Siège annulaire, notamment pour des vannes et robinets.
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d'un conduit axial et un organe obturateur mobile ayant une surface annulaire associée, destinée à venir en appui sur ledit siège.
On connaît de nombreux sièges du genre précité, pouvant être réalisés en matériaux variés, adaptés à des conditions d'utilisation plus ou moins particulières, en vue d'obtenir une bonne étanchéité et une grande douceur de fonctionnement de l'organe obturateur mobile.
Toutefois, avec les sièges connus, il s'avère difficile d'obtenir de manière prolongée l'étanchéité et la douceur de fonctionnement souhaitables, en particulier sur des vannes et robinets soumis 3 des conditions sévères de température et de pression.
On doit en effet réaliser des compromis délicats pour chercher à satisfaire plusieurs conditions contradictoires. Une bonne �tanchéité impose évidemment un excellent état de surface sur les zones de portage associées du siège et de l'organe obturateur. Cet état de surface doit pouvoir être conservé de manière prolongée. Par ailleurs, l'étanchéité réalisée en position de fermeture sera d'autant meilleure que la pression d'appui sera élevée entre les zones de portage du siège et de l'organe obturateur. C'est en particulier le cas si la pression du fluide à contrôler est ellemême assez élevée.
Mais dans une vanne ou un robinet soumis à des mouvements répétés d'ouverture et de fermeture, il ne suffit pas d'exercer une pression d'appui élevée sur le siège pour obtenir de manière prolongée les qualités désirables d'étanchéité. La douceur de fonctionnement est un autre impératif important.
Or, une pression d'appui élevée exercée sur le siège impose un effort de manoeuvre souvent excessif au voisinage de la position de fermeture. En outre, cette pression d'appui élevée tend à détériorer les surfaces de portage, car un glissement oblique sous pression est à peu près inévitable entre l'organe obturateur mobile <EMI ID=2.1>
à boule, par exemple, la direction de ce glissement sous pression,
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surface sphérique centrée sur l'axe de rotation du papillon. Cette direction est donc variable sur la périphérie du siège. Elle est presque parallèle à l'axe du siège annulaire pour des points de contact éloignés de l'axe de rotation du papillon. Elle est au contraire sensiblement perpendiculaire à l'axe du siège annulaire pour des points de contact rapprochés de l'axe de rotation du papillon. Ce glissement de direction variable soumet le siège a des conditions de travail diversement réparties, très défavorables à une endurance prolongée en cas de fonctionnement répétitif de la vanne ou du robinet. Certains mécanismes complexes et onéreux visent à réduire plus ou moins le glissement de direction variable qu'on vient d'indiquer. On peut considérer de tels mécanismes comme économiquement inapplicables aux vannes et robinets du genre considéré.
De toute manière, la détérioration de la surface de portage du siège, et même de la surface associée de l'organe obturateur, est en général accélérée par un effet de laminage du fluide à contrôler, en particulier pour des températures élevées ou au contraire très basses.
Par ailleurs, et notamment pour des vannes et robinets de calibre important, au-dessus de 100 mm par exemple, il est difficile avec les sièges connus d'assurer une répartition régulière de la pression d'appui de l'organe obturateur sur le pourtour de la zone annulaire de contact du joint. Il suffit ainsi d'une anomalie locale de la pression d'appui, du fait d'une variation de température par exemple, pour amorcer un fluage ou une érosion ponctuelle du siège ou de la surface associée de l'organe obturateur. Il en résulte un premier défaut d'étanchéité, allant en s'aggravant, à chaque nouvelle manoeuvre de l'organe d'obturation, ou à la mise en réglage à faible débit.
On peut ainsi aboutir assez vite à une perte d'étanchéité de la vanne ou du robinet, accompagnée souvent d'un grippage plus ou moins complet de l'organe obturateur, notamment au voisinage de la <EMI ID=4.1>
le grippage se situe souvent à l'opposé de l'axe, dans la zone de plus grand débattement de l'obturateur.
Les inconvénients et difficultés qu'on vient d'évoquer, particulièrement sensibles dans des conditions extrêmes de température et de pression, se rencontrent par exemple avec des vannes et sièges annulairesdu genre prévu par le brevet français 2 056 552 qui comportent des éléments en élastomères, incapables de résister au feu.
Les difficultés d'étanchéité et de grippage qu'on vient d'indiquer ont souvent des conséquences graves, par exemple dans des installations industrielles comportant un grand nombre de vannes et robinets commandés à distance et de manière automatique, avec des contingences très strictes de sécurité. De telles installations complexes ont souvent! traiter des fluides dangereux ou insidieux, dont la nature physique tend à aggraver encore les difficultés d'étanchéité et de grippage rencontrées avec les sièges connus. Tel est par exemple le cas les usines chimiques, des raffineries et dépôts de produits pétroliers, ou encore des établissements ayant à traiter des gaz liquéfiés à très basse température, tels que le gaz naturel, l'hydrogène ou l'hélium.
Le but de l'invention est de remédier aux difficultés qu'on vient d'indiquer, en permettant de réaliser un siège économique et endurant, assurant de manière prolongée l'étanchéité et la douceur de fonctionnement des vannes ou robinets équipés de tels sièges, même avec des fluides insidieux ou agressifs, et pour des températures très basses ou très élevées, en vue notamment d'assurer une sécurité au feu de la vanne.
L'invention vise un siège annulaire, notamment pour des vannes et des robinets comportant un corps percé d'un conduit axial et un organe obturateur mobile ayant une surface annulaire d'appui associée au siège, celui-ci comportant une enveloppe métallique
de profil creux présentant une partie d'ancrage adaptée à être serrée et maintenue dans un logement du corps et au moins une partie annulaire d'obturation ayant une surface annulaire de <EMI ID=5.1>
d'appui de l'organe obturateur mobile, en position de service du siège.
Selon l'invention, le siège précité est caractérisé en ce que l'enveloppe présente au voisinage de sa surface annulaire de contact mais en dehors de celle-ci une discontinuité sensiblement circulaire axée sur l'axe du conduit en position de service du
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la surface annulaire d'appui de l'obturateur dans le sens radial par rapport à l'axe précité du corps.
Comme on l'expose plus loin, la discontinuité circulaire de l'enveloppe, au voisinage de sa surface de contact avec l'obturateur, permet de concilier une bonne solidité de l'enveloppe, nécessaire en particulier à sa tenue et à son endurance prolongée,
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douceur de manoeuvre de l'obturateur, et à un excellent contact étanche du siège annulaire sur l'obturateur en position de fermeture.
Grâce au maintien de la partie d'ancrage de l'enveloppe métallique, la surface annulaire de contact de la partie d'obturation se trouve positionnée avec précision par rapport à l'organe mobile d'obturation. La coopération en glissement oblique des deux zones de portage associées du siège et de l'organe d'obturation peut être ainsi assurée de manière répétitive et prolongée. Comme on l'expose ci-après, on peut différencier de plusieurs manières la réalisation de la partie d'ancrage et de la partie d'obturation pour fixer de manière rigoureuse la partie d'ancrage, tout en donnant la liberté nécessaire à la partie d'obturation. En outre, l'enveloppe métallique permet d'obtenir facilement une qualité de surface avantageuse pour l'efficacité et l'endurance du siège.
Le domaine d'application préféré du siège visé par l'invention est celui des vannes à papillon et robinets à boule dans lesquels l'organe obturateur tourne autour d'un axe parallèle au plan moyen du siège mais situé à une certaine distance de ce plan. Dans le cas d'une vanne à papillon, l'obturateur est de préférence une tranche <EMI ID=8.1>
ainsi qu'il a été indiqué, le déplacement de l'organe obturateur soumet le siège à des contraintes dissymétriques complexes, se traduisant par des déformations du siège n'ayant aucun rapport avec celles résultant de l'engagement d'un organe obturateur mobile coaxialement au siège.
Les contraintes de service du siège, dans les conditions préférées d'application visées par l'invention, sont également très différentes de celles auxquelles serait soumis le siège s'il était utilisé comme joint statique, même en supposant qu'il subisse des alternances de serrage et de desserrage.
Selon un premier mode de réalisation du siège conforme à l'invention, l'enveloppe présente un profil sensiblement en quadrilatère, ayant une base du côté de la partie d'ancrage et une base opposée correspondant à la surface annulaire de contact. Pour un montage dans le conduit axial d'une vanne à papillon, la surface de contact du siège adaptée à coopérer avec la surface annulaire d'appui du papillon présente un évasement dont l'ouverture est dirigée du côté du papillon en position de service du siège. De préférence, l'évasement précité est sensiblement compris entre
20[deg.] et 40[deg.].
Comme on l'expose ci-après, ces dispositions permettent de réaliser un siège économique et endurant, adapté au cas particulier d'une vanne à papillon.
De préférence, l'enveloppe métallique à profil creux du siège contient un élément de remplissage, comportant par exemple des fibres d'amiante comprimées.
Selon un autre mode de réalisation du siège, également applicable à un montage dans le conduit axial d'une vanne papillon, la partie d'ancrage de l'enveloppe présente un profil sensiblement rectangulaire, adapté à être serré entre un épaulement du conduit et une extrémité tubulaire axiale d'une collerette de serrage, en position de service du siège ; la partie d'obturation de l'enveloppe présente un profil arrondi raccordé au profil rectangulaire de la partie d'ancrage.
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partie d'ancrage est transversal à l'axe du siège annulaire ; de préférence également, une bague de renfort de profil sensiblement rectangulaire est ajustée dans la partie d'ancrage de l'enveloppe.
Avec le minimum d'encombrement, on assure ainsi la rigidité nécessaire et la bonne tenue de la partie d'ancrage, en vue du positionnement précis de la partie d'obturation, dont le profil arrondi est favorable à la souplesse relative recherchée.
D'une manière avantageuse, la partie d'obturation de profil arrondi présente une bordure recourbée, adaptée à venir en appui sur une bordure de la bague de renfort de la partie d'ancrage. La partie d'obturation peut contenir une armature hélicoïdale à spires rapprochées.
Comme on l'expose ci-après, ces particularités permettent de doser et de localiser de manière avantageuse la souplesse de la partie d'obturation de l'enveloppe, dans la zone de contact de celle-ci.
Selon un mode intéressant de réalisation du siège conforme à l'invention, notamment pour un robinet à boule, l'enveloppe comporte deux parties annulaires d'obturation, présentant chacune une surface annulaire de contact adaptée à venir l'une en appui sur l'organe mobile d'obturation du robinet à boule, l'autre en regard d'une bride transversale d'une canalisation adjacente au robinet, en position de service du siège ; les deux parties annulaires d'obturation sont coaxiales et reliées par une partie d'ancrage annulaire commune et de même axe.
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à deux branches sensiblement d'équerre raccordées chacune au profil de l'une des parties d'obturation. L'une au moins de cellesci comporte un profil arrondi, et présente une bordure adaptée à venir en appui sur une bordure d'une bague profilée de renfort montée à l'intérieur du profil de la partie d'ancrage.
Ces dispositions permettent de réaliser un siège combiné économique et commode, comme on l'explique plus loin.
D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description de quelques modes de réalisation, présentés ci-après à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux desrins annexés, dans lesquels :
la figure 1 représente un siège conforme à l'invention, en coupe diamétrale ; la figure 2 est une vue agrandie en coupe de la partie supérieure de la figure 1, montrant en détail le profil de l'enveloppe du siège ; la figure 3 est une vue en coupe d'une vanne à papillon dans laquelle est monté le siège de la figure 1 ; la figure 4 représente un second mode de réalisation du siège ; la figure 5, analogue à la figure 3, représente le montage du siège de la figure 4, dans un robinet à boule ;
les figures 6 à 8, analogues aux figures 1, 2, 3, représentent un troisième mode de réalisation du siège et son montage dans une vanne à papillon ;
les figures 9 et 10 représentent un quatrième mode de réalisation du siège, et son montage dans un robinet à boule la figure 11 représente une variante du siège de la figure 9 ; la figure 12 représente une autre application du siège des figures 6 et 7, pour assurer l'étanchéité d'une tige tournante ; la figure 13 est une coupe de la figure 8, suivant XIII-XIII, en position de fermeture incomplète du papillon ; la figure 14 est une vue de détail agrandie de la figure 13, en position de fermeture du papillon, faisant apparaître l'écrasement de la partie d'obturation du siège par la surface d'appui du papillon ; la figure 15 est un schéma déduit de la figure 13, montrant l'allure de la zone de contact mutuel du siège et du papillon, en position de fermeture incomplète de celui-ci ; la figure 16, analogue 3 la figure 7, représente une autre <EMI ID=11.1>
Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, le siège <EMI ID=12.1>
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brides telles que 2 A de deux canalisations adjacentes (non représentées) . La /arme 2 comporte un corps 3 percé d'un conduit 4 d'axe A-B, et un papillon mobile 5, monté suivant un axe de rotation C-D, transversal à l'axe A-B du corps 3 et déporté par rapport au plan moyen de ce papillon 5. Ce dernier présente une surface annulaire d'appui 6 associée au siège 1.
Le siège 1 comporte une enveloppe métallique 7 de profil creux, présentant une partie d'ancrage adaptée à être serrée et maintenue dans un logement 9 du corps 2, et une partie annulaire d'obturation ayant une surface annulaire de contact 11 adaptée à coopérer élastiquement avec la surface annulaire d'appui 6 du papillon 5 do la vanne, en position de service du siège 1 (figure 3).
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ge de sa surface annulaire de contact 11, mais en dehors de celleci, une discontinuité sensiblement circulaire axée sur l'axe du conduit en position de service du siège, pour améliorer l'élastici-
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de l'obturateur 5 dans le sens radial par rapport à l'axe précité A-B du corps 3.
Ainsi qu'on l'a représenté sur les figures 1, 2, 3, la discontinuité précitée de l'enveloppe métallique 7 est constituée par exemple par deux lèvres de l'enveloppe en regard sur une face d'appui transversale 15 du siège, décrite plus loin, ou par un joint à épaulement réalisé sur la face transversale précitée, une possibilité de glissement relatif dans le sens radial étant laissée aux lèvres ainsi raccordées.
De préférence (figure 1) l'enveloppe 7 présente un profil en quadrilatère ayant une base 12 du côté de la partie d'ancrage, opposée à une autre base correspondant à la surface annulaire de contact 11. La surface annulaire de contact 11 est sensiblement conique et d'axe confondu avec l'axe A1-B1 du siège annulaire. Elle présente ainsi un évasement 11A (figure 2) dont l'ouverture
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Sur son arête destinée 3 être montée dans la direction du papillon 5, la base 12 de la partie d'ancrage du siège 1 peut avantageusement comporter une face biseautée 12A (figure 2) , par exemple sensiblement conique, et formant un angle 12B de l'ordre de 15[deg.] par rapport â l'axe A1-B1 du siège annulaire 1. La face biseautée 12A facilite le formage de l'enveloppe 7 du siège 1 dans �a partie d'ancrage,'et confère une meilleure souplesse à la face de contact 11.
La partie d'ancrage du siège 1 (figure 1) est adaptée par exemple à être serrée dans le conduit 4 entre un épaulement du logement 8 et une bague de serrage 14, montée à l'opposé du papillon 5 par rapport au siège 1. La partie d'ancrage présente, en regard de la bague de serrage 14, une face d'ancrage transversale 15 ayant un évasement 15A dont l'ouverture est dirigée du côté de la bague de serrage 14, en position de service du siège 1
(figures 1 et 3). D'une manière avantageuse, l'évasement 15A de
la face transversale 15 est compris sensiblement entre 150[deg.] et
170[deg.] (figure 1) .
Comme on l'a représenté sur la figure 1, le siège 1 présente sur sa face d'ancrage 15 deux bordures adjacentes, sensiblement jointives, pour laisser une certaine souplesse <1 la surface 11.
En variante (figure 4), le siège 1 peut aussi présenter sur sa face d'ancrage 15 deux bordures jointives se recouvrait au moins par un épaulement de la bordure associée à la surface de contact
11.
D'une manière avantageuse, l'enveloppe 7 est formée, par exemple par emboutissage, à partir de feuillard d'acier inoxydable, et comporte un élément de remplissage 16 par exemple à base de fibres d'amiante comprimées. On assure ainsi une excellente tenue du siège 1 en cas d'incendie, puisque l'enveloppe 7 et l'élément de remplissage 16 peuvent résister sans destruction à une température très élevée.
Pour une vanne 2 ayant un conduit 4 de 150 mm de diamètre <EMI ID=19.1> <EMI ID=20.1> <EMI ID=21.1>
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seulement, par exemple.
Pour assurer une excellente étanchéité de la surface de contact 11 associée à la surface annulaire d'appui 6 du papillon, et une grande douceur de fonctionnement de celui-ci, on soumet de préférence la surface de contact 11 du siège à un traitement de finition. Ce traitement peut consister en un polissage de la surface de contact 11 en acier inoxydable, associé par exemple à
un polissage de la surface d'appui 6 du papillon 5, en acier fondu de nuance différente.
Sur la surface de contact 11 du siège 1, on peut aussi réaliser divers autres traitements, comportant par exemple un dépôt d'un revêtement de matière plastique, notamment à base de résines fluorocarbonées, de quelques dixièmes de mm d'épaisseur. Pour des températures très basses, pouvant atteindre par exemple - 180[deg.]C environ, on utilisera de préférence un revêtement à base de polyéthylène haute densité, ou d'un polymère de fluoréthylènepropylène. Pour des froids moins intenses, de l'ordre de -40[deg.]C par exemple, on pourra utiliser un revêtement à base de polytétrafluor-
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conditions de températures indiquées, ces revêtements présentent des propriétés auto-lubrifiantes avantageuses.
Pour un siège destiné au contraire à fonctionner à température élevée, par exemple jusqu'à +300[deg.]C environ, on pourra utiliser sur la surface de contact 11 un dépôt métallique réalisé par exemple par chromage dur, ou par projection au chalumeau d'un alliage réfractaire, notamment à base de nickel. On pourra aussi traiter
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ments durs précités seront complétés par un usinage précis suivi d'un polissage, pour assurer une mise en forme rigoureuse de la surface 11, par exemple suivant un profil conique ou légèrement cambré, concave ou convexe.
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revêtement et de traitement de finition à la surface annulaire d'appui 6 du papillon, en combinaison avec un revêtement ou un traitement de la surface de contact 11 du siège, ou indépendamment.
On va maintenant exposer l'utilisation et le fonctionnement du siège qu'on vient de décrire, en référence aux figures 1 à 3.
La mise en place du siège 1 dans le logement 8 du conduit 4 de la vanne s'effectue en position d ouverture du papillon, en disposant la face d'ancrage 15 légèrement évasée du côté de la bague de serrage 14, opposée au papillon 5. Le serrage de la face d'ancrage 15 du siège est assuré par exemple par des vis (non représentées) agissant dans le sens axial sur la bague 14. Celleci peut aussi être soumise à un effort axial d'appui exercé par une bride adjacente, telle que 2A, sur laquelle le corps 3 de la vanne est monté par des boulons ou des tirants (non représentés).
Ainsi serré par sa partie d'ancrage du côté de sa base 12
(figures 1 et 2), le siège 1 se trouve positionné d'une manière rigoureuse dans le logement 8, par rapport à la surface annulaire d'appui 6 du papillon 5 en position de fermeture. Bien entendu, les dimensions exactes du profil de l'enveloppe 7, sensiblement en quadrilatère, ont été étudiées pour s'adapter exactement aux dimensions du logement 8, de la bague de serrage 14, et de la surface annulaire d'appui 6 du papillon 5. En particulier, le tracé exact du profil de l'enveloppe 7 est étudié pour assurer une mise en saillie de quelques mm par exemple de la surface de contact 11 dans le conduit 4.
Pour une fabrication en série, on normalisera de préférence le tracé et les dimensions exactes des sièges 2 de divers calibres, en fonction des tracés internes normalisés des vannes 2 de calibres correspondants.
En manoeuvrant le papillon 5 pour l'amener en position transversale de fermeture (figure 3), la surface annulaire d'appui 6 du papillon vient porter contre la surface de contact 11 du siège, en légère saillie radiale dans le conduit 4. Cette saillie, de l'ordre de 2 ou 3 mm par exemple, est prédéterminée avec une très <EMI ID=26.1>
faible tolérance, pour ^mettre une certaine amplitude d'écrasement élastique de la surface de contact 11 du siège, à la fin du mouvement de fermeture du papillon 5.
Les tolérances très faibles d'usinage du logement 8 du siège
1 dans la vanne 2, et les tolérances également faibles de fabrication de l'enveloppe métallique 7 (figure 2) permettent d'assurer
une précision élevée, de l'ordre de 0,2 mm par exemple, pour le positionnement au repos de la surface de contact 11 du siège 1
monté dans la vanne 2. On peut ainsi prévoir par construction une amplitude d'écrasement très réduite, de l'ordre de 1 mm seulement
par exemple, pour la surface de contact 11.
De ce fait, et grâce à la souplesse de l'enveloppe 7 dans la zone de surface de contact 11, et au voisinage de celle-ci, on
évite tout excès ou insuffisance de la pression d'appui, en tous
les points de la surface annulaire de contact 11, au cours du mouvement de fermeture du papillon.
Grâce à l'invention, l'élasticité de l'enveloppe 7 du siège annulaire 1 est sensiblement améliorée dans le sens radial, du fait de la discontinuité circulaire prévue dans l'enveloppe 7 au voisinage de sa surface annulaire de contact 11 coopérant avec la surface annulaire d'appui 6 de l'obturateur 5, dans le sens radial par rapport à l'axe A-B du corps 1 (figures 1 à 3).
On peut ainsi prévoir une enveloppe 7, relativement épaisse et solide par exemple en acier inoxydable, donc de bonne tenue et d'endurance prolongée. Cependant, la partie active de l'enveloppe
7, constituée par sa surface annulaire de contact 11 peut aussi présenter, grâce à l'invention, toute la souplesse et l'élasticité locales nécessaires pour la douceur de manoeuvre du papillon 5, et pour un excellent contact étanche du siège annulaire 1 sur le papillon 5 en position de fermeture (figure 3).
Une répartition égale des valeurs de la pression d'appui subie par la surface 11, sur tout son pourtour, est d'ailleurs facilitée par l'évasement 11A de cette surface (figure 4), avantageusement associé à une obliquité correspondante du profil de la surface d'appui 6 du papillon. Par exemple, la surface d'appui 6 peut être <EMI ID=27.1>
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11 du siège 1 une cambrure plus faible que celle de la surface d'appui 6, ou même une légère cambrure inverse, on facilite le glissement relatif des surfaces 6 et 11, et leur contact exact sur
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un écrasement précis de la surface 11.
La valeur minimum du couple de fermeture appliqué à la tige de manoeuvre est en rapport direct avec la pression d'écrasement subie par la surface de contact 11 du joint. Cette pression dépend notamment de l'épaisseur et de la raideur de l'enveloppe 7 du joint dans la zone de la surface 11, et du degré de compression de
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L'importance de la saillie radiale de, la surface 11 dans le conduit 4 intervient également, ainsi que sa cambrure éventuelle et
l'amplitude d'écrasement élastique de la surface 11, de 1 mm par exemple, à la fin du mouvement de fermeture du papillon 5.
La finition superficielle soignée de la surface de contact 11 permet d'obtenir une excellente étanchéité de la vanne fermée, avec une pression d'écrasement assez modérée. En effet- l'ancrage solide du siège 1 et ses tolérances de fabrication très réduites, grâce au mode de réalisation de l'enveloppe 7, assurent une position précise et fidèle de la surface de contact 11 par rapport h la surface d'appui 6 du papillon. La surface de contact 11 présente cependant un certain degré d'élasticité, exactement adapté à l'écrasement prévue et à la pression d'appui désirée.
L'expérience a en outre montré ce résultat inattendu, à savoir que le siège à structure composite visé par l'invention, présentait une endurance remarquable à l'égard des efforts de frottement dissymétriques causés par le déplacement angulaire de l'organe obturateur, lors des opérations de fermeture ou d'ouverture, et qui se traduisent par un effort de cisaillement du siège, ainsi qu'il sera expliqué plus loin de façon plus détaillée.
De tels efforts sont tellement complexes que le comportement en service d'un siège de structure déterminée ne peut être prévu à l'avance.
Pour des conditions particulières de fonctionnement sous des
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éventuel de la surface de contact 11 améliore l'efficacité et l'endurance du siège 1, en éliminant les risques de grippement.
L'obliquité du portage de la surface d'appui 6 du papillon
sur la surface de contact 11 du siège assure avantageusement l'application de la pression d'écrasement désirée dans les deux zones de la surface 6 voisines de l'axe de rotation C-D du papillon. En effet, grâce à cette obliquité, la rotation du papillon 7 à la fin de son mouvement de fermeture se traduit par une sollicitation radiale imposée à la surface de contact 11, même à proximité de l'axe C-D (figure 3). La précision de positionnement de la surface
11 assurée par l'invention permet d'utiliser pleinement cet avantage lié à l'obliquité de la surface de contact 11.
Le siège qu'on vient de décrire présente plusieurs avantages importants.
Il offre une grande sécurité à l'égard des risques d'incendie, car son enveloppe métallique 7, par exemple en acier inoxydable, supporte sans destruction des températures élevées, au même titre que le corps 3 de la vanne 2. Il en va de même pour l'élément de remplissage 16 qui peut comporter par exemple des fibres d'amiante.
Comme on l'a exposé, la précision de fabrication du siège 1 permise par le mode de réalisation de l'enveloppe 7, formée par exemple par emboutissage avec des outillages rigoureux, assure un positionnement précis de la surface annulaire de contact 11. Ceci permet de prévoir une amplitude d'écrasement faible et exactement dosée de la surface de contact 11, correspondant 3 une pression d'appui bien déterminée et régulièrement répartie sur tout le pourtour de la surface d'appui 6 du papillon, cette pression d'appui conservant sa valeur pendant toute la durée de service
du siège.
Ainsi qu'on l'a déjà exposé, la discontinuité circulaire de l'enveloppe 7, constituée par exemple par les deux lèvres en
regard de la surface latérale 15 (figure 1), ou par un joint à <EMI ID=33.1>
sensible l'élasticité radiale de la surface annulaire de contact
11 de l'enveloppe coopérant avec la surtace d'appui 6 du papillon 5, dans le sens radial par rapport � l'axe A-3 du siège 1 et du corps 2.
L'épaisseur relativement importante ainsi permise pour l'enveloppe 7 en améliore la solidité, la bonne tenue, et l'endurance prolongée. De même, on peut employer un matériau relativement raide, tel que l'acier inoxydable. Mais on peut cependant conserver une excellente souplesse radiale et une grande élasticité pour la surface annulaire de contact 11, en faveur de la douceur de manoeuvre du papillon 5 et l'étanchéité du contact du siège annulaire 1 sur le papillon 5 en position de service.
Cette particularité avantageuse et fondamentale de l'invention évite toute incertitude vis-à-vis de la pression d'appui effectivement appliquée au siège 1. Par ailleurs, le traitement de finition ou le revêtement sur la surface de contact 11, assure la qualité de l'étanchéité du portage et la douceur du glissement de la surface d'appui 6 sur la surface 11.
On peut ainsi obtenir une pression d'appui exactement dosée, en maintenant cette qualité de manière prolongée, au profit de
la sécurité de fonctionnement et de l'endurance de la vanne 2 équipée du siège 1 conforme à l'invention. L'effort de manoeuvre correspondant est ainsi réduit dans des proportions très importantes.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qu'on vient de décrire à titre d'exemple, et on peut y apporter de nombreuses variantes sans sortir du domaine de l'invention.
Sur les figures 4 et 5, on a représenté un second mode de
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dans un robinet à boule 22, comportant un organe obturateur tournant 23 par exemple sphérique. Comme pour le siège 1 des figures 1 à 3, l'enveloppe du siège 21 comporte une partie d'ancrage par exemple de profil rectangulaire adaptée à être montée <EMI ID=35.1>
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Cornue pour l'enveloppe 12 de la figure 3, une discontinuité circulaire est réalisée sur l'enveloppe du siège 21, à proximité de la surface de contact annulaire 25, irais en dehors de celle-ci. La discontinuité circulaire précitée (figure 4) est constituée par
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face latérale du siège 21.
La face annulaire de contact 25 de l'enveloppe du siège 21 présente un profil concave, sensiblement sphérique par exemple, adapté à celui de l'organe obturateur tournant 23. Bien entendu,
la face annulaire de contact 25 et la boule peuvent recevoir divers traitements de finition notamment de durcissement, pour améliorer l'étanchéité et la douceur du portage glissant de l'obturateur 23, comme on l'a déjà exposé.
On a représenté sur les figures 6 à 8, et 13, 14, un troisième mode de réalisation du siège 31 conforme à l'invention destiné
par exemple à être monté dans une vanne 32 à papillon 33, analogue à la vanne 2 de la figure 3. La partie d'ancrage 34 de l'enveloppe du siège 31 présente un profil sensiblement rectangulaire, adapté
à être serré entre un épaulement 35 du conduit de la vanne 32, et une extrémité tubulaire axiale d'une collerette de serrage 36, en position de service du siège 31. La partie d'obturation 37 du siège
31 présente un profil arrondi, par exemple sensiblement circulaire, raccordé au profil rectangulaire de la partie d'ancrage 34.
De préférence, l'allongement du profil rectangulaire de la partie d'ancrage 34 est transversal à l'axe Al-31 du siège 31. On assure ainsi un excellent serrage de la partie d'ancrage 34, avec un encombrement axial minimum du siège dans son logement contre l'épaulement 35.
D'une manière avantageuse, pour accroître la rigidité de la partie d'ancrage 34, une bague métallique 38 (figure 7), de profil rectangulaire adapté à celui de l'enveloppe, est ajustée dans la partie d'ancrage 34. La partie d'obturation 37 peut alors présenter une bordure recourbée 37A adaptée à venir en appui sur une bordure de la bague métallique 38. Celle-ci est par exemple en acier, de <EMI ID=38.1>
<EMI ID=39.1>
<EMI ID=40.1>
<EMI ID=41.1>
existant au repos entre la bordure recourbée 37A de la partie d'obturation 37 et la partie d'ancrage 34 de l'enveloppe, ainsi que par rapport à la bague métallique 38.
On a déjà exposé l'intérêt d'une telle discontinuité circulaire de l'enveloppe 37 au voisinage de sa surface de contact avec le papillon 33, mais en dehors de la surface de contact précitée, pour améliorer l'étanchéité de la vanne 32 en position de fermeture, ainsi que sa douceur de manoeuvre et l'endurance prolongée du siège 31.
L'expérience a montré l'importance du jeu au repos entre la partie d'obturation 37 et la partie profilée 36a (de profil sensiblement torique).
Ce jeu autorise la déformation élastique de la partie 37 tout en limitant celle-ci à partir d'un certain seuil où la partie 37 travaille alors à l'écrasement, le bec libre de cette partie 37 venant s'appliquer sur la bague métallique 38 ce qui assure l'obturation du volume intérieur du siège.
Dans le mode de réalisation des figures 6 et 7, le siège 31 peut avantageusement comporter une armature métallique hélicoïdale
<EMI ID=42.1>
dans la partie annulaire d'obturation 37, de profil arrondi ; ce profil peut être réalisé par formage circulaire.
La présence de l'armature hélicoïdale 39 dans la partie annulaire d'obturation 37 permet d'adopter pour l'enveloppe du siège 31 une épaisseur relativement faible de l'ordre de 0,5 mm seulement par exemple pour un siège de 150 mm de calibre. La faible épaisseur de l'enveloppe est alors favorable à sa souplesse locale, et l'armature interne hélicoïdale 39 assure cependant le maintien élastique du profil arrondi de la partie d'obturation 37, avec la raideur générale désirable. On adapte en conséquence le diamètre du profil arrondi de la partie d'obturation 37, et le calibre des <EMI ID=43.1>
(.le l'armature 39.
<EMI ID=44.1>
<EMI ID=45.1>
<EMI ID=46.1>
son axe C-D. Dans la position de fermeture incomplète du papillon
33, schématisée sur les figures 13 et 15, le contact mutuel précité s'effectue suivant deux plages 37B, symétriques par rapport au plan de la figure. Une seule de ces plages 37B est représentée en projection plane sur la figure 15. Compte tenu de l'écrasement "E" de la partie d'obturation 37 (figure 14), le contact 33/-37 s'effectue suivant une bande de la partie 37 représentée en traits nixtes sur la figure 15. La projection schématique de la zone de contact 37B, entre le papillon 33 et la partie d'obturation 37, est donc sensiblement représentée par un parallélogramme plus ou moins allongé, défini par l'intersection de la bordure du papillon
33 avec la bande d'écrasement précitée de la partie d'obturation
37 du siège 31.
Lorsque la fermeture du papillon 33 se poursuit dans le sens ,le la floche 33F (figure 15), la plage de contact 37B tend à s'étaler et à devenir symétrique par rapport à l'axe A-B du siège annulaire 31, jusqu'à intéresser toute la moitié représentée de
la surface de contact de la partie annulaire d'obturation 37. A
la limite, en position de fermeture complète du papillon 33
(figure 8), les plages de contact inférieure et supérieure se rejoignent, assurant une égale répartition de l'écrasement E
(figure 14) sur toute la périphérie du siège 31.
Au cours de ce déplacement progressif de la zone de contact mutuel 37B, qui se traduit par une flexion localisée et par des efforts de cisaillement dissymétriques exercés sur le siège 31, l'obliquité du glissement de la bordure du papillon 33 sur la partie d'obturation 37 est variable (figures 13 et 15). Dans une plage de contact telle que 37B, plus ou moins étendue, l'obliquité du glissement en chaque point est définie par une tangente à la sphère de contact centrée sur l'axe C-D, la tangente précitée étant en outre transversale à l'axe C-D.
<EMI ID=47.1>
Ainsi qu'on 1 ci représenté schématiquement sur la figure 13, l'obliquité du glissement sur la plage de contact 33/37 est donc
<EMI ID=48.1>
37C, D, E, F, G, H. Il en résulte pour la partie d'obturation 37 du siège 31 des conditions de travail très inégalement réparties. Mais la partie d'obturation 37 s'y trouve favorablement adaptée, grâce à son élasticité et au positionnement précis et stable, assuré par la partie d'ancrage 34.
Le positionnement précis et le comportement élastique de la partie d'obturation 37 (figure 14) peuvent être avantageusement améliorés par une partie profilée 36A de la bague de serrage 36, adaptée à retenir la partie d'obturation 37, à l'opposé de sa zone de contact avec le papillon 33. On oblige ainsi le profil arrondi de la partie d'obturation 37 à s'ovaliser transversalement à l'écrasement "E" avec une réaction élastique importante.
Le jeu prévu au repos entre la bordure de la partie d'obturation 37 du joint 31 et les parties avoisinantes, notamment la bague de renfort 38, permet d'améliorer l'élasticité de l'enveloppe du siège 31. On a déjà exposé à propos des figures 1 à 7, les avantages assurés par cette particularité de l'invention, quant à la douceur de fonctionnement de la vanne 32 et à son étanchéité prolongée en service, ainsi que pour l'endurance du siège 31.
On a représenté sur les figures 9 et 10 un quatrième mode de
<EMI ID=49.1>
à être monté dans un robinet à boule 42 à obturateur tournant 42A, analogue au robinet 22 de la figure 5. L'enveloppe du siège 41 comporte deux parties annulaires d'obturation 43, 44 coaxiales, par exemple de profil arrondi, reliées l'une à l'autre par une partie d'ancrage annulaire 43A, commune et de même axe. Les parties annulaires d'obturation 42, 43 peuvent comporter chacune l'armature hélicoïdale interne 39, déjà décrite * propos du siège 31 do la figure 7.
Le siège 41 est adapté à être monté en position de service
(figure 10) dans un logement annulaire 45 du robinet 42. La partie annulaire d'obturation 43 est adaptée 3 venir alors en regard d'une bride transversale 46, d'une canalisation adjacente au robinet 42. La partie annulaire d'obturation 43, en saillie au repos par rapport au corps du robinet 42, peut ainsi être écrasée
<EMI ID=50.1>
exemple au moyen de tirants 47.
L'autre partie annulaire d'obturation 44, en position de service du siège 41 (figure 10),est adaptée à venir en appui sur l'organe mobile d'obturation 42A Au robinet. Pour améliorer
<EMI ID=51.1>
obturateur 42A sur la surface d'obturation 44, celle-ci peut recevoir un traitement de finition ou un revêtement approprié,
<EMI ID=52.1>
De préférence, comme on l'a représenté sur les figures 9 et
10, la partie d'ancrage 43A de l'enveloppe du siège 41 présente un profil à deux branches sensiblement d'équerre, raccordées chacune au profil de l'une des parties d'obturation 43, 44. La partie d'ancrage 43A peut avantageusement comporter une bague de renfort
48, de profil adapté à celui de la partie d'ancrage 43A et ajustée
<EMI ID=53.1>
<EMI ID=54.1>
en appui sur une bordure de la bague de renfort profilée 48, comme on l'a vue pour le siège 31 de la figure 7.
En variante (figure 11), on peut aussi monter dans le logement 45 du robinet 42 un autre siège annulaire de bride 51, comportant une seule partie d'obturation 52, analogue à la partie d'obturation 43 du siège 41 de la figure 10. Une partie d'ancrage
53, par exemple de profil rectangulaire, est raccordée à la partie d'obturation 52. L'allongement du profil rectangulaire de la partie d'ancrage 53, qui peut comporter une bague interne 54, est parallèle à l'axe du siège annulaire 51. Celui-ci peut être monté dans le logement 45 du robinet 42 en combinaison avec un autre siège, par exemple un siège annulaire plat du genre du siège 31 des figures 6 et 7. La partie d'ancrage rectangulaire 53 du siège
51 peut alors venir en appui dans le sens axial contre la partie d'ancrage rectangulaire du siège plat, analogue � la partie <EMI ID=55.1> <EMI ID=56.1>
Le siège annulaire plat 31 des figures 6 et 7 peut aussi servir à assurer l'étanchéité d'une tige tournante 61 (figure 12)
<EMI ID=57.1>
<EMI ID=58.1>
cambré éventuellement traité pour augmenter sa dureté sur lequel la partie annulaire d'obturation 37 du siège 31 peut venir en
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est maintenue dans un logement 63 de la vanne, en une position précise par rapport au collet 62, au moyen de bagues d'appui 64, soumises à la pression d'un collier de serrage 65.
On a représenté sur la figure 16 une autre variante 71 du siège conforme à l'invention, comparable au siège 31 des figures
<EMI ID=60.1>
une bague de renfort 73, analogue à la bague 38 des figures 7 et
14. La partie d'obturation 74 présente un profil arrondi, par exemple sensiblement circulaire, complètement refermé sur lui-même, et pouvant venir latéralement en appui contreune face interne 73A sensiblement cylindrique de la bague de renfort 73. Ainsi, l'écrasement élastique de la partie d'obturation 74, analogue l'écrasement "E" du siège 31 de la figure 14, se trouve localisé et défini de manière exacte, grâce au positionnement précis de la partie d'ancrage 72, et à la réaction de la zone recourbée de la partie d'obturation 74, en appui contre la bague de renfort 73.
<EMI ID=61.1>
l'appui complémentaire de la partie profilée 36A de la bague de serrage 36, à l'opposé du papillon, améliore encore la précision du positionnement et la réaction élastique de la partie d'obturation 74.
Bien entendu, les diverses particularités et variantes précitées du siège conforme à l'invention peuvent être combinées de plusieurs manières.
Ainsi par exemple, le siège 41 de la figure 9, entre ses deux parties d'obturation 43, 44, de profil recourbé, peut comporter une partie d'appui profilée correspondante d'une bague le renfort modifiée 81 (représentée en traits mixtes) , montée à la place de la bague 43. Dans ce cas, le fonctionnement élastique de chacune des parties d'obturation 43, 44 de l'enveloppe, peut être analogue au fonctionnement de la partie d'obturation 74 à profil enroulé du siège 71 de la figure 16.
<EMI ID=62.1>
<EMI ID=63.1>
hélicoïdale 76, à spires jointives, analogues à l'armature hélicoïdale 39 du siège 31 des figures 7 et 14. D'une manière avantageuse, l'armature interne 76 peut être contenue dans une enveloppe auxiliaire 75, interposée entre l'armature 76 et la partie d'obturation 74. De profil arrondi, adapté à celui de la partie d'obturation 74, l'enveloppe auxiliaire 75 est par exemple fendue suivant une génératrice circulaire, avec un jeu suffisant pour permettre son coulissement élastique dans le sens du profil, par rapport à la partie d'obturation 74, suivant l'écrasement élastique de celle-ci.
Le siège plat 31 des figures 7 et 12, appliqué à réaliser un contact étanche sur le collet 62 de la tige 61, peut être associé à une extrémité profilée (non représentée) d'une bague de serrage axiale agissant sur la partie d'obturation 37, à l'opposé du collet 62. Ce montage (non représenté) est réalisé à l'inverse
du montage de l'extrémité profilée 36A de la bague de serrage 36 des figures 14 et 16.
Bien entendu, le siège 31 (figure 7), dans sa partie d'obturation 37 de profil recourbé, peut comporter une enveloppe auxiliaire (non représentée). Cette enveloppe auxiliaire, interposée entre l'armature hélicoïdale interne 39 et la partie d'obturation 37, est analogue à l'enveloppe auxiliaire 75 du siège
71 de la figure 16, mentionnée plus haut.
<EMI ID=64.1>
1. Siège annulaire, notamment pour des vannes et des
robinets comportant un corps percé d'un conduit axial et un organe obturateur mobile ayant une surface annulaire d'appui associée au
siège, celui-ci comportant une enveloppe métallique de profil croux présentant une partie d'ancrage adaptée à être serrée et maintenue
dans un logement du corps et au moins une partie annulaire
d'obturation ayant une surface annulaire de contact adaptée à
coopérer élastiquement avec la surface annulaire d'appui de
l'organe obturateur mobile, en position de service du siège,
caractérisé en ce que l'enveloppe présente au voisinage de sa
<EMI ID=65.1>
sensiblement circulaire axée sur l'axe A-B du conduit en position
de service du siège, pour améliorer l'élasticité de l'enveloppe coopérant avec la surface annulaire d'appui de l'obturateur dans
le sens radial par rapport à l'axe précité du corps 2.