<Desc/Clms Page number 1>
"Code pour l'emmagasinage et la récupération des informations"
La présente invention se rapporte d'une fa- çon générale à un système d'emmagasinage et de récupé- ration d'informations et plus particulièrement à un agencement de code destiné à un tel système.
Une des façons les plus commodes et les plus économiques d'emmagasiner des documents auxquels on désire pouvoir accéder rapidement et fréquemment consis- te à réduire considérablement les dimensions des docu- ments en les photographiant. Les documents photographiés, en même temps que les informations de repérage qui les décrivent sont ensuite emmagasinés sous la forme de
<Desc/Clms Page number 2>
bobines de pellicules, un document et le bloc d'infor- mations de repérage associé étant emmagasinée suivant une ou plusieurs images de la pellicule de la bobine.
L'information de repérage, qui décrit le document pour permettre de le retrouver, est enregistrée sur une sur- face le long de la surface sur laquelle le document lui-même est enregistré, et elle est d'habitude sous la forme d'un code binaire. Pour retrouver un document particulier, le repère descriptif qui est associé à ce document est poinçonné sous la forme d'un code binaire sur une carte de demande. Les blocs repères descriptifs portés par la pellicule sont alors explorés optiquement successiv@@ent, en effectuant une comparaison entre cha- que repère descriptif à mesure qu'il est exploré et les données qui sont poinçonnées sur la carte. Le document demandé est retrouvé lorsqu'il existe une correspondance prédéterminée entre les blocs de code qui sont comparés.
La présente invention se rapporte à la com- binaison d'une image d'une pellicule sur laquelle on a enregistré une page de document suivant une surface dé- limitée sur cette pellicule et un bloc d'éléments codés décrivant et par suite identifiant le document, qui est enregistré sur une seconde surface délimitée sur la pel- licule le long de la première, l'essence de l'invention, . c'est-à-dire sa nouveauté, résidant dans le bloc d'élé- ments codés dont l'agencement comporte de nombreuses caractéristiques nouvelles.
D'abord, pour effectuer la comparaison in- diquée plus haut servant à retrouver un document, les rangées de bits binaires qui constituent les blocs des données codées sont explorées successivement, les bits
<Desc/Clms Page number 3>
binaires de chaque rangée étant explorés de même en série. Dans la demande de brevet des Etats-Unis d'Amé- rique n 235.492 du 5 Novembre 1962 intitulée "Method and Apparatus for Scanning" on décrit un nouveau type de système d'exploration qui utilise une technique d'ex- ploration double. Plus particulièrement, on utilise deux traces d'exploration, une trace longue et une trace cour- te ;la trace longue étant utilisée pour explorer les rangées de code enregistrées et la trace courte pour ex- plorer entre les rangées et les images pour rechercher le code.
Les blocs de code de la présente invention sont destinés à s'adapter à un tel appareil d'exploration double et en conséquence ils comprennent des éléments servant à indiquer au cours d'une trace courte lorsqu'une nouvelle image et par suite un nouveau bloc de code a été atteint et également lorsqu'une rangée de code a été at- teinte et qu'il faut commencer à "lire" à l'aide d'une trace longue.
Secondement, le double système d'exploration mentionné plus haut peut également comprendre comme élé- ment important divers circuits de temps qui agissent en réponse à certaines impulsions d'horloge qui y sont pro- duites. Comme on peut l'imaginer, ces impulsions d'hor- loge doivent être synchronisées avec les traces d'explo- ration. En conséquence, les blocs d'éléments codés des- criptifs de la présente invention comprennent de plus des éléments qui coopèrent avec les traces afin de syn- chroniser périodiquement ou mettre en phase les impul- sions d'horloge..
Troisièmement, dans les agencements de code antérieurs, les bits binaires sont-espacés les uns des
<Desc/Clms Page number 4>
autres, ce qui implique un temps d'exploration plus long. Dans les blocs de code de la présente invention, les surfaces des bits binaires de la pellicule sont contiguës les unes aux autres, ce qui finalement éco- nomise le temps d'exploration et de plus permet de dis-,, poser plus d'informations de repérage par unité de sur- face de la pellicule. De plus, ces surfaces sont car- rées, ce qui définit plus clairement le code et ce qui a pour résultat de réduire la possibilité d'erreurs pen- dant l'exploration.
En conséquence, la présente invention a pour but de fournir : - Un code de repérage extrêmement compact et précis, destiné à des documents enregistrés en les pho- tographiant dans un système d'emmagasinage et de récu- pération d'informations.
- Un agencement de code binaire destiné au repérage dans lequel les surfaces des bits binaires ont' des formes carrées et sont contiguës les unes aux au- tres.
- Un agencement de code de repérage qui con- tient des éléments servant à indiquer qu'on a atteint au cours de 1'exploration une nouvelle image et par suite un nouveau bloc.
- Un agencement de code contenant des élé- ments servant à indiquer qu'on a atteint au cours de l'exploration une rangée de code.
- Un agencement de code qui contient des éléments destinés à la synchronisation.
Les nouveaux éléments qu'on pense ôtre carac- téristiques de la présente invention à la fois quant à
<Desc/Clms Page number 5>
son organisation et à son mode de fonctionnement, ainsi que d'autres caractéristiques et avantages de la pré- sente invention, ressortiront de la description qui va suivre faite en regard des dessins annexés et donnant à titre explicatif et non limitatif une forme de réalisa- tion conforme à l'invention.
Sur ces dessins ;
La figure 1 représente un formulaire de coda- ge au moyen duquel un document devant être enregistré sur une image d'une pellicule est repéré d'une façon ap- propriée, La figure 2 (a) une liste de caractères indiquant ceux qui peuvent être utilisés pendant l'opé- ration de repérage.
La figure 2 (b) est une liste de configura- tions de codes binaires qu'on peut utiliser pour repré- senter respectivement les caractères de la figure 2(a).
La figure 2(c) représente l'aspect des di- verses configurations de codes binaires, les bits bi- naires qui y sont contenus étant espacés les uns des au- tres pour accélérer et faciliter la compréhension de l'ensemble du bloc de code.
La figure 3 représente une image d'une pel- licule sur laquelle est enregistrée une pago d'un docu- ment et un bloc de code le long de celle-ci, lequel bloc est agencé suivant la présente invention.
La figure 4.est un schéma représentant la tech- nique de double exploration associée à la présente in- vention. Et,
La figure 5 est un schéma synoptique d'un circuit servant à effectuer une exploration par double
<Desc/Clms Page number 6>
trace sélectivement.
En examinant maintenant l'invention en dé- tail, la première opération du processus d'enregistre... ment de toute matière documentaire et de son bloc de code associé consiste à le repérer, c'est-à-dire à réa- liser un jeu de mots et ou de chiffres décrivant la ma- tière qui est enregistrée et qui sont par suite associés à cette matière d'une façon spéciale. Cependant, avant de commencer à expliquer cette opération, et afin qu'el- le soit comprise plus complètement, on pense qu'il est intéressant de définir d'abord certains des termes de base qui vont être utilisés ici. C'est ainsi qu'un DOCU- MENT est constitué par n'importe quelle information gra- phique, quelle que soit sa forme physique.
Une corres- pondance, des articles, des livres, des dessins, des photographies, etc. constituent tous des documents et peuvent comprendre une ou plusieurs pages. Un CARACTERE, au contraire est un symbole tel qu'une lettre, un chif- fre, un symbole de commande, etc. Comme on le verra plus loin, chaque caractère du bloc de code est représenté par une configuration de chiffres binaires. Finalement, un groupe de caractères formant un mot constitue un ter- me de repère élémentaire et il est indiqué ici comme étant un DESCRIPTEUR. Par exemple pour décrire un docu- ment par son auteur (JOITES, J.
J.) sa date (JUILLET 1961) et la matière qu'il traite (PROPOSITION 28) ; les trois termes cités plus haut et qui sont indiqués c-dessus entre parenthèses sont appelés des descripteurs.
'On se reportera maintenant aux dessins et en particulier au formulaire de repérage donné en exem- ple sur la figure 1, qui représente un certain nombre
<Desc/Clms Page number 7>
de types différents de descripteurs, dont tous sont combinés pour former le moyen à l'aide duquel on peut rechercher et identifier plus tard un document demandé, Le caractère qui représente une flèche (#) est un caractère "premier du code", ce qui signifie qu'on l'in- troduit dans le bloc de code de chaque document afin d'indiquer à l'explorateur qu'il est sur le point de li- re le code d'un nouveau document. On se rend compte que la (#) ne constitue qu'un des nombreux symboles qu'on peut utiliser comme premier caractère de code.
De plus le caractère le plus à gauche d'un descripteur ou terme de repère constitue l'"étiquette", et il est utilisé pour indiquer le type de descripteur. Par exem- ple, comme on le voit sur la figure 1, une étiquette "A" pourrait être utilisée pour indiquer l'auteur ; une éti- quette "D" la date, une étiquette "S" le sujet, et une étiquette "N" le numéro d'acquisition du document. Dans les exemples présentés ci-dessus on a choisi des éti- quettes mnémoniques. Cependant, il faut insister sur lc fait que l'affectation des caractères étiquettes est en- tièrement au choix de l'utilisateur et que par suite on peut utiliser comme étiquette n'importe quel caractère alphabétique, numérique ou n'importe quel autre symbole pour cette matière.
De plus, on se rend compte que du fait qu'un descripteur ou terme repère est étiqueté, il peut se manifester n'importe où dans le champ du code sans produire aucune ambiguïté. En d'autres mots, on obtient une grande souplesse en utilicant un(,, structure de codage à "champ ouvert", ce qui rend inutile par suite de disposer un type particulier de terme repère en un point particulier du champ du code.
<Desc/Clms Page number 8>
Dans le formulaire de repérage de l'exemple de la figure 1, l'agencement des descripteurs est tel que le numéro d'acquisition constitue le premier des- . cripteur, précédé par le premier caractère de code, à savoir le symbole représenté par une flèche (#), Le premier caractère de code est suivi par l'étiquette "N" et celle-ci à son tour est suivie par le numéro d'acqui- sition lui-même. Ensuite, se trouve sur la même ligne le descripteur de l'année, du mois et du jour qui est étiqueté par la lettre "D". Le troisième descripteur, dans l'agencement représente, est celui de l'auteur et ici l'auteur, Browning E.B., a été choisi intentionnel- lement pour montrer qu'on pout utiliser deux ou plusieurs structures/Le descripteurs lorsque le nombre de caractè- res d'un terme ne peut être contenu dans un seul descrip- teur.
Ainsi, dans l'exemple présenté, l'auteur, Browning E.B., est codé sous la forme de ABROWNI - BNG - EB, dans laquelle l'étiquette "B" indique la continuation du des- cripteur de l'auteur. Bien qu'on ait utilisé le descrip- teur de l'auteur pour expliquer ce point, à savoir que les données peuvent déborder d'un premier descripteur pour aller dans un second, il doit être évident que la technique peut s'appliquer à n'importe quel descripteur sur le formulaire de repérage.
La façon suivant laquelle on utilise le for- mulaire de repérage de la figure 1 doit être tout à fait claire maintenant. Il suffit de dire par suite que les descripteurs restanto sont ceux du numéro de contrat et du sujet et qu'ils sont étiquetés respectivement avec les-lettres "C" et "S" . Il faut également mentionner que laprésente invention ne présente pas de restric-
<Desc/Clms Page number 9>
tion on ce qui concerne le choix des systèmes de repé-
EMI9.1
rtlfltJ ou 4-fie tt;, Hri.
J1mJ3 t6rrmtti do ceux qui Mt 4 - M<tt:i<sam rwyEKamt% Our 10 ftnure 1 ur,.a$ être .J':2! f ta1Il bloc du code .gnr!,Út;:1" i9Ny la we11dltu1e* A la eutte . r I."psni;i<sB#L 1JWjj.. conl1Gto '1H'Lr'-r l'inforzataoo écylte sur la :romw- le ropbro in une àµrie de 4jf'0M NOjjn :5U' imo (ssorts suivant un code binaire aies que eis-cl paiote ttm ef- foetué suivant un certain umbre se fa,;=o, am :n.tt#J1t':1t' tuo d.'bab1tud au moyen d'une macMM? cul rJ!1!].$ beaucoup à une machine à écrire électrique nais qui en plus de pages écrites fournit également des cartes per- forées, On trouve donc le commerce de telles machines, dont les touches comprennent les caractères qui sont adoptée pour l'opération de repérage.
On se leportera maintenant à la figure 2(a) dans laquelle sont énumérés les caractères qu'on zuut adopter d'une façon type et que portent par suite les touches qu'on peut trouver sur le clavier de l'appareil servant à poinçonner les cartes. Le code binaire de chacun des caractères énumérés sur la figure 2(a) est représenté sur la figure 2(b), un "1" correspondant à un 'M'eu poinçonné à travers la carte.
Le bit de droite ou bit le moins significatif d'un caractère est le bit de parité qu'on ajoute à l'expression binaire d'un ca- ractère sous le forme d'un "0" ou d'un "1" suivant res- peotivoment que le caractère comprend un nombre impair ou pair de chiffres "1", En conséquence, le nombre total de bits'''1'' d'un caractère est toujours impair et de cette façon on peut détecter et éliminer les erreurs de
<Desc/Clms Page number 10>
EMI10.1
o u do lfàtut, De cette ftgon k moawo qu'un 1l\i t rooh,or d'un l1atm.a d' omalQ11na.t de dww4afiloa 4>àato#w<%àma lit une pellicule n'pt1ve bzz 11. làd.d1.tt 1 nom'bt'o d "1" Il qui lont 1..1001', à 13.\l1è 'tl'O, 31 1& nom'oN 98t impair. 3.' onlOlu'olo Q#a%iàw+ 8a l.tuh Si la nombre est pair. une erl'our été commise au cours du codage ou de la lecture.
L'en-
EMI10.2
ùS'o<%+ o*%'o .l'ur et a'rrQto dG sorti que le çl,r4QmQrtt qui Q=-tiont l'erreur est laissé dans une po" wiflina s+zao%'am% d 1.'exwu1nel'. Il faut sept bit e (aix bits plus un bit do parité) pour exprimer un caractère.
De plus, on peut utiliser maximum de sept caractères pour un agencement de descripteur. A la fin do chaque agencement descripteur, un repère "tab" est poinçonna dans la carte et est par suite enregistré sur la pelli- cule. Ce repère indique à l'ensemble de recherche on fait qu'il a fini de lire l'agencement d'un descripteur et qu'il doit alors continuer jusqu'au suivant. Si par suite d'une erreur de codage ou de lecture, l'ensemble doit lire sept bits et rencontrer un nombre pair de bits "1", l'ensemble s'arrête de; sorte que le document qui contient l'erreur est laisse dans une position permettant de l'examiner.
De plus, si par suite d'une erreur de co- dage ou de lecture l'ensemble doit lira plus de sept caractères sans rencontrer un repère "tab", l'ensemble s'arrête de sorte que le document qui contient l'erreur se trouve dans une position permottant de l'examiner.
Tout à la fin du bloc de code est introduit un repère "arrêt" qui indique à l'ensemble qu'il est arrivé à la fin d'un bloc de code.
<Desc/Clms Page number 11>
La carte poinçonnée, qui est appelée une "carte repère", et le document qu'elle décrit sont alors pris pour être enregistrés. Au cours de cette opération, le document est placé sur une table d'en- registrement et la carte repère codée est introduite dans une fente du panneau de commande d'un ensemble d'enregistrement. L'introduction de la carte déclenche automatiquement.un appareil'de prise de vue planétaire d'enregistrement et de microfilm qui photographie si- multanément à la fois le document et la carte repère codée.
On voit sur la figure 2 (c) les caractères en code binaire comme ils apparaissent sur la pellicule après avoir été enregistrés, c'est-à-dire sous la forme d'une série de carrés transparents et opaques, un carré opaque correspondant de préférence à un "1" et un carré translucide correspondant de préférence à un "0" du co-. de. En d'autres mots, les carrés proviennent des surfa- ces poinçonnées (exposées) et non poinçonnées (non ex- posées) de la carte repère.
Il faut indiquer en liaison avec la figure 2 (c) les surfaces de bits de forme carrée sont réellement contiguës les unes aux autres lorsqu'elles sont enregistrées sur la pellicule, comme précédemment mentionné, et qu'elles ne sont espacées les unes des autres sur la figure 2(c) que pour faci- liter et accélérer la compréhension de l'ensemble du bloc de code.
L'attention est attirée maintenant vers la . figure 3 qui représente une image de pellicule complè- te sur laquelle est enregistré un bloc de code complet le long du document qu'ildécrit. Selon les principes de la présente invention qui ont été indiqués jusqu'à
<Desc/Clms Page number 12>
présent, le bloc de code est divisé en deux sections principales désignées d'une façon générale par 10a et 10b, chacune de ces sections contenant jusqu'à vingt- huit rangées de code binaire, chacune de ces rangées contenant sept bits binaires. De cette façon, on enre- gistre jusqu'à vingt-huit caractères sur chaque section du bloc de code, ce qui constitue un total de cinquante- six caractères possibles pour tout le bloc.
Comme on le voit, les rangées de code ainsi que les surfaces de bits binaires de forme carrée de chaque rangée sont contiguës les unes aux autres ou, en d'autres mots, viennent buter les unes contre les autres, ce qui forme un bloc de code extrêmement'compact dans lequel on peut enregistrer une,quantité maximum de données dans la sur- face intéressée.
A la gauche de la section 10a se trouve une longue barre verticale 11, de préférence opaque, qui est appelée un marqueur d'image, comme mentionné précé. demment. Comme on peut le voir sur la figure, le mar- queur d'image a une forme rectangulaire et de préféren- ce sa longueur est telle qu'il s'étend sur une courte distance au-dessus et au-dessous des sections du code, A mesura que la pellicule traverse l'ensemble de recher- che dans un système d'emmagasinage et de récupération d'informations et qu'elle est explorée optiquement, cette barre indique à l'ensemble qu'il a rencontré une nouvelle image de la pellicule et qu'il a maintenant une page de code à lire. Entre le marqueur d'image 11 et la section de code 10a se trouve une série de lignes horizontales courtes appelées bits repères ou repères de temps 12.
Ces repères indiquent à la machine qu'elle
<Desc/Clms Page number 13>
se trouve au début d'une ligne ou rangée particulière de code du bloc de code et que par suite, elle doit commencer avec de longues traces ou de longues explo- rations. En d'autres mots, comme mentionné précédemment, lorsque l'explorateur arrive à un repère de temps 12, il lit la ligne de code, revient, et ensuite "descend sur la page" jusqu'au repère de temps suivant et jusqu'à une autre ligne de code. En conséquence, dans ce but, il y a autant de repères de temps 12 qu'il y a de rangées de code, vingt-huit dans le bloc code représenté sur la figure 3.
Il faut noter que les repères de temps sont espacés du marqueur d'image 11 et de la section de code 10a et qu'ils sont disposés approximativement à mi-che- min entre les deux, La séparation entre le marqueur d'image 11 'et les repères de temps 12 est utilisée pour obtenir un signal distinct qui indique à la fois le dé- but et la fin du marqueur d'image 11 lorsqu'il est tra- versé par l'exploration. La relation qui existe entre ce signal et le temps de la ligne d'exploration est alors utilisé pour mettre correctement en phase le si- gnal d'horloge pour la lecture de la donnée qui suit.
De plus, la séparation entre les repères de temps et le code sert à donner la possibilité au circuit logique d'examiner l'état de l'amplificateur de lecture à ce moment et de s'assurer ainsi si la ligne d'exploration a passé en plein à travers les repères de temps et que par suite elle est centrée sur la donnée à lire, ou bien qu'elle n'a fait qu'effleurer le bord du repère de temps, ce qui indiquerait que la pellicule n'est pas encore dans une position permettant une lecture sûre des bits de la donnée.
<Desc/Clms Page number 14>
Les deux soctions du bloc de code 10a et 10b sont séparées par deux barres verticales, désignées respectivement par 13a et 13b, dont l'une est transpa- rente et l'autre opaque. Sur la figure, la barre de gaucho, à savoir la barre verticale 13a, est transpa- rente et la barre de droite, à savoir la barre verticale 13b est opaque, mais l'inverse pourrait également être vrai. Les barres 13a et 13b ainsi que le marqueur d'ima- ge 11 sont utilisés afin de synchroniser ou de mettre en phase périodiquement des impulsions d'horloge utili- sées comme référence de temps dans le système.
Plus par- ticulièrement, lorsque le petit point lumineux mobile qui constitue la trace d'exploration traverse la zone transparente se trouvant à la gauche du marqueur d'image 11 pour aller dans la zone opaque du marqueur d'image, il se produit une impulsion qui, entre autres choses, est utilisée pour la synchronisation comme indiqué plus haut. Un impulsion semblable ayant le même but se pro- duit lorsque le môme point lumineux passe de la barre transparente 13a dans la barre opaque 13b.
Comme on peut le voir sur la figure, les barres 13a et 13b commencent et se terminent à la partie supérieure et à la partie inférieure, respectivement, des sections de code 10a et 10b et par suite ces barres sont un peu plus courtes que la barre du marqueur d'image 11,
Afin de mieux comprendre l'agencement de code de la présente invention et la technique de double exploration à laquelle il est destiné, on se reportera . maintenant à la figure 4 qui représente une version agrandie et simplifiée du bloc de code et des éléments , qui y sont associés.
Plus particulièrement, des barres
<Desc/Clms Page number 15>
rectangulaires, telles que les barres 14 ont remplacé et représentent respectivement les rangées de code et de plus, afin de pouvoir leur superposer en fait los traces d'exploration, le marqueur d'image 11, les repè- res de temps 12, et les barres 14 précitées sont repré- sentés simplement par leurs contours. L'exploration ou balayage court est désigné par 15, ses limites étant désignées par 15a et 15b. L'exploration ou balayage long au contraire est désigné par 16 et de mené ses limites sont désignées par 16a et 16b ; 15a et 16a, comme on peut le voir sur la figure, étant le même point. Le point 15a, 16a est appelé le point de repos.
En réalité, on peut utiliser une seule ligne d'exploration et on effectue l'exploration des rangées de code successives en déplaçant la pellicule en regard de cette ligne d'ex- ploration. On a dessiné la figure 4 en représentant des lignes d'exploration successives se déplaçant le long de la pellicule pour des raisons de clarté, mais il faut insister sur le fait que c'est la pellicule qui se dé- place et non la ligne d'exploration.
On notera également sur la figure 4 qu'une exploration ou balayage commence à la position 15a ou 16a et se poursuit en travers du marqueur d'image 11 vers le code. Si le balayage ne rencontre pas un repère de temps 12 il continue jusqu'à la position 15b et en- suite revient, c'est-à-dire que le balayage rctourne à la position de départ 15a et à ce moment le balayage recommence. Le cycle qui a été décrit constitue le ba- layage court et il est désigné par la référence 15, comme mentionné précédemment. Si, au contraire, le ba- layage rencontre un repère 12 il continue jusqu'à la
<Desc/Clms Page number 16>
position 16b avant de revenir à la position de départ 16a, de façon à balayer ou explorer une barre 14 qui, comme mentionné précédemment, représente une rangée de code.
On se rend compte qu'on économise un temps important car le balayage long ou plein ne s'effectue que lorsqu'une rangée de code se trouve dans le trajet du balayage.
L'attention est attirée maintenant vers la figure 5 qui représente un schéma synoptique fonction- nel do l'appareil d'exploration. L'appareil comprend un tube 17 à rayons cathodiques, un agencement de lentille 18 monté entre le tube 17 et le transport de pellicule, désigné d'une façon générale'par 19, le transport de pellicule compr@nant une bobine de pellicule 19a ; un second agencement de lentille 20 monté sur l'autre côté de la pellicule 19a ; un tube photomultiplicateur 21 monté entre la lentille 20 et un amplificateur de lec- ture 22 auquel le photomultiplicateur est couplé ; ré- seau logique d'exploration 23 ; et un agencement de cir- cuit d'exploration ou de déviation 24.
En ce qui concer- ne ces deux derniers éléments, le circuit logique d'ex- ploration 23 est monté entre l'amplificateur de lecture 22 et les circuits d'exploration 24 dont les sorties sont envoyées à la fois au tube 17 à rayons cathodiques et au circuit logique d'exploration 23.
En examinant le fonctionnement de l'agence- ment de la figure 4, il faut noter initialement qu'on utilise le tube 17 à rayons cathodiques comme explora- teur à spot volant, c'est-à-dire qu'un petit spot de lumière se produit à la face du tube et qu'il la balaye à un rythme prédéterminé. Les explorateurs à spot mobi-
<Desc/Clms Page number 17>
le sont bien connus dans la technique. Le spot lumi- neux traverse la lentille 18 qui fait converger la lu- mière jusqu'à un point et qui le met au point sur la pellicule 19a. Un point lumineux fin se déplace sur la face de la pellicule ou la balaye, la lumière traversant la pellicule pour aller à la lentille 20 uniquement lorsque le point lumineux précité est projeté contre une zone transparente de la pellicule.
En d'autres mots, un faisceau de lumière discontinue passe vers la len- tille 20, les interruptions dépendant à tout moment du fait que le point lumineux' qui se déplace en travers de la pellicule 19a est projeté contre un marqueur d'image 11, un repère de temps 12 ou un bit binaire opaque du code. Le faisceau de lumière intermittent est concentré par la lentille 20 sur le tube photomultiplicateur 21 qui, comme on le sait, donne en réponse une tension de sortie variable dont les variations correspondent aux fluctuations du faisceau lumineux précité. Après avoir été amplifié dans l'amplificateur de lecture 22, cette forme d'onde est applique au circuit logique d'explo- ration 23 où elle est utilisée pour déterminer si le point lumineux a rencontré ou non un repère de temps
12 et par suite à permettre ou non une exploration lon- gue ou pleine.
S'il a été déterminé qu'une exploration longue doit s'effectuer, alors les circuits d'explora- tion ou de déviation 24 en sont informés par un signal approprié provenant du circuit logique d'exploration
23 et il en résulte que les circuits 24 appliquent des signaux de déviation appropriés au tube 17 à rayons cathodiques. Une rangée de code du type décrit précé- demment en détail est alors lue, après quoi le système
<Desc/Clms Page number 18>
revient immédiatement à l'exploration courte.
Il va de soi que la présente invention n'a été décrite ci-dessus qu'à titre explicatif, mais non limitatif et que l'on pourra y apporter toutes varian- tes sans sortir de son cadre.
EMI18.1
<Desc/Clms Page number 19>
LEGENDE DES DESSINS
EMI19.1
<tb> Figure <SEP> Repère
<tb>
<tb> 1 <SEP> A <SEP> Analyse
<tb>
<tb>
<tb> B <SEP> Numéro <SEP> d'acquisition
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> C <SEP> Année <SEP> - <SEP> mois <SEP> - <SEP> jour
<tb>
<tb>
<tb> D <SEP> Autour
<tb>
<tb>
<tb> E <SEP> Numéro <SEP> de <SEP> contrat
<tb>
<tb>
<tb> F <SEP> Sujets
<tb>
<tb>
<tb> 2 <SEP> G <SEP> Caractère
<tb>
<tb>
<tb> H <SEP> Code <SEP> binaire
<tb>
<tb>
<tb> I <SEP> Négatif <SEP> de <SEP> la <SEP> pellicule
<tb>
<tb>
<tb> J <SEP> Espacement
<tb>
<tb>
<tb> K <SEP> Ou
<tb>
<tb> L <SEP> Retour <SEP> du <SEP> chariot
<tb>
<tb>
<tb> M <SEP> Et
<tb>
<tb>
<tb> N <SEP> Arrêt <SEP> du <SEP> code
<tb>
<tb>
<tb>
<tb> 0 <SEP> A <SEP> supprimer
<tb>
EMI19.2