<Desc/Clms Page number 1>
Perfectionnement au traitement d'effluents d'épursateurs.
<Desc/Clms Page number 2>
La présente invention est relative à des perfec- tionnements apportes au traitement des effluents en,pro- venance d'épurateurs humides. L'invention vise encore à di- minuer les inventions d'entretien et de réparation aux équi- pements de traitement des effluente en provenance d'épura- tours humides. L'invention vise également à améliorer la performance de l'équipement de détection de fumées qui est utilisé conjointement avec des épurateurs humides* L'inven- tion concerne également le traitement des effluents en pro- venance d'épurateurs humide., afin que l'aspect de cet ef- fluent ne soit pas dépendant des conditions atmosphériques ou topographiques.
Un objet de l'invention vise un traitement de l'ef- fluent en provenance d'épurateurs humides qui préserve les unités de l'équipement utilisé pour le traitement de l'et- fluent. Un autre objet de l'invention vise à éviter l'incrus- tation des surfaces de l'équipement de traitement d'effluents par des solides véhiculés par des gaz. Un autre objet de l'in- ' vention vise un système de traitement de l'effluent en pro- venance d'épurateurs humides, de manière telle que son aspect 'ne dépende pas du temps ou d'autres conditions locales.
L'un des principaux moyens utilisés pour la des- truction des déchets est la combustion. L'incinération ou destruction thermique de boues d'égoûts, ordures, immondices,
<Desc/Clms Page number 3>
déchets industriels, tissus d'animaux ou humains, tels les déchets provenant des hôpitaux, est de pratique courante.
Afin de minimiser la pollution de 1 air par les gaz, la ma- tière particulée véhiculée par les gaz et autres produits de combustion, lorsque ceux-ci doivent simplement être évacués par la cheminée de l'équipement de combustion, il est devenu de pratique courante de faire passer les produits de combustion au travers d'une quelconque forme d'épurateur humide, du type cyclone, Venturi, à contact par inertie, mécanique ou comprenant 'des combinaisons de ces systèmes.
Ces dispositifs enlèvent la grosse partie des cendres volantes, matière particulée et ma- tières hydro-solubles hors des produits de combustion à tem- pérature élevée, en utilisant des,quantités suffisantes d'eau, de sorte que la décharge de l'épurateur ou tour de lavage à l'eau se fasse à des températures comprises .entre 38 et 93 0 et atteint le degré de saturation d'eau ou en est proche, c'est- à-dire qu'elle atteint 100 % d'humidité relative.
La pratique consistant jusqu'à présent à faire passer les gaz affluents directement depuis l'épurateur humide ou tour de lavage à l'eau par une conduite vers un ventilateur à tirage induit, puis vers l'atmosphère par une autre conduite. Ce gaz transporte des cendres volantes, une quantité de vapeur d'eau qui sature le gaz, une variété de matières gazeuses, tels que des halogènes et halogénures, des oxydes de soufre et d'azote, aussi bien que ceux du carbone, en plus de l'azote et l'oxygène lui-même.
Il s'en est suivi une variété de difficultés, Ainsi donc, lors du transport d'un mélange gazeux contenant des ma- tières solides finement divisées, lorsque le courent ainsi composé est soumis à un changement de direction, comme dans le cas d'un coude de conduite ou par le passage au travers d'un
<Desc/Clms Page number 4>
ventilateur à tirage induit, etc. ou encore lorsque les gaz sont 'brus.quement refroidis, même légèrement, de la vapeur d'eau se condense dans ces zones.
La condensation d'humidité provoque l'amoncellement des solides véhiculés par le gaz et les fait adhérer aux sur- faces humides. Les conduites, ainsi que les carters et pales de ventilateurs sont donc ainsi recouverts de dépôts de solides véhiculés par le gaz, dépôts qui ont tendance à obstruer les conduites, à provoquer des étranglements des intervalles des ventilateurs à tirage induit et à s'amasser de manière inégale sur les pales du ventilateur, d'où déséquilibre dynamique de ces dernières et usure excessive, suivie de remplacements.
De plus, la condensation dei l'humidité contenue dans les gaz effluents sur les surfaces es conduites, 'carters, rotor, et pales de ventilateurs entraîne une corrosion excessive et lo- calisée. Les oxydes de souf' e, d'azote oud'halogènes, aussi bien que les halogènes eux-mêmes, et que les halogénures d'hy- drogène sont tous hydrosolu les. Ils se dissolvent dans la vapeur d'eau condensée ou se déposent d'autres manières sur les surfaces, en créant des conditions élevées de corrosion, lesquelles sont préjudiciables aux matériaux de construction qui composent le,% ventilateurs et les conduites.
De plus, ces solides humidifiés, portés par le cou- rant de gaz et qui sont proches de la saturation ou réelle- ment saturés d'humidité, interfèrent et rendent inopérant l'équipement classique utilisé en vue de déterminer la quan- tité de solides présents dans le courant de gaz évacués dans l'atmosphère. L'équipement ordinaire comporte une source de lumière placée d'un côté de la conduite de décharge, tandis que de l'autre côté est montée une cellule photoélectrique
<Desc/Clms Page number 5>
qui fait circuler ou produit un courant électrique qui est proportionnel à la lumière qui la t ouche. La source de lu- mière et le dispositif de mesure doivent indiquer la mesure dans laquelle le passage du faisceau lumineux est interrompu par les solides transportés par le gaz.
Les plaques transpa- rentes protégeant la source de lumière et la cellule photo- électrique, des gaz effluents venant de l'épurateur sont re- couvertes des solides humides apportés par le gaz venant de l'épurateur. Ce recouvrement gêne le passage du faisceau lu- mineux, ce qui provoque un degré d'erreur en augmentation cons- tante, à mesure que les dépôts s'accumulent, ce qui rend le sys- tème inutilisable en tant qu'indicateur de solides véhiculés par l'air.
En outre, on a découvert que, dans la pratique actuel- le, les gaz transportant plus de 0,385 kg de solides par 453 kg de gaz évacués valeurs corrigées à 50 % d'excès d'air selon le résultat de l'analyse du gaz de combustion, comme cela est couraient considéré comme acceptable selon les normes édictées par les "Air Pollution Codes of the A.S.M.E." peuvent paraître, dans certaines conditions atmosphériques, transporter des quantités de solides correspondant à ou au-dessous de la li- mite fixée par les codes précités. A titre d'exemple, l'effluent venant de la cheminée, observé sous un jour sombre sur fond de ciel gris, parait relativement exempt de solides transpor- tés par le gaz, par 'le fait de l'absence de contraste entre l'effluent et le fond de ciel gris.
D'autre part, lorsque le débit d'évacuation de gaz est lent, lorsque la topographie, la hauteur des édifices contigus et les condition atmosphérique sont appropriés, les gaz effluents se rabattent vers le bas au lieu de se disperser sous l'effet de la diffusion ou du
<Desc/Clms Page number 6>
vent, donnant ainsi l'apparence d'être lourdement chargés de solides.
On peut voir dans ce qui précède que le réglage de la qualité des gaz effluents en provenance de l'épurateur humide classique est particulièrement difficile. Ni le système photo- électrique, ni l'évaluation visuelle du débit de la cheminée ne sont sûrs.
La présente invention vise des moyens simples et éco- nomiques évitant les difficultés ci-dessus indiquées au cours du fonctionnement d'épurateurs humides. Ces moyens comportent les dispositifs nécessaires pour éliminer l'état de saturation, pour autant qu'il s'agisse d'eau et pour la création d'un mi- lieu hautement insaturé. Ces dispositifs sont avantageusement agencés entre l'épurateur humide et le ventilateur à tirage in- duit .
Dans les dessins annexés, les figures 1 à 3 incluse, montrent schématiquement trois modes de réalisation différents pour la mise en oeuvre de la présente invention. Un moyen sim- ple pour réaliser les objectifs de la présente invention con- siste à chauffer l'effluent de l'épurateur à une température telle qu'au cours de son passage par le ventilateur et par la tuyauterie qui lui fait suite, le gaz se maintienne bien au-dessus du point de rosée ou bien éloigné de la saturation aqueuse. Ainsi donc, selon les conditions, les gaz peuvent bien être chauffées de 100 à 400 C. Cette opération peut s'effectuer, au moyen de n'importe quel dispositif classique de transfert de chaleur, tels que les dispositifs de chauffage tubulaires à ailettes et similaires.
La figure 1 montre schématiquement ce procédé de traitement de l'effluent en provenance d'un
<Desc/Clms Page number 7>
épurateur humide pour en éliminer la saturation en ce qui con- cerne l'eau. Dans ce mode de réalisation, l'épurateur humide 1 reçoit les gaz de combustion chauds en provenance de l'incliné- rateur la par la conduite 2. Dans l'épurateur humide les gaz sont traités au moyen d'eau, introduite par la conduite 3, et évacuée par la conduite 4.
Les gaz lavés quittent l'épurateur par la conduite5 et passent au travers du dispositif de chauf- fage 6, où la température des gaz lavés est augmentée pour éli- miner la saturation à un point tel que la condensation ne se produit nidans le carter du ventilateur 7, ni dans la conduite 8 ou dans la cheminée 9, par lesquels les gaz chauffés en pro- venance du dispositif de chauffage 6 passent successivement.
Ce procédé présente l'avantage de la simplicité mais est limité dans son application à des endroits où sont disponibles soit la vapeur de chauffage, soit des gaz d'éva- cuation chauds et là où la tuyauterie ne refroidit pas les gaz jusqu'au point de rosé, initial. Ceci ne constitue'pas le procédé préféré lorsque la matière particulée présente dons les gaz recouvre trop rapidement le dispositif de chauffage et que celui-ci est difficile à nettoyer*
Un second procédé consiste à mélanger l'effluent en provenance de l'épurateur humide à de l'air additionnel ayant été chauffé de manière à éviter de refroidir le mélange à une température proche du point de rosée.
En appliquant de la chaleur à l'effluent par chauffage de l'air ajoutée on aug- mente l'intervalle entre la température du mélange et le point de rosée en augmentant la température de l'effluent et en rabaissant le point de rosée du mélange. En bref, ceci augmente le facteur de sécurité et élimine le problème poé par les impuretés dans le dispositif de transfert de chaleur. Lorsque
<Desc/Clms Page number 8>
ce mélange d'effluent et d'air chauffé présentant un point de rosée abaissé est envoyé au ventilateur à tirage induit, il n'y a aucune condensation d'humidité dans ce ventilateur, ni corrosion des conduites et des éléments du ventilateur, ni amon- cellement de solides incrustés dans le carter du ventilateur ni sur ses pales, ni déséquilibre dynamique des pales du venti- lateur, ni usure anormale.
La source de lumière et la cellule photo-électrique demeurent exemptes de solides incrustés et sont capables de fournir des indications appropriées, en ce qui concerne la teneur en solides du courant évacué par le ventila- teur.
La figure 2 montre schématiquement ce second procédé de traitement de gaz en provenance de l'épurateur humide en vue d'en éliminer la saturation. Comme dana la figure 1, l'épu- rateur humide 1 reçoit les gaz de combustion chauds de l'inci- nérateur la par la conduite 2. Dans l'épurateur humide les gaz sont traitée'au moyen d'eau amenée à l'épurateur par la con- duite et.quittant ce dernier par la conduite 4.
Les gaz lavés quittent l'épurateur par la conduite 5, dans laquelle ils sont mélangés avec de l'air extérieur chauffé, introduit par la con- duite de prise d'air 10 et qu'on fait ensuite passer ainsi mé- langé aux gaz de la conduite 5, au'travers du dispositif de chauffage 6 et de la conduite 11. Les deux composants sont aspirés dans le système'par le ventilateur 7, qui les évacue dans la conduite 8 et, de là, dans la cheminée 9.
Le procédé préféré pour le traitement des gaz évacués d'un épurateur humide consiste à né langer ces gaz avec un cou- rant d'air chauffé obtenu par une opération de refroidissement nécessaire d'un appareil refroidi à l'air, tel par exemple,
<Desc/Clms Page number 9>
l'arbre central et les bras rableurs d'un four à poles multiples.
Dans la conception classique d'un tel four, il est de pratique courante de faire passer de l'air vers le haut au travers d'un tube interne, logé dans l'arbre central, puis vers l'extérieur à travers les bras ràbleurs et de là à nouveau dans l'espace compris à l'intérieur de l'arbre central, entre la paroi exté- rieure et le tube interne. L'air ainsi chauffé s'écoule vers le haut dans l'arbre et en sort à sa partie supérieure. L'air est généralement renvoyé vers l'un des soles inférieurs du four. Dans ce cas, une partie de cet air chauffé est soutiré afin d'être mélangée avec l'effluent de l'épurateur humide et de réduire le degré de saturation du mélange envoyé au venti- lateur à tirage induit et dans la tuyauterie qui lui fait suite.
Etant donné qu'aucun élément de chauffage n'est requis'et que l'énergie est disponible sans frais, ce procédé représente généralement le système le plus économique et est, pour cette raison, à préférer.
La figure montre de manière schématique ce mode de réalisation de l'invention, dans lequel un four à soles multi- ples est représenté schématiquement sous la notation de référep- ce 12 et dont les gaz de combustion chauds en provenance des soles supérieure et inférieure sont évacués par les condui- tes 13 et 14 et envoyés de là vers l'épurateur humide 2 via la conduite de mélange 15.
Les bras râbleurs du four sont montés de manière classique selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 3.153.633, sur un arbre creux rotatif 16, lequel est refroi- di à l'air par de l'air ambiant aspiré par une conduite de prise d'air 17 et circulé vers le haut à travers "arbre 16, puis de là dans l'atmosphère par la conduite d'évacuation 18 qui, comme représenté, relie la conduite 5 qui s'étend entre
<Desc/Clms Page number 10>
l'épurateur humide 2 et le ventilateur d'aspiration 7. Ainsi donc, les gaz effluents en provenance de l'épurateur humide' sont chauffés au moyen de l'air chaud obtenu à partir de l'air ayant refroidi l'arbre et les bras rableurs d'un four à soles multiples, l'énergie thermique de cet air chaud étant sinon destinée à être évacuée en une perte.
On a découvert au surplus que la manière selon la-. quelle les gaz envoyés par le ventilateur à tirage induit 17 de tous les modes de réalisation étaient évacués dans l'atmos- phère environnante revêtait une importance réelle. Par une jour- née tranquille de temps très froid, la fumée d'une cheminée de conception médiocre se condense en un nuage avant que les gaz évacués aient une chance de se mélanger à l'air et de diffuser dans l'atmosphère. On a découvert que les gaz évacués par cette même cheminée dans l'atmosphère avec une vitesse d'au moins 10,60 m/seo ne formaient pas de nuage ou panache visible et diffusaient dans l'atmosphère avant que puisse se produire une condensation défavorable créant un aspect défavorable.
, L'invention n'est pas limitée aux moyens pour la mettre en pratique décrits en détail plus haut. On peut donc utiliser avec l'invention d'autres moyens d'incinération, tels que fours rotatifs, unité comprenant un lit fluidisé et similaires, ainsi que d'autres types d'épurateurs humides.
<Desc / Clms Page number 1>
Improvement in the treatment of purifier effluents.
<Desc / Clms Page number 2>
The present invention relates to improvements made to the treatment of effluents coming from wet scrubbers. The invention also aims to reduce inventions for maintenance and repair to equipment for treating effluent from wet sewers. The invention also aims to improve the performance of smoke detection equipment which is used in conjunction with wet scrubbers. The invention also relates to the treatment of effluents from wet scrubbers, so that the The appearance of this effluent is not dependent on atmospheric or topographical conditions.
It is an object of the invention to treat the effluent from wet scrubbers which preserves the units of the equipment used for the treatment of the effluent. Another object of the invention is to avoid the encrustation of the surfaces of the effluent treatment equipment by solids conveyed by gases. Another object of the invention is a system for treating effluent from wet scrubbers so that its appearance is not dependent on weather or other local conditions.
One of the main means used for the destruction of waste is combustion. Incineration or thermal destruction of sewage sludge, garbage, refuse,
<Desc / Clms Page number 3>
industrial waste, animal or human tissue, such as waste from hospitals, is common practice.
In order to minimize the pollution of the air by gases, the particulate matter carried by gases and other combustion products, when these must simply be exhausted through the chimney of the combustion equipment, it has become practical. It is common practice to pass the products of combustion through some form of wet scrubber, such as cyclone, Venturi, inertial contact, mechanical or incorporating combinations of these systems.
These devices remove the bulk of fly ash, particulate matter and water-soluble matter from the products of high temperature combustion, using sufficient amounts of water, so that the discharge from the scrubber or water washing tower is carried out at temperatures between 38 and 93 0 and reaches the degree of water saturation or is close to it, that is to say it reaches 100% relative humidity .
The practice hitherto consisting in passing the tributary gases directly from the wet scrubber or water washing tower through a pipe to an induced draft fan, then to the atmosphere through another pipe. This gas carries fly ash, a quantity of water vapor which saturates the gas, a variety of gaseous materials, such as halogens and halides, oxides of sulfur and nitrogen, as well as those of carbon, in addition nitrogen and oxygen itself.
A variety of difficulties ensued, So therefore, when transporting a gas mixture containing finely divided solids, when the current thus compound is subjected to a change of direction, as in the case of a pipe bend or by passing through a
<Desc / Clms Page number 4>
induced draft fan, etc. or when the gases are suddenly cooled, even slightly, water vapor condenses in these areas.
Condensation of moisture causes solids carried by the gas to accumulate and adhere to wet surfaces. The ducts, as well as the fan housings and blades are therefore covered with deposits of solids carried by the gas, deposits which tend to clog the ducts, to cause constrictions in the intervals of the induced draft fans and to accumulate unevenly on the fan blades, resulting in dynamic imbalance of the latter and excessive wear, followed by replacements.
In addition, condensation of moisture contained in the flue gases on the surfaces of pipes, housings, impellers, and fan blades results in excessive and localized corrosion. Oxides of sulfur, nitrogen or halogens, as well as the halogens themselves, and the halides of hydrogen are all water soluble. They dissolve in condensed water vapor or settle in other ways on surfaces, creating high corrosion conditions which are detrimental to the building materials that make up the fans and ducts.
In addition, these humidified solids, carried by the gas stream and which are close to saturation or really saturated with humidity, interfere and render inoperative the conventional equipment used to determine the quantity of solids. present in the gas stream discharged into the atmosphere. Ordinary equipment has a light source placed on one side of the discharge pipe, while on the other side is mounted a photocell.
<Desc / Clms Page number 5>
that circulates or produces an electric current that is proportional to the light that touches it. The light source and the measuring device must indicate the extent to which the passage of the light beam is interrupted by the solids carried by the gas.
The transparent plates protecting the light source and the photocell, effluent gases coming from the scrubber are covered with the wet solids brought in by the gas coming from the scrubber. This coverage interferes with the passage of the light beam, causing a steadily increasing degree of error as deposits build up, rendering the system unusable as an indicator of conveyed solids. through the air.
In addition, it has been found that, in current practice, gases carrying more than 0.385 kg of solids per 453 kg of gas discharged values corrected to 50% excess air depending on the result of the gas analysis. combustion, as is considered acceptable according to the standards set by the "Air Pollution Codes of the ASME" may appear, under certain atmospheric conditions, to transport quantities of solids corresponding to or below the limit fixed by the aforementioned codes. For example, the effluent from the chimney, observed under a dark day against a gray sky background, appears relatively free from solids transported by the gas, due to the absence of contrast between the gas. effluent and gray sky background.
On the other hand, when the gas discharge rate is slow, when the topography, the height of the adjoining buildings and the atmospheric conditions are appropriate, the effluent gases fall back down instead of being dispersed under the effect of dissemination or
<Desc / Clms Page number 6>
wind, thus giving the appearance of being heavily loaded with solids.
It can be seen from the foregoing that the adjustment of the quality of the effluent gases from the conventional wet scrubber is particularly difficult. Neither the photoelectric system nor the visual assessment of the flow rate of the chimney is reliable.
The present invention aims at simple and economical means avoiding the difficulties indicated above during the operation of wet scrubbers. These means include the devices necessary to eliminate the state of saturation, in so far as it is water and for the creation of a highly unsaturated medium. These devices are advantageously arranged between the wet scrubber and the induced draft fan.
In the accompanying drawings, Figures 1 to 3 inclusive, schematically show three different embodiments for the implementation of the present invention. A simple means of achieving the objects of the present invention is to heat the effluent from the scrubber to a temperature such that during its passage through the fan and the piping which follows it, gas. remains well above the dew point or well away from aqueous saturation. Thus, depending on the conditions, the gases may well be heated from 100 to 400 C. This operation can be carried out by means of any conventional heat transfer device, such as finned tubular heaters and similar.
Figure 1 shows schematically this process for treating the effluent from a
<Desc / Clms Page number 7>
wet scrubber to remove saturation with regard to water. In this embodiment, the wet scrubber 1 receives the hot combustion gases from the inclinator 1a through line 2. In the wet scrubber, the gases are treated by means of water, introduced through the line. 3, and evacuated via line 4.
The washed gases leave the scrubber through line 5 and pass through the heater 6, where the temperature of the washed gases is increased to remove saturation to such an extent that condensation does not occur in the housing of the heater. fan 7, nor in the pipe 8 or in the chimney 9, through which the gases heated from the heating device 6 pass successively.
This process has the advantage of simplicity but is limited in its application to places where either heating steam or hot exhaust gases are available and where the piping does not cool the gases to the point. of rosé, initial. This is not the preferred method when the particulate matter present in the gases covers the heater too quickly and the heater is difficult to clean.
A second method consists in mixing the effluent from the wet scrubber with additional air which has been heated so as to avoid cooling the mixture to a temperature close to the dew point.
By applying heat to the effluent by heating the added air, the interval between the temperature of the mixture and the dew point is increased by increasing the temperature of the effluent and by lowering the dew point of the mixture. . In short, this increases the safety factor and eliminates the problem of impurities in the heat transfer device. When
<Desc / Clms Page number 8>
this mixture of effluent and heated air having a lowered dew point is sent to the induced draft fan, there is no moisture condensation in this fan, nor corrosion of the pipes and elements of the fan, nor amon - clogging of solids encrusted in the fan housing or on its blades, no dynamic imbalance of the fan blades, or abnormal wear.
The light source and photocell remain free from encrusted solids and are able to provide appropriate indications of the solids content of the current discharged from the fan.
FIG. 2 schematically shows this second process for treating gas coming from the wet scrubber with a view to eliminating its saturation. As in Figure 1, the wet scrubber 1 receives the hot combustion gases from the incinerator 1a through line 2. In the wet scrubber the gases are treated by means of water supplied to the gas. purifier via the pipe and leaving the latter via pipe 4.
The washed gases leave the scrubber via line 5, in which they are mixed with heated outside air, introduced via the air intake line 10 and which is then passed thus mixed with the gases. of the pipe 5, through the heater 6 and of the pipe 11. The two components are sucked into the system by the fan 7, which discharges them into the pipe 8 and, from there, into the chimney 9.
The preferred method of treating exhaust gases from a wet scrubber is to mix these gases with a stream of heated air obtained by a necessary cooling operation of an air-cooled apparatus, such as, for example,
<Desc / Clms Page number 9>
the central shaft and the grinding arms of a multi-pole oven.
In the conventional design of such an oven, it is common practice to pass air upward through an inner tube, housed in the central shaft, then outward through the adjustment arms. and thence again into the space within the central shaft, between the outer wall and the inner tube. The air thus heated flows upwards in the tree and leaves it at its upper part. The air is usually returned to one of the lower oven shelves. In this case, part of this heated air is withdrawn in order to be mixed with the effluent from the wet scrubber and to reduce the degree of saturation of the mixture sent to the induced draft fan and in the piping which makes it. after.
Since no heating element is required and energy is available free of charge, this method is generally the most economical system and is therefore preferred.
The figure shows schematically this embodiment of the invention, in which a multiple hearth furnace is shown schematically under the reference notation 12 and of which the hot combustion gases from the upper and lower soles are discharged through lines 13 and 14 and sent from there to wet scrubber 2 via mixing line 15.
The oven wiggling arms are mounted in a conventional manner according to US Pat. No. 3,153,633, on a rotating hollow shaft 16, which is air-cooled by ambient air drawn in by a rotary hollow shaft 16. air intake duct 17 and circulated upwards through the shaft 16, then from there to the atmosphere through the exhaust duct 18 which, as shown, connects the duct 5 which extends between
<Desc / Clms Page number 10>
the wet scrubber 2 and the suction fan 7. Thus, the effluent gases coming from the wet scrubber 'are heated by means of the hot air obtained from the air having cooled the shaft and the sanding arms of a multiple hearth furnace, the thermal energy of this hot air being otherwise intended to be evacuated in a waste.
It has also been discovered that the manner according to the-. It was of real importance that the gases supplied by the induced draft fan 17 of all embodiments were vented into the surrounding atmosphere. On a quiet day in very cold weather, the smoke from a poorly designed chimney condenses into a cloud before the exhaust gases have a chance to mix with the air and diffuse into the atmosphere. It was discovered that the gases discharged through this same chimney into the atmosphere with a velocity of at least 10.60 m / seo did not form a visible cloud or plume and diffused into the atmosphere before unfavorable condensation could occur. creating an unfavorable appearance.
The invention is not limited to the means for putting it into practice described in detail above. It is therefore possible to use with the invention other incineration means, such as rotary kilns, unit comprising a fluidized bed and the like, as well as other types of wet scrubbers.