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Détecteur d'aérosols.
Qualification proposée; BREVET D'INVENTION
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La. présente invention concerne un détecteur d'aérosols pour déterminer les changements de coposition des aérosols , dans lequel l'ionisation des aérosols se produit par le rayonnement de nuclides radioactifs. Sous le nom d'aérosols, on entend un système colloïdal dans lequel des oomplexes mo- léculaires sont finement répartis dans un agent de dispersion gazeux.
L détecteurs d'aérosols connus et usuels consistent, comme le montre la figure 1, en général, en une chambre d'ioni- sation 2 ouverte aux aérosols, munie d'une ou de plusieurs sources de rayonnement ionisant 1, et en un élément résistant de grande valeur ohmique, par exemple une autre chambre d'ionisation. 3, fermée à l'accès des aérosols, en combinaison avec une source de tension continue 4, un tube à oathode froide
5 et un circuit de relais 6. Par diminution du courant d'ionisation dans la chambre d'ionisation ouverte 3 le tube cathode froide 5 s'allume, et le courant qui s'écoule alors travers le tube à oathode froide 5 déclenche par l'inter- mddiaire du relais 7 un dispositif d'alarme 8.
Dans la chambre d'ionisation fermée 3 ,il se produit encore des variations de la pression de l'air, de la tempé@@@ et du degré d!humidité de l'air et elles compensent les conditions de la chambre d'ionisation ouverte.
Une forte diminution relative du courant d'ionisation dans la chambre d'ionisation ouverte 2 est provoquée lorsque, . par exemple, des aérosols provenant de fumées, qui se produisent en nombre particulièrement grand lors de la. combustion incomplète et de la décomposition thermique incom-
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plège de substances organiques, pénètrent dans cette chambre d'ionisation 2. Le détecteur d'aérosols convient ainsi particulièrement pour l'indication automatique d'incendie des '' le stade de leur apparition (foyer qui couve) lorsque n'arri- vent au détecteur d'aérosols que les gaz des fumées engendrés au foyer de l'incendie.
Il est connu aussi d'utiliser en coopération aveo un tube à oathode froide une chambre d'ionisation unique avec une source de rayonnement radioactive pour indiquer l'influence de gaz qui conduisent à un changement de l'air ionisé, - en coopération avec un tube à cathode froide.
Comme dans les autres détecteurs d'aérosols connus, le tube à cathode froide s'allume, dans ces installations aussi, par suppression de la tension partielle qui s'applique à l'électro- de de commande. Les tensions partielles sont cependant réalisées avec les résistances fixes à la résistance de la chambre d'ionisation accessible aux gaz. Des installations de ce genre peuvent aussi servir à l'indication de la présence de gaz de fumées.
Un inconvénient des détecteurs d'aérosols connus est leur équipement à l'aide de sources de rayonnement ionisant de courte portée (plus courte que 10 cm dans l'air atmosphérique normal), de sorte que déjà.rien que par une faible couverture d'une partie de la surface de la source de.rayonnement (qui ionise par son rayonnement les aérosols .tans la chambre d'io- nisation ouverte), par des substances absorbant le rayonnement, en particulier de la poussière ou des vapeurs condensées ( par exemple l'humidité de l'air), l'effet ionisant de la source de rayonnement et le courant d'ionisation dans la ohambre d'ionisation ouverte se trouvent diminuée.
Il peut en résulter une indication faunse du détecteur d'aérosols fonctionnant comme décrit plus haut,
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Les nuclides radioactifs utilisés jusqu'à présent dans les sources de rayonnement (radium métallique aveo des pro- duits secondaires, en premier lieu le polonium 210 ou d'autres nuclides à rayonnement Ó) n'assurent pas dans tous les cas un équipement du détecteur d'aérosols qui soit sans danger pour l'homme, D'une part, les nuclides utilisés sont fortement radiotoxiques et se présentent sous forme solide, de sorte que lors d'une détérioration ou d'une destruction du détecteur d'aé- rosols, on ne peut exolure le risque d'une contamination radio- active et d'une possible ingestion des nuclides,
ce qui devrait être évité pour dass raisons de proteotion de la santé, Certaines des sources de rayonnement radioactives utilisées jusqu'à présent dans les détecteurs d'aérosols ( en particulier le radium) émettent cependant, à côté du rayonnement a forte.. ment ionisant, et du rayonnement un peu moins ionisant, un rayonnement Y ou un rayonnement de Röntgen que l'on ne peut ab- sorber sans grands frais, de sorte que l'équipement des déteo.. teurs d'aérosols connus est à peu près impossible sans s'accom- pagner de mesures protectrices à l'égard du rayonnement.D'au- tres sources de rayonnement utilisées pour les détecteurs d'aérosols/connus exigent en partie une fabrication coûteuse,.
ou bien les nuclides radioactifs qu'elles/contiennent n'ont qu'un demi -temps d'activité relativement oourt, de sorte que les détecteurs d'aérosols n' ont qu'une période de demi-valeur,
Les détecteurs d'aérosols connus ne permettent un cobntr@ le impeccable de leur fonctionnement qu'avec une source de comparaison connue, par exemple pour un gaz de fumées, ce qui entratne cependant une très grande dépense pour donner de façon répétée les mêmes conditions initiales à l'air et au mouvement des aérosols, à la température et aux mélangea d'air et de gaz de fumées.
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L'agencement qui comprend une chambre d'ionisation unique pour avertir de la présence de gaz de fumées a l'incon- vénient décisif que l'on ne peut oompenser les changements cli- matiques et la décroissance naturelle de l'activité de la source de rayonnement .Pour ne pas déclencher un signal pour, déjà, de faibles variations de la pression de l'air, il faut maintenir un faible niveau de sensibilité.Seul un fort déga- gement de fumées fait réagir l'avertisseur et cela diminue la sécurité en matière de prévention des incendies.Le but de l'invention est de construire un détecteur d'aérosols qu'on puisse établir sans prendre des mesures de protection à l'égard du rayonnement; qui, en cas de détérioration ou de destruction, n'entraîne pas de danger de c Atamination radioactive pour l'hom- me;
qui évite autant que possible le déclenchement de fausses alertes; et qui permette un contrôle simple et approprié de son fonctionnement.
L'invention pose à sa base le problème d'utiliser pour un détecteur d'aérosols un type de source de rayonnement tel que le rayonnement primaire ou secondaire engendré au sein . du détecteur puisse être absorbé par des moyens simples, en par- ticulier par une conformation et un choix convenables de la matière du détecteur, et que ne uisse être atteinte, 'à l'extérieur du détecteur, la dose nocive limite prévue par les règlements internationaux ; tel que le courant d'ionisation provoqué par la source de rayonnement dans les chambres d'ionisation, en particulier dans la chambre d'ionisation ouverte aux aérosols, ne puisse être affaibli ' par des aube- tances absorbant le rayonnement, par exeple par des poussières;
qu'en cas d'avarie, il ne puisse se produire, de contamination radioactive pnr les sources de rayonnement ; que la fabrication des sources de rayohnei;ent soit simple ; que soit assurée
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une durée possible d'exploitation suffisante du détecteur d'aérosols.
L'invention doit permettre aussi d'ioniser, aveo une source de rayonnement seulement, l'air des deux chambres d'ionisation du détecteur d'aérosols, de compenser par des dispositions déterminées les tolérances et les variations d'activité de la source de rayonnement, de trouver pour la source de rayonnement une forme propre à émettre pour les deux chambres d'ionisation un maximum de rayonnement et de pouvoir apprécier d'un point extérieur l'ionisation voulue, d'après la caractéristique courant-tension, dans les deux chambres d'ionisation.
L'invention résout ce problème au moyen du détecteur d'aé- rosols en utilisant pour les sources de rayonnement des gaz émettant des rayons p, en particulier le nuclide faiblement radioto@que .et gaz noble Krypton 85, enfermés dans une capsule à paroi mince, étanche aux gaz.
L'énergie de désintégration maximale des nuolides employés set si grande que la couverture maximale possible de la source de rayonnement en forme de capsule, par des particules de poussière ou des pellioules de liquide n'absorbe pas une partie du rayonnement si grande que le courant d'ionisation dans la chambre d'ionisation ouver- te du détecteur d'aérosols tombe et que cette diminution ne fasse croire à un état de présence d'aérosols qui n'existe pas en réalité, c'est-à-dire tel ,par exemple,ni l'on emploie le ' détecteur d'aérosols pour avertir de la présence de gaz de fumées, qu'il signale un incendie à contretemps.
La capsule de la source de rayonnement est à paroi mince, afin que peu de rayonnement soit absorbé et qu'il y ait peu de rayonnement, de freinage, et que la capsule soit facilement détruite lors d'une détérioration du détecteur d'aérosols et que soit assurée
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ainsi une forte dilution du gaz radioactif, dans une mesure non dangereuse.
En utilisant une source de rayonnement pour les deux chambres d'ionisation, on résout le problème d'avoir une, source de rayonnement en forme de tige, disposée au centre des deux chambres d'ionisation et pénétrant dans celles-ci.
Cette source de rayonnement est déplaçable et est partagée entre deux domaines de rayonnement pour une pièce de fixation.
En s'aidant d'un diaphragme, on peut largement modifier '.'.ionisation pour que, môme avec de grandes tolérances d'acti- vité de la source de rayonnement, on puisse adapter les acti- vités des domaines de rayonnement aux conditions fonctionnelles requises. Les réglages nécessaires @ l'ionisation pour les deux chambres d'ionisation, ainsi que les corrections de la sensibilité de réponse peuvent se faire de l'extérieur au moyen d'un manipulateur approprié.
D'autre part, il est possible de procéder à un contrôle du fonctionnement pratiquement approprié, consistant à couvrir d'un écran une partie de la source de rayonnement qui pénètre dans la ohambre d'ionisation ouverte, et à obtenir un affaiblissement de l'ionisation équi- valent à un effet d'aérosols, par exemple au moyen d'un masque ou d'un drapelet réglable.
Ce masque peut en même temps constituer une partie du manipulateur qui, pendant le réglage de l'ionisation dans la chambre d'ionisation ouverte, diminue de façon correspondante le gaz de fumées. En utilisant le drapelet mobile qui peut prendre deux positions , le détecteur d'aérosols sert à l'indication des aérosols lorsque le drapelet est dans la direction du rayonnement, et dans l'autre position où il eut perpendiculaire à la direction du rayonnement, il se produit une diminution de l'ionisation, équivalente à un aérosol à
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indiquer. On peut ainsi vérifier le détecteur. Le dimensionne- ment du drapelet se fait suivant la sensibilité qu'on veut donner au détecteur.
La paroi'de séparation entre les deux chambres d'ioni- sation peut par exemple constituer à la fois une éleotrode positive de la chambre d'ionisation ouverte et une électrode négative de la chambre d'ionisation fermée,
Un échappement du rayonnement nocif à partir du détecteur d'aérosols est évité par le fait que.
d'une part, on n'utilise dans les sources de rayonnement) comme gaz émettant un rayonnement ss, que des gaz qui, à 1''.'quantité absolument néces- saire pour le fonctionnement du détecteur d'aérosols, émettent si peu de rayons 1 ou rayonnement Röntgen que l'on en dépasse pas la limite réglementaire à l'extérieur du détecteur, et par le fait que d'autre part, les paro@s du bottier du détecteur d'aérosols sont assez denses pour absorber complètement le rayonnement p des sources de rayonnement.
Les ouvertures par lesquelles les aérosols pénètrent dans la chambre d'ionisation qui leur est ouverte ou par lesquelles les aérosols quittent cette chambre sont disposées de façon telle qu'un rayonnement ne peut en aucune façon sortir par celles-ci du détec- teur.D'ailleurs, les parties du bottier ainsi que les montures des préparations dans lesquelles les rayons p sont absorbés sont faites surtout de matériaux de petit numéro atomique, par exemple de matières plastiques ou d'aluminium pour éviter dans la mesure du possible l'apparition de rayonnement de freinage.
L'invention permet un large emploi du détecteur d'aéro- sols cornue avertisseur de la présence de fumées en vue de l'indication d'incendies à leur origine, dans des locaux de dé- pots, de musées, dans des centrales de communications à distance
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des bibliothèques ou d'autres installations similaires, en res- peotant les prescriptions légales relatives à la protection con- tre les rayonnements sans qu'on doive prendre des mesures de précaution supplémentaires.
Par l'invention, on obtient que, pour ioniser l'air dans les deux chambres d'ionisation du détecteur d'aérosols, il ne soit besoin que d'une source de rayonnement au lieu de devoir en utiliser plusieurs, et qu'on peut utiliser les sources de rayonnement aveo de plus grandes tolérances d'ac- tivité .On peut se dispenser d'un dosage exact des sources de rayonnement à mettre en oeuvre.
On évite ainsi des frais qui se présentent avec l'emploi de plusieurs sources de rayonnement exigeant des processus multiples de contrôle et de réglage.
L'invention permet une compensation des tolérances d'activité et l'utilisation maximale du domaine de rayonnement de la source de rayonnement.
D'autre part, grâce à l'invention, en utilisant une couverture par écran, équivalente à l'effet d'aérosols, de la source de rayonnement, on peut exécuter à tout moment un contrôle simple et sûr du fonctionnement.
On décrira plus complètement l'invention sur un exemple de forme de réalisation. Aux dessins
Figure 1 est un schéma de principe d'un détecteur d'aé- rosols connu.
Figure 2 est la coupe d'un détecteur d'aérosols à deux sources de rayonnement,
Figure 3 montre l'agencement de la source de rayonnement 27 en n'utilisant qu'une sourde de rayonnement dans le détec- teur d'aérosols.
Figures 4 à 6 montrent diverses dispositions de l'agence-
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ment suivant la figure 3.
Figure 7 représente un agencement simple de la aouroe de rayonnement 27.
La figure 4.montre un exemple de forme de réalisation de l'invention qu'on peut appliquer à la détection de gaz de fumées.
Sur un socle 10 sont fixes ! un bottier extérieur 11 qu'on peut fabriquer à l'aide deplaques de matière plastique, par exemple: une enveloppe intérieure 12 d'une ohambre d'ionisation fermée 13 ; une électrode 14 qui, sert d'anode à la chambre d'ionisation fermée 13 et qui est mise à un potentiel positif par rapport à la terre ; ainsi qu'une source de rayonnement 15 dont le rayonnement ionise l'air de la chambre d'ionisation fermée 13.
Une chambre d'ionisation ouverte 16 possède comme oatho- de une électrode 17 aveo des ouvertures 25 pour l'entrée des gaz de fumées, et comme anode une électrode centrale 18 qui constitue en même temps la cathode de la chambre d'ionisation fermée 13. Cette électrode centrale 18 est la paroi de sépara- tion entre les deux chambres d'ionisation 13 et 16.
.'L'air et les gaz de fumées dans la chambre d'ionisation ouverte 16 sont ionisés par la source de rayonnement 19. Cette source de rayonnement 19 est maintenue fixée au bottier exté- rieur 11 par un dispositif qui comprend une vis 20 et un éorou
21. La position de la source de rayonnement 19 peut Atre modifiée en faisant tourner la vis 20 dans un trou taraudé.
Comme ainsi une partie plus ou moins grande du rayonnement de la source de rayonnement 1 est absorbée par l'écrou 21, l'intensité du courant d'ionisation dans la chambre d'ionisation ouverte ainsi influencée, ainsi que le potentiel de l'électrode centrale 18 et celui de l'électrode de commande d'un tube à
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cathode froide, reliée à celle-ci, peuvent être modifies, de sorte qu'on peut régler la sensibilité du détecteur de gaz de fumées Les gaz de fumées qui pénètrent dans la chambre d'ionisation 16 produisent une élévation du potentiel do l'élsc- trode centrale 18 et, pour une concentration asoez grande, l'al- lume.ge du tube . cathode froide.
Pour permettre un coontrôle approprie du fonctionnement de l'appareil sans faire appel une source de gaz de fumées définie, on peut amener devant la source de rayonnement 19 un drapelet mobile 22 qui, dans la position où il est dans la direction du rayonnement, sert à indiquer les gaz de fumées, et qui, lorsqu' il est perpendiculaire à la direction du rayon- nement, sert au contrêde du fonction@ement du déteoteur de gaz de fumées.
Les sources de rayonnement 15 et 19 consistent en une capsule à parois minces contenant un Gaz à rayonnement p, capsule qui est fixée à une monture 23 en métal ou en matière plastique à filets extérieurs.
Par les ouvertures 24 qui se trouvent à la face infé- rieure du boîtier extérieur, qui peuvent, dans la configuration choisie pour le bottier extérieur, être couvertes à l'égard du rayonnement provenant de la source de rayonnement 19, les gaz des fumées, aidés par la forme onduleuse de ce coté infé- rieur du boîtier, peuvent pénétrer facilement dans la chambre d'ionisation ouverte 16, sans que le rayonnement 0 de la source de rayonnement 19 ne puisse sortir par les ouvertures 24.
Dans ce but, les ouvertures 25 dans l'électrode 17 sont déca- lées par rapport à celles du boîtier extérieur 11 de telle . sorte qu'il soit impossible de regarder de l'extérieur dans la chambre d'ionisation ouverte 16.
Des ouvertures 26 par lesquelles les gaz dos fumées
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quittent la chambre d'ionisation ouverte 16 sont couvertes à l'égard du rayonnement de la source de rayonnement 19, par le bottier intérieur 12,
Le bottier extérieur 16 et le bottier inférieur 17 ont une épaisseur de plua d'un mm et sont ainsi assez forte pour faire complètement écran, vers 1'extérieur, pour le rayonnement p venant des sources de rayonnement 15, 19.
Par l'emploi de matériaux de petit numéro atomique pour les diverses parties du détecteur de gaz de fumées, on empêche dans une large mesure la formation d'un rayonnement de freinage.
Au lieu des deux sources de rayonnement 15,19, on peut aussi monter une source unique dans la paroi de séparation 18, le rayonnement de cotte source ionisant l'air des deux chambres d'ionisation 13, 16*.Cette source de rayonne!'lent unique au @@@@ du détecteur d'aérosols est réglable dans une pièce de fixa- tion 28 à monture 29 et à diaphragme 30, La monture 29 est fixée à la paroi de séparation 18 et ferme de façon étanche i la chambre d'ionisation 13.
La pièce de fixation 28 et le diaphragme 30 peuvent aussi être montés ou descendus par vissage à partir de l'exté- rieur, au moyen d'un manipulateur convenable,
Les figures 3 à 6 montrent diverses phases de réglage des domaines de rayonnement de la source de rayonnement ; 7.
Pour obtenir une ionisation convenant pour le fonctionnement, on procède au replace convenable suivant l'activité de la source de rayonnement 27 et la sensibilité à la réponse que l'on dési- re pour le dispositif La position do la source de rayonnement 27 dans la pièce de fixation 28 est telle qu'en position A, on ait une valeur maximale, en pooition B une valeur moyenne et en position C, une valeur minimale d'activité du domaine
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de rayonnement pour la chambre d'ionisation fermée 13. Au moyen du diaphragme 30 et de la pièce de fixation 28, on peut procé- der à des réglages qui donnent, d'après la figure 4, un maxi- mum d'activité du domaine de rayonnement pour la chambre d'ionisation ouverte.16, - ...
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Aerosol detector.
Proposed qualification; PATENT
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The present invention relates to an aerosol detector for determining changes in aerosol coposition, wherein the ionization of aerosols occurs by radiation of radioactive nuclides. By the name of aerosols is meant a colloidal system in which molecular complexes are finely distributed in a gaseous dispersing agent.
The known and usual aerosol detectors consist, as shown in FIG. 1, in general of an ionization chamber 2 open to aerosols, provided with one or more sources of ionizing radiation 1, and of an element resistor of high ohmic value, for example another ionization chamber. 3, closed to the access of aerosols, in combination with a DC voltage source 4, a cold oathode tube
5 and a relay circuit 6. By decreasing the ionization current in the open ionization chamber 3 the cold cathode tube 5 is ignited, and the current which then flows through the cold cathode tube 5 is triggered by Intermediate relay 7 an alarm device 8.
In the closed ionization chamber 3, there are still variations in air pressure, temperature and humidity of the air and they compensate for the conditions in the ionization chamber. opened.
A large relative decrease in the ionization current in the open ionization chamber 2 is caused when,. for example, aerosols from fumes, which occur in particularly large numbers during the. incomplete combustion and incomplete thermal decomposition
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a plege of organic substances, enter this ionization chamber 2. The aerosol detector is thus particularly suitable for the automatic indication of fires at the stage of their appearance (smoldering hearth) when not reaching the aerosol detector that fumes gases generated at the source of the fire.
It is also known to use in cooperation with a cold oathode tube a single ionization chamber with a source of radioactive radiation to indicate the influence of gases which lead to a change in the ionized air, - in cooperation with a cold cathode tube.
As in other known aerosol detectors, the cold cathode tube is ignited, also in these installations, by removing the partial voltage which applies to the control electrode. The partial voltages are however realized with the fixed resistances to the resistance of the ionization chamber accessible to the gases. Installations of this type can also be used to indicate the presence of flue gas.
A disadvantage of the known aerosol detectors is their equipment with the help of short-range sources of ionizing radiation (shorter than 10 cm in normal atmospheric air), so that already nothing but low coverage of part of the surface of the radiation source (which by its radiation ionizes the aerosols in the open ionization chamber), by radiation absorbing substances, in particular dust or condensed vapors (for example humidity), the ionizing effect of the radiation source and the ionization current in the open ionization chamber are reduced.
This may result in a fault indication from the aerosol detector operating as described above,
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The radioactive nuclides used until now in sources of radiation (metallic radium with secondary products, in the first place polonium 210 or other nuclides with Ó radiation) do not always ensure that the detector is equipped. aerosols that are harmless to humans, On the one hand, the nuclides used are highly radiotoxic and are in solid form, so that when the aerosol detector is damaged or destroyed , we cannot exclude the risk of radioactive contamination and possible ingestion of nuclides,
which should be avoided for reasons of health protection, Some of the sources of radioactive radiation used up to now in aerosol detectors (especially radium) emit, however, alongside strong ionizing radiation. , and slightly less ionizing radiation, Y radiation or Röntgen radiation, which cannot be absorbed without great expense, so that the fitting of known aerosol detectors is almost impossible. without being accompanied by protective measures against radiation. Other sources of radiation used for aerosol detectors / known in part require expensive manufacture.
or else the radioactive nuclides which they contain have only a relatively short half-time of activity, so that the aerosol detectors have only a half-value period,
The known aerosol detectors allow an impeccable cobntr @ le of their operation only with a known source of comparison, for example for a flue gas, which entails, however, a very great expense to give repeatedly the same initial conditions. to the air and the movement of aerosols, to the temperature and to the air and flue gas mixtures.
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The arrangement which includes a single ionization chamber to warn of the presence of flue gases has the decisive disadvantage that one cannot compensate for the climatic changes and the natural decrease in the activity of the source. In order not to trigger a signal for already slight variations in the air pressure, a low level of sensitivity must be maintained. Only a strong emission of smoke causes the alarm to react and this reduces the Safety in fire prevention. The object of the invention is to construct an aerosol detector which can be established without taking protective measures against radiation; which, in the event of deterioration or destruction, does not pose a danger of radioactive contamination to man;
which avoids as much as possible the triggering of false alarms; and which allows a simple and appropriate control of its operation.
The invention is based on the problem of using for an aerosol detector a type of radiation source such as the primary or secondary radiation generated within. of the detector can be absorbed by simple means, in particular by a suitable conformation and choice of the material of the detector, and that the harmful dose limit prescribed by the regulations cannot be reached outside the detector. international; such that the ionization current caused by the radiation source in the ionization chambers, in particular in the ionization chamber open to aerosols, cannot be weakened by radiation-absorbing vanes, for example by dust;
that in the event of damage, no radioactive contamination can occur in the sources of radiation; that the manufacture of the sources of rayohnei; ent be simple; that is assured
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a sufficient possible operating time of the aerosol detector.
The invention must also make it possible to ionize, with only one source of radiation, the air in the two ionization chambers of the aerosol detector, to compensate by determined arrangements for the tolerances and variations in activity of the source of radiation. radiation, to find a suitable form for the radiation source to emit for the two ionization chambers a maximum of radiation and to be able to assess from an external point the desired ionization, according to the current-voltage characteristic, in the two ionization chambers.
The invention solves this problem by means of the aerosol detector using for the sources of radiation p-ray emitting gases, in particular the weakly radiotic nuclide and noble gas Krypton 85, enclosed in a wall capsule. thin, gas-tight.
The maximum decay energy of the nuolides employed is so great that the maximum possible coverage of the capsule-shaped radiation source by dust particles or liquid pellets does not absorb a part of the radiation so large that the current ionization chamber in the open ionization chamber of the aerosol detector falls and this decrease does not lead one to believe in a state of presence of aerosols which does not exist in reality, that is to say such, for example, neither is the aerosol detector used to warn of the presence of flue gas, that it signals a fire out of time.
The radiation source capsule is thin-walled, so that little radiation is absorbed and there is little radiation, braking, and the capsule is easily destroyed when the aerosol detector deteriorates and that is assured
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thus a strong dilution of the radioactive gas, to a safe extent.
By using a radiation source for the two ionization chambers, the problem of having a rod-shaped radiation source disposed in the center of and penetrating both ionization chambers is solved.
This radiation source is movable and is shared between two radiation domains for a fastener.
With the help of a diaphragm, the ionization can be greatly modified so that, even with large tolerances in the activity of the radiation source, the activities of the radiation domains can be adapted to the conditions. functional requirements. The necessary ionization adjustments for the two ionization chambers, as well as the response sensitivity corrections can be made externally by means of a suitable manipulator.
On the other hand, it is possible to carry out a practically appropriate functional check, consisting in covering with a screen a part of the radiation source which enters the open ionization chamber, and in obtaining a weakening of the ionization. ionization is equivalent to an aerosol effect, for example by means of a mask or an adjustable dagger.
This mask can at the same time constitute a part of the manipulator which, during the adjustment of the ionization in the open ionization chamber, correspondingly reduces the flue gas. By using the movable dagger which can take two positions, the aerosol detector serves for the indication of aerosols when the dagger is in the direction of the radiation, and in the other position where it is perpendicular to the direction of the radiation, it there is a decrease in ionization, equivalent to an aerosol at
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indicate. We can thus check the detector. The dimensioning of the strip is done according to the sensitivity which one wants to give to the detector.
The dividing wall between the two ionization chambers can for example constitute both a positive electrode of the open ionization chamber and a negative electrode of the closed ionization chamber,
Escape of harmful radiation from the aerosol detector is avoided by the fact that.
on the one hand, as gas emitting ss radiation, only gases which, at the quantity absolutely necessary for the operation of the aerosol detector, emit so little of rays 1 or Röntgen radiation that we do not exceed the regulatory limit outside the detector, and by the fact that on the other hand, the walls of the housing of the aerosol detector are dense enough to completely absorb the radiation p from the radiation sources.
The openings through which the aerosols enter the ionization chamber which is open to them or through which the aerosols leave this chamber are arranged in such a way that radiation cannot in any way exit the detector through them. '' moreover, the parts of the casing as well as the frames of the preparations in which the p-rays are absorbed are made mainly of materials of low atomic number, for example plastics or aluminum to avoid as far as possible the appearance of braking radiation.
The invention allows a wide use of the retort aerosol detector warning of the presence of smoke with a view to indicating fires at their origin, in the premises of warehouses, museums, in communication centers. remote
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libraries or other similar facilities, observing the legal requirements for radiation protection without having to take additional precautionary measures.
By the invention, it is obtained that, in order to ionize the air in the two ionization chambers of the aerosol detector, only one radiation source is needed instead of having to use several, and that The radiation sources can be used with greater tolerances of activity. An exact dosage of the radiation sources to be used can be dispensed with.
This avoids costs which arise with the use of several radiation sources requiring multiple control and adjustment processes.
The invention allows compensation for activity tolerances and maximum use of the radiation domain of the radiation source.
On the other hand, thanks to the invention, by using a screen coverage, equivalent to the effect of aerosols, of the radiation source, it is possible to carry out at any time a simple and reliable control of the operation.
The invention will be more fully described on an exemplary embodiment. At drawings
Figure 1 is a block diagram of a known aerosol detector.
Figure 2 is a sectional view of an aerosol detector with two radiation sources,
Figure 3 shows the arrangement of the radiation source 27 using only a mute of radiation in the aerosol detector.
Figures 4 to 6 show various arrangements of the agency-
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ment according to figure 3.
Figure 7 shows a simple arrangement of the radiation beam 27.
Fig. 4 shows an exemplary embodiment of the invention which can be applied to the detection of flue gases.
On a base 10 are fixed! an outer casing 11 which can be made using plastic plates, for example: an inner casing 12 of a closed ionization chamber 13; an electrode 14 which serves as an anode for the closed ionization chamber 13 and which is placed at a positive potential with respect to the earth; as well as a source of radiation 15 whose radiation ionizes the air in the closed ionization chamber 13.
An open ionization chamber 16 has as an oatho- of an electrode 17 with openings 25 for the entry of flue gases, and as an anode a central electrode 18 which at the same time constitutes the cathode of the closed ionization chamber 13. This central electrode 18 is the partition wall between the two ionization chambers 13 and 16.
The air and the flue gases in the open ionization chamber 16 are ionized by the radiation source 19. This radiation source 19 is kept fixed to the outer casing 11 by a device which comprises a screw 20 and a éorou
21. The position of the radiation source 19 can be changed by rotating the screw 20 in a tapped hole.
As thus a more or less large part of the radiation from the radiation source 1 is absorbed by the nut 21, the intensity of the ionization current in the open ionization chamber thus influenced, as well as the potential of the electrode central 18 and that of the control electrode of a tube with
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cold cathode, connected to it, can be modified, so that the sensitivity of the flue gas detector can be adjusted. The flue gases which enter the ionization chamber 16 produce an increase in the potential of the elsc - central trode 18 and, for a large concentration, the alume.ge of the tube. cold cathode.
To allow a suitable co-control of the operation of the apparatus without calling on a defined source of flue gas, a movable strip 22 can be brought in front of the source of radiation 19 which, in the position where it is in the direction of the radiation, serves to indicate the flue gases, and which, when perpendicular to the direction of radiation, serves to control the function of the flue gas detector.
The radiation sources 15 and 19 consist of a thin-walled capsule containing a p-radiation gas, which capsule is attached to a frame 23 of metal or plastic with external threads.
By the openings 24 which are located on the lower face of the outer casing, which can, in the configuration chosen for the outer casing, be covered with regard to the radiation coming from the radiation source 19, the gases of the fumes, aided by the undulating shape of this lower side of the housing, can easily penetrate into the open ionization chamber 16, without the radiation 0 from the radiation source 19 being able to exit through the openings 24.
For this purpose, the openings 25 in the electrode 17 are offset from those in the outer casing 11 thereof. so that it is impossible to look out into the open ionization chamber 16.
26 openings through which the gases back smoke
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leaving the open ionization chamber 16 are covered with respect to the radiation from the radiation source 19, by the internal housing 12,
The outer casing 16 and the lower casing 17 have a thickness of more than one mm and are thus strong enough to completely shield outwardly the p-radiation from the radiation sources 15, 19.
By using materials of low atomic number for the various parts of the flue gas detector, the formation of braking radiation is largely prevented.
Instead of the two sources of radiation 15,19, it is also possible to mount a single source in the partition wall 18, the radiation from the source side ionizing the air of the two ionization chambers 13, 16 *. This source of radiates! The lens unique to the aerosol detector is adjustable in a mount 29 and diaphragm 30 attachment 28. The mount 29 is attached to the partition wall 18 and seals off the chamber. ionization 13.
The fastener 28 and the diaphragm 30 can also be mounted or lowered by screwing from the outside, by means of a suitable manipulator,
FIGS. 3 to 6 show various phases of adjusting the radiation domains of the radiation source; 7.
To obtain ionization suitable for operation, the appropriate replacement is made depending on the activity of the radiation source 27 and the sensitivity to the response desired for the device. The position of the radiation source 27 in the fixing part 28 is such that in position A, there is a maximum value, in position B an average value and in position C, a minimum value of activity of the domain
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radiation for the closed ionization chamber 13. By means of the diaphragm 30 and the fastening piece 28, adjustments can be made which give, according to FIG. 4, a maximum of the activity of the ionizer. radiation range for the open ionization chamber. 16, - ...