BE819999A - Procede pour determiner la viabilite des semences avant la germination - Google Patents

Procede pour determiner la viabilite des semences avant la germination

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    • AHUMAN NECESSITIES
    • A01AGRICULTURE; FORESTRY; ANIMAL HUSBANDRY; HUNTING; TRAPPING; FISHING
    • A01CPLANTING; SOWING; FERTILISING
    • A01C1/00Apparatus, or methods of use thereof, for testing or treating seed, roots, or the like, prior to sowing or planting
    • A01C1/02Germinating apparatus; Determining germination capacity of seeds or the like
    • A01C1/025Testing seeds for determining their viability or germination capacity

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  • Life Sciences & Earth Sciences (AREA)
  • Health & Medical Sciences (AREA)
  • Physiology (AREA)
  • Soil Sciences (AREA)
  • Environmental Sciences (AREA)
  • Pretreatment Of Seeds And Plants (AREA)

Description


  Procédé pour déterminer la viabilité des semences avant la

  
germination. 

  
La présente invention a pour objet un procédé pour déterminer la viabilité des semences avant la germination.

  
Actuellement, le procédé courant qui sert à déterminer la germination des semences (c'est-à-dire par définition le développement de l'embryon) consiste à planter un nombre prédéterminé de semences dans un sol léger ou du tissu-éponge humide et à déterminer le pourcentage de semences dont la radicule est sortie au  bout d'un laps de temps fixé. L'essai de germination en laboratoire vise à indiquer la valeur de plantation en pleine terre d'un échantillon de semence (Règles Internationales d'Essai des Semences,
1966). Toutefois, certains échantillons de semences présentent une discordance marquée entre la germination en laboratoire et en pleine terre.

   On a fait antérieurement plusieurs tentatives pour mettre au point des éssais (en serre) qui indiquent mieux la germination en pleine terre d'échantillons de semences, par exemple des essais de germination dans un sol non stérilisé et dans du compost. Toutefois, ces essais sont difficiles à normaliser et il faut 

  
 <EMI ID=1.1> 

  
Recherchant un essai meilleur et plus court, les auteurs décrivent un essai d'exsudation en'24 heures comme base permettant de prédire le résultat en pleine terre. Ils indiquent avoir découvert une corrélation négative notable entre la germination en pleine terre d'échantillons de semences de pois et de haricots vert et

  
la facilité avec laquelle des semences provenant des échantillons donnent des électrolytes dans l'eau de macération de semences. Ils ont trouvé que les échantillons qui exsudent facilement des électrolytes, ainsi qu'on le mesure par la conductivité électrique de l'eau de macération de semences au bout de 24 heures, donnent de petits dénombrements de germination en pleine terre. Ils ont' trouvé aussi que dans le cas dea pois, il existe une relation similaire entre la germination et l'exsudation d'hydrate de carbone solubles. Un travail plus récent de cette nature est '  signalé par D.A. Eerry et J.G. Harrison dans Journal Of Expérimental Botany, volume 21, N[deg.]67, pages 504 à 512, mai 1970. 

  
On a proposé antérieurement divers procédés permettant de déterminer la valeur de germination des semences, la plupart étant des procédés destructifs. Par exemple, le brevetdes E.U.A.

  
N[deg.] 1 330 112 propose un procédé de détermination de la valeur de germination des semences qui consiste à soumettre des semences choisies à l'action d'un réactif qui cause un contraste de couleur entre les parties saines et les parties altérées de la semence,

  
Le brevet des E.U.A. N[deg.] 2 921 598 décrit un appareil servant à déterminer la capacité de germination des semences et comportant un réacteur dans lequel, après avoir fendu longitudinalement par l'embryon des grains choisis, on les soumet à une réaction sur une solution aqueuse d'un composé qui cause une coloration de l'embryon s'il est capable de germer. Le brevet des E.U.A.

   NO 3 530 372 décrit un procédé d'essai non destructif automatique des semences et de triage des semences, qui est basé sur la proportion d'une substance déterminée telle que l'eau, l'huile etc; On détermine
-automatiquement le poids d'une semence particulière et la quantité de la substance donnée qu'elle contient et d'après cela, on calcule automatiquement la teneur de la semence en cette substance puis on sélectionne des semences appropriées en se basant sur le fait que la teneur soit supérieure ou non à une valeur désirée et prescrite.

  
Un autre essai que l'on applique aux semences est le dosage de l'humidité au stockage ; toutefois, ce n'est pas un essai de germination en pleine terre. On connait depuis quelques années des instruments électriques de mesure d'humidité servant à indiquer l'humidité des grains stockés. L'un des instruments anciens de mesure d'humidité est décrit dans le brevet des E.U.A. N[deg.] 1 059 099. Un autre appareil de type électrique servant à déterminer l'humidité des semences et grains stockés est décrit dans le brevet des E.U.A. N[deg.] 2 825 870.

   Dans le Yearbook of Agriculture, "Seeds" (1961), Ways to Test Seeds for Moisture, Lawrence Zeleny indique à la page 447 que des facteurs autres que la teneur en humidité influent sur les propriétés électriques des semences et qu'il faut connaitre plus complètement-ces facteurs avant de pouvoir attendre un accroissement appréciable de précision des procédés électriques d'essai d'humidité. 

  
On comprendra plus clairement la nécessité de déterminer la viabilité virtuelle des semences si l'on songe qu'un cultivateur peut avoir un stock de plusieurs tonnes de semences à mettre sur le marché. Toutefois, s'il trouve que le taux de viabilité de ce lot particulier de semences est inférieur à un taux de germination normal prescrit, fixé par des règlements officiels, il doit jeter tout le lot. Si par contre on disposait d'un procédé permettant

  
de séparer de façon non destructive les semences non viables, il est évident que l'on pourrait conserver, pour la distribution, un fort pourcentage du stock de semences.

  
L'invention a pour objet un procédé d'essai non destructif permettant de déterminer la viabilité de chaque semence qui a aussi l'avantage de séparer les semences d'après leur niveau de vigueur de développement des plantes et de germination en pleine terre.

  
Le nouveau procédé ici décrit a pour principe de contrôler un courant bioélectrique engendré dans les plantes dans des conditions d'activité physiologique normale. Tout organisme vivant contient une certaine activité rédox et chez les plantes, il est démontré que des courants bioélectriques établis par réaction rédox sont associés à la mobilité des ions, W.C. Levengood, "Redox

  
 <EMI ID=2.1> 

  
Bot., 48 pages 1099 à 1108 (1970). Ces courants redox proviennent du grand nombre de mécanismes d'oxydation et de réduction qui existent dans les tissus végétaux; Le procédé ici décrit concerne principalement les mécanismes qui existent lorsque la semence commence initialement ses stades de prégermination.

  
On stocke les semences à l'état sec de métabolisme réduit, parfois appelé état latent. Quand on place une semence sèche dans les conditions de milieu appropriées à la germination, c'est-àdire à une température suffisammentélevée, d'environ 25[deg.]C, avec

  
une humidité suffisante, les processus de prégermination s'amorcent. Il existe dans le processus de prégermination de toute semence

  
 <EMI ID=3.1> 

  
définir comme suit : 

  
(1) la phase d'imbibition (absorption d'eau) ;

  
(2) la phase d'hydratation (eneymes hydrolases) ; . 

  
(3) la phase de division et de grossissement des cellules (synthèse de la ribonucléase).

  
Il peut s'écouler plusieurs heures entre l'amorçage de la première phase et celui de la troisième. Toutefois, au moment ou la 3ème phase esten cours, la semence a atteint le stade d'irréversibilité de son cycle de prégermination. Autrement dit, au

  
3ème stade, on ne peut plus ramener la semence à l'état sec ou latent sans tuer l'embryon. Par contre, aux phases 1 et 2, bien que l'activité enzymatique soit en cours, on peut sécher la semence et la ramener à l'état sec de métabolisme réduit pour la stocker sans nuire à sa viabilité ni à sa vigueur. Le procédé d'essai ici décrit s'effectue sur la semence à la 1ère phase de son cycle de prégermination.

  
Quand une semence s'imbibe d'eau, cela déclenche la libération d'hormones et d'enzymes. La libération d'hromones de croissance amorce l'activité respiratoire et comporte le déclenchement des enzymes oxydases et hydrolases qui servent à convertir l'amidon de l'endosperme en sucres solubles devant servir en fin de compte de source d'aliments pour l'embryon en développement. La présence de cotte réserve d'oxydases située dans l'endosperme constitue la

  
 <EMI ID=4.1> 

  
redox pour contrôler les taux d'activité enzymatique et par conséquent, la viabilité de la semence.

  
L'invention a pour objet un procédé visant à déterminer la viabilité des semences avant germination et caractérisé par

  
le fait que l'on humidifie des semences initialement sèches pendant un temps suffisant et à une température suffisante pour que les semences passent de l'état sec au moins à la 1ère phase de leur cycle de prégermination mais sans amorcer la dernière phase de ce cycle, que l'on applique à chacune des semences un potentiel électrique de manière à faire passer un courant électrique au travers, que l'on mesure le courant électrique qui traverse chacune des semences et que l'on sépare les semences en groupes selon leurs valeurs mesurées de courant électrique qui sont la mesure de leur viabilité.

  
L'invention propose aussi un procédé d'étalonnage de la viabilité des semences qui consiste à mettre en corrélation la longueur des radicules avec les valeurs mesurées de courant élec-trique des semences correspondantes. On a yrouvé aussi que l'on peut étalonner la viabilité des semences en mettant en corrélation les taux de germination en pleine terre et la hauteur des plantes avec les valeurs mesurées de courant électrique pour les semences correspondantes et en établissant une corrélation entre les conditions de développement en pleine terre et les valeurs mesurées de courant électrique des semences correspondantes.

  
D'autres buts et avantages de l'invention sont indiqués par la description suivante qui se réfère aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est un schéma d'un système servant à essayer les semences selon le procédé de l'invention,
- les figures 2 et 2a montrent des courbes de réponses types qui indiquent l'intensité de courant rédox en microampères pour deux semences différentes essayées selon l'invention ;
- la figure 3 montre une famille de courbes de taux de germination de semences de betterave sucrière ;
- la figure 4 une famille de courbes de taux de germination d'arachides de très faible viabilité, sélectionnées par l'appareil d'essai de semences de la figure 1, et
- la figure 5 une 'amille de courbes de taux de germination de pois potagers.  La figure 1 est un schéma d'un système d'essai de semences selon le procédé de l'invention.

   On place la semence entre deux électrodes 11 et 12 qui sont branchés dans le circuit électrique d'un potentiomètre. Le potentiomètre comprend une résistance variable 14 qui est branchée dans une boucle en série avec uue batterie 15 et un interrupteur 16. L'électrode 11 est reliée par le conducteur 17 à une extrémité de la résistance variable 14 tandis que le contact réglable 14a de la résistance variable 14 est relié à une électrode 12 par l'intermédiaire d'un instrument de mesure électrique tel qu'un microampèremètre 19. Si on le désire, l'instrument de mesure peut comprendre un enregistreur graphique servant à donner un enregistrement permanent du courant de sortie de chaque semence essayée.

   Le circuit du potentiomètre, tel qu'il est représenté, comprend aussi une résistance facultative de sensibilité 20 que l'on peut éliminer du circuit lorsqu'elle n'est pas nécessaire, en fermant l'interrupteur 21. 

  
On imbibe d'eau les semences à essayer, par trempage, par

  
 <EMI ID=5.1> 

  
que le processus de prégermination commence. On poursuit l'imbibition jusqu'à ce que les semences soient nettement arrivées à la première phase de prégermination (appelée imbibition) mais non jusqu'à ce que la troisième phase de prégermination commence.

  
Afin d'obtenir un courant de sortie mesurable des semences, on fait varier le temps d'imbibition selon le type de semences essayé. Normalement, uneimbibition préalable d'une à deux heures avant l'essai est suffisante ; toutefois, pour certaines semences comme les arachides, ce temps peut être de 15 minutes seulement.

  
Après l'imbibition préalable et pendant que les semences sont encore humides, on les place entre les deux électrodesll et
12 et on applique entre les électrodes un faible potentiel électrique, de l'ordre de 1,5 V. Le potentiel électrique peut être engendré par une source extérieure telle qu'une batterie comme l'illustre l'exemple de la figure 1 ou bien par la réaction électrochimique d'électrodes différentes telles que des électrodes de fer et de cuivre, le potentiel d'oxydation entre ces deux métaux étant d'environ 0,96 V. On obtient des résultats pratiquement identiques avec les deux types de sources de potentiel. Dansun  mode d'exécution de la disposition de la figure 1, les électrodes
11 et 12 sont en acier inoxydable l'électrode 11 ayant un diamètre d'environ 2 cm et l'électrode 12 un diamètre d'environ 1,2 cm.

   L'avantage du système qui utilise les électrodes en acier inoxydable sur le système fer-cuivre est qu'il est plus facile de garder les électrodes propres. Pour améliorer le contact électrique avec les électrodes 11 et 12, on place un conducteur flexible entre chaque électrode métallique et la surface extérieure de la semence. Les conducteurs flexibles 23 et 24 de la figure peuvent être

  
de tout type approprié et on a utilisé avec succès du papier absorbant mouillé d'eau du robinet.

  
Pour comparer les sorties bioélectriques des semences à leur viabilité virtuelle, on fait germer les semences après la détermination du courant bioélectrique. On mesure la longueur des radicules au bout de 72 à 96 heures de germination pour établir une relation quantitative entre la vigueur et la viabilité par le procédé d'essai. 

  
Quand on place les électrodes 11 et 12 de part et d'autre d'une semence préalablement imbibée, il se produit une augmentation soudaine du courant, puis une diminution rapide jusqu'à une valeur d'état constant. La nature de ces courbes de réponse est indiquée par les figures 2 et 2a qui sont des exemples d'essais effectués

  
 <EMI ID=6.1> 

  
ci-après indique les résultats d'essais sur 15 semences de haricot

  
 <EMI ID=7.1> 

  
éponge humide avant l'essai. On place chaque semence entre des électrodes en acier inoxydable dans un circuit d'essai du type représenté par la figure 1. Les intensités de courant rédox en

  
 <EMI ID=8.1> 

  
indiquées par les tableaux pour chacune des semences et les courbes de réponse des semences 8 et 9 sont indiquées respectivement par les figures 2 et 2a. Quand on place une semence entre les électrodes 11 et 12 et que l'on ferme l'interrupteur de marche et d'arrêt
16 pour boucler le circuit, il se produit une augmentation très soudaine du courant suivie d'une diminution lente, normalement à peu près exponentielle. Il s'écoule environ 15 secondes entre la valeur de pointe obtenue lors de la fermeture du circuit et la valeur d'état constant qui suit. Les longueurs de radicules pour chacune des semences sont relevées au bout de 96 heures de germination. 

  
 <EMI ID=9.1> 

  
Haricots Tendercrop préalablement imbibés pendant une heure dans du tissu-éponge humide, système à électrodes d'acier inoxydable

  

 <EMI ID=10.1> 


  
On voit par le tableau I que les semences non viables se présentent dans les échantillons dont la sortie bioélectrique est très grande. En éliminant les huit semences dont l'intensité de

  
 <EMI ID=11.1> 

  
les semences 1, 3, 6, 9 à 11, 14 et 15, on éliminerait les semences non viables de ce groupe indiqué par le Tableau I. Il est vrai

  
que trois des huit semences du groupe à courant élevé,,à, savoir 1,6 et 15, présentent un certain développement de la radicule mais on peut voir, en comparant leur longueur de radicule à celle d'autres semences à bas niveau de courant, qu'elle est beaucoup plus courte et de nature moins vigoureuse. En éliminant les semences dont le courant bioélectrique à l'état constant est supé-

  
 <EMI ID=12.1> 

  
aussi celles de faible rigueur. On peut utiliser le courant de pointe pour un triage automatique rapide, mais on utilise l'intensité de courant à l'état constant dans le triage manuel et c'est la valeur qui est mentionnée dans lee résultats d'essai décrits ci-après. Les semences n[deg.] 1, 6 et 15 présentent des radicules sous-développées et très courtes. Les semences présentant les radicules les plus longueues, de 1,4 à 4,5 cm, sont celles qui sont groupées dans les bas niveaux de courant à faible sortie bioélectrique. Dans un procédé d'essai courant, ces semences seraient conservéespour l'usage commercial car ce groupe donne une germination de 100 % et une excellente vigueur, s'exprimant par le développement des radicules. On voit donc que la figure 2 montre

  
 <EMI ID=13.1> 

  
Dans les exemples suivants, on a divisé les diverses quantités de semences essayées par le procédé de l'invention en groupes déterminés par les diverses gammes de courant bioélectrique de sortie. Dans la plupart des cas, les tableaux indiquent le pourcentage de germination ainsi que la longueur des radicules pour chacune des différentes gammes de courant. Il est évident, d'après les divers exemples, que les semences les plus vigoureuses, c'est-à-dire celles qui présentent les plus grandes longueurs de radicule en même temps que les taux de germination les plus élevés, se trouvent dans les groupes choisis aux faibles intensités de courant.

  
Exemple 1 - Semence de poivre (variété Belaire)

  
Le Tableau II ci-après indique les résultats d'essais pour des semences de poivre de la variété Belaire, préalablement imbibées une heure dans l'eau avant l'essai. On essaie les semences dans un système à électrodes en acier inoxydable du type représenté par la figure 1 et immédiatement après l'essai, on les place sur du tissu-éponge humide pour la germination.

TABLEAU II

  

 <EMI ID=14.1> 
 

  
Par le tableau II, on voit que les semences sont séparées en trois gammes de courant appelées groupes A, B et C. Il s'agit d'une couche à très forte germination, le groupe C présentant un taux de germination plus bas que les groupes A et B. Il s'agit aussi d'une plante à-germination très lente et donc, les temps de germination plus courts des groupes A et B ont leur importance. Exemple 2 - Betteraves sucrières Betula vulgaris La figure 3 montre une famille de courbe de taux de germination de semences de betterave sucrière. Le pourcentage de germination est porté en fonction du nombre de jours de post-germination. Le mot "post-germination" est ici employé pour désigner le temps qui suit l'imbibition initiale, aux fins de germination.

  
On imbibe préalablement les semences pendant une heure, avant l'essai, dans lequel on place chaque semence entre des électrodes en acier inoxydable du circuit d'essai du type représenté par la figure 1. Il y a 50 semences par groupe ce qui donne une germination globale de 42 %. Les courbes A, B, C et B de la figure 3 sont basées sur les résultats d'essais donnés par les semences quand on les divide en différentes gammes de courant bioélectrique de sortie. Les semences du groupe A ont une gamme de courant de 0

  
 <EMI ID=15.1> 

  
ont le plus fort pourcentage de germination et que les semences du groupe D ont le plus faible pourcentage de germination. Ici encore, on voit que les semences les plus vigoureuses qui ont les taux de germination les plus élevés, se présentent dans les groupes choisis aux plus bas niveaux de courant.

  
Exemple 3 -' Phase plus vulgaris, variété Cascade

  
Le tableau III ci-après indique les résultats d'essais de semences de haricots blancs de la variété Cascade, préalablement imbibés pendant deux heures sur du -tissu-éponge humide avant l'essai. Après la mesure de courant, on ramène les semences à  l'état de stockage à sec, on les y maintient quatre jours puis on les fait germer. On essais les semences dans un système à électrodes Fe-Cu du type décrit ci-dessus et on mesure les radicules au bout de 32 heures de germination. 

TABLEAU III

  

 <EMI ID=16.1> 


  
On voit par le Tableau III queles semences après essai sont divisées en quatre groupes A à D, les deux groupes A et B

  
 <EMI ID=17.1> 

  
aussi grande que la moyenne du groupe A. On notera aussi que le groupe D, qui a la gamme de courant la plus élevée a une faible germination de 45 % de façon correspondante, une petite longueur moyenne de radicule. Il n'y a pas de perte apparente de vigueur ni de viabilité à la suite de cette imbibition initiale et de l'essai bioélectrique. On voit aussi que le procédé d'essai du type.ici décrit est du type non destructif.

  
Exemple 4 - Phaseolus vulgaris, haricots à graine foncée, variété

  
 <EMI ID=18.1> 

  
Le tableau IV ci-après montre les résultats d'essais de haricots Tendercrop (à graine foncée) préalablement imbibés 3 heures dans du tissu-éponge hupide avant l'essai. Après la mesure

  
de courant, on ramène les semences à l'état de stockage à sec, on les y maintient quatre jours puis on les fait germer. On place

  
les semences entre des électrodes d'acier inoxydable dans un circuit d'essai du type représenté par la figure 1 et on mesure les radicules au bout de 98 heures de germination.

  

 <EMI ID=19.1> 
 

  
On voit par le Tableau IV que -les semences des deux groupes A et B ont une germination de 100 &#65533; et que la longueur moyenne de la radicule dans ces groupes est notablement plus grande que

  
 <EMI ID=20.1> 

  
ou moins. Comme dans les exemples précédents, les semences des grou-

  
 <EMI ID=21.1> 

  
moyennes de radicule.

  
Exemple 5 - Phaseolus vulgaris, haricots à graine foncée, variété Tendercrop.

  
Le Tableau V ci-après indique :Les données de germination

  
 <EMI ID=22.1> 

  
des haricots à graine foncée Tendercrop avant de les essayer dans un système à électrodes d'acier inoxydable du type représenté

  
par la figure 1. On groupe les semences en quatre gammes de courant A à D de 24 semences chacune. Après l'essai, on ramène les semences à l'état de stockage à sec pendant 7 jours puis on les plante uniformément dans des châssis de serre contenant du sable humide.

TABLEAU V 

  

 <EMI ID=23.1> 


  
(0) les plantes défectueuses sont celles qui sont dépourvues de cotylédons et/ou de feuilles primaires.

  
 <EMI ID=24.1> 

  
On voit que le pourcentage de plantes défectueuses augmente à mesure que le taux de germination diminue. Cela démontre que le procédé sélectionne les plantes défectueuses aussi bien

  
 <EMI ID=25.1> 

  
légèrement inférieur dans les groupes A et B.

  
Exemple 6 - Phaseolus vulgaris, haricots variété Niagara 773

  
Le Tableau VI ci-après indique les résultats d'essais de germination de haricots Niagara 773. On imbibe préalablement les semences d'eau pendant une heure avant l'essai dans un' système à électrodes d'acier inoxydable du type représenté par la figure 1. On prélève les semences sur un stock viable normal. Après essai, on sélectionne les semences en quatre groupes A à D, on les sèche puis on les plante dans du sable humide. Il y a seize semences par groupe d'essai.

TABLEAU VI

  

 <EMI ID=26.1> 


  
les plantes défectueuses sont celles qui sont dépourvues decotylédons et/ou de feuilles primaires.

  
La germination indiquée sur l'étiquette de la fourniture de semences sur laquelle on a prélevé les semences essayées selon

  
 <EMI ID=27.1> 

  
plus élevée et non seulement la germination est moindre dans ce groupe, mais le nombre de plantes défectueuses est plus grand
(comme c'était le cas du tableau V), la hauteur des plantes est moindre et l'écart-type est plus grand. Il est intéressant aussi de noter que si les semences du groupe A mettent plus longtemps à germer, la hauteur des plantes à 12 jours est supérieure à celle des autres groupes. On voit donc que le procédé d'essai ici

  
décrit ne sélectionne pas seulement en vue de la germination mais aussi en fonction de la vigueur des semences et de l'uniformité

  
de croissance des plantes.

  
Exemple 7 - Phaseolus vulgaris, haricot à graine blanche, variété Tendercrop. 

  
Le tableau VII est particulièrement intéressant parce qu'il compare les essais de germination en laboratoire et les données concernant la croissance en pleine terre et le rendement. Chaque essai est une indication relative de vigueur de la plante. Les haricots à graine blanche Tendercrop essayés sont représentatifs dd'une souche àe faible viabilité. On imbibe préalablement les semences d'eau pendant 15 minutes avant de les essayer dans un système à électrode d'acier inoxydable du type représenté par la figure 1. Après essai, on ramène les semences à l'état sec pendant 10 jours avant la germination et la plantation. On effectue les essais de germination sur du tissu-éponge humide et on mesure les radicules au bout de 96 heures. On effectue l'essai de germination en pleine terre en plantant les semences à un espacement de 15 cm.

   Dans chaque série d'essais, on utilise au total
30 semences des quatre qualités A à D. 
 <EMI ID=28.1> 
 <EMI ID=29.1> 
 <EMI ID=30.1> 
 On voit par le Tableau VII que tous les pourcentages de germination de plantes normales sont inférieurs en pleine terre .
(comme prévu). Les niveaux relatifs de qualité restent comparable. La hauteur des plantes et le nombre de cosses par plante concordent aussi avec les données sur la longueur des radicules. On voit donc que l'on peut traduire les essais de germination par une évaluation en pleine t erre de la croissance et de la maturité des cosses. Exempla 8 - Arachis hypogaea, semences d'arachide

  
Le Tableau VIII ci-après indique les résultats d'essai de semences d'arachide tirées d'un lot à forte germination. On imbibe préalablement les semences d'eau pendant 15 minutes avant de les essayer dans un système à électrodes d'acier inoxydable du type représenté par la figure 1. Après essai, on fait germer les semences sur du tissu-éponge humide et on mesure les radicules au bout de 72 heures de germination. La "fraction de 'trin représente la fraction du lot total trié (618 semences) dans cette qualité particulière. On fait germer au total 30 semences dans chaque groupe d'essai. 

TABLEAU VIII 

  
Qualité Gamme de Fraction Germination Longueur moyenne de

  
 <EMI ID=31.1> 

  
Par le tableau ci-dessus, on voit que si les pourcentages de-germination sont élevés dans les trois qualités, la longueur des radicules est notablement plus grande dans les qualités A et B. D'après les divers essais que l'on a effectués, on a trouvé

  
que les longueurs de radicule sont une mesure relative de-la vigueur des plantes dans une qualité particulière de séparation. Exemple 9 - Arachis hypogaea, semences d'arachide (semences à faible germination La figure 4 montre une famille de courbes de taux de germination d'arachides de très viabilité ayant une germination globale de 27 %. On imbibe préalablement les semences d'eau pendant
15 minutes avant l'essai. On ramène les semences à l'état de stockage à sec pendant quatre jours avant la germination. On place chaque semence entre des électrodes d'acier inoxydable et lecircuit d'essai est du type représenté par la figure 1. Comme

  
le montre la figure 4, les semences du groupe A ont le plus fort pourcentage de germination et ce groupe a aussi la plus basse gamme de courant pendant l'essai. Les gammes de courant pour chacun des groupes A à D sont indiquées au Tableau IX.

TABLEAU IX

  

 <EMI ID=32.1> 


  
 <EMI ID=33.1> 

  
Exemple 10 - Gossypium hirsutum, semences de coton

  
Le Tableau X ci-après indique les résultats d'essais de semences de coton (variété C-310) de très haute qualité de germination. On voit pourtant que l'essai par le présent procédé  sépare les groupes d'après la viabilité et les semences défectueuses. Ces données sont récapitulées au Tableau X pour les quatre qualités, à raison de 20 semences par groupe. La "fraction de tri" représente la fraction du lot total de semences (318 semences) que l'on trie dans cettequalité particulière. On -  imbibe préalablement les semences d'eau pendant 30 minutes avant l'essai dans un circuit qui utilise des électrodes d'acier inoxydable, du type représenté par la figure 1. On ramène les semences à l'état sec de stockage dix jours avant la germination. On mesure les radicules au bout de 72 heures de germination.

TABLEAU X

  

 <EMI ID=34.1> 


  
Comme on le voit par le tableau X, les semences des groupes A et B ontune forte germination et une grande longueur moyenne de radicules avec un taux nul d'embryons défectueux.

  
Le groupe C présente une germination de 90 % et une longueur moyenne de radicule relativement grande. Il présente 22 % d'embryons défectueux. les embryons défectueux sont ceux dont la radicule est déformée et n'est pas complètement sortie du tégument.

  
Il est intéressant de roter que le groupe D a seulement une germi-

  
 <EMI ID=35.1> 

  
groupes A et B ne contiennent pas d'embryons défectueux indique une plus grande vigueur de ces qualités.

  
Exemple 11 - Pisum sativum, pois potager (variété Icer-95) La figure 5 montre une famille de courbes de taux de germination de semences de pois potagers. On imbibe préalablement les semences d'eau pendant 15 minutes avant l'essai puis on place chaque semence entre des électrodes d'acier inoxydable,

  
dans un système d'essai du type représenté par la figure 1. Alors que le pourcentage de germination du groupe B est légèrement

  
 <EMI ID=36.1> 

  
par le Tableau IX ci-après que les semences germées du groupe A one une longueur moyenne de radicule légèrement plus grande.

TABLEAU XI

  

 <EMI ID=37.1> 


  
Exemple 12 - Glycine max, soja (variété Cocker Hampton 266-A)

  
Le Tableau XII ci-après indique les résultats d'essais de semences de soja préalablement imbibées d'eau pendant 8 minutes avant l'essai puis ramenées à l'état sec pendant quatre jours avant la germination. On place les semences entre des électrodes d'acier inoxydable dans un circuit d'essai du type représenté par la figure 1. On utilise trente semences dans l'essai de germination en laboratoire.

  
 <EMI ID=38.1> 

  

 <EMI ID=39.1> 


  
On notera que si les groupes A et B ont le même taux de germination, il existe une grande différence dans la longueur de leurs radicules. 

  
Exemple 13 - Phaseolus vulgaris, haricot vulgaire (variété Sea

  
 <EMI ID=40.1> 

  
Le tableau XIII donne la comparaison de germination en laboratoire et en pleine terre d'une souche de haricots vulgaires
(variété Sea Fair) ayant un grandpotentiel de croissance. On imbibe les semences d'eau pendant 15 minutes avant de mesurer le courant entre des électrodes d'acier inoxydable, dans un circuit d'essai du type représenté par la figure 1. Après essai, on ramène les semences à l'état sec pendant 4 jours avant germination et plantation. Il y a 30 semences par qualité dans l'essai de germination et 24 semences par qualité dans l'essai en pleine terre.

TABLEAU XIII

  

 <EMI ID=41.1> 


  
C'est un exemple de sélection en vue de la vigueur et de plantes saines, dans un lot de semences où le potentiel inhérent de germination est élevé.

  
 <EMI ID=42.1> 

  
Le tableau XIV ci-après indique les résultats d'essais de floraison précose de haricots Niagara-773. On imbibe préalablement les semences d'eau avant l'essai dans un système d'électrodes en acier inoxydable du type représenté par la figure 1. Après essai, on sépare les semences en quatre groupes A à D selon la gamme de courant. On stocke les semences plusieurs semaines à l'état sec puis on les plante en pleine terre avec espacement de 15 cm entre plantes. Il y a trente semences par groupe d'essai. 

TABLEAU XIV

  

 <EMI ID=43.1> 


  
Par le tableau XIV, on voit que le groupe A (courant le plus faible à l'essai) donne la plus grande hauteur moyenne de plante et la floraison la plus précose tandis que le groupe D
(courant d'essai le plus fort) donne les résultats les plus faibles. On voit donc que le procédé d'essai ici décrit sélectionne aussi en vue de la floraison précoce et donc de rendements précoces de cesses des semences sélectionnées.

  
Par ce qui précède, on voit que l'invention est applicable à la détermination de la viabilité d'une large variété de semences et n'est pas limitée aux variétés particulières ici indiquées. Après avoir étalonné la viabilité d'une variété particulière

  
de semences selon le procédé décrit, on utilise les intensités de

  
 <EMI ID=44.1> 

  
viables et non viables de cette variété.

  
Dans la plupart des exemples, les semences sont divisées en quatre groupes (A,B,C,D) selon les taux de viabilité, mais il est entendu que le nombre est arbitraire et que l'on p?ut adopter un nombre plus grand ou plus petit selon le nombre désiré de qualités en lesquelles il s'agit de diviser les semences. On notera d'après les divers exemples que les semences présentant  des courants bioélectriques élevés ne sont pas toutes incapables de germer. Toutefois, les semences à courant bioélectrique élevé qui germent effectivement donne normalement des plantes de vigueur réduite, mesurée par la longueur des radicules, les taux de croissance des plantes et le nombre de plantes défectueuses.

   Donc, l'usager des semences essayées par ce procédé ne peut pas seulement être assuré d'un taux de germination élevé et garanti mais aussi d'un pourcentage de plantes faibles, rabougries ou autres plantes peu vigoureuses qui est inférieure à la normale. Cela assure à l'utilisateur un rendement plus élevé par hectare lorsqu'il utilise des semences essayées et cela permet aussi au producteur de semences de vendre comme semences de première qualité celles qui satisfont à l'essai de viabilité. 

REVENDICATIONS 

  
1 - Procédé visant à déterminer la viabilité des semences avant germination et caractérisé par le fait que l'on humidifie des semences initialement sèches pendant un temps suffisant et à une température suffisante pour que les semences passent de l'état sec au moins à la 1ère phase de leur cycle de prégermination mais sans amorcer la dernière phase de ce cycle, que l'on applique à chacune des semences un potentiel électrique de manière à faire passer un courant électrique au travers, que l'on mesure le courant électrique qui traverse chacunedes semences et que l'on sépare les semences en groupes selon leurs valeurs mesurées de courant électrique qui sont la mesure de leur viabilité, la viabilité diminuant àmesure que les intensités mesurées de courant électrique augmente, les intensités maximales mesurées à l'état constant ne dépassant

  
 <EMI ID=45.1> 

Claims (1)

  1. 2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on sèche les semences d'au moins un des groupes pour les ramener à l'état sec.
    3 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'on sèche les semences de tous les groupes pour les ramener à l'état sec.
    4 - Procédé visant à déterminer la viabilité des semences avant germination et caractérisé par le fait que l'on humidifie les semences pendant un temps fuffisant et à une température suffisante pour qu'elles passent de l'état sec à lapremièrephase de leur cycle de prégermination, qu'à ce stade, on applique.un potentiel électrique à chacune des semences de manière à faire passer un courant électrique au travers et on mesure le courant qui passe à travers chacune des semences, Pt que l'on sépare les semences en groupes selon leur viabilité, déterminée par une valeur maximale prédéterminée de courant électrique mesuré, la viabilité diminuant à mesure que les intensités mesurées augmentent, les valeurs maximales mesurées de courant électrique à l'état constant ne <EMI ID=46.1>
    5 - Procédé selon la revendication 4, caractérisé par le fait que l'on sèche les semences du groupe qui donne une intensité inférieure à la valeur prédéterminée, pour les ramener à l'état sec. 6 - Procédé selon la revendication 1, caractérise par la fait que pour appliquer un potentiel électrique, on place chacune des absences dans un circuit électrique de mesure, et qu'après la mesure d'intensité, on sèche au moins le$ semences du groupe donnant une intensité inférieure à la valeur maximale prédéterminée pour lea ramener à l'état de stockage à sec;
    <EMI ID=47.1>
    fait que les intensités mesurées de courant électrique. sont les valeurs à l'état constant.
    8 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les valeurs mesurées de l'intensité sont les valeurs initiales de pointe.
    9 - Procédé d'étalonnage de la viabilité des semences, caractérisé par le fait que l'on humidifie un groupe choisi de semence pendant un temps suffisant et à une température suffisante pour les faire passer de l'état sec à la première phase de leur cycle de prégermination, qu'à ce stade, on applique un potentiel électrique à chacune des semences pour faire passer un courant électrique au traverset on mesure le courant qui traverse chacune des semences, les intensités maximales mesurées à l'état constant
    <EMI ID=48.1>
    que l'on termine le cycle de germination de chacune des semences pendant un temps prédéterminé pour former une radicule, que l'on mesure la longueur de chacune des radicules et que l'on met en corrélation la longueur des radicules avec les intensités de courant mesurées pour les semences correspondantes, la longueur des radicules diminuant à mesure que l'intensité mesurée augmente.
    10 - Procédé d'étallonage de la viabilité des semences, caractérisé par le fait que l'on humidifie un groupe choisi de semence pendant un temps suffisant et à une température suffisante pour les faire passer de l'état sec à la première phase de leur cycle de prégermination, qu'à ce stade, on applique un potentiel électrique à chacune des semences pour faire passer un courant électrique au traverset on mesure le courant qui traverse
    chacune des semences, les intensités maximales mesurées à l'état
    <EMI ID=49.1>
    de 1,5 V,que l'on plante les semences dans le sol pendant un temps prédéterminé, suffisant pour permettre à au moins une partie des plantes de germer, que l'on mesure la hauteur des plantes et que l'on met en corrélation les taux de germination en plaine terre et la hauteur des plantes avec les intensités de courant mesurées pour les semences correspondantes, les taux de germination et la hauteur des plantes diminuant à mesure que l'intensité mesurée augmente.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
FR2498415A1 (fr) * 1981-01-27 1982-07-30 Dumitrescu Ioan Appareil pour la determination de la viabilite des grains de plantes

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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FR2498415A1 (fr) * 1981-01-27 1982-07-30 Dumitrescu Ioan Appareil pour la determination de la viabilite des grains de plantes

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