agent solidifiant et les groupes glycidyle peut se dérouler et peut même avoir lieu rapidement.

   En conséquence, l'agent solidifiant prolonge la durée de la réaction de durcissement et permet ainsi de dissiper la chaleur libérée au cours de la réaction de durcissement afin d'éviter des températures excessives. Etant donné que l'agent augmentant la viscosité permet de maintenir la charge de manière adéquate en suspension dans la com-position résineuse liquide, on peut utiliser avantageusement le temps de durcissement prolongé. Des agents solidifiants appropriés englobent souvent des agents durcissants à réaction plus lente tels que les amines secondaires, les amines primaires à empêchement stérique, les agents durcissants à base d'anhydrides et analogues, comme décrit ci-dessus.

   Fréquemment, les agents solidifiants appropriés ont des duréesde conservation en pot dans la composition résineuse liquide d'au moins environ 3, notamment d'au moins environ 4, par exemple, d'environ 4 à 24 heures à 35[deg.]C. Des agents solidifiants particulièrement préférés pour la fabrication de feuilles tubulaires d'une haute résistance physique et d'une haute résistance aux produits chimiques, sont ceux qui, directement ou indirectement (par exemple, par catalyse) consomment trois groupes glycidyle ou plus par molécule. Parmi ces agents solidifiants préférés, on peut mentionner,par exemple,

  
les agents durcissants à base d'.imidazole tels que ceux décrits ci-dessus. Un agent solidifiant hautement sou-

  
 <EMI ID=74.1> 

  
agent solidifiant souhaitable est la méthylène-dianiline ou un mélange de diméthylaniline et de diphénylamine.

  
L'agent solidifiant est prévu en une quantité suffisante pour que la composition d'agent durcissant puisse consommer au moins environ 90, de préférence, au

  
 <EMI ID=75.1> 

  
groupes fonctionnellement réactifs fournis par la composition d'agent durcissant ne réagissent pas. Lorsqu'on emploie des agents solidifiants exerçant une activité catalytique pour favoriser des réactions supplémentaires consommant des groupes glycidyle, la quantité de ces agents peut souvent influencer le degré de réticulation, c'est-à-dire le nombre de groupes glycidyle consommés par molécule d'agent durcissant. Avec des agents solidifiants tels que les agents durcissants à base d'imida-zole, la quantité de ces derniers influence généralement le degré de réticulation.

   Fréquemment, des agents solidifiants catalytiques sont prévus en une quantité comprise entre environ 2 et 40, par exemple, entre environ 2 et 30, de préférence, entre environ 5 et 20% de la quantité requise pour assurer la réaction complète avec l'agent durcissant catalytique et ce, sur une base stoechiométrique. Selon une caractéristique avantageuse, l'agent augmentant la viscosité peut consommer des groupes glycidyle en une quantité suffisante pour que l'on puisse employer de plus faibles quantités de ces agents solidifiants catalytiques et, partant, obtenir un plus haut degré de réticulation que si l'on n'utilisait pas cet agent augmentant la viscosité..

   On emploie très souvent ces agents solidifiants catalytiques en une quantité d'environ 0,01 à 0,5, par exemple, d'environ 0,02 à 0,25 mole d'agent solidifiant catalytique par mole de groupe glycidyle de la composition résineuse liquide. Le rapport nolaire entre l'agent augmentant la viscosité et l'agent solidifiant est fréquemment d'environ 0,5:1 à 2:1, notamment d'environ 0,1:1 à 1:1, par exemple, d'environ 0,1:1 à 0,7:1. 

  
La composition résineuse liquide peut contenir d'autres composants tels que des plastifiants, des antiplastifiants, des agents favorisant la liaison, des accélérateurs de durcissement, des agents épaississants, des colorants et des pigments. Parmi les plastifiants, il y a les phtalates (par exemple, le phtalate de dibutyle et le phtalate de dioctyle), le phosphate de tricrésyle et analogues. Parmi les agents favorisant la liaison, il y a les amines tertiaires telles que la benzyldiméthylamine, la N-méthylmorpholine, la diméthylaminopropylamine et analogues. Parmi les accélérateurs, il y a le résorcinol, le nonyl-phénol, le bisphénol A, le phosphate de triphényle, l'acide toluëne-sulfonique, l'acide lactique, l'acide salicylique et analogues.

  
Parmi les agents épaississants, il y a des solides divisés très finement (par exemple, en particules d'une graluratité maximale moyenne inférieure à 1 micron et ayant souvent une surface spécifique supérieure à environ 3 ou 5 m2/g), par exemple, la silice colloïdale, les argiles et analogues. Le plus fréquemment, des accélérateurs et des agents épaississants ne sont pas requis pour obtenir des compositions résineuses liquides appropriées pour former des feuilles tubulaires suivant la présente invention.

  
Dans de nombreux cas, au moins environ 95, par exemple, au moins environ 98 et essentiellement jusqu'à 100% en poids de la composition résineuse liquide peuvent être constitués de la résine, de la composition d'agent durcissant et de la charge. La viscosité de la composition résineuse liquide est fréquemment d'environ
1.000 à 15.000, par exemple, d'environ 1.000 à 10.000 et, mieux encore, d'environ 1.000 à 6.000 ou 7.000 centipoi-

  
 <EMI ID=76.1> 

  
La composition résineuse liquide peut être amenée à la forme de la feuille tubulaire de n'importe quelle manière appropriée. Par exemple, on peut déposer la résine liquide sur les extrémités de plusieurs membranes à fibres creuses qui sont ensuite rassemblées

  
sous forme d'un faisceau comme décrit dans les brevets des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3.455.460 (Mahon) et
3.690.465 (McCinnis et al), repris ici à titre de référence. Dans ce type d'assemblage, les extrémités des membranes à fibres creuses sont réunies pour former une feuille tubulaire résineuse d'une seule pièce.

  
Selon une caractéristique plus avantageuse, les compositions résineuses liquides sont particulièrement utiles pour former des feuilles tubulaires en coulant ces compositions autour d'un faisceau préalablement assemblé et contenant plusieurs membranes à fibres creu- . ses. Ces procédés de coulée en vue de former des feuilles tubulaires sont hautement préférés du fait qu'ils sont simples et qu'ils ne nécessitent pas des équipements de fabrication complexes. Par exemple, dans ces procédés de coulée, on dépose un faisceau de membranes

  
à fibres creuses dans un moule, les extrémités des conduits des membranes à fibres creuses étant généralement scellées ou les membranes à fibres creuses étant enroulées en boucles de telle sorte que la composition résineuse liquide ne soit pas aspirée dans les conduits. On introduit ensuite la composition résineuse liquide dans le moule et on la coule ainsi pratiquement à la configuration de la feuille tubulaire. Lorsqu'on coule la composition résineuse liquide pour former la feuille tubulaire, il est préférable que sa viscosité atteigne environ 6.000, notamment environ 500 ou 1.000 à 5.000, par exemple, environ 1.000 à 4.000 centipoises à la température de coulée.

   On peut effectuer la coulée à une température élevée afin de réduire la viscosité de la composition résineuse liquide ; toutefois, des températures de coulée excessivement élevées peuvent accélérer les réactions de durcissement de la résine et elles peuvent donner lieu à des températures inopportunes dues aux réactions exothermiques. En conséquence, la température de la composition résineuse liquide au cours de la coulée est souvent inférieure à environ 45[deg.]C, par exemple, en-

  
 <EMI ID=77.1> 

  
On peut adopter n'importe quel programme approprié pour le durcissement de la résine lors de la réalisation des feuilles tubulaires de la présente invention, Dans de nombreux cas, le durcissement de la composition

  
 <EMI ID=78.1> 

  
çage du durcissement ; (2) solidification et (3) réticulation finale. Dans ce cas, les conditions auxquelles la résine est soumise au cours du durcissement, peuvent influencer la vitesse de ce dernier, la température maximale atteinte par la résine au cours du durcissement, de même que le degré de réticulation de la résine, Fré-quemment, bien qu'un durcissement puisse être amorcé à

  
 <EMI ID=79.1> 

  
faciliter l'amorçage des réactions de durcissement. De préférence, la température est inférieure à celle à laquelle la réaction devient à ce point rapide que la majeure partie de la chaleur dégagée ne peut être dissipée et que l'on atteint des températures trop élevées qui accélèrent davantage encore la réaction. Dans la présente spécification, ce phénomène est appelé "réaction exothermique" et la température maximale atteinte au cours du durcissement est appelée "température exothermique maximale". La vitesse à laquelle le durcissement est amorcé, peut influencer la température maximale qui est atteinte au cours de la réàction exothermique.

   De préférence,la température de la composition résineuse liquide au cours de l'étape d'amorçage du durcissement est calculée de façon à ne pas atteindre des températures exothermiques maximales inopportunes. La température exothermique maximale de la réaction de durcissement doit être inférieure à la température à laquelle  les membranes à fibres creuses sont trop altérées, par exemple, en termes de résistance physique, de résistance aux produits chimiques et/ou de propriétés de perméation. La température exothermique maximale de la réaction de durcissement est fréquemment inférieure

  
d'au moins 10 ou 20[deg.]C à la température de vitrification de la membrane à fibres creuses. Lorsqu'on prévoit un apport de chaleur, la température de la composition résineuse liquide

  
 <EMI ID=80.1>  

  
On effectue habituellement l'étape de solidification de la réaction de durcissement à de" températures élevées en raison de la chaleur dégagée au cours des réactions de durcissement. Au besoin, de la chaleur peut être fournie à la résine en cours de durcissement afin d'assurer une vitesse réactionnelle souhaitable ; toutefois, dès qu'elles sont amorcées, les réactions de durcissement se déroulent habituellement jusqu'à la solidification de la résine sans qu'il soit nécessaire de prévoir un apport de chaleur. La température maximale atteinte au cours de la solidification est avantageusement inférieure d'au moins 10 ou 20[deg.]C à la température de vitrification de la membrane à fibres creuses.

   La température exothermique maximale au cours de la solidification est inférieure à environ I50[deg.]C, par exemple, inférieure à environ 130[deg.]C, notamment environ 25 à

  
120[deg.]C.

  
Vers la fin de la réaction de durcissement, celle-ci ralentit, car la concentration des réactifs

  
est sensiblement réduite. Lors de l'étape finale de réticulation (étape facultative), on élève la température de la résine&#65533; par exemple&#65533; afin de favoriser la mobilité des réactifs et assurer une réticulation supplémentaire (durcissement), Cette réticulation supplémentaire peut accroître sensiblement la résistance physique et la résistance aux produits chimiques de la feuille tubulaire, bien que le degré de réticulation soit faible. En règle générale, les températures adoptées pour la réticulation finale sont inférieures de moins

  
 <EMI ID=81.1> 

  
des membranes à fibres creuses. Avec des membranes à fibres creuses d'une haute stabilité thermique, la masse en cours de durcissement peut atteindre des tempéra-

  
 <EMI ID=82.1>   <EMI ID=83.1> 

  
réticulation finale des réactions de durcissement dépend généralement du degré désiré de réticulation, En cas de réticulation excessive, la feuille tubulaire peut être désavantageusement fragile. Fréquemment, la durée de ce chauffage est suffisante pbur assurer une température pratiquement uniforme dans toute la feuille tubulaire. Très souvent, cette durée est d'au moins environ 1 heure, par exemple, d'au moins environ 2 heures. Une durée supérieure à environ 24 ou 36 heures peut être moins souhaitable en raison du temps requis pour la fabrication de la feuille tubulaire. De préférence, la durée de ce chauffage est d'environ 1 à 24 heures, par exemple, d'environ 1 à 16 heures.

  
Dans l'aspect de la présente invention selon lequel la composition d'agent durcissant contient un agent augmentant la viscosité et un agent solidifiant,

  
 <EMI ID=84.1> 

  
et deux étapes d'amorçage peuvent être nécessaires, la première consistant à amorcer la réaction de l'agent augmentant la viscosité, tandis que la seconde a lieu à une température plus élevée, c'est-à-dire; très souvent, une température supérieure d'au moins environ S[deg.]C, par exemple, d'environ 5 à 20[deg.]C, afin d'amorcer la réaction de l'agent solidifiant.

  
Dans une forme de réalisation préférée, on effectue le durcissement de la composition résineuse liquide de telle sorte que la température de la feuille tubulaire au cours du durcissement soit suffisamment uniforme dans tout son volume afin de ne pas donner lieu à des tensions exagérées. Très souvent, les différences de température exothermique. maximales dans le volume

  
de la feuille tubulaire au cours du durcissement sont inférieures à environ 40*C et le plus fréquemment infé-

  
 <EMI ID=85.1> 

  
température exothermique maximales sont inférieures à environ 20[deg.]C. Le temps pendant lequel subsistent ces température exothermique maximales, peut évidemment varier dans tout le volume de la feuille tubulaire.

  
Etant donné que les réactions de durcissement sont exothermiques, dans de nombreux cas, le moule est isolé ou même chauffé afin d'éviter un refroidissement excessif des zones extérieures de la feuille tubulaire et mainte-

  
 <EMI ID=86.1> 

  
les zones intérieures de la feuille tubulaire. En conséquence, le durcissement de la composition résineuse

  
 <EMI ID=87.1> 

  
absorbant une importante quantité de la chaleur dégagée par les réactions exothermiques de durcissement, tandis que la vitesse de dissipation de la chaleur dans le milieu ambiant est suffisamment faible pour éviter des différences de température excessive au cours du durcissement, ces différences pouvant favoriser l'apparition de tensions dans la feuille tubulaire.

  
-Après formation de la feuille tubulaire, par exemple, en assemblant un faisceau de membranes à fibres creuses comportant des compositions résineuses liquides à ses extrémités, ou en procédant à une coulée, on coupe généralement la feuille tubulaire pour exposer les conduits des membranes à fibres creuses.

  
Des appareils de perméation contenant des membranes à fibres creuses et dans lesquels on utilise habituellement des feuilles tubulaires,sont généralement

  
 <EMI ID=88.1> 

  
laire allongée comportant au "soins une extrémité ouverte destinée à recevoir une feuille tubulaire ; un chapeau de fermeture en bout essentiellement imperméable aux fluides, fixé à et recouvrant l'enveloppe tubulaire allongée à l'extrémité ouverte, ce chapeau de fermeture comportant au moins une lumière de communication par fluide ; plusieurs membranes à fibres creuses qui sont généralement parallèles et s'étendent dans le sens longitudinal pour former au moins un faisceau dans l'enveloppe tubulaire allongée ; une feuille tubulaire dans laquelle est enrobée, en une relation d'étanchéité aux fluides, au moins une extrémité de chacune des membranes à fibres creuses, de telle sorte que les conduits de tees membranes soient en communication par fluide via la feuille tubulaire ;

   ainsi qu'au moins une lumière d'introduction de fluide et au moins une lumière d'évacuation de fluide communiquant via l'enveloppe tubulaire allongée. Cette enveloppe tubulaire allongée peut avoir&#65533; en section transversale, n'importe quelle configuration appropriée pour retenir le faisceau de membranes à fibres creuses. Cette enveloppe tubulaire a avantageusement une section transversale circulaire et le faisceau de membranes à fibres creuses remplit pratiquement la section transversale de l'enveloppe tubulaire. Toutefois, on peut adopter des sections transversales ayant d'autres configurations, par exemple, des sections transversales rectangulaires, ovales, de forme libre ou analogues.

  
L'appareil de perméation peut être du type à extrémité simple ou double. Un appareil de perméation

  
à extrémité simple comporte une feuille tubulaire à une seule extrémité, tandis qu'une ou les deux extrémités

  
des membranes à fibres creuses sont enrobées dans cette feuille tubulaire. Lorsqu'une seule extrémité de chacune des membranes à fibres creuses est enrobée dans cette feuille tubulaire, l'autre extrémité doit être pourvue d'un bouchon ou fermée d'une autre manière. Dans un appareil de perméation à extrémité double, une feuille tubulaire est prévue à chaque extrémité de l'enveloppe tubulaire, tandis que les membranes à fibres creuses peuvent s'étendre d'une feuille tubulaire à l'autre,

  
ou encore les appareils de perméation peuvent comporter au moins deux faisceaux distincts de membranes à fibres creuses, au moins un de ces faisceaux s'étendant dans

  
une seule feuille tubulaire. Dans de nombreux cas, on utilise un seul faisceau de membranes à fibres creuses dans un appareil de perméation et au moins une extrémité . des membranes à fibres creuses du faisceau est enrobée dans une feuille tubulaire. L'extrémité opposée des membranes à fibres creuses peut être recourbée, c'est- <EMI ID=89.1> 

  
tandis qu'il est enrobé dans la même feuille tubulaire;

  
de même, l'extrémité opposée des membranes à fibres creuses peut être pourvue d'un bouchon ou enrobée dans une autre feuille tubulaire. Lorsque les membranes à

  
 <EMI ID=90.1> 

  
extrémités peuvent être segmentées de telle sorte que différentes zones de la feuille tubulaire contiennent chaque extrémité des membranes à fibres creuses. Chacune de ces zones formées sur une feuille tubulaire peut être maintenue dans une relation essentiellement imperméable aux fluides de telle sorte que la communication par fluide entre ces zones ne puisse avoir lieu que par le passage du fluide à travers les conduits des membranes à fibres creuses.

  
L'appareil de perméation peut fonctionner de n'importe quelle manière désirée ; par exemple, on peut introduire le mélange de charge fluide dans l'enveloppe et il entrera initialement en contact avec la face des Membranes à fibres creuses qui est tournée vers cette enveloppe ; de même, ce mélange peut être introduit dans les conduits des membranes à fibres creuses. Le type d'écoulement du fluide sur la face des membranes à fibres creuses qui est tournée vers, l'enveloppe, peut être principalement transversal à l'orientation longitudinale des membranes à fibres creuses ou il peut être principalement axial vis-à-vis de l'orientation de ces membranes.

  
En présence d'un écoulement axial sur la face des membranes à fibres creuses qui est tournée vers l'enveloppe, cet écoulement peut généralement s'effectuer dans le même sens ou à contre-courant par rapport

  
à l'écoulement ayant lieu dans les conduits des membranes à fibres creuses. 

  
Les feuilles tubulaires sont dans une relation d'étanchéité aux fluides vis-à-vie de l'enveloppe tubulaire. Cette relation d'étanchéité aux fluides est habituellement obtenue en installant un élément d'étanchéité entre la feuille tubulaire et au moins le chapeau de fermeture en bout ou l'enveloppe tubulaire, Par exemple, les éléments d'étanchéité peuvent être des joints toriques ou des joints plats que l'on installe entre la face dé la feuille tubulaire et la surface intérieure de l'enveloppe tubulaire comme décrit dans les brevets des

  
 <EMI ID=91.1> 

  
McNamara et al. et 4.061.574 au nom de Clarke&#65533; tous ces brevets étant repris ici à titre de référence. En variante, les relations d'étanchéité aux fluides peuvent être assurées en installant un joint torique ou un autre joint plat entre la face en bout de la feuille tubulaire ou une saillie latérale de cette feuille et le chapeau de fermeture en bout comme décrit dans les demandes de brevets des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 151,003

  
 <EMI ID=92.1> 

  
à la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.]
972.642 déposée le 22 décembre 1978 et à présent abandonnée) et 086.211 (Bollinger et al.), déposée le 18 octobre 1979, ces deux demandes de brevets étant reprises ici à titre de référence. Afin que chacune des membranes à fibres creuses soit enrobée dans la feuille tubulaire et afin de créer&#65533; dans cette dernière, des zones d'une épaisseur suffisante, par exemple, pour recevoir des joints toriques ou d'autres joints plats assurant l'étanchéité, les dimensions périphériques de la feuille tubulaire s'étendent habituellement à l'extérieur de la zone de cette feuille à travers laquelle passe le faisceau de membranes à fibres creuses.

   C'est ainsi que la feuille tubulaire comporte une zone ayant un grand nombre de membranes à fibres creuses, de même qu'une zone relativement exempte de membranes à fibres creuses. Ces zones peuvent avoir, par exemple, des propriétés de durcissement différentes, notamment des températures exothermiques maximales différentes au cours de l'étape de solidification du durcissement et ce, en raison de la différence de densité des résines entre ces zones. Grâce aux compositions résineuses liquides utilisées pour former les feuilles tubulaires de la présente invention, la zone relativement exempte de membranes à fibres creuses peut avoir des dimensions suffisantes pour assurer l'enrobage désiré de ces membranes et former des zones adéquates pour que la feuille tubulaire soit dans une relation d'étanchéité aux fluides.

   Il est de loin souhaitable que la dimension périphérique moyenne autour de la feuille tubulaire soit supérieure

  
 <EMI ID=93.1> 

  
moyenne de la zone de la feuille tubulaire à travers laquelle passe le faisceau de membranes à fibres creuses. Dans de nombreux cas, la différence entre ces

  
 <EMI ID=94.1> 

  
zone de la feuille tabulaire qui contient les membranes à fibres creuses, peut comporter ces dernières en une densité relativement élevée. Habituellement, la densité des membranes à fibres creuses est exprimée en termes de facteur de densité qui est le pourcentage d'une section transversale donnée occupée par des membranes à fibres creuses sur la base des dimensions de ces dernières en section transversale. Selon une caractéristique avantageuse, la présente invention permet de réaliser des feuilles tubulaires souhaitables comportant des faisceaux ayant des facteurs de densité élevés sur la base des dimensions périphériques du faisceau contenu dans la feuille tubulaire, par exemple, des facteurs

  
 <EMI ID=95.1> 

  
par exemple, jusqu'à environ 65 ou 70% et le plus fréquemment d'environ 50 à 60%. 

  
La feuille tubulaire a fréquemment une dimension moyenne en section transversale (par exemple, un diamètre avec des feuilles tubulaires ayant des configurations circulaires en section transversale) d'au moins environ 1 ou 2 cm. Bien que cette dimension moyenne en section transversale puisse atteindre jusqu'à 1 m ou plus, de nombreuses feuilles tubulaires ont, en section transversale, des dimensions moyennes d'au moins environ 0,02, de préférence, d'au moins environ 0,05 à 1 m.

  
La longueur de la feuille tubulaire (déterminée dans une direction parallèle à l'orientation générale du faisceau de membranes à fibres creuses à travers la feuille tubulaire) eat généralement suffisante pour assurer une résistance appropriée aux différences de pression totales auxquelles la feuille tubulaire peut

  
 <EMI ID=96.1> 

  
gées. C'est ainsi que la longueur adoptée peut dépendre de la résistance physique de la résine durcie. De même, la feuille tubulaire doit avoir une longueur suffisante pour assurer un contact ample entre lés tubes et la résine durcie afin d'obtenir essentiellement une relation d'étanchéité vis-à-vis des fluides, En conséquence, l'adhérence entre les tubes et la matière de la feuille tubulaire influencera également la longueur souhaitée des feuilles tubulaires, Très souvent, les feuilles

  
 <EMI ID=97.1> 

  
par exemple, d'environ 2 à 100 cm, notamment., d'environ 2 à 25 ou 50 cm.

  
Le volume de la composition résineuse liquide utilisée pour former les feuilles tubulaires de la présente invention variera suivant les dimensions de la feuille tubulaire et la partie du volume de celle-ci qui est occupée par les membranes à fibres creuses. Très souvent, il faut plus d'environ 500 ou 1.000 à 1.500 g de la composition résineuse liquide pour fabriquer la feuille tubulaire et les compositions résineuses liqui-des de la présente invention permettent de fabriquer ces grandes feuilles tubulaires en une seule coulée sans qu'il en résulte des risques intolérables de détérioration des membranes à fibres creuses suite à la chaleur dégagée au cours du durcissement de la résine.

  
Les membranes à fibres creuses peuvent être fabriquées à partir de n'importe quelle matière naturelle ou synthétique appropriée pour la séparation des fluides ou pour supporter les matières assurant les séparations de fluides. La matière utilisée pour former les membranes à fibres creuses peut être choisie sur la base de la résistance à la chaleur, de la résistance aux produits chimiques et/ou de la résistance mécanique que l'on veut conférer à ces membranes, ainsi que sur la base d'autres facteurs déterminés par la séparation de fluides envisagée pour laquelle elle sera utilisée et également en fonction des conditions opératoires auxquelles elle sera soumise. La matière utilisée pour former les fibres creuses peut être une matière inorganique, une matière organique ou une matière inorganique et organique mixte.

   Parmi les matières inorganiques spécifiques, il y a les verres&#65533; les matières céramiques, les cermets, les métaux et analogues,

  
Les matières organiques sont habituellement des polymères. Parmi les polymères spécifiques que l'on peut utiliser pour les membranes à fibres creuses,

  
 <EMI ID=98.1>  .sis parmi les polysulfones ; les poly(styrènes), y compris les copolymères contenant du styrène tels que les <EMI ID=99.1> 

  
res cellulosiques tels que l'acéto-butyrate de cellulose,  <EMI ID=100.1> 

  
des et les polyimides, notamment les arylpolyamides, les arylpolyimides et les copolymères de polyamides les polyéthers; les pclyacétals ; les oxydes de polyarylène tels que l'oxyde de polyphénylène et l'oxyde de

  
 <EMI ID=101.1> 

  
les polyuréthanes ; les polyesters (y compris les polyarylates) tels que le téréphtalate de polyéthylène, les méthacrylates de polyalkyle&#65533; les acrylates de polyalky-

  
 <EMI ID=102.1> 

  
de ceux mentionnés ci-dessus, par exemple, le polyéthylène, le polypropylène, le polybutène-1, le poly(4-méthylpentène-l), les composés polyvinyliques, par exemple, le chlorure de polyvinyle, le fluorure de polyvinyle, le chlorure de polyvinylidène, le fluorure de

  
 <EMI ID=103.1> 

  
lyvinyliques tels que l'acétate de polyvinyle et le propiona,te de polyvinyle, les polyvinyl-pyridines., les polyvinyl-pyrrolidones&#65533; les éthers polyvinyliques, les polyvinyl-cétones&#65533; les polyvinyl-aldéhydes tels que le

  
 <EMI ID=104.1> 

  
amines., les phosphates de polyvinyle et les sulfates de polyvinyle; les composés polyallyliques le poly-

  
 <EMI ID=105.1> 

  
les polycarbodiimides ; les polyphosphazines, etc.,

  
de même que les interpolymêres&#65533; y compris les interpolymères en blocs contenant des motifs périodiques choisis parmi ceux mentionnés ci-dessus, par exemple, les

  
 <EMI ID=106.1> 

  
que les polymères greffés et les mélanges contenant l'un ou l'autre des polymères précités. Parmi les substi-tuants spécifiques donnant des polymères substitués,

  
il y a les atomes d'halogènes tels que le fluor, le chlore et le brome ; le groupe hydroxy ; les groupes alkyle inférieurs ; les groupes alcoxy inférieurs ; les groupes aryle monocycliques ; les groupes acyle inférieurs et analogues.

  
Les dimensions des membranes à fibres creuses en section transversale peuvent être choisies dans une large gamme ; toutefois, les membranes à fibres creuses doivent avoir des parois d'une épaisseur suffisante pour leur conférer une résistance physique adéquate et le conduit (passage) doit être suffisamment grand de façon à ne pas imposer une perte de charge exagérément élevée aux fluides passant à travers ce conduit ou afin de ne pas obstruer ce dernier suite à la présence de

  
 <EMI ID=107.1> 

  
le diamètre extérieur des membranes à fibres creuses est d'au moins environ 20 microns, par exemple, d'au moins environ 30 microns, tandis qu'un faisceau peut renfermer des fibres ayant des diamètres extérieurs identiques ou différents. Très souvent, le diamètre extérieur des membranes à fibres creuses ne dépasse pas environ 800 ou 1.000 microns, car des fibres creuses ayant un plus grand diamètre peuvent donner des rapports moins souhaitables en ce qui concerne la surface spéci-

  
 <EMI ID=108.1> 

  
pareil de perméation. De préférence, le diamètre extérieur des membranes à fibres creuses se situe entre environ 50 et 800 microns et le plus avantageusement entre environ 150 ou 300 à 600 ou 800 microns. En règle générale, l'épaisseur des parois des membranes à fibres creuses est d'au moins environ 5 microns et, dans certaines membranes à fibres creuses, l'épaisseur des parois peut atteindre environ 200 ou 300 microns, par exemple, environ 50 à 200 microns. Dans le cas de membranes à fibres creuses réalisées à partir de matières ayant une moins forte résistance physique, il peut être nécessaire d'utiliser des fibres ayant de plus grands diamètres et des épaisseurs de paroi plus fortes afin de conférer une résistance physique suffisante aux membranes à fibres creuses.

   Les parois des membranes à fibres creuses peuvent être essentiellement pleines ou comporter un volume important d'espaces vides. Lorsque des espaces vides sont souhaitables, la densité de la membrane à fibres creuses peut être essentiellement la même sur toute l'épaisseur de sa paroi, c'est-à-dire que la membrane à fibres creuses est isotrope ; de même, la membrane à fibres creuses peut être caractérisée en ce qu'elle comporte, dans l'épaisseur de sa paroi, au moins une zone relativement dense en relation d'obstruction d'écoulement, c'est-à-dire que la membrane à fibres creuses est anisotrope.

  
Les membranes à fibres creuses sont généralement disposées parallèlement sous forme d'un ou plusieurs faisceaux dans l'enveloppe. En règle générale, un appareil de perméation contient au moins environ
10.000 et, très souvent, des nombres beaucoup plus élevés, par exemple, jusqu'à 1 million ou plus dé fibres creuses.

  
Les fibres contenues dans le faisceau peuvent être, par exemple, relativement rectilignes ou elles peuvent être enroulées en spirale comme décrit dans le brevet des EtatsUnis d'Amérique n[deg.] 3.422.008 au nom de McLain.

  
Les exemples suivants sont donnés afin d'illustrer davantage l'invention, mais ils ne limitent nullement cette dernière. Dans ces exemples, sauf indication contraire, toutes les parties et tous les pourcentages sont en poids pour les liquides et les solides, tandis qu'ils sont exprimés en volume pour les gaz.

  
EXEMPLE 1

  
Dans un moule en aluminium dans lequel on a pulvérisé un agent de démoulage à base de silicone, on dépose un faisceau d'environ 66.000 membranes à fibres creuses, ces membranes comportant une pellicule extérieu-re avec un diamètre extérieur d'environ 560 microns, tandis qu'elles sont fabriquées à partir d'une polysulfone ("P-3500" de "Union Carbide Corporation"): Par fusion, on scelle les membranes à fibres creuses à l'extrémité du faisceau déposé dans le moule. Ce meule comporte une chambre supérieure cylindrique et légèrement conique, cette chambre ayant ur. diamètre maximum d'environ 24,5 cm à son sommet et une profondeur de 10 cm, de même qu'une chambre inférieure concentrique ayant un diamètre de
20,3 cm et une profondeur de 7,6 cm. Au fond du moule, est prévu un trou d'écoulement concentrique d'un diamètre d'environ 10 cm.

   On chauffe le moule électriquement.

  
Le faisceau est orienté verticalement et son extrémité inférieure vient s'engager dans la chambre inférieure du moule (facteur de densité d'environ 55%, basé sur le diamètre de la chambre inférieure) et il sort au sommet du moule en décrivant un coude. On chauffe le moule à environ 35[deg.]C.

  
On prépare un mélange comprenant environ
5.400 g d'"EPON 826" (marque commerciale pour une résine époxy non modifiée de bisphénol A ayant une viscosité d'environ 65-95 poises à 25[deg.]C et un poids équivalent époxy d'environ 180 à 190, vendue par "Shell Company"),
600 g d'éther diglycidylique de néopentyl-glycol et
3.900 g de poudre d'aluminium finement divisée (moins

  
de 325 mailles, tamis américain) vendue sous le nom de "poudre d'aluminium Reynolds n[deg.] 120" (granularité moyenne des particules : environ 20 à 30 microns) de "Reynolds Metal Company", puis on chauffe ce mélange à environ

  
 <EMI ID=109.1> 

  
240 g de "Versamid 140" (marque commerciale pour une résine réactive de polyamide ayant une viscosité d'environ 2 à 6 poises à 75[deg.]C et un indice d'amine d'environ
370 à 400, cette résine étant vendue par "General Mills, Inc.") et 210 g de 2-éthyl-4-méthylimidazole ("EMI 24", marque commerciale de "Fike Chemical Company"), puis on mélange avec le mélange contenant les résines polyglyci-dyliques pour obtenir la composition résineuse liquide.

  
L'opération de mélange nécessite une durée d'environ 5

  
à 10 minutes, après quoi on verse la composition résineuse liquide dans le moule. Environ 3 ou 4 coulées de la composition résineuse liquide sont nécessaires pour remplir la cavité du moule, étant donné que cette résine liquide pénètre à l'intérieur du faisceau. On dépose environ 150 g de la composition résineuse liquide résiduelle dans un réfrigérateur. On lie un gros cordon autour du faisceau au-dessus du niveau de la résine liquide contenue dans le moule de telle sorte que le diamètre du faisceau soit d'environ 20 à 22 cm. On fait ensuite glisser le cordon sur le faisceau pour l'amener légèrement en dessous du niveau de la composition résineuse liquide.

  
On maintient le moule à 35[deg.]C pendant 18 à

  
20 heures, période au terme de laquelle la résine est solidifiée et a subi un léger retrait. On dépose la composition résineuse liquide réfrigérée au-dessus de la résine solidifiée afin d'achever la feuille tubulaire.

  
On porte ensuite la température du moule à 45[deg.]C pendant

  
2 heures, puis à 55[deg.]C pendant 2 heures et ensuite à 65[deg.]C

  
 <EMI ID=110.1> 

  
à 100[deg.]C pendant 2 heures. On laisse refroidir le moule à la température ambiante, puis on retire la feuille tubulaire. La face de cette feuille tubulaire qui est tournée vers le faisceau, subit un effet de mèche modéré
(par exemple, moins d'environ 5 cm), cet effet étant relativement uniforme en travers du faisceau.

  
Au moyen d'une scie à main, on coupe la section transversale de la partie de la feuille tubulaire formée par la chambre inférieure à une distance d'environ 3 à 7 cm de la partie formée par la plus grande chambre du moule afin d'exposer les membranes à fibres creuses, c'est-à-dire afin de former la face de la feuille tubulaire. On égalise ensuite la face de la feuille tubulaire avec une raboteuse électrique et on la rogne avec une plane en lame de rasoir de telle sorte que les conduits des membranes à fibres creuses soient ouverts à l'écoulement des fluides.

  
On répète ce procédé avec environ 98.000 membranes à fibres creuses comportant une pellicule extérieure, ayant un diamètre extérieur d'environ 450 microns et constituées d'une polysulfone ("P-3500"), avec cette exception que la profondeur de la chambre supérieure du moule est d'environ 15 cm, que la température de la composition résineuse liquide après la coulée est d'environ
30[deg.]C et que le moule est maintenu à une température d'environ 30[deg.]C pendant 18 heures (période au cours de laquelle on observe une température exothermique maximale d'environ 130[deg.]C), pour être ensuite chauffé à 60[deg.]C pendant environ 4 heures, puis refroidi.

   Habituellement, avec de plus grandes feuilles tubulaires comportant des volumes plus importants d'une composition résineuse liquide par unité ce surface de cette feuille tubulaire, les températures exothermiques maximales peuvent être plus élevées. C'est ainsi que les températures exothermiques maximales observées et atteintes en utilisant le moule plus profond sont plus élevées que celles atteintes en utilisant le moule moins profond ayant les mêmes dimensions en section transversale. Toutefois, on réduit les températures exothermiques maximales en abaissant la température initiale du moule et de la composition résineuse liquide d'environ 35[deg.]C à environ 30[deg.]C. Si la température initiale du moule et de la composition résineuse liquide est d'environ 25[deg.]C, on ne peut assurer une pénétration souhaitable de cette composition dans le faisceau.

  
EXEMPLE 2

  
On répète pratiquement le procédé de l'exemple 1, avec cette exception qu'au lieu de la poudre d'aluminium, on utilise une silice couplée à un époxy-

  
 <EMI ID=111.1> 

  
ayant une surface spécifique d'environ 2 m2/g et en particules d'une granularité maximale moyenne d'environ

  
5 microns ("NOVAKUP 187", marque commerciale de "Malvern Minerais Company").

  
EXEMPLE 3

  
Dans un moule en aluminium dans lequel on a pulvérisé un agent de démoulage à base de silicone, on dépose un faisceau d'environ 25.000 membranes à fibres creuses, ces membranes comportant une pellicule extérieure avec un diamètre extérieur d'environ 450 microns, tandis qu'elles sont fabriquées à partir d'une polysulfone ("P-3500"). Le moule comporte une chambre supérieure légèrement conique ayant, à son sommet, un diamètre maximum d'environ 14,5 cm et une profondeur de 12,7 cm, de même qu'une chambre inférieure concentrique ayant un diamètre de 10,3 cm et une profondeur de 7,6 cm. Au fond du moule, est prévu un trou d'écoulement concentrique

  
 <EMI ID=112.1> 

  
quement le moule. Le faisceau est orienté verticalement et son extrémité inférieure vient s'adapter dans la chambre inférieure du moule et elle sort par le sommet de ce dernier en décrivant un coude. On chauffe le moule à

  
 <EMI ID=113.1> 

  
On prépare une composition résineuse liquide pratiquement comme décrit à l'exemple 1, avec cette exception que l'on utilise les composants suivants dans les quantités indiquées : 

  

 <EMI ID=114.1> 


  
La poudre d'aluminium n[deg.] 123 est un aluminium atomisé en particules d'une granularité moyenne d'environ 30 microns et d'une surface spécifique d'envi-

  
 <EMI ID=115.1> 

  
On adopte pratiquement le même programme de

  
 <EMI ID=116.1>  la composition résineuse liquide en vue de former une feuille tubulaire.

  
EXEMPLES 4 A 6

  
On répète pratiquement le procédé de l'exemple 1, avec cette exception que l'on utilise les composants suivants dans les quantités indiquées.

  

 <EMI ID=117.1> 


  
Le programme de durcissement (températures et durées de séjour dans le moule, température ambiante :
environ 20 à 25[deg.]C), le temps s'écoulant jusqu'à la température exothermique maximale, de même que l'intervalle de ces températures exothermiques maximales sont indiqués ci-après :

  

 <EMI ID=118.1> 
 

  
EXEMPLES 7 ET 8

  
On répète pratiquement l'exemple 3, avec cette exception que l'on utilise les composants suivants dans les quantités indiquées en parties en poids

  

 <EMI ID=119.1> 


  
 <EMI ID=120.1> 

  
mélange d'éther décyl-glycidylique et d'un éther diglycidylique de bisphénol A, ce mélange ayant une viscosité d'environ 500 à 700 centipoises à 25[deg.]C et un poids équivalent époxy d'environ 189 à 200, tandis qu'il est vendu

  
 <EMI ID=121.1> 

  
ciale) est un mélange vendu par "Shell Chemical Company" et constitué de 80% en poids d'un éther diglycidylique de bisphénol A ayant une viscosité d'environ 170-22S poises à 25[deg.]C et un poids équivalent époxy d'environ 190

  
 <EMI ID=122.1> 

  
monofonctionnel, ce mélange ayant par ailleurs une viscosité de 5 à 7 poises à 25[deg.]C et un poids équivalent époxy d'environ 195 à 215. Le "Polyamide 840" est une résine réactive de polyamide ayant un indice d'amine

  
 <EMI ID=123.1> 

  
On durcit les compositions résineuses à la température ambiante, puis on les soumet à un durcisse-

  
 <EMI ID=124.1> 

  
donnant de bonnes feuilles tubulaires.

  
Une méthode particulièrement utile pour évaluer l'aptitude virtuelle d'une composition résineuse liquide à former une feuille tubulaire consiste à couler une masse de la résine représentant à peu près la quantité requise pour former la feuille tubulaire, tout en observant ensuite les caractéristiques de durcissement de la masse de résine.

  
EXEMPLES 9 A 15

  
On prépare des échantillons d'environ 4 litres des compositions résineuses liquides et on les coule dans des récipients métalliques chauffés, puis on durcit les compositions résineuses liquides. A l'exemple
15, on prépare uniquement environ 1 litre de la composition résineuse liquide. Le tableau I ci-après donne les détails pertinents. Dans ce tableau, on utilise les abréviations suivantes :

  
826 : "EPON 826" (marque commerciale)

  
 <EMI ID=125.1> 

  
509 : "Araldite 509" (marque commerciale) IDA : Isophorone-diamine

  
EMI : 2-éthyl-4-méthylimidazole

  
Agent Z : Méthylène-dianiline vendue par "Shell

  
Chemical Company"

  
NAP : N-aminoéthylpipérazine

  
Agent D : Agent durcissant à base d'un sel de

  
polyamine, vendu par "Shell Chemical Company" ,

  
 <EMI ID=126.1> 

  
HHrA : Anhydride hexahydrophtalique

  
Al : Poudre d'aluminium vendue par "Alcoa"

  
sous le nom de "poudre d'aluminium n[deg.] 123"

  
T.A. : Température ambiante, environ 20 à

  
25[deg.]C. 

  

 <EMI ID=127.1> 


  

 <EMI ID=128.1> 
 

  
EXEMPLES 16 A 18

  
On répète pratiquement le procédé de l'exemple 3, avec cette exception que le faisceau contient environ 17.000 membranes à fibres creuses de polysulfone ("P-3500") ayant une pellicule extérieure et un diamètre extérieur d'environ 560 microns, tandis que les températures du moule et de la résine liquide sont initialement

  
 <EMI ID=129.1> 

  
ron 18 heures, puis à 45[deg.]C pendant 2 heures et ensuite,

  
à 55 [deg.]C pendant 2 heures, à 65 [deg.]C pendant 2 heures, à 75 [deg.]C pendant 2 heures et enfin, à 100[deg.]C pendant 2 heures, comme indiqué dans le tableau II ci-après. Dans ce tableau II, on utilise les abréviations suivantes :

  
826 : "EPON 826" (marque commerciale)

  
8132 : "EPON 8132" (marque commerciale)

  
NC : "Novacite 207A" (marque commerciale)

  
de "Malvern Minerals Company" pour une silice en particules d'une granularité moyenne d'environ 3,6 microns et d'une surface spécifique d'environ 2 m2/g.

  
Fe : Poudre de fer électrolytique en particules d'une granularité moyenne de 6 microns, vendue par "Glidden Metals,

  
SMC Corporation" sous le nom de "poudre de fer électrolytique A-130".

  
Cu : Poudre de cuivre vendue par "Glidden

  
Metals, SMC Corporation" sous le nom

  
de "500 RL" .

  
RD-4 : Dioxyde de vinylcyclohexêne vendu par

  
"Ciba-Geigy".

  
H-68 : "Heloxy63" (marque commerciale)

  
TETA : Triéthyl-tétramine

  
V-140 : "Versamid 140" (marque commerciale)

  
A-U : Agent durcissant U, amine liquide modifiée à durcissement rapide ayant une viscosité d'environ 100 poises à 25[deg.]C, vendu par "Shell Chemical Company". 

  
EMI : 2-éthyl-4-méthylimidazole

TABLEAU II

  

 <EMI ID=130.1> 




  The present invention relates to permeation apparatuses containing hollow fiber membranes and more particularly relates to permeation apparatuses comprising formed tubular sheets

  
from a liquid resin composition containing a polyglycidyl resin and a finely divided filler.

  
Permeation apparatuses comprising hollow fiber membranes are often advantageous because of the high ratio that can be obtained with respect to the specific surface area of the membranes per unit volume of the permeation apparatus. As a result, permeation devices with hollow fiber membranes can be sufficiently

  
compact to find desirable applications in many fluid separation operations, for example gas / gas, gas / liquid and liquid / liquid separations (including dissolved solids in

  
liquids).

  
In these permeation apparatus; at least one end of each of the hollow fiber membranes is usually wrapped in a tubular sheet, while the conduits of the hollow fiber membranes extend through the tubular sheet in a fluid communication relationship. An object of this tubular sheet is to secure the hollow fiber membranes in a substantially fluid tight relationship within this sheet. This tubular sheet can be fixed in a substantially fluid-tight relationship in the permeation apparatus so that the fluid does not pass from one exterior side or from the conduit side to the other side of a hollow fiber membrane., except through the wall of this membrane.

  
Even small leaks around the tubular sheet can dramatically affect performance

  
  <EMI ID = 1.1>

  
bypassing the permeation can pass, via these leaks, to the side by which the permeate leaves the hollow fiber membranes, thereby reducing the selectivity that the permeation device can provide during separation. The purpose of this tubular sheet is also to form, for the flow of the fluid, a sufficiently resistant stop element so that, under the operating conditions, this tubular sheet does not undergo rupture or does not lose its integrity. otherwise, which would allow the fluid to pass through this tubular sheet.

   Consequently, this tubular sheet most often has a high thickness in order to ensure a sealing relationship. tee with fluids with hollow fiber membranes and also so that the tubular sheet can resist pressure differences to which it may be subjected during an operation. separation envisaged.

  
Generally, tubular sheets are made using a liquid resinous composition in which the resin can be natural or synthetic and which

  
  <EMI ID = 2.1>

  
then assembled into a bundle; similarly, this resin can also be cast in the form of a liquid around a bundle previously assembled and made up of hollow fiber membranes, this resin then being solidified, for example, by hardening. Many exceptional considerations exist in the choice of a suitable liquid resin composition for the formation of tubular sheets. For example, it is usually desirable to have the following characteristics:

  
1. Before and after solidification, the resin must adhere sufficiently to the hollow fiber membrane in order to achieve the desired fluid tightness relationship between the tubular sheet

  
and hollow fiber membranes;

  
2. the solidified resin must have sufficient strength and integrity to resist <EMI ID = 3.1>

  
worms of tabular sheet during the planned separation operations;

  
3. the composition, liquid resinous must undergo little

  
  <EMI ID = 4.1>

  
does not create exaggerated internal tensions inside the tubular sheet and that the solidified resin does not separate from the hollow fiber membranes or does not generate, in the latter, tensions altering the integrity of these membranes;

  
4. the liquid resinous composition must not dissolve in an exaggerated manner or must not otherwise alter the material of the hollow fiber membranes;

  
  <EMI ID = 5.1>

  
ment free of internal tensions such as those which can be caused by temperature differences during solidification. in particular, during the hardening of the liquid resinous composition. (The trend

  
at the appearance of these internal tensions increases in tubular sheets comprising at least one zone which does not comprise a hollow fiber membrane and which, therefore, may have, vis-à-vis an area containing hollow fiber membranes, different characteristics with regard to the release, absorption or transfer of heat, as well as possibly different characteristics with regard to

  
  <EMI ID = 6.1>

  
liquids containing resins yes polymerize (harden) during or after solidification, the heat given off Possibly during the polymerization must not give rise, in the tubular sheet, to temperatures altering the mem. branes with hollow fibers, while the possible heat- <EMI ID = 7.1>

  
The polymerization tee must not alter the hollow fiber membranes;

  
7. in particular, when the tubular sheet is cast around a previously assembled bundle made up of hollow fiber membranes, the viscosity of the liquid resinous composition must be sufficient.

  
  <EMI ID = 8.1>

  
through this beam;

  
8. the liquid resinous composition must not be drawn in excessively between the hollow fiber membranes by capillary action (which will be referred to below as "wicking effect"); moreover, any wicking effect which may appear must be relatively uniform over the cross section of the bundle of hollow fiber membranes;

  
9. the tubular sheet must have sufficient resistance to chemicals so as to maintain adequate resistance and dimensional stability during the envisaged separation operations;

  
10. the manufacture of the tubular sheet must be relatively devoid of complexity and one must avoid having to use complex equipment, while this manufacture must be able to be carried out with a minimum residence time, as well as with a duration, a minimal experience and skilled labor;

  
11. the solidified liquid resinous composition must be capable of being cut or shaped, for example, so as to expose the conduits of the hollow fiber membranes or to adapt the tubular sheet for the assembly of the permeation apparatus; and

  
12. the components of the liquid resinous composition must not present any exaggerated risk of toxicity during

  
of the formulation of the liquid resin, during the preparation of the tubular sheet or after the production thereof.

  
A wide variety of resins have been proposed for making tubular sheets for hollow fiber membranes. For example, in US Patent No. 3,499,062 granted on March 3, [deg.]

  
  <EMI ID = 9.1>

  
solders, cements, waxes &#65533; adhesives, natural resins and synthetic resins. U.S. Patent No. 3,422,008 granted on January 14, 1969 to McLain describes the use of epoxy resins to form tubular sheets and also suggests that resins from

  
  <EMI ID = 10.1>

  
synthetic, thermosetting rubbers and acrylic resins may also be suitable. Among

  
  <EMI ID = 11.1>

  
edged to form tubular sheets, there are urethane resins, silicone resins, polysulfides, acetals; cellulosic resins, fluorocarbons &#65533; vinyl resins, styrenes,

  
polyethylene and polypropylene (see, for example, US Patents No. [deg.] 3,760,949 granted September 25, 1973; 4,049,765 granted September 20, 1977 and 4,138,460 granted March 6 February 1979).

  
Epoxy resins are the most preferred resins for forming tubular sheets. By

  
  <EMI ID = 12.1>
3,728,425 granted on April 17, 1973 in the name of Schrader, describes the use of polyepoxides for the manufacture of tubular sheets intended for permeation apparatus. In this patent, it is suggested that the <EMI ID = 13.1>

  
polyhydric phenols such as resorcinol, catechol, hydroquinone, phloroglucinol., 2,2-bis-

  
  <EMI ID = 14.1>

  
nyl) butane, 4,4'-dihydroxyphenyl-phenylsulfone, as well as the condensation products of phenol / formaldehyde (for the manufacture of novolak resins). Most often, the epoxy resin described specifically by Schrader comprises a diglycidyl ether of bisphenol A.

  
Schrader's resinous composition also contains an aromatic amine as a hardening agent and a weakening agent.

  
  <EMI ID = 15.1>

  
100 parts of resin) of a thixotropic agent apparently intended to reduce the wicking effect, while nevertheless permitting the penetration of the resinous composition into a bundle of fibers. In Schrader's patent it is stated that colloidal silica ("Cab-0-Sil") is a useful thixotropic agent and it is suggested that a variety of other thixotropic agents such as clays, organic modified clays, organic modified silicas, as well as chemical derivatives of castor oil. Schrader

  
  <EMI ID = 16.1>

  
Reactive fluids of plasticizers, bonding agents and curing accelerators may be optional ingredients.

  
Although there are various proposals suggesting materials for tubular sheets for permeation apparatus containing hollow fiber membranes, in many cases these materials may lack one or more desirable properties such as product resistance chemical, absence of internal tensions, ease of manufacture, absence of intolerable risks of toxicity, absence of excessively high curing temperatures, etc. As a general rule, the yield required from a tubular sheet will depend on the operating conditions expected from the permeation apparatus. It has been found that permeation devices containing hollow fiber membranes can be used for desalting, ultra filtration and hemodialysis.

   In general, these separation operations create relatively moderate ambient environments, that is to say that the treated streams contain, in low concentrations, or even zero, fractions which can exert a harmful influence on the material of which the leaves are made. tubular
(for example, by loss of integrity or physical strength or by swelling). In addition, in operations such as hemodialysis, in which a small or even zero pressure difference is exerted across the tubular sheet, the physical resistance of the latter is not a primary factor. Consequently, there is greater freedom in the choice of the liquid resin composition intended for the manufacture of a tubular sheet.

   For example, aspects such as physical and chemical resistance can be sacrificed to prevent high temperatures from being reached or caused during curing, to obtain a liquid resin composition of desirable fluidity so that it can penetrate into a previously assembled bundle consisting of hollow fiber membranes, as well as to ensure good adhesion of the tubular sheet to these membranes. Even with permeation devices operating under relatively moderate conditions, great difficulty can still be encountered when it comes to obtaining a suitable liquid resin composition to form a tubular sheet.

   Obviously, these difficulties are accentuated when the tubular sheet must have a high physical strength and a high resistance to chemicals.

  
One of the problems which has been particularly troublesome in the manufacture of tubular sheets, in particular, in the manufacture of tubular sheets having high physical and chemical resistance, is the peak temperatures which can be reached during hardening of a liquid resinous composition by
- following exothermic curing reactions. For example, permeation devices having dimensions large enough to be of interest, for example, for gas / gas separations, may include <EMI ID = 17.1>

  
for example, at least 1 kg of liquid resin composition. Due to the generally poor thermal conductivity of these resins and also due to the highly exothermic nature of their curing reactions, these large amounts of liquid resin composition can generate temperatures high enough to damage the hollow fiber membranes and create tension thermal, for example, between an area comprising hollow fiber membranes and an area devoid of these membranes,

  
One method that can be adopted to avoid these high temperatures is to manufacture the tubular sheet, for example, by performing a series of

  
  <EMI ID = 18.1>

  
solidification taking place during each pouring before starting the next pouring. Since, during each casting, the volume is less than the total quantity required to manufacture the tubular sheet, the maximum temperature reached during each casting can be reduced. However, the interface between each casting can give rise to structural weaknesses and a considerable additional period of time may be necessary to perform several castings in order to manufacture a tubular sheet, compared to the time required for the manufacture of a tubular sheet in a single pour. Another method may be to cool the liquid resin composition during curing, for example,

  
by using a mold which can be cooled during the curing of the resin or by passing a coolant through the hollow fiber membranes during the curing of the resin. Consequently, this method may require certain complex equipment and processes. In addition, since liquid resinous compositions usually have poor heat transfer characteristics, cooling may give rise to exaggerated temperature differences in the liquid resinous composition during curing and therefore may result in a risk. the appearance of intolerable thermal stresses inside the tubular sheet; moreover, the colder areas of this tubular sheet during hardening may not acquire the desired degree of crosslinking.

   In addition, if the tubular sheet is kept at these lower temperatures, the time required to reach the desired degree of curing may be too long to be of commercial interest.

  
Fillers have generally been applied in epoxy resin formulations to reduce shrinkage, improve thermal shock resistance, dissipate heat, impart flame retardant properties and reduce cost prices (see, for example, Shimp, "Non-Fibrous Fillers for Epoxy Resins", Technical Bulletin 1667., published by "Celanese Coatings Company"

  
in 1967). In the patent of the United States of America n [deg.]
3,018,260 granted on January 23, 1962 in the name of Creighton Jr., it suggests formulations of epoxy resins for the manufacture of articles such as screws, tools, jigs, dies, molds, molded articles, models and tool holders. The formulations described in this patent contain finely divided metallic particles (for example, steel particles) in a volumetric ratio of 32 to
90% metal for 68 to 10% resin. One of the functions of these metallic particles is described in the colon 2, lines 21 to 29 of this patent:

  
"The polymerization of the resin gives rise to an exothermic reaction which is usually harmful in relatively thick articles, since the resin itself is a poor conductor of heat. However, in the high proportion in which they are used according to the "The metal particles serve as heat conductors from the internal parts of the mass to the surface thereof, thereby avoiding the detrimental effects of the heat of polymerization."

  
However, it is generally accepted that the fillers increase the viscosity of a liquid resinous composition. In addition, if the viscosity of the liquid resin composition is not high enough, the fillers can be deposited, even during hardening. Consequently, there may be a loss of uniformity in the hardening, as well as in the temperatures reached during the latter.

  
Much research has been done and an abundance of literature has been published on the general technology of epoxy resins (see, for example, Lee and Neville, Handbook of Epoxy Resins, 1967, "Epoxy

  
  <EMI ID = 19.1>

  
Epoxy sines have found widespread applications for coatings, bondings, electrical coatings, tools, flooring, castings, and the like. In many of these applications, it may be necessary for the epoxy resins to have different properties, for example, with respect to their physical strength, ease of processing, curing time, resistance to thermal deformation and the like. As a result, many epoxy resins and many different hardening agents are commercially available to meet the specific needs of a particular application.

   Although general properties and effects can be attributed to different epoxy resins, when looking for an epoxy resin suitable for a particular application, there may always be a need for ingenuity and this is particularly the case when it comes to relates to the choice of materials for tubular sheets in which very sensitive hollow fiber membranes can be used and for which high physical resistance and high resistance to chemicals may be required.

  
According to the present invention, permeation apparatuses are provided containing hollow fiber membranes and comprising tubular sheets containing a hardened solid resin and a filler. According to the present invention, tubular sheets containing fillers can be easily manufactured, in particular by manufacturing techniques consisting in casting a liquid resinous composition around a bundle previously assembled and made up of hollow fiber membranes. In addition, the filler can be used without exerting an intolerable harmful effect on the penetration of the liquid resin composition through

  
  <EMI ID = 20.1>

  
According to the present invention, the tubular sheet can advantageously be produced in a single casting in order to minimize the time required for its manufacture and the resin can be cured at an appropriate temperature without having to use complex equipment in order to minimize the curing time. and to achieve a maximum uniform degree of hardening throughout the tubular sheet., essentially without internal stresses.

  
The tubular sheets of the permeation apparatuses of the present invention comprise a solidified and hardened resinous composition formed from a liquid resinous composition containing a resin consisting of a preponderant amount by weight of a polyglycidyl resin, a composition of a hardening agent and a finely divided filler. According to the present invention, the resin has a viscosity of about 500 to 12,000 centipoise at room temperature and the polyglycidyl resin has a viscosity

  
  <EMI ID = 21.1>

  
cation contrary, all viscosities mentioned in this specification are Brookfield viscosities and they are determined at 25 [deg.] C. Preferably, the resin contains a predominant amount by weight of diglycidyl ether having an average molecular weight

  
  <EMI ID = 22.1>

  
an amount of diglycidyl ether having a weight average molecular weight of less than about 250.

  
In a preferred aspect of the invention, the curing agent composition contains at least two curing agents, a viscosity increasing agent and a solidifying agent. The viscosity increasing agent reacts quickly with the glycidyl groups contained in the resin and is provided in an amount sufficient to

  
  <EMI ID = 23.1>

  
which is so as to reduce the tendency of the filler to separate from the liquid resin composition, while the amount of this viscosity increasing agent is low enough not to raise the temperature of the liquid resin composition excessively by the exothermic curing reactions . The solidifying agent reacts more slowly with the glycidyl groups of the resin than the viscosity increasing agent. Consequently, the period during which the resin hardens, can be extended up to

  
t that the heat given off during exothermic hardening can be gradually dissipated and that the temperature prevailing throughout the tubular sheet during hardening can be relatively uniform in order to ensure a relatively uniform degree of hardening throughout the sheet tubular.

  
In addition, by allowing the heat produced by the exothermic curing reactions to dissipate, excessively high temperatures can be avoided during the curing of the resin.

  
According to the invention, the fillers that can be used to form the tubular sheets can consist of a wide variety of solid materials.

  
Frequently, suitable fillers have densities of about 1 to 10, preferably about 2 to 8 & by

  
  <EMI ID = 24.1>

  
fillers, there are, for example, inorganic fillers, organic modified inorganic fillers, as well as organic fillers. Among the inorganic fillers there are, for example, materials of the silica-based type such as silica, aluminum silicates (clays, feldspar, mica, etc.), sodium silicate, sodium borosilicate , talc, wollastonite; metals and metal oxides such as aluminum, aluminum oxide, iron, iron oxide, steel, copper, copper oxide, calcium oxide, carbon dioxide titanium, zinc, etc. ; inorganic salts such as barium sulfate, calcium carbonate, titanium sulfate, etc. ; and the like.

   Among the organic modified inorganic fillers there are, for example, inorganic fillers such as those described above with coupling agents containing organic groups. Usually, the coupling takes place via difunctional and trifunctional atoms such as oxygen atoms,

  
sulfur and nitrogen which are part of an organic fraction which may be an alkyl group, an alkenyl group, an aryl group (including an alkaryl group) or a heterocyclic group (the hetero atoms usually being at least one nitrogen atom, oxygen atom or sulfur atom). Frequently, the organic fraction contains one to about 50 carbon atoms, for example, about 1 to 20 carbon atoms. Silane fractions can also be useful and they can contain 1 to about 20 or 30 silicon atoms.

  
The organic fractions and the silane fractions can contain functional groups such as an amino group, a glycidyl group, a mercapto group, a hydroxy group, an acrylic group, a methacrylic group, etc.

  
Likewise, the coupling bond can be, for example, an ether or amine bond or else a phosphito, pyrophosphato, phosphato, carboxy, sulfonyl, amido, etc. bond. Coupling agents can frequently include glycols, glycerin, triethanolamine, glycidyltrialkoxysilanes, vinylsilane, dialkyl phosphites, etc. The organic fillers are usually solid resins, preferably thermosetting resins such as phenolic resins, epoxy resins, etc.

  
Preferably, the filler is in the state of particles as opposed to the fibrous state in order to minimize its effects on the viscosity of the liquid resinous composition and thus allow the latter to penetrate into hollow fiber membranes. Frequently; the average granularity and granulometry of the particles, as well as the ratio of specific surface area per unit volume of the filler contribute to ensuring the effect of the latter on the rheological properties of the liquid resinous composition. In many cases,

  
the average maximum cross section of the particles is less than about 200 microns, for example, about 1.5 to 150 microns and most often, about

  
2 to 100 microns, for example, about 2 to 50 microns.

  
In some cases, the average maximum particle size is about 2 to 30 microns. Usually, the filler is strongly free (for example, less than about 5% by weight, calculated on the total weight of the filler) of particles with a maximum cross section less than about 1 micron. Preferably, the filler should not have an excessively high specific surface so that the viscosity of the liquid resin composition is sufficiently reduced to allow penetration between the hollow fiber membranes. In general, the ratio between the specific surface and the weight of the fillers which can be used to produce the tubular sheets of the present invention is

  
  <EMI ID = 25.1>

  
  <EMI ID = 26.1>

  
about 0.1 to 2 or 2.5 m2 / g. The specific surface of a load can be determined by any suitable technique, for example, the analytical technique

  
  <EMI ID = 27.1>

  
for the determination of specific surfaces. Frequently, the aspect ratio of charges (based on the overall dimensions of the particulate charges) is from about 1: 1 to 50: 1 and sometimes from about 1: 1 to 20: 1.

  
The amount of filler used is at least sufficient to reduce the peak temperature reached during curing of the resin. The filler can reduce this peak temperature reached during curing of the resin: (1) by reducing the amount of resin required to form the tubular sheet, so that there are fewer glycidyl groups available for the reaction with evolution heat,

  
(2) by providing a mass intended to absorb the heat given off by the exothermic curing reactions and (3) by facilitating the transfer of heat

  
inside the tubular sheet. Very often,

  
  <EMI ID = 28.1>

  
at least about 10 or 15% by volume of the liquid resinous composition. The amount of the charge is before-

  
  <EMI ID = 29.1>

  
less than about 30% by volume of the liquid resinous composition in order to ensure adequate penetration thereof between the hollow fiber membranes. most

  
  <EMI ID = 30.1>

  
volume of the resin composition: use liquid.

  
The resin often represents at least about
30 and often, at least approximately. 40% by weight of the liquid resin composition. Excluding the charge,

  
  <EMI ID = 31.1>

  
about 85 to 95% of the liquid resin composition.

  
The viscosity of the resin can be about 500 to
12,000 centipoises at 25 [deg.] C and it is most often around 2,000 to 10,000 centipoises at 25 [deg.] C.

  
The resin contains a preponderant amount by weight of a polyglycidyl resin. The polyglycidic resin contains one or more diglycidyl compounds (including preplycidyl-terminated prepolymers). Likewise, the polyglycidyl resin may optionally contain trifunctional or higher functionality glycidyl compounds. Triglycidyls and compounds of higher functionality (eg, novolak resins) are generally not necessary to give the tubular sheets advantageous properties in terms of physical and chemical resistance, since as well the hardening agent based on imidazole very often ensures crosslinking. adequate to obtain the desired properties.

   However, when used, triglycidyl compounds and compounds of higher functionality frequently represent less than about 10% by weight, for example & less than about 5%

  
  <EMI ID = 32.1>

  
polyglycidyl resin. The diglycidyl compounds usually represent at least about 75% by weight, for example, about 90 or 95 and essentially up to 100% by weight of the resin. The viscosity of the polyglycidyl resin can often be between about 1,000 and 30,000, for example, between about
4,000 and 25,000 centipoises and many interesting polyglycidyl resins have viscosities of about 5,000 to 15,000 or 20,000 centipoises at 25 [deg.] C.

  
The polyglycidyl resins useful for making the tubular sheets of the present invention are often obtained in the form of the glycidyl product of a reaction between a compound forming glycidyl groups, for example, an epihalohydrin such as

  
  <EMI ID = 33.1>

  
reactions of a glycidyl product &#65533; there are, for example, those in which epichloro-

  
  <EMI ID = 34.1>

  
the formation of an intermediate product of chlorohydrin and (2) the dehydrohalogenation of the intermediate product into glycidyl compound. These reactions are generally described in the literature relating to the epoxy technique (see, for example, Lee and Neville &#65533; "Handbook of Epoxy Resins". 1967).

  
Polyglycidyl resins can be generally characterized by the presence of several glycidyl groups having the following general structure:

  

  <EMI ID = 35.1>


  
The organic compounds forming the polyglycidyl resin can be aliphatic hydrocarbons, they can contain aromatic hydrocarbon groups or they can even have a heterocyclic ring structure. Organic compounds can be

  
1 characterized by the presence of active hydrogen groups, for example, alcohol or amine groups in which the hydrogen is replaced by the glycidyl group. These active hydrogen alcohols and / or amines groups may even be present in the heterocyclic configuration, for example, in the form of a triazine or hydantotne.

  
Among the more preferred and useful polyglycidyl resins useful for making the tabular sheets of the present invention are any polyglycidyl resin consisting of the glycidyl reaction product of a glycidyl group-forming compound, e.g., epichlorohydrin, with n any compound selected from bisphenol A, resorcinol, catechol, hydroquinone, phloroglacinol, 4,4'-

  
  <EMI ID = 36.1>

  
lene glycol, propylene glycol, butane diol, pentane diol, isopentane diol, linoleic acid di-

  
  <EMI ID = 37.1>

  
2,2'tetra- (p-hydroxyphenyl) ethane, phenol / formaldehyde novolak, o-crespl / formaldehyde novolak, cycloaliphatic alcohols and mixtures thereof. These reactive compounds can be substituted, for example, by hydroxy groups or halogen atoms such as fluorine, chlorine and bromine. One of these substituted organic compounds is the tetrabrominated bisphenol A.

  
It is more preferable that the polyglycidyl resin consists of the glycidyl reaction product of a glycidyl group-forming compound.

  
  <EMI ID = 38.1>

  
1 <EMI ID = 39.1>

  
nel of the polyglycidyl resin based on a phenol / formaldehyde novolak is sometimes called

  
  <EMI ID = 40.1>

  
of bisphenol F "or" phenol / formaldehyde novolak polyglycidyl ether ". It is far preferable for the polyglycidyl resin to consist of the glycidyl reaction product of bisphenol A and a compound forming glycidyl groups. This preferred polyglycidyl resin is usually called "bisphenol A diglycidyl ether" or "bisphenol A epoxy resin" and it is generally represented as a mixture of diglycidyl polyethers before the following chemical structural formula:

  

  <EMI ID = 41.1>


  
where n often represents a number between 0 and 1,

  
  <EMI ID = 42.1>

  
In one aspect of the present invention, the polyglycidyl resin contains a large amount of diglycidyl ether having a weight average molecular weight of at least about 300, as well as a small amount of diglycidyl ether having a weight average molecular weight less than about 300., so that the resin has a desired viscosity. Preferably, the higher molecular weight diglycidyl ethers contain aromatic groups in order to impart physical and chemical resistance to the tubular sheet.

   However, these higher molecular weight diglycidyl ethers often have high viscosities which may be inconvenient to insure penetration between hollow fiber membranes; moreover, these diglycidyl ethers can react quite slowly with the agents

  
  <EMI ID = 43.1>

  
The lower rings generally have lower viscosities than higher molecular weight diglycidyl ethers and therefore can be used to reduce the viscosity of the resin. As a result, they are often called "reactive diluents". Since the diglycidyl ethers of a lower molecular weight advantageously comprise two glycidyl groups, they do not tend to come to be placed at the termination of the structure of the polymer chain during hardening. As a result, diglycidyl ethers of lower molecular weight do not significantly alter the physical and chemical resistance of the tubular sheet as could be the case with a monofunctional glycidyl ether.

   In addition, diglycidyl ethers of lower molecular weight can react more quickly with the curing agent, thereby promoting a desirable increase in the viscosity of the liquid resin composition during the early stages of curing, so that deposition exaggerated load cannot occur.

  
By using at least two diglycidyl ethers of variable molecular weight in the polyglycidyl resin, there is great flexibility

  
in the choice of diglycidyl ethers to be used to make the tubular sheet. For example, a diglycidyl ether, which may have excellent physical and chemical resistance properties, may be deficient in wicking, viscosity or reactivity

  
and it can be combined with another diglycidyl ether in order to remedy one or more of these deficiencies without however excessively altering the advantageous properties ensured by the first diglycidyl ether. Frequently &#65533; diglycidyl ethers of higher molecular weight have weight average molecular weights of about 300 to 500 or 600, for example, about 300 to 400, preferably about
330 to 390, as well as viscosities of around 4,000 to <EMI ID = 44.1> preferred dyler of higher molecular weight is the diglycidyl ether of bisphenol A. Among other useful diglycidyl ethers of higher molecular weight are the 4,4'- diglycidyl ethers

  
  <EMI ID = 45.1>

  
butane, bis (2-hydroxynaphthyl) methane, 2,2'-bis (4hydroxyphenyl) butane, 4,4'-dihydroxydiphenyl-

  
  <EMI ID = 46.1>

  
bis-resorcinol F, bisphenolhexafluoracetone, 1,1-bis (4-hydroxyphenyl) ethane or other similar compounds, for example, those having two groups

  
  <EMI ID = 47.1>

  
of lower molecular weight frequently have weight average molecular weights less than about
300, for example, from about 210 to 250. Preferably, diglycidyl ethers of lower molecular weight have viscosities of less than about 5,000

  
  <EMI ID = 48.1>

  
Among suitable diglycidyl ethers of lower molecular weight are ethers

  
  <EMI ID = 49.1>

  
contains 4 to 10 carbon atoms, for example, a butyl group, a pentyl group, a neopentyl group, a 2-methylbutyl group, a hexyl group, a decyl group, etc. ; a phenyl diglycidyl ether or an alkaryl diglycidyl ether in which the alkaryl group

  
  <EMI ID = 50.1>

  
preferred glycidyls of lower molecular weight are the alkyl diglycidyl ethers in which the alkyl group contains 4 to 7 carbon atoms, <EMI ID = 51.1>

  
mentally known as "neopentyl glycol diglycidyl ether"). Preferably, the diglycidyl ethers of a lower molecular weight have very low vapor pressures so as to minimize the risks of inhalation of diglycidyl ethers evaporated during the preparation of the liquid resinous composition or during the manufacture of the tubular sheet. Very often, the diglycidyl ether of a weight

  
  <EMI ID = 52.1>

  
  <EMI ID = 53.1>

  
by weight of the polyglycidyl resin.

  
The resin may also contain a monoglycidyl compound and, very often, commercially available polyglycidyl resins contain monoglycidyl compounds as impurities or as additives. Monoglycidyl compounds are often used to reduce the viscosity of the liquid resin composition and are sometimes called "reactive diluents". Since the monoglycidyl compounds react with the curing agent, they become incorporated into the cured epoxy structure. The monoglycidyl compounds also serve to stop the curing reactions and therefore these monoglycidyl compounds usually represent less than about 40 preferably less than about 30% by weight of the resin.

   In cases where high physical strength and high chemical resistance in the tubular sheet are essential, it is preferable that the possible monoglycidyl compounds represent less than about 10, for example, essentially 0 to about 5% by weight of the resin. Among the monoglycidyl compounds are, for example, butyl glycidyl ether, pentyl glycidyl ether, phenyl glycidyl ether, 2-ethylhexanol glycidyl ether, etc.

  
Usually, in the epoxy resin technique, glycidyl resins are characterized by

  
  <EMI ID = 54.1>

  
epoxy "& that is, the weight (in grams) of the glycidyl resin containing one gram equivalent of epoxy resin. Therefore, in a diglycidyl compound, the" epoxy equivalent weight "would be half the molecular weight of the compound. The epoxy equivalent weight is useful in assisting in determining the amount of curing agent to be used in the liquid resin composition. Frequently, the resins used to make the tubular sheets of the present invention have " epoxy equivalent weights "of approximately 75 to 300, for example, of approximately 125 to 250 and most often, of approximately
150 to 200 g. Some interesting resins have "epoxy equivalent weights" of about 150 to 180 g.

  
The resin of the liquid resin composition may also contain other polymeric materials

  
which are in the liquid phase in the liquid resinous composition and are solidified when this composition is solidified. Among the other polymeric materials,

  
there may be mentioned, for example, phenolic resins, polycarbonates., polysulfones, polyimides,

  
polyamides, etc. If used, these other resins usually represent less than about
10% by weight of the resin. The liquid resinous composition also contains a curing agent composition. This curing agent composition can contain one or more compounds having groups reacting with glycidyl groups and it can include compounds which, for example, catalyze the curing reaction. Preferably, the compounds involved in the composition of hardening agent can consume (either by direct reaction soit or by catalysis) at least about two glycidyl groups per molecule.

   Therefore, the preferred compounds for the curing agent composition are usually at least difunctional, although it is perfectly possible to use monofunctional compounds promoting complementary reactions of glycidyl groups. Among the compounds comprising at least one functional group capable of reacting with a glycidyl group, there are, for example, polyamines such as isopropylamine,

  
  <EMI ID = 55.1>

  
diphenylmethane, diaminodiphenylsulfone, pipera &#65533; zine, N-methylpiperazine, piperidiae, 2,4,6-

  
  <EMI ID = 56.1>

  
such as halohydrin ethers of glycol polyamine adducts, adducts

  
  <EMI ID = 57.1>

  
imidazole-based, etc .; acid hardening agents such as boron trifluoride, aluminum chloride, boron trifluoride monoethylamine, maleic anhydride, phthalic anhydride, chlorendic anhydride, pyromellitic dianhydride, benzophenone-tetracarboxylic dianhydride, l dodecenyl succinic anhydride, nadic methyl anhydride, tetrahydrophthalic anhydride, hexahydrophthalic anhydride, etc. ; amides such

  
as amidopolyamines, fatty polyamides, phosphorus amides (for example, p-phenylene bis (anilinophenylphosphine-oxide)); ureas (including

  
substituted ureas and urea-formaldehyde compounds);

  
N, N-diallylmelamine; triallyl cyanurate;

  
hydrazides; aminoacetals such as bis (2-

  
  <EMI ID = 58.1>

  
ethoxy) ethane and the like.

  
One of the preferred groups of compounds used for the curing of polyglycidyl resins is that of imidazole-based curing agents as described by A. Zampini in a related patent application of the Applicant, mentioned here by reference (partially following United States Patent Application No. [deg.] 109,428 filed

  
January 3, 1980).

  
The imidazole-based hardening agents which can be used in the production of the tubular sheets of the present invention, can be represented by the following structural formula:

  

  <EMI ID = 59.1>


  
  <EMI ID = 60.1>

  
or different and each represents a hydrogen atom, an alkyl group (for example, an alkyl group containing 1 to about 12 carbon atoms, preferably a lower alkyl group containing 1 to about 4 or 6 carbon atoms), a lower acyl group (for example, an acyl group containing 1 to about 4 or 6 carbon atoms), an aryl group or an aralkyl group (for example, a monccyclic or bicyclic aryl or aralkyl group containing 6 to about 15

  
  <EMI ID = 61.1>

  
each have a halogen atom (for example, a chlorine atom, a fluorine atom or a bromine atom), a nitro group, a hydroxy group, an alkoxy group
(for example, an alkoxy group containing 1 to about 6

  
  <EMI ID = 62.1>

  
can be brought together, for example, to form a benzi-

  
  <EMI ID = 63.1>

  
*

  
be substituted, for example, by a hydroxy group or by a halogen atom such as a fluorine atom, a chlorine atom or a bromine atom. Among the agents

  
  <EMI ID = 64.1>

  
imidazole and benzimidazole. Preferably, the imidazole-based curing agent is liquid (including

  
a supercooled liquid) at a temperature below about 40 [deg.] C or it is soluble in the polyglycidy-

  
  <EMI ID = 65.1>

  
  <EMI ID = 66.1>

  
aryl group (including an aralkyl group). A preferred imidazole curing agent is 2-ethyl-4methylimidazole. 2-Ethyl-4-methylimidazole (for example, at a purity of about 92%) is an over-molten liquid at room temperature and at this temperature has a viscosity of about 4,000 to 6,000 centipoise.

  
Imidazole curing agents can provide sufficient processing time with the liquid resin composition, even at slightly elevated temperatures, before the viscosity of this liquid resin composition begins to increase significantly

  
as a result of hardening, in order to facilitate the penetration of this liquid resinous composition into a bundle of hollow fiber membranes. In addition, we

  
found not only that hardening agents based on imidazole could ensure the low viscosities necessary to allow this penetration of the liquid resinous composition, but also that the flow properties (rheology) of the liquid resinous composition could be suitable for assu -

  
  <EMI ID = 67.1>

  
hollow fibers without having to resort to significant forces such as those exerted by centrifugal casting. Another advantage is that excessively high maximum exothermic temperatures can be avoided, since the liquid resin composition containing the imidazole curing agent may need to be heated, for example, to about 40 [deg .] C or higher, to initiate a rapid curing reaction which would tend to give rise to elevated temperatures following exothermic curing reactions. Much of the hardening takes place at lower temperatures,

  
a relatively uniform temperature profile can be more easily maintained throughout the mass of the resinous composition during curing. Although imidazole-based hardeners may not be able to eliminate the wicking effect, the degree of the wicking is generally not excessive.

  
In addition, since it is very often possible to obtain good penetration of the liquid resin composition throughout the bundle, the height of the wicking effect occurring across the cross section of this bundle can be relatively uniform.

  
An important advantage of imidazole-based curing agents is their ability to vary the degree of possible exothermic reaction of the liquid resin composition during curing.

  
  <EMI ID = 68.1>

  
imidazole hardeners not only react with epoxy moieties via one or both of the cyclic nitrogen atoms, but also catalyze the reactions between: (1) an alkoxide ion formed by the reaction of the epoxy fraction with a cyclic nitrogen atom of the imidazole curing agent and (2) another epoxy fraction. In "Imidazole Catalysts in the Curing of Epoxy Resins" by

  
  <EMI ID = 69.1>

  
volume 12, pages 159-168 (1968), reproduced here for reference, a more detailed description is given of how it is believed that epoxy moieties react with imidazole compounds. Therefore, since the imidazole curing agent can give rise to two mechanisms for curing an epoxy resin, the relative amount of the imidazole curing agent used can influence the relative phases of these mechanisms occur during the hardening of the epoxy resin. For example, smaller amounts of the imidazole-based curing agent per given amount of epoxy resin would tend to promote stronger crosslinking via alkoxide ions while, with stronger

  
  <EMI ID = 70.1>

  
Large amounts of epoxy moieties are consumed by reaction with the nitrogen atoms of the imidazole ring, so that there are fewer epoxy moieties available for crosslinking with alkoxide ions which may be present. It is possible to choose an amount of this imidazole hardening agent in order to reach a maximum temperature which can be tolerated by hollow fiber membranes with sufficient crosslinking giving the tubular sheet advantageous properties with regard to physical strength and resistance to chemicals.

  
In a preferred aspect of the invention, the curing agent composition contains at least two curing agents, a viscosity increasing agent and a solidifying agent capable of providing stepwise curing reactions. The viscosity increasing agent reacts quickly with the glycidyl groups of the liquid resin composition and is used in an amount sufficient to increase the viscosity of this composition so as to reduce the tendency of the filler to settle. However, the amount of this viscosity increasing agent should be low enough not to raise the temperature of the liquid resin composition excessively.

   Frequently, the amount of this viscosity increasing agent is sufficient to bring the viscosity of the liquid resinous composition (in the absence of any other curing agent or other curing catalyst) to at least about 20,000, for example, to at least about 50,000 centipoises to
25 [deg.] C. Preferably, the viscosity increasing agent

  
has a sufficiently high reaction speed so that

  
  <EMI ID = 71.1>

  
for example, in a period of about 0.5 to 4 hours. Among the compounds which may be useful as viscosity increasing agents, there are compounds which are not excessively reactive with the solidifying agent of the curing composition. Among the suitable viscosity increasing agents there are polyamines, for example, those having at least two primary amino groups, for example, polymethylenediamines, polyalkylether diamines, dialkylene triamines
(e.g., diethylene triamine), trialkylenetetramines (such as triethylene tetramine),

  
  <EMI ID = 72.1>

  
ethyl-piperazine and the like; polyamides; the salts of tertiary amines and the like. Very often the desirable viscosity increasing agents are substantially non-catalytic, that is, each of the reactive seats of this viscosity increasing agent can cause the reaction of a single glycidyl group.

  
As a result, the viscosity increasing agent is generally present in an amount of less than about
40, in particular, in an amount of about 1 to 40, per

  
  <EMI ID = 73.1>

  
to ensure complete reaction with the glycidyl groups of the liquid resin composition.

  
The solidifying agent involved in the hardening agent composition is provided in an amount at least sufficient to solidify the liquid resinous composition. The solidifying agent has, with respect to the glycidyl groups, a lower reactivity than. that of the agent increasing the viscosity. For example, at lower temperatures, especially below a starting temperature, for example, at a temperature of about 30 or
[Deg.] C, for many solidifiers, these may have little or no reactivity with glycidyl groups; however, when the temperature of the liquid resin composition is raised, the reaction between the solidifying agent and the glycidyl groups can take place and can even take place quickly.

   Consequently, the solidifying agent prolongs the duration of the curing reaction and thus makes it possible to dissipate the heat released during the curing reaction in order to avoid excessive temperatures. Since the viscosity increasing agent adequately maintains the filler in suspension in the liquid resin composition, the extended curing time can advantageously be used. Suitable solidifiers often include slower reacting curing agents such as secondary amines, hindered primary amines, anhydride curing agents and the like, as described above.

   Frequently, the appropriate solidifying agents have pot life in the liquid resin composition of at least about 3, especially at least about 4, for example, from about 4 to 24 hours at 35 [deg.] C. Particularly preferred solidifying agents for the manufacture of tubular sheets of high physical strength and high resistance to chemicals are those which, directly or indirectly (for example, by catalysis) consume three or more glycidyl groups per molecule. Among these preferred solidifying agents, there may be mentioned, for example,

  
curing agents based on imidazole such as those described above. A highly supportive solidifying agent

  
  <EMI ID = 74.1>

  
desirable solidifying agent is methylene dianiline or a mixture of dimethylaniline and diphenylamine.

  
The solidifying agent is provided in an amount sufficient for the curing agent composition to consume at least about 90, preferably at least

  
  <EMI ID = 75.1>

  
functionally reactive groups provided by the curing agent composition do not react. When solidifiers having catalytic activity are used to promote additional reactions consuming glycidyl groups, the amount of these agents can often influence the degree of crosslinking, i.e. the number of glycidyl groups consumed per molecule d hardening agent. With solidifying agents such as hardening agents based on imida-zole, the amount of these generally influences the degree of crosslinking.

   Frequently, catalytic solidifiers are provided in an amount between about 2 and 40, for example, between about 2 and 30, preferably between about 5 and 20% of the amount required to ensure complete reaction with the curing agent catalytic and this, on a stoichiometric basis. According to an advantageous characteristic, the viscosity-increasing agent can consume glycidyl groups in an amount sufficient to make it possible to use smaller amounts of these catalytic solidifying agents and, consequently, to obtain a higher degree of crosslinking than if the 'this viscosity-enhancing agent was not used.

   These catalytic solidifying agents are very often used in an amount of about 0.01 to 0.5, for example, about 0.02 to 0.25 mole of catalytic solidifying agent per mole of glycidyl group of the resinous composition liquid. The molar ratio between the viscosity increasing agent and the solidifying agent is frequently from about 0.5: 1 to 2: 1, especially from about 0.1: 1 to 1: 1, for example, from about 0.1: 1 to 0.7: 1.

  
The liquid resinous composition may contain other components such as plasticizers, antiplasticizers, binding promoting agents, curing accelerators, thickening agents, colorants and pigments. Among the plasticizers are phthalates (for example, dibutyl phthalate and dioctyl phthalate), tricresyl phosphate and the like. Among the binding promoting agents are tertiary amines such as benzyldimethylamine, N-methylmorpholine, dimethylaminopropylamine and the like. Among the accelerators are resorcinol, nonyl phenol, bisphenol A, triphenyl phosphate, toluene sulfonic acid, lactic acid, salicylic acid and the like.

  
Among the thickening agents, there are solids very finely divided (for example, into particles with an average maximum size less than 1 micron and often having a specific surface greater than about 3 or 5 m2 / g), for example, the colloidal silica, clays and the like. Most frequently, accelerators and thickeners are not required to obtain liquid resinous compositions suitable for forming tubular sheets according to the present invention.

  
In many cases, at least about 95, for example, at least about 98 and essentially up to 100% by weight of the liquid resin composition may consist of the resin, the curing agent composition and the filler. The viscosity of the liquid resin composition is frequently about
1,000 to 15,000, for example, from about 1,000 to 10,000 and, better still, from about 1,000 to 6,000 or 7,000 centipoi-

  
  <EMI ID = 76.1>

  
The liquid resin composition can be brought to the shape of the tubular sheet in any suitable manner. For example, the liquid resin can be deposited on the ends of several hollow fiber membranes which are then brought together

  
in the form of a bundle as described in the patents of the United States of America n [deg.] 3,455,460 (Mahon) and
3,690,465 (McCinnis et al), used here for reference. In this type of assembly, the ends of the hollow fiber membranes are joined together to form a one-piece resinous tubular sheet.

  
According to a more advantageous characteristic, the liquid resinous compositions are particularly useful for forming tubular sheets by casting these compositions around a bundle previously assembled and containing several membranes with hollow fibers. his. These casting methods for forming tubular sheets are highly preferred because they are simple and do not require complex manufacturing equipment. For example, in these casting processes, a bundle of membranes is deposited

  
with hollow fibers in a mold, the ends of the conduits of the hollow fiber membranes being generally sealed or the membranes of the hollow fibers being wound in loops so that the liquid resinous composition is not drawn into the conduits. The liquid resin composition is then introduced into the mold and it is thus poured practically in the configuration of the tubular sheet. When the liquid resin composition is poured to form the tubular sheet, it is preferable that its viscosity reaches about 6,000, especially about 500 or 1,000 to 5,000, for example, about 1,000 to 4,000 centipoise at the casting temperature.

   Casting can be carried out at an elevated temperature to reduce the viscosity of the liquid resin composition; however, excessively high casting temperatures can accelerate the curing reactions of the resin and can give rise to untimely temperatures due to exothermic reactions. As a result, the temperature of the liquid resin composition during casting is often less than about 45 [deg.] C, for example,

  
  <EMI ID = 77.1>

  
Any suitable program for curing the resin can be adopted when making the tubular sheets of the present invention. In many cases, curing the composition

  
  <EMI ID = 78.1>

  
curing hardening; (2) solidification and (3) final crosslinking. In this case, the conditions to which the resin is subjected during hardening, can influence the speed of the latter, the maximum temperature reached by the resin during hardening, as well as the degree of crosslinking of the resin, Frequently , although hardening can be initiated at

  
  <EMI ID = 79.1>

  
facilitate the initiation of curing reactions. Preferably, the temperature is lower than that at which the reaction becomes so rapid that most of the heat given off cannot be dissipated and too high temperatures are reached which further accelerate the reaction. In this specification, this phenomenon is called "exothermic reaction" and the maximum temperature reached during curing is called "maximum exothermic temperature". The speed at which hardening is initiated can influence the maximum temperature which is reached during the exothermic reaction.

   Preferably, the temperature of the liquid resinous composition during the initiation step of the curing is calculated so as not to reach inopportune maximum exothermic temperatures. The maximum exothermic temperature of the curing reaction should be lower than the temperature at which the hollow fiber membranes are too altered, for example, in terms of physical strength, chemical resistance and / or permeation properties. The maximum exothermic temperature of the curing reaction is frequently lower

  
at least 10 or 20 [deg.] C at the vitrification temperature of the hollow fiber membrane. When heat is expected, the temperature of the liquid resinous composition

  
  <EMI ID = 80.1>

  
The solidification step of the curing reaction is usually carried out at "high temperatures due to the heat given off during the curing reactions. If necessary, heat can be supplied to the curing resin in order to to ensure a desirable reaction rate, however, as soon as they are initiated, the curing reactions usually take place until the resin solidifies without the need to provide a supply of heat. solidification is advantageously at least 10 or 20 [deg.] C below the vitrification temperature of the hollow fiber membrane.

   The maximum exothermic temperature during solidification is less than about 150 [deg.] C, for example, less than about 130 [deg.] C, especially about 25 to

  
120 [deg.] C.

  
Towards the end of the curing reaction, it slows down because the concentration of reactants

  
is significantly reduced. During the final crosslinking step (optional step), the temperature of the resin is raised # for example &#65533; in order to promote the mobility of the reagents and ensure additional crosslinking (hardening), this additional crosslinking can significantly increase the physical and chemical resistance of the tubular sheet, although the degree of crosslinking is low. Generally, the temperatures adopted for the final crosslinking are lower by less

  
  <EMI ID = 81.1>

  
hollow fiber membranes. With hollow fiber membranes with high thermal stability, the mass during hardening can reach temperatures

  
  <EMI ID = 82.1> <EMI ID = 83.1>

  
final crosslinking of curing reactions generally depends on the desired degree of crosslinking. In case of excessive crosslinking, the tubular sheet may be disadvantageously fragile. Frequently, the duration of this heating is sufficient to ensure a practically uniform temperature throughout the tubular sheet. Very often, this duration is at least about 1 hour, for example, at least about 2 hours. A time greater than about 24 or 36 hours may be less desirable due to the time required for the manufacture of the tubular sheet. Preferably, the duration of this heating is about 1 to 24 hours, for example, about 1 to 16 hours.

  
In the aspect of the present invention that the curing agent composition contains a viscosity increasing agent and a solidifying agent,

  
  <EMI ID = 84.1>

  
and two priming steps may be necessary, the first consisting in initiating the reaction of the viscosity increasing agent, while the second takes place at a higher temperature, that is to say; very often a temperature higher by at least about S [deg.] C, for example, from about 5 to 20 [deg.] C, in order to initiate the reaction of the solidifying agent.

  
In a preferred embodiment, the curing of the liquid resinous composition is carried out so that the temperature of the tubular sheet during curing is sufficiently uniform throughout its volume so as not to give rise to exaggerated tensions. Very often the differences in exothermic temperature. maximum in volume

  
of the tubular sheet during hardening are less than about 40 ° C and most frequently inferior

  
  <EMI ID = 85.1>

  
Maximum exothermic temperatures are less than about 20 [deg.] C. The time during which these maximum exothermic temperatures remain can obviously vary throughout the volume of the tubular sheet.

  
Since the curing reactions are exothermic, in many cases the mold is insulated or even heated in order to avoid excessive cooling of the outer areas of the tubular sheet and now

  
  <EMI ID = 86.1>

  
the interior areas of the tubular sheet. As a result, the hardening of the resinous composition

  
  <EMI ID = 87.1>

  
absorbing a significant amount of the heat given off by exothermic curing reactions, while the rate of heat dissipation in the ambient medium is sufficiently low to avoid excessive temperature differences during curing, these differences being able to favor the appearance of tensions in the tubular sheet.

  
-After forming the tubular sheet, for example, by assembling a bundle of hollow fiber membranes comprising liquid resinous compositions at its ends, or by casting, the tubular sheet is generally cut to expose the conduits of the fiber membranes hollow.

  
Permeation devices containing hollow fiber membranes, and in which tubular sheets are usually used, are generally

  
  <EMI ID = 88.1>

  
elongated sheet comprising with care an open end intended to receive a tubular sheet; an end closure cap essentially impermeable to fluids, fixed to and covering the elongated tubular envelope at the open end, this closure cap comprising at least one fluid communication lumen; multiple hollow fiber membranes which are generally parallel and extend longitudinally to form at least one bundle in the elongated tubular shell; a tubular sheet in which is embedded, in a sealing relationship to fluids, at least one end of each of the hollow fiber membranes, so that the conduits of your membranes are in fluid communication via the tubular sheet;

   as well as at least one fluid introduction lumen and at least one fluid discharge lumen communicating via the elongated tubular casing. This elongated tubular casing may have &#65533; in cross section, any configuration suitable for retaining the bundle of hollow fiber membranes. This tubular envelope advantageously has a circular cross section and the bundle of hollow fiber membranes practically fills the cross section of the tubular envelope. However, cross sections with other configurations can be adopted, for example, rectangular, oval, free-form or the like cross sections.

  
The permeation apparatus may be of the single or double end type. A permeation device

  
single-ended has a tubular sheet at one end, while one or both ends

  
hollow fiber membranes are coated in this tubular sheet. When only one end of each of the hollow fiber membranes is coated in this tubular sheet, the other end must be provided with a plug or otherwise closed. In a double-ended permeation apparatus, a tubular sheet is provided at each end of the tubular casing, while the hollow fiber membranes can extend from one tubular sheet to the other,

  
or the permeation apparatus may comprise at least two distinct bundles of hollow fiber membranes, at least one of these bundles extending in

  
a single tubular sheet. In many cases, a single bundle of hollow fiber membranes is used in a permeation apparatus and at least one end. hollow fiber membranes of the bundle is wrapped in a tubular sheet. The opposite end of the hollow fiber membranes can be bent, that is <EMI ID = 89.1>

  
while it is wrapped in the same tubular sheet;

  
similarly, the opposite end of the hollow fiber membranes may be provided with a plug or coated in another tubular sheet. When the membranes to

  
  <EMI ID = 90.1>

  
ends can be segmented so that different areas of the tubular sheet contain each end of the hollow fiber membranes. Each of these areas formed on a tubular sheet can be maintained in a substantially fluid impermeable relationship so that fluid communication between these areas can only take place by the passage of the fluid through the conduits of the hollow fiber membranes.

  
The permeation apparatus can operate in any desired manner; for example, the mixture of fluid charge can be introduced into the envelope and it will initially come into contact with the face of the hollow fiber membranes which faces this envelope; similarly, this mixture can be introduced into the conduits of hollow fiber membranes. The type of fluid flow on the face of the hollow fiber membranes which faces towards the envelope can be mainly transverse to the longitudinal orientation of the hollow fiber membranes or it can be mainly axial with respect to the orientation of these membranes.

  
In the presence of an axial flow on the face of the hollow fiber membranes which faces the envelope, this flow can generally be carried out in the same direction or against the current with respect to

  
to the flow taking place in the conduits of hollow fiber membranes.

  
The tubular sheets are in a fluid-tight relation to life of the tubular casing. This sealing relationship to fluids is usually obtained by installing a sealing element between the tubular sheet and at least the end closure cap or the tubular casing, for example, the sealing elements may be O-rings or flat seals which are installed between the face of the tubular sheet and the inner surface of the tubular casing as described in the patents of

  
  <EMI ID = 91.1>

  
McNamara et al. and 4,061,574 on behalf of Clarke &#65533; all these patents are listed here for reference. As a variant, the fluid tightness relationships can be ensured by installing an O-ring or another flat seal between the end face of the tubular sheet or a lateral projection of this sheet and the end closure cap as described in the patent applications of the United States of America n [deg.] 151,003

  
  <EMI ID = 92.1>

  
to United States patent application no [deg.]
972.642 filed December 22, 1978 and now discontinued) and 086.211 (Bollinger et al.) Filed October 18, 1979, these two patent applications being listed here for reference. So that each of the hollow fiber membranes is embedded in the tubular sheet and in order to create &#65533; in the latter, areas of sufficient thickness, for example, to receive O-rings or other flat seals ensuring sealing, the peripheral dimensions of the tubular sheet usually extend outside the area of this sheet through which the bundle of hollow fiber membranes passes.

   Thus, the tubular sheet has an area having a large number of hollow fiber membranes, as well as a relatively free area of hollow fiber membranes. These zones may, for example, have different curing properties, in particular different maximum exothermic temperatures during the curing solidification step, this due to the difference in density of the resins between these zones. Thanks to the liquid resinous compositions used to form the tubular sheets of the present invention, the zone relatively free of hollow fiber membranes can have sufficient dimensions to ensure the desired coating of these membranes and to form adequate zones for the tubular sheet to be in a fluid tightness relationship.

   It is highly desirable that the average peripheral dimension around the tubular sheet is greater

  
  <EMI ID = 93.1>

  
average of the area of the tubular sheet through which the bundle of hollow fiber membranes passes. In many cases, the difference between these

  
  <EMI ID = 94.1>

  
area of the tabular sheet which contains the hollow fiber membranes, may comprise the latter in a relatively high density. Usually, the density of hollow fiber membranes is expressed in terms of density factor which is the percentage of a given cross section occupied by hollow fiber membranes based on the dimensions of the latter in cross section. According to an advantageous characteristic, the present invention makes it possible to produce desirable tubular sheets comprising bundles having high density factors on the basis of the peripheral dimensions of the bundle contained in the tubular sheet, for example, factors

  
  <EMI ID = 95.1>

  
for example, up to about 65 or 70% and most commonly about 50 to 60%.

  
The tubular sheet frequently has an average cross-sectional dimension (for example, a diameter with tubular sheets having circular cross-sectional configurations) of at least about 1 or 2 cm. Although this average cross-sectional dimension can reach up to 1 m or more, many tubular sheets have, in cross-section, average dimensions of at least about 0.02, preferably at least about 0, 05 to 1 m.

  
The length of the tubular sheet (determined in a direction parallel to the general orientation of the bundle of hollow fiber membranes through the tubular sheet) is generally sufficient to provide adequate resistance to the total pressure differences at which the tubular sheet can

  
  <EMI ID = 96.1>

  
aged. Thus the length adopted may depend on the physical strength of the hardened resin. Likewise, the tubular sheet must have a sufficient length to ensure ample contact between the tubes and the hardened resin in order to obtain essentially a sealing relationship with respect to the fluids. Consequently, the adhesion between the tubes and the material of the tubular sheet will also influence the desired length of the tubular sheets, very often the sheets

  
  <EMI ID = 97.1>

  
for example, from about 2 to 100 cm, in particular., from about 2 to 25 or 50 cm.

  
The volume of the liquid resin composition used to form the tubular sheets of the present invention will vary depending on the dimensions of the tubular sheet and the part of the volume thereof which is occupied by the hollow fiber membranes. Very often, it takes more than about 500 or 1,000 to 1,500 g of the liquid resinous composition to manufacture the tubular sheet and the liquid resinous compositions of the present invention make it possible to manufacture these large tubular sheets in a single casting without this results in intolerable risks of deterioration of the hollow fiber membranes due to the heat given off during the curing of the resin.

  
Hollow fiber membranes can be made from any natural or synthetic material suitable for separating fluids or for supporting materials providing fluid separations. The material used to form the hollow fiber membranes can be chosen on the basis of the heat resistance, the resistance to chemicals and / or the mechanical resistance which it is desired to confer on these membranes, as well as on the base of other factors determined by the separation of fluids envisaged for which it will be used and also according to the operating conditions to which it will be subjected. The material used to form the hollow fibers can be an inorganic material, an organic material or a mixed inorganic and organic material.

   Among the specific inorganic materials there are glasses & ceramic materials, cermets, metals and the like,

  
Organic materials are usually polymers. Among the specific polymers that can be used for hollow fiber membranes,

  
  <EMI ID = 98.1>. Located among the polysulfones; poly (styrenes), including copolymers containing styrene such as <EMI ID = 99.1>

  
cellulosic res such as cellulose aceto-butyrate, <EMI ID = 100.1>

  
and polyimides, in particular arylpolyamides, arylpolyimides and copolymers of polyamides, polyethers; pclyacetals; polyarylene oxides such as polyphenylene oxide and

  
  <EMI ID = 101.1>

  
polyurethanes; polyesters (including polyarylates) such as polyethylene terephthalate, polyalkyl methacrylates &#65533; polyalky acrylates-

  
  <EMI ID = 102.1>

  
of those mentioned above, for example, polyethylene, polypropylene, polybutene-1, poly (4-methylpentene-1), polyvinyl compounds, for example, polyvinyl chloride, polyvinyl fluoride, chloride polyvinylidene, fluoride

  
  <EMI ID = 103.1>

  
lyvinyls such as polyvinyl acetate and polyvinyl propiona, te, polyvinyl-pyridines., polyvinyl-pyrrolidones &#65533; polyvinyl ethers, polyvinyl ketones &#65533; polyvinyl aldehydes such as

  
  <EMI ID = 104.1>

  
amines., polyvinyl phosphates and polyvinyl sulfates; polyallylic compounds poly-

  
  <EMI ID = 105.1>

  
polycarbodiimides; polyphosphazins, etc.,

  
as well as the interpolymers &#65533; including block interpolymers containing periodic units selected from those mentioned above, for example,

  
  <EMI ID = 106.1>

  
than grafted polymers and mixtures containing one or the other of the abovementioned polymers. Among the specific substituents giving substituted polymers,

  
there are halogen atoms such as fluorine, chlorine and bromine; hydroxy group; lower alkyl groups; lower alkoxy groups; monocyclic aryl groups; lower acyl groups and the like.

  
The dimensions of the hollow fiber membranes in cross section can be chosen from a wide range; however, hollow fiber membranes must have walls of sufficient thickness to provide adequate physical strength and the conduit (passage) must be large enough so as not to impose excessively high pressure drop on fluids passing through this conduit or so as not to obstruct the latter following the presence of

  
  <EMI ID = 107.1>

  
the outer diameter of the hollow fiber membranes is at least about 20 microns, for example, at least about 30 microns, while a bundle can contain fibers having the same or different outer diameters. Very often, the outside diameter of hollow fiber membranes does not exceed about 800 or 1,000 microns, since hollow fibers having a larger diameter may give less desirable ratios with respect to the specific surface area.

  
  <EMI ID = 108.1>

  
the same with permeation. Preferably, the outer diameter of the hollow fiber membranes is between about 50 and 800 microns and most preferably between about 150 or 300 to 600 or 800 microns. Typically, the wall thickness of hollow fiber membranes is at least about 5 microns and, in some hollow fiber membranes, the wall thickness can reach about 200 or 300 microns, for example, about 50 to 200 microns. In the case of hollow fiber membranes made from materials having a lower physical resistance, it may be necessary to use fibers having larger diameters and greater wall thicknesses in order to impart sufficient physical resistance to the membranes. with hollow fibers.

   The walls of hollow fiber membranes may be essentially full or have a large volume of void spaces. When empty spaces are desirable, the density of the hollow fiber membrane can be essentially the same over the entire thickness of its wall, that is to say that the hollow fiber membrane is isotropic; similarly, the hollow fiber membrane can be characterized in that it comprises, in the thickness of its wall, at least one relatively dense zone in relation to flow obstruction, that is to say that the hollow fiber membrane is anisotropic.

  
Hollow fiber membranes are generally arranged parallel in the form of one or more bundles in the envelope. Typically, a permeation device contains at least about
10,000 and, very often, much higher numbers, for example, up to 1 million or more of hollow fibers.

  
The fibers contained in the bundle can be, for example, relatively rectilinear or they can be wound in a spiral as described in the patent of the United States of America n [deg.] 3,422,008 in the name of McLain.

  
The following examples are given to further illustrate the invention, but they do not limit the latter in any way. In these examples, unless otherwise indicated, all parts and percentages are by weight for liquids and solids, while they are expressed by volume for gases.

  
EXAMPLE 1

  
In an aluminum mold in which a silicone-based release agent has been sprayed, a bundle of approximately 66,000 hollow fiber membranes is deposited, these membranes comprising an outer film with an outside diameter of approximately 560 microns, while they are made from a polysulfone ("P-3500" from "Union Carbide Corporation"): By fusion, the hollow fiber membranes are sealed at the end of the bundle deposited in the mold. This wheel has a cylindrical and slightly conical upper chamber, this chamber having ur. maximum diameter of approximately 24.5 cm at its apex and a depth of 10 cm, as well as a concentric lower chamber having a diameter of
20.3 cm and a depth of 7.6 cm. At the bottom of the mold, a concentric drain hole with a diameter of about 10 cm is provided.

   The mold is heated electrically.

  
The beam is oriented vertically and its lower end engages in the lower chamber of the mold (density factor of approximately 55%, based on the diameter of the lower chamber) and it exits at the top of the mold by describing an elbow. The mold is heated to about 35 [deg.] C.

  
A mixture is prepared comprising approximately
5,400 g of "EPON 826" (trademark for an unmodified bisphenol A epoxy resin having a viscosity of approximately 65-95 poises at 25 [deg.] C and an epoxy equivalent weight of approximately 180 to 190, sold by "Shell Company"),
600 g of neopentyl glycol diglycidyl ether and
3,900 g finely divided aluminum powder (less

  
325 mesh, American sieve) sold under the name of "Reynolds aluminum powder n [deg.] 120" (average particle size: about 20 to 30 microns) from "Reynolds Metal Company", then this mixture is heated to about

  
  <EMI ID = 109.1>

  
240 g of "Versamid 140" (trademark for a reactive polyamide resin having a viscosity of approximately 2 to 6 poises at 75 [deg.] C and an amine number of approximately
370 to 400, this resin being sold by "General Mills, Inc.") and 210 g of 2-ethyl-4-methylimidazole ("EMI 24", trademark of "Fike Chemical Company"), then mixed with the mixture containing the polyglycidyl resins to obtain the liquid resin composition.

  
The mixing operation requires a duration of approximately 5

  
at 10 minutes, after which the liquid resin composition is poured into the mold. About 3 or 4 castings of the liquid resin composition are required to fill the mold cavity, since this liquid resin penetrates inside the bundle. About 150 g of the residual liquid resinous composition are placed in a refrigerator. A large bead is tied around the bundle above the level of the liquid resin contained in the mold so that the diameter of the bundle is approximately 20 to 22 cm. The cord is then slid over the bundle to bring it slightly below the level of the liquid resinous composition.

  
The mold is maintained at 35 [deg.] C for 18 to

  
20 hours, period at the end of which the resin is solidified and has undergone a slight shrinkage. The refrigerated liquid resinous composition is deposited on top of the solidified resin in order to complete the tubular sheet.

  
The temperature of the mold is then brought to 45 [deg.] C for

  
2 hours, then at 55 [deg.] C for 2 hours and then at 65 [deg.] C

  
  <EMI ID = 110.1>

  
at 100 [deg.] C for 2 hours. The mold is allowed to cool to room temperature, then the tubular sheet is removed. The face of this tubular sheet which is turned towards the bundle, undergoes a moderate wicking effect
(for example, less than about 5 cm), this effect being relatively uniform across the beam.

  
Using a hand saw, cut the cross section of the part of the tubular sheet formed by the lower chamber at a distance of approximately 3 to 7 cm from the part formed by the larger chamber of the mold in order to exposing the hollow fiber membranes, that is, to form the face of the tubular sheet. The face of the tubular sheet is then leveled with an electric planer and trimmed with a flat razor blade so that the conduits of the hollow fiber membranes are open to the flow of fluids.

  
This process is repeated with about 98,000 hollow fiber membranes having an outer film, having an outer diameter of about 450 microns and made of a polysulfone ("P-3500"), with the exception that the depth of the upper chamber of the mold is about 15 cm, that the temperature of the liquid resinous composition after casting is about
30 [deg.] C and the mold is maintained at a temperature of approximately 30 [deg.] C for 18 hours (period during which a maximum exothermic temperature of approximately 130 [deg.] C is observed), to then be heated to 60 [deg.] C for about 4 hours, then cooled.

   Usually, with larger tubular sheets having larger volumes of a liquid resinous composition per unit of this area of this tubular sheet, the maximum exothermic temperatures may be higher. Thus, the maximum exothermic temperatures observed and reached using the deeper mold are higher than those reached using the shallower mold having the same dimensions in cross section. However, the maximum exothermic temperatures are reduced by lowering the initial temperature of the mold and the liquid resin composition from about 35 [deg.] C to about 30 [deg.] C. If the initial temperature of the mold and of the liquid resinous composition is approximately 25 [deg.] C, it is not possible to ensure a desirable penetration of this composition into the bundle.

  
EXAMPLE 2

  
The process of Example 1 is practically repeated, with the exception that instead of aluminum powder, a silica coupled to an epoxy is used.

  
  <EMI ID = 111.1>

  
having a specific surface of approximately 2 m2 / g and in particles of an average maximum granularity of approximately

  
5 microns ("NOVAKUP 187", trademark of "Malvern Minerais Company").

  
EXAMPLE 3

  
In an aluminum mold in which a silicone-based release agent has been sprayed, a bundle of approximately 25,000 hollow fiber membranes is deposited, these membranes comprising an external film with an external diameter of approximately 450 microns, while 'They are made from a polysulfone ("P-3500"). The mold comprises a slightly conical upper chamber having, at its top, a maximum diameter of approximately 14.5 cm and a depth of 12.7 cm, as well as a concentric lower chamber having a diameter of 10.3 cm and a depth of 7.6 cm. A concentric drain hole is provided at the bottom of the mold

  
  <EMI ID = 112.1>

  
only the mold. The beam is oriented vertically and its lower end fits in the lower chamber of the mold and it exits through the top of the latter by describing an elbow. We heat the mold to

  
  <EMI ID = 113.1>

  
A liquid resinous composition is prepared practically as described in Example 1, with the exception that the following components are used in the quantities indicated:

  

  <EMI ID = 114.1>


  
Aluminum powder n [deg.] 123 is an aluminum atomized into particles with an average granularity of about 30 microns and a specific surface of about

  
  <EMI ID = 115.1>

  
We adopt practically the same program of

  
  <EMI ID = 116.1> the liquid resin composition in order to form a tubular sheet.

  
EXAMPLES 4 TO 6

  
The procedure of Example 1 is practically repeated, with the exception that the following components are used in the quantities indicated.

  

  <EMI ID = 117.1>


  
The curing program (temperatures and dwell times in the mold, ambient temperature:
approximately 20 to 25 [deg.] C), the time elapsing up to the maximum exothermic temperature, as well as the range of these maximum exothermic temperatures are indicated below:

  

  <EMI ID = 118.1>
 

  
EXAMPLES 7 AND 8

  
Example 3 is practically repeated, with the exception that the following components are used in the quantities indicated in parts by weight

  

  <EMI ID = 119.1>


  
  <EMI ID = 120.1>

  
mixture of decyl-glycidyl ether and a diglycidyl ether of bisphenol A, this mixture having a viscosity of approximately 500 to 700 centipoise at 25 [deg.] C and an epoxy equivalent weight of approximately 189 to 200, while 'it's sold

  
  <EMI ID = 121.1>

  
ciale) is a mixture sold by the Shell Chemical Company and consisting of 80% by weight of a diglycidyl ether of bisphenol A having a viscosity of about 170-22S poises at 25 [deg.] C and an epoxy equivalent weight d '' about 190

  
  <EMI ID = 122.1>

  
monofunctional, this mixture also having a viscosity of 5 to 7 poises at 25 [deg.] C and an epoxy equivalent weight of approximately 195 to 215. "Polyamide 840" is a reactive polyamide resin having an amine index

  
  <EMI ID = 123.1>

  
The resinous compositions are cured at room temperature and then subjected to curing.

  
  <EMI ID = 124.1>

  
giving good tubular sheets.

  
A particularly useful method for evaluating the virtual ability of a liquid resin composition to form a tubular sheet is to pour a mass of the resin roughly representing the amount required to form the tubular sheet, while then observing the curing characteristics. of the resin mass.

  
EXAMPLES 9 TO 15

  
Samples of about 4 liters of the liquid resinous compositions are prepared and poured into heated metal containers, then the liquid resinous compositions are cured. In the example
15, only about 1 liter of the liquid resinous composition is prepared. Table I below gives the relevant details. In this table, the following abbreviations are used:

  
826: "EPON 826" (trademark)

  
  <EMI ID = 125.1>

  
509: "Araldite 509" (trademark) IDA: Isophorone-diamine

  
NDE: 2-ethyl-4-methylimidazole

  
Agent Z: Methylene-dianiline sold by "Shell

  
Chemical Company "

  
NAP: N-aminoethylpiperazine

  
Agent D: Hardening agent based on a salt of

  
polyamine, sold by "Shell Chemical Company",

  
  <EMI ID = 126.1>

  
HHrA: Hexahydrophthalic anhydride

  
Al: Aluminum powder sold by "Alcoa"

  
under the name of "aluminum powder n [deg.] 123"

  
T.A.: Room temperature, around 20 to

  
25 [deg.] C.

  

  <EMI ID = 127.1>


  

  <EMI ID = 128.1>
 

  
EXAMPLES 16 TO 18

  
The process of Example 3 is practically repeated, with the exception that the bundle contains approximately 17,000 hollow fiber polysulfone membranes ("P-3500") having an outer film and an outer diameter of about 560 microns, while the mold and liquid resin temperatures are initially

  
  <EMI ID = 129.1>

  
ron 18 hours, then at 45 [deg.] C for 2 hours and then,

  
at 55 [deg.] C for 2 hours, at 65 [deg.] C for 2 hours, at 75 [deg.] C for 2 hours and finally, at 100 [deg.] C for 2 hours, as indicated in the Table II below. In this table II, the following abbreviations are used:

  
826: "EPON 826" (trademark)

  
8132: "EPON 8132" (trademark)

  
NC: "Novacite 207A" (trademark)

  
from "Malvern Minerals Company" for a silica in particles with an average granularity of approximately 3.6 microns and a specific surface of approximately 2 m2 / g.

  
Fe: Electrolytic iron powder in particles with an average granularity of 6 microns, sold by "Glidden Metals,

  
SMC Corporation "under the name" A-130 electrolytic iron powder ".

  
Cu: Copper powder sold by "Glidden

  
Metals, SMC Corporation "under the name

  
of "500 RL".

  
RD-4: Vinylcyclohexene dioxide sold by

  
"Ciba-Geigy".

  
H-68: "Heloxy63" (trademark)

  
TETA: Triethyl-tetramine

  
V-140: "Versamid 140" (trademark)

  
A-U: Curing agent U, modified quick-setting liquid amine having a viscosity of about 100 poises at 25 [deg.] C, sold by "Shell Chemical Company".

  
NDE: 2-ethyl-4-methylimidazole

TABLE II

  

  <EMI ID = 130.1>



    

Claims (1)

REVENDICATIONS 1. Feuille tubulaire dans laquelle sont 1. Tubular sheet in which are enrobées plusieurs membranes à fibres creuses appropriées pour la séparation des fluides, cette feuille coated with several hollow fiber membranes suitable for the separation of fluids, this sheet tubulaire étant conçue pour être installée dans une tubular being designed to be installed in a relation d'étanchéité aux fluides à l'intérieur d'un fluid tightness relationship within a appareil de perméation, tandis qu'elle est constituée permeation apparatus, while it is made up d'une composition résineuse durcie et solidifiée formée a hardened and solidified resinous composition formed à partir d'une composition résineuse liquide, cette from a liquid resinous composition, this dernière comprenant : last including: a. une résine ayant une viscosité d'environ at. a resin having a viscosity of about 500 à 12.000 centipoises à 25[deg.]C et contenant une importante quantité pondérale d'une résine polyglycidylique 500 to 12,000 centipoises at 25 [deg.] C and containing a large amount by weight of a polyglycidyl resin ayant une viscosité d'environ 1.000 à 30.000 centipoi- <EMI ID=131.1> having a viscosity of around 1,000 to 30,000 centipoi- <EMI ID = 131.1> b. une composition d'agent durcissant en b. a curing agent composition by une quantité suffisante pour consommer au moins environ enough to consume at least about 90% des groupes glycidyle de la composition résineuse 90% of the glycidyl groups of the resinous composition liquide ; et liquid; and c. une charge en particules ayant une densité d'environ 1 à 10 g par cm3 à 25[deg.]C, des particules vs. a charge of particles having a density of about 1 to 10 g per cm3 at 25 [deg.] C, particles d'une granularité maximale moyenne d'environ 1,5 à 150 with an average maximum granularity of around 1.5 to 150 microns et une surface spécifique inférieure à environ microns and a specific surface less than approximately 5 m2/g, cette charge représentant environ 5 à moins 5 m2 / g, this load representing approximately 5 to less d'environ 35% en volume de la composition résineuse about 35% by volume of the resinous composition liquide, liquid, cette composition résineuse liquide ayant une viscosité this liquid resinous composition having a viscosity d'environ 1.000 à 10.000 centipoises à 25[deg.]C. from around 1,000 to 10,000 centipoises at 25 [deg.] C. 2. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la charge représente 2. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the load represents <EMI ID=132.1>  <EMI ID = 132.1> liquide. liquid. 3. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la charge a une surface 3. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the filler has a surface spécifique d'environ 0,1 à 2,5 m2/g, tandis que la specific from about 0.1 to 2.5 m2 / g, while the granularité maximale moyenne de ses particules est average maximum granularity of its particles is d'environ 2 à 100 microns. 4. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la charge a un rapport d'aspect d'environ 1:1 à 20:1. about 2 to 100 microns. 4. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the filler has an aspect ratio of about 1: 1 to 20: 1. 5. Feuille tubulaire suivant la revendication 3, caractérisée en ce que la charge est une charge inorganique ou une charge inorganique à modification organique. 5. Tubular sheet according to claim 3, characterized in that the filler is an inorganic filler or an inorganic filler with organic modification. 6. Feuille tubulaire suivant la revendication 5, caractérisée en ce que la charge est constituée d'un métal. 6. Tubular sheet according to claim 5, characterized in that the filler consists of a metal. 7. Feuille tubulaire suivant la revendication 6, caractérisée en ce que la charge est constituée de poudre d'aluminium. 7. Tubular sheet according to claim 6, characterized in that the filler consists of aluminum powder. <EMI ID=133.1>  <EMI ID = 133.1> tion 5, caractérisée en ce que la charge est constituée de silice. tion 5, characterized in that the filler consists of silica. 9. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la résine polyglycidylique est constituée d'un produit réactionnel glycidylique d'un composé formateur de groupes glycidyle et d'un composé choisi parmi le bisphénol A, le résorcinol, le catéchol, l'hydroquinone, le phloroglucinol, la 4,4'dihydroxybenzophénone, le 1,1-bis(4-hydroxyphény&#65533;-éthane, 9. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the polyglycidyl resin consists of a glycidyl reaction product of a compound forming glycidyl groups and of a compound chosen from bisphenol A, resorcinol, catechol, l 'hydroquinone, phloroglucinol, 4,4'dihydroxybenzophenone, 1,1-bis (4-hydroxypheny? -ethane, <EMI ID=134.1>  <EMI ID = 134.1> phényl)butane, la 4,4'-dihydroxydiphényl-sulfone, l'éthylëne-glycol, le propylène-glycol, le tutane-diol, le phenyl) butane, 4,4'-dihydroxydiphenyl-sulfone, ethylene glycol, propylene glycol, tutane-diol, <EMI ID=135.1>  <EMI ID = 135.1> le bis-résorcinol F, la 2,2',4,4'-tétrahydroxybenzophénone, la bisphénol-hexafluoracétone, l'aniline, le paraaminpphénol, l'acide isocyanurique, l'hydantoîne, le bis-resorcinol F, 2,2 ', 4,4'-tetrahydroxybenzophenone, bisphenol-hexafluoracetone, aniline, paraaminpphenol, isocyanuric acid, hydantoin, <EMI ID=136.1>  <EMI ID = 136.1> phénolfo rmaldéhyde, la novolaque d'o-crésol/formaldéhyde ou un mélange de ces composés. 10. Feuille tubulaire suivant la revendication 9, caractérisée en ce que la résine polyglycidyiique est constituée d'un produit réactionnel glycidylique d'un composé formateur de groupes glycidyle et de bisphénol A ou de la novolaque de phénol/formaldéhyde. phenolfo rmaldehyde, o-cresol / formaldehyde novolak or a mixture of these compounds. 10. Tubular sheet according to claim 9, characterized in that the polyglycidyic resin consists of a glycidyl reaction product of a compound forming glycidyl groups and bisphenol A or phenol / formaldehyde novolak. 11. Feuille tubulaire suivant la revendication 10, caractérisée en ce que la résine polyglycidylique est constituée d'un mélange d'éthers diglycidyliques de bisphénol A. 11. Tubular sheet according to claim 10, characterized in that the polyglycidyl resin consists of a mixture of diglycidyl ethers of bisphenol A. 12. Feuille tubulaire suivant la revendication 9, caractérisée en ce que la résine polyglycidylique comprend une importante quantité pondérale d'un éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids d'au moins environ 300, ainsi qu'une faible quantité pondérale d'un éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids inférieur à environ 250, de telle sorte que la résine polyglycidylique ait une viscosité d'environ 4.000 à 25.000 centipoises à 12. Tubular sheet according to claim 9, characterized in that the polyglycidyl resin comprises a large amount by weight of a diglycidyl ether having a weight average molecular weight of at least about 300, as well as a small amount by weight of a diglycidyl ether having a weight average molecular weight of less than about 250, so that the polyglycidyl resin has a viscosity of about 4,000 to 25,000 centipoise at <EMI ID=137.1>  <EMI ID = 137.1> 13. Feuille tubulaire suivant la revendication 12, caractérisée en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire supérieur a un poids moléculaire moyen en poids d'environ 300 à 600 et une viscosité d'environ 4.000 à 30.000 centipoises à 25[deg.]C. 13. Tubular sheet according to claim 12, characterized in that the diglycidyl ether of a higher molecular weight has a weight average molecular weight of about 300 to 600 and a viscosity of about 4,000 to 30,000 centipoise at 25 [deg .]VS. 14. Feuille tubulaire suivant la revendication 12, caractérisée en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire inférieur a un poids moléculaire moyen en poids d'environ 200 à 250 et une viscosité inférieure à environ 5.000 centipoises à 25[deg.]C. 14. Tubular sheet according to claim 12, characterized in that the diglycidyl ether of a lower molecular weight has a weight average molecular weight of about 200 to 250 and a viscosity of less than about 5,000 centipoise at 25 [deg.] vs. 15. Feuille tubulaire suivant la revendication 12, caractérisée en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire inférieur est constitué d'un éther alkyl-diglycidylique dont le groupe alkyle contient 4 à 7 atomes de carbone. 15. Tubular sheet according to claim 12, characterized in that the diglycidyl ether of a lower molecular weight consists of an alkyl diglycidyl ether in which the alkyl group contains 4 to 7 carbon atoms. 16. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 13 à 15, caractérisée en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire supé-rieur est constitué d'un éther diglycidylique de bisphénol A. 16. Tubular sheet according to any one of claims 13 to 15, characterized in that the diglycidyl ether of a higher molecular weight consists of a diglycidyl ether of bisphenol A. 17. Feuille tubulaire suivant la revendication 12, caractérisée en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire inférieur représente moins d'en- 17. Tubular sheet according to claim 12, characterized in that the diglycidyl ether of a lower molecular weight represents less than <EMI ID=138.1>  <EMI ID = 138.1> 18. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisée en ce que 18. Tubular sheet according to any one of claims 12 to 14, characterized in that <EMI ID=139.1>  <EMI ID = 139.1> <EMI ID=140.1>  <EMI ID = 140.1> ne polyglycidylique. not polyglycidyl. 19. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 1, 9 et 12, caractérisée en ce que les composés diglycidyliques représentent environ 19. Tubular sheet according to any one of claims 1, 9 and 12, characterized in that the diglycidyl compounds represent approximately <EMI ID=141.1>  <EMI ID = 141.1> polyglycidyl ique. polyglycidyl ic. 20. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'agent durcissant comprend un agent augmentant la viscosité et réagissant avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide, en une quantité suffisante pour accroître la viscosité de la composition résineuse liquide afin de réduire la tendance de la charge à se déposer, ainsi qu'un agent solidifiant réagissant plus lentement avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide que l'agent augmentant la viscosité, cet agent solidifiant étant présent en une quantité suffisante pour solidifier cette composition résineuse liquide. 20. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the hardening agent comprises an agent increasing the viscosity and reacting with the glycidyl groups of the liquid resinous composition, in an amount sufficient to increase the viscosity of the liquid resinous composition in order to reduce the tendency of the charge to deposit, as well as a solidifying agent which reacts more slowly with the glycidyl groups of the liquid resinous composition than the viscosity-increasing agent, this solidifying agent being present in an amount sufficient to solidify this resinous composition liquid. 21. Feuille tubulaire suivant la revendication 20, caractérisée en ce que l'agent augmentant la viscosité est présent en une quantité suffisante pour porter la viscosité de la composition résineuse liquide 21. Tubular sheet according to claim 20, characterized in that the viscosity increasing agent is present in an amount sufficient to bring the viscosity of the liquid resinous composition <EMI ID=142.1>  <EMI ID = 142.1> 22. Feuille tubulaire suivant la revendication 20, caractérisée en ce que l'agent augmentant la viscosité est présent en une quantité inférieure à en- 22. Tubular sheet according to claim 20, characterized in that the viscosity increasing agent is present in an amount less than- <EMI ID=143.1> réaction complète avec les groupes giyciayie ae ia composition résineuse liquide.  <EMI ID = 143.1> complete reaction with the giyciayie groups ae ia liquid resin composition. 23. Feuille tubulaire suivant la revendication 22, caractérisée en ce que l'agent augmentant la viscosité est présent en une quantité d'environ 10 à 23. Tubular sheet according to claim 22, characterized in that the viscosity increasing agent is present in an amount of about 10 to <EMI ID=144.1>  <EMI ID = 144.1> groupes glycidyle de la composition résineuse liquide. glycidyl groups of the liquid resin composition. 24. Feuille tubulaire suivant la revendication 23, caractérisée en ce que l'agent augmentant la viscosité est constitué d'une polyamine, d'un polyamide ou d'un sel d'une amine tertiaire. 24. Tubular sheet according to claim 23, characterized in that the viscosity increasing agent consists of a polyamine, a polyamide or a salt of a tertiary amine. 25. Feuille tubulaire suivant la revendication 20, caractérisée en ce que l'agent solidifiant est constitué d'un agent durcissant à base d'imidazole ayant la structure suivante : 25. Tubular sheet according to claim 20, characterized in that the solidifying agent consists of a hardening agent based on imidazole having the following structure: <EMI ID=145.1>  <EMI ID = 145.1> dans laquelle R. représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle contenant 1 à environ 12 atomes de carbone, un groupe acyle inférieur ou un groupe aralkyle ou aryle monocyclique ou bicyclique contenant 6 à envi- wherein R. represents a hydrogen atom, an alkyl group containing 1 to about 12 carbon atoms, a lower acyl group or a monocyclic or bicyclic aralkyl or aryl group containing 6 to about <EMI ID=146.1>  <EMI ID = 146.1> présentent chacun un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe hydroxy, un groupe nitro, un groupe alcoxy contenant 1 à environ 6 atomes de carbone, un groupe alkyle contenant 1 à environ 12 atomes de carbone, un groupe acyle inférieur ou un groupe aralkyle ou aryle monocyclique ou bicyclique contenant 6 à environ 15 atomes de carbone. each have a hydrogen atom, a halogen atom, a hydroxy group, a nitro group, an alkoxy group containing 1 to about 6 carbon atoms, an alkyl group containing 1 to about 12 carbon atoms, a lower acyl group or a monocyclic or bicyclic aralkyl or aryl group containing from 6 to about 15 carbon atoms. 26. Feuille tubulaire suivant la revendication 25, caractérisée en ce que l'agent durcissant à base d'imidazole est constitué du 2-éthyl-4-m6thylimidazole. 27. Feuille tubulaire suivant la revendication 20, caractérisée en ce que l'agent solidifiant est constitué d'au moins un composé choisi parmi la méthylène-dianiline et la diphénylamine. 26. Tubular sheet according to claim 25, characterized in that the hardening agent based on imidazole consists of 2-ethyl-4-m6thylimidazole. 27. Tubular sheet according to claim 20, characterized in that the solidifying agent consists of at least one compound chosen from methylene-dianiline and diphenylamine. 28. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 20, 24, 25 et 27, caractérisée en ce que le rapport molaire entre l'agent augmentant la viscosité et l'agent solidifiant se situe entre environ 0,5:1 et 2:1. 28. Tubular sheet according to any one of claims 20, 24, 25 and 27, characterized in that the molar ratio between the agent increasing the viscosity and the solidifying agent is between approximately 0.5: 1 and 2: 1. 29. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendication;20 et 25, caractérisée en ce que l'agent solidifiant est catalytique et est utilisé en une quantité comprise entre environ 0,01 et 0,5 mole par mole de groupes glycidyle de la composition résineuse liquide. 29. Tubular sheet according to any one of claims 20 and 25, characterized in that the solidifying agent is catalytic and is used in an amount between approximately 0.01 and 0.5 mole per mole of glycidyl groups of the liquid resin composition. 30. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 1, 12 et 20, caractérisée en ce que la viscosité de la composition résineuse liquide est comprise entre environ 1.000 et 7.000 centipoises à 25[deg.]C. 30. Tubular sheet according to any one of claims 1, 12 and 20, characterized in that the viscosity of the liquid resinous composition is between approximately 1,000 and 7,000 centipoise at 25 [deg.] C. 31. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 1, 12 et 20, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'au moins environ 1.000 g de la composition résineuse solidifiée. 31. Tubular sheet according to any one of claims 1, 12 and 20, characterized in that it consists of at least about 1,000 g of the solidified resinous composition. 32. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les membranes à fibres creuses sont disposées en un faisceau, tandis que le facteur de densité de ce faisceau dans cette feuille tubulaire, basé sur les dimensions périphériques de ce 32. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the hollow fiber membranes are arranged in a bundle, while the density factor of this bundle in this tubular sheet, based on the peripheral dimensions of this <EMI ID=147.1>  <EMI ID = 147.1> 33. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une zone relativement exempte de membranes à fibres creuses, ainsi qu'une zone comportant des membranes à fibres creuses. 34. Feuille tubulaire suivant l'une quelconque des revendications 1, 12 et 20, caractérisée en ce que la dimension périphérique moyenne autour de la 33. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that it comprises a zone relatively free of hollow fiber membranes, as well as a zone comprising hollow fiber membranes. 34. Tubular sheet according to any one of claims 1, 12 and 20, characterized in that the average peripheral dimension around the <EMI ID=148.1>  <EMI ID = 148.1> vis-â-vis de la dimension périphérique moyenne de la zone de la feuille tubulaire à travers laquelle passe le faisceau de membranes à fibres creuses. vis-à-vis the average peripheral dimension of the zone of the tubular sheet through which the bundle of hollow fiber membranes passes. 35. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle a , en section transversale, une dimension moyenne d'environ 0,05 à 35. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that it has, in cross section, an average dimension of about 0.05 to 1 m et une longueur d'environ 2 à 50 cm. 1 m and a length of about 2 to 50 cm. 36. Feuille tubulaire suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les membranes à fibres creuses ont un diamètre compris entre environ 150 et 800 microns. 36. Tubular sheet according to claim 1, characterized in that the hollow fiber membranes have a diameter of between approximately 150 and 800 microns. 37. Procédé en vue de former une feuille tubulaire dans laquelle sont enrobées plusieurs membranes à fibres creuses appropriées pour la séparation des fluides, ce procédé consistant à introduire, dans un moule, plusieurs membranes à fibres creuses et une composition résineuse liquide, puis durcir cette dernière, caractérisé en ce que la composition résineuse liquide comprend : 37. A method for forming a tubular sheet in which are coated several hollow fiber membranes suitable for the separation of fluids, this method consisting in introducing, into a mold, several hollow fiber membranes and a liquid resinous composition, then hardening this last, characterized in that the liquid resinous composition comprises: a. une résine ayant une viscosité d'environ 500 à 12.000 centipoises à 25[deg.]C et contenant une importante quantité pondérale d'une résine polyglycidylique ayant une viscosité d'environ 1.000 à 30.000 centipoi- at. a resin having a viscosity of about 500 to 12,000 centipoise at 25 [deg.] C and containing a large amount by weight of a polyglycidyl resin having a viscosity of about 1,000 to 30,000 centipoi- <EMI ID=149.1>  <EMI ID = 149.1> b. une composition d'agent durcissant en une quantité suffisante pour consommer au moins environ b. a curing agent composition in an amount sufficient to consume at least about <EMI ID=150.1>  <EMI ID = 150.1> liquide ; et liquid; and c. une charge en particules ayant une densité d'environ 1 à 10 g par cm3 à 25[deg.]C, des particules d'une granularité moyenne d'environ 1,5 à 150 microns et une surface spécifique inférieure à environ 5 m2/g, cette charge représentant environ 5 à moins d'environ 35% en volume de la composition résineuse liquide, cette dernière ayant, à la température de la coulée, une viscosité d'environ 500 à 5.000 centipoises. vs. a charge of particles having a density of approximately 1 to 10 g per cm3 at 25 [deg.] C, particles with an average granularity of approximately 1.5 to 150 microns and a specific surface less than approximately 5 m2 / g, this filler representing approximately 5 to less than approximately 35% by volume of the liquid resinous composition, the latter having, at the temperature of the casting, a viscosity of approximately 500 to 5,000 centipoise. 38. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la température de la composition résineuse liquide au cours de la coulée est comprise entre environ 15 et 40[deg.]C. 38. Method according to claim 37, characterized in that the temperature of the liquid resin composition during the casting is between approximately 15 and 40 [deg.] C. 39. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce qu'on forme la feuille tubulaire en une seule coulée. 39. Method according to claim 37, characterized in that the tubular sheet is formed in a single casting. 40. Procédé suivant la revendication 39, caractérisé en ce que la quantité de la composition résineuse liquide est d'au moins environ 1.000 g. 40. The method of claim 39, characterized in that the amount of the liquid resin composition is at least about 1,000 g. 41. Procédé suivant la revendication 39, caractérisé en ce que les différences des températures exothermiques maximales dans la feuille tubulaire au cours du durcissement sont inférieures à environ 40[deg.]C. 41. The method of claim 39, characterized in that the differences in maximum exothermic temperatures in the tubular sheet during curing are less than about 40 [deg.] C. 42. Procédé suivant la revendication 39, caractérisé en ce qu'on isole ou chauffe le moule afin de maintenir les zones extérieures de la feuille tubulaire à peu près à la même température que les zones intérieures de cette feuille. 42. The method of claim 39, characterized in that the mold is isolated or heated to maintain the outer areas of the tubular sheet at about the same temperature as the inner areas of this sheet. 43. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce que le durcissement de la composition résineuse liquide est pratiquement adiabatique. 43. Method according to claim 37, characterized in that the hardening of the liquid resin composition is practically adiabatic. 44. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 39, 41 et 42, caractérisé en ce que la feuille tubulaire comporte une zone relativement exempte de membranes à fibres creuses, ainsi qu'une zone comportant des membranes à fibres creuses. 44. Method according to any one of claims 39, 41 and 42, characterized in that the tubular sheet comprises an area relatively free of hollow fiber membranes, as well as an area comprising hollow fiber membranes. 45. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la charge représente environ 10 45. Method according to claim 37, characterized in that the charge represents approximately 10 à 25% en volume de la composition résineuse liquide. at 25% by volume of the liquid resinous composition. 46. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la charge a une surface spécifique d'environ 0,1 à 2,5 m2/g et des particules d'une granularité maximale moyenne d'environ 2 à 100 microns. 47. Procédé suivant la revendication 46, caractérisé en ce que la charge est constituée d'un métal. 46. Method according to claim 37, characterized in that the filler has a specific surface of approximately 0.1 to 2.5 m2 / g and particles with an average maximum granularity of approximately 2 to 100 microns. 47. Method according to claim 46, characterized in that the filler consists of a metal. 48. Procédé suivant la revendication 46, caractérise en ce que la charge est constituée de silice. 48. Method according to claim 46, characterized in that the filler consists of silica. 49. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la résine polyglycidylique est constituée d'un produit réactionnel glycidylique d'un composé formateur de groupes glycidyle et d'un composé 49. The method of claim 37, characterized in that the polyglycidyl resin consists of a glycidyl reaction product of a compound forming glycidyl groups and a compound <EMI ID=151.1>  <EMI ID = 151.1> l'hydroquinone, le phloroglucinol, la 4,4'-dihydroxybenzophénone, le 1,1-bis(4-hydroxyphényl)éthane, le bis(2-hydroxynaphtyl)méthane, le 2,2-bis(4-hydrophényl)butane, la 4,4'-dihydroxydiphényl-sulfone, l'éthylèneglycol, le propylène-glycol, le butane-diol, le pentanediol, l'isopentane-diol, l'acide linoléique dimère, le poly(oxypropylène)glycol, le 2,4,4'-trihydroxybisphé- hydroquinone, phloroglucinol, 4,4'-dihydroxybenzophenone, 1,1-bis (4-hydroxyphenyl) ethane, bis (2-hydroxynaphthyl) methane, 2,2-bis (4-hydrophenyl) butane, 4,4'-dihydroxydiphenyl-sulfone, ethylene glycol, propylene glycol, butane-diol, pentanediol, isopentane-diol, linoleic acid dimer, poly (oxypropylene) glycol, 2,4 , 4'-trihydroxybisphé <EMI ID=152.1>  <EMI ID = 152.1> 2,2'-tétra(p-hydroxyphényl)éthane, la novolaque de phénol/formaldéhyde, la novolaque d'o-crésol/formaldéhyde ou un mélange de ces composés. 2,2'-tetra (p-hydroxyphenyl) ethane, phenol / formaldehyde novolak, o-cresol / formaldehyde novolak or a mixture of these compounds. 50. Procédé suivant la revendication 49, caractérisé en ce que la résine polyglycidylique est constituée d'un produit réactionnel glycidylique d'un composé formateur de groupes glycidyle et de bisphénol A ou de la novolaque de phénol/formaldéhyde. 50. The method of claim 49, characterized in that the polyglycidyl resin consists of a glycidyl reaction product of a compound forming glycidyl groups and bisphenol A or phenol / formaldehyde novolak. 51. Procédé suivant la revendication 50, caractérisé en ce que la résine polyglycidylique est constituée d'un mélange d'éthers diglycidyliques de bisphénol A. 51. Method according to claim 50, characterized in that the polyglycidyl resin consists of a mixture of diglycidyl ethers of bisphenol A. 52. Procédé suivant la revendication 49, caractérisé en ce que la résine polyglycidylique comprend une importante quantité pondérale d'un éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids d'au moins environ 300, ainsi qu'une faible quantité pondérale d'un éther diglycidylique ayant un poids moléculaire moyen en poids inférieur à environ 2507de telle sorte que cette résine polyglycidylique ait une viscosité d'environ 4.000 à 25.000 centipoises à 25[deg.]C. 52. The method of claim 49, characterized in that the polyglycidyl resin comprises a large amount by weight of a diglycidyl ether having a weight average molecular weight of at least about 300, as well as a small amount by weight of an ether diglycidyl having a weight average molecular weight of less than about 2507 so that this polyglycidyl resin has a viscosity of about 4,000 to 25,000 centipoise at 25 [deg.] C. 53. Procédé suivant la revendication 52, caractérisé en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire supérieur a un poids moléculaire moyen en poids d'environ 300 à 600 et une viscosité d'environ 4.000 à 30.000 centipoises à 25[deg.]C. 53. The method of claim 52, characterized in that the diglycidyl ether of a higher molecular weight has a weight average molecular weight of about 300 to 600 and a viscosity of about 4,000 to 30,000 centipoise at 25 [deg. ]VS. 54. Procédé suivant la revendication 52, caractérisé en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire inférieur a un poids moléculaire moyen en 54. The method of claim 52, characterized in that the diglycidyl ether of a lower molecular weight has an average molecular weight in <EMI ID=153.1>  <EMI ID = 153.1> <EMI ID=154.1>  <EMI ID = 154.1> 55. Procédé suivant la revendication 52, caractérisé en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire inférieur est constitué d'un éther alkyldiglycidylique dont le groupe alkyle contient 4 à 7 atomes de carbone. 55. Process according to claim 52, characterized in that the diglycidyl ether of a lower molecular weight consists of an alkyldiglycidyl ether of which the alkyl group contains 4 to 7 carbon atoms. 56. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 52, 54 et 55, caractérisé en ce que l'éther diglycidylique d'un poids moléculaire supérieur est l'éther diglycidylique de bisphénol A. 56. Process according to any one of claims 52, 54 and 55, characterized in that the diglycidyl ether of a higher molecular weight is the diglycidyl ether of bisphenol A. 57. Procédé suivant la revendication 52, caractérisé en ce que l'éther diglycidylique d'un poids 57. Process according to claim 52, characterized in that the diglycidyl ether of a weight <EMI ID=155.1>  <EMI ID = 155.1> en poids de la résine polyglycidylique. by weight of the polyglycidyl resin. 58. Procédé suivant la revendication 52, caractérisé en ce que l'éther diglycidylique d'un poids 58. Process according to claim 52, characterized in that the diglycidyl ether of a weight <EMI ID=156.1>  <EMI ID = 156.1> poids de la résine pqlyglycidylique. weight of the glycidyl resin. 59. Procédé suivant la revendication 37, caractérisé en ce que l'agent durcissant est constitué d'un agent augmentant la viscosité et réagissant avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide, cet agent augmentant la viscosité étant présent en une quantité suffisante pour accroître la viscosité de cette composition résineuse liquide afin de réduire la tendance de la charge à se déposer, ainsi que d'un agent solidifiant réagissant plus lentement avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide que l'agent augmentant la viscosité, cet agent solidifiant étant présent en une quantité suffisante pour solidifier cette composition résineuse liquide. 59. Method according to claim 37, characterized in that the hardening agent consists of an agent increasing the viscosity and reacting with the glycidyl groups of the liquid resinous composition, this agent increasing the viscosity being present in an amount sufficient to increase the viscosity of this liquid resinous composition in order to reduce the tendency of the charge to deposit, as well as of a solidifying agent reacting more slowly with the glycidyl groups of the liquid resinous composition than the viscosity increasing agent, this solidifying agent being present in an amount sufficient to solidify this liquid resinous composition. 60. Procédé suivant la revendication 59, caractérisé en ce qu'on élève la température de durcissement d'au moins.environ 5[deg.]C pour amorcer la réaction de l'agent solidifiant. 60. A method according to claim 59, characterized in that the curing temperature is raised by at least about 5 [deg.] C to initiate the reaction of the solidifying agent. 61. Procédé suivant la revendication 59, caractérisé en ce que l'agent augmentant la viscosité est présent en une quantité suffisante pour porter la viscosité de la composition résineuse liquide à au 61. Method according to claim 59, characterized in that the viscosity-increasing agent is present in an amount sufficient to bring the viscosity of the liquid resinous composition to at least <EMI ID=157.1>  <EMI ID = 157.1> 62. Procédé suivant la revendication 59, caractérisé en ce que l'agent augmentant la viscosité 62. Method according to claim 59, characterized in that the agent increasing the viscosity <EMI ID=158.1>  <EMI ID = 158.1> molaires de celle requise pour assurer la réaction complète avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide. molars of that required to ensure complete reaction with the glycidyl groups of the liquid resinous composition. 63. Procédé suivant la revendication 59, caractérisé en ce que l'agent augmentant la viscosité 63. Method according to claim 59, characterized in that the agent increasing the viscosity <EMI ID=159.1>  <EMI ID = 159.1> de celle requise pour la réaction avec les groupes glycidyle de la composition résineuse liquide. that required for reaction with the glycidyl groups of the liquid resin composition. 64. Procédé suivant la revendication 63, caractérisé en ce que l'agent augmentant la viscosité est constitué d'une polyamine,d'un polyamide ou d'un sel d'une amine tertiaire. 64. Method according to claim 63, characterized in that the viscosity-increasing agent consists of a polyamine, a polyamide or a salt of a tertiary amine. 65. Procédé suivant la revendication 59, caractérisé en ce que l'agent solidifiant est constitué d'un agent durcissant à base d'imidazole ayant la 65. Method according to claim 59, characterized in that the solidifying agent consists of a hardening agent based on imidazole having the /&#65533; structure : / &#65533; structure: <EMI ID=160.1>  <EMI ID = 160.1> dans laquelle R1 représente un atome d'hydrogène, un in which R1 represents a hydrogen atom, a <EMI ID=161.1>  <EMI ID = 161.1> bone, un groupe acyle inférieur ou un groupe aralkyle ou aryle monocyclique ou bicyclique contenant 6 à en- bone, a lower acyl group or a monocyclic or bicyclic aralkyl or aryl group containing 6 to 3- <EMI ID=162.1>  <EMI ID = 162.1> représentent chacun un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe hydroxy, un groupe nitro, un groupe alcoxy contenant 1 à environ 6 atomes de carbone, un groupe alkyle contenant 1 à environ 12 atomes de carbone, un groupe acyle inférieur ou un groupe aralkyle ou aryle monocyclique ou bicyclique contenant 6 à environ 15 atomes de carbone. each represents a hydrogen atom, a halogen atom, a hydroxy group, a nitro group, an alkoxy group containing 1 to about 6 carbon atoms, an alkyl group containing 1 to about 12 carbon atoms, a lower acyl group or a monocyclic or bicyclic aralkyl or aryl group containing 6 to about 15 carbon atoms. 66. Procède suivant la revendication 65. caractérisé en ce que l'agent durcissant à base d'imidazole est constitué du 2-éthyl-4-méthylimidazole. 66. Method according to claim 65. characterized in that the hardening agent based on imidazole consists of 2-ethyl-4-methylimidazole. 67. Procédé suivant la revendication 59, caractérisé en ce que l'agent solidifiant est constitué d'Eu moins un composé choisi parmi la méthylènedianiline et la diphénylamine. 67. Process according to claim 59, characterized in that the solidifying agent consists of Eu at least one compound chosen from methylenedianiline and diphenylamine. 68. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 59, 64, 65 et 67, caractérisé en ce que le rapport molaire entre l'agent augmentant la viscosité et l'agent solidifiant se situe entre environ 0,5:1 et 2:1. 68. Method according to any one of claims 59, 64, 65 and 67, characterized in that the molar ratio between the viscosity increasing agent and the solidifying agent is between approximately 0.5: 1 and 2: 1 . 69. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 59 et 65, caractérisé en ce que l'agent solidifiant est catalytique et utilisé en une quantité comprise entre environ 0,01 et 0,5 mole par mole de groupes glycidyle de la composition résineuse liquide. 69. A method according to any one of claims 59 and 65, characterized in that the solidifying agent is catalytic and used in an amount between about 0.01 and 0.5 mole per mole of glycidyl groups of the liquid resinous composition . 70. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 37, 52 et 59, caractérisé en ce que la viscosité de la composition résineuse liquide à la température de coulée est d'environ 1.000 à 4.000 centipoises. 70. Method according to any one of claims 37, 52 and 59, characterized in that the viscosity of the liquid resin composition at the casting temperature is approximately 1,000 to 4,000 centipoise. 71. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 37, 52 et 59, caractérisé en ce qu'on élève la température de la résine après solidification afin d'assurer une réticulation complémentaire. 71. A method according to any one of claims 37, 52 and 59, characterized in that the temperature of the resin is raised after solidification in order to ensure additional crosslinking.
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