BE839780A - Procede et installations pour le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produits notamment par les centrales thermiques et nucleaires de production d'electricite - Google Patents

Procede et installations pour le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produits notamment par les centrales thermiques et nucleaires de production d'electricite

Info

Publication number
BE839780A
BE839780A BE165345A BE165345A BE839780A BE 839780 A BE839780 A BE 839780A BE 165345 A BE165345 A BE 165345A BE 165345 A BE165345 A BE 165345A BE 839780 A BE839780 A BE 839780A
Authority
BE
Belgium
Prior art keywords
hot water
water
storage
layer
roof
Prior art date
Application number
BE165345A
Other languages
English (en)
Inventor
L H D Denis
A Bedue
J Malherbaud
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed filed Critical
Publication of BE839780A publication Critical patent/BE839780A/fr

Links

Classifications

    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E03WATER SUPPLY; SEWERAGE
    • E03BINSTALLATIONS OR METHODS FOR OBTAINING, COLLECTING, OR DISTRIBUTING WATER
    • E03B11/00Arrangements or adaptations of tanks for water supply
    • E03B11/10Arrangements or adaptations of tanks for water supply for public or like main water supply
    • E03B11/14Arrangements or adaptations of tanks for water supply for public or like main water supply of underground tanks
    • EFIXED CONSTRUCTIONS
    • E03WATER SUPPLY; SEWERAGE
    • E03BINSTALLATIONS OR METHODS FOR OBTAINING, COLLECTING, OR DISTRIBUTING WATER
    • E03B1/00Methods or layout of installations for water supply
    • E03B1/02Methods or layout of installations for water supply for public or like main supply for industrial use
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F28HEAT EXCHANGE IN GENERAL
    • F28DHEAT-EXCHANGE APPARATUS, NOT PROVIDED FOR IN ANOTHER SUBCLASS, IN WHICH THE HEAT-EXCHANGE MEDIA DO NOT COME INTO DIRECT CONTACT
    • F28D20/00Heat storage plants or apparatus in general; Regenerative heat-exchange apparatus not covered by groups F28D17/00 or F28D19/00
    • F28D20/0034Heat storage plants or apparatus in general; Regenerative heat-exchange apparatus not covered by groups F28D17/00 or F28D19/00 using liquid heat storage material
    • F28D20/0043Heat storage plants or apparatus in general; Regenerative heat-exchange apparatus not covered by groups F28D17/00 or F28D19/00 using liquid heat storage material specially adapted for long-term heat storage; Underground tanks; Floating reservoirs; Pools; Ponds
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F28HEAT EXCHANGE IN GENERAL
    • F28DHEAT-EXCHANGE APPARATUS, NOT PROVIDED FOR IN ANOTHER SUBCLASS, IN WHICH THE HEAT-EXCHANGE MEDIA DO NOT COME INTO DIRECT CONTACT
    • F28D21/00Heat-exchange apparatus not covered by any of the groups F28D1/00 - F28D20/00
    • F28D21/0001Recuperative heat exchangers
    • F28D21/0012Recuperative heat exchangers the heat being recuperated from waste water or from condensates
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02ATECHNOLOGIES FOR ADAPTATION TO CLIMATE CHANGE
    • Y02A20/00Water conservation; Efficient water supply; Efficient water use
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02BCLIMATE CHANGE MITIGATION TECHNOLOGIES RELATED TO BUILDINGS, e.g. HOUSING, HOUSE APPLIANCES OR RELATED END-USER APPLICATIONS
    • Y02B30/00Energy efficient heating, ventilation or air conditioning [HVAC]
    • Y02B30/56Heat recovery units
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02EREDUCTION OF GREENHOUSE GAS [GHG] EMISSIONS, RELATED TO ENERGY GENERATION, TRANSMISSION OR DISTRIBUTION
    • Y02E60/00Enabling technologies; Technologies with a potential or indirect contribution to GHG emissions mitigation
    • Y02E60/14Thermal energy storage
    • YGENERAL TAGGING OF NEW TECHNOLOGICAL DEVELOPMENTS; GENERAL TAGGING OF CROSS-SECTIONAL TECHNOLOGIES SPANNING OVER SEVERAL SECTIONS OF THE IPC; TECHNICAL SUBJECTS COVERED BY FORMER USPC CROSS-REFERENCE ART COLLECTIONS [XRACs] AND DIGESTS
    • Y02TECHNOLOGIES OR APPLICATIONS FOR MITIGATION OR ADAPTATION AGAINST CLIMATE CHANGE
    • Y02EREDUCTION OF GREENHOUSE GAS [GHG] EMISSIONS, RELATED TO ENERGY GENERATION, TRANSMISSION OR DISTRIBUTION
    • Y02E70/00Other energy conversion or management systems reducing GHG emissions
    • Y02E70/30Systems combining energy storage with energy generation of non-fossil origin

Landscapes

  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Water Supply & Treatment (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Hydrology & Water Resources (AREA)
  • Public Health (AREA)
  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Thermal Sciences (AREA)
  • Mechanical Engineering (AREA)
  • General Engineering & Computer Science (AREA)
  • Structural Engineering (AREA)
  • Greenhouses (AREA)
  • Building Environments (AREA)

Description


  "Procédé et installations pour le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produites notamment par les centrales

  
thermiques et nucléaires de production d'électricité"

  
La présente invention se rapporte à un procédé et à des installations permettant le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produites notamment par les centrales thermiques et nucléaires de production d'électricité.

  
La demanderesse a déjà décrit précédemment dans un brevet d'invention, déposé en Belgique N[deg.] 828.�59 en date du 6 Mai 1975 ayant pour titre "Procédé et installations de production de stockage, de modulation et de distribution d'énergie," des

  
moyens pour utiliser, en particulier pour le chauffage urbain et pour diverses applications industrielles, les énormes quantités

  
de chaleur actuellement rejetées en pure perte et au détriment de l'écologie par les centrales thermiques et nucléaires de production d'électricité. L'invention faisant l'objet du brevet ci-dessus mentionné permettait en fait de multiplier par un facteur habituellement compris entre 1 et 5 selon les conditions d'emploi et d'implantation les énergies disponibles fournies par des centrales existantes consommant des quantités données de combustible.

  
La présente invention apporte de nouveaux perfectionnements à de tels types d'installation en permettant de façon particulièrement commode, efficace, économique et rentable, le stockage saisonnier des surplus d'énergie calorifique produits par les centrales plus particulièrement thermiques et nucléaires durant

  
la saison chaude (entre début Avril et fin Août notamment) et l'utilisation de ces surplus de calories plus particulièrement pendant la saison froide (en particulier entre Octobre et fin Janvier.)

  
Une installation conforme à l'invention permettant ce stockage saisonnier comprend notamment un réservoir de grande capacité qui se caractérise en ce qu'il est constitué essentiellement d'un bassin de grande surface formé sensiblement au niveau du sol, comprenant des parois de séparation divisant le bassin en plusieurs zones qui communiquent entre-elles, en parallèle et/ou en série, au moins une arrivée d'eau chaude provenant desdites centrales et aboutissant aux réseaux d'utilisation débouchant dans une zone du bassin, et au moins une arrivée d'eau froide d'appoint et/ou de retour des réseaux d'utilisation débouchant en une autre zone dudit bassin. Avantageusement les zones de séparation présentent une très grande longueur par rapport à leur largeur et à leur profondeur- et communiquent entre elles en parallèle et/ou

  
en série par leurs extrémités longitudinales voisines. Il est ainsi possible, moyennant un minimum de réseaux ou de canalisations et

  
 <EMI ID=1.1> 

  
des surfaces d'étendue relativement réduites des stockage saisonniers de quantités considérables de chaleur qui pourront être récupérées aux périodes voulues, notamment pour le chauffage des immeubles ainsi que pour d'autres besoins industriels.

  
Selon une autre caractéristique originale de la présente invention, les bassins précités pour le stockage des eaux chaudes sont remplis d'une structure poreuse résistante mécaniquement telle que graviers et galets. En recouvrant la surface supérieure de ladite structure poreuse desdits bassins d'une couche d'étanchéité, par exemple en béton ou en asphalte, on peut recouvrir ensuite ladite surface de terres arables ce qui pourra permettre la culture, notamment sous serres de plantes diverses en toutes saisons, le chauffage des serres étant assuré par la déperdition, réglée au degré désirable, d'une partie de la chaleur stockée dans les bassins.

  
 <EMI ID=2.1> 

  
poreuse de galets ou de graviers existe déjà sur place, en particu-lier le long de certaines vallées fluviales.

  
lorsqu'une telle structure poreuse ne préexiste pas, d'autres réalisations peuvent être avantageusement envisagées.

  
Ainsi, par exemple le réservoir peut être conçu de sorte que, les zones de stockage auxquelles aboutissent les réseaux de fourniture d'eau chaude des centrales et celles auxquelles aboutissent les arrivées d'eau froide d'appoint et/ou de retour des réseaux d'utilisation sont en contact en étant séparées par au moins une membrane souple déplaçable qui sépare lesdites zones de stockage en au moins un volume de stockage d'eau chaude et au. moins un volume de stockage d'eau froide, lesquels additionnés forment un volume d'eau de stockage sensiblement constant. En opérant de la sorte on peut réaliser dans un bassin des structures économiques le stockage d'eau chaude et d'eau froide dont le volume sensiblement invariable évitera tous les problèmes qui pourraient se poser de stockages saisonniers de grand volume d'eau et de variations du niveau de remplissage des bassins.

  
Dans ce cas, et selon une réalisation préférée, les zones supérieures de stockage reçoivent un toit isolant au-dessus duquel est formé un plan d'eau ou lac dont ledit toit forme le fond. Ainsi, on réalise de façon économique un lac artificiel dont le plan d'eau pourra être tempéré à volonté et utilisé par exemple pour

  
la pisciculture, les arts nautiques, etc...

  
Selon l'invention, on prévoit en outre un procédé de mise

  
en oeuvre d'un réservoir du type précité dans lequel on utilise pour remplir le volume dudit lac ou plan d'eau une eau de densité et/ou de salinité inférieures à celles desdites eaux chaudes et froides de stockage. Ainsi on réalise automatiquement une stratification allant du bas vers le haut qui est normalement la suivant  eau de stockage froide de densité supérieure, eau de stockage chaude de densité intermédiaire, eau du lac froide de densité plus légère. L'eau chaude de stockage est ainsi emprisonnée entre deux couches d'eau relativement froide ou tiède qui évite les déperdition de calories .vers l'atmosphère et vers le sol du fait de la faible conduction de couches d'eau à couches d'eau, lorsque ces couches ne peuvent se mélanger du fait de l'existence d'une membrane de séparation.

   Ladite membrane peut être avantageusement constituée par un film ou une couche plastique, par exemple de polyéthylène ou autres, souple, déformable, de faible prix de revient et parfaitement imputrescible.

  
Dans tous les cas, on prévoit au-dessus du stockage d'eau chaude, salée ou non, un "toit" qui assure une certaine isolation thermique des eaux chaudes stockées vis-à-vis du milieu ambiant extérieur supérieur. Différents modes de réalisation seront décrits. Par "toit" on entendra toute couverture disposée au-dessus du stockage d'eau chaude étant entendu que d'autres éléments, selon les modes de réalisation mis en oeuvre, peuvent venir par dessus cette couverture.

  
Selon un perfectionnement, objet de l'invention, on constitue la structure du "toit" isolant de façon à permettre non seulement de compenser les pertes de chaleur du réservoir vers le milieu ambiant extérieur mais en outre de fournir au stockage d'eau chaude un complément d'énergie calorifique qui est emprunté au rayonnement lumineux extérieur, c'est-à-dire à l'énergie solaire disponible localement.

  
Ainsi selon un mode de réalisation, la partie supérieure du réservoir comprend un toit sous lequel est stockée l'eau chaude, lequel toit favorise le passage de la chaleur extérieure due au rayonnement solaire vers le stockage d'eau chaude, et réduit le passage de la chaleur du stockage vers l'extérieur.

  
Avantageusement le toit comprend à cet effet au moins une couche absorbante du rayonnement lumineux au contact du stockage d'eau chaude, et au moins une couche supérieure laissant passer

  
la plus grande partie du flux lumineux et réfléchissant la plus grande partie du rayonnement infrarouge réémis par ladite couche absorbante. On obtient ainsi un effet d'absorption et de confinement du type "marmite norvégienne" qui permet en général de compenser les pertes calorifiques du stockage vers le milieu extérieur et même habituellement de fournir un complément d'énergie calorifique en ajoutant ainsi, au stockage saisonnier des calories des eaux chaudes produites par les centrales, un stockage saisonnie'r de la chaleur produite par le rayonnement solaire.

  
D'autres caractéristiques, objets et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à l'aide de la description qui

  
va suivre faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une courbe illustrant la relation saisonnière entre la production de chaleur rejetée par les centrales thermiques et nucléaires en France et les besoins thermiques saisonniers en particulier pour le chauffage urbain ; 
- la figure 2 montre un schéma d'implantation d'une installation conçue selon l'invention permettant le.stockage et l'utilisation saisonniers des surplus de chaleur produits par une centrale ;
- la figure 3 est une vue en coupe faite sensiblement selon le plan III-III de la figure 2 à travers la structure du réservoir

  
de cette figure conçue selon l'invention ;
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale faite à <EMI ID=3.1>  illustré aux figures 2 et 3 ;

  
- la figure 5 est une vue en coupe transversale montrant schématiquement une structure de terrains rencontrée couramment le long d'un fleuve ;
- la figure 6 montre la structure de terrains de la figure 5 que l'on a utilisée pour constituer un réservoir de stockage conforme à l'invention ;
- la figure 7 montre schématiquement vue de dessus le réservoir constitué selon la figure 6 ;
- la figure 8 est une vue en coupe longitudinale faite sensiblement selon le plan VIII-VIII de la figure 7 ;

   
- la figure 9 est une vue à plus grande échelle du détail entouré IX dans la figure 8 montrant la constitution du sol audessus du réservoir.
- la figure 10 est une vue schématique en coupe transversale faite à travers un réservoir conçu selon une variante ;
- la figure 11 montre à plus grande échelle un détail des. raccordements à une extrémité, par exemple longitudinale du bassin du réservoir et du réseau de distribution de chaleur à partir du réservoir ;
- les figures 12 et 13 sont des vues en coupe transversale schématiques montrant des réservoirs conçus selon deux autres variantes ;
- la figure 14 montre à plus grande échelle un détail de jonction des réservoirs de stockage d'eau chaude et de stockage d'eau froide avec l'extérieur ainsi qu'un détail d'accrochage du toit d'isolation du stockage ;

  
- la figure 15 est une vue en coupe transversale d'un réservoir de stockage conçu selon un autre mode de réalisation ; - la figure 16 montre à plus grande échelle le détail entouré XVI à la figure 15 ;
- la figure 17 est une vue en coupe transversale relative à une autre variante de réalisation.
- la figure 18 est une vue schématique en coupe transversale montrant un réservoir du type décrit dans le brevet belge précité ;
- les figures 19 à 22 sont des vues en coupe faites à plus grande échelle au niveau du cercle entouré A dans la figure 18 montrant schématiquement diverses constitutions du toit du réservoir pour la mise en oeuvre des perfectionnements objets de l'invention.

  
On se reportera tout d'abord à la figure 1 qui permet d'illustrer l'intérêt économique de l'invention. Dans cette figure,

  
 <EMI ID=4.1> 

  
de production d'électricité qui est de l'ordre de 30 à 35 %), cette quantité de chaleur étant portée en ordonnées en fonction de l'époque de l'année portée en mois en abscisses.

  
 <EMI ID=5.1> 

  
les besoins thermiques saisonniers, plus particulièrement pour le chauffage urbain.

  
De la comparaison des deux courbes on s'aperçoit que la production de chaleur perdue par les centrales est supérieure à la demande pendant la saison chaude (en particulier d'Avril à Août) et qu'elle est inférieure à la demande pendant la saison froide (en particulier de Novembre à Février. )

  
Si donc on utilise le procédé "d'énergie totale" préconisé au brevet belge susmentionné selon lequel on utilise la' chaleur produite par les centrales et non converties en énergie électrique pour chauffer les locaux d'habitation et pour diverses autres applications industrielles (industrie chimique, savonnerie, buanderie, etc...), on constate qu'en périodes chaudes les centrales fournissent un excédent d'énergie qui ne peut être utilisé à

  
ce moment, tandis qu'en période froide elles n'en fournissent

  
pas assez.

  
 <EMI ID=6.1> 

  
la quantité d'énergie en excédent fournie par les centrales en périodes chaudes a une surface sensiblement équivalente aux surfaces additionnées hachurées repérées A2, A3 qui représentent

  
le supplément de besoin d'énergie sous forme de chaleur en périodes froides que ne peuvent satisfaire Les centrales. En outre on constate que la surface de l'aire A1 = A2 + A3 est de l'ordre de

  
 <EMI ID=7.1> 

  
ses, c'est-à-dire correspond à 10 % de l'énergie totale libérée par les centrales sous forme de chaleur.

  
Ainsi, en stockant une part de puissance excédentaire libérée par les centrales en périodes chaudes, on peut diminuer de

  
plus de 20 % la puissance maximale desdites centrales qui serait

  
 <EMI ID=8.1> 

  
besoins des aires A2, A3 et faisant passer les besoins de 100 points à moins de 80 points).

  
L'invention préconise une structure particulière de réservoir et d'installation qui permet ce stockage saisonnier de grande quantité de chaleur et sa réutilisation pratique ultérieure tout

  
en assurant une valorisation des sites. 

  
On se reportera maintenant au mode de réalisation illustré aux figures 2 à 4.

  
En faisant tout d'abord référence à la figure 2, on a repéré en 10 une centrale, par exemple thermique qui sert à produire de l'électricité et qui rejette comme sous produit des eaux chaudes à 70-900C par exemple. Les eaux chaudes rejetées par la centrale sont évacuées par une canalisation 11. La canalisation 11 dessert une canalisation 12 vers un réseau 13 d'utilisations schématisées en 14, 15, 16 et 17. A la sortie des utilisations 14-17, les eaux

  
 <EMI ID=9.1> 

  
des rivières ou recyclées en 19 vers la canalisation 20 d'entrée d'eau froide à la centrale 10. En 21 on a figuré un appoint d'eau froide nécessaire pour compenser les pertes et les rejets.

  
De façon à permettre la régulation du circuit, on prévoit en
22 un réservoir de grande capacité pour le stockage saisonnier des eaux chaudes, en particulier en périodes d'été, et dans lequel

  
on puisera pour satisfaire les pointes de la demande, en particulier en périodes d'hiver. En 23 on a figuré la liaison entre la canalisation 11 de sortie des eaux chaudes de la centrale et le réservoir 22 et en 24 la jonction du réservoir 22 avec le circuit d'eau froide 19, 21. Les doubles flèches 25, 26 indiquent qu'il peut y avoir adjonction d'eau chaude dans le réservoir 22 et soutirage corrélatif d'eau froide, ou au contraire soutirage d'eau chaude

  
et adjonction corrélative d'eau froide.

  
Comme il apparaît clairement aux figures 2, 3 et 4 le réservoir 22 est un réservoir de grande surface formé sensiblement au  niveau du sol 27 comprenant des parois de séparation 28, 29, 30, 31,
32 qui divisent le bassin en plusieurs zones de rétention d'eau

  
33, 34, 35, 36 qui communiquent entre elles. Dans l'exemple illustré les zones 35-36 communiquent entre elles en série par des liaisons schématisées en 37, 38, 39 par leurs extrémités longitudinales voisines respectivement 33a, 34a ; 34b, 35b ; 35a, 36a.

  
Selon une réalisation préférée de l'invention le volume du bassin est essentiellement rempli comme on le voit à la figure 4 d'une structure poreuse constituée par des graviers ou des galets

  
40. En outre, on prévoit avantageusement dans chaque couloir tel

  
que 33, 34, 35, 36 de distance en distance le long des zones de séparation du bassin des cloisons poreuses ou perforées 41 (figure 4).

  
Le bassin peut être formé selon tout procédé connu approprié et par exemple selon un procédé voisin de celui employé pour

  
former des barrages hydrauliques et dits "de terre" tel qu'à SerrePonçon. Dans ce cas il suffira de creuser sur le sol des tranchées qui constitueront les zones 33, 34, 35, 36, les déblais formant

  
les parois surélevées des couloirs 28, 29, etc. Les parois seront compactées, recouvertes de matière inerte fine telle que du sable

  
et rendues étanches par des feuilles de matière plastique soudées entre elles. Les couloirs pourront avoir plusieurs centaines de mètres de longueur et quelques dizaines de mètres de largeur et

  
de profondeur.

  
Lorsqu'on fait les calculs, on s'aperçoit qu'il suffirait de quelques centaines d'hectares de réservoir ainsi formé pour assurer le stockage saisonnier en France de toutes les quantités d'eaux chaudes produites en surplus par les centrales thermiques et nucléaires en saisons chaudes et la réutilisation de cette chaleur stockée en saisons froides.

  
L'exploitation de l'installation illustrée à la figure 2

  
se fait de la façon suivante.

  
La centrale thermique 10 rejette ses eaux chaudes en sur-plus par la canalisation 11 en direction de la canalisation 12 et du réseau 13 d'utilisation. Si les quantités d'eaux chaudes fournies par la centrale sont supérieures à la demande des utilisateurs,

  
le surplus d'eaux chaudes est dirigé par la canalisation 23 dans le réservoir 22 à l'entrée 33b du couloir 33. L'eau chaude progresse lentement et régulièrement dans le couloir 33 en repoussant devant elle peu à peu le front de séparation avec les eaux froides, lequel a été supposé situé en 42. l'eau chaude admise dans le réservoir réchauffe les galets et se refroidit donc en progressant, ce qui diminue considérablement la vitesse de déplacement réelle du front 42 de séparation des eaux froides et des eaux chaudes

  
par rapport à la vitesse de déplacement de l'eau dans le réservoir. En même temps que l'eau chaude est introduite dans le réservoir par la canalisation 23, de l'eau froide est soutirée du réservoir par la canalisation:.24.

  
Eventuellement pour limiter les pertes de charge on peut prévoir des circuits de retour plus courts des eaux froides tels que schématisés en 43, 44 avec des vannes 45, 46, 47. Ainsi dans

  
la réalisation de la figure 2 lorsque le front eau chaude - eau froide est situé en 42 on peut fermer les vannes 45, 46 et

  
ouvrir la vanne 47 en admettant le retour d'eau froide directement entre l'extrémité 34b du couloir 34 et la canalisation 20

  
de retour by-passant les couloirs 35, 36.

  
Si les besoins de la demande sont supérieurs au débit fourni par la centrale 10, de l'eau chaude est prélevée dans le

  
 <EMI ID=10.1> 

  
froide étant injecté à l'autre extrémité du réservoir, ou encore par exemple par la canalisation 44 dans l'exemple illustré. De . façon inverse au phénomène de réchauffement du réservoir ci-dessus décrit, le front 42 d'eau froide progressera beaucoup plus lentement que le débit d'eau froide injecté dans le réservoir, compte tenu du refroidissement progressif des galets.

  
Ainsi, avec un volume relativement faible d'eau stockée qui peut être ou non recyclé, en totalité ou en partie, on assure un stockage saisonnier de quantités considérables d'énergie dans la masse des galets du bassin.

  
Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, et comme il apparaîtra plus clairement lors de la description qui va suivre d'un autre mode de réalisation faite en référence aux figures 5 à 9, on recouvre la structure poreuse en surface d'une couche d'étanchéité, telle notamment qu'une couche de béton ou d'asphalte éventuellement recouverte d'un isolant thermique. Cette surface tempérée en toute saison est propre à recevoir des aires de jeux, des salles de spectacle, des cultures sous serre, etc...

  
Bien qu'aux figures 2 à 4 on ait décrit une structure de Dassin rectangulaire divisée en plusieurs couloirs longitudinaux juxtaposés, il est bien évident que d'autres formes de bassins, adaptées notamment aux conditions locales pourront être choisies, par exemple circulaire, en ellipse, en spirale, etc... Dans tous les cas on s'arrangera avantageusement pour diviser le bassin en

  
 <EMI ID=11.1> 

  
On fera maintenant référence aux figures 5 à 9 dans lesquelles on a illustré un procédé particulièrement avantageux de réalisation d'un réservoir conforme à l'invention.

  
A la figure 5 on a illustré schématiquement une coupe d'une formation assez classique se rencontrant en différents endroits géographiques et dans laquelle on trouve le long d'un fleuve 50 reposant sur une couche de marne ou d'argile imperméable 51 un lit de graviers 52 ayant fréquemment plusieurs mètres d'épaisseur, quelques centaines de mètres de largeur et plusieurs kilomètres de long. En 53 on aperçoit un bord de la vallée constitué de terrains quelconques.

  
Dans une telle formation, conformément à l'invention on réalise des parois étanches 54, 55, 56, 57, par exemple en béton qui traversent l'épaisseur de la structure poreuse des galets 52, lesdites parois limitant entre-elles des couloirs ou zones de séparation 58, 59, 60. Les parois en béton 54, 55, 57 peuvent être construites selon tout procédé approprié, par exemple par coulée en continu avec un coffrage marchant se déplaçant derrière un soc qui ouvre le lit de galets jusqu'à la couche de marne 51. De cette façon, comme illustré schématiquement à la figure 7 on constitue un réservoir de type général semblable à celui illustré aux figures 2 à 4 comportant des couloirs 58, 59, 60 limités par des couloirs 54-57 et fermés à leur extrémité par des parois 61,
62.

  
Vers chaque extrémité des couloirs on prévoit avantageusement des cloisons poreuses 58a, 59a, 60a ; 58b, 59b, 60b qui retiennent les galets et laissent à chaque extrémité des couloirs des espaces 64, 65, 66, 67 dans lesquels seront disposées les canalisations de jonction des couloirs et/ou de soutirage et d'adjonction d'eau chaude et d'eau froide.

  
Dans le réservoir illustré à la figure 7 les canalisations
68, 69 jouent respectivement le rôle par exemple des canalisations
23, 26, les entrées et sorties d'eau chaude se faisant en 68 et les entrées et sorties d'eau froide se faisant en 69. 

  
les jonctions 70, 71 correspondent aux jonctions 37, 38, 39 de la figure 2.

  
Evidemment plus de trois couloirs peuvent et seront habituellement utilisés, et diverses jonctions (non représentées) permettront l'exploitation en parallèle et/ou en série selon les besoins et selon les implantations locales des diverses zones de séparation du réservoir.

  
Si désiré, et comme illustré à la figure 8 on pourra former sur le fond du réservoir une couche d'isolation 72, par exemple en mousse plastique injectée qui limitera les pertes de chaleur avec les terrains avoisinants.

  
Avantageusement on recouvrira en outre la surface du bassin d'une couche étanche par exemple de béton ou d'asphalte 73 qui limitera les évaporations et les pertes de chaleur et sur laquelle on pourra disposer des serres 74 pour la culture forcée de plantes telles que primeurs, arbres exotiques (oranges, etc). Des cultures à ciel ouvert pourront également être envisagées.

  
Au niveau du sol on disposera avantageusement comme illustré à plus grande échelle à la figure 9 par dessus les galets 60 une épaisseur de béton ou d'asphalte 73, puis une couche d'un isolant thermique approprié 75 (laine de verre, mousse plastique, etc). Par dessus les couches 73, 75, si l'on désire faire des cultures on disposera une couche de terre arable 76 dans laquelle on ménagera avantageusement des canaux de ventilation 77, en particulier pour les périodes chaudes d'été.

  
Bien entendu de nombreuses variantes peuvent être apportées aux modes de réalisation et de mise en oeuvre décrits qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple.

  
C'est ainsi en particulier que dans le cas où. la surface des terrains occupée par le stockage d'eau chaude est recouverte de cultures, notamment en serres, le bassin, sera avantageusement divisé en plusieurs zones dans lesquelles les prélèvements et les admissions d'eaux chaudes et d'eaux froides seront effectués cycliquement selon les besoins de la demande, mais en tenant compte des cultures cycliques effectuées en surface dans lesdites zones.

  
En outre, de façon inverse à ce qui a été décrit, on peut stocker dans le réservoir en période d'hiver de l'eau froide, c'est-à-dire celle qui est injectée simultanément aux soutirages d'eau chaude, et utiliser l'eau froide en période d'été comme réfrigérant pour des condenseurs, des machines frigorifiques, des machines thermiques, le conditionnement des locaux etc... Eventuellement des stockages à températures inférieures à 0[deg.]C peuvent

  
être faits en utilisant au lieu d'eau d'autres solutions appropriées, telles que des saumures, etc...

  
Selon le mode de réalisation illustré schématiquement à la figure 10, on aperçoit en coupe transversale un bassin 100 qui est creusé comme une tranchée dans des terrains 101, les déblais servant à constituer les digues latérales de retenue 102, 103.

  
On peut donner évidemment à un tel bassin toute longueur désirée

  
de façon à correspondre aux quantités d'eau que l'on veut stocker, et plusieurs bassins de ce type peuvent être reliés en parallèle et/ou en série en étant implantés selon les conditions locales favorables.

  
Dans ce bassin on a enfermé le volume de stockage 104 d'eau chaude à l'intérieur d'une poche dont la membrane 105 est déplaçable et déformable, par exemple constituée par une feuille de plastique genre polyvinyle, polyéthylène, etc...

  
 <EMI ID=12.1>  enfermé dans une poche dont la membrane 107 peut être formée de manière analogue à la membrane 105. Il est avantageux que, comme illustré, le volume de stockage de l'eau chaude 104 soit situe au-dessus du volume d'eau froide de stockage 106, de façon que les eaux chaudes plus légères surmontent naturellement les eaux froides plus lourdes.

  
Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, les deux volumes d'eau de stockage 104, 106 sont surmontés par un volume d'eau 108 qui sera habituellement ouvert à l'atmosphère et qui forme ainsi un plan d'eau ou lac artificiel. De façon à limiter les échanges de chaleur entre la poche chaude
104 et le volume d'eau 108 on ménagera avantageusement au-dessus des volumes d'eau de stockage un toit isolant 109 par exemple constitué par une mousse plastique.

  
Selon une caractéristique originale et intéressante de l'invention, de façon à obtenir une stratification normale des eaux stockées, on utilisera pour les eaux de stockage 104, 106 des eaux de densité et/ou de salinité supérieures à celles de l'eau 108. Par exemple on pourra utiliser pour former le plan d'eau 108 de l'eau douce, et des eaux salées, par exemple des eaux de mer ou chargées de sels de potasse, de la baryte, etc... pour l'eau de stockage 104, 106. Par exemple, on pourra ainsi trouver au-dessus

  
 <EMI ID=13.1> 

  
de 1 ,013.

  
Comme illustré à la figure 11, un tel bassin est exploité de la façon suivante. 

  
Lorsqu'= besoin extérieur de chaleur apparaît, par exemple pour chauffer des immeubles, on pompe par un conduit 110 et une pompe 111 de .1 'eau chaude du volume de stockage 104 à travers un échangeur de chaleur 112, le retour d'eau de stockage froide

  
se faisant par le conduit de retour 113 dans le volume de stockage
106 d'eau froide. En 114, 115 on a schématisé respectivement l'arrivée ou retour 114 des eaux froides du réseau et en 115 le départ des eaux chaudes vers le réseau de distribution ou d'utilisation (chauffage central des immeubles notamment).

  
un constate que de ce fait au fur et à mesure que le volume d'eau chaude stocké 104 diminue, le volume d'eau froide stocké 106 augmente d'autant, le réservoir de stockage fonctionnant, aux pertes et aux variations de dilatation près à volume constant.

  
 <EMI ID=14.1> 

  
être utilisé, en inversant le sens de circulation de la pompe 111 pour, lorsque la production thermique des centrales est supérieure à la demande, utiliser la chaleur des eaux chaudes rejetée par les centrales pour échauffer les eaux froides de stockage 106 et les envoyer réchauffées dans le volume de stockage 104.

  
Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 12, le volume d'eau froide de stockage 106 est enfermé entre deux membranes souples déforc?bles, déplaçables 120, 121 qui sont réunies, par exemple soudées et ancrées sur leurs tranches 122, 123 à un toit souple d'isolation 124. le volume d'eau chaude de stockage
104 est enfermé entre la membrane 121 et la membrane 124. Au-dessus du toit 124 on retrouve le volume d'eau 108 du plan d'eau. A la différence de structure près, l'installation illustrée à la figure 12 peut fonctionner de façon, semblable à celle illustrée aux figures 10 et 11.

  
Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 13, on enferme cette fois le volume 104 d' eau chaude de stockage entre un toit isolant 125 constitué par exemple par une couche imperméable d'une mousse plastique et une membrane souple déformable 126 formant des soufflets sur le côté et convenablement ancrés comme illustré en 127, 128, 129, 130 sur les bords du bassin 100. L'ancrage peut

  
se faire par points ou selon des arêtes.

  
L'eau froide de stockage 106 est stockée sous le toit 125

  
 <EMI ID=15.1> 

  
108. Selon les conditions d&#65533;exploitation la poche 104 se déforme. On a ainsi montré en 126' une autre position de la membrane 126 pour laquelle le réservoir contient moins d'eau chaude et plus d'eau froide de stockage.

  
A la figure 14 on aperçoit une autre variante de réalisation dans laquelle le volume d'eau chaude de stockage 104 est enfermé dans une poche formée par une membrane 130 qui est protégée à la partie supérieure par un toit isolant 131 qui repose sur elle.

  
Le volume 106 d'eau froide de stockage baigne la poche 104 qui automatiquement surnage à la partie supérieure du fait que la densité de l'eau chaude de stockage est plus légère que celle de l'eau froide de stockage. Au-dessus du toit 131 on retrouve le plan d'eau
108. De façon à assurer une bonne séparation du volume 106, 108

  
et permettre les mouvements de dilatation du toit 131 on réalise l'étanchéité du toit 131 et sa liaison sur les bords du bassin au

  
 <EMI ID=16.1> 

  
réunie au toit 131. Une retombée 134, par exemple en béton protège la feuille souple 132 relativement fragile contre des actions ex-térieures qui pourraient la déchirer.

  
En 135, 136 on aperçoit les conduits d'exploitation du stockage lesquels remplissent des fonctions analogues aux conduits
110, 113 de la figure 11 .

  
Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 15, le volume d'eau chaude de stockage 104 est divisé en plusieurs

  
 <EMI ID=17.1> 

  
fermés dans une membrane en forme de boudin 140, 141, 142, 143

  
qui pourra faire toute la longueur du bassin. Les poches 104', 104", etc... sont baignées et nagent à la surface du volume 106 inférieur du bassin réservé aux eaux froides de stockage. Dans l'exemple illustré le volume 106 est rendu étanche par une membrane souple 144. Au- dessus des eaux de stockage est avantageusement prévu un toit isolant de protection 145 qui forme fond du lac artificiel rempli du. volume d'eau supérieur 108.

  
Dans le cas où le lac est destiné à servir par exemple aux sports nautiques, il sera avantageux de constituer un toit de protection 145 suffisamment résistant pour qu'on ne risque pas d'endommager la partie inférieure du bassin contenant les eaux de

  
 <EMI ID=18.1> 

  
toit 145 au moyen d'une feuille d'étanchéité 146 qui peut venir recouvrir la feuille 144 du volume 106, et sur laquelle feuille 146

  
 <EMI ID=19.1> 

  
blocs 147 de béton cellulaire. Pour supporter le poids du toit on peut soumettre le volume inférieur de stockage du bassin ,comme illustré à la figure 15, à une légère surpression d'eau en reliant par exemple le volume 106 par un conduit 148 à uno petite réserve
149 dans laquelle on maintiendra un niveau d'eau 160 déterminé situé à la hauteur désirée!!.. 'au-dessus du plan d'eau 150 du lao. 

  
Cette légère surpression permettra de supporter très facilement le poids du toit, quelle que soit sa nature.

  
Selon la variante de réalisation de la figure 17, on retrouve les trois volumes d'eau superposés de stockage d'eau froide
106, de stockage d'eau chaude 104 et d'eau du lac 108 avec un toit de protection 151 qui peut être par exemple de constitution analogue à celle du toit 145. Dans ce cas, comme à la figure 15  on ménagera une légère surpression h pour supporter le poids du toit de protection 151.

  
Le volume 104 des eaux chaudes et le volume 106 des eaux froides peuvent être séparés par une membrane souple déformable et/ou déplaçable 152 qui peut être accrochée d'endroit en endroit par des suspentes 153 au toit 151. Bien entendu l'exploitation des réservoirs peut se faire de la même façon dans les modes de réalisation qui viennent d'être décrits et dans celui qui a été expliqué à l'occasion de la description des figures 10 et 11 par exemple.

  
Selon le mode de réalisation illustré à la figure 18, on retrouve une structure qui a été déjà décrite en relation avec la figure 12. On y voit ainsi une membrane 124 qui forme le toit re- <EMI ID=20.1> 

  
la membrane 121 et le toit 124-. Sous le stockage d'eau chaude 104 on aperçoit le stockage d'eau froide 106 enfermé entre la membrane
121 et une membrane 120, le stockage comportant des volumes relatifs plus ou moins grands d'eau chaude 104 et d'eau froide 106 selon la saison. Au-dessus du toit 124 est formé un plan d'eau
108 enfermé dans une cuvette de terrain 101.

  
Les perfectionnements relatifs à la réalisation du. "toit" qui vont être décrits maintenant s'appliquent très bien à ce genre de réservoir mais également aux autres réalisations de réservoir décrites dans les autres figures.

  
On se reportera maintenant à la figure 19 illustrant une manière de réaliser le toit conformément à ces perfectionnements.

  
Selon le mode de réalisation illustré ici la membrane du toit 124 est constituée d'un sandwich de trois couches, à savoir une couche 201 supérieure qui laisse passer la plus grande partie du flux lumineux, une couche transparente 202 à faible coefficient de conductibilité thermique et une couche 203 qui absorbe la plus grande partie du rayonnement lumineux reçu.

  
Par exemple la couche 201 peut être constituée par une feuille de plastique transparent tel que caoutchouc butyle transparent ou toute matière synthétique appropriée telle que par exemple un film de polyester, une résine de téréphtalate de polyéthylène

  
 <EMI ID=21.1> 

  
couche 202 peut être constituée par une mousse synthétique transparente à faible conductibilité thermique. La couche 203 peut être constituée par exemple par un caoutchouc butyle chargé en carbone noir.

  
Le flux lumineux, par exemple le rayonnement solaire schématisé par la flèche 204 après avoir traversé la couche d'eau supérieure 108 traverse le film transparent 201, puis ;-la couche transparente 202 et est finalement absorbé par la couche absorbante 203. Le rayonnement infrarouge réémis par la couche 203 est réfléchi par

  
 <EMI ID=22.1> 

  
sorte que l'apport de chaleur pax le rayonnement solaire permettra en général de compenser largement les pertes calorifiques du. stockage d'eau chaude vers l'extérieur. Evidemment le rendement n'est pas parfait, une certaine partie du rayonnement solaire 204 est réfléchie par la couche d'eau 108 et également par les couches
201 et 202. En outre toute la chaleur absorbée au niveau de la couche 203 n'est pas utilisée pour chauffer le stockage d'eau chaude 104. Cependant avec une telle constitution du toit du. réservoir, et sans dépense complémentaire on améliore le rendement d'ensemble de l'installatzon. A titre d'exemple la feuille 201 peut avoir une épaisseur de l'ordre du mm, la couche 202 peut avoir une épaisseur de l'ordre de 25 mm et la feuille 203 peut avoir une épaisseur de l'ordre de 2 mm.

  
Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 20, on utilise pour constituer le toit 124 une membrane composite constituée par un sandwich formé des films 201 et 203 par exemple identiques à ceux de la figure 19 qui enferment entre eux un gaz ou un fluide 205 qui joue le r8le de la couche 202. Des entretoises telles que des tiges ou fils 206 convenablement fixés aux

  
 <EMI ID=23.1> 

  
feuilles.

  
La nature du ga2 ou du fluide 205 utilisé est choisie de

  
façon à être compatible avec une bonne conservation des feuilles

  
201 et 203 et également de façon à favoriser. le passage de l'énergie calorifique sous forme lumineuse de l'extérieur vers le réservoir et à réduire le passage en direction inverse du réservoir

  
vers l'extérieur de la chaleur par rayonnement et conduction.

  
Selon une variante on peut utiliser comme fluide 205, par exemple de l'eau qui pourra former une couche tampon à température intermédiaire entre la couche d'eau chaude 104 et la couche d'eau froide supérieure 108 réduisant les émissions calorifiques du ré-  servoir vers l'extérieur. Eventuellement cette couche d'eau chaude 

  
 <EMI ID=24.1>  

  
stockage en réglant les débits d'apport et de mélange selon, la température atteinte par la couche 205 selon les conditions extérieures du moment. Evidemment la pression du fluide ou du gaz 205 est maintenue à la valeur voulue pour réaliser le bon écartement entre les feuilles 201 et 203. Le gaz peut être par exemple de l'air ou de L'azote introduit sous une pression convenable, par exemple inférieure à la pression atmosphérique, de façon à améliorer l'isoLation de la membrane composite. Dans ce cas notamment, la couche inférieure 203 et/ou la couche supérieure 201 peuvent

  
 <EMI ID=25.1> 

  
201a brillante pour bénéficier de l'effet DEWER.

  
Selon la variante de réalisation illustrée à la figure 21 les feuilles 201 et 203 enferment entre elles une couche 207 constituée par une mousse plastique cellulaire à cellules orientées présentant leurs surfaces de plus grande dimension sensiblement horizontalement. Cette mousse sera choisie de préférence transparente ou notablement translucide, de sorte que le rayonnement lumineux extérieur pourra la traverser facilement, tandis que l'orientation, des cellules réduira l'émission de chaleur par rayonnement et par conduction du stockage.-vers l'extérieur.

  
Selon le mode de réalisation illustré à la figure 22 le toit 124 séparant l'eau froide 108 des eaux chaudes 104 comprend essentiellement une couche absorbante 208 du rayonnement lumineux extérieur, par exemple constituée par une couche d'hydrocarbure lourd. Cette couche d'hydrocarbure peut être disposée sur un film étanche 209, par exemple d'une façon analogue à ce qui a été décrit précédemment notamment en relation de la description des figures

  
15 et 16.

  
En choisissant la couche 208 suffisamment épaisse, elle pourra à la fois réaliser un rôle de protection mécanique du toi.t du réservoir et un rôle d'accumulation de la chaleur solaire

  
 <EMI ID=26.1> 

  
de chaleur du stockage vers l'extérieur. En outre la couche 208 favorisera une certaine élévation de la température de l'eau froide 108, ce qui peut être favorable pour l'élevage des poissons ou la réalisation de piscines.

  
Bien évidemment les modes d'application qui viennent d'être décrits des perfectionnements à la réalisation du toit peuvent être appliqués à la plupart des modes de réalisation décrits. L'essentiel consiste à constituer le toit du stockage de façon

  
qu' il favorise le passage de la chaleur extérieure due au rayonnement solaire vers le stockage d'eau chaude et qu'il réduise

  
le passage de la chaleur du stockage vers l'extérieur. 

  
1. Réservoir de grande capacité pour le stockage saisonnier des eaux chaudes produites notamment par les centrales thermiques et nucléaires de production d'électricité et leur utilisation saisonnière en particulier pour le chauffage des immeubles, ledit réservoir étant caractérisé en ce qu'il est constitué essentiellement d'un bassin de grande surface formé sensiblement au niveau du sol, comprenant des parois de séparation divisant le bassin

  
en plusieurs zones qui communiquent entre-elles en parallèle et/ou

  
 <EMI ID=27.1> 

  
centrales et aboutissant aux réseaux d'utilisation débouchant dans une zone du bassin et au moins une arrivée d'eau froide d'appoint et/ou de retour des réseaux d'utilisation débouchant en une autre zone dudit bassin.

Claims (1)

  1. 2. Réservoir selon la revendication 1 caractérisé en ce que lesdites zones de séparation présentent une grande longueur par rapport à leur largeur et à leur profondeur et communiquent entre elles en parallèle et/ou en série par leurs extrémités longitudinales voisines.
    3. Réservoir selon la revendication 2 caractérisé en ce que des cloisons poreuses ou perforées sont prévues de distance en distance le long desdites zones de séparation.
    4. Réservoir selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le volume du bassin est essentiellement rempli d'une structure poreuse telle que graviers ou galets.
    5. Réservoir selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite structure poreuse reçoit en surface une couche d'étanchéité telle notamment que béton ou asphalte et éventuellement une couche d'isolant thermique. 6. Réservoir selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bassin est divisé en plusieurs zones formant couloirs dans lesquels sont stockées les eaux chaudes.
    7. Réservoir selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que l'épaisseur de la structure poreuse est de l'ordre de quelques mètres à quelques dizaines de mètres.
    8. :Procédé de construction d'un réservoir selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce qu'on réalise sur
    la surface du sol des excavations de manière à former des bassins de retenue d'eau de grande surface selon tout procédé connu,
    par exemple selon la technique de formation des barrages hydrauliques "en terre" et l'on prévoit dans lesdits bassins des couloirs séparés par des parois par exemple essentiellement formées par les déblais de l'excavation.
    9. :Procédé selon la revendication 8 caractérisé en ce qu'on remplit lesdits couloirs d'une structure poreuse telle que des graviers ou des galets.
    10. :Procédé de construction d'un réservoir selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce qu'on réalise dans une formation poreuse, avantageusement de galets reposant sur une couche imperméable telle que des marnes, des couloirs parallèles limités entre des parois étanches, par exemple en béton, qui traversent l'épaisseur de la structure poreuse et qui limitent
    les zones de:séparation précitées du bassin.
    11. Procédé de stockage saisonnier des eaux chaudes produites notamment par les centrales thermiques et nucléaires de production d'électricité et de valorisation des sites de stockage caractérisé en ce qu'on constitue sensiblement au niveau du sol des bassins de grande surface susceptibles de recevoir et de retenir les volumes d'eau chaude stockés, lesdits bassins, par exemple du.type décrit dans l'une quelconque des revendications
    4 à 6 étant remplis d'une structure poreuse résistante mécaniquement telle que des graviers et des galets, on recouvre la surface supérieure de ladite structure poreuse desdits bassins d'une couche d'étanchéité, telle que béton, asphalte ou analogue, après quoi on recouvre ladite surface de terres arables et de serres <EMI ID=28.1>
    12. Procédé selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'on divise en plusieurs zones les bassins et l'on effectue cycliquement les prélèvements et les admissions d'eaux chaudes et d'eaux froides dans les diverses zones du bassin selon la demande en
    eau chaude en fonction des cultures effectuées cycliquement dans lesdites zones.
    <EMI ID=29.1>
    en ce que les eaux froides injectées dans le réservoir en période d'hiver sont stockées pour être utilisées l'été comme réfrigérant pour des condenseurs, des machines frigorifiques, des machines thermiques et/ou le conditionnement de locaux.
    14. Réservoir selon la revendication 1 ou la revendication 2 caractérisé en ce que lesdites zones auxquelles aboutissent les réseaux de fourniture d'eau chaude des centrales et celles auxquelles aboutissent les arrivées d'eau froide d'appoint et/ou de retour
    des réseaux d'utilisation sont en contact en étant séparées par
    au moins une membrane souple déplaçable qui sépare lesdites zones
    de stockage en au moins un volume de stockage d'eau chaude et
    au moins un volume de stockage d'eau froide, lesquels additionnés forment un volume d'eau de stockage sensiblement constant.
    15. Réservoir selon la revendication 14, caractérisé en ce que la ou lesdites membranes souples sont déformables.
    16. Réservoir selon la revendication 14 ou la revendication 15, caractérisé en ce que lesdites zones de stockage d'eau chaude sont situées au-dessus des zone s de stockage d'eau froide.
    17. Réservoir selon l'une des. revendications 14 à 16, caractérisé en ce que lesdites zones de stockage d'eau chaude sont baignées dans la partie supérieure des zones de stockage d'eau froide.
    18. Réservoir selon l'une des revendications 14 à 17,' caractérisé en ce que l'eau chaude et/ou l'eau froide de stockage sont stockées dans des boudins ou vessies convenablement amarrés par rapport aux parois du bassin.
    19. Réservoir selon l'une des revendications 14 à 18, caractérisé en ce qu'il est prévu sur le circuit de communication des eaux chaudes et des eaux froides stockées au moins un échangeur de chaleur assurant les échanges de chaleur entre le réservoir et les réseaux d'eau chaude des centrales amenant la chaleur et les réseaux d'utilisation soutirant la chaleur.
    20. Réservoir selon l'une des revendications 14 à 19, caractérisé en ce que les zones supérieures de stockage recoivent un toit isolant au-dessus duquel est formé un plan d'eau, ou lac dont ledit toit forme le fond.
    21. Réservoir selon la revendication 20, caractérisé en ce que ledit toit comprend une feuille souple déplaçable et/ou déformable.
    22. Réservoir selon la revendication 21, caractérisé en ce que ledit toit comprend au-dessus de ladite feuille souple un revêtement résistant de protection.
    23. Réservoir selon la revendication 22, caractérisé en ce que lesdites zones de stockage sont soumises à une surpression manométrique jar rapport au niveau dudit plan d'eau, ladite surpression supportant le poids dudit toit.
    24. Procédé de mise en oeuvre d'un réservoir selon l'une des revendications 20 à 23, caractérisé en ce qu'on utilise pour remplir le -volume dudit lac ou plan d'eau une eau de densité et/ou de salinité inférieures à celles desdites eaux chaudes et froides de stockage.
    <EMI ID=30.1>
    selon l'une quelconques des revendications 1 à 7 ou 14 à 23, caractérisés en ce que la partie supérieure'du réservoir comprend un toit sous lequel est stockée l'eau, chaude, lequel toit favorise le passage de la chaleur extérieure due au rayonnement solaire vers le stockage d'eau chaude et réduit le passage de la chaleur du stockage vers l'extérieur.
    26. Réservoirs selon la revendication 25, caractérisés en ce que ledit toit comprend au moins une couche absorbante du rayonnement lumineux au contact du stockage d'eau chaude et au moins une couche supérieure laissant passer la plus grande partie du flux lumineux et réfléchissant la plus grande partie du rayonnement infrarouge réémis par ladite couche absorbante.
    27. Réservoirs selon la revendication 26, caractérisés en ce que ladite couche absorbante comprend un film plastique tel
    que caoutchouc butyle ou téréphtalate de polyéthylène chargé en carbone noir.
    28. Réservoirs selon la revendication 26, ou la revendication 27, caractérisés en ce que ladite couche supérieure comprend une feuille de plastique transparent tel que caoutchouc butyle ou téréphtalate de polyéthylène transparent. 29. Réservoirs selon l'une des revendications 26 à 28, caractérisés en ce que ladite couche absorbante et ladite couche supérieure sont séparées par une couche transparente à faible coefficient de conductibilité thermique.
    30. Réservoirs selon la revendication 29, caractérisés
    en ce que ladite couche transparente à faible coefficient de conductibilité thermique est constituée par une mousse synthétique
    <EMI ID=31.1>
    31. Réservoirs selon la revendication 29, caractérisés
    en ce que ladite couche transparente à faible coefficient de conductibilité thermique est,constituée\par une couche d'un gaz ou fluide approprié maintenu sous pression convenable, des entretoises assurant l'écartement voulu de ladite couche absorbante et de ladite couche supérieure.
    32. Réservoirs selon la revendication 31, caractérisés en ce qu'on utilise comme couche de gaz enfermée entre lesdites couches absorbante et supérieure, un gaz, tel que de l'air ou de l'azote, maintenu sous une -pression inférieure à la pression atmosphérique.
    33. Réservoirs selon l'une des revendications 25 à 32, caractérisés en ce que ledit toit formant couverture ou membrane coiffant le stockage d'eau chaude comprend au moins une feuille ou couche présentant une face brillante tournée vers le stockage.
    34. Réservoirs en substance comme décrits et représentés sur les dessins annexés .
    35. :Procédés en substance comme décrits.
BE165345A 1975-03-20 1976-03-19 Procede et installations pour le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produits notamment par les centrales thermiques et nucleaires de production d'electricite BE839780A (fr)

Applications Claiming Priority (1)

Application Number Priority Date Filing Date Title
FR7508747A FR2304728A1 (fr) 1975-03-20 1975-03-20 Procede et installations pour le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produites notamment par les centrales thermiques et nucleaires de production d'electricite

Publications (1)

Publication Number Publication Date
BE839780A true BE839780A (fr) 1976-09-20

Family

ID=9152835

Family Applications (1)

Application Number Title Priority Date Filing Date
BE165345A BE839780A (fr) 1975-03-20 1976-03-19 Procede et installations pour le stockage et l'utilisation saisonniers des eaux chaudes produits notamment par les centrales thermiques et nucleaires de production d'electricite

Country Status (2)

Country Link
BE (1) BE839780A (fr)
FR (1) FR2304728A1 (fr)

Families Citing this family (2)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2409462A2 (fr) * 1977-04-01 1979-06-15 Commissariat Energie Atomique Installation de stockage thermique mixte, de type modulaire
DE2943033A1 (de) * 1978-03-21 1981-04-09 Sunroc Energy Ab A method of storing thermal energy in a ground storage device

Family Cites Families (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE837387C (de) * 1949-08-23 1952-04-28 Hermann Zick Verfahren und Einrichtung zur Nutzung von Abwaerme

Also Published As

Publication number Publication date
FR2304728B1 (fr) 1978-12-08
FR2304728A1 (fr) 1976-10-15

Similar Documents

Publication Publication Date Title
US4294311A (en) Method of and arrangement for the seasonal storage and use of hot water produced in particular by electrical power-generating thermal and nuclear stations
Sethi et al. Survey and evaluation of heating technologies for worldwide agricultural greenhouse applications
EP2622209B1 (fr) Procédé et installation de production d&#39;énergie électrique d&#39;appoint
EP2005069B1 (fr) Dispositif de chauffage, rafraichissement et production d&#39;eau chaude sanitaire par thermopompe et reserve thermique a basse temperature
CN1337553A (zh) 地下观光游乐园
US4326498A (en) Solar canal
US4173212A (en) Self-contained solar greenhouse
Givoni Underground longterm storage of solar energy—An overview
CA2691534A1 (fr) Systeme de production de microorganismes
BE839780A (fr) Procede et installations pour le stockage et l&#39;utilisation saisonniers des eaux chaudes produits notamment par les centrales thermiques et nucleaires de production d&#39;electricite
FR2566883A1 (fr) Dispositif enterre de stockage de calories et procede de construction
CN207963593U (zh) 一种水体土壤耦合蓄热体
EP3040641B1 (fr) Dispositif de climatisation multisource géothermie sur mur diffusif
Short et al. A solar pond for heating greenhouses and rural residences—a preliminary report
Goutham et al. Solar pond technology
CN201024199Y (zh) 用于卤水提锂的太阳池装置
CN210275293U (zh) 一种保温储温型温室
FR2485702A1 (fr) Stockage thermique a basse et moyenne temperature
CN107257874A (zh) 表面的灌溉、排放和/或加热系统以及用于加热表面的方法
NL1044349B1 (nl) Ontwerp en de constructiewijze van een drijvende opslag van energie in water.
CN216934729U (zh) 用于太阳能光伏发电的制盐综合系统
NL2028296B1 (en) Floating tank
Short et al. A solar pond-polystyrene bead system for heating and insulating greenhouses
WO2017162254A1 (fr) Serre maraîchère ou horticole fermée intelligente
NL7810057A (nl) Seizoenopslag voor thermische energie tot circa 90 graden celsius.