BE682320A - - Google Patents

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BE682320A
BE682320A BE682320DA BE682320A BE 682320 A BE682320 A BE 682320A BE 682320D A BE682320D A BE 682320DA BE 682320 A BE682320 A BE 682320A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C03GLASS; MINERAL OR SLAG WOOL
    • C03BMANUFACTURE, SHAPING, OR SUPPLEMENTARY PROCESSES
    • C03B5/00Melting in furnaces; Furnaces so far as specially adapted for glass manufacture
    • C03B5/16Special features of the melting process; Auxiliary means specially adapted for glass-melting furnaces
    • C03B5/18Stirring devices; Homogenisation
    • C03B5/183Stirring devices; Homogenisation using thermal means, e.g. for creating convection currents

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Physics & Mathematics (AREA)
  • Thermal Sciences (AREA)
  • Engineering & Computer Science (AREA)
  • Materials Engineering (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Furnace Details (AREA)

Description


   <Desc/Clms Page number 1> 
 



  Procédé et appareil pour fondre le verre 
La présente invention se rapporte d'une manière géné- rale à un procédé et à un appareil   nouveaux   et perfection- nés pour fondre les matièrespremières du verre. 



   Dans un   procéda '   bien connu pour la fabrication du verre, la charge de   @@@ières   à fondre, appelée à être traitée, est intreduite il une extrémité d'un four de fusion à bassin et est   graduellement   fondue et affinée, à mesure qu'elle avance   le;.feront   dans le sens longitudinal du   bas-   sin, vers une extrémité de prélèvement située à l'opposé de l'extrémité d'enfournement et d'où la charge est retirée sous la forme d'un verre fondu fini. La fusion de la charge de matières à fondre est produite par la chaleur appliquée sous la forme de flammes ou de gaz de combustion, dirigés sur la surface de la charge à travers des orifices qui débou- chent dans un compartiment de fusion du four, au-dessus du niveau du verre.

   D'une manière générale, on prévoit quatre 

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 EMI2.1 
 à six orificee disposas à intervalles le .. cotes opposés du four à bassin classique. 



  Etant donné que le bain de verre en ', nuellement prélevé du bassin, il existe ur rel de ce bain vers l'extrémité de pr41évan; On sait qu'en plus de cet écoulement nature sieurs autres courants dans le verre en f'3.t-; des courants thermiques ou de convectW n, du- tion inégale de la température à travers le niera courants favorisent la fusion des mati.- introduites dans le bassin à travers 1 ava.: - d'enfournement, étant donné qu'ils font circ'¯- d'une façon continue au-dessous de la charge, - froide, de matières à fondre qui flottent ;3U:' sorte que ce$ courants communiquent de la <th>1 tières, en vue de suppléer celle fournie par ic Il est évidemment essentiel, dans t0u fabrication du verre, que les matières à ?" ' plètement fondues ou mises en fusion avant l'extrémité de prélèvement ou de travail. i;

   facteurs les plus importants qui contrib,,, - passage de verre non fondu ou non affiné v,2- ;.. de travail, et qui assurent donc la produ,; en fusion d'une consistance uniforme et hom .. ¯ dans la maîtrise exacte des courants de convn verre en fusion. Bien que ces courants soie-:. dunt intensité quelque peu faible, ils ont dence sur l'homogénéité de la masse, étant dor tent continuellement le bain et, de plus, coin tenir les matières à fondre et la matière mu la chambre de fusion du four. 



  En particulier, lorsque les matière3 à .... 

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 troduites dans l'extrémité d'enfournement du bassin, le verre en fusion qui se trouve déjà dans la chambre de fusion est refroidi par la charge relativement froide, de aorte qu'il s'établit un gradient de température qui est orienté dans le sens longitudinal du four, et l'on a constaté qu'une région de température maximale se trouve sensiblement à l'endroit du troisième orifice d'un four à cinq orifices empleve dans la pratique. Ainsi, on a observé que la tem-   pér@@ure    à   L'extrémité arrière ou de chargement du four d'une part, et à l'extrémité avant ou de prélèvement de ce- lui-ci, d'autre part, est moins élevée qu'au point ou dans la région située au voisinage de l'emplacement du troisième orifice.

   Etant donné que le verre est à la température la plus élevée dans cette région, il¯se dilate dans   celle-ci -   dans la plus grande mesure et y est relativement moins den- se que le verre dans les zones situées de part et d'autre de cette région. De plus, et comme les courants thermiques s'écoulent depuis des zones relativement chaudes vers des zones relativement plus froides, on peut dire que le verre s'écoule en pente depuis les zones plus chaudes, où il se dilate le plus, vers les zones relativement froides, où il se dilate le moins. La région relativement chaude est sou- vent désignée par le terme "point chaud", et peut aussi être désignée par celui de "source", étant donné le jaillis- sement du liquide dans cette région. 



   Le fait que le verre s'écoule effectivement en pente - en d'autres termes, qu'il existe une circulation positive dirigée vers l'arrière et vers l'avant à partir du point chaud - peut être aisément démontré en plaçant des morceaux de brique de silice sur la surface du verre. On constatera que ces morceaux se déplacent vers l'arrière dans le four lorsqu'ils se trouvent à l'arrière ou en amont du point 

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 chaud mais qu'ils se déplacent vera l'avant lorsqu'ils se trouvent en avant ou en aval du point chaud précité.

   On constatera qu'en plus de ce mouvement longitudinal, les morceaux de silice effectuent également un mouvement de l'intérieur vers l'extérieur, en direction des parois la- térales du bassin, étant donné que le verre est, au voisi- nage de ces parois, relativement plus froid qu'il n'est au point situé sensiblement au centre de ce bassin. 



   De tels phénomènes mettent clairement en évidence le fait que des courants thermiques existent et que le verre contenu dans le four suit continuellement certains circuits. 



  Il va de soi que ces courants thermiques et leur action, qui se traduit par un écoulement du verre de surface vers l'arrière, écoulement qui se dirige depuis le point chaud vers l'arrière du four, sont d'une grande importance parce qu'ils assurent une répartition de la chaleur dans la char- ge de matières à fondre, ce qui a pour effet d'augmenter la capacité de fusion du bassin, et parce qu'ils empêchent les matières non fondues et non affinées de la charge de se dé- placer vers l'aval du bassin et de pénétrer dans l'extrémi- té de prélèvement. 



   Partant de ce qui précède, un but important de la pré- sente invention est d'accentuer et de contrôler exactement la circulation du verre dans un four à bassin, afin de pro- duire un verre plus homogène et, d'autre part, d'augmenter la capacité de fusion du four. 



   Un autre but de l'invention est de retarder essentiel- lement le passage du verre non fondu et non affiné vers l'extrémité de travail du four à bassin, en améliorant la   maîtrise   des courants de oonvection qui circulent dans la masse en fusion. 



   L'invention a en outre pour objet d'atteindre les objec- 

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 tifs ci-dessus en contrôlant le gradient de température du bain, gradient orienté dans le sens longitudinal du four. 



   L'invention se propose en outre de contrôler le gra- dient de température en réduisant la température du   bair.   dans des zones déterminées du four. 



   Un autre but de l'invention est d'atteindre les objec- tifs ci-dessus en disposant des éléments de refroidissement dans la charge en fusion. 



   L'invention vise d'autre part à empêcher mécaniquement les matières à fondre non fondues de quitter la chambre de fusion du four et de se mouvoir vers l'extrémité de prélè- vement de celui-ci. 



   L'invention réside en outre dans la nouvelle construc- tion d'éléments de refroidissement, construction grâce à laquelle ces éléments fonctionnent non seulement de manière à refroidir des zones déterminées du bain, mais, de plus, comme une barrière ou clôture destinée à empêcher mécanique- ment que de gros morceaux de matières à fondre non fondus ne quittent la chambre de fusion du four. 



    Dans les dessins annexés : ;   
La fig. 1 est une vue longitudinale partielle, prise' le long de l'axe d'un bassin de fusion auquel sont appli- quées les particularités nouvelles de la présente invention. 



   La fig. 2 est une vue partielle en coupe du bassin de fusion. 



   La fig. 3 est une vue partielle en coupe prise le long de la ligne 3-3 de la fig. 2 ; et 
La fig.   4   est une vue partielle en coupe de l'un des éléments de refroidissement. 



   Suivant la présente invention, il est prévu un procédé pour produire du verre dans un four continu à bassin, conte- nant un bain de verre en fusion, four dans lequel le bain 

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 est chauffé de manière à créer dans celui-ci un gradient de température, la température étant maximale dans une ré- gion intermédiaire entre les extrémités du bassin, et   où   le gradient de température donne lieu à des courants thermiques qui circulent dans le bain susdit, ce procédé étant caracté- risé par une absorption de chaleur à partir de zones déter- minées du bain ci-desous, en vue de modifier le gradient de température susnommé, ce qui a pour effet d'accélérer et de contrôler les courants thermiques. 



   La présente invention vise en outre à établir un four continu à bassin pour la fusion du verre, qui comprend une      extrémité d'enfournement, des chambres de fusion et d'affi- nage et une extrémité de prélèvement située   à   l'opposé de ,l'extrémité d'enfournement, les chambres ci-dessus conte- nant un bain de verre en fusion qui se dirige à partir de 1' extrémité d'enfournement susdite, à travers les chambres de fusion et d'affinage précitées, vers l'extrémité de pré- lèvement ci-dessus, ainsi qu'un système de chauffage, pour introduire de la chaleur dans le four susnommé, afin de produire des courants thermiques dans le bain susdit, ce four étant caractérisé en ce que le système de chauffage .

   précité donne naissance à des courants thermiques qui se dé- placent le long de la surface supérieure du bain susdit, dans la chambre de fusion susnommée, en direction de l'extré- mité de chargement du four, ces courants agissant de maniè- re à entraîner des particules non fondues, relativement pe- tites, des matières à fondre, en direction de l'extrémité d'enfournement susdite et d'empêcher ainsi leur entrée dans la chambre d'affinage ci-dessus, et en ce qu'un système for- mant barrière est disposé entre la chambre de fusion sus- nommée et la chambre d'affinage susdite, afin d'empêcher mécaniquement que des morceaux relativement grands de matiè- 

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   rea   à fondre non fondus ne pénètrent dans ladite chambre d'affinage,

   ce résultat étant obtenu sans que l'écroulement du bain en fusion précité se trouve obstrué à travers ledit four. 



   On se reportera ci-après aux dessins annexés, et plus particulièrement aux figs. 1 et 2 de ceux-ci, où l'on a représenté, aux fins d'illustration, une partie d'un four cont a à bassin 10, auquel sont appliquées les caractéris- tiques nouvelles de la présente invention. Habituellement, les fours de cette nature comprennent un bassin oblong 11, destiné à contenir un bain 12 de verre en fusion et limité par une paroi supérieure ou voûte 13, des parois latéra- les 14, des parois en bout 15 et une paroi inférieure ou sole 16, le tout constitué en une matière réfractaire ap- propriée.

   Les matières premières du verre ou la charge de matières à fondre sont introduites dans une extrémité de chargement 17 du four, à travers un petit avant-corps 18, généralement dénommé "niche", à l'aide d'un dispositif ali- mentateur ou chargeur (non représenté), ces matières étant réduites à l'état de fusion dans une chambre de fusion 19, à partir de la--,   ',le   elles s'écoulent vers une chambre de conditionnement ou d'affinage 20 et sont ensuite prélevées à partir de l'extrémité opposée ou de prélèvement 21 du four, sous la forme d'une matière fondue homogène. Bien que la chambre 19 soit dénommée "chambre de fusion", une partie de l'opération d'affinage a également lieu dans cette cham- bre. 



   Après avoir été introduites dans le bassin 11, les ma- tières à fondre flottent sur le bain en fusion 12 du verre et sont   entraînées   par celui-ci à travers la chambre de fu- sion 19. La chaleur requise pour transformer les matières à fondre, en verre en fusion, dans la chambre de fusion 19, 

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 est fournie par des moyens appropriés, par exemple des régénérateurs (non représentés), qui débitent des gaz chauds à travers des orifices 22 à 26 débouchant dans le bassin de fusion 11, au-dessus du niveau du bain 12, sur des côtés opposés du four. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les ori- fices 22 à 26 sont disposés à intervalles le long des deux côtés du bassin 11.

   Normalement, cinq orifices de cette sorte sont prévus dans chaque paroi latérale 14 du four de l'espèce décrite, l'orifice 22, qui est le plus proche de la niche 18, étant considéré comme le premier orifice, tan- dis que les orifices restants, de 23 à 26, sont dénommés, d'une manière similaire, le deuxième au cinquième orifice,      dans l'ordre, en partant de la niche. 



   Lorsque la charge de matières à fondre, relativement froide, est introduite dans le four 10 à travers l'extrémi- té d'enfournement 17 de celui-ci, différentes températures   s'établissent   dans le bain 12, dans le sens de la longueur du four 10, et il se crée un point dit "point chaud" A, soit, une région de température maximale, à l'emplacement approximatif du troisième orifice 24, cette région s'éten- dant en substance dans le sens transversal du four.

   Etant donné cette différence de température et la différence de densité, qui en résulte, du bain de fusion 12, des courante thermiques ou de convection s'établissent dans le bain, ce qui amène ce dernier à circuler en substance dans le sens contre-horlogique (si l'on considère le bassin de façon que la niche se trouve à gauche), dans la chambre de fusion 19, sur le côté enfournement du point chaud A (ainsi qu'il est indiqué dans la fig. 1 par des flèches en lignes de tirets), cette circulation se faisant dans le sens horlogique dans la chambre d'affinage 20, sur le côté opposé du point chaud (ainsi qu'il est indiqué dans la fig. 1 par   des{flèches   en 

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 traits pleins).

   A l'endroit du point chaud A, le bain 12   a'élève,   en créant une source et, comme le verre se dila- te au maximum à cet endroit, la surface supérieure du ver- re forme une élévation ou un monticule, qui retombe sur ses flancs opposés, vers la chambre de fusion 19 et vers la chambre d'affinage 20. 



   Ainsi qu'on le voit dans la fig. 1, la couche supérieu- re du bain 12 coule, sous l'influence des courants thermi- ques, à partir du point chaud A, vers l'avant et vers l'ar- rière, vers les zones relativement plus froides des chambres de fusion et d'affinage. Ainsi, on conçoit qu'en plus de leur action consistant à agiter le bain de fusion 12, les courants thermiques tendent également à entraîner vers l'ar- rière les petites particules de matières à fondre non fon- dues et de matières non affinées, qui apparaissent à la sur- face du bain sous forme d'écume, et à maintenir ces parti- cules dans la zone comprise entre le troisième orifice 24 et l'extrémité de chargement 17 du four, jusqu'à ce que ces particules soient complètement fondues et affinées.

   Toute- fois, il arrive parfois que les courants de convection n'aient pas une intensité suffisante pour faire circuler la masse en fusion d'une façon adéquate, ce qui a pour résul- tat que des matières à fondre non fondues et du verre non affiné passent au-delà du troisième orifice 24, soit, du point chaud A, et apparaissent ensuite sous la forme d'un défaut dans le verre fini. 



   Afin d'éliminer cette difficulté, tout en augmentant la capacité de fusion du four et en produisant du verre fini d'une qualité meilleure, la présente invention propose d'ac- centuer et d'améliorer la maîtrise des courants thermiques ou de convection existant dans le bain en fusion et d'accé- lérer ainsi la circulation du bain. Cette intensification 

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 de la circulation du bain a pour effet non seulement une transmission d'une plus grande quantité de chaleur aux ma- tiéres à fondre introduites dans le bassin, mais aussi une meilleure agitation du bain, ce qui permet de produire une masse plus homogène.

   De plus, les matières à fondre non fondues et l'écume sont entraînées plus aisément vers l'ar- rière, en direction de   l'extrémité   de chargement du four et sont ainsi empêchées de passer au-delà du point chaud A et de pénétrer dans la chambre d'affinage 20 du bassin 11. 



   Ainsi qu'il a été indiqué plus haut, la densité du verre est proportionnelle à sa température et', par consé- quent, les courants thermiques sont fonction de la tempé- rature du bain. Dans un four classique à deux orifices, la température du bain va en s'élevant à partir de l'extrémité de chargement du four, vers le point chaud, et ensuite va en diminuant vers la chambre d'affinage. La différence de température existant dans le bain peut être attribuée en partie à la manière dont le four est chauffé. Dansun four continu à bassin, du type classique, des flammes sont diri- gées dans le sens transversal du four, à partir des orifices 22 à 26, situés dans les parois opposées 14, ainsi qu'il a été décrit plus haut.

   Il s'ensuit qu'une zone transver- sale à haute incandescence se forme dans la voûte 13, cette zone s'étendant en substance sur toute la largeur du bassin, approximativemont au niveau du troisième orifice 24. Cette zone à haute incandescence de la voûte rayonne de la cha- leur vers le bas, vers l'intérieur du bain, et détermine ainsi une région essentiellement coétendue de courants ther- miques opposés, qui constituent le point chaud A. 



   Ainsi qu'il a été dit plus haut et vu que le bain 12 présente la température maximale au point chaud A, il est 

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 plus dilaté et moins dense que les zones du bain situées de part et d'autre du point chaud. Par conséquent, le bain de fusion 12 tend à s'écouler en pente depuis le point chaud A, vera les zones plus froides du four, ainsi qu'il est indiqué par des flèches dans la fig. 1.

   A mesure que, dans la chambre de fusion 19, le bain, qui est relative-      ment plus chaud au point chaud A, se dirige vera le haut le is l'influence   des courants   thermiques   et se rapproche   de la surface, il absorbe une plus grande quantité de cha- leur rayonnante à partir de la voûte 13 située directement au-dessus du point chaud et, après avoir atteint la surfa- ce et avoir été entraîné par les courants vers la niche 16,      le bain est chauffé de façon complémentaire par les flammes issues des orifices 22 à 24. Après être entré en contact avec la partie des matières à fondre située au-dessous de la surface du bain, le bain entraîné par les courants se refroidit, étant donné qu'une certaine quantité de chaleur a été évacuée de ce bain, pour fondre la charge.

   Après avoir été ainsi refroidis, les courants thermiques descen- dent vers la sole 16 du bassin 11 et, favorisés par la cir- culation naturelle du bain, progressent le long de la sole, vers le point chaud. Après son entrée dans le point chaud A, le bain 12 qui constitue les courants est à nouveau as- piré vers le haut, avant d'être une fois de plus entraîné vers la niche, pour répéter le cycle de circulation. Il est bien entendu que, grâce à la circulation naturelle du bain 12 dans le bassin 11, une certaine partie du bain, comprise dans les courants thermiques dirigés vers le haut, est as- pirée dans la chambre d'affinage 20, et se dirige ainsi vers l'extrémité 21 du bassin 11. 



   Dans un four classique, le gradient de température exis- tant dans le bain 12 peut être représenté par une courbe 

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 sur un graphique, par exemple la   courber?   représentée par la ligne de tirets dans la fig. 1. Ainsi qu'il ressort de cette courbe 27, le gradient de température s'élève réguliè- rement depuis l'extrémité d'enfournement 17 du bassin 11 jusqu'à un point B, situé   à   peu près au milieu du troisième orifice   24.   En ce point B, la courbe 27 s'arrondit, pour former une élévation ou une proéminence assez douce, qui se prolonge jusqu'à un point C, situé sur le coté aval du qua- trième orifice 25, après quoi il va en descendant réguliè- rement vers la chambre d'affinage 20.

   Ainsi, on conçoit que, dans la zone de la proéminence existant dans la courbe de gradient de température 27, laquelle, incidemment, appa- rait également comme une élévation sur la surface supérieure du bain, la pente de la courbe 27 s'aplatit ou s'arrondit, de sorte qu'il ne se produit qu'un très faible changement de température, et donc de densité, du bain, entre le point B situé au milieu du troisième orifice 24 et le point C, situé en aval du quatrième orifice. Il va de soi qu'étant donné que le flux existant à la surface supérieure du bain 12 est le résultat d'un écoulement descendant du point chaud A vers l'extrémité d'enfournement 17, plus le changement dans la densité du verre par unité de longueur, en allant du point chaud A vers l'extrémité d'enfournement 17 est im- portant, et plus grande est la vitesse du flux.

   Partant de ces considérations, le procédé pour contrôler les courants thermiques proposé par la présente   invention comprendre   con-   trôle   de la température dans cette zone critique voisine du point chaud. En d'autres termes, en contrôlant la pente de la courbe 27, qui représente le gradient de température, de telle façon qu'elle soit plus raide à proximité du point chaud, indiquant ainsi une plus grande différence de   tempé-   rature ou de densité par unité de longueur, on obtient, en 

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 effet, une plus grande vitesse de circulation. 



   Suivant l'invention, la maîtrise du gradient de tempé- rature, et donc des courants de convection, est réalisée d'une manière inédite,.en déterminant une absorption de cha- leur à partir de zones déterminées du bain, de manière à élever la différence de température du bain par unité de longueur dans au moins les parties du bain voisines du point chaud. Le phénomène exact qui se produit lorsque la pré- sente invention est mise en pratique n'est pas entièrement expliqué, mais on peut admettre qu'il s'établit une plus grande différence de densité par unité de longueur du bain, laquelle accélère les courants thermiques, de telle sorte que ces derniers entraînent le bain plus chaud vers la char- ge à une vitesse plus grande, augmentant ainsi la capacité de fusion du four, sans fournir de la chaleur supplémentai- re à ce dernier.

   De plus, les courants thermiques accélé- rés brassent plus intimement le bain et balayent d'une ma- nière plus intense l'écume de la surface du bain vers l'ex- trémité d'enfournement du bassin, de sorte que l'on obtient un verre plus homogène et exempt de défauts. 



   L'emplacement des zones du bain 12, à partir   desquel-   les a lieu l'absorption de chaleur, peut évidemment varier, et dépend entièrement de la modification que l'on désire apporter au gradient de température qui règne dans le sens longitudinal du bain. D'une manière générale, ces zones sont relativement proches du point chaud A. Par exemple, on a obtenu d'excellents résultats en déterminant une absorp- tion de chaleur à partir d'une zone coétendue avec le point chaud A, c'est-à-dire, à partir d'une zone s'étendant trans-   versalement   par rapport au bassin, en substance dans le sens de la largeur de celui-ci.

   On a toutefois constaté que le gradient de température désiré du bain est réalisé lorsqu'on 

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 absorbe de la chaleur du bain en un endroit situé légère- ment en amont du point chaud A. 



   Ici également, l'effet observé de l'absorption de cha- leur à partir du bain, tel que décrit ci-dessus, peut être mis en évidence par une courbe dessinée sur le graphique représenté dans la fig. 1, par exemple la courbe 29, tracée en traits pleins. Ainsi qu'il ressort de cette courbe, une plus grande différence de température par unité de longueur s'établit dans le bain 12 au voisinage du point chaud A, ce qui est mis en évidence par le fait que la courbe repré- sentant le gradient de température du bain, tel que modifié par l'invention, possède une pente plus raide que la courbe 
27 qui représente le gradient de température du bain dans un four de fusion classique.

   Ainsi qu'on le voit dans la fig. l, la température du bain 12 s'élève régulièrement de- puis l'extrémité d'enfournement 17 du bassin 11 jusqu'au point chaud A et, par conséquent, descend régulièrement vers l'aval du point chaud, jusque dans la chambre d'affinage 
20. On a constaté en outre - ainsi qu'il ressort de la courbe 29 - que, en raison d'un phénomène qui n'est pas en- tièrement expliqué, la température maximale du bain 12 au point chaud A est supérieure à la température maximale in- diquée par la courbe 27. Une explication basée entièrement sur les spéculations suggère qu'il est possible que les courants thermiques accélérés, créés grâce à la présente in-   vention,   ont pour résultat un point chaud occupant une zone moindre et qui possède donc une chaleur plus concentrée. 



   En d'autres termes, la chaleur requise dans un bassin clas- sique pour maintenir des températures représentées par la courbe   27   entre les points B et C est redistribuée, ce qui a pour résultat des températures moins élevées à proximité du point C et des températures plus élevées au point chaud 

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Dans le présent exemple, l'absorption de chaleur à partir du bain est réalisée au moyen d'éléments de refroi- dissement 28 immergés dans le bain de fusion 12. Les élé- ments 28 occupent les positions désirées, ainsi qu'il est décrit ci-dessus, et traversent les parois ou la sole du bassin, de manière à évacuer hors du bassin la chaleur absorbée à partir du bain.

   Ces éléments comprennent des   con@@@@ts à   travers lesquels circule un fluide agissant de manière à absorber de la chaleur lors de son passage dans la partie du conduit immergée dans le bain et à évacuer cette chaleur hors du bassin. 



   D'une manière générale, les éléments de refroidisse- ment 28 comprennent chacun, dans le présent exemple, des tubes qui pénètrent dans le bain suivant un axe commun et sont disposés l'un par rapport à l'autre de manière à dé- terminer un passage à travers lequel est amené à circuler un fluide d'absorption de chaleur, qui est introduit dans une extrémité du passage, de manière à traverser celui-ci vers une sortie située à l'extrémité opposée de ce passage. 



   Ainsi qu'on le voit clairement dans la fig. 4, chacun des éléments   28 @  is àtitre d'exemple comprend deux tubes 30 et 31, qui limitent des passages concentriques, à savoir, un passage intérieur et un passage extérieur, respectivement 32 et 33. Une extrémité du tube intérieur 30 présente un orifice d'entrée 34 conduisant au passage intérieur, cet orifice étant raccordé à une source de fluide d'absorption de chaleur, qui peut être de l'eau ou analogue. L'extrémi- té du tube extérieur 31,voisine de l'orifice 34, communi- que avec un raccord 35, qui présente un orifice de sortie 36 débouchant dans le passage extérieur 33 et à travers lequel le fluide est évacué hors de ce dernier passage.

   L'extré- 

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 mité opposée du tube extérieur 31 est obturée par un disque 37 fixé, par soudage par exemple, à l'extrémité du tube 33, et isolant hermétiquement les passages 32 et 33 d'avec le bain 12, dans lequel les tubes sont immergés. Le tube in- térieur 30 se termine à proximité du disque 37, mais à une certaine distance de celui-ci, de manière à déterminer un intervalle annulaire 38 qui établit la communication entre le passage intérieur et le passage extérieur. Le fluide d'absorption de chaleur, qui arrive à travers l'orifice d'admission 34, se dirige dans une direction, le long du passage intérieur 32, traverse l'intervalle 38, pénètre dans le passage extérieur 33 et est acheminé dans ce dernier      vers l'orifice de sortie 36, dans un sens opposé à celui qu'il a suivi dans le passage intérieur.

   Lors de sa circu- lation dans les passages 32 et 33, le fluide absorbe de la chaieur à partir du bain environnant 12 et l'évacue hors du bassin 11. 



   On peut faire appel à n'importe quel nombre d'éléments de refroidissement 28, lesquels peuvent s'avancer en sail- lie à travers les parois latérales   14   ou la sole 16 et pé- nétrer dans le bain sous n'importe quel angle. Il va de soi que le facteur déterminant le nombre et la disposition est fonction du résultat que l'on désire obtenir. Dans le présent exemple, ainsi qu'on le voit dans   les   figs. 2 et 3, on emploie une série d'éléments disposés le long d'une ligne orientée transversalement dans le bassin 11. Les éléments 28 se dirigent vers le haut à travers la sole 16 du bassin, de manière à s'élever dans le bain 12 le long d'axes verti- caux parallèles.

   On conçoit que la quantité de chaleur éva- cuée du bain dépend dans une grande mesure de la vitesse de passage du fluide d'absorption de chaleur à travers les élé- ments 28, de sorte que l'évacuation de la chaleur peut va- 

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 rier dans des limites relativement étendues, quels que soient le nombre et la disposition des éléments de refroi- dissement. 



   Lorsqu'on produit du verre dans un four continu à bas- sin, tel que décrit ci-dessus, les matières à fondre intro- duites dans le bassin 11 ne fondent pas toutes à la fois, ni à la même vitesse, de sorte que des morceaux relativement grands 39 des matières à fondre infondues sont charriés vers l'aval à travers la chambre de fusion 19, ainsi que vers le point chaud A, par la circulation naturelle du bain dans le bassin. Etant donné les dimensions et la masse re- lativement importantes de ces morceaux, le courant inverse ou vers l'amont, qui se manifeste sur la surface supérieure du bain sous l'influence des courants thermiques agissant dans la chambre de fusion n'exerce qu'un très faible effet sur le mouvement de ces morceaux vers le point chaud. 



  Ainsi, on a observé que ces morceaux 39 de matières à fon- dre infondues sont passés au-delà du point chaud A et ar- rivés de la chambre de fusion 19 dans la chambre d'affinage 20 du bassin, en contaminant de cette façon le bain 12 contenu dans cette dernière chambre et en donnant lieu à divers défauts dans le verre fini. 



   Suivant une autre particularité de la présente inven- tion, ces morceaux relativement grands de matières à fondre infondues sont retenus mécaniquement dans la chambre de fu- sion 19 du bassin jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment fon- dus et réduits à des dimensions telles que les courants thermiques puissent les entraîner vers l'amont par rapport au point chaud A. A cette fin, une barrière ou haie, est prévue à proximité de la surface supérieure du bain, barriè- re qui sépare la chambre de fusion 19 d'avec la chambre d'af- finage 20 et qui agit de manière à arrêter les morceaux et 

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  , ' . . "+ -18- 'j.*t<*t ** '**' **   à les empêcher de passer au-delà du point chaud, En outre, et suivant l'invention, la fonction consis tant à arrêter les morceaux et à absorber de la chaleur à partir de la charge est remplie par un appareil simple et peu dispendieux. Pour atteindre le résultat recherché, les éléments de refroidissement tubulaires 28 s'avancent en saillie verticalement à travers la sole 16 du bassin 11 et s'élèvent dans le bain 12, pour se terminer à proximité de la surface supérieure du bain, mais au-dessous de celle-ci. 



  Les tubes 30 et 31, qui constituent l'élément de refroidissèment 28 sont répartis à intervalles relativement réduits le long de la ligne transversale qui passe dans toute la   
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 largeur bassin, façon empocher paasage morceaux largeur du bassin, de façon à empêcher le passage de morceaux : infondus 39 entre éléments voisins. On a constaté qu'un espacement de seize pouces environ d'axe en axe est   satis-   faisant, mais cette valeur est susceptible de varier dans les deux sens. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les éléments      
28 doivent seulement retenir les morceaux 39 dans la chambre de fusion jusqu'à ce que leurs dimensions deviennent suffi- samment réduites que pour permettre aux courants thermiques de les entraîner vers l'extrémité d'enfournement 17 du bas- sin 11. 



  Il   apparaît   clairement que l' invention décrite ci-des- sus permet d'augmenter la capacité de fusion d'un four à fondre le verre, sans apporter de la chaleur supplémentaire à ce four. De plus, le verre fini produit par le four est d'une meilleure qualité en ce qui concerne l'homogénéité et l'absence de défauts. Grâce aux courants thermiques ac-   céléréa,   les petites particules infondues de matières à fon- .dre, de même qua   l'écume,   sont empêchées de pénétrer dans la   chambre!d'affinage   et d'apparaître ainsi dans le verre fini sous la forme de défauts.

   De grands morceaux de matiè- 
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   En outre, et suivant l'invention, la fonction   consis-   tant à arrêter les morceaux et à absorber de la chaleur à partir de la charge est remplie par un appareil simple et peu dispendieux. Pour atteindre le résultat recherché, les éléments de refroidissement tubulaires 28 s'avancent en saillie verticalement   à   travers la sole 16 du bassin 11 et s'élèvent dans le bain 12, pour se terminer à proximité de la surface supérieure du bain, mais au-dessous de celle-ci. 



  Les tubes 30 et 31, qui constituent l'élément de refroidis- sement 28 sont répartis à intervalles relativement réduits le long de la ligne transversale qui passe dans toute la largeur du bassin, de façon à empêcher le passage de morceaux   inf ondua   39 entre éléments voisins. On a constaté qu'un espacement de seize pouces environ d'axe en axe est satis- faisant, mais cette valeur est susceptible de varier dans les deux sens. Ainsi qu'il a été dit plus haut, les éléments 28 doivent seulement retenir les morceaux 39 dans la chambre de fusion jusqu'à ce que leurs dimensions deviennent suffi- samment réduites que pour permettre aux courants thermiques de les entraîner vers l'extrémité d'enfournement 17 du bas- sin 11. 



   Il   apparaît   clairement que l'invention décrite ci-des- sus permet d'augmenter la capacité de fusion d'un four à fondre le verre, sans apporter de la chaleur supplémentaire à ce four. De plus, le verre fini produit par le four est d'une meilleure qualité en ce qui concerne l'homogénéité et l'absence de défauts. Grâce aux courants thermiques ac- célérés, les petites particules infondues de matières à fon- .dre, de même qua l'écume, sont empêchées de pénétrer dans la chambre d'affinage et d'apparaître ainsi dans le verre fini soue la forme de défauts.

   De grands morceaux de matie- 

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 res à fondre infondues qui n'auraient pas été affectés par les courants thermiques sont retenus par la barrière ou la haie dans la chambre de fusion, jusqu'à ce qu'ils soient réduits à une dimension permettant aux courants thermiques de les entraîner vers l'arrière, dans la chambre de fusion. 



  Tous ces résultats sont obtenus au moyen d'un appareil sim- ple et peu coûteux, qui comprend uniquement une rangée de tubes concantriques qui s'élèvent à travers la sole du four et ètrent dans le bain. Le fluide d'absorption de cha- leur traversant ces tubes contribue non seulement à modifier et à contrôler le gradient de température orienté dans le sens longitudinal du bassin, mais aussi à prolonger la du- rée utile des tubes, lesquels servent également de haie destinée à empêcher mécaniquement le passage des grands mor- ceaux de matières à fondre   infondues,   vers la chambre d'af- finage. 



   REVENDICATIONS      
1. Procédé pour produire du verre dans un four conti- nu à bassin contenant un bain de verre en fusion, four dans lequel le bain est chauffé de manière à créer dans celui-ci un gradient de température, la température étant maximale dans une région intermédiaire entre les extrémités du bas- sin, et où le gradient de température donne lieu à des cou- rants thermiques qui circulant dans le bain susdit, carac- térisé par une absorption de chaleur à partir de zones dé- terminées du bain ci-dessus, en vue de modifier le gradient de température susnommé, ce qui a pour effet d'accélérer et de contrôler les courants thermiques.

Claims (1)

  1. 2. Procédé pour produire du verre dans un four conti- nu à bassin, comme spécifié dans la revendication 1, carac- térisé en ce que les zones déterminées susdites sont situées <Desc/Clms Page number 20> à proximité de ladite région de température maximale.
    3. Procédé pour produire du verre dans un four conti- nu à bassin, comme spécifié dans une quelconque des reven- dications 1 et 2, caractérisé en ce que le bain susdit de verre en fusion est le siège d'une circulation naturelle depuis l'extrémité de chargement du four, à travers les chambres de fusion et d'affinage, jusqu'à l'extrémité de pré- lèvement du four, opposée à la première, les matières en- fournées à fondre étant introduites dans l'extrémité de char- gement susdite du four, de manière à flotter sur le bain précité et à être entraînées par celui-ci à travers la cham- bre de fusion ci-dessus, caractérisé en ce que le bain sus- nommé est chauffé de telle manière que ladite région de température maximale est située entre la chambre de fusion précitée et la chambre d'affinage susdite,
    de telle façon que les courants thermiques ci-dessus, qui existent dans le bain susnommé traversent celui-ci de bas en haut entre les chambres de fusion et d'affinage précitées, ainsi que le long de la surface supérieure du bain contenu dans la cham- bre de fusion, dans un sens opposé à la circulation naturel- le qui entraîne les matières à fondre à travers le four, et en ce que de la chaleur est absorbée à proximité de la région susdite de température maximale, afin d'accélérer les courants thermiques ci-dessus, dans le but d'entrainer des particules relativement petites de matières à fondre vers ladite extrémité de chargement du four et d'empêcher l'entraînement de ces particules par la circulation naturel- le du bain, vers la chambre d'affinage précitée.
    4. Procédé pour produire du verre dans un four conti- nu à bassin, comme spécifié dans une quelconque des reven- dications 1 à 3, caractérisé en ce que l'on maintient méca- niquement des morceaux relativement grands de matières à fondre infondues, dans ladite chambre de fusion, jusqu'à ce que les dimensions de ces morceaux deviennent suffisamment <Desc/Clms Page number 21> petites pour que ceux-ci puissent être entraînes vers l'ex- trémité de chargement du four, grâce aux courants thermi- ques ci-dessus.
    5. Four continu à bassin pour la fusion du verre, qui comprend une extrémité d'enfournement, des chambres de fu- sion et d'affinage et une extrémité de prélèvement située à l'opposé de l'extrémité d'enfournement, les chambres ci- -dessus contenant un bain de verre en fusion qui se dirige à partir de l'extrémité d'enfournement susdite, à travers les chambres de fusion et d'affinage précitées, vers l'ex- trémité de prélèvement ci-dessus, ainsi qu'un système de chauffage, pour introduire de la chaleur dans le four sus- nommé, afin de produire des courante thermiques-dans le bain susdit, caractérisé en ce que le système de chauffage préci- té donne naissance à des courants thermiques qui se dépla- cent le long de la surface supérieure du bain susdit, dana la chambre de fusionsusnommée,
    en direction de l'extrémité de chargement du four, ces 'courants agissant de manière à entratner des particules non fendues, relativement petites, des matières à fondre, en direction de l'extrémité d'enfour- nement susdite et d'empêcher ainsi leur entrée dans la cham- bre d'affinage ci-dessus, et en ce qu'un système formant barrière est disposé entre la chambre de fusion susnommée et la chambre d'affinage susdite, afin d'empêcher mécanique- ment que des morceaux relativement grands de matières à fon- dre non fondus ne pénètrent dans ladite chambre d'affinage, ce résultat étant obtenu sans que l'écoulement du bain en fusion précité se trouve obstrué à travers ledit four.
    6. Four continu à bassin pour la fusion du verre, comme spécifié dans la revendication 5, caractérisé en ce que la barrière susdite comprend une série d'éléments de barrière, alignés dans le sens transversal du bassin précité, entre <Desc/Clms Page number 22> lesdites chambres de fusion et d'affinage.
    7. Four continu à bassin pour la fusion du verre, com- me spécifié dans la revendication 5, caractérisé par un sys- tème d'absorption de chaleur immergé dans le bain précité, en des zones déterminées, pour absorber de la chaleur à par- tir de ce bain et accélérer ainsi les courants thermiques susnommés.
    8. Four continu à bassin pour la fusion du verre, com- me spécifié dans la revendication 7, caractérisé en ce que le système d'absorption de chaleur susnommé est immergé dans le bain susdit, entre les chambres susdites de fusion et d'affinage.
    9. Four continu à bassin pour la fusion du verre, com- me spécifié dans une quelconque des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que le système d'absorption de chaleur précité comprend une série d'éléments oblongs qui se diri- gent vera le haut à partir du fond du bassin, 1 espacement entre eux, les extrémités supérieures de ces éléments se terminant à proximité de la surface du bain en fusion mais au-deaaoua de celle-ci, de telle manière que le système d'absorption de chaleur susdit constitue la barrière ci-des- sus.
    10. Four continu à bassin pour la fusion du verre, com- me spécifié dans la revendication 9, caractérisé en ce que les éléments oblongs ci-dessus sont creux, dea moyens étant prévus pour faire circuler un fluide de refroidissement à travers ces éléments.
    11. Four continu à bassin pour la fusion du verre, com- me spécifié dans la revendication 9, caractérisé en ce que lesdits éléments oblongs d'absorption de chaleur sont cons- titués par une série de tubes disposés les uns dans les au- tres et faisant saillie dans le bain précité, le long d'un <Desc/Clms Page number 23> EMI23.1 axe commun, de n.:: 4 .... " ? .:;,":;1.-i ;;, des passages concentri- ques, à travers 1-. ; f...d.j .J'absorption de chaleur est amené à eir.i.1 12. ?'roc#!.... ,.: ¯ 4u varre dnns un four conti- nu à bassin, en : t.i'crit ci-dessus.
    13. Four co¯:.: .. , ';"1-,1'.t\ pour ia fusion du verre, en substance compte a,.w... , ;. "';.:,:J\.J3, en se reportant aux des- ilns atlnexés.
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